Full text |
î
instituées dans le but de protéger et de secourir ce
établissement.
Cette fois-ci la médaille d’honneur a été remportée
par la . société Troost der Oude) litigen,établie à la Kleine
Guide Poort, Marche au Bétail, comme ayant pendant
1867 ie plus versé pour l’entretien des vieillards au dit
hospice. -
Demain dimanche, à midi, la société recevra dans
son local, qui sera richement décoré, une députation
de ces vieillards qui viendra remettre la médaille
d’honneur. La fête promet d’être splendide, toutes
les maisons du Marché au Bétail et des rues aboutis-
santes seront pavoisées et le soir brillamment illu-
minées.
Aux malheureux de Blaukenberghe.
Produit d’une collecte faite au banquet annuel de
la société des sous-officiers d’artillerie de la garde
civique d’Anvers, fr. 25.
Hier après-midi un terrible" malheur est arrivé
dans la rue Ste-Elisabeth. Les enfants des époux M.
étaient assis autour d’un poêle chauffé au blanc, lo> s-
que l’un d’eux, âgé d’environ 4 ans, tomba de sa chaise
la face la première sur le poêle ardent. Ses vêtements
ayant pris feu, le malheureux reçut des brûlures
tellement graves, que transporté à l’hôpital, il y mou-
rut une heure après.
— La quantité des glaçons dans l’Escaut s’est telle-
ment augmentée depuis vingt-quatre heures, que si la
gelée continue encore quelques jours, le fleuve serait
probablement rempli d’une rive à l’autre.Les bateaux
de passage, dit Ysbrekers; ont beaucoup diminué.
— Cette nuit, des veilleurs de nuit ont arrêté deux
individus pour vol de plomb commis dans une maison
en construction dans la 5® section.
— La police de la lre section a arrêté un employé
qui avait encaissé, au nom de son patron, une somme
de 130 francs et l’avait dépensée.
— La police a arrêté deux gamins pour vol de
tiroirs commis dans la 4me section.
— M. Léon Goff ird, professeur de billard, donnera
une seconde séance au café de la Société royale d’Har-
monie, demain, dimanche à 6 1/2 heures du soir.
— Société de musique. — Lundi 13 courant, à 8
heures du soir, réunion de tous les membres effectifs.
Installation de M. P. Benoit comme directeur mu-
sical .
a vendue. Nouveaux traîneaux et des voitures clarences,
n® 3, rue de l’Evêque, 5e section d’Anvers. 144
FAITS BÏVEHS.
C'est cette année qu’aura beu à Mons l’exposition trien-
nale de peinture et de sculpture.
— La commune d’Audergliem vient d’être le théâtre
d’événemems qui ne doivent point passer inaperçus. L’im-
partiale histoire les appréciera quelque jour. Notre rôle à
nous est de les rapporter simplement.
Sach z donc qu’une révolution a éclaté à Auderghem;
arrêtée heureusement à son début par de sages conces-
sions faites aux insurgés, elle n’a point eu le temps d’em-
braser l’Europe. Voici les faits, tels qu’ils résultent d’une
lettre qui nous est adressée par des habitants de la localité :
Auderghem, joli village situé à une lieue de Bruxelles
sur la route de Tervueran, possède ou plutôt posséiait un
curé dont le caractère et l’humeur n’avaient rien, parait-
il, de trè3-évangélique. Désagréable pour tout le monde,
il faisait surtout peser sur ses subordonnés immédiats le
poids de son autorité tracassiêre: c’est ainsi que depuis
son ins'allation dans sa paroisse, il a renvoyé neuf clercs.-
Il voulait aussi renvoyer le dernier en exercice. Le clerc
était fort aimé dans le village : la population prit fait et
cause pour lui, de là la révolution d’Auderghem.
Lorsque M la curé signifia son renvoi au clerc X., — ce
dermer, certain de n’avoir en aucune façon manqué à ses
devoirs, continua à faire son service, nè tenant pas compte
autrement du congé qui lui était donné. Ce fut alors entre
Is clerc et le curé une guerre sourde et incessante, le curé
redoublant ses tracasseries, le clerc n’y opposant qu’une
résistance passive, silencieuse et résignée.
Les esprits d’Auderghem entrèrent en fermentation: et un
F ramier éclat eut lieu, quand dernièrement procédant à
enterrement d’un de ses paroissiens, M. le curé repoussa
avec colère la .pelletée de terre que lui tendait le clerc,
suivant l’usagé établi, pour prendre de la terre avec sa
main et la jeter sur le cercueil. Enioutes occasions d’ail-
leurs, il affectait de refuser l’assistance de son clerc.
Les esprits fermentaient deplus en plus. Jugez du dé-
chaînement des passions populaires quand, il y a dixjours
environ, un beau matin, on vit un nouveau clerc apparaî-
tre avec M le curé et faire le service de l’église. Ce furent
des protestations tumultueuses et des récriminations sans
fin ; l’exaspération arriva à son comble quand dimanche,
29 décembre, après la me3se, M. le curé prit la parole et
menaça au nom de la loi, d'arrêter les paroissiens qui
avaient osé le huer. Ce speech produisit un effet indicible :
la voûte de l’église retentit immédiatement de huées for-
midables et de grognements menaçants. Jamais le temple
divin n’avait entendu pareil concert. Les dispositions ma-
nifestées par quelques assistants étaient de telie nature
que M. le curé s'empressa de quitter la place et de s’esqui-
ver par une porte de derrière pour regagner son presby-
tère.
La foule s’assembla alors sur la place ; on alla cherchor
r un drapeau tricolore, ettout le monde se rendit, le drapeau
déployé en tête, devant la maison du clerc dépossédé où
une ovation enthousiaste lui fut faite.
Depuis ce jour mémorable, la commune d’Auderghem
était en proie aune anarchie et à tlït déscrdrâ sans nom. La
populatmmtaise gn goût aë manifestations, ne travaillait
gijp^Vîestmait du matin au soir. On avait fait venir de
^-STruxelles trois musiciens ambulants; et chaque jour hom-
mes, femmes, enfants et vieillards, précédés de la musique
de l’insurrection, parcouraient la commune avec la con-
science d’un grand devoir accompli. Du reste, la révolution
était digne et ne rappelait en rien les sanguinaires excès de
93. On faisait un tapage infernal ; tout s’arrêtait là.
Mais les travaux ne pouvaient rester éternellement, sus-
pendus, et le régime de l’insurrection permanente devait
avoir un terme. M. de Brouckere, bourgmestre d’Auder-
ghem, habitant Bruxelles, sa rendit dans la commune in-
surgée, prit des renseignements et promit de ramener
l’ordre en s’interposant pour faire donner satisfaction à la
population irritée.
L’honorable magistrat y a réussi en effet. Le curé d’Au-
derghem a reçu l’ordre de quitter sa paroisse. Il est parti
dimanohe dernier, à six heures du matin, par la malle-
poste qui va de Tervueren à Bruxelles. Le digne pasteur
était accompagné par le brigadier de la gendarmerie de
Notre-Dame aux Bois, chargé de le protéger contre les co-
lères de la foule, — et qui, depuis plusieurs jours, était en
permanence à Auderghem. — La multitude assemblée a
salué le départ de M. le curé par un dernier concert de
huées.
Aujourd’hui tout est rentré dans l’ordre et le calme. La
révolution d’Auderghem appartient à l’histoire.
— La production de la soie est toujours arrêtée, en
France, par la maladie du ver ou la mauvaise qualité de la
graine. Un million de cartons de gaarnes avaient été impor-
tés du Japon, mais la moitié à peine a pu être utilisée. Mal-
gré tous les soins et les précautions prises, la récolte der-
nière n’a pas répondu aux espérances des sériculteurs.
— Ou écrit da Paris :
On parle beaucoup dans nos cercles militaires d’expé-
rinnees faites récemment par une eom nission spéciale avec
la nouvelle poudre blanchede M Schultze, ancien capitaine
d’artillerie prussien. Ces expériences déjà interrompues
une première fois et reprises a cause de l'attention portée
à cette invention en Angleterre, en Prusse, en Belgique, en
Suisse et en Italie ont déjà,- nous assure-t on, donné des ré-
sultats très satisfaisants qui auraient démontré la supério-
rité de la poudre blanche suri» poudre de guerre ordinaire,
notamment pour le service des armes rayées, car cette
nouvelle poudre ne laisse aucune trace dans le canon. On
parle de négociations entamées entre le ministère de la
guerre et l’inventeur pour assurer à la France le secret de
la fabrication de cette poudre blanche.
- — Nous lisons dansunjournal anglais qu’un R. P. jésuite
est appelé à occuper un jour un siège à la Chambre des
lords. C’est la R. P. Evrard Aloysius Gonzaga, üla et héri-
tier présomptif du titre des comtes d’Arundel et Wardour.
— la famine. —Les préoccupations politiques sont do-
minées en ce moment dans plusieurs pays de l’Europe par
une question économique de laplu3 terrible gravité. Un
mot sinistre, que nous n’étions plus habitués à entendre,se
reproduit aujourd hui dans les documents qui nous par-
viennent des points les plus éloignés. Dans les provinces
septentrionales de la Russie, dans la Prusse orientale, ce
n’est plus la disette, c’est la famine qui sévit.Pendant qu’on
parlait au Corps législatif de la misère qui désole en ce
moment les populations arabes de l’Algérie, les journaux
allemands nous apprenaient qu’en Prusse, dans la ville de
Gumbinnen, située près de la frontière russe, une horrible
maladie, « le typhus de la faim, » venait de se déclarer.
Elle avait déjà fait quatre victimes, et l’on craignait qu’elle
ne devînt épidémique.
A Memel, des rassemblements de malheureux affamés
assaillaient les boutiques des boulangers et les comptoirs
des négociants, réclamant de l’argent et des vivres. Le mal
est grand dans ces provinces. L’Etat et les associations pri-
vées font de louables efforts pour le combattre, mais que
pourront, pour remédier à un tel fléau, les 100,000 thalers
accordés par un vote du Parlement prussien? Sans doute
les diverses associations privées qui s’organisent pourront
faire davantage. Déjà elles ont établi des ouvroirs et divers
ateliers pour distribuer ôu travail aux plus nécessiteux.
Dqns les localités où la détresse est arrivée à un tel point
que les secours directs peuvent seuls empêcher les pau-
vtôs ci0 mourir do faim ou uô froid, propri^tairos, los
commissions de bienfaisance et l’association patriotique
des dames distribuent des aliments et des vêlements Le
. prince royal de Prusse vient de se mettre à latêie ù’nnê au-
tre société qui se propose surtout de distribuer du travail.
Nous ne saurions trop louer tous ces efforts. Par malheur,
ce ue sont que des palliatifs à un mal terrible, et il faudra
bien longtemps encore sans doute avant que ce malheureux
pays, appauvri phr trois années de mauvaises récoltes,
puisse retrouver son ancienne prospérité.
En Russie, le même fléau sévit d’une façon plus terrible
encore. En Finlande et dans le gouvernement de Perm les
malheureux meurent littéralement de faim par centaines ;
la peste sibérienne a détruit en grande partie leurs bes-
tiaux et leurs chevaux. Il a été impossible d'ensemencer
les champs à la tin de cette année ; de sprto que l’on n’a
même pas dans ces provinces l’espérance de voir la pro-
chaine récoito mettre un terme aux souffrances du pays.
La posi.ion est à peu près aussi affreuse dans le gouver-
nement d’Arkangel. Le pain y a déjà triplé de valeur, et
l’on prévoit l'époque malheureusement très-prochaine où
il ne sera plus possible d’en avoir à aucun prix. Le consul
anglais d’Arkaugel le démontre dans une lettre publiée par
le Times. « Il est absolument impossible, dit-il. pour une
grande partie de la population, d’éviter de mourir de faim. »
Eu Russie comme en Prusse, le gouvernement et la cha-
rité privée uniss nt leurs efforts pour soulager tant de mi-
sères ; mais le fléau est trop grand, les provinces qu’il ra-
vage sont trop éloignées des parties riches de l'empire,
pour que ceséfforts puissent produire des résultats de quel-
que importance.
— FORMATION DE LA GLACE AU FOND DES COURS D'EAU.
— Au moment où un froid opiniâtre permet aux piétons,de
traverser, sur un point, la Seine à, pied sec, il nous sem-
ble opportun d’entrer, d’après Arago, dans quelques ex-
plications sur la manière dont sa forment les glaçons que
les rivières charrient en hiver.
C’est à l’occasion de l’hiver rigoureux de 1829 à 1830 que
l’attention des physiciens.fut amenée sur le phénomène de
la congélation des eaux courantes.
Tout le monde convient que, dans un lac, dans un étang,
dans une nappe d’ean stagnante, la congélation s’opéra de
l’extérieur à l’intérieur. C’est la surface supérieure de l’eau
qui se prend d’abord En est-il demêmedes eaux courantes?
Les physiciens le croyaient. Les meuniers, les pêcheurs,
les bateliers, au contraire, soutenaient que les glaçons dont
les rivières sont encombrées en hiver, viennent du fond.
Ils prétendaient les avoir va monter, les avoir arrachés
souvent avec leurs crocs.
Ils faisaient remarquer, pour appuyer leur opinion, que
la surface inférieure des gros glaçons est impréguée de
fange, qu’elle est incrustée de gravier, qu’elle porte, en un
mot, les vestiges les moins équivoques du terrain sur
lequel iis reposaient; qu’en Allemagne, les mariniers ont
même un nom spécial et caractéristique pour désigner h-s
glaces flottantes, qu’ils appellent grund eis. c’est-à-dire
glace du fond. Eh bien ! tous ces témoignages étaient Ion-
dés sur une réalité. Maintenant, voici des faits :
En 1730, par une température atmosphérique de 9 degrés
centigrades au-dessous de zéro. Haies vit, à Teddingion,
près du rivage, la Tamise couverte, à sasurfaced’un lit de
glace d’un tiers de pouce d’épaisseur. En même temps, il
en existait au-dessous un second lit plus épais qai suivait
la, profondeur de la rivière, car il était adhérent au fond.
Cette glace se joignait à celle da dessus sur le rivage
même ; mais elle s’en éloignait de plus en plus à mesure
qu’on s’avançait dans la rivière, la profondeur d’eau
augmentant.
A la fin décembre 1780, le froid redouble tout à coup dans
le midi de la France par un vent du nord assez vif Le ther-
momètre y descendit jusqu’à 8 et 9 degrés au-dessous de
zéro. Desmarets, de l’Académie des sciences, qui se trou-
vait alorsà Annonay, vit le lit de la Déaume se couvrir
d’une glace spongieuse. Elle naquit d’abord sur les bords de
cette rivière, où la nappe liquide n’avait que deux à trois
pieds d’épaisseur.
Le froid ayant continué, la glace se montra bientôt jusque
dans les parties les plus profondes. C’était par la partie in-
férieure qui touchait au fond que les glaçons prenaient
leurs accroissements successifs, La glace déjà formée était
soulevée continuellement par la force expansive de la glace
qui se formait... Certains glaçons, en une seule nuit,
avaient été soulevés de cinq a six pouces. Quelques uns
même, par des sous additions journalières et assez égales,
avaient crû de manière a former des îles de glace qui figu-
raient au-dessus de l’eau courante.
Des pêcheurs d* W llsembourg, sur l’Elbe, assurèrent
que, dans les journées froides d’automne, longtemps avant
l'apparition delà glace à la surface du fleuve, leursfllels,
situés au fond de l’eau, S9 couvraient d’une telle quantité
de grund eis, qu’il leur était très difficile da les retirer ;
que les corbeilles dont on sa sert pour prendre des anguil-
les revenaient souvent d’elles mêmes à la surface, incrus-
tées extérieurement de glace ; qua «les an iras perdues en
été remontaient. 1 hiver suivant entraînées par la force as-
censionnelle da la glace du fond qui les recouvrait, que
cette glace soulève las grosses pierres, etc, etc.
11 nous serait facile de multiplier les exemples de ce
genre, mais nous pensons en avoir dit assez pour convain-
cre io lecteur da la réalité de la formation des glaces au
fond des rivières.
— Un journal rapporte ce trait de mœurs agrestes :
Un cultivateur, marié dans les environs du bourg de
Pleyben (Finistère), fut trouvé pendu, ces jours derniers,
au coin du foyer de la ferme qu’il habitait. Les gens du pays,
connaissant la mésintelligence qui existait dans le ménage
de leur voisin, n’hésitèrent pas à attribuer cette mort
violente à la femme du malheureux époux. La justice,
bientôt appelée sur le lieu de l’événement, procéda immé-
diatement à l’interrogatoire de la prévenue, qui se contenta
de répondre à peu près en ces termes aux questions du
magistrat chargé de l’instruction.
— Ma foi da Dieu, ja n’ai pas grand’chose à vous dire; si
ce n’est qu’en rentrant avant hier au soir à la maison, j’ai
trouvé mon pauvre homme cherchant à s’étrangler au coin
da son feu, avec une corde qu’il s’ôtait tournée autour du
cou. Comme depuis longtemps il avait dit à tout ie monde
qu’il voulait en flair, j’ai cherché, comme de juste, à l’aider
en passant le bout de la corde par-dessus une poutre et en
tirant ensuite dessus. Si bien qu’à force de tirer, il a fini
par rester pendu à l’autre bout.
-- Ainsi donc vous avouez avoir étranglé votre mari?
— Oui, un peu, mais pas toat-à-fait, puisque lui-même a
tiré dessus plus que moi encore, et puisque, comme de
juste, il voulait se débarrasser de la vie. Oh! je sais bien
que malgré cela je vais être arrêtée. Mais, avant d’être
mise en prison, je ne vous demande qu’une chose, c est
que vous me laissiez aller à l’enterrement de mon pauvre
homme, pour dire mes prières sur sa fosse et aller après
me confesser, afin d’avoir s’il est possibie la bénédiction
de Dieu ! ”
Il va sans dire que le désir si naïvement exprimé par
cette excellente épouse et cette fervente chrétienne n’a pu
manquer d’être favorablement accueilli, et qu’elle s’est
trouvée à même d'y donner suite, à la grande édification de
tous les fidèles de sa paroisse.
— Il a paru en Angleterre, pendant l’année qui
vient de s’écouler, 4144 ouvrages nouveaux ou publi-
cations nouvelles qui, d’après le Bookseller, se subdivi-
sent ainsi : -
Brochures et livres religieux, 849; livres pour les enfants,
535 ; romans, 410 ; annuaires, 257 ; livres de voyages et de to-
pographie, 212; livres d’éducation et de philologie anglaise,
210 ; livres de théologie européenne et classique et traduc-
tions, 193 ; histoire et biographie, 193 ; ouvrages politi-
ques et questions du jour, 143 ; poésie et théâtre, ISO ;
science, h stoire naturelle etc., 133: médecine et chirurgie,
121 ; droit, 101 commerce, 63; agriculture, horticulture,
etc , 62 : livres illustrés, livres de Noël, 62 ; art, architec-
ture. etc., 53 ; marine, art militaire, génie, 52 ; divers sans
classification, 352.
— Il est, par le temps qui court, un grand nombre de
personnes qui croient a une perturbation dans les saisons,
a un changement dans les climats.
Les uns prétendent qu’il fait plus froid qu’au siècle der-
nier ; les autres, au contraire, s’imaginent que les hivers
étaient (même en Italie) d’une rigueur dont nous n’avons
pas d’idée.
Voici un tableau publié par Arago, d’après lequel on
verra que la congélation des rivières, dont parlent les an-
ciens, n'est pas une preuve en faveur d’un changement
dans le climat de l’Europe.
En 860, l’Adriatique et le Rhône se gèlent. La congéla-
tion complète du Rhône, prés d’Arles ou dans tout autre
point de la provence, semble exiger (d’après les observa-
tions de 1776) un froid de 18° centigrades an moins.
En 1709, quand le golfe de Venise se gela, le thermomètre
était descendu à 20 degrés au-des-ous de zéro dans la ville.
En 1133, le Pô é ait pris depuis Crémonéjusqu’â la mer.
Oa traversait le Rbô»e sur la glace. Le vin se gela dans
les caves (18 degrés de froid au moins).
Il en fût de même en 1246 et en 1234. Des voitures char-
gées traver sèrent l’Andriatique sur la glace en face de
Venise. Le Danube resta gelé dans toute sa largeur, en
1233, pendant un temps considérable.
Des voitures chargées traversèrent le Rhin sur la glace
devant Breysach, en 1290. Le Cattégat était aussi complè-
tement pris.
En 1305, le Rhône et toutes les rivières de France se
gèlent. Les voyageurs à pied et à cheval allaient sur la
glace du Danemark a Lubeck et à Dantzick. Tous les
fleuves d’Itaiie et de Provence se gelèrent en 1334. Le
Rhône se gèle à Arles, en 1364, à une grande profondeur.
On le traversait avec des chariots chargés.
Le Danube se gela dans tout son cours pendant l’hiver
de 1408. La glace s’étendit sans interruption de la Norwège
jusqu’au Danemark. Les voitures traversaient la Seine sur
la glace.
La gelée commençai Pari3 le dernier de décembre 1433,
et continua pendant près de trois mois. Elle recommença
vers la tin de mars et durajusqu’au 17 avril.
Cette même année, il neiga en Hollande pendant qua-
rante jours de suite.
En 1460, le Danube resta gelé pendant deux mois ; !e
Rhône se gela également. On coupait la ration de vin des
soldats avec la hache, en Flandre, pendant l’hiver de 1468.
Le port da Gènes était gelé les 25 et 26 décembre de 1493.
Quatre ans plus tard, le port de Marseille se gela dans
toute son étendue. Le jour de l’Epiphanie, il tomba trois
pieds de neige dans cette ville.
En 1544, on coupait le vin dans les tonneaux
Le Rhône gela en 1565 et en 1568. Le 11 décembre de cette
dernière année, les charrettes traversaient le Rhône ; la
débâcle n’arriva que le 21.
De la fin de novembre 1570 à la fin de février 1571, l’hiver
fut si rude que toutes les rivières, même celles du Langue-
doc et de la Provence, étaient gelées de maniera à porter
les charrettes chargées.
La mer se gela à Marseille, en 1594,ainsi qu’à Venise.
Les charrettes passent le Rhône sur la glace, en 1603.
La flotte vénitienne se trouva prise par les glaces dans
tes lagunes, de 1321 à 1622. En 1638, l’eau du port de Mar-
seille se gèle autour des galères.
De 1655 à 1656, la Seine fut prise du 8 au 18 décembre.
Il gela ensuite sans interruption du29déeemb"' : .„qu'au
18 janvier. Une nouvelle gelée reprit peu de j r.n après
et dura jusqu’en mars. Deux ans plus ta”!. <: gelée per-
sista à Paris depuis la 24 décembre jusq ■'.... s février. La
Seine fut entièrement prise. Le froid rep; k ie 12 février et
durajusqu’au 18. C’est pendant cet hiver que Charles XII,
roi de Suède, traversa le petit Belt sur la glace, avec toute
son armée, son artillerie, ses caissons, ses bagages, etc.
Pendant l’hiver de 1662-1663, la gelée dura à Paris, de-
puis le 5 décembre jusqu’au 8 mars. Une gelée continuelle,
très intense, eut lien depuis le 2 décembre 1676 jusqu’au 13
janvier suivant. La Seine fut prise pendant 35 jours con-
sécutifs.
La Tamise se gela à Londres jusqu’à 11 pouces d’épais-
seur, en 1684. Il en fut de même en 1710. On établit sur la
glace un grand nombre, de boutiques.
En 1726 on passa en traîneau de Copenhague en Suède.
La Seine fut gelée dans toute sa largeur dans les années
1740, 1742,1744, 1762, 1763, 1767, 1776, 1788 et 1829.
LES ANGLAIS EN ABYSSINIE.
Au moment où nous écrivons les difficultés sérieuses ont
dû commencer pour l’armée anglaise d’Abyssinie et pour
le modernecunctator,colonel Merewether, qui attend,dans
son camp de Senafe, le bon plaisir du Negous Tedros. C’e-t
dans les jours d’octobre que les avant gardes anglaises dé-
barquaient à Éoulla, à l’entrée des basses terres qui les sé-
paraient de l’Abyssînie proprement dite, et, aux dernières
dates, elles venaient à peine, en gravissant les passes de
Koumaïli et de Senafe, de pénétrer sur le plateau où com-
mencent leurs opérations de guerre.
A Senafe les Anglo Indiens sont entrés sur le territoire
de Tigré, à peu près indépendant du territoire Amhara, où
rôdent Tedros et ses bandes. Sur la frontière qui sépare ie
Tigré du pays Amharinya, au Sud, se trouve la plus haute
montagne d’Abyssinie, ie Koilo; sur les premières pontés
de ce pâté montagneux est l'Amba ou forteresse do Mag-
dala, la Rome du pouvoir temporel de Tedros.
C’est de là que ce bon roi expédie des colonnes de pil-
lards urbi et orbi : au Sud-Est, chez les Galla musulmans
ou païens, bon cavaliers, qui mesurent bravement la lance
aux Abyssiniens ; au Sud, chez les Choas, peupla pasteur
allié aux Anglais depuis le commencement de l’expédition,
à raison d’un talari (5fr.35c ) le mouton,et de deux talaris
le bœuf : au Sud-Ouest, chez la gent taillable et corvéable
du Godjam; à i’Ouest et au Nord, chez ces affreux musul-
mans Bichar, Bédouins, qui font le transit entre la mer
Rouge et le Nil-Blanc.
Il est vrai que de ce côté tout n’est pas rose dans les
randeurs de Tedros. A Matamma, sur la frontière, les
andes abyssiniennes ont été naguère dispersées et dure-
ment châtiées parlas feux réguliers de quelques compa-
gnies d’infanterie égyptienne, formées en carré derrière
zériba (haie d’épine» vives). Les pillards Amhara y ren-
contrent aussi des traitants et des chasseurs suivis d’es-
cortes intraitables, dont les carabines à éléphants font
merveille,
L’intention de3 Anglais est sans doute de longer les hauts
plateaux, da Nord au Sud, marchant à travers le Tigré à
la rencontre de leurs bons amis les Cboas, droit sur Mag-
dala, à moins que le cunctator Merewether n’attende que
Negous Tedros vienne le chercher dans ses lignes de Se-
nafe ; auquel cas il attendra longtemps.
Il faut dire que cette expédition anglo-indienne a été
dépiorablement organisée. Les journaux anglais ont été
remplis de commentaires hypothétiques sur cette mysté-
rieuse Abyssinie, qui est tout simplement un des pays les
mieux explorés d’Afrique. Depuis les deux frères Arnaud
et Antome d’Abbadie, qui ont fait la merveilleuse trianau-
lation d'Ethiopie ; depuis Guillaume L«jean, Werner Mun-
ziger et de Heuglin (nous en passons et des meilleurs), il
n’est pas permis d’ignorer l’Abyssinie.
Il n’est pas permis, comme ont fait les Anglais, d’emme-
ner des chevaux des Indes et des mules des Baléares, de
les faire grimper dans les lits de torrents et dans les ravins
encombrés de la féroce végétation tropicale qui obstrue les
basses terras, quand sur les hauts plateaux tempérés et
dénudés du Tigré et de l’Amhara on trouve une excellente
race de chevaux .
Il n’est pas permis d’acheter des chameaux dans la Syrie
et la Basse-Egypte, quand ou peut louer la meilleure race
sur les côtes dè la mer Rouge; à Souakin sur la frontière de
l’Abyssinie. Qu’est-il arrivé? Les bêies de transport ame-
nées à grands frais de si loin ont péri. I! va falloir en ache-
ter d’autres. Nous avons vu des chevaux de Gallabat (fron-
tière Nord-Ouest, d’Abyssinie), des ch iraux dits royaux,
chevaux de race et de prix, se vendre sur place à raison de
50 et 40 talaris.
Admettons que los Anglais n’aient pas voulu monterleurs
Sikhs sur des chevaux démocratiques e> républicains : ils
pouvaient encore s’en tirer à bon compte en les montant
sur des chevaux royaux, opération par laquelle ils vont
être forcés de passer, maintenant que tous leurs chevaux
des Indes sont morts.
Autre remarque: on a pris pour l'expédition part égale
de troupes du Bengale, de Madras, et du Punjaub. Notons
que le climat dn Punjaub ressemble bien oius à celui de
l’Abyssinie que le climat du Bengale, et que les braves
troupes Sijjth* sont les meilleures des Indes : elles l’ont
prouvé lors de la grande révolte des Cipayes et pendant la
gtie-re de Chine : pourquoi n’a-t-on pas pris rien que des
Sikhs ? >
La cavalerie Bichari et Galla, même à nombre inférieur,
mal armée et sans être appyée par de l’infanterie, a pres-
que toujours culbuté la cavalerie abyssinienne. Pourquoi
n’a-t-on pas enrôlé des volontaires Galla, qui ii8 deman-
dent qu'à piller Tedroi? Pourquoi n’accepte-on pas les
volontaires arabes d’Arabie,qui grillent d’envie d’aller faire
flamboyer leurs grands sabres a côté des flamberges du
Punjaub, et de taillera cœur-joie dans la peau noire ?
Et puis, quelle incroyable inaetion ! Le temps, c’est de
l’argent partout ; mais dans l’Afrique équatoriale, c’est la
vie. Les Anglais attendent-ils la saison des oranges? Les
éléments vont se déchaîner : en Abyssinie , ces ravins,
ces places de campement couverts de fleurs et de verdure
deviennent des lits de torrents d’où il est impossible de
s’échapper.
Tout ce qni est vallée ou vallon devient un traquenard où
une heure de pluie peutnoyer un régiment.Quant à Tedros,
il s’en moque bien! Il n’attaquera pas, il attend ses bons
alliés : l’orage, la faim, la marche forcée, et quand ils seroht
venus, gare aux iraîuards ! (Liberté).
Théâtre national.
Kous ne pouvons assez engager nos lecteurs à se
rendre demain aux Variétés. A la demande générale
une seconde représentation de Mina de Zinneloozet de
M. J. Bruylants, aura lieu. Le nouveau drame de
notre concitoyen a obtenu dimanahe dernier, comme
l’an passé à Bruxelles, un brillant succès. On nous a
assuré — comme nous l’avons déjà dit, nous avons été
empêché d’aller ie voir il y a huit jours — que de
longtemps une aussi bonne pièce originale n’a été
donnée. Nous sommes persuadé qu’il y a aura demain
foule au Théâtre national. JL.
Nécrologie.
Dans la nuit dn 9 au 10 janvier, est décédé à Bruxelles,
M. Henri Lignao, directeur pensionné de la régie des che-
mins de fer. Avant de faire partie da l’administration,
M. Lignao avait appartenu à la presse périodique. Lorsque
éclata la révolution de 1830, il était depuis plusieurs an-
nées à Liège éditeur et rédacteur du Politique, un des
journaux qui ont exercé le plus d’influence sur l’esprit pu-
blic de cette époque. Il vint à Bruxelles en 1830, e< fut ca-
pitaine des volontaires liégeois. Aussitôt après la révolution,
il retourna reprendre à Liège la direction du Politique.
lise trouvait encore à la tête de de journal, quand, en
1837, M. Nothomb crut ne pouvoir confier en des mains
plus sûres,le grand maniement de fonds que nécessitaient
la construction et l'administration des chemins de fer.
M. Lignac exerça honorablement pendant 27 ans le» fonc-
tions de directeur de la régie du chemin de fer. En lëôé,
l'âge et l’état d» sa santé lui firent désirer le repos Depuis
sa retraite, il déclina peu à peu ; sa robuste constitution
lutta longtemps contre les progrès de l’inexorable maladie
qui vient de se terminer par plusieurs mois de cruelles
souffrances. M Lignac est toujours resié l’ami dévoué de
ses anciens collaborateurs de i iége; MM. Rogier, Lebeau
et Devaux: qui, de leur côté, lui conservaient les senti-
ments les p us affectueux. L’aménité de son caractère,
une imagination vive, des connaissances variées.une grande
mémoire donnaient à la conversation de M Lignac beau-
coup d’agrément et d’originalité. Depuis plusieurs années,
éprouvant le besoin du grand air sans pouvoir se permet-
tre de longues promenades, souvent dans la belle saison,
il était assis au Parc, et servait de point de ralliement a un
petit cercle do causeurs qu’il appelait les habitués de son
salon vert. Le caractère honorable de M. Lignac, son cœur
affectueux et les qualités aimables de son esprit laisseront
de profonds regrets dans l'âme de tous ceux qui ont joui
de son amitié.
Le général comte Zamoiski vient de mourir à Paris, dans
un âge peu avancé. Il commandait, lors de la guerre de
Crimée, la légion polonaise, il avait été aide de camp du
prince Adam Czartoriski.et aux talents militaires fl joignait
une certaine aptitude diplomatique.
BULLETIN TELEGRAPHIQUE.
La.Haye, 10 janvier.
M. Jonkheer De Kock, directeur du cabinet du Roi,
a donné sa démission.
On croit que c’est par suite d’une divergence de vues
au sujet de la dissolution de la seconde Chambre.
Londres, 10 janvier.
Lord Stanley a recommandé au gouvernement serbe
de conserver une attitude pacifique envers la Turquie,
mais il n’est pas confirmé que lord Stanley ait adressé
à Saint-Pétersbourg le3 représentations dont parlait
l'Epoque.
La France et l’Autriche ont adressé au gouverne-
ment serbe des remontrances plus accentuées.
St-Pétersbourg, 10 janvier.
L'Invalide russe dit que les assurances de paix pu-
bliées par les organes officieux français restent sans
fruits et ne rassurent personne.
Malgré les assurances de paix delà France, la dé-
fiance eDtre les puissances est plus forte que jamais.
Les débats prolongés sur les réformes militaires
sont des preuves des projets dangereux et secrets de
la France pour l’année prochaine.
Vienne, 10 janvier.
La Gazelle de Vienne (du soir) se dit autorisée à dé-
clarer que Ja nouvelle que le gouvernement aurait
adressé une Note au cabinet de Saint-Pétersbourg,
dans laquelle le premier aurait demandé des explica-
tions sur les prétendus mouvements de troupes russes
est complètement dénuée de fondement.
Les dépouilles mortelles de Maximilien seront in-
humées à Vienne le 18 de ce mois.
Florence, 10 janvier.
La Correspondance italienne, répondant au Débat de
Vienne, dit que de simples conseils officieux ont été
donnés à la Porte par les représentants de quelques
puissances, mais que la démarche de l’Autriche, de la
France et de l’Angleterre, si elle a eu lieu, n’avait pas
la portée que le Débat lui attribue.
La Correspondance italienne ajoute : « Nous nous re-
fusons môme à croire que des sollicitations officieuses
aient été adressées par les représentant* des puis-
sances qui participèrent à la déclaration collective du
29 octobre.
« Relativement à la prétendue abstention de lTtalie
et de la Russie, nous ne pourrions y voir, le cas
échéant, que la conséquence nécessaire de leur parti-
cipation à la déclaration collective du 29 octobre. »
Rome, 10 janvier.
La frégate française Orénoque, apportant du maté-
riel d’artflierie, est arrivée â (Jivita-Vecchia.
BERMiËREft ÜQUVELLËS.
Bureau télégraphique Havas Bullier.
Heuler.
Florence, 10 janvier.
Le ministre présentera mercredi l’exposé financier
et annoncera une augmentation des impôts sur les
maisons et la mouture.
On assure que M. Menabrea annoncera demain au
Parlement qu en présence de la situation actuelle le
gouvernement italien a résolu de suivre une politi-
que exclusivement intérieure.
Bulletin des Bourses,
AMSTERDAM, lOJanv.— La bourse de ce jour n’a rien offert de
particulier, seuls les fonds américains, gar les cours défavora-
bles de l’or, ont baissé d’env. 3,8 0,0.
paris, 10 janv. — Tous les bruits mis hier en circulation
étaient coutrouvés ; la loi militaire suit son cours au corps
législatif.
La bourse est retombée dans un état complet d’incertitude,
La seule variation â signaler aujourd’hui est une hausse de
10 cent, sur la rente.
.Mobilier, sans variation ; Italien ferme. ■
francfort, 10 janv. —Le marché est ierme et animé. La
plupart des valeurs sont en haussa sur les cours d’hier. Le
créditmoq. autr. est coté 181-12. Leschemins autr. sont-à 238
12. Les lots d’Autriche à 70 1/3. et les bonds amer, à 76.
Londres, 10 janv. — L’amélioration, renseignée hier sur les
fonds anglais, se maintient. Les Consolidés font 92 J. 8 à 1/4
au compt. et sur terme. Les 30/0 réduits ét nouv. ont été payés
92 à 1/4. Les fonds étrangers sont calmas : Turcs 5 0/0 29 7/8 à
30 ex-div.; Italiens 41 1/2 à 3/4.
Dépêches télégraphiques.
BRUXELLES, 11 Janv*
(Cours d’ouverture.)
Métalliques.......j 47 —
Nouv. métalliques —
Boas Arnér. 1882..I 74 —
VIENNE, 11 janv.
(Cours d’ouverture.)
Crédit mob. Autr. j 184 50
Lots de 1860 ... 83 50
Napoléon d’or .. .1 9 63
- LONDRES, 11 Janv. —(Cours d’onveituroi.
921/8 a — — ;5 0/ü Grec» Coup.. ;-à------
- -15 0/0 Russes 18®..-----.------
‘5 — » 76 —/Espagnol,passiva.:243/4 - 25 —
711/2 - 713 4.5 0/0 1taffens.415,8 » 417/8
871/2 . 88 1 2' ' Chemin de fer :
4912 5 ) 12 ! samb*. et Meuse,.
30 — • 30 i/4]Rottefd.-Anvers..
— — »------JNamnr-Liéga...
— » | Luxembourg...
12 — - 121/2>Lombard»......
Consolidés sngl...
Créd.tonc.lntern .
S.eaip.Bréa. 1385.
5/20 b. Amér. 1882.
à de 1er Illin.Aet..
» Erie »
Consol.Turcs 5 0/ü.
Domanial.........
5 0/0 Mexicain!....
5 h41 liront 1824/25.
83/4 , 91/4
1312 135 8
•FRANCFORT, 11 Janv. — (Cours d’ouverture.; Tend, inanimée.
Emprunt national.
Nouv. métalliques
Smp. Anglo-Autr.
Lots d’Antr. 1860..
531/4
70 -
.Lots d Autr. 1864.
ÎEmpr. Vénitien...
SCréd. mobil. Autr.
i5/20honaAm4r, 1882
755,8
1811/4
76 —
BEiHLlW C3K9B*!
ANVERS, 11 Janv
”c35*ts jours. | I
COURTS JOURS.
Amsterdam.
Berlin.....
Cologne....
Francfort...
Gènes......
Hambourg..
Londres....
2U 121/2
3t8
368 -
210 50
186 25 A
25 15 à 171/2 4P
100 A 100 121/2 P
211 - A
ESCOMPTE .
Paris.......
Rotterdam
Trieste......
Vienne...... 206 à 2C8
Bruxelles!... |
3and ....... 99 871/2
Liège.......)
. 9 0/0 * 3 0/0 A
A
BRUXELLES, 10 Janv.
Amsterdsia....c/j.
Berlin.........*
Francfort......»
R nmhrtnrff . -
211
A Londres.
I Paris....
Rotterdam
VÎAnrh» ___
.O/J.J 25 15
I ’ l 210 75
2' 5 -
AMSTERDAM, 10 Janv.
3m.
Paria........2m
. .........e/j.
Bordeaux.... 2m.
Madrid
Cadix........
Lisbonne....
Gênes........
Livourne.....
Nanles
561/2
587/
561,
240
240
40
40
4
40
A> Vienne......6/s.
A jAugsbourg.. »
A Francfort ... »
* Londres......2m.
» <s/J.
Hambourg... 2m.
« o/J.
St-Pétersb... 3m.
Rottcrdàm... -
951/2
11 84
11 90
35liS
353/13
157 -
1/8
A
A
Â
A
P
A
A
A
A
PARIS, 10 Janv.
Amsterdam.......
Samboorg........
Berlin.......... »
Francfort....... »
Trieste......... ■
Vienne........... «
BaroelSSê....... e
Madrid.......... »
Porto.......... *
St-Pétersbourg.. »
Londres.........à vue
Belgique........ •
Italie .....- ,
j PAPIKK LONG.
pny
185 -
j PAPIBK court.
385 — .
209 - »
2 041/2 .
2 041/2 .
5 11. *
5 071/2 •
5 41 »
3 40 >
25 181/2-
1/16 p. -
12 D-____-
à 2093/8
. 1845/4
- 3641/2
» 208 S/4
- 2 04
. 2 04
. S 101/2
- 2 07
» 5 40
• 3 33
25 15
pair
131/4 p.
2091/4
184.1/4
3641/1
2081/2 -
2 03
2 (3
5 12
5 07
5 41
3 33
25 18
1/8 p.
123/4 p
à 209 —
» 184 -
» 364 -
» *08 -
- 2 021/2
- 2 02
- 5 111/2
» 6 «0
- S 3/
» 25 14
• pair
- 13 p.
LONDRES, 10 Janv.
Amsterd.c,
Rotterd,
Anvers... »
Bruxelles »
Hambou. »
Paris—c/j.
» 8/m
Marseille
Francfort
Vienne...
Trieste...
.1 U 18 â 11 19
121/4 » U 3/4
121/4 . 12 3/4
25 321/2 . 25 371/2
25 321II . 25 871/j
13 091/4 » 13 093/4
25 121/2 » 25 K 5/8
25 30 » 25 S5
25 321/2 . 25 371/S
1201/8 .1203/8
12 30 . 12 35
12 30 « 12 35
Pétersb..3/m
Copènh.. »
Berlin ... »
Madrid.. »
Cadix......
Livourne. »
Gênes.... »
Naples... »
Paferme. »
Messine.. .
Lisbonneaii/j
.fîpoWr»... *
317/3
9 15
6 281/2
481/4 ■
481/2
29 45
29 45
29
29 4>
29 ib
511/4
511/4
à 32 -
. 9 17
. 6 27
» 48 3,8
. 44 8/4
- 29 63
» 29 60
. 29 60
. 29 tO
. 29 f.O
» 51 ia
-5112
Cologne, 10 janv, — Amsterdam c/J. 1434'IOF., 2/m. 143 K/P. ;
Paris c/j. 815/U P , 2 m. 811/5 A, ; Londres c/J. 6-24 3/4 F , b/m.
S 24 00/ A.; Hambourg c/J. 151 6/8 A., 2/m. 151 1/8 A.
FRANCFORT, 8 janv Amsterdam o/i. ICO 1/4 A, Londres o„.
1191/4 A, Paris c/j. 00/P Vienne c/J. 97 3/4A, Berlin c/). l/OOA.
GBNK8, 8 janv, — Amsterdam 60/1. 239 1/2 A. ; Londres c/5.
28-95 A.. 80/j. 28-72 A : Psria 30/). 114 7/8 A., 90/!. (2)000/ A
GOTUEUBOURG, 4 janv. — Londres 90|). 18-12 1,2 a 00/; Pari»
90/J. 713 4 a 00-00. Amst. 9 /J. 15100/; Hamb. 93/j. 133-:5 s 000.
I.zipzitj, 7 janv. — Amsterdam c/j U3 i.4 a. ; Londres 3/m.
4 2400/ A. : Paris a/l. 81 1/2 A.: Francfort n/l. 57 1/16 A.
Milan, 4 Janv. — Londres 3/m. -9 00 2 23-85.
TRIESTE, I janv -Londres 3/m 120-75 F., Paris 8/m. 47 80A,,
Amsuw’dans Sun 101-25 A . Hambourg Hlm. 89 15 F
VIKNN8, 10 janv — Londres 3/m. 120-85, Parts S/sa. 47-80
Sfraonfort Hlm. 0ü-00, Amsterdam 3/ra OOQ-ÜÛ.
ESCOMPTES :
Belgique (banque nationale! * 1/8 â3 0/0, Amsterdam 312, Psri<
2 1/2. Londres 2 0/0, Berlin 4 0/0, Vienne 4 0/0, Trieste 41,4 a 4 3 4,
Hambourg 2 14 à 3 Ö 0, Francfort 3 0/0 A., Brème 31/2, L»ip»t£
4 0/0, Munich 5 0/0, Copenhague 4 à 4 L'I, Florence 5 0/0, Gènes 8 0/y,
Madrid 50;n, I.!*hnnn» 71/« gn/è. M 041.
P
maladies de poitrine. — Amélioration prompte et certaine
par l’emploi des sirops d hvpophosphite de soude et, de chaux
du doct CHURCHILL, qui se vendent en flac cadrés seulement.
Exiger la marque de fabrique de la pharmacie SWANN, 12. rue
Castiglione, PARIS. ____________________________i"
ipectoelee- coocert»,
théâtre royal d’anvers — üimanché 12 janvier. — La
Favorite, grand opéra en 4 actés. — Le Voyage en Chine,
opéra comique en 3 acîes.
Bureaux a 5 12 h ; rideau à 6 h.
Pour la continuation des représentations de Mad, Charry, au
lr jour : Robert le Diable, avec le concours de M. Depassio,
ex-artiste de l’Académie Impériale de musique.
Incessamment : La, grande duchesse de Gerolstein ; la reprise
du Prophète. ■
A l’étude : Robinson Crusoi.
NATIONAAL TOONEEL van ANTWERPEN (Théâtre des Va-
riétés. — Zondag 12 janusrij, op algemeen verzoek. — Met. de
medewerking van den heer Victor Driessens. — Mina do zin-
nelo >se, drama in 8 tafereelen, door Jan Bruylants. — De
Zenuwen van Madam, tooneelspet in 1 bedrijf,door Dodd.
Opeuing der bureelen 5 3/4, begin ten 6 1/2 ure.
KONINKLIJKE MAATSCHAPPIJ DE DAGERAAD. ~ Zaturdag
11 januarij, groot ge Maskerden ongemaskerd BAL, inde veree-
nigde zalen van het Théâtre des Variétés.
Aanvang ten 9 ure. .... .
Kaarten zijn op voorhand verkrijgbaar bij den heer De \v mter,
in den Vos. Groote Markt, en hij den heer Tuerlinekx. in den
Boer van Thienen, Meclielsche Plein, aan fr. 1-50 voor eenen
lieer en eene juffer. Des avonds aan het bureel fr. 2 voor eenen
heer enfr. 1 voor eene juffer.
SALLE DÊ LA SOCIÉTÉ ROYALE D’HARMONIE D’ANVERS (me
! d’Arambarg.) - Une seule séance publique, lundi 13 janvier, a
j 8 heures du soir, SOIRÉE ARTISTIQUE, littéraire et récréa-
j trve, donnée par M. Alfred de Caston.
a
PROGRAMME — Première partie : 1. Un sorcier à l’eau de
rose —2. La volonté d« tous dirigée par un seul. —3. La fa-
meuse partie de piqiiet. — 4. Fleurs du bon Dieu et fleurs de
Rhétorique, expérience dédiée aux plus Charmantes dames de
Bruxelles.
Seconde partie: 1. M. de Caston et ses 24 secrétaires. — 2,
Les anciens maîtres du monde. — 3. Grands hommes et femmes
célèbres de tous les sié les et de tous l»s pays. — 4. Improvisa-
tions poétiques (rimes et sujets au choix d’A'nvers.
Prix d'entrée : 3 francs. - On peut, sans augmentation de
prix, se procurer des places réservées et numérotées chez ie
conciergerie 1 Hôtel St- Antoine.
Le bureau sera ouvert à 7 heures.
prestidigitation. —■ Samedi 11 janvier, à 9 heures du soir,
soirée artistique et récréative, aü local la Ville de Mecklenbourg,
chez le sieur Pittoors, au Port, donnée par M. de Magnus.
conférences. — Dimanche 12 courant, deux conférences
seront données au Kruidkundig Genootschap, rue Carnot, 107 :
à9heuressur l’arboriculture par M. J. Heudnckx: à 10 heures
sur la chimie agricole par M. J. Desmedt.
café concert de la sodalité. — Direction de M. Moen's.
— Samedi 11, dimanche 12. lundi 13 janvier, grandes soirées. —
Edgard et sa bonne, vaudeville. — Les Cocasseries de la danse,
par M. Dubois. — La vie parisienne, par Mad. Dubois.— Jéru-
salem. par M. Ilervier. — La femme à barbe, par Mad. Buziau.
— On demande un serviteur, par Mlle Aimée.'
Place «J’Tkïiver» du 11 Janvier,
BOIS DE TEINTURES. — La demanda pourlecanapêche
Saint-Domingue s’est réveillée et il s’est ainsi traité hier,
une partie de 400,000 kilos de la cave, â prix non divulgué.
CAFES —La demande pour ies cafés se maintient bonne
à des prix pleinement soutenus II s’est ainsi vendu, de se-
condes mains, quelques centaines de sâcs cafés Saint-Do-
mingue, provenant de la dernière vente publique^.
On a exposé en vente publique, cetteaprès midi, 491 sacs
café Java jaune, avarié, importé par le navire Krimpen de
Batavia, en transbordement par le navire Southiand
d’Algoa Bay. Les prix d’adjudication ont roulé de fr 85
à 97 1/2 par 50 kilos, en consommation, eu égard au mérite
de la marchandise. .
CEREALES.—Le marché a été très calme aujourd’hui
pour froment et nous n’avons pas entendu citer d’affaires
en ce srain.
Le seigle, par contre, est en nouvelle hausse et les pro-
venances de Marianople et de Galatz ont été payées fr. 32
entrepôt par 100 kilos.
Les orges et les avoines sont calmes. .
CUIRS.—On a vendu aujourd'hui les quantités suivantes *
ouias sacs es bhknos-ayres.
— 82 avariés divers, par Or ion.
OUIRS SALES DS BUENOS-AYRES.
’ — ...... 85 t>/fa 25/32 k., p. Orion, à 311/2 c.
CUIRS SALES DE MONTE-VIDEO,
N°2........ 261b/fs,25 32 k-, par Gesina. à 311/2 c.
N°9........ 64 v/s, 25/28k.par Elida, à 301,4 c.
La demande pour les cuirs, depuis le commencement du
mois de janvier, a continué bonne et sous cette influence,
nos provisions se sont encore sensiblement réduites. On a
traité ainsi environ 4300 cuirs secs et 17,800 cuirs salés de
Buenos-Ayres et Montevideo, plus 700 cuirs divers, soit
ensemble 22,800 pièces.
Noiis n’avons reçu, par contre,que 4059cuirs,et dont 1663
étaient en transit.
Le stock à ce jour n’ôst donc plus que de 28,200 cuirs
divers.
Une reste plus rien en débarquement et la navigation
étant interrompue par les glaces, nous n’avons pas de nou-
veaux renfortE à attendre pour le moment.
Le SAm» de Fray-Bentos arrivé sur la côte, en destina-
tion de notre port, nous apporte 4746 Uruguay salés bœufs
et 2654 id. Vaches. ■ ’
Des prix en légère fa veur ont été payés pour bœufs de lr
choix. Ênv. 1200 beaux Mataderos bœufs 14 à 15 k. ont fait
59 c ff. 1-25) et 250 id., 59 1/2 c. (f. 126). Id. un peu moins
réguliers de force 57 1/2 c (f. 121 1,2). Nous cotons force
moy. 55/56 c. (f. 116 1/2118 1/2). Mat. vaches, moins re-
cherchées. ont eu cependant la vente do 500 pièces belle
qualité 10 3/4 k à 55 3/4 o. (f 118).
Campos bœufs. Ventes très minimes, faute de stock ; 500
M.-V oui fait pour force moy. 15/17 kil 51/53 c (f 108/112/
et pour médiocres id. 46/47 c. (f. 97 1/2,99 1/2). 500 bonnes
vaches B.-A. Camp s 10 1/3 k. ont obtenu 53 c. (f. 112)et 900
id. 10 1/2 k. qté moy. 50 c (f. 106).
Saladeros bœufs — Affaires réduites. Un petit lot de
beaux bœufs B A. 20/25 k. a fait 31 c. (f 65 1/2) soit 1 c. da
hausse : id. 25/32 k. B..-A. et M. V belle qualité 311/2 c.
(f. 66 L2): id. moins réguliers de force 29 3/4 30 1/2 (fr.63/64
1/2); id. 32/40 k. recherchés a 29 c. (f. 61 1/2,et jusqu’à 291/2C.
(f. 62 1/2) pour un bon petit lot de 32 34 k.
Saladeros vaches — Ventes importantes. Un bloc de
6400 bous Uruguay 20/25 k. et un autre de 1450 id. ont été
cédés a 28 c. (f.59 1/2). Au détail on continue à faire sui-
vant force et, qualité 2, 1/2-28 3/4 c. (f.58/61). — Id. 15/20k.
25 1/2 c. (T.54) et 25 28 k. 29,30 1/4 c, (f. 61 1/2/64.)
Espèces diverses : Ventes 201 Maceio salés secs 11 k.
avec forte pourriture à 25 c. (f 53) et 504 Angola secs 6 k,
médiocres a 32 c. (f.671/2).
On offrira en vente publique, mardi 21 courant, env. 2068
cuirs B -A. et M.-V. secs, 151 cuirs R G. secs, garnitures,
637 cuirs B.-A, salés et 5173 veaux salés B-A. pp. morts-
nés. Le tout plus ou moins avariés.
PEAUX DE MOUTONS. — Nous avons appris la vente
de 87 balles peaux en laine de Buenos-Ayres, provenant
de diverses importations en droiture et traitées a divers
prix,
LAINES. — La demande pourcet article se maintientpar
continuation bonne a des prix fermes. Il s’est encore ainsi
vendu aujourd’hui 74 balies laines do la Plata en suint.
PETROLE. — Le marché pour pétrole raffiné d’Amé-
rique est en hausse Le d«mi b anc est offert â fr 45. Le
blanc type a été payé fr. 46 et reste tenu de fr. 46 à 46 1/2.
Pour beau blanc on demande fr. 46 1/2 à 47 et pour blanc
eaufr. 47 1/2 â 48 par 100 kilos.
Sur livraison courant de ce mois, on a payé fr. 45 1/2 à
46 et ce dernier prix reste encore demandé.
Sur février on a payé fr. 46, prix auquel il reste encore
vendeurs
SUCRES BRUTS. — Nous avons appris la vente de 256
sacs et 4 eraujangs sucre Java, reçus de Batavia, en trans-
bordement par le navire Southiand, d’Algoa Bay.
DÉPÊCH1S G09IERGU1ES.
Sewine de l’agence havas-bullier-reuter.
g*mris, Il janv. •— FARM HS 6 marq. (1.159 k. esc. 1/S 0/0.
10 janv. 11 janv.
Disponible et courant du mois. 88 — 87. —
Janvier-février.............. 88.— 87 75
4 premiers mois.............. 88 — 87.75
FARINES type-Paris (les 100 kil. nets.)
Disponible et courant dn mois. 53.75 53 25
4 premiers mois,............. 53 75 53.50
HUILE de colza fles 100 kil. (esc. 10/01.
Disponible et courant du mois. S2.— 92 —
Avril........................ —-— —-—
4 premiers mois.............. 93 25 93 —
4 mo,3 de milieu............. 93.50 93.50
HUIL de lin (los 100 kil. esc. 2 0/Q}.
Dtsponibi et courant du mois. 96.— 96.50
4 prem ers mois.............. 97.— 97.—
AU GRES bruts (lûOkil. bonne 4» n° 12).
Disponible a* courant du mois. 56.50 56.50
ESPRIT 3/6 Nord fin (l’hect. 90 degrés. Esc. 1 0/0.)
Disponible et courant du mois. 64.50 64.50
4raoisd’êté................ —
4 premiers mois............. 68 50 69.—
Llverpcol, 11 janv. — Cours d’ouvert. — COTONS :
Ventes probables 12,000 balles. Bonne demande.
(St-i(*cters5j«ure:, io janv. — SUIF : Jaune clair à
chandelles disp. 45 3/4 Rs; s/août 46 1/2 Rs.
CEREALES : Seigle ferme.
Changes à 3 mois : Sur Londres 33 1/8; sur Hamb.
29 15/16 seh.;sur Amsterdam 164 3/4 c.; s/Paris
Fonds publics : Lots russes de 1864, 117 7/8; dito
de 1865, 113 3/4 ; Impériales 5-99.
K*w-¥oaGi, 10 janv. (soir.) — Par câble transatl.-
COTOW : Middimg U pi and 16 1/4 cent.
PETROLE : Brut — cents ; raffiné 24 3/4 cents.
Change : Sur Londres 109 3/4.— Cours de LO R 137 1/2.
Fonds publics : Bonds amér. 5-20 (1882) 108 1/2.
Acl dn chemin de fer Illinois 133 1/2 ; d« Eric 76 1/2.
Rombov, 27 décembre. — COTON : Calme; Dbolie-
rah 130 Rl Exportations de la semaine 9,780 billes.
Articles d importation. — Shirtings 7 iiv. 4 Rs 12
annas ; dito 8 1/4 liv. 5 Rs 14 annas ; mule twist 40 fils.
10 12 annas. Marché calme.
Change : Sur Londres I sh. lld.
Frêts ' Pour Liverpool, 65s. par tonneau.
OJcatta, 24 déc. — INDIGO : Très terme. -
COTON : Un peu plus ferme .
Articles d’importation : Shirtings 7 liv. 5 Rs 4 an-
nas ; dito 8 1/4 liv. 6 Rs 10 annas ; mule twist 40 ths
5 12 annas
Change : Sur Londres ls. 11 1/16d.
Frets : Pour l’Angleterre 87s. 6d.
tPE»wac» s»A«ai,stc«;£..aiSK*.
Brême, 9 janvier. — PETROLE : Raffiné d’Amé-
rique blanc type se cote 5 5/l~2 à 5 1/2 th.
Alexandrie, 3 janvier. — COTONS : Marché raffer-
missant. Fully good fair recherché à tal. 15 1/2 ; gooü
fair 14 1/2 tal.; fair 13 tallaris; cotons blancs 12 à 14
1/2 tailaris:
Frets : Pour Marseille fr. 12 à 13 par 100 lui.
Changes : Sur Paris 3/m. fr. 5-26 â 5 27. |