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A TGÏLF/FFR RE.
BOURSE 1>E LONDRES BU 4 DÉCEMBRE.
L’avis officiel de ia conclusion du traité entre l’Autriche et les puis-
sances occidentales, a provoqué une hausse de 5/8 0/0 sur les fonds
anglais. Les consolidés ont ouvert 92 1/4 à 92 5/8, et restent 92 1/2 5/8
au compl, et au 7 courant. 3 0 0 réduits 90 1/2 à 3/4 ; 5 0/0 nouv. 90
5/8 7/8 : traites de l'Echiquier 3 à 6 sh. prime.
Les fonds étrangers termes, mais la hausse est paralysée par la
rareté des affaires. Emprunt turc 7 à G 1 2 esc. ; Mexicains 21 à 1/2 ;
Espagne 3 0 0 différée 18 à 1/4 3/4 , Russes 5 O'o 93 il 97 ; Espagne
3 ü'O aue. 38 1/J,passive J 1/2 ; eert. du comité 3 1/2 à 5 5'80/o; Hol-
landais 2 l/2 0/o 01 1/4 1/2, 4 0/0 90 1/2 ; Pérou J 1/2 0/p 97 1/2.
Chemins de fer belges : Luxembourg 12 £ payées 4 1/8 à 4, Namur
et Liège G 9/8, Sa outre et Meuse 7 3/4.
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FttÂKtfE.
(Correspondance particulière du précurseur.)
Paris, 4 décembre.
Les commentaires ne tarissent pas au sujet du traité d’alliance
signé ie 2 à Vienne. Hier soir cette nouvelle lésait jusqu’à 3 francs
de hausse dans le passage de l’Opéra, ce matin les spéculateurs
étaient revenus i; des idées plus raisonnables et la hausse n’était plus
que de 2 francs.
Le Pays et le Constitutionnel sont les deux seuls journaux qui se
permettent ce matin d’apprécier la portée du traité en question, mais
encore leurs appréciations, qui sont de la phraséologie laudative
plutôt qu’autre chose, n'apprennent-elles réellement rien. Les nou-
vellistes les mieux informés avouent ne pas croire à une alliance offen-
sive et défensive telle que la font entendre ces deux mots sacramen-
tels; ils affirment que l’Autriche s’est engagée seulement à laisser
passer à travers ses Etats les troupes alliées se dirigeant vers le Bas-
Danube et la Bessarabie, et que par contre les puissances occidentales
lui ont garanti l’intégrité de ses ! i-.ts italiens elallemands. S’il en est
ainsi, point de doute que-la RuSs.e ne considère de tels engagements
comme fesant sortir le cabinet de Vienne de sa neutralité et qu’elle
ne lui déclare la guerre.
Au surplus, tout commentaire, en pareille matière, ne signifie rien,
tant que l'esprit aussi bien que les termes du traité seront inconnus.
On croit que le gouvernement français sera en mesure de publier ie
11, au Moniteur, c’est-à-dire, la veille de la réunion du parlement
anglais, le texte du traita en question.
Les nouvelles de Crimée que transmet le général Canrobert vont
jusqu'au 22 ; contrairement à ce que rapportent diverses correspon-
dances, elles ne disent pas un mot des renforts de 35,000 hommes,
sous le commandement du général Luders,qu’aurait reçus récemment
le prince Mentchikoff.
L’écroulement de la maison formant le coin des rues de la Vannerie
et de la Tannerie occupe nos Parisiens presqu’autant qu’une bataille
devant Sébastopol. Aujourd’hui une foule sans cesse renouvelée a
constamment stationné sur le lieu de l’événement. On a retiré vivante
de la rave, où elle s’était réfugiée, la maîtresse de l’établissement,
elle est la seule femme qui -Réchappé sans blessure à la catastrophe.
Jusqu’à présent 4 cadavres,, celui d’un homme et ceux de 3 femmes
ont été retirés des décombres. Les fouilles continuent bien qu’on
sache qu’il n’y a plus personne à retirer. Toutes les maisons voisines
dans un rayon de 50 îpôtres ont été abandonnées.
Les travaux des déblais aux maisons écroulées de la rue de la Tan-
nerie ont continué toute la nuit. Les déblais enlevés ont été transportés
place de l’Hôtel de Ville.Toute la nuit il y a eu foule autour du chantier.
A 4 heures ce malin on a découvert le cadavre d’une tille, elle avait eu
la tôle broyée; on l’a portée à la Morgue; à la même heure,à peu près on
a pu pénétrer dans la cave, là on a été plus heureux, on y a trouvé
vivante la maîtresse de la maison qui avait eu la présence d’esprit, en
entendant craquer sa demeure, de se réfugier dans cette cave. On l’a
conduite chez le boulanger voisin où on lui a fait prendre une tasse de
café et un verre de Rhum. A midi, il restait encore des décombres à
enlever, mais parsuile des renseignements fournis, on avait acquis la
certitude qu’il n’y avait plus personne à retrouver; néanmoins ordre
a été donné de continuer les travaux jusqu’à la tin, avec la même
activité qu’auparavanl. On parlait d’un garçon bouclier qui avait cou-
ché dans la maison et qui avait eu l’heureuse idée de déguerpir à 4
heures du matin; c'est-à-dire 2 heures 1/4, avant la catastrophe.
En résumé trois personnes ont été retirées vivantes, mais dangeu-
reusetnent blessées. Quatre ont été trouvées à l’état de cadavre, un
homme et trois femmes. Puis enfin la maîtresse de la maison retirée
dans la cave et sauvée intacte.M. le commissaire du quartier et de nom-
breux agents sont constamment restés sur les lieux. Toutes les rues
sont interceptées.
Depuis quelques semaines on constate à Paris un nombre considé-
rable d’engagements volontaires.
Demain le conseil de révision tiendra séance à l’hôtel de ville, dans
la salle St-Jean, pour la réception des remplaçants.
Nous lisons dans Y Observateur de Boulogne, du 3 :
Hier vms midi nous avons vu débarquer du bateau à vapeur de
Folkeslone, 59 religieuses divisées cil deux sociétés, les unes étaient
Irlandaises catholiques, sous le nom de sœurs de la Miséricorde ; les
autres étaient Anglaises et protestantes, sous le nom do sœurs de
Merci, (les femmes dévouées sont en route pour l’Orient, dans le but
de prodiguer leurs soins pieux aux malades et aux blessés des armées
alliées. La chambre de commerce n’a voulu rien recevoir pour le
transport des bagages de ces saintes filles. Avant d’aller au chemin
de fer elles se sont rendues à l’hôtel des Bains, où on leur avait pré-
paré un déjeûner. Le chef de la maison ainsi que ses employés n’ont
voulu rien accepter de ces dames, qui doivent être satisfaites de voir
qu’on apprécie leur dévouement en France autant qu'en Angleterre.
Elles sont parties pour Paris par le convoi de midi et demi, qui les
a attendues pendant une demi heure environ.
Nos lecteurs se rappelleront sans doute que nous leur avons parlé,
il y a quelques jours, des baraques en planches en forme de petites
maisons placées dans le jardin réservé des Tuileries. C’étaient des
modèles que l’Emperéur avait fait apporter pour examiner celui qui
paraîtrait le meilleur comme abri et comme solidité.
Un modèle a été choisi pour nos troupes en Crimée , et nous appre
nons que, sur la proposition de S. Exc. le ministre de la guerre, un
marché a été passé et doit être exécuté avec une promptitude telle
que, d’ici à la fin du mois, un nombre suffisant de ces baraques pour
mettre à couvert notre armée, hommes et chevaux, sera construit cl
expédié en Crimée.
M. de Lartic, aide-de-camp de S. Exc. le ministie de la marine,
sera, dit-on, chargé de porter en Crimée le bâton de maréchal à l’ami-
ral Hamelin. Son départ doit être prochain.
Nous sommes heureux d’annoncer que tout fait espérer le ren-
flouage du vaisseau le Henri IV, jeté sur un bas-fond par la tem-
pête du 14.
L’équipage de ce navire, qui n’a point quitté son bord, a tiré des
bordées sur les cosaques a?,courus pour s’en emparer et les a dis-
persés. (Pairie.)
Divers décrets publiés par le Moniteur, nomment :
President du sénat, pour la prochaine session législative,M.TropIong;
Vice-présidents du corps-législatif, MM. Schneider et Réveil ;
Sénateurs, MM. Billault, ministre de l’intérieur , de Flamarens,
Poniaiowsky, Prévôt, Tourangin et Waïsse. Ce dernier conservera
i’administration du département du Rhône, dont il est actuellement
en possession.
Les viandes salées d’Amérique commencent à se débiter sur une
assez grande échelle dans nos principaux ports. On sait qu’à Marseille
la vente en a déjà pris une telle étendue, qu’elle a fait baisser
considérablement la viande fraîche de boucherie. A Bordeaux, on
vient d’organiser dos ventes à là criée, à l’instar de celles de Paris ;
les lots y sont mis à la portée de tous les ménages, depuis un jusqu’à
trois kilogrammes, et les prix maximum ne dépasse pas 45 c. le demi-
kilogramme, tandis qu’auparavant les morceaux équivalons se ven-
daient 75 et 90 eenlimes.
Cette viande salée, viande de bœuf, est tirée des meilleures pai lies
de l’animal, des cuisses, des filets et des entre-côtes ; elle est de
bonne qualité et plaît à l’œil par sa délicatesse. Les consommateurs
s’accordent à dire que c’est une assez bonne nourriture, et que,
dépouillée de sonseRelle produit un excellent pot-au-feu.Ou la dessale
en la suspendant dans un vase d’eau tiède, sans que l’extrémité
inférieure louche le font du vase , la dcssalaison s’opère ainsi en unc
heure et demie.
On lit dans le bulletin commercial de la Presse :
La situation du commerce ne s’est pas modifiée depuis huit jours,
et nous pourrions presque dire depuis un mois. On attend avec rési-
gnation que les circonstances de la guerre de Crimée permettent de
mettre à exécution un grand nombre de transactions commerciales
qui sont depuis longtemps en projet et qui n’aUendent que le moment
favorable pour voir le jour. Les fabricants ont à peu près terminé les
travaux préparatoires qu’ils avaient cru devoir entreprendre pour ne
pas être surpris par la simultanéité d'un trop grand nombre de de-
mandes. Quelques achats partiels ont été effectués par les magasins
en vue du jour de l’an.
Mais le détail s’est montré jusqu’ici très réservé. La difficulté des
rentrées d’argent force les fabricants aussi bien que les magasins à
restreindre les crédits, afin de ne pas être obligés de souscrire ou
d'accepter des effets de commerce, dont la négociation est devenue
fort difficile. Cependant, la plupari des fabricants d'articles de Parts
ont continué jusqu’à présent à faire travailler dans leurs ateliers,
de manière à conserver la plus grande partie de leurs ouvriers, et la
position ne peut que s’améliorer, sous ce rapport, jusqu’à la fin de
décembre.
La vente au détail, qui avait été fort satisfaisante pendant le mois
d’octobre et les premiers jours de novembre dans les magasins de
nouveautés, s’est beaucoup ralentie. Le chiffre des ventes du mois
dernier a été partout très inférieur à celui du mois correspondant de
1853. Aussi le détail n’a pas remplacé une grain e partie des marchan-
dises qu’il a écoulées, et les manufactures ne se sont ressenties de la
reprise momentanée des affaires du détail que pour quelques articles
spéciaux. Du reste, les achats ne sont évidemment qu’ajournés. Les
magasins sont plus dégarnis que jamais,eLils serontforcés au premier
moment de faire de nombreux achats pour compléter leurs assorti-
ments.
L’Amérique du Nord donne toujours peu de signes d’existence à nos
manufactures. C’est à peine si elle a fait acheter quelques pièces d’é-
chantiilons aux fabriques de Lyon et de Saint-Etienne. Les avis de
New York, à la date du 13 novembre, étaient plus rassurons sous le
rapport commercial, mais les négociants américains ne se montraient
pas encore disposés à faire des achats importants dans les manufac-
tures européennes.
Quelques maisons de Paris eide Lyon ont eu à livrer quelques com-
missions importantes à l’Allemagne et surtout à des maisons prus-
siennes, qui les expédient en Russie. On a même recommandé de
hâter l’expédition des articles qui sont destinés à la Russie, attendu
que le froid a commencé à se faire sentir, et que le trainage va faciliter
considérablement les transports par terre de Memel k Saint-Péters-
bourg. .
BOURSE DE TARIS DU 4 DÉCEMBRE.
On lit dans le bulletin financier de la Presse :
2 heures. — La physionomie de la bourse était complètement chan-
gée depuis samedi. L’avis inséré hiermatin au Moniteur de la signa-
ture du traité d’alliance par les plénipotentiaires d’Autriche, de France
et d’Angleterre avait fait disparaître les inquiétudes qu'avait fait naître
la politique expectante du cabinet de Vienne.
Quelles que soient les clauses de ce traité, ce n’en est pas moins
une rupture officielle de l’Autriche avec la Russie, et l’on pensait que
celte puissance ne tarderait pas à rappeler son ambassadeur de Saint-
Pétersbourg.
Aussi la rente était vivement recherchée dès le début du parquet.
Elle était restée samedi à 70 10. On la demandait aujourd’hui au
commencement de la bourse à 72 40, avec 2.50 de hausse, et l’on a
même atteint le cours de 72 50,
La position du marché a beaucoup aidé à ce mouvement. On avait
déjà vendu un grand nombre de primes depuis la liquidation au des-
soiisde 71 ,et les baissiers commençaient à s’effrayer du traité autrichien
qui était regardé commopouvant faciliter le rétablissement de la paix.
Une hausse aussibrusque a néanmoins donné lieu à des réalisations.
Ceux qui avaient acheté des primes la semaine dernière ont revendu
la moitié ferme et ont arrêté le mouvement ascensionnel. Le 3 q'0 a
rétrogradé à 72 10, mais, b ce cours , iesdemandes ont recommencé.
La rente est très ferme en ce moment de 72 20 à 72 25.
Les Consolidés anglais sont venus d’abord, avec 5/8 de hausse, a
92 3/8 1/2. La dernière cote a apporte; les cours avec une nouvelle
amélioration de 1/8 à 92 1/2 5/8.
Les fonds anglais n’ayant pas éprouvé une baisse aussi forte que
le 5 O.'o, il n’est pas étonnant qu’ils se relèvent plus lentement.
La rente 3 O/’o était très demandée-au comptant de 72 20 à 72 35.
L’approche du coupon de semestre a rendu les inscriptions fort rares
sur ce fonds.
Les actions de la banque ont été cotées de 2980 à 2990 ; mais il ne
se présentait pas de vendeurs à ce cours. Les valeurs industrielles se
plaçaient facilement.
La Vieille-Montagne était recherchée à 462 50. Le zinc de la Silésie
à 332.50. Le palais de l’industrie a monté à 151.25 et à 152 75.
Les Glaces d’Aix-la-Chapelle étaient demandées de 559 à 555. Les
actions des Docks ont été demandées au début de 211.50 à 211.75 ;
elles sont revenues ensuite à 211.
Les spéculateurs qui ont vendu à découvert des valeurs dont la li-
quidation se fait tous les quinze jours, se montraient plus inquiets que
les vendeurs de rentes qui ont tout un mois pour se retourner, et ils
étaient disposés à s’exécuter immédiatement.
Les actions du crédit mobilier sur lesquelles il existe un énorme
découvert, ont monté d’emblée à 725 et 750,et elles n’ont pas rétrogradé
au-dessous de 729.
Les grandes lignes de chemins de fer étaient également en forte
hausse. Les actions de Lyon ont fait 990 et on lésa même tenues à 1000.
On a rétrogradé à 987.50 ; mais ce cours étaient très ferme, et l’on
n’a pas tardé à remonter à 992 30.
Les actions du Nord ont monté de 8G0 à 870, l’Est à 785, les nouvelles
actions de l’Est à G55, le St-Germain à 683, le Grand-Central à 520, la
Méditerranée à 832.50 et 830, Orléans à 1163 et 1173.
5 heures. — La réaction ayant été arrêtée à 72 10, les achats ont
recommencé jusqu'à la fermeture avec une nouvelle activité Le 3 0/0
a monté sans obstacle à 72 90, et il est resté très ferme à 72 85.
Le crédit mobilier a repris également son mouvement ascensionnel
à 755. Les chemins de fer étaient encore en hausse de 5 à10 fr. sur les
cours de 2 heures. Orléans a fait 1182 50 ; l’Est 791.50 ; Lyon 997 50.
Change : Londres 25 07 1/2 à vue, 24.80 à 90 jours; Francfort 2143/8
à vue, 212 1/2 à 90 jours ; Pétcrshourg568à 90jours; Vienne835 à907.
MÔIÆASiJBE.
La Haye, 4 décembre.
Au début de sa séance d’aujourd’hui, la seconde chambre a reçu
une proposition de MM. Van Nispen van Sevenaer, Storm iran ’s Gra-
vesande et van Akerlaken, pour la suppression de l’accise sur la mou-
ture du seigle. Cette proposition ayant des rapports étroits avec le
projet des voies et moyens du gouvernement et avec la proposition
des cinq membres pour la suppression de l’impôt sur les combustibles,
M. van Nispen a prié la chambre de bien vouloir l’examiner le plus
tôt possible dans les sections.
L’assemblée a ensuite continué la discussion du budget de l’intérieur.
BOURSE D'AMSTERDAM DU 4 DÉCEMBRE.
La tendance, en général, était favorable, les affaires ont été animées
en fonds nationaux et dans la plupart des valeurs étrangères.
Cours à 5 heures — Intég. 59 1/8 ; Esp. 1 0/0 18 5/16 à 1,4 ; 5 0/0 int.
55 3/16 ; mélall. 5 0/0 64 3 16 ; d° 2 1/2 0/0 32 1/2.
Bruxelles, 4 décembre.
Le comité central d’agriculture de Belgique a tenu hier son assem-
blée générale semestrielle, dans son beau local, situé vis-à-vis de la
porte de Namur.
Le fauteuil était occupé par M. Th. de Pitlcurs-Hiégaerls, vice-pré-
sident. Avec lui se trouvaient au bureau MM. le baron Mertens d’Ostin
et Du Roy de Blicquy, vice-président, Duvieusart, Gauchez-Legliayt,
Daumerie et Max. Ledocte, secrétaire.
Ce dernier a donné d’abord lecture du rapport sur la situation de la
Société. Puis l’assemblée a abordé la discussion des propositions faites
pour la révision des statuts.
Toutes les propositions faites par le conseil administratif sont adop-
tées. La plus importante est celle qui élève de 50 à 60 le nombre des
membres du conseil administratif.
Un scrutin pour le renouvellement par moitié du conseil administra-
tif a eu lieu. Ont été nommés : . -
MM. Boone, Goupy de Quabecq, P. Claes (de1 l.embecq), Cloquet,
Flouiard, Gauchez-Leghayt, De Groeve, de Nie.ilant, ,1. Jooris, le Dr
Daumerie, De Naeyer, représentant, Massez, T’Kint-de-Naeycr, repré-
sentant, N. Derbaix, Duvieusart, Planchon, Delcxhy, le baron de Rot-
termund, de Thicr de Neuville, Dochain, Th. De Pitteurs-Hiégaerts,
sénateur, Willems, Bergh, sénateur, Hardy, Artoisenet, le comte Cornet
de Ways Ruart, le baron Mertens d'Osltn, Ronnberg, Durieux.
Le dépouillement n'a fini qu’à six heures. Plus de 300 membres as-
sistaient à la séance.
On se rappelle cette jeune fille atteinte clans la station de Vilvorde
d’une attaque que l’on croyait le résultat d’un empoisonnement; une
descente de justice eut lieu à cette occasion, mais il en résulta que la
jeune tille n'était autre qu’une aventurière, qui s’était rendue coupable
de plusieurs soustractions, à la suite desquelles elle fut condamnée à
quelques jours d’emprisonnement.
Celte même tille vient d être arrêtée de nouveau dans une des salles
de ventes de la Grand’Plaee, au moment où elle avait enlevé de la
bourse d'une dame une pièce de 5 francs. Enfermée à l’amigo, elle fut
prise d’une attaque semblable à celle qu’elle ressentit à Vilvorde; il a
fallu la transporter à l’hôpital Saint-Jean où elle eut bientôt repris
connaissance, et depuis elle a été transférée à la prison des Petits-
Carmes.
observatoire ROYAU de Bru xEi.Lus , 4 déc., à midi (15e jour
de la lune.) — Baromètre observé, 758,59 ; thermomètre cent, du
baromètre, 9°,G ; température cent, de l’air, 8°0, ; id. maximum
depuis hier midi, 9°,u ; id. minimum, id., 6°,8 ; eau tombée, lmra,65;
Vent N.-O.
CHAMBRE DES REPRESENTANTS.
Séance du 4 décembre.
PRÉSIDENCE DE m. VILAIN' XIIII, VICE-PRÉSIDENT.
La séance est ouverte à 3 heures et un quart.
11 est procédé à l’appei nominal.
m. vilain xan. 1: va être procédé au tirage au sort des sections.
m. maertens, secrétaire, donne lecture du procès-verbal de la
dernière séance qui est adopté.
m. dumon, secrétaire, présente l’analyse des pièces adressées à la
Chambre.
MM. Manilius, de Wouters, David, Coppieters S’Wallant, Boulez, de-
mandent des congés. — Accordé.
m. dumon donne lecture de la composition des sections.
m. de iiaerne dépose un rapport dont l’impression est votée.
m. thiéfry, par motion d’ordre. Je crains qu’il ne soit question de
déplacer la station du Midi pour la transporter à l’extérieur de la ville.
Ce changement n’est pas nécessaire et il serait nuisible à de graves
intérêts. On obvierait aisément à l’inconvénient qui résulte de l’en-
combrement de wagons do charbons, en achetant des terrains pour y
placer ces wagons. Je désire que M. le ministrg des travaux publics
nous donne quelques explications à ce sujet. '
m. van isoorebeek. H ne s’agit que de l'appropriation delà station
actuelle et de l’extension du terrain, mais nullement du déplacement
de la station au Midi. Les termes un peu vagues de l’arrété ont pu
seuis induire M. Thiéfry en erreur.
m. thiéfry. Je prends acte de celte déclaration, qui est de nature
à tranquilliser les personnes qui auraient été lésées par suite de cette
mesure.
m. rodenbach. Sur quels fonds M. le ministre a-t-il acheté ces
terrains? On dépense des millions, des millions pour étendre cette
station du midi.
m. van hoorebeke. Ces dépenses seront prélevées sur le crédit
de neuf millions, et figurent dans le tableau annexé au projet de loi.
m. vilain xiiii. L’incident est terminé.
m. laubry communique à la chambre différents rapports de la
commission des pétitions, dont les conclusions sont adoptées saus
discussion.
Il est procédé au vole au scrutin secret, sur un feuilleton de natu-
ralisations des sieurs : F.-G. Buschang, C.-V. Lorent, A.-G. Rulh, P.
Hardie, P.-J.-M. Hansen, H.-J. Janssen, N.Schepers, A.Schultz,I.-B.-D.
Brummel, E.-J. Hazard, J.-V. Eambcrt, J. Vaesen.
Toutes ces demandes sont prises en considération.
L’ordre du jour appelle le vote sur la demande de grande naturali-
sation du sieur Biver. La Chambre n’est plus en nombre. ,
La séance est levée à 5 5 4 heures.
Demain séance publique à 1 heure.
Ordre du jour . Discussion du budget des voies et moyens.
ASTERS , S DÉCEMBRE.
Hier le Conseil d’Administration de l’école de naviga-
tion de l’Etat, réuni en assemblée extraordinaire, le corps
enseignant et les élèves présents, a remis solennellement
au sieur Rodolphe Julien Doorme, le diplôme de 2e lieute-
nant au long cours accompagné d’un magnifique instrument
de marine, accordé par M. le Ministre des affaires étrangè-
res, pour la grande distinction obtenue par cet élève à
l’examen de son grade.
\ — La police a opéré aujourd'hui plusieurs arresta'ions.
; Elle a incarcéré un individu qui présentait en vente chez un
j fripier, un tube volé à bord d’un navire ; un autre du chef
; vol d’un tuyau, commis aussi k bord d’un navirt. Un
i I
autre individu, écroué, est prévenu de divers vols de plomb.
Ce dernier s’était présenté dans plusieurs maisons, au nom
d’un maître plombier de cette ville, sous prétexte de visiter
les gouttières, et c’est ainsi qu’il est parvenu à commettre
les soustractions frauduleuses dont il est accusé.
— Hier, vers le soir, deux garçons ont volé, dans une
boutique, rue des Vieillards,l’argent qui se trouvait dans le
tiroir du comptoir. Un autre vol du même genre a encore
eu lieu hier.
— M. Podesta, avait fait hommage à S. M. de son inté-
ressant volume : Le Petit Brabant. Il vient de revoir du mi-
nistre de la maison du roi, une lettre des plus gracieuses
par laquelle il est informé que S. M. a daigné accepter son
ouvrage.
— Un nous dit qu’un Zouave, né dans la commune de
Merxem,vient d’y rentrer en congé de réforme,ayant perdu
un bras à la bataille de 1’ .lma.
— Le steamer Gazelle est arrivé hier après-midi de Hull,
avec un plein chargement. — Ce matin le steamer Aquila
est parti pour Londres également chargé.
— La barque belge Berdiansk Packet est entrée ce malin
dans le bassin. Ce navire a subi une grande réparation au
chantier de M. Carpentier, père. — Le navire Berdiansk
Packet va prendre chargement pour la Havane.
— Le Moniteur de ce jour publie un arrêté royal, por-
tant les mesures réglementaires prescrites pour l’impor-
tation des lils de Westphalie, de Brunswick et de Russie.
— Nous le reproduirons demain.
— Sous la date du 30 novembre 1834, le sieur Diesinger
(Henri) a reçu l’exequatur royal qui l’autorise à exercer les
fonctions de consul de la Confédération suisse k Anvers.
— On nous écrit de Terneuse, le 3 décembre :
Le sloop anglais Sylph, cap. Marshall, d’Anvers à Lon-
dres, a été abordé hier par une canonnière hollandaise qui
lui a cassé son beau-pté, déchiré son foc et occasionné
quelques avaries à son gréement, ce qui obligera le Sylph
d’entrer dans le port pour réparer.
—■ Le conseil communal de Louvain, dans sa séance du
30 novembre dernier, a décidé qu’il serait organisé dans
toute la ville sous le patronage de l’administration et avec
le concours du comité de charité des paroisses, une sous-
cription au profit des pauvres, pour venir en aide aux
classes nécessiteuses pendant la saison rigoureuse de
l’hiver.
— Avec les rigueurs de la saison voici venir de nom-
breux actes de bienfaisance. Ainsi nous apprenons aujour-
d’hui que MM.Vandenbossche frères et Janssens, fabricants
et raflineurs à Tirlemont, qui ont déjà, depuis deux ans,
augmenté de 10 p. c. le salaire de leurs ouvriers, viennent
de mettre à leur disposition 70,000 kilogrammes de fa-
rine de seigle de leur propre récolte, qui seront livrés à 5 fr.
par 100 kilog. au-dessous du prix des détaillants.
—- Les eaux de la Meuse continuent à hausser, dit la
Gazette de Liège, et sortent partout de leur lit. Les travaux
de la dérivation en ont beaucoup souffert ; une quantité de
bois et de matériaux ont été entraînés par les eaux.
— Les pluies que nous avo,.s depuis quelques jours et
la fonte des neiges ont considérablement grossi les eaux de
l’Escaut et de ses affluents.
•— On lit dans le Constitutionnel, de Mous, que par suite
de la mutation du percepteur des postes de cette ville, il y
aura probablement réunion du service des postes et de celui
du chemin de fer. On sait, ajoute ce journal, que dans la
plupart des villes cette fusion s’est opérée au grand avan-
tage du public-
— On écrit de Namur, 4 décembre :
A l’élection d’un membre du Conseil Communal, qui a eu
lieu aujourdhui, M. Dupiereux, candidat libéral, a été élu
par 414 voix sur 442 votants.
— Nous apprenons qu’un incendie formidable a éclaté
dans la nuit de samedi k dimanche, à la fabrique de Fiori-
val, appartenant à MM. Oldenhove et Ce, et qu’en trois
heures, ce magnifique établissement, composé d’une fila-
ture de lin, d’ateliers de tissage, d’un moulin à farine, a été
entièrement consumé par les flammes.
On dit que le sinistre a pour cause un bec de gaz, dont
le verre a éclaté, et a communiqué le feu à une certaine
quantité d’étoupes qui se trouvaient dans la cave.
Les secours ont été assez prompts, mais insuffisants;
la pompe de rétablissement s’était brisée, ce qui a obligé
d’aller en chercher une à Wavre.
M. le bourgmestre d’Arquennes, un écltevin et le secré-
taire communal se sont transportés sur les lieux, et grâce
à leurs efforts, on a pu sauver une vingtaine de petites
maisons d’ouvriers attenant à la fabrique.
Les habitants d’Arquennes se sont empressés d’accourir
et ont travaillé avec ardeur,on peut signaler le courage et le
dévouement du nommé Joseph Vandercammen, menuisier,
qui a dix fois exposé sa vie, soit pour sauver les registres
de la fabrique, ce à quoi il a réussi, soit en montant sur les
toits pour couper et empêcher la propagation du leu.
La fabrique de Florival élait assurée par plusieurs com-
pagnies; elle occupait4 ou 300ouvriers qui vont se tr .uver
sans travail. La perte est évaluée à un million de francs.
— On écrit de Mecklenbourg-Schwerin, au Journal de
Francfort (allemand) : Notre gouvernement vient d’ordon-
ner que les fiancées juives seraient forcées de prendre, la
veille de leur mariage, le bain prescrit par le rite de la
religion juive.
C’est pour la première fois que l’on voit un gouvernement
prêter main-forte à de pareilles prescriptions du Talmad.
On écrit de New-York, 21 novembre :
Nous avons rendu sommairement compte du naufrage de New-Era,
venant de Brème, au moment où 400 personnes se trouvaient à bord.
Nous avons annoncé qu’y compris le capitaine et l’équipage, il y a
eu 155 de sauvés. Depuis lors, environ 180 cadavres ont été jetés à la
côte, et il en reste par conséquent 70 dont on n’a aucune traceencore.
Il est à présumer qu’un grand nombre des passagers auront été suffo-
qués et écrasés dans l’entrepont, et que la mer ne rendra leurs cada-
vres qu’à l’entier démembrement du navire.
L’argent et les objets précieux trouvés sur les morts ont été recueil-
lis par le coroner.
En ce qui concerne la Vierge Marie, venant d’Anvers, les effets des
passagers ont tous été sauvés, mais plus ou moins détériorés par l’eau.
Les agrès et une partie de la cargaison ont pu également être enlevés
du navire, mais toute le reste sera perdu.
Fililité. — 5° section.
Monsieur le rédacteur,
J’ai lu dans un journal de cette ville qu’un habitant de la 5e section,
a appelé l’attention d’un de vos confrères sur les dégâts qui se com-
mettent journellement aux environs de l’école de St-Laurent, en
exprimant en même temps le désir que la police intervienne, pour
mettre ordre à cet étal de choses si préjudiciable aux propriétaires de
cette localité. .
Je ne sais si cet avertissement aura frappé l’attention de la police,
comme il a attiré la mienne. C’est le motif qui m’engage à réclamer
unc petite place dans votre feuille, dans la conviction que ma réclama-
tion, insérée dans un journal qui compte autant de lecteurs que le
vôtre, n’échappera pas à ceux que la chose concerne.
Propriétaire d’une campagne située dans cette même section je vois
journellement à mon grand déplaisir et avec une espèce de découra-
gement, les murs de ma façade nouvellement peinte éclaboussés
d’ordures et les ornements qui font saUlie sur cette façade endom-
raa gés et détériorés.
J’aime beaucoup les enfants, leurs jeux, leurs espiègleries, mais
quand ils dénotent un esprit de désordre et de destruction, quand
ainsi que l’observe mon voisin de la cinquième section, leurs amuse-
ments se traduisent en laits blâmables, en actes répréhensibles et
s’étendent jusqu’à arracher les sonnettes et à poursuivre de leurs
huées les habitants les plus paisibles, il est, ce me semble,du devoir de
nous tous, dans l’intérêt même de ces enfants, de signaler leurs écarts
de conduite à la police qui, duement avertie, n’hésitera pas un instant
à les réprimer.
Agréez, M. le rédacteur, l’assurance de ma parfaite considération.
Un abonné,
Propriétaire dans la 5e section.
Théâtre î-oys&B.
On annonce pour jeudi prochain la première des représentations à
bénéfice de cette année. Elle a lieu au profit d’un artiste qui dès le
début de la campagne s’est acquis la sympathie du public et dont les
succès ont été sans cesse croissants,grâces à son mérite réel dechanteur
et de comédien d’abord, puis à une activité et un zèle à toute épreuve,
— nous avons nommé M. Bouvard, notre ténor léger. — Le public
tiendra à lui donner jeudi une preuve éclatante de son estime, en
assistant en foule à cette représentation, composée d’ailleurs de ma-
nière à piquer vivement la curiosité et à captiver l’intérêt.
Ainsi nous voyons au programme,indépendamment d’un vaudeville
nouveau, d’un charmant opéra-comique, la Perruche, et d’un inter-
mède musical, une comédie qui non moins que le Gendre de M. Poi-
rier, est appelée à Anvers, comme partout ailleurs, au plus brillant
succès.—U Honneur et l’Argent, tel en est le titre, est une de ces œu-
vres d’élite qui sont une bonne fortune pour les théâtres qui sont k
même de les bien représenter. Nous ajouterons qu’elle est en
que son auteur est M. Ponsard, une des célébrités littéraires de nof01
époque. 0lre
Lettres, sciences e* arts.
Nous appelons l’attention du conseil d’administration i,
l’Académie Royale sur l’annonce d’une vente de tableau
faite par le Journal des Débats. Il s’agit d’une collectif
d’œuvres choisies qui pourrait bien en renfermer quel'1
qu’une dont l’acquisition viendrait combler un vide dans
nos collections. s
Voici ce que disent les Débats : ■
« M. le baron de Mecklenbourg, riche amateur de peinture a laie •
en mourant une collection de trente tableaux des maîtres ’w ni
illustres des écoles hollandaise et flamande du dix-septième sièci
Berghem, Bolh, Hobbcma, P. de Hooghe, J. Van Huvsum, Mieris Vo ’
deu Neer, A. Van Ostadc, Paul Potter, A. Pinaker, Rembrandt’r
bons, ,1. Ruysdaël, Schotel, Steen, Téniers, G. Van der Velde, Van i
Weef, Wemx, Wouvermans, etc. Presque tous ces tableaux, paysan
marines, scènes d'intérieur, fleurs, gibier, ont fait partie de gulp™
célèbres, telles que celles du roi de Hollande, de Mrae la duchés™ a
Berry, de MM. Taylor, Perregaux, etc. c ue
» Ces trente tableaux seront vendus lundi prochain, H décembre
dans la nouvelle salle, hôtel des ventes, rue Drouot, par le ministère
de Me Genevoix, commissaire-priseur, et par M. Febvre, expert. » 1
On lit dans le Messager de Gand:
Nous avons une fâcheuse nouvelle à annoncer. M. Albert-Dom
mange, l’excellent professeur de la classe de chant au Conservatoire
de musique, vient de donner sa démission. On nous assure que cette
décision aurait été inspirée à M. Albert à la suite de tracasseries dont
il aurait été l’objet de la part de la commission directrice du Conser
vatoire. Espérons que la résolution de cet habile artiste ne sera na'^
définitive. 1
CERCLE ARTISTIQUE, LITTÉRAIRE ET SCIENTIFIQUE D’ANVERS
Programme du Concert gu i sera 'donné Mercredi 6 Décembre 1834
ù 8 heures du soir.
Première partie. — i° Ouverture à grand orchestre ; 2° Discours •
3» Air de la Reine d’un Jour, pour ténor, chanté par M. Carlot prix
d’honneur du conservatoire de musique de Paris (Boiëldieu) ; 4» Fan-
taisie pour violon, avec accompagnement d’orchestre, composée et
exécutée par M. F. Tcrby, de Louvain; 5e Romances chantées par
Mlle Adèle Serneels, l1' prix du conservatoire de musique de Bruxelles
Seconde partie. — 1° Ouverture à grande orchestre ; 2° Air de là
Dame Blanche, chanté par M. Carlot ; 3“ Fantaisie pour violon, sans
accompagnement, composée et exécutée par M. T. Terby ; 4° Grand
duo de la Favorite, chanté par M. Carlot et M11* Serneels ; 5° Chanson-
nettes par M. Ghémar.
Théâtre royal.
Mardi 3, (6 1/2 h.) — (Admission des billets à droit.) — 1er début de
M. Lavergne, 2" basse en tous genres. — Le Postillon de Lonjumm
opéra-comique en 3 actes ; Ce que femme veut, vaudeville en 2 actes.'
avis. L’administration a l’honneur de prévenir MM. les abonnés
qu’après le lr acte du Postillon de Lonjumeau, il y aura ballotage. '
Foyer «le la tDSêé.
salle orientale. — Mardi 5 décembre, (7 1/2 h.) Grand Concert
vocal et instrumental. Le programme sera très varié. — Entre la tre
et la 2e partie, intermède par le célèbre M. Valentin, de Paris.
PARTIE COMMERCIALE.
lP!*»ee iIMniers «Sia 5 «Séceaiabre.
CAFES. — Il s’est traité cnv. 600 balles Brésil, par Armand Léon.
CEREALES. — La tendance était aujourd’hui un peu plus ferme On
a fait du froment indigène défi. 16 38 à 16 1/2 par 80 kil. ; seigle
indigène se raisonne de fl. 11 à 11 1/4 par 70 kil. — Orge indigène
tenue fl. 8 4/4 à 8 3/8 par 62 kil.
Graines oléagineuses, sans affaires connues.
HOUBLON.—Marché calme; indigène nouveau est en vente à fr. 313.
Celui d’Allemagne suranné est tenu de fr. 75 à 90 pour comprimé et
fr. 60 à 63 pour non comprimé. Houblon de Hollande nouveau tenu
de fr. 275 à 280.
RESINE. — On nous a cité la vente d’env. 1000 barils brune d’Amé-
r.qie disponibles.
R!Z. — Nous connaissons la vente pour l'exportation de 80 tierçons
Caroline.
MAI!'DISES.
SRi-uxielIca . 4 déc. — Suif : Le kilog., fr. 1-33, B.0-03
chandelles, fr. 1-82, B 0-02.
Terï8ê«95î«Ie, 4 déc. — Céréales : Approvisionnement ordi-
naire et vente lente. Froment roux et blanc, prix soutenus, il. 133/4 à
16 3/4 ; seigle en baisse, fl. 10 1/4 l’hect.
Huiles : Avec peu d’affaires; beaucoup de détenteurs se sontreti-
résdu marché, s’attendant à de meilleurs prix pour lundi prochain.
Pour l’huile de lin on a payé fl. 76 (fr. 137.87) à 11. 74 (fr. 154 24) par
aime : d° de chanvre 11. 77 (fr. 139 68) à fl. 73 (fr. 156 05) nom. ; d° de
colza 11.84 (fr. 152 38) à fl.85(fr. 151 20); d» d» épurée fl.88 (fr. 159 G4)
l’àîmc.
Graine de lin : Do Berdianski plus offerte et sans acheteurs, ven-
deurs à fl. 18 1/1 l’hect. (P.-B. fl. 469 50 par last.)
Tourteaux ; Ceux de lin plus calmes, la bonne marchandise et île
confiance s’est achetée à fl. 194 ; d° de colza, peu de marchandise en
vente, fl. 120, acheteurs, d° de chanvre tenus à fl. 129.
«•«asa-si-aS, 4 déc. — Céréales : La majeure partie des grains
se trouvant au marché de ce jour, se composait des céréales ayant du
être entreposées lundi dernier. Quant aux prix, ils sont restés pour
ainsi dire les mêmes ; sur l’une qualité il y a une légère baisse, et sur
deux autres une légère augmentation. Les transactions se sont faites
facilement. .
Froment bl.p. h. fr. 28 51 I! 0 I4[ Seigle,l’hect... 18 75 H.O 54
Id. roux. . 26 35 H.O 78: Avoine.. ......... 0 00 H.O 00
Denrées alimentaires: Les prix des pommes de terre sont de nou-
veau les mêmes.
Pom.detblancfr.l0 00 àl f 00H 0 00
roux U00»1400H000
Beurre, 1/2 k 100 à 118 B.002
OEufs, par 25. 2 00 » 2 18 H.0 00
Bétail: Les affaires se sont réalisées difficilement, parce que la
bonne classe de bétes à cornes faisait défaut au marché de ce jour.
Les prix sont restés les mômes.
Vaches.............fr. 70 à 280| Taureaux.............. 125 » 275
Génisses........... » 153» 355' Bœufs.................. 180 » 380
Huiles : De colza, en baisse, au commencement ; très faible ; à /a
fin mieux demandée ; d° de lin presque sans affaires ; baisse consé-
quent e.
Graines : Sans affaires ; de lin, délaissées.
Tourteaux : Toujours en bonne demande.
HuiledecoIzat.tl.66 10à67 00 B 1 10 Tourteaux, les 100 kilogrammes.
» de lin 62 00»6!10B 2 i0 De colza... .fr,1850àl9 09 H.0 00
Gr.decolza rh.fr.54 S0»3500 B 2 10
» de lin . 3100»33 00H 2 00
lin ---- 28 00»30 00 H.000
chanvre. 18 50»19 00H,000
Toiles ; On a constaté une amélioration sensible dans la vente des
toiles au marché déco jour, quoique le nombre de pièces apportées
sur place ne fût pas supérieur à celui de lundi passé.
ÜJ «’«,■«’, 4 décembre.
From.1 Ieq.,105k.fr.38 00 B.2 00
» 2e q., » 37 00 B.2 00
Seigle, leq., 94k. 28 00 B.4 00
» 2e » 27 00 B 1 00
Orge , 1°q., 94 24 50 H.O 00
Orge 2e q., 94 k.fr.25 50 II.O 00
Epeaut.leq.,112k. 28 23 B 0 75
» 2e » 27 75 B 0 75
Avoine,i'q.,150k. 35 00 H.O 00
» 2e » 51 50 H.O 00
.
fi s-s!misa«mt, 4 déc. — Céréales : Notre marché était surabon-
damment pourvu en céréales ; vente lente et prix en baisse.
Froment, I’hect fr.23 53 B 2 01
Méteii............ 21 00 H.O 00
Seigle............ 18 50 B 0 30
Avoine............. 9 15 B . 0 33
Fèves, l’hect ... fr.18 10 lî 0 63
Pommes de terre 11 00 B 0 25
Graine de colza .. 33 25 B 0 75
Graine de lin .... 26 50 H. 0 00
lisa.xtmlam. 4 déc.— Genièvre ; Les prix sont de nouveau en
baisse; preuve d’Amsterdam f. 58 à 56; d°d’Amériqne f. 38 5/4 à 571/2.
Tabac : En première main on a.fait 50 bouc. Maryland.
Céréales: Froment, tenu aux prix antérieurs, sans affaires.—
Seigle vendu en baisse par partie, 115 fib nouv. f. 243 au moulin ; 115
fi, suranné f. 210. — Sarrasin faible et sans affaires.
Graine de colza en baisse de 1/2 L sur le marché précédent ; Crom-
horn 83 £ ; sur 9 ton. en avril 83 1/2 £ ; sept, et oct. 72 l/2£.—Graine
de lin, d’une vente lente ; 113 î?» Koningsberg, f. 455.
Huiles : De navets compt. età livrer un peu plus offerte ; à 6 sem.
f, 34 5/4, compt. f. 55 1/2 à 53 ; mai f. 50 1/4 à 50. — Huile de lin plus
faible ; à 6 sem. f. 431'4, compt. f. 41, mars, avril et mai f. 43 1/4 à 43.
— Huile de chanvre à 6 sem. f. 48 1/2, compl. f. 47 1/4.
Tourteaux : De navets f. 86 à 90 ; de lin f. 12 1/2 à 16.
ESoMerilam , 4 décembre. — Garance : Les prix demandés
étaient généralement un peu plus bas ; la tendance a été faible et il
s’est fait peu d’affaires.
Céréales : Le marché était de nouveau bien pourvu de froment
de Zélande, Flandre, outre Meuse et Flacke/qui s’est bien écoulé pour
la consommation et l’expédition, en baisse de 70 c. : beau blanc f.
15 23, 13 30, 13 90 ; qualité moyenne f. 12 50, 12 73 à 15 ; moindre
bleu et d’été f. 9 à 12.23 ; Pologiie/ct roux soutenus ; 156/2 Th Pologne
big. blanc vieux f. 505, 508 ; 160/2 fi, Hoogl. Clôves f. 470, 480 ; 160,
161, 162/2 fi> d° beau f. 483, 490, 493 ; 161 ( 162.2 fi, Bovenland Dis f-
475, 480 ; 150/2 % Bovenland f. 460.
En seigle de Zélande, Flandre et outre-Meuse, le marché n’était pas
abondamment pourvu et cependant les prix n’ont pas pu se soutenir;
ils ont baissé de 25 c.; beau blanc f. 11 à 11 50, inférieur et Brabant
Septentrional f. 9 75 à 10 75; Arehaifgel et sortes non séchées en
baisse de f. 5, fl. 10 à 20 ; 152, 153 2 fi, anglais f. 352, 360 ; 145*2 »
Bas-Rhin f. 530 par partie ; 146, .47/2 fi, Bovenland f. 335, 335 ; 145-
fi, Meuse et Limbourg f. 530 ; 145/2 fi, Archangel f. 550 ; 146/2 fi, d° par
partie f. 547. ,
Sarrasin en baisse de 10 fl.; 140 1/2 fi, Brabant-Septentrional f. 243.
243, 248,250, 254; Rhin f. 253, 255.
L’orge était [dus offerte à la vente et moins voulue; on ne trouvait
acheteurs que pour la meilleure sorte en baisse de 20 c.; Zélande,
Flandre, outre-Meuse et Flacke, en vrac, f. 6.40, 6.60,6.80; en sacs
f. 6, 6 20, 6 50; moindre f. 5 50 à 6. _
Avoine, en baisse de 10 à 20 c.; grosse f. 4 20 à 5, longue f. 5 50 a
4.20, moindre f. 2 90 à 3 40. _
Los fèves à chevaux ont été vendues en baisse de 10 c.— Pois bleus
en baisse de 50 à 73 c. ~
Graine de colza sads affaires. — Graine de lin soutenue; 114/115 ®
Tilsit 1’. 455 ; Zélande à semer 1e sorte 100 à 104 sols ; 2e sorte 92 à J»
sols par achlendeel de üordt. — Graine de chanvre indigène f. 290.
Lin Pendant la huitaine écoulée, on a fait à la campagne d'impor-
tantes affaires. Au marché d’aujourd’hui il y avait un très granu
ap; ; visionnement qui s’est écoulé facilement aux prix précédents.
Se!aâe«3aKa, 4 déc. — Moutwyn fl. 50.
Genièvre : fl. 55 50 ; preuve d’Amsterdam fl. 59 75.
E.omuBres, 4 décembre. — Sucres: Le marché est ferme pour les
sucres étrangers, avec beaucoup d’acheteurs pour l'exportation ; j>ri"
sil et Havane, bien soutenus aux prix antérieurs. L’excédent du stoex
en sucres coloniaux et étrangers, comparativement k l’année dernière,
est de 24,000 ton. |