Full text |
BjE PRECURSEUR, Vendredi II Août 1843.
par cetle rivière, et le moment était peu favorable pour négocier sur ce
sujet.
Nous apprenons que toutes les difficultés ont été aplanies dans les
dernières conférences qui ont eu lieu entre le ministre des Pays-Bas,
M. Rochussen, et notre gouvernement, l.e principe de la liberté du
transit reste consacré ; mais des dispositions particulières écartent ce
qu’il y avait de compromettant pour nos intérêts. La prohibition du
transit des fils et des toiles est maintenue, comme résultant d’une con-
vention internationale antérieure à la signature du réglement de na-
vigation, et même du traité (du 5 novembre 1842) dont il découle. La
convention de Mayence n’a pas cru déroger au principe consacré par
l’acte du congrès de Vienne,en admettant un droit exceptionnel de 7 fl.
20 cents sur le transit du sel, droil véritablement prohibitif. En s’ap-
puyant sur ce précédent, notre gouvernement a demandé et obtenu
l'établissement d’un droit spécial de B francs sur les fontes; de sorte
que même, dans le cas d’une réduction de moitié en France du droitac-
tuel de 4 francs sur les tontes belges, les fontes anglaises ne pourraient
arriver par la Meuse sur le territoire français sans avoir à payer 71'rancs
comme à leùr entrée par mer. Quant aux houilles, aucune mesure n’a
été prise à leur égard, attendu qu’il y a impossibilité matérielle de'les
voir jamais remonter la Meuse depuis Rotterdam.
Ces deux dispositions, relatives aux fils et tissus de lin et aux fontes,
forment un article additionnel sur lequel les deux gouvernements belge
et néerlandais sont aujourd'hui d accord. Rien n’arréte donc plus les
ratifications définitives de ce réglement et de cinq autres arrêtés, en
même temps, par la commission mixte. L’acte diplomatique a été en-
voyé hier, dit-on, àWiesbaden etles ratifications seront échangées, à ce
que l’on assure, lundi à Anvers, dans une dernière séance de la com-
mission.
La commission mixte instituée pour régler l’écoulement des eaux
des Flandres a terminé ses travaux, et depuis quelques semaines déjà
le règlement qu’elle a adopté a été ratifié et publié. Nous avons annon-
cé, d’après le Journal du Lirnbourg, que la commission des limites avait
signé définitivement, le 5 de ce mois, tous les arrangements qu’elle a
été chargée de faire ; nous apprenons que la commission de liquidation
siégeant à Utrecht a également vidé toutes les questions qu’elle avait
à résoudre.
Ainsi les grands travaux dont les principes étaient seulement posés
dans le traité de Londres du 19 avril 1839 sont achevés. Les deux pays
doivent s’en féliciter. Une ère nouvelle s’ouvre pour eux; ils ont à pré-
sent à régler leurs rapports commerciaux, etde ce côtéaussi il y a pos-
sibilité de faire des arrangements mutuellement avantageux.
Le ministre des finances informe les personnes que la choseconcerne:
1» Que le paiement des intérêts, pour le premier semestre de 184-3, des
capitaux inscrits au registre général des cautionnements fournis en nu-
méraire, est ouvert dès à présent au bureau des directeurs du trésor
dans les diverses provinces ; 2» Que, pour recevoir ce paiement, il est
indispensable d’exhiber le certificat d’inscription délivré par le dépar-
tement des finances el dûment visé par la cour des comptes.
piété, qui les détache pour faire le service dans les quartiers de la ville
les plus éloignés du bureau central.
» Ainsi, l’emprunteur qui a porté son gagechez un commissionnaire
juré, doit payer, s’il veut le retirer : 1» pour frais de port, 10 c.; 2° pour
report, 7 c.;3° pour intérêts du mont-de-pitié,2 c. Total : 19centimes.
» Si, au contraire, ce même emprunteur se rend au bureau auxiliaire,
il ne doit payer que les 2 centimes d’intérêt, et il épargne ainsi 17 cen-
times.
» Or, en supposant que la même opération se renouvelle 52 fois l’an-
née, l’emprunteur auraitdû payerau commissionnaire : 1» en principal,
9 fr.; 2» pour port et report, 52 fois 17 cent., ci 8 fr. 84; 3° intérêts, 1 fr.
04. Total : 18 fr. 88 c. Tandis qu’au bureau auxiliaire il n'aurait payé
que : 1» pour remboursement, 9 fr.; 2» pour intérêts, 52 fois 2 c.; ci 1
fr. 04. En tout : 10 fr. 04 c. Différence sur l’année : 8 fr. 84 c.
» Voici un autre exemple. Un commerçant, ayant une lettre de change
à payer de 200 fr., va déposer au bureau auxiliaire un gage sur lequel
il obtient celle somme ; il revient, trois jours après, restituer cet em-
prunt, et on ne lui demande que 15 cent, d’intérêt, sans le moindre ac-
cessoire.
» Si, au contraire, il se fût adressé à un commissionnaire juré, il au-
rait payé : I» pour frais de port, 2 fr.; 2» pour report, 1 fr. ; 3» pour l’in-
térêt dû au mont, 15 c. Ensemble : 5 fr. |5 cent.
» L’emprunteur a donc gagné 3 fr. en s’adressantau bureau auxiliare.
v J’arrive de Liège, où j’ai visité le bureau et obtenu ces détails que
vous retrouverez, du reste, dans tous les journaux de cette ville des 9
et 10 mars, dans la Gazette de Liège du 9 et dans la Tribune du 12 juillet
dernier, détails que j’ai recueillis et d’où j’ai extrait les calculs ci des-
sus. Vous pourriez y puiser de plus amples renseignements.
h J’ai l’honneur, d’être, etc. »
Dernier conrrier de Paris.
Paris 10 août.
Le Messager publie les dépêches télégraphiques que nous avons re-
produites dans notre feuille d’hier.
Nous avons reçu les journaux de Barcelone du 4.
La junte de cetle province persistait dans son opposition au gouver-
nement de Madrid.
Beaucoup de personnes craignant de nouveau troubles, s’éloignent
de la ville.
Le gouverneur de la citadelle nommé par la junte a donné sa démis-
sion. Le brigadier Castro, commandant de la place, se démet aussi et
va partir pour Madrid. On dit qu’une dépêche du gouvernement in-
vite la junte à suspendre la démolition des fortifications; mais la junte
n’en tient aucun compte, car 800 ouvriers continuent chaque jour ce
travail.
Des bandes carlistes commencent à se montrer tant dans les monta-
gnes de l’Aragon que dans celles de la Catalogne.
Bourse de paris du 10 août. — 3 Ojo 81 -25. — 5 0|0 français 122.70.
— Belges 105 3[4. — 1840, 107 5[8. — 1842, 107 5[4. — Naples 107. —
Ardoin 28 1j2.
Pendant le mois de juillet dernier, il y a eu, au bureau frontière de
Bath, 791 arrivages dont 225 sous pavillon néerlandais, 105 sous pavil-
lon belge, 45 pyroscaphes et 410 embarcations de la pêche, sur lest. Les
appareillages ont été au nombre de 785, à savoir 244 sous pavillon néer-
landais, 81 sous pavillon belge, 43 bateaux à vapeur, et 415 embarca-
tions de la pêche.
On lit dans l’Emancipation, la nouvelle suivante dont nous laissons
la responsabilité à la feuille bruxelloise :
« On nous assure que depuis peu un monsieur P., de La Haye, a fait
beaucoup de tentatives auprès de plusieurs des principaux banquiers
de notre capitale, afin d’opérer le placement ou l’escompte de billets à
ordre souscrits par le souverain d’un pays voisin, lequel n’aurait con-
fié sa signature à M. P. que sous la condition expresse que celui-ci
n’en ferait aucun usage dans le pays même. On assure encore que M.
P., du moins chez quelques-unes des personnes auxquelles il s’était
adressé, n’a pas réussi à escompter son papier royal. Ces personnes ont
tellement été étonnées de se voir offrir ce papier et surtout de le voir
entre les mains d’une personne peu habituée à traiter de semblables
affaires, qu’elles ont cru un instant que la signature pouvait être fausse;
bientôt elles furent détrompées à cet égard, mais elles n’en refusèrent
pas moins d’avancer les fonds qu’on leur demandait. On ajoute qu’un
de nos concitoyens les plus honorables s’est mis immédiatement en
route pour la résidence du souverain dont il s’agit, afin de lui faire
connaître le singulier usage que l’on fait de sa signature et de l’impru-
dence qu’il y avait à la confier à des personnes qui, pour l’escompter,
étaient obligées de L’offrir à droite et à gauche. Cet avis doit avoir été
accompagné d’une offre de services très efficace. Nous ne savons ce-
pendant si cette offre a été agréée. »
Les nouvelles reeuesen Angleterre par le Leviot, steamer des Antilles,
nous apprennent qu’il y a eu une révolution au Pérou et que le général
Bizanca est monté au pouvoir; que la reine Tornare de Tahiti (îles de la
Société) vient décrire à la reine Victoria (sa sœur, dit-elle), pour lui faire
partde tous les chagrins que luioccasionne l’occupa tiondeson royaume
par les Français. Aux Antilles, le temps avait été remarquablement beau
ettrèsfavorable aux différentes moissons; les journaux anglais se plai-
sent à dire qu’à Cuba, le nombre toujours croissant d’esclaves fesait es-
pérer, à ces dernières dates, que les noirs secoueraient prochainement
leur joug. On attendait à Vera-Cruz les commissaires que le Yucatan,
doit envoyer pour terminer les différends.
Aux Etats-Unis, la récolte des cotons à souffert par suite du mauvais
temps,
Douanes françaises.
Tableau comparatif des principales marchandises importées
France pendant les 6 premiers mois des années 1843, 1842 et 1841.
QUANTITÉS EN QUINTAUX MÉTRIQUES.
MARCHANDISES.
Bois d’acajou .............
Cacao......................
Café.......................
Cochenille.................
Coton en laine.............
Cuivre pur de première fusion
Etain brut.................
Fils de lin et de chanvre..
Fonte brute................
1843. 1842. 1841.
54,999 17,802 29,022
5,554 8,149 21,791
120,193 155,970 102,107
547 807 545
498,494 554,693 586,453
46,408 55,725 44,261
13,757 11,615 7,734
41,671 76,305 55,146
237,501 181,135 145,685
Houille....................... 7,566,382 9,405,829 8,135,490
Huile d’olive................... 251,295 141,493 183,090
Indigo............................ 4,764 5,236 6,221
Laines en masse.................. 69.485 78,626 79,947
Nitrates de potasses.............. 8,725 13,266 14,287
» de soude.............. 18,531 25,546 10,743
Plomb (métal brut)............... 90,815 101,511 60.826
Poivre.......................... 26,479 5,486 17^331
Soies écrues grèges............... 4,185 4,373 5,455
• » moulinées......... 3,079 2,611 4,649
» bourre en masse écrue. 952 1,904 1,465
Sucres descolonies françaises 394,324 396,310 599,183
" étrangers..........*..... 90,242 54,958 70,075
Toiles de lin et de chanvre .. 19,055 30,645 29,096
Zinc de première fusion...... 43,587 21,756 30,918
en
Marine. — Fanal «le Falsterbo (Suède.)
Le ministre des affaires étrangères informe les navigateurs que le
fanal de Falsterbo (Suède) se trouve éclairé, depuis le 24 juin 1843, au
moyen d’un appareil de 2= classe à lentilles et à feu fixe. Ce fanal est al-
lumé aux heures prescrites par les réglements.
Pendant le courant de l’année 1844, un bâtiment portant deux fanaux
sera stationné à la pointe du banc de Falsterbo. Une ordonnance qui
paraîtra ultérieurement contiendra tous les renseignements nécessai-
res sur la nature de ces fanaux.
Service de navigation A vapeur entre Anvers et Tamise.
Correspondance. — Céréales.
Au Rédacteur,
9 août 1843.
Si je n'avais en vue que de favoriser mes intérêts privés, si l’égoïsme
pouvait me guider, certes, je me garderais de vous entretenir dés
moyens qui peuvent contribuer à arrêter le mouvement toujours pro-
gressif des prix des grains dont je fais le commerce.
Quoi qu’en disent certains optimistes, il est évident, et ii ne faut pas
se faire illusion à cet égard, que notre récolte de froment laisse beau-
coup à desirer ; la qualité en sera défectueuse et le rendement très
ordinaire. Il n’est pas moins évident, quoi qu’on en dise encore, que
notre approvisionnement de la récolte de 1842 est considérablement
épuisé, malgré les renforts que nous devons à des importations impor-
tantes. importations sur lesquelles ne nous permettent plus de compter
le mauvais état des campagnes et le défaut d’approvisionnement en
France et en Angleterre, où de justes appréhensions nécessiteront des
besoins auxquels nous pourronsà notre tour être appelésà pourvoir.Et
cependant.à part même l’incertitude du temps jusqu’à présent toujours
défavorable, nous n’aurons nul excédant à offrir ; nous aurons, au con-
Lraire, à subir les conséquences d’une pénurie si, avant d’avoir fait la
partde nos besoins, on laisse l'étranger libre d’entamer des approvi-
sionnements qui, il n’y a nul doute, nous suffiront à peine, tellement
notre consommation devient grande.
En se rapportant à des époques rapprochées, on remarquera que,
lors même quede fréquents el importantsarrrivages venaient ajouter
à nos produits considérables, lorsqu'on même temps notre prochaine
récolte se présentait sous le plus bel aspect, lors enfin que nos grands
propriétaires voyaient leurs intérêts compromis par la présence d’un
approvisionnement que l’on considérait alors commesurabondant. nos
Prix se sont maintenus ; çt, sans que noys ayons réexporté, ils se sout
même progressivement élevés au 29 juillet jusqu’à fr. 21-10 parhectoli-
pour le froment et fr. 17-23 pour le seigle. Celui-ci a fini par manquer
entièrement.
Quand tiendra-t-on enfin compledes justes réclamations de la presse?
Quand changera-t-on nos vicieuses lois sur les céréales ? Sans doute
lorsque les aberrations et l’obstination les plus funestes auront produit
leur effet.
Recevez, etc. Un habitant de la Hesbaye.
IHont-ile-piété. — Prêts gratuits.
Nous recevons la lettre suivante d’un correspondant qui a spéciale-
Bnent étudié la question des institutions de bienfaisance :
« Quand on cherche bien dans notre Belgique, on y trouve presque
toujours un modèle des établissements les plus propres à soulager la
misère.
» Vous avez rappelé, dans un de vos derniers numéros, que, depuis
de longues années le mont-de-pitié deGand fait des prêts gratuits à une
certaine catégorie d’emprunteurs.
* ' ous pouvez également apprendre à vos lecteurs qu’à Liège on ne
Perçoit qu’un ou deux centimes sur les petits gages, et que pour éviter
?u public les frais de port et de report qu’exigent les commissionnaires
jurés, on a établi un bureau auxiliaire, où les emprunteurs ne paient
ffue l’intérêt dû au mont-de-piété, sans aucun accessoire, et où ils sont
a 1 abri des ruses el des exactions dont M. Alphonse Esquiros déroule le
tableau dans la Revue de Paris du mois de juin.
f > 9ePe amélioration a été si bien appréciée par le peuplé, qu’il en a
tait l’objet d’une de ses rondes qu’on chante dans les danses si gaies et
si gracieuses (cramions), qui parcourent les rues les jours de fête. On y
t’enta l’auteur de cette nouvelle création philantrophique un homma-
ge bien touchant.
” La différence qui existe entre les commissionnaires jurés et les bu-
eaux auxiliaires, résulte de ce que les premiers sont payés par les em-
de hleUrs flu*ont recours à leur intermédiaire, tandis que les employés
°es bureaux auxiliaires sont salariés par l’administration du mont-de-
Départs supplémentaires.
Le ministre des affaires étrangères informe le public que mercredi,
30 août prochain, le bateau à vapeur La Princesse Charlotte fera deux
trajets supplémentaires entre Anvers et le Calbeekveer, commune d’He-
mixem, aux heures indiquées ci-après :
D’Anvers à Hemixem, à 4 heures de relevée;
D’Hemixem à Anvers, à 6 heures du soir. . ,
Chemin «le fer. — service des CONVOIS.
A partir de dimanche, 13 août courant, un 4e convoi sera établi, pen-
dant la saison des bains, entre Gand et Ostende; les départs sont fixés
comme suit :
DeGand pour Oslende, à 1 heure de relevée, après i’arrivéedu convoi
partant de Bruxelles à 10 heures 15 minutes du matin.
D’Oslende pour Gand à 6 heures du soir.
Le Précurseur de ce jour est accompagné de sa 42mc feuille
de Tarlettes, contenant la suite de la8mo et dernière partie des
Mystères de Paris.
COÜÜERCE.
r EMnce il’Aiivers «Sn 11 août.
CAFE. — II s’est fait environ 200 balles Brésil à différents prix.
BOIS DE TEINTURE.— On a cité la vente de 30,000 kilog. campêche
coupe Tabasco et 10,000 kilog. coupe St- Domingue, à divers prix.
CUIRS. — Depuisquelques jours on a réalisé env. 2.000 secs et 700 sa-
lés de Buénos-Ayres et Montevideo et quelques cents de Rio secs à
divers prix.
HUILE D’OLIVE. —. Il s’est fait 22 pipes huile.de Palerme à prix in-
connu.
POTASSES. — On a traité en plusieurs lots environ 80 barils d’Amé-
rique et 15 barriques de Russie à des prix sans variation.
SUCRE BRUT. — Nous n’avons à citer qu’une petite vente de 50
caisses Havane blond à fl. 13 3|4 pavillon étranger.
SUCRES RAFFINES. - Il s’est fait pour l’exportation env. 50,000 klg.
lumps et mélis et 7 à 800 caisses candi à divers prix.
r Vente publique.
CAFE. — Il est passé aux enchères 500 balles Brésil plus ou moins
avarié, de 33 à 36 centimes, par 1(2 klg. en consommation.
MAKCHÉS.
Louvain , 11 août.
Grains : Froment de fr. 22-22, 21-63 à 21-03. — Froment nouveau,
20-15. — Seigle, 16-60,16-30 à 16. — Seigle nouveau, 15-63. — Avoine,
9-06, 8-54 à 8-05. — Orge d’hiver, 14-22,13-65 à 13 04. — Orge nouvelle,
11-25.
Hcii.es : Huile de colza, 63-95. — Huile de lin, 61-90. — Huile de chan-
vre, 61 23.
Graines : graine de colza, 20-74.
Genièvre : 55.
Kotterdam, 9 août.
Tabac : Il s’est vendu aujourd’hui aux enchères 125 bouc. Kentucky,
plus ou moins avarié, dans les prix de 12 1[4 à 21 1[4 c.
I/ivergsooi , 8 août.
Coton: Il s’est réalisé aujourd’hui5,000 balles,y compris600Peruvian
à 4 1|2 d., et 400 Egypte à 5d. — Les prix se maintiennent fermes.
PARTIE MARITIME.
Sinistres.
ELSENEUR, 1 août. —Le Jantina Engelina,c. Vos, allant de Königs-
berg à Amsterdam, s’est échoué sur un bas-fond ; mais a été renfloué,
après avoir débarqué une partie du chargement. — Déjà, le navire à
continué sa route.
CAP DE BONNE-ESPERANCE, 2 juin. — L’Union, c. Demandes, parti
de Batavia et en dernier lieu de Maurice pour le Havre, a été hélé le 26
mai, par lat. 36° S., long. 24» E. — Ce navire avait essuyé des avaries
considérables, et été obligé de faire jet d’une partie de la cargaison.
Nota : L’Union est entré le 18 juin à St-Hélène.
MAURICE, 13 mai.— Le capitaine Kerr,du Rodolphe, arrivé à St-Lea,
a recueilli à son bord, le 8 courant, à la hauteur de Bourbon, trois hom-
mes faisant partie de l’équipage du navire Vigilant, parti en 1842, de
Marseille pour cette ile.
Ces malheureux rapportent que le scorbut s’étant déclaré à bord, le
capitaine, le second et plusieurs hommes de l’équipage, étaient morts.
5 personnes quiétaient restées à bord, se trouvaient dangereusement
malades.
Le Rodolphe, avec des provisions etde l'eau, ainsi que l'Iris, c. Bar-
bant, ont fait des démarches pour retrouver le Vigilant, mais inutile-
ment. :
Nota : Le Vigilant, c. Kerr, appareillé le 10 septembre dernier de
Marseille pour Bourbon, a été rencontré le21 novembre parla Iat.2o N.,
long.23 O.Depuis lors; on n’avait rien appris sur le sort de ce bâtiment.
Nouvelles de Mer.
OSTENDE, 10 août. — Arr. du 5 : le brick norw. Spes Nova, c. Peter-
sen,de Stathille.ch. de bois de construction; lest. anglais Lord Melville,
c. Spiecer, de Londres avec 47 pass. ; du 6, Ia galeassenorw. Neptunes,
c. Hiortb, de Holmestrand, ch. de bois de construction ; le st. anglais
Karl of Liverpool, e. Lomax, de Londres avec 42 p. et div. march.; du 8,
la malle ang. par st. ayant 58 pass. à bord ; le st. ang. Lord Melville, c.
Spiecer, de Londres avec 45 p.; la goël. ang. Ann Mitchell, c. Kilpatrich-
de Leilh, ch. de laine ; du 9, la malle ang. par st. ayant 24 p. à bord.
Dép. du 6 : le T jalck lioll. Maria, c. Lauwereins, à l’aventure en lest ;
la malle ang. par st. ayant 8 p.à bord;lest.ang. Lord Melville,c. Spiecer,
p. Londres avec 42 p.; du 7, la goël. suédoise Jaramas, c. And. Norman,
р. Dunkerque, ch. de braie et goudron, ayant relâché ; la goël belge
Uniop, c.Vanderlieyde, p. Liverpool,ch.d’écorces; leyachtbelge Arthe-
velde, c. Mathot, p. Angleterre avec pass. ; le yacht ang. Rowena, c.
Simpson, p. idem avec pass.; du 8. lesL.ang. Earl of Liverpool, c. Lo-
max, p. Londres avec 82 pass. et div. march. ;du 9, la malle ang. par
st. ayant 11 p. à bord ; la galiote belge Egide, c. Halevvyck, p. Liverpool
en lest ; le smack id. Emma, c. Van Hercke, p. Londres, ch. d’écorces ;
le smack id. St-Pieler, c. De Potter, p. id. ch. d’idem, ayant relâché ; la
goël. id. Industrie, c. Dejaegher, p. Liverpool, en lest ; la goël. ang.
Lark,c.George Lee. p. Londres,ch.d’écorcesdechène;la goël. suédoise
Iloppet, c. Lars Jousson, p. Gothenbourg en lest ; la goël. norwégien.
Aphrodite, c. Dannevig, p. Lillesanden lest.
Vents : le 6 août au mat. S -O. pluie, l’apr.-m. O.-N.-O. beau ; le 7, au
mat. O.-N.-O. beau, l’apr.-m. O.-N.-O. fort beau ; le 8, au mat. O beau,
l’apr.-m. O beau ; le 9. au mat. E.-S.-E. lort beau , l’apr.-m. S.-E, beau.
TEXEL, 9 août — Dép.: Maria Jacoba, c. Bart, p. Curaçao; Carthago,
с. Knapp, p. Newburryport; Hoop en Fortuin, c. Niehoff’. p. Constanti-
nople ; De 2 Gebroeders, c. Riedijk, p. Sinyrne; Jan Jacob, p. d»; Jaco-
bina Barbara, c. Schut, p. Triest.
HELVOET, 8 août. — Dép. du 8 : Maria Johanna, c.Van der Valk, p.
Lisbonne; du 9, Jan Van Hoorn,c. Keeman, p. Batavia; Bornholm, c.
Nason, p New-Orleans; Luzon, c.Goodrich, p. New-York; Grâce Brown,
p. Baltimore; Frau Martha, c. Hoster, p. Constanstinople.
LONDRES. 9 août.—Arr. du 8 : Winnegance, C. Lowell, de Matanzas;
John Wickliffe, c. Cheyne, de Calcutta; au 9 : Espérance, c. Van Geyt,
de Bruges.
GRAVESEND. 8aoùt. — Dép. du 7 : Planet. c. Baillie, pour le Cap de
Bonne-Espérance; du 8 Vibelia, c.Roberts,p. d°; Switzerland, c.Knight,
р. New-York.
BRIGHTON, (sans date). — Au large : Isabelle, c. Evans, d’Anvers à
Newry.
COVVES, 8 août. — Dép. : Laurens, c. Smith, p. Anvers.
ST.-MAVES —FALMOUTH,7 août. — A la hauteur de Lizard, le 5 : le
navire hollandais Mercator,c. Korteland, de Batavia p. Rotterdam.
LIVERPOOL, 8 août. — Arr. : Circassian, c. White, de Rotterdam;
Sir,C. Campbel, de la Nouvelle-Orléans.
Dép. : Jong Vrouw Elisabeth, c. Heres, et Anna Luitza, c. Potts, p.
Rotterdam.
Déclarés à la sortie : Précurseur d’Anvers, c. Schottey, p. Anvers et
Ostende; Spy, c. Greig, p. Dordt.
CORK, 6 août. — Arr. : Elisabeth, c. M« Larn, de Marseille.
LEITH, 6 août. — Arr. : Earl Stradbroke, c. Dance, d’Anvers.
F1SHEROW, (sans date).—Arr. : George, c.Toogood, d’Anvers; Anô,
с. Gardine, d’Oslende.
SOREHAM, 8 août. - Dép. du 7 : Elisabeth, c. Pratt, p. Rotterdam.
NEWHAVEN, 8avril. — Au large : Ceerdina, c. Douwes, d’Amster-
dam p. Nantes.
SUNDKRLAND, 8 avril.— Arr. du 7 : Harvest, c. Johnston, d’Amster-
dam.
Dép. du 8 : Orbiculer, c. Stewart, p. Dordt.
GLASGOW, 7 avril.—Arr. du 5 : Cygnet, c. Gray, de Rotterdam.
HULL, S avril.— Dép. du 7 : Eugène, c. Reeners, p. Anvers.
DUNKERQUE, 9 août.— Arr.: Jarama, c. Mareck, de Frederickstad.
Dép.: üunkerquois (st.), c. Salomez, p.le Havre; Actif, c.Yoland, p. d°;
Ilawk, c. Duncan, p. Dundee; Deux Marie’s, c. Courtois, p. Marseille^
Cupidon, c. Danet, p. d»; Messager, c. Daniel, p. Isigny; St-Louis, c. Pi-
rou, p. Bordeaux; Marie Victoire, c. Lemasson, p. St-Malo;St-François,:
c. Melan, p. Brest; Aimable Claudine, c. Lucas, p. Nantes; Amelie.c.Bon-
net, p. Rochefort ; Elisa, c. Charita, p. Dieppe ; Aimable Louise, c. No-
blanc, p. Ktaples; Angèle,c.Corchuan, p.Treport; Marie Amelie.c.Legor-
gne, p.Bordeaux; Aigle, c.Lasserre, p. d”; Désiré Benjamin.c. Legoubé,
р. Isigny ; Jeune Pierre Virginie, c. Leclerc, p. d°; Pélagie, c. Decon-
chat, p. le Havre; Henry, c. Josse, p. Basse-Indre; Alexis, c. Cloutre, p.
Carantan; St-Joseph, c. Caroff, p, d»; Jeune Ernestine, c. Dupin, p. d° ;
Neptune, e. Lemarchand, p. d»; Polonais, c. Tongny, p. d°; Félicité, c.
Follange, p. Regneville; Frau Caroline, c. Duwell, p. Rostock; Amclie,c.
Randun, p. Liverpool; Lord Kawkesbury, c. Knowly, pv Douvres; Ro-
berta Margaret, c. Edgar, p. Liverpool; Advice, c. Radmann, p. NeW-^
Castle.
HAVRE,- 8 août.-Arr. du 7 : Robert-Isaac, c. Sherman, d’ApalachicoIy;,
Polygone, c. Dubut, de Mazanilla (Cuba). . ’ - : v
Sur rade : Emerald, de New-York.
Dép. du 7 : Industrie], c. Sanson, p. ia Pointe-à-Pitre; du 8, Avenir, c.
Dureau, p. Bourbon; Atlantique, c. Oriot, p. Mazatlan ; American, c.
Burges, p. New-York.
HAMBOURG, 7 août. — Arr. du 6 : Russe!, c. Lamphar, delà Havane
et Matanzas; Rosalie, c. Faby, de Fernambouc; Theodor, c. Klein, de
St.-Thoma?; du 7, Jantina, c. Stubbe, de Bruxelles; Flora, c. Paulsen,
deGand. , ,
CUXHAVEN. 7 avril.— Arr. du 6 : Vesta.C. Breckwoldt, d Anvers; du
7, Renner, c. Bock, de St -Thomas.
MEMEL, 30 juillet. — Arr. du 28 : Johanna, c. Schulte, de Bruxelles.
BOLDERAA, 51 juillet.—Arr. du 29 : Elise, c. Bradhering, et Wismar,
с. Krolin, d’Anvers; du 30, Victoria, c. Ahrens, d(Anvers; Auguste, c.
Lemke, et Hoffnung, c. Voss, de Gand; dn 31, Marie , c. Ahrens, et Va-
lentin, c. Moller, tous les deux d’Anvers.
Dép. du 30 : Wilberforce, c. Skerry, p.Anvers; Jenny, c.Hebenstreit;
Curonia, c. Seebeck; Dankbar. c.Claussen; Mathilde, c.Rehn; Deo Glo-
ria, c.Niemann: Thetis. c.Galle; Aurora, c. Braue; Maria Beerta, c. Tap;
Isfs, Maass: Franz, c. Zeplien; Wohlfahrt, c. Fretwurst; Ampnitnte, c*
Rentz; Anna Dorothee, c. Fpéster; tous les 13 pour Elseneur, à ordre.
. Vente.
■ Tex'el 9, variable.—Helvoet9, S.-S.-O.—Londres9, E.-S.-E. à S. Deal
8, S.-O_-Ramsgate8,S.-S.-O.— Cowes8, N.-O.— Portsmouth8,S.-E.et
S.-S.-E.—Falmoulh, 8, O..
Patente du Sund.
5 août. Hermine, c.Tapp, de Wiborg à Anvers»
Barbara, c. Abrams,de Memel à Anvers.
MOUVEMENT DU PORT D’ANVERS»
Arrivage*.
Du 11, au matin.— La goélette norwégienne Kort Adeler, c. Heiland,
de Riga, chargée d’orge. , . ..
Le steamer anglais Soho.c.Whitcombe, de Londres, chargé de diver-
ses marchandises, ayant à bord 73 passagers, 1 voiture.
Après-midi.— La goélette danoise Juelina, c. Jansens , de Konigs-
berg, à la consignation de MM.David et Deboe, chargée de 87 lasts sei-
gle et 200 nattes.
Au bas de la rivière.
Le koff hanovrien Industrie, c.Schaap, de Riga.
La goélette danoise Magdalena, c Clausen, de Petersbourg.
La goélette belge Eugène, c. Reeners, de Huil.
Départ*.
Du 11, ou matin. — Le brick anglais Elisabeth, c. Hutton, pour Ar-
La galiote belge Marie Antoinette, c. Ocket, pour Dublin, chargée.
La goëllette anglaise Active, c. Moore, pour Liverpool, chargée.
Le koff hollandais Johanna Gezina, c. Schuur, à 1 aventure, sur lest.
La ffaléassemecklenbourgeoise Sophie, c. Nieman, • *
Après-midi.—• Le steamer anglais Princess Victoria, c. Peirce, pour
Londres, chargé. -
I/ÉTÉOnOMIMK. - ta Août IS4S.
Vents............... (111 N.-O. D. Q., 18 août.7 h. 7 M.
Pleine mer........... 6 h. 00 M. N. £., 25 * ^ J*’
Leverdu soleil..... 4 h. 43 M. P- Q-, J septembre. 5 h. 46 S.
Coucher du soleil.... 7 h- 26 5. P* L., 18 » 7 h. 4 M, |