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185».
Tout ce qui concerne
la Rédaction ou l'Ad-
ministration , s’adresse
aux propriétaires du
Précurseur, Messieurs
Dewkver frères , rue
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AXVEIftS, Jeudi f Jantier.
Vlugt-iiubièiuc année.
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LE PRÉCURSEUR
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(Au bureau du PrCeurxevr
et chez tous les directeurs des
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par trimestre. Pour tout ie
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port, fr. 13. Pour la Hollande
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18; les Elals-l’ûis, le Brésil,
leg Indes etc. fr, 27.30,
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CHEMINS DE FER. - Départs i
4.80, 1, 8.13.—Lierre. 7, 41 .«sO,
u’Anvers : Pour Matines et Bruxelles à 8.13,9 4L, 40.18, 2.30 E.,
8. Term.et Cand,6.18, 10.13, 2.80 E.,4.30.—Alost,6.1o, 10.13,
S.ÜO'b; 4.30. — Lokéreo, 6.18. 10.13. 4.30. — Niaove, Gramm., Lessinos, Al h par Termonde,
10.13, sf.30 F.. Id. par Brux., 6.15, 10. iô, 3.50 E, — Brug. et Ostcnde, 6.15,10.13, 2.50 K., 4.30.
— Court.. Mouse.. Lille, 6. lo, 10.13, 2.50 E., 4.30. — Tournai, b.13, 10.13, 4.30— Calais, 6.13,
10.48, 2.&0 E., 4.30. — Louv., Tiriem., Liège, Verv., 6.1 ., 9 h., 40.1.s, 4.3d,(i Tirlera.. 8.45 h.
— Landen, 6.13, 9 E., 10.13, 4.30. — Aix-la Ch., Cologne., 6.13 Aix) 9 h. 10.lo, 8. W h. —
Gladbach, Dusseldorf, Crcfeld, Ruhr., 9 E., 10.15, 8.13 E,
Journal Politique Commercial Maritime et Littéraire.
PAIX* — LIBERTÉ- —PROGRÈS-
HOLLANDO-BELGE. — D’Anvers pour Moerdjk, Dordrecht el Rotterdam, 7.45,12.20, — 8.83
Moerdyk seul. — id. pour Ellen et Breda 7.43, 12.20, 8.23. — De Rotterdam pour Moerdjkut
Anvers, 10, 2.50. — De Breda pour Rooscndael et Anvers, 6.30,12.33, 8.20.
PAYS DE WAES.—D’Anvers pour Beveren, St-Nicolas, Lokeren et Gand, 6.30,8.30, 11, 2.30, (?,
Pc Gaud pour Lokcren, St-Sicoîa?, Beveren, Anvers 6.20,9.05,10,29,2.10, 5.50.
I JANVIER.
BULLETIN POLITIQUE.
La polémique est ouverte entre le Siècle et le Journal des Débats
sur la question de l'intervention du clergé dans les élections. Hier,
M. Havin répondait à M. Paradol ; aujourd’hui M. Paradol répond à
M. Havin. Ils font l’un et l’autre preuve de beaucoup de talent ; M.
Paradol surtout donne de son meilleur style, de sa plus fine ironie,
de sa plus subtile logique. Mais hélas ! il soutient Une causé insou-
tenable et ne parviendra pas à se tirer du mauvais pas où son impru-
dence l’a jeté. Il y a une chose surtout qu’il ne veut pas comprendre,
c’est la différence qui existe entré les moyens que le clergé peut
employer pour peser sur les électeurs et ceux qui sont à la disposition
de l’Etat, 11 a certes raison de dire qu’il faut la liberté pour tous,
aussi bien pour les mauvaises théories que pour les bonnes : ce n’est
pas nous, ni aucun journal libéral, qui le contredirons sur ce point.
M. Paradol devient entraînant quand il développe cette thèse ; mais
îl quoi bon? il proche à des convertis..I.a chose qu’il a plus (le peine
à établir et pour laquelle sa verve semble faire défaut, c’est île
savoir comment l’Etat s’opposera à la propagande cléricale avec des
moyens matériels alors que celle-ci se fait à l'aide des fil oven s
spirituels.
Comment, par exemple, l'F.tat résistera-t-il au clergé dans l’hypo-
thèse suivante ; Etant donné un électeur, le clergé lui enjoint de ne
ms voter pour tel candidat sous peine de damnation et, eh attendant
m damnation, sous peine d’être privé dès sacrements de l’Eglise,
tels que la communion, le mariage, l'extrême-onction à lit de
mort. Au besoin, il le privera de sépulture. Que fera l’Etat? Si
l’électeur est fonctionnaire, il pourra le menacer de destitution ; ce
qui nous semble’fort peu libéral. S’il n’est pas fonctionnaire, il ne
pourra rien absolument sur lui. Et, à moins de se résoudre k le met-
tre en prison, k le faire torturer, nous ne voyons pus Irop. comment
il pourra lutter avec quelque avantage, contre i’iRlluênce du clergé.
Or, tous ces moyens sont impossibles, ils sont révoltants et il vaut
encore mieux être vaincu que d’user de telles ressources. Etre vaincu!
ce n’est rien encore quand cette défaite est un tittcplnee au principe
éternel de la liberté de conscience ; tôt ou tard* ce sacrifice aura sa
compensation. Ce qu’il v a de pire et d’inacceptable, c’est que cet
électeur placé dans la situation critique que nous venons d'indiquer,
a des opinions très libérales quoique fervent catholique s il voudrait
voter pour les libéraux, mais pour rien au monde, il necoitseiilifait
k se priver des sacrements et des biens spirituels qU’i! met au-dessus
cte tous les autres. Après de longues anxiétés et de miels combats
intérieurs, il est bien obligé de voter dans le sens que le prêtre lui
prescrit. Nous disons qu’en lui la liberté civile est violée, que l’Etat
lui doit une protection contre de telles oppressions, qu’il est aussi
contraire à la liberté de conscience de prendre un catholique con-
vaincu par la privation des secours spirituels que de prendre toute
autre personne par la famine, la prison, ou les tourments. — M.
Paradol aura beau dire, cette vérité restera. D’ailleurs son adversaire
saura bien le lui démontrer; nous attendrons la réponse du Siècle.
Le Constitutionnel, par l’organe de son directeur politique, M.
Amedée Renée, répond à l’article du Spectateur dont nous avons
parlé,et réfute victorieusement les assertions de ce journal relatives
a une prétendue coalition qui se serait formée contre la France. Il
lue l’existence d'un traité conclu entre l’Angleterre et l’Autriche et
détruit ainsi toute l’argumentation du Spectateur. Pour prouver que
««traité n’existe pas, lè rédacteur du Constitutionnel invoque la grave
question du Danube, la libre navigation de ce fleuve qui a été une
des plus grandes conquêtes du traité de Paris. Elle a donné lieu à un
conflit d’opinions entre les puissances et à un débat dans lequel
l'Angleterre s'est prononcée contre l’Autriche avec une fermeté et
Aine netteté qu’il serait difficile de faire concorder avec une prétendue
entente entre . ces deux puissances. — Dans ce même article, M.
Renée, parlant de l'affaire relative aux Principautés, dit que la France
persiste dans sa manière de voir et tient toujours pour l’union
<* dont les avantages lui paraissent évidents. »
La dépêche que nous avons publiée hier, relative k la retraite de
Lucknow de sir Colin Campbell, n’a pas reçu de démenti. Toutefois
10 Sdti, dans sa troisième édition du 3, s’exprime ainsi :
'» Sous pouvons affirmer, d’après une autorité incontestable, que le bruit
répandu que le gouvernement aurait reçu de l'Inde une dépêche télégra-
, pbique annonçant que sir Colin Campbell s’était retiré de Lucknow est dé-
pourvu de toute espèce de fondement. La dépêche suivante a donné lieu
sans doute à ce bruit absurde : « Le général en chef au gouverneur général,
' » au camp de Lucknow, le 20 novembre: La garnison de Lucknow a etc
•> retirée, et je m’occupe maintenant de transporter sur les derrières les
» femmes et les blessés. 4e me propose de faire aller l'armée anglaise tout
» entière dans une position à découvert, en dehors de la ville, sans essuyer
» une nouvelle perte d’hommes. »
L’agitation que continue de produire k Londres la question de la
réorganisation du gouvernement des Indes rappelle en tout point
celle qui se produisit en 1783, lorsque fut présenté par Fox le fameux
projet de la suppression de la Compagnie, avec cette circonstance
de plus, que l’opinion constitutionnelle s’inquiète de l'excès du pou-
■ voir militaire qui serti confié au duc de Cambridge, par suite du
grand développement qui doit être forcément donné k l'armée anglaise
sur ies rives du Gange.
Une dépêche de Marseille nous informe que le rapprochement entre
M. Thouvenel et Reschid-Paeha est en bonne voie. De sérieuses
garanties ont été données. Le 25, M. Thouvenel a fait une visite ail
grand-visir et au ministre des affaires étrangères. La concession du
canal de Suez devient chaque jour plus probable, tous les hommes
d’Etat turcs ayant embrassé la cause deM. de Lesseps.
De nouvelles informations qui nous sont transmises de Pans
précisent, comme nous l’attendions, la nature et la portée des
instructions envoyées par le gouvernement français k l’amiral
Rigault, touchant'les opérations k effectuer dansles parties les plus
orientales de l’Océan Pacifique. Ces instructions s’appliqueraient
non pas, naturellement, aux opérations qui étaient sur ie point dé
commencer au départ de la dernière malle reçue de Chine et qui,
probablement, ont déjà reçu tout au moins, au moment actuel , un
commencement d'exécution ; mais à celles qui pourraient suivre la
prise de Canton. Ceci concorde, au reste, avec ce que portait la pre-
mière dépêche télégraphique qui nous a instruits de cet incident,
laquelle disait que l’amiral Rigault cesserait d’agir en commun avec
les forces anglaises, ce qui impliquait nécessairement déjk de pre-
mières opérations faites en commun.
Le premier résultat obtenu, c'est-à-dire la prise de Canton, la ma-
mie française bornerait 1k son action et, au lieu de continuer la
guerre contre la Chine, elle irait poursuivre sur les côtes de l’empire
d'Annam ou de Cochinehine des succès plus assurés, qui brilleront
d’un éclatd'autant plus vif que la France n’aura à les partager qu’avec
tme puissance de second ordre. Nous voulons parler de l’Espagne
qui a accueilli favorablement les propositions qui lui ont été faites
de venger, de concert avec la France, des griefs communs aux deux
pays-.
On comprend d’autant mieux que le cabinet des Tuileries, comme
on l'avait affirmé d’abord, n’ait pas voulu se liera l’Angleterre, soit
par des engagements formels, soit par un concours spontané et
volontaire, la France n’ayant pas en Chine les mêmes intérêts com-
merciaux que l’Angleterre. Il est naturel que, après avoir montré son
.pavillon dans le combat, elle ne poursuive pas, au prix de grands
sacrifices, des avantages dont, en tout état de cause, elle pourra
obtenir le partage, mais qu’elle aille réaliser sur un littoral voisin la
même œuvre, sans éveiller la jalousie de personne, et en recueillant
seule le bénéfice moral de son entreprise.
■ Le vapeur le Candace, caoitaine Rolt, est arrivé mardi k Plymouth.
Ses dates sont : Fernando-Pô, 26 novembre ; Cameroons, 28 ; Old
Calabar, 30 ; Ronny, 3 décembre ; Lagos 7 ; Aéra, 10 ; Côte du Cap,
11 ; Minerva, 13 Sierra Leone, 20 ; Bathurst, 23 ; Corée, 24 ; Téné-
riffe, 28 et Madère, 30. Il amène 6 passagers de lre classe, 1881 onces
d’or évaluées environ 185,000 francs, et un chargement d’huiles de
palmier, de gommes, de cire, d’ivoire, etc., etc.
Le capitaine et une partie de l’équipage du Durham, qui s’est perdu
u Ténéritt'e dans une. tempête, reviennent également par le Candace.
On signale par cet arrivage les vaisseaux anglais suivants : A
Lagos, le Yesuvius, le Fireftu, le Conflict, la Brune, YHécla et le
Bfoodhound; k Sierra-Léone, ie Huto et le Childevs ; à Ténériffc, le
Spitfire en destination de la côte d’Afrique, et à Madère, le Héron.
La frégate américaine Powhattan était également k Madère.
Le Daùsprimj, navire chargé de l’expédition du Niger, s’était perdu
près Rabba, sur un écueil de rochers.
À Sierra-Leone, le journal Era avait été suspendu par suite du
relus du .gouverneur, d'accepter les garanties offertes pour sa publi-
cation. Une pétition à ce sujet a été adressée k Londres, à M. Labou-
î hère, secrétaire d’Etat pour les Colonies. ,
Le steamer Van Gnard, avec les malles d'Australie est arrivé le G k
Marseille.
Dépêches télégraphiques.
Lqndres, 7 janvier.
Consolidé* 94 3/4 7/8. — Esp., Piastre* 23 7/8 20 t/8. — Russe* 3 p. c.
108 1/2 à 100 1/2. — Stieglilz99à 4/2. — La Bourse est ferme.
La banque a réduit son escompte à 6 0|0. Au marché l’escompte
est k 5 0(0.
Paris, 7 janvier, l 12 heures.
Ouverture de la Bourse :
Rente 30/0 70.53 — Esp. inlér 57 3/8.—Esp. piastres23 3/4.
Francfort, 7 janvier.
■ Change sur Londres 117 34. —
Métal!. S (I/O 77 1/2. — Nation. 80 LL •
Vienne 112 3 1.
Pendant que les organes de la théocratie regardent et s’éver-
tuent à faire considérer cotilnte Un îhrtliteuf pour notre pays l’avé-
nôftient de l’Opinion libérale ad pouvoir, voici qii’ün publiciste qui
a donné à la religion et au catholicisme des gages d’un attachement
bien plus sincère et bien plus ferme que ne l’est celui de toutes les
feuillus ëjjiséöpaies reunies, vient ieur donner tin grand exemple.
Ce publiciste est M. Kersten qui dirige avec tant de talent et tant
de coiiscl nçe ie Journtîl historique ét littéraire. Nous lie pensons
pas qu’il y ait dans tout le parti théoeratique quelqu’un qui oserait
méconnaître l'autorité de son Dont çt de son mérite en pareille
matière. Il est du petit nombre des hommes qui, par l'élévation de
leurs sentiments; la distinction de leur caractère el une loyauté à
totite épreuve ont toujours su se rendre respectables âtix veux de
letii's adversaires êtiü-iiièiliës. (jdc l’on nielle dans un des plateaux
de la balance les évêques de Bruges et de Garni, M. Kersten dans
l'autre, on verra de quel côté sera la plus grande somme d’estime.
Laissons maintenant parler le Journal historique et littéraire :
— « Le parti libéral, dit-il, a atteint le but qu'il poursuit depuis
dix-tiUit ;lhs. il gouverne seul, il fait seul agir tous les rouages de
l’administration publique. Rien ne l’enlpëche de réaliser lés projets
utiles qu’il peul avoir conçus et qu’il tient, dit-on, en réserve. Ce
n'est pas nous qui nous apposerons au progrès véritable, et loin de
le contrarier, s'il s’agit de faire du bien au pays, nous lui serons
volontiers reconnaissants des services qu’il aura su lui rendre. *
Combien ces bonnes paroles d’un des plus éclairés et des pjus
fidèles champions du catholicisme ne dijfèreiil-elies pas du lan-
gage que itehhent des i’ehllies telles que le Journal de Bruxelles, le’
Bien public, la Patrie, Y Emancipation, e le., etc., qui prétendent
avoir pour mission de conserver lés intérêts de la religion et tout
ce que la société peut avoir de précieux! D’un côté, vous voyez cet
esprit de tolérance, d’observation, d’encouragement au progrès el
au bien dont devraient être inspirés tôlis les catholiques; del aittre,
que trouvez-vous? — Des passions effrénés, du fanatisme, une
ambition sans bornes, une haine systématique el profonde contre
ies idées et les hommes qui peuvent contrarier la politique ultra-
mohiaihe, politique dont la route est tracée et suivie depuis des
siècles, au préjudice plutôt qu’à l’avantage de la religion. D’un
côté, c’est le véritable catholicisme qui parle; de l’autre, c’est le
faux catholicisme, c’est le fanatisme masqué» Cette distinction est
essentielle à faire, et, si nous insistons sur ce point, c'est parce que
nous croyons que le langage d’un homme tel que M. Kersten, doit
inspirer de sages réfiexions à bon nombre de catholiques, auxquels
les organes de la théocratie s’efforcent de faire accroire que le libé-
ralisme est l’ennemi juré du catholicisme, qu'il veut l’abaissement,
si ce n’est la ruine de l’Eglise. Plusieurs, se laissent prendre à ces
indignes calomnies que répandent à pleines mains les journaux
prétendument conservateurs. Que tous les bons catholiques, que
tous ceux qui ont pu se laisser induire en erreur el s’égarer, écou-
tent la voix de M. Kersten. En le prenant pour guide, ils seront
sûrs d’être dans un excellent chemin.
Nous donnerions bien le meme conseil aux feuilles purement
théocraliques, mais ce serait une peine inutile. Il n’v a pire sourd
que celui qui ne veut pas entendre, et nous sommes convaincu
qu’aucune d’elles ne voudra entendre ce que leur dit en si bons
termes le Journal historique et littéraire. C’est, cependant directe-
ment à elles et à leur parti que s’adressent ses paroles, ainsi que.
la leçon qu’elles renferment. Mais ellesn’en profiteront paset elles
se garderont même soigneusement de dire ce qu’elles en pensent,
parce qu’elles craignent de les faire connaître à leurs lecteurs.
Plus d’un, en effet, y trouverait un salutaire avertissement et pour-
rait avoir pour le libéralisme les mêmes sentiments que que M.
Kérsten. Cela ne ferait nullement leur affaire, ni celle de leur
parti, et c’est là ce qu’elles redoutent avant tout. Leur tâche n’est
pas d’éclairer l’opinion publique, en lui faisant connaître les bons
exemples, mais de l’abuser le plus longtemps possible; vilaine
tâche, s’il en fut une, et qui, en lin de compte, ne peut tourner qu’à
leur confusion,
secondaires devaient s'effacer pour assurer un résultat qui est dans nos
vœux à tous depuis la dissolution de la Chambre. J’étais certain de voir
l’honorable M. de PercevaL accepter l’appui qu’il rencontrerait au sein de
noire association. . ,
» La conformité de ses doctrines avec celles qui nous dirigent, attestée
par une récente profession de foi et par sa participation au Manilestede la
gauche, ne me laissait aucun doute sur l’empressement unanime que nous
mettrions à relever le seul homme que nos adversaires fussent parvenus a
renverser.
» En me réjouissant d’apprendre le désistement de mon compétiteur, je
prie Tes personnes disposées à m’honorer de leurs suffrages, de se joindre
à moi pour acclamer le candidat que la situation désigne, et qui complétera
la phalange qu'entourent les svmpathies du libéralisme. .
■a Veuillez, Monsieur le président, agréer l’expression de mon entier dé-
vouement. , .
» (Signé) : 4. Matteeu. »
La lecture de cette lettre est accueillie dans l’assemblée par d’unanimes
et Chaleureux applaudissements.
de l’inté-
J e Moniteur de ce jour publie la loi qui ouvre au département
rieur un second crédit provisoire de 300,080 francs, destiné à pourvoir aux
dépenses des fêtes du 23e anniversaire du Roi.
«aras
Nous l’avons dit souvent, la religion catholique ne connaît point
de plus dangereux ennemis que les feuilles dites religieuses. Comme
i’a très-bien dit Lacordaire : « ces gens-là perdraient le bon Dieu si
le bon Dieu pouvait être perdu. «Tout récemment Y Univers vient
d’en donner une nouvelle preuve, en développant cette thèse que ia
meilleure sauvegarde du catholicisme consiste dans la crainte, que
« dans le premier tabernacle violé l’émeute ne prendra pas autre
chose que la clef du coffre-fort bourgeois. »
Le Journal des Débats montre très-bien ce que cette opinion a de
peu chrétien dans le passage suivant :
« Avait-il un moyen plus efficace dedésarmer d’avance l’Eglise catholique
et de t’abaisser dans l'opinion des peuples que de montrer son principal
appui, comme le fait aujourd’hui Univers, dans le sentiment lé moins
chrétien qui se puisse concevoir ? S’il faut l'en croire, ce qui tait la force de
l’Eglise catholique, c’est que « dans le premier tabernacle violé rémeule ne
prendra pas autre chose que la clef du coffre-fort bourgeois.» C’est donc
pour garder de toute atteinte la clef de ce coffre-fort que, selon l'Univers,
ies bourgeois défendront l’Eglise : c’est là qu’est la force de l’Eglise, aux
yeux de i’Univers. Est-ce là aussi qu’est sa dignité?
' » Quoi ! ce qui ferait la force de l’Eglise catholique en ce pays ce serait la
sollicitude particulière qu’elle inspirerait aux âmes éprises de la terre? Si
la nacelle cîe St-Pierre doit flotter sur les eaux, si nous devons tous la sou-
tenir, c’est parce qu’elle porte nos éeus ? Si Harpagon doit venir à la messe,
c’est que les yeux desa chère cassette brillent au fond du sanctuaire et que
là seulement elle est en sûrcté?I.e Christ dit: «Laissez tout et suivez-moi, »
vous nous le vantez comme le meilleur gardien de nos coffres-forts ! et
l’Evangile qui nous enseigne le mépris de là terre, vous nous l’offrez d’une
main sacrilège comme la meilleure des serrures de sûreté ! F.t vous appelez
cela défendre l’Eglise? Que laissez-vous donc à dire à ceux qui voudraient
la déshonorer ?
» Comment n’étre pas confondu en voyant ces absurdités funestes et
d’autres fautes non moins grandes approuvées, encouragées comme habiles,
comme propres à séduire l’esprit du siècle, par la connivence ou par le
silence d’une partie de l’église française, et s’il faut les en croire, par l’appui
de la cour de Rome? Comme cette conduite dément ce qu’on disait jadis
par le monde du bon sens français et de la finesse romaine ! Comme-cola
est humiliant pour notre âge et quel témoignage de rabaissement dos
esprits ! Vous nous dites parfois que les héritiersde Voltaire font honte à sa
mémoire. Que dire des héritiers de Rossuet et des héritiers de ces grands
politiques qui ont fondé et étendu dans le monde la puissance du Saint-
Siège ? Pour toutes ces causes, qu’il s’agisse des affaires de la terre ou de cel-
les du ciel, il y a des secours qui les affaiblissent et des adhésions qui les
discréditent, comme il y a des défections.qui leur font honneur et qui les
épurent. Quel gain pour l’Eglise catholique le jour où Y Univers cessera do
la défendre ! »
Un arrêté royal dit i janvier porte :
« Revu notre arrêté du 12 janvier 1835. ainsi que ceux des H février
Iffijj, IR décembre 4833 et 17 décembre 1836, concernant les conditions
exigées des officiers de la marine marchande ;
» Sur le rapport de noire ministre des affaires étrangères,
» Nous avons arrêté et arrêtons ;
» Art. Ire Le tenr.C dç notre arrêté du 17 décembre I8;i6 est prolongé
jusqu’au frf janvier 1839. »
Par arrêté rêvai dfa ! janvier» rétablissement de la société anonj me dite.
Compagnie des mines et usines de I.aVoir esi autorisé, et ses statuts sont
approuvés, tels qu’ils résultent de l’acte du décembre 4 •>/, passé pai
M" A. Pauwels, notaire à Anvers.
Celte société a pour Objet :
A. Le développement et l'exploitation des mines de plomb et autres ma-
tière* ininéraies’ccitoessibles, telles que pyrite, blende, calamine, cuivre,
oie -, etc., gisantes sotis la'territoire de Lavoir et de Couthum, province de
Liège, objet de l'apport ci-après de la part des comparants d’une part.
K. L'exploitation des extensions qui pourraient être demandées.
(' L'érection de fonderies de plomb en Belgique ou à l’étranger.
T>. La fabrication du plomb el autres matières minérale*.
F. Toutes les opérations qui se lient directement à l’exploitation du plomb
et des autre* matières minérales susdites et à la vente des produits en pro-
VTt/i«»l et le traitement du minerai tie plomb d’autres établissements.
Le fonds social est fixé à trois millions de francs, représentés par six mille
actions de cinq cent francs chacune. ,
io conseil d’administration est composé pour la première lois de :
M. Félix Capitaine, président de ia chambre de commerce de Liège.
M. Edouard baron Cogels, à Anvers , membre du Sénat belge.
M, Léon de Lhoneux, banquier à Huy,
Sf, Jean-Heralan Kissing, négociant, à Bruxelles.
M. Edmond Wellens, ingénieur civil des mines, à Liège.
Les commissaires de la société sont pour la première lois :
1» M. Henri d’Andrimont, rentier, à Liège;
2° M. Norbert-Charles-Louis de Wael, docteur en droit à Berchem;
3»îl. Laurent. Vcvdt, membre de la Chambre des Représentants, à
Bruxelles. .
Est nommé directeur-gérant, M. Edouard-Kennedy-Elhs.
Le Moniteur de ce jour publie 'de* arrêtés royaux du 3 janvier portant
nomination de bourgmestres et d'échevins dans des villes el communes de
la Flandre-Orientale et de la province de Liège.
Le rapport sur la situation delu-Caisse générale de retraite, à ia date du
31 décembre 4836, vient d’être distribué aux membres de la Chambre des
représentants. , , . „ , . ,
Les résultats de cet exercice ne sont pas des plus satisfaisants ; mais le
rapnort exprime l’espoir que cette situation s’améliorera par la mise en
vigueur de là loi nouvelle dont M. le ministre des finances a annoncé la
prochaine présentation. . . .
Le rapport, adressé à MM. les membres des Conseils provinciaux délégués
pour la vérification des comDtes, constate que pendant l’année 1836, il n’a
été effectué que 208 versements, dont 87 au profit de nouveaux assurés et
421 au profit d’anciens. Le total des recettes, y compris les arrérages des
rentes appartenant à la caisse, ne s’est éfryé qu'à fr. 46,300.87 c» ; le total
des rentes acquises par les déposants, a été de 10,632 francs. Voici de quoi
se compose le total des recettes :
Versements faits pour la constitution des rentes. . . fr. 27,227.53
Suppléments payés pour frais d'inscription.................. 184.42
A négliges des rentes appartenant à la Caisse............... 49,088.90
Total, - . . . fr. 46,500.87
Ainsi la progression décroissante constatée, depuis six années qui existe
la caisse, a continué en 1856.11 v avait eu en 1834, 178 inscriptions; ii y
en a eu 508 en 1832 ; -480 en 4853 ;'432 en 1834 ; 80 en 1853; il y en a eu 87en
1830.
Mais cette situation quelque regrettable qu’elle soit ne nuit en rien à la
parfaite sécurité que doivent inspirer les opérations de la caisse de retraite.
La caisse possède en numéraire’ et en inscriptions de rentes sur l’Etat des
valeurs plus que suffisantes pour la garantie de ses engagements envers les
déposants. ’ . û ,
Au 34 décembre 1836, elle possédait des inscriptions de la dette publique
belge 2 4/2 pour cent, pour 432,060 francs; lés comptes ouverts à la caisse
par l’administration du trésor public et par la caisse de l’Etat soldaient eu
sa faveur par 13,406 fr. 33 cent.; somme qui a été convertie, en 4857, en
inscriptions de la dette 2 4/2 pour cent, au capital de 24,200 francs.
A la même époque, le montant des versements effectués par les déposants
s’élevait, en principal et intérêts, à la somme de fr. 423,979.28, savoir :
Versements faits pour la constitution de rentes, déduction faite
des sommes perçues pour frais d’administration. . . . fr. 412,316.53
Suppléments payés pour frais d’inscription................ 5,499.63
Versements faits pour la constitution ultérieure de rentes 8,263.12
Ensemble. . . . 4-23,979.28
Lé tableau ci-après indique la répartition, entre les provinces, du total
général des recettes au 4 janvier 4857 :
Association libérale et union constitutionnelle.
Voici les lettres par lesquelles MM. J. Watteeu et Guillerv désis-
tent de leur candidature :
c< Bruxelles, 4 janvier 1838.
» Monsieur le président,
» Conformément au réglement de l'Association j’ai l’honneur de vous
faire connaître que je n’accepte pas la candidature que plusieurs de nos
collègues ont bien voulu m’offrir.
» Agréez, M. le président, la nouvelle expression de mes sentiments res-
pectueux et dévoues.
» Signé : ji les gi ii i.khy. »
« Bruxelles, 5 janvier 4858.
» Monsieur le président,
» J’avais pris la résolution de décliner l’honneur d'une candidature pour
la prochaine élection, et je me serais fait un devoir de vous en informer
dès qu’elle a été présentée, si plusieurs amis ne m’avaient demandé de la
maintenir provisoirement à cause d’une autre candidature qui s’est pro-
duite simultanément avec celte de M. de PercevaL
» 4e comprenais que la rentrée à la Chambre des quarante-quatre repré-
sentants restés fidèles à leur Conviction et à nos principes constituait une
victoire éclatante de l’opinion libérale, et que toutes tes considérations
Brabant.
Liège...............
Flandre orientale. .
liainaut............
Flandre occidentale.
Namur...............
Anvers..............
Luxembourg . . .
l.imbourg ....
15 bureaux.
8 » .
7 » .
lit » .
8 » .
fr. 184.508.04
43,983.69
39,760.39
39,342.—
35,423.55
22,316.85
8,718.06
5,958.87
2,164.54
Ensemble . . 60 » .... 381,849.74
La moyenne des rentes constituées est de
58.72 pour cent pour les rentes à 55 ans.
27.21 » » » » » 69 »
14.07 » » » » » 63 »
Los frais généraux d'administration, qui avaient été en 1835 de Trafics
3,688.75 c., se sont élevés, en 1856, à fr. 3,450.32 e. Cette augmentation est
due à la liquidation de* frais de déplacement payés à un certain nombre de
conseillers provinciaux délégués pour la vérification des comptes de la
Caisse. La dépense totale de ce chef, mise à la charge de ia Caisse par la loi
du 14 mars 1836, a été de 1,479 fr.
A Apres, l'administration communale a eu l’heureuse idée d’instituer un
fonds spécial poui procurer aux élèves les plus distingués de ses écoles
communales, comme récompense, des livrets de la Caisse de retraite. Déjà
31 élèves ont reçu de ses livrets pour des sommes de 1,608 fr.
L’administration communalcdeNamur a affilié à la Caisse ses employés et
leurs femmes. Mais, ainsi que le dit le rapport, l'empressement du public à
se présenter à la (laisse est plus que tiède. Il faut avoir égard, sans doute,
k l’influence des années de cherté que nous venons de traverser; on ne peut
méconnaître aussi que l’annonce de modifications prochaines à la loi qui a
institué la Caisse, n’ait fait ajourner un certain nombre de dépôts. On peut
ajouter à cela que, malgré les précautions prises dans toutes les communes
pour en donner connaissance et en propager les bienfaits, cette institution
est encore trop peu connue. Mais ie mal doit être plus profond; nous lo
spécifierons en attribuant une double cause au défaut du succés-de ia
Caisse : d'abord, quelques défauts et des lacunes dans l’organisation, ensuite
l’absence de patronage.
Le rapport, en examinant ces défauts et ces lacunes, propose d'apporter
des modifications immédiates à l’organisation de la caisse. Ces modifications
sont indiquées connue suit :
fr II nous paraît urgent d’adopter, pour base des tarifs et comme unité
pour les calculs, le versement d’une somme de cinq francs, att lieu du système
d’achat d’une rente de. douze ou de vingt-quatre francs, au moyen de sommes
qui varient continuellement en raison de l’âge des assurés, et qui, d’ailleurs,
exigent des sacrifices trop considérables en une fois pour les classes ou-
vrières. . •
l.c système qui prend pour base le versement d’une somme de cinq francs,
a le mérite u’etre plus pratique : le conseil k donner à l’ouvrier d'oporer un
versement à la Caisse, porte alors sur une somme déterminée, cinq francs
ou ses multiples; l'ouvrier sait, comprend quelle somme lui est nécessaire
pour aborder la Caisse, aujourd’hui, il est devant l'iqconnu ; outre que te
sacrifice qu’on lui demande est d’ordinaire trop élevé eu égard à l’exiguïté
de ses ressources, il ne sait, il ne peut connaître d’avance la somme dont il
doit se munir.
Si cette proposition est adoptée par le gouvernement et les Chambres, il
y aura lieu de supputer de nouveaux tarifs.
2° Le système actuel entraîne l'aliénation du capital versé. Cette combi-
naison exclusive dans notre Caisse, a répugné à beaucoup de bons esprits.
Le système des Versements à capital réservé, au profit des héritiers, a des
avantages que l’on ne peut méconnaître ; il offre d’aüleure ceci de particu-
lier que, pour des-placements k long terme, il n’existe presque pas de dif-
férence, entre les deux systèmes, pour la quotité de la rente.
3° Nous pensons qu'il y a lieu d’abaisser l’âge auquel une personne peut
se faire assurer. Aujourd’hui, d’après l’art. 2 de la loi du 8 mai 1830, il faut,
être âgé de 48 ans. On pourrait avec avantage abaisser l’époque d’admissiou
jusqu’à l’âge de 10 ou de 12 ans. De cette manière, les parents, les tuteurs
pourraient de bonne heure faire profiter leurs enfants, leurs pupilles, des
avantages de la Caisse, et leur inspirer le goût de l’économie.
4° Pour satisfaire à des demandes, on pourrait peut-être adopter une
époque, celle de l'âge de 50 ans, pourTentrée eh jouissance dépensions.
Les quatre termes pour l’entrée en jouissance seraient ainsi ; u'*, 53, 60, 63,
ans. Il nous parait inutile d'en admettre un plus grand nombre.
3° Il est urgent de modifier la disposlion delà loi (art. 2, § 2) qui oblige
de garder un intervalle de dix ans entre l'inscription d'un assuré et son
entrée en jouissance de la pension. Un délai- de deux ans nous parait suffi-
sant pour empêcher tout-abus.
On pourrait môme examiner si, en certains cas, il ne serait pas utifiî
d’autoriser des placements k rente immédiate. Quel meilleur système peut-on
trouver de récompenser un employé, un serviteur devenu vieux ? Son pa-
tron, en lui achetant iule rente viagère dont il profiterait immédiatement,
pourvoirait à son existence et lui procurerait en même temps la rémunéra-
tion la plus avantageuse qu’il pût désirer.
Cette combinaison a été introduite av ec succès en France, par le décret
impérial du 26 avril 4856, en faveur des sociétés de secours mutuel»
approuvées
6» Une des mesures contre lesquelles, el avec assez juste titre, on s'est
récrié, c’est celle qui rend exclusivement propre à l'assuré, au détriment de
son conjoint, la rente qu’il s'est créée.
Dans l'état actuel, l'homme marié qur, au prix de sacrifices pénibles, se
serait acquis uue belle rente viagère, ire laisserait rien, en mourant, à sa
compagne, à celle qui, durant sa vie, a été de moitié dans toutes ses pri-
vations. . . . 1
Il est pourtant juste et équitable que les économies opérées sur l’avoir do
la communauté, profitent également à la communauté. Il ne faut point que
l’égoïsme oü l’indifférence subsiste entre époux. Le système introduit à cet
égard en France, depuis six années, doit nous rassurer sous le rapport des
difficultés d’exéculion. En thèse générale, ies versements doivent donc pro-
fiter pour moitié à chacun des conjoints, et I* séparation d’intérêts former
l’exception. ‘ .
Le rapport finit en invitant le gouvernement "f s'occuper de l’organisa-
tion des caisses d’épargne et des moyens de propager les bienfaits de cette
excellente institution.
MuHveneHl du Commerce de la Belgique
avec tes pays étrangers, pendant les oiuze .premiers mois, des minées
1856 'et 1833 en ce qui emeerne les principales marchandises.
1887
IMPORTATIONS.
Bestiaux. — Bêles bovi-
nes, veaux exceptés . (télés)
(nue.)
Moutons et agneaux
Bois de chêne et noyer.
» cousit" non scié.
» » ,autres,sciés.
Café-..................
Charbons de terre. . .
Coton en laine (1) . .
Cuirs et peaux.........
Fer.—Fonte brute, etc, •
» Battu, etc.; clous.
» » » (il de fer
» » » rails .
» » » tôles .
» Barres,verges,etc
Fils de laine..........
Graines.—Colza, navet-
tes, lin et chanvre. .
Graines de lin à semer .
Grains. — Krowvmt. . .
» Seigie......
» Avoine ...
» Blé noir ou sarras.
» Maïs. .............
» Fèver. et vesees. .
» Orge et escou rgeon
» Pots, lent, et fèves
» (farines et son.). .
Habill. neufs et modes .
Lin brut et peigné . .
Livres brochés ....
Atércerie ....
OEufs de volaille . . .
Beurre frais et salé . .
Pommes de terre . . .
Poissons, hareng, sautn.
» Idem frais, etc. .
» Morue en sâum.
» Stockfisch. . . .
» de mer frais. . .
Riz pelé et en paille . .
Sel brut............ .
Sucres bruts ....
Tabacs non fabriqués .
;> Fabr. — Cigares
Tissus cte éô’îpu • • •
Tissus de laine (drapS)
» de laine (coating)
» de laine (mousse-
lines, mérinos.
» de soie, non com-
pris les rubans.
» tulles et dentelles
» de coton . .
» Id. de soie el lin.
Verreries (glac. à mif.)
Viandes. Jambons fum
» Autres . . .
(kil )
(tonn.)
kil )
(kil.)
»
»?
(fr.)
(kil )
»
(fr.)
(kil )
(hect.)
(ton.)
(pièc.)
'(ton.l
(kil )
(fr.)
(kil )
Vins
(kil.
..............(Iiect.)
EXPORTATIONS.
Armes portatives ‘ • -, (fr.)
Bestiaux. — Bêtes bovi-
nes,veaux exceptés . (têtes)
Cochons.................... »
Beurre frais et salé . • »
Boissons distillées. . . (hect.)
Charbons de terre . . (ton.)
Chevaux et poulains . (tètes)
Cuirs et peaux . . (kil.)
Ecorces à tan, non mou!. »
Efoupes.................
Fer.Vieux el fonte bru te.
» Fonte ouvrée . .
» Fer battu; clous .
» » » fil de fer .
» » » rails . . .
» » » - tôles . • .
» » » barres,etc
» Ouvragesde fer battu
Fils de lin.............
Graines de colza, etc .
Grains. — Froment .
» (seigle) ....
» (avoine) . . •
» (blé noir, sarras.
» (féver. et vesees)
» (orge etescourg)
» (pois, lent, et fév)
» (Farines et son).
Lin brut et peigné . .
Livres..................
Machines et niéeaniq. •
OEufs de volaille . . .
Pommes de terre . . .
Sel raffiné............
Sucres raffinés ....
Tabacs fabriq. — Cigar.
Tissus de coton .
de laine, draps •
» » autres
Toiles (nappes et serv.)
Tissus (tulles et dentel-
les déco1 on) .
» id.de soie et de lin
Verrerics.(glaces àmir.)
» (cristallerie)
» (id.taill.et gr.)
» (verre à vitre)
Viandes.—Jambons fum.
» autres . . .
Zinc brut ......
» laminés.............
MISES EN CONSOMMATION.
1837. 1830.
40,245 37,382
60,517 38,732
16,484 —
42,712 —
47,762 40,617
19,669,38-2 17,200,370
423,166 80,608
10,173,734 12,121,364
10,079,741 3,174,433
3,183,292 —
9,032 —
211,089 —
184 —
1,049 —
580,842 -
138,146 437,614
47,894,083
1,838,660 —
37,344,085 93,656.275
3,737,530 tO.879,842
4,831,073 40,883,982
109,938 3,323,407
173,943 —
5,936,831 4,788,997
40,733,476 23.695,443
1.392.711 4,213,584
4,528,437 5,163,888
1,343,456 4,079,228
7,149,341 6,654,290
251,942 / 249,109
2,462,086 2,158,377
48,686 41,393
713,818 380,376
67,719 62,491
2,721 4,432
19,203,593 23,323,894
492 890
993.105 1,357,835
539,076 364,089
10,006,331 52,304,033
33,221.023 33,269,749
16.734,297 28,032,900
3,704,979 —
22,1 12 20,0458
278,060 230,260
32,595 28,785
67,482 49,436
547,338 480,981
49,090 52,210
695,722 585.240
767,182 684,989
49,828 90,034
25,272 27,267
754,176 954,056
84,669 79,421
MARCHANDISES BELGES.
10,021,854 10,573,181
18->).
41,371
58,728
34,607
19,203,947
62,122
9,616,161
1,422,276
137,822
43,164,363 53,433,826
79,230,276
M, 138,773
5,648,338
2,468,307
6,379,314
34,297,338
1.777,740
2.343.803
913,7)4
3,917,081
1.898,751
' 41,440
573,406
108,078
4,432
10.964.749
'657
1.403.803
392,570
41,688,538
57,711,134
26.212.750
23,488
224.8U
27,957
39,526
476,473
56,004
449,050
444,042
176,463
63,779
4,054,417
72.782
»
((kil)
fr.
«
»
(kiLi-
»
»
»
52,757
•106.843
3,298,940
26,593
3,373,485
13,034
5,869,970
9,850,204
1,009,81i
53,846,000
5,730,653
13488,097
243,318
I4,409,9ÿ8
2,n73,5L?
9,532,307
737,399
2,278,242
1,685,264
19,154,737
16,121,473
13,394,912
869,641
6,344,804
4,459,050
1,878,363
l2) 3,638,152
11,251,402
206,007
8,187,173
398,654
340,847
1,078,042
13,336,507
170,227
2,696,741
1,063,163
103,948
3,096,723
3,278,509
2,338,046
1,609,675
448,240
1,463,939
19,713,003
28,331
1,594,762
8,447,907
6,366,449
23,087
103,688
5,313,255
16,317
2,600,273
13,091
5.230,912
9,452,974
725,930
878,281
11,814,980
1,624,932
1,688,948
1,695,818
8,501, K6
29.365
99,043
2,933,451
42,380
2,683,718
14,564
399,887
9,729,301
314,272
2,133,033
10.489,883
t,075,729
1,310,342
3,021,622
729,925
2,475,709 1,624,271
(5) 195,903
10,881,821
184,970
4,596,813
648,224
769,872
11,831,536
110,171
2,1 J3,623
1,139,915
110,715
2,890,304
2,086,463
2,086,546
1,695,640
426,307
1,113,825
21,063,334
13,759
1,323,755
7,920,217
7,425,604
(3) 206,2(59
16,438,215
304,243
3,635,701
908,033
309,868
20,003,28(7
88,977
1,336,860
1,050,333
91,118
2,522,656
1,191,308
1,303,884
1,093,070
374,165
984.131
19,929.909
13,832
1,321,495
6.876,370
7,237,671
(1) a causé de l'affranchissement de tuut droit d’entrée, le commerce
déclare en consommation des quantités considérables de colon en laine
qu’il destine à l’exportation. Afin de faire connaître la mise en consomma-
tion réelle, on a déduit des importations (eomrn. spéo.) les quantités décla-
rées à l'exportation comme marchandise belge.
(2) A partir du 1« juillet 1837, les farines et moulures de toute espèce
sont redevenues libres à la sortie.
Civil ne s’agit ici que dés farines et moutures non prohibées à Sa sortie
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