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savoir que rien n’aura été capable de décourager
son patriotisme, et que les événements le trouve-
raient à la hauteur de tous les sacrifices coüipaiibles
avec son caractère et sa sainte mission. »
BSLGM E.
Bruxelles, 3 janvier.
Un garçon brasseur, de nationalité allemande, Alexis
V. . qui depuis quelques jours étaitdescendu dans une
maison de logement de la rue des Pierres, s’est tué ie
soir ilu l*1 jour de l’an en se donnant huit coups de
couteau dans la région du cœur. Il a fallu à ce malheu-
reux un courage surprenant pour se donner la mort de
celte façon, car les premières blessures qu’il s’est faites
n’étaient pas mortelles. Le parquet de sa chambre était
inondé de sang; c’est un mince filet rouge qui avait
éouîé sous la porte qui a attiré l’attention du logeur et
i’a déterra né a faire forcer l’entrée de l’appartement.
V... vivait encore, mais les soins les plus empressés
n’ont pu l’empêcher de rendre bientôt le dernier soupir.
Un escroc qui a réussi à faire un nombre exceptionnel
de dupes, en usant de la fausse qualité de « directeur
général de la Compagnie centrale des Indes », et qui
dépistait depuis un mois toutes les recherches de la
police, a été arrêté samedi à Ixelles.
Ce filou, qui était de nationalité française, et se nom-
mait Armand P..., avait loué rue du Prince Royal un
petit appartement de deux chambres, très misérable-
ment meublé, mais sur les deux portes duquel il avait
fait peindre en grands caractères : « Salle d’attente »,
et, .bureau». Dans lasalle d’attente, il y avait pour
tout mobilier deux chaises ; dans le bureau, il y avait
une méchante garde-robe et un lit de fer. Jamais les
visiteurs «'étaient reçus dans le bureau ; le prétendu
directeur de la Compagnie des Indes s’excusait en
disant qu’il avait du monde et il recevait dans la « salle
d'attente ». „
11 a réussi à escroquer pour environ 10,000 fr.
AHYlKb, 3 Janvier.
Les abonnés de la ville recevront avec le n° de ce
jour le Tableau de la Perception des Postes (service
(les correspondances) Place Verte.
L,’Œuvre de 1 Hospitalité de nuit. — Une
erreur que le lecteur aura déjà rectifiée, s’est glis-
sée dans lé relevé que nous avons publié hier. Le
nombre de logements açcordés par le Comité de
l’asile, ayant éié de 1084 et celui des rations de
soupe et d» pain a été par conséquent de 2168.
Au relevé que nous avons publié hier, nous pou-
vons ajouter que le nombre de malheureux hébergés
à l’asile se répartit sur 82 professions et métiers (
différents parmi lesquels — pour ne citer que les i‘
plus nombreux—se trouvent : 120 journaliers, — 31
terrassiers, — 21 maçons, — 16 charretiers, — 14
peintres, — 13 boulangers,— IJ.chauffeurs, — 11
bateliers, — 11 marins, — etc., etc.
Plusieurs de ce3 malheureux sont munis de bonnes
réferences et les personnes qui pourraient utiliser
leurs services feraient œuvre méritoire en s’adres-
sant au Comité de i'asilo.
Ôa remarque — le relevé en ayant été fait — que
le nombre des vagabonds envoyés à Hqôgslrqeieû
• pendant le mob de décembre écoulé, a diminué de
moitié comparativement au mois correspondant de
1885. Cette différence est évidemment aitribnable
au fonctionnement de l’oeiivré tie l’Hospitalité de
nuit.
On peut adresser les vêtements à l'Asile de îï.uit,
21 rüedè la Nacelle, à Ladres e de M. Dota Mon-
tagne, vice-président, ou prier ce dernier de les faire
prendre à domicile.
Les billets de logements militaires émis en 1886,
seront payables à i’hôtel-de-ville, au 3e bureau, à
dater de ce jour jusque et y compris le 31 du courant.
Pilotage. — Avis — Différents avis publiés par
les services hydrographiques a Paris Londres, Ber-
lin, Pela, Washington et Gène-, sont déposés au
bureau du pilotage,’ à Anvers,.où les intéressés peu-
vent en premireconnaissance tous les jours ou vrables
de la semaine de 9 1/2 à 11 1/2 heures du matin, et de
2 1/2 heures de relevée à 5 1/2 h. du soir.
I.es drames de l'ivresse. — L’identité du sol-
dat d’artillerie, dont le cadavre a été'trouvé gelé
dans une mare de terrain vague, pr ès de la Placé du
Trône, a été établie.
La victime est un nommé Pierre Constant Van
Lerberghe, garçon de 23 ans à peine, né à Coudrai
et caserné au fort rré 1 à Wyneghem.
Désaccord matrimonial. — Hier soir, vers
0 1/2 heures, une scène assez'émouvante a mis en
émoi ia rue du Cimetière. Lemari Rosiers, demeurant
au »•« 39 de cette rue, ayant refusé à sa femme Aime
née Jacobs, de quoi fêter le Nouvel An en h hâtions
bruyantes avec ses compagnes, la tendre moitié
s’empara d’une car;:'.: et ia cassa sur la figure de son
homme. Cette avarie inattendue, ainsique lu vue du
sang qui aveuglait son mari, doit lavoir rendue
furieuse, car la forcenée mégère continua à frapper
cîrü ayic ce qui lui restait de la carafe. Oa conçoit
que te pauvre diable ait été transporté à l'hôpital et
ia femme au [toste de la section. Hâtons nous d’ajou-
ter que les blessures sont affreuses mais non pas
dangereuses.
Collision du tramway. — Hier soir à 7 heures
une voittfre du tramway de la rue Nationale est.
entrée en coilision avec un tramcar de la jigno déjà
Place Verte. Cette dernière a déraillé et rasé le po-
teau du réverbère au coin des rues Nationale et de là
Place Verte, en face du café Krets.
Les vols. — Hier soir à 9 heures la police de la
ville a arrêté dans un magasin du canal de l’Ancre,
deux voleurs qui s’y étaient introduits à l’aide dé
fausses clés et s’étaient cachés sous une bâche.
— Ce matin on a habilement enlevé d’une char-
rette stationnant devant la maison de M. G. Cogels,
rue Léopold, un pâmer rempli de linge qu’on lui
rapportaitou qu’on venait de charger sur la charrette
tour le conduire à la blanchisserie.
Tuyau d'eau éclaté. — Hier matin un tuyau de
a distribution d’eau â éclaté chaussée do Maünes,
1 hauteur de la maison 147. La „voirie a été forte-
ment endommagée et la circulation des tramways a
dû être interrompue à Cet endroit.
Navigation. — Nous apprenons par dépêche que
le steamer Noordland, delà Red Star Line,est parti
avant-hier de New-York en destination de notre
port.
Concours de patinage. — L’Association de
patinage hollandais nous apprend que les concours
de vitesse internationaux seront ténus à Rouènlaip,
si ie temps le permet, les 7 et- 8 janvier prochains*.
Les registres d’inscription seront, clos le 5 janvier.
Les adhésions seront reçues par M. Henri. Kolff à
Rotterdaiii. Adresse télégraphique Herolf-Rot ter-
dam.
AVIS. — Les bureaux de si>i. oe mu, yn & bb bom,
courtiers et agents d’assurances sont transférés du n° 19
au n° 26 de la Longue rue de l’Hôpital. 119
SPÉCIALITÉ 1)1 BÜKËS DE MM®
â,» meilleur*** blès»e «S© aaéstiisjîfâ, Js
plus économique, celle fabriquée exelusiveinent tjt-
æait et de houblon, se trouve a la bhassssus anvek-
«m» «m ex cta. — Prix : 12 centimes le litre. Bière
de ménage extra 15 centimes le litre, franco en cave,
en fuis de 50 à 60 litre3. — Pour les commandes s’y
? dresser par carte correspondance. 26 '
Dimanche matin, il mordit la joue du petit Van Aver-
raaete, un enfant de quatre ans, il mordu aussi le beau-
frère de son maître, M. Italie!.
Ou fit examiner ce cité n par M. le vétérinaire Dapont
qui constata un cas de rage des plus caractérisés. Les
morsures du petit et de ton oncle fut eut immédiatement
cautérisées. M. Van Averma-jto rat parti pour Paris, à
l’Institut Pasteur, avec son entant etM. B-ltot. Quand
au chien, il a été tué d’.ui coup de revolver par Ai. lo
commissaire Delsaut.
Les incendiaires de Houtksr’re. — Nouveau dé-
sastre dans cet te ivgicm de la f; entière. Le 31 décembre,
à 7 heures du soir, oa sonnait le tocsin et les •lueurs
d’un incendie se répandaient au-loin. La terme de
M»« veuve Gros, sia.ee prés de Waton, entre Steen
voorde et Winm-zecle, triait en flammes.
Secours inutiles. Le feu avait éclaté sur plusieurs
points à ia (dis. Au même instant, les granges et les
eiables ne présentaient plus qu’un seul brasier.
Tous les bestiaux, comptant vingt tètes, ont péri ;
deux chevaux et un porc ont seuls été sauvés.
Ce sinistre, dit i 'Etoile, est dû sans doute aux mains
criminelles qui ont d-\jA allumé plusieurs incendies
après des lettres de menace s ; la ferme anéantie appar-
tenait à la personne qui était également proprietaire
de la ferme occupée p'f M. Stade»*, à Houtkcrke et
incendiée au mois d’octobre dernier. L’immeuble loué
à la veuve Cros n’est situé qu’à peu Je distance des
trois autres fermes détruites à Hout kerke par les in-
saisissables criminels. , i
De plus, le&.quatre grandes fermes incendiées depuis
très peu de temps sont—à ce que ion assure — des '
biens appartement à une même iamiile. j
Un horrible crime a été commis dans la nuit de
jeudi à vendredi dm nier a Su) ique, à deux lieues
d’Audenat de. Un vieillard do Ta ans y a été assassiné
avec uue cruauté inouïe. Lo ou les assassins lui ont
presque fendu la tête, puis lui ont labouré la figure.
C’est la première blessure qui a etù occasionner la mort.
On lia pas trouvé l'instrument du crime, mats tout
indique que lus coups ont ôté portés à l’aide d une
hache. Le mobile du crime a été le vol. et pourtant, à
Sulsiqim. personne ne se doutait que la victime eût
des économies.
Le parquet d'A udonarde s’y est rendu samedi matin,
mais jusqu’à présent on n’a trouvé aucune "trace des
Les fourrures. — Vous vous doutiez bien un peu que '
les fourrures que l’on vous livre sous des noms pom J
peux .. et cher u'etaient souvent faites que de peaux j
de lapin.
Travaillé à po 1 long, le lapin prend le nom de mar- j
tre\ s’il est épilé, c’est du castor ; rasé à la mécanique, ;
c’est de ia loutre des taérs polaires.
Les chats aussi prêtent leur peau pour des transfer-j
mations commerciales. C'est ainsi qu’une Américaine !
avait payé 120 francs un manchou üo foutre qui n’était ;
qu’une.siœpks peau de chat valant fr. 6 5».
Enfin, sur la totalité des fourrures du monde entier, j
la peau de lapin entre pour les deux tiers.
Presque desruirades ! — Brug. Rotiiein, le t jiiille
188a. Les pilules suisses'font presque des miracles. Je i
souffrais depuis longtemps do migrait:- ■ et de maux:
d'estomac ; une seuje boîte de Pilules sut «• fr. I.dj |
a suffi pour me guérir complètement, .le me fais tri j
devoir de les recommander a tous toux qui souffrent, i
du même mal. F. Loyens. Signature légalisée par M. le !
Bouigtnestre. 139 \
• râlTt DiVEiü
L'attentat de la rue des Prairies, â Gaad. — 11
paraît que le nomme Seynaeve, l’ouvrier non gréviste
de M. Desmet-G'uaquier, a été assail li non pas par deux,
mais par huit chenapans; ceux-ci, après leur lâche
attentat-, se sont sauvés dans toutes les directions.
Quelques-uns des aifi urs présumés sont arrêtés. Un
individu, qui, parai:-;!, aurait rôdé en compagnie
d'autres voyous, dimanohe soir, dans la rué des Prai-
ries, a ôté également arrêté.
Aux cris de la victi.n s et des autres personnes qui les
premières le trouvèrent, tout le voisinage sortit et lui
donna les premiers soins ; on le transporta ensuite sur
une civière à L’hôpital.
Sf-yaaevo perdra probablement l'œil droit, s’il par-
vient à se rétablir ; sou état est encore toujours très
Sa vieille mère habite avec lui ; il était le seul soutien
dû toute cette famille.
il était estimé de loua ceux qui lo connaissaient. Aussi
grande est la colère contre Les lâches assaillants et les
meneurs qui les ont fait agir.
La rage. — Depuis quel ques jours,le chien de M. Van
Avermaete, vannier. Marchés-aüx-îîerbjs, à Mons,
n était plus dans son état normal.
Un incendie a éclaté pondant la nuit d'avant hier, à
Rome, dans le palais du prince Odesoalchl, par suite de
l'imprudence des enfants'd‘(i prince.
Le roi, se trouvant, vers minuit, à une fenêtre du
Quirinal, a le premier aperçu les flammes et est ac-
couru â pied avec trois officiers d'ordonnance, il est
resté une heure devant lo palais en feu et dans l’inté-
rieur même, encourageant les sauveteurs; il a été cha-
leureusement applaudi.
Tout le second etage, habité par ie prince, est dé-
truit. Une partie du toit-, ainsi que du plancher du
second étage,s’est écrouiéo. Le musée est intact, mais
le riche mobilier du second étage et les objets d’art qui
s’y trouvaient i in tris ont été la proie des flammes.
Les dommages dépassent un demi-million dé francs.
Il n’y a heureusement aucune victime.
Dévorée par les rats. — On écrit d’Eupen, 30
décembre :
L'ne pauvre vieille, vivant exclusivement do mendi-
cité, n’avait plus été entrevue par les voisins depuis le
dimanche prèrédeuLLe» gens auxquels la vieiile.fr mme
avait- loué sa mansarde en loacéreut les portes ro matin.
Iis trouvèrent la malheureuse mot te ; elle avait ia fi-
gure et les main.-, dévorées par te.-» rats.
Lesmédecinsappelés ont constaté que la mort remon-
tait à plusieurs jours et qu'elle a été causé par les
terribles rongeurs.
Le crime de la rue Pétrarque. — Au numéro 2(ibis
rribh
trouve un garni où
; diables, la plupart
est déroulé' samedi
de la rue Potrarq
logent en chambt
Italiens. Un draa
matin.
Vers sept heures, un Halten dont on ignore encore le
nom, se prés mtair. à cette adresse er. demandait à voir
un de scs compatriotes nommé Auguste Toscani, âgé
de vingt-neuf ans.
On lui indiqua ia chambre où ce dernier se trouvait ;
mais à peine l'inconnu y avait-il pénétré qu’il s’élança
sur Toscaui et le f appA a huit reprisésdifferentes d’un
couteau à vu oie dont il était armé.
Le malheurt nx s’affaissa sur lo soi, perdant des flots
de sang par six horribles blessures.
Un autre individu qui se trouvait dans la même pièce
voulut- alors prendre la fuite, mais le meurtrier le
frappa d’ttti t-o-jp de couteau, a i’epaule; malgré cette *
blessure, i! put néanmoins s'enfuir. !
L'inconnu, tournant alors sa fureur contre lui môme, i
s’ouvrit ia go: go d'un formidable coup de couteau. f
Des gardtens de la paix, requis par des voisins, ont 7
transpoi té les deux L'.:. :sés à l'hospice Beaujon dans ua jj
état désespéré, Toscan! a ; cçtt trot : coups de couteau à jj
la gorge, trot » dans !e dos. un autre à la main gauche ;;
M. Dupotry, commis
et fo* huitii
D'après
e à laisse! t
i quête ouv
t du dé
i plusieurs jours jj
n- était
tcooiique.
Découverte mystérieuse. — Lundi dernier, un jt
/paysan de la commune d'Ailia», arrondissement de i
Bayas, traversait un petit bois uil du la Grave, quand [i
il fut fort, etonué de- trouver a <••;-; pieds un crâne |j
humain entié, * ment déchanté. )i se rendit en toute h
hâte à la tuai. : , et.ternaire à son tour lit prévenir le!»
juge d paix et la gendarmerie du canton d’Aoras. A tf
leur arrivée, on sô rendit au buisde la Grave, arcora- j
paguè du d-.-cteur Ne c-ana, qui examina le crâne et |j
reconnut qu’il avait bien appartenu a un être décédé |
di-puis deux mois environ. Déplus, les chairs de cette lj
tète pamissa-ent avoir été dévorées par des chiens. Ij;
- Quel était donc c.: mystère? Su trouvait-ou en pré- jjl
senee de quelque crime'? Quoi qu’il et: soit, le bois fut |
fouillé en toussons, mets ôn no découvrit rien. On inter-1
rog**a tes perstomi-s présentes et l’on apprit qu’une-j
vieille meudianta de 90 ans, la veuve Guérlneau, n’avait p
pas été vue depuis deux mois.. L’on se rendit alors à g}
son domicile, pmi distant du bois do ia Grave. Portes et |
fenêtres étaient formées, mais un pan de mur à moitié j§
écroulé permettait de voir dans la cuisine et aurait |
permis à un entant d’y pénétrer. Le maire lit ouvrir la |
porte-et-, au miiteu de la chambre, m trouva, sous un |
tas de vêtements de femmes en lambeaux, dos os (i
humains déclr-unés et. rongés. Le doute n’était pl.in jjj
possible, la pauvre mendiante avait été dovorée par les jj
chiens. Qii juge de ia pénible impression produite dans |
lq pays par cette lugubre découverte. Elle n’est pu 3-1
encore calmée. . ' ■ - |
EchamTourée dans trAe église. — On maa.1-; |
de Nâpfos :
Une échaaffôurée qni pouvait avoir des conséquences 1
déplorables a eu lieu, hier, dans l’ôgüseS. G.acomo degii |
Spagnoli.
Un vieux monsieur et tïna jeune fille étaient assis H
prê3 do la nef ù gauche en entrant. Près d’eux, était |j
assis un caporai-majov d’artillerie. Le père traita ie y
militaire d’iinbécün. L’insulte^ut relevée par deux soaf-1
flots appliqués sur lajoue dit vieiilàrd.
Une violente dispute s’éleva qui mit en révolution S
toute l’église. Le prêtre quitta l’autel, les femmes se §
mirent à crier' comme des possédées on courant vers I
les deux portos d-- régime. |
Un grand nombre d entre ellçs se heurtèrent contro
des chaises cl tombèrent, plusfours autres roulèrent lo
long des marches des deux escaliers de sortie, d’aucunes
s’évanouirent.
Un capitaine des bersagiiers, qui se trouvait dans
i’égiise, enjoignitao caporal-major, dont il se fitdouner
le nom. de rentrer à a caserne.
Le vieiüard et sa fille avaient disparu rapidement,
A propos do l’impôt sur les céSibataires. dont on
reparle de nouveau en France, un do nos confrères
parisiens espère que la R-q ublique actuelle n’entendra
pas ce problème de sociologie aussi cruellement que les
républicains de l’nutiquil.é.
A Spartq disait dernière:;» ni ta France, les forum-»
pouvaient se rai:if de- céilbaiativs, les trainer uns
dan-le temple d'I-Ierctifo et leur it.Alger une correc-
tion sévère. Pieten lus .-omlammiit à une amende.
A-Rome, h - iuis leur imp rsatnit le paiement d’une
cer taine somme. Quelquefois on faisait mieux : après le
siège de Véies, Camille forçait lescéiibatairesàépouser
les veuves des citoyens morts ea défendant la patrie.
Auguste, sans aller jusque-là,- promulgua des lois
ordonnant de préférer, pour tous les emplois, les mariés
à ceux qui ne l'étaient pas ; ie citoyen romain qui avait,
trois enfants était exempt de toute charge personnelle ;
les célibataires payaient pour eux; d- plus, tas gens
non mariés ne pouvaient pas hériter des étrangers.
La plus vieille femme du monde. — On annonce de
SassaRaw-t (territoire indien) la mort d’une négresse,
Suzanna Warren, qui' était, peut-être, aftirnra une dé-
pêche, la plus vieille tamme des Etats-Unis, sinon
même du ramde. Suzanna était née' à Saint-Augustin
(Fioride)en '.3', vingt-six mis avant que les "Américaine-
songeassent a • enquérir leur indépendance nationale.
Née ert esclavage. Suzanna a appartenu à une furuiüo
espagnole jusqu'en 1818, éroque à laquelle elle s’est en-
fuie do Pensticolâ avec d’autres esclaves, quand cette
ville fut prise par lu général Jackera. Suzanna s’était
réfugiée ch»-?, lès Indien Soniiuotaï.dotit elleé tait regar-
dée comme une osetaved." propriété cotnmuneet qui rem-
menèrent ensuite dftro le territoire indien La défunte
laisse une fille encore vivante, qui est, âgée dé 95 ans
et qui demeure actuellement à Austm (Texas). Elle
laisse aussi plusieurs petits enfants dont le plus jeune
est septuagénaire.
Les restas ds l'expédition Porro retrouvés. — On
sait que les recherches laites jùsqn’ici par les Italiens
pour retrouver les re -ites dos gens d.i l'expédition Porro,
qui ont été si al ronenmnt massarvés dans le pays des
Somali, étaient restées sans résultat. Grâce a l'inter-
médiaire du v/çc-consul britannique à Zeila. M. le
capitaine Kmg. un Arat.e de son entourage, ancien
soldat des Scpoys, s'sst décidé à explorer l endroit-Où
le massacre a eu J tau.
Les restes des malheureux italiens tués ont été re-
trouvés par l’Arabe, qui est arrivé parues manœuvres
intelligemment.coneçues et babüemont menées, à foire
parvenir U.- • dép-i- üies mot telles :u! d- là des côtes du
pays barbai--. dép-'cülev on: été transportées à
Aden; on i. : à -t après qu’oflfe« aura
mises en cm cui-tls.
Le 23 déc-mbi'e dernior, un service funèbre à la
mémoire dos membres massacrés de l’expédition Porro
a été célébré en la chapelle dos missionnaires, au camp
d’Aden.
i sont
saisis
JLetire», sciences «E. ar-tea»
Les occupations de fin d’année et rimporfahié ex-
position du Cercle Artistique de noire ville nous
ayant empêché de rendre compte de in « Christums
Exhibition » première tentative d'une cj-posiiion de
Noël tentée par la Lucasgüde de Ma Unes, tentative
aussi réussie que - louabl , nous emprunte; s à notre
confrère du journal De Burgerij l'analyse suivante
du Salon Malmois :
Nous confessons no pas avoir été sans appréhera-ion
quant aux résultats de IVxp V i -nce tentée par nos
jeunes artistes malin us; il y avait de leur :■■■;>. t un ■ <. x-
trôme hardiesse, peut-être quelque témrar-a sVnfoutvr
de glorieux aînés, dont le voisinas - "utuédiat'i-r.ivait
être redoutable, voire désastreux poui --ux. La compa-
raison a été soutenue avec honneur, et nos craintes so
sont rapidement dissipées dès notre première visite au
salon, qui renferme des œuvres rem.ii'tiu.'.hlus, c-t dont
les dispositions si élégant s, si bien comprises, on iso-
laat autant que possible les tableaux, en ut tr-
ia valeur et les qualités distim tives.
Les œuvres de nos débutants ne d • mt. en aucune
façon à côté de leurs rivaux d’une réputation con-
sacrée; nos jeunes ne pouvaient espérer plus; c’est
donc là un succès. Aussi nous les on folieitons d’autant
plus sincèrement que no?.erainte$ étaient doublées d’un
peu d’incrédulité. Que notre scepticisme nous soit par-
donné !
En invitant quelques sommités artisliques à prendre
part à sa première tentative, ta « I.ticasgilde » a cor-
iainement visé un but plus élevé que oc'ui’de compléter
son salon ; i! a voulu fournir à ses ni-rnhr.-s le tuoycn
do s’instruire, de s’initier aux b-.-anto’ et aux s. ctvu do
l’art, et cel? par lo procédé le pln.t rationnel, lo plus
salntaire, celui de la démonstration par l'exemple.
A-ce titre nous considérons MM. ci a us et Struys
comme ayant généreusement contribué à l’enseigne-
ment de notre jeune école malinoise. De Mosseleter de
M. Struys est de la grande peinture, du».: sineé itô
exempte de trivialité : c’est lin réalisnra bou aloi.
De Jonge Boerin de Claus nous reprWome mie pay-
sanne flamande rendue vigottreosemeui -ans recherche
de milieu favorable; peinture ne demandant son succès
qu’à une exécution .-aine et con-cien -i h»*\ La jeune
fille flamande de M. Van Aise est m i» svin qquoiqtt '
d'un coloris puissant. Les doux rut;-- tableaux du
même artiste se ressentent trop d’uo : môMoeotie exa-
gérée, d’une désespérance outrée. M. Hrntiin. avec sa
Pantaisie, chevauche dans le çonveiiCon.iel; hâtons-
nous de dire que ce conventionnel est très gracieux.
M. Cari Ny.s nous introduit dans un toquet intérieur
dont la propriétaire doit avoir horreur du bourgeois;
la figure y est bien encadrée, et cepuit Lint la joli» per-
sonne ne semble pas être dans son h'om \ Trés parisien
de sujet et de couleur.
Le portrait d’enfaut exposé par M. Van Ha vermant
est magistral; cette peinture large, fraoch3. saine, tait,
tort meme au beau portrait de Louis Tydtgat, rendu,
dans une gamme de couleurs triste et. faible.
Mlle Meunier dépense une virtuosité mi.»! rable et uno
poésie pénétrante dans le rendu d'une mandoline, On
d’un violon, reposant sur les pages mu iratas interpré-
tées, à côté de quelques fleurs conquises .-t.r l’admira-
tion. L’enèemble est simple et gracieux. Ces Instru-
ments au repos font penser au dernier soupir d’amour,
au dernier arpège dont iis ont frémi sou-t ia tnam de
l'artiste inspiré.
Four être d’un ordre très substantiel les •< Poissons »
de M. Cbnppel n’en sontque peints avec plus do sûreté.
Le faire de cet artiste accuse une étonnante facilité.
L’exécution est obtenue d’un jet, sans tâtonnements,
ni reprises.
Sans être aussi fort, M. Van der Haeghss fait preuve
de qualités très sérieuses dans ses « Poissons de mer
sur la plage. »
Les fleurs de M. Van de Roy proe.Vi-nt d: ta même
aisance. C’est plus soigné que la peinture décorative
sans pécher par une exécution fatigante.
M. L. Herremans cxcelio surtout pur son » Entrée
lattérale de l’égtise Turino à Vérone. » !,« < hand soleil
d'Italie n’a ici rien d’aveuglant, ni do crû. Lo cin
d’édifice choisi est, une heureuse tt imv.VM». mis en
lumière par un artiste dégoût et reproduit par tin ,-<•&
tre de talent.
A côté la Plage de Blanhcnberghe .sou1 font bien la
comparaison. C’est une étude do pl'in air luumoux
très réussie. M. De Pape possède à tut trè- haut d gré
ledoade l’observation jnst *. Aussi ce -
bien composée, le mouvement et ia vie s:o
et rendus de même.
Le paysage est la note triomphante de I'. spotifton.
Nons’ne savons que citeren premier lieu. N<-re embar-
ras se justifie devant ta magnifique r ■■;esni>.t-r.n
sneeuw où M.Denduyts fixe cotte heure -, é»n-oIi;uç
du soir encore attristée par l'oppressante u-i -tess • de la
nature en deuil de l’hiver ; ta Pluie d'octobre, d •
M. Meyers embrumant nn coin de vit» tg-* fi imand nrr
groupe d’habitations pittoresquement agglomérées ;
Y Avondschemering de M. ltesrefo d'un ' eff-t pro-
digieux obtenu avec une donnée des plus simples,
rendu avec une discrétion s’alliant, à une t >u Dit > d'une
distinction très personnelle ; et le Bij de oude b rug,
de M. Claus, nous transportant d’emb! e dans un luxu-
riant pâturage des Flandres, et dont la richesse do? co-
loris -no fait point tort à l'exactitude du site reproduit
Pour rester dans un cadre plus restreint, cùous Lé
âwantaire aux eaux murmurantes, à ta végétation
touffue de M. César De Cock; le Ruisseau de M. Beller-
kotten, le Sous bois si étrange de.M. Dael, modi-rnisant
le paysage ; ainsi que le même sujet traite par M Bru-
îïin, où le soleil éclabousse de tache* d’or la mousse
du bois. Ces pages sont des œuvres très nié; Hautes, aux
qualités diverses mais réelles.
Nous terminons larevue des artistes : 1 rangers par la
Ecuipènre. Ici, M. Van Beurden nous (.semble colever la
palme avec une tête de Fantaisie, représentant tut»
paysanne au fin profil qu’anima un bien malicieux
sourire; nous est avis que voilà une paysaune que lu
ville a depuis longtemps émancipée!
Le suivant de près. M. Weyns atteint presque son
rival avec son Jeune flûtiste dont la siUioiicttoélégante
ste détache en lignes gracieuses quoi que toit !o point de
vue choisi par le spectateur.
M. Picqerydi? Bruges, avec deux ré.’relions de ses
sfatues de Van Maerfand et de Meraiing qui ornent les
rues de »a ville natale, nous rappelle ses œuvres d’une
réputation établie depuis longtemps.
Son homonyme de Parts use encore du proe dé do la
figure voilée. Poiir êt»e d’un effet agréal>!c, estto sta-
tuette ne s’élève pas au niveau du grand
M. Mignon envoie un Taureau et un Bison pleins de
vie et d’allures superbes.'Tout le momie connaît les
groupes que cet artiste a créés pour la \ il!c do Liège,
et qui ont affirmé sa réputation; constatons 1-î mérite
réel des bronzes figurant à l’exposition mrliiioise.
Pour finir cette partie de notre étude, non-, adressons
nos remerciements à la Lucasgilde pour le plaisir
qu’elle nous a procuré par ia production tes travaux
que nous venons d’analyser, dontohaqu i >c.i«on offre
un attrait réel, une vafeur incontestub':- i?n éliuilnatit
les essais malheureux, les petits tabl :»ux i- igo.liants
qui trop souvent se donnent rendez-vous aux expo-
sitions de province, la jeune société a épargne à
se3 invités le cruel ennui d’une recherche souvent
fastidieuse, toujours fatigante.
L’exposé sommaire que nous venons de tracer au
courant de la plume a été forcément écourté pur la
hâte que nous avions de passer en revue les ÿhvois des
membres du Cercle.
Ceux-ci sont conduits à la lutte par leur che f qui peut
être fier et de son succès personnel et dj> celui de ses
élèves.
M Geets étudie, poétise son sujet; de :à cette intensité
do sentiment, cet ensemble dans ia composition qui
distingue son tableau intitulé Seule. Rien do plus inti-
mement exprimé que cotte adorable rêverie. \ oy-z ce
payage d'automne : comme il s’harmonise bien avec la
tristesse-de la (délaissée ; qnotte mélancolie d ais !a
nature, quelle poignante angoisse dans lés traits de
«elle qui attend et redoute l’oubli, l’a'hândda. de celui
qui occupe ses pensées. La physionomie révèle up
caractère énergique- que n’ose peut-être pas braver
l’amant infidèle à la foi jurée. C’est une page idéale
pleine d’exquise poésie. Est-il nécessaire d’en signaler
l’exécution magistrale,la perfection dé rend n d : ! et ei 1 s,
dos accessoires, tels que le piédestal --t : : étoffes î
Nous ne le croyons pas. M. Geots nous a h n.iuosâ c-;s
perfections, Son Anniversaire nous dé : >nti c la Sou-
plesse de son talent en offrant dos fleurs, enlevées avec
brio et une science parfaite do la nature. So ti G e hals-
rechte (le Décapité) est une lugubre boutade, à laquelle
nous ne nous attarderons pas, ne prisant pas les hor-
reurs, même quand elles sont ie prétexté d'uue grande
dépense de talent.
M. De Brnyne, C., tient à nous prouver que son talent
se prête à la transformation L’artiste semble avoir
changé de palette; pour être franc, dison s lui que nous
préférons son ancien coloris. La correction de son
dessin est en progrès dans Déception, d'une composi-
tion dénotant de l’étude et de la recherché' conscien-
cieuse. Son portrait (dessin) est d’une exécution serrée
et châtiée.
Le Zeerob do M. Coene est un loup de mer qui a dû
voir souvent la moi-t de près ; c’est au moins coque
semble iudiqu»r son énergique et mâle tig.-nv. Lejauue
de son accor-lr.'» -- t, ne nuit-il pas â 1' ,t : Liitpar
la tigilre expressivedn'loupdem«r? I /. iis eruaro-t
une bon» - ét ,ff . Son portrait ->t très b. » p .-iut, iüi:
reproduction très fidèle, mais nous craignons niat-
gré cette fidélité, que lo cat açtôrâ du modèle li ait pas
été interprété complètement par l’artiste.
Reprochons un peu de symétrie dans la disposition
des Fruits de M. Van Gecm. Cuite réserve faite, nous
sommes à l’aise pour louer i» côte pictural du tableau
do M. Van Geem.
M,u Bouilly enlève deux succès. L’un avec son Gioier
norteégfen dont lés duvets variés forment une gamme
de blanc habilement trouvée et rendue par l'artiste.
L’autre avec deux plats ovales, qui, sans avoir la même
importance, offrent cependant plus de charme.
M,la Andries so maintient avec un plat décoratif
Trouwe liefde. Nous disons : se Maintient, t.'osm'tt pas
dire . se répété, de p'eùr de nous tromper « ; ■ xprirn tnt
nos doutes au sujet de i’iuédit do cette œuve.
Dans un numéro précédent, nous avions txtLiilr:-'à
M. W. Geets le pan»- • » d.vorattl reven:, .t à M W.
Aerts. Nous n’avioils fait tort à aucun d-. cas .tx
artistes ; c’est dire que le panneau en qtn stiôn pj ôs ité
des mérites dont son véritable auteur a lo droit d eu e
fier.
Le compartiment réservé an dessin arcbi’-'-cforffquo
retient longuement les vis tours qui no se lais .eut point
rebuter par ce qu’à première vue ces dessins t>re>iudeiit
de rébarbatif, il y a là (h-s œ ivres très remarq.iaülos,
dignes do fixer faltenlfon. Entre autre j. les p-:, de
façade dus â MM Bosniens et Van de VchU. qui 'in-
spirent de la pureté des ligues de la Renaissance f. ui-
çaise, alliée à la simplicité quVxigola nù-cossit ■ d>-
tc-nircomptedêtaiJestiiiuiioii Je l'habitation h •», ...
Plus de latitude leur était accotdee dans iacreatu.» du
projet de château qui complète leur expos.lion; au-si
ont-ils dépensa plus de ricin sses. plus de fatuâiMu. tout
en restant aussi purs dans la conception.ici là tendance
vers la renaissance flamande est plus prononcée, plus
caractéristique.
M. Aerts, Alex., est surprenant avec ses ; lans pour
un projet de Bourse à construire à Am>tei-ti;ira ; il est
impossible de pousser plus loin la ininatie du u h. mi, le
désir de ht em-rèctioir C’est ua travail de bj.-io-jictin
savant. L’Académie, eu s’assurant la collftboratfoii do
M. Aerts. A., comme professeur, a fait une prtci- use
acquisition ; nous félicitons le nouveau titulaire, ai n i
que l’établissement qui le com. te parmi son corps
enseignant.
M. Vau Haesendônck fait également bonnenr à l’Aca-
démie de Maünes, où il a tait ses etuif-s ; son projet de
théâtre pour une ville de s coitd ia > t étudie ffané
s-.-s-muhidres’ détails. La fiça.h'est bt< n conç-ie, c: les
aménageuieiits interieurs sont bien compris ; ta stele,
par son contour gracieux et judicieusement tracé, est
digne d’éloge.
En admirent lès meubles sculptés par M. Schc-ffor-
meyer, où le dessin d'ensemble, la pe- f- c'ioti du travail
et le jeu obtenu par lo> nuances variées des noyers
d’Italie et d’Amérique concourent à ta creaiioïi de types
d'une pureté parfaite, tio.rt na po»vous -jnc reproduire
le vœu que nous émettions à l'époque de l’Exposilion
Iuternattonale d’Anvers. Nous è.--i".vons tes lignes
suivantes : «.-Ne serait-ce pas jyndr- s.-rvico à :.-»s
« fabricants que (te L ut- montrer à côté tics meubles
» des époques passées, ceux que r« emm-nt ios con-orn-
» mateurs actuels ». La i-«ansation vœu déco-
fopperait le goût ri l’intelligence artistique du nos
sculpteurs modernes.
La tapisserie d'art, ce beau fleuron de la couronne
artistique malinoise, est dignement jx-prèsentee par
doux tapisseries ayant pour sujets : - L’Arabe » et ■ fo
Monténégrin ». Lit nv.u-u:i ltauqueifié a tn.\ojA U i- s
spécimens qui rivalisent ave» lus plus b-:ii-; produc-
tions de la fabrique des Gob.-lins.
Eu terminant, cou*ta;ans que la Lncasgi'de » su
dans l’organisation de :oa exposition éviter un é -uuil
redoutable qui pouvait être une cause d’Lroie. è , ta
réutiio'n d’œuvres produites par 1rs élèves d ira mémo
maître menaçait d’avoir pour effet d’accu«>-r um- ' -n-
dance d’uniiormtté. Hcurcuscinunt rien de ; -mblube
n’a été révélé; ira» reuimicra. ! ,. talc d-,.- dtemtams
font'bonne figure à côté dus n. oducti ms dos ar«i.<n s de
renom qui en font rus. ortir iLivautugu l.-s rnét-t us,
mais la diversité des guj t.-. afoorué:ie -«ré du • .»•-
fection atteint, sont ces prouves ii-t é-cusablus U • la
haute valeur artfoUquo du l’onseig -metr donné â notre
Académie dus Beaux-Art--, dont tous les je..ti-.-c expo-
sants sont des anciens elèvus.
Aujourd’hui que le nouveau G-mcta a conquisdro ' du
cité, nous lui souhaitons une existence pro-qfoi-. et
nous espérons le-voir dans ses expositions iul-u-s .-n-
Armer lo succès qu’il vient du remporter. Nous saisirons
toujours avec einpressc-tàem lus oe.-a-toti.-i iiV|.pl>v>.iir
â 868 progrès. A. tUOBBEttiX 1> :;S\KT
ti les donnait à garder à la demoiselle Vau d-n
Brand. Cello-ci lui avait rendu c -ue somme te jour
où elle tut avait signifié son congé.
Lu témoin Thomas, entendu a son tour, déclare
iiigéiiûment qu'il était épris de MUe V an deu Brand
mais avec la discrétion Ja plus poéiiquq,H ne
n'était pas permis de lui faire l’av.-a de sa passion. 1
Après une courte suspension d’au-lienc ou entend
quelques témoins à décharge ; on renov-r a l’audi-
tivtn des autres. A 1 1/2 li., M. le sub-rouï du procu-
reur du Roi prend la par oie. Il soutient énergique-
ment Laccusation.
Ai0 Bausart présente ensuite ia défense de l'in-
culpé avec beaucoup d'habileté.
VERDICT.
Après une courte délibération fo jury rapporlt un
verdict négatif sur la qqetion de tentative et sut; i»
question subsidiaire'de coups et blessures.
En conséquence Pira est acquitté et mfo en liberté
immédiatement.
L’AFl AinC Dit CHANOINE IIERNVJID. — LViffré" B
nai-d-Du Rousseau s’est terminée .la 27 du moi ta- .;•*.• '
! vantla Coat- do cassation par lo rejet du pourvoi du
chanoine Bernard accompagné d’un coup d» théâtre
absolument inexplicable dans les Conditions où il ». été
rapporté.
un a dit que l’ex-chanoino s’était désisté au dernier
moment et l’on cite comme preuve de ce désistement
une lettre écrite à son avocat. M° De Mot, dans laquelle
H déclare que «jamais il n’a entendu cont-rter. <:■>.
Belgique, l'action de Mgr Du Rousseaux, quant au fond
d» faction civile; »■ un exploit de protestation et ffo
rétractation envoyé par Bérn&rdâ-j’huiçstai- Lfo»
être signifie au greffe de cassation; enfin, i.*. I’-tt i >e
suivante, que nous avons déjà.reproduitc, adressée à
M. le commissaire do police Bourgeois :
« Londres, 26 décembre 18Sü.
» Monsieur Bourgeois,
» J’ai l'honneur de voue informer que j,: U ns tmn»
NO, ET NON AVENU L’AKKàr RENDU PAB LA CO UC D’/Ufïl
DE CULXELLES LE 14 MAKS 18s4.
» Aucune offre ne m’a été faito et je n’en ai accepté
aucune. En conséquence, je vous prie de vouloir bien
rétablir là c ù vous les avez trouvés les valeurs et docu-
ments que voue avez rapportés d’Amérique.
» KoceVi (.ativtetiqi.*, m.-« m'j|it.-s rautn-essêcs.
» (Signé l. b. itM.iaa. »
O» a ajouté que eet arrêt tenu pour nul et non avenu
par Bernard est celui qui l’a acquitté, ce qui r,c.’. -•» de
rendre son action Absolument incompréhensible.
Tout s’explique peut être par la'rectification suivante
dont,eu tons eus, l'importance'est. capitale: La tait, o.
écrite à M. Bourgeois porte sur IVrrét du i4 murs 8-3
et. non 1884. Il n’y a pas, du reste, d’at-rèr, du 11 murs
1884 lui qui acquitte Bernard est du 27 mars 18*4.
Muts il y u un arrêt de la Cour de Bruxelles du U mars
188 ) qui constate l’ivcord des parties pour larerofoe—
tous droits (h- prop...;'.té et. d - possession saais à
l’agent qûe d - ■-» ta p-s titres, pa.pi.-iset
valeurs qtii sc tt iiuv.-nent eu Amérique. C’est c t arrêt ,
du 14 mars 1883 qu.- Ber-nard tient pour non avenu et
c’est bfo'i cettt date que porte sa lettre à M. Bourgeois.
Ainsi s’explique sa phrase disant qu’attenne offre ne
Ici a été faite : L’arrêt'en question a été rendu -n.- l'ap-
pui de M. Du Rousseau contre nn jugement du tribun il
civil de Tournai. L'appehuit a lait l’offre (ta s- dfoa- - «
de l’opposition faite par lut au retour des valeurs a ■ »-
dh:on qu'il soit. » donné désistement devant, . it- ititi
tm.itx américains de tonte opposition ou aciiots fonuêe
au nom du Roi. » ifnriét corstàte que « les intimés
a.-ceptcnt l’offre de l’appelant d'ans les termes où il l’a
Le premier témoin estM. DuseigneardtT Mot invita
vendeur en gros des billets de loterie : figure rasée dl
vu tl acteur gras et satisfait. Il raionte les faits tte
1). C’ist vous nui vendiez en gros les billets deI»
tombola a Ischia ? — R. Oui. - el4
D. Combien aviez-vous de remise? — R. Trente d
quarante pourcent. (Mouvement do stupéfaction dan,
fom.licfo» . ). J’achetais pour 1,000 francs de billets à 2»
<tlon “'.en donnait 1,4G0« (Nouvelles rumeur^
i). Si volts vous sentiez irréprochable.pourquoi avôîe
‘■liant ? - K. C est M. A venei qui m’a dit.. Je ne ven!
Im * qu'on soupçonne l’administration dès loteries Ca
h tiionaco de révélations aux journaux.il iaut
fp: 1 so t:» c 1 » J’ai fini par y consentir.
1). Quels émoluments aviez-vous à la loterie? —R 305
ii mu-s par mois, mes voyages payés, et mes remises
M. le president. — Des i-on.ds.es qui, pour certain,,,
I t.-:-. ". .-e j ont élevées jusqu’à so ji.e.l (Bruit pm!
haigi). — R. Jane crois pas que-ça ait jamais dépassé
p. C-.
M- Ma'yer-Avenei; dit Henri Avenel, publiciste
raconte' à son tour les détails du chantage pratiqué
D. Pourquoi n’avez-vous pas portéplainte la première
fois? Pourquoi craigniez-vous-cet homme ? — R. J’avais
à sauvegarder l’intérêt supérieur des loteries.
D. Pensez-vous que Duseigneur ait toujours réeu.
lièremeutrogi? — R. Certes !
D. I! paraît surprenant que vous ayez exercé uM
pression sur lui j our l’amener à chanter.
M» Oiairiu, avocat de Duseigneur, partie civile. _
Est ce que M. Avenel ne reçoit pas constamment des
ietttes de gens qui lui demandent de leur faire sortir le
gros lot <-t qui lui promettent moitié du gain ? — R. j’aj
reçu de ces lettres par millier*, et parmi elles des enca.
g monts sur timbre. (Rires.)
M. le pré ident- — Une dame Pi icar, couturière, que
tams av. 7. particulièrement connue, affirme que vous
!'» avez fait retirer plusieurs lots, à elle ou a ses ou-
vre ores. — R. C’est faux.
; . Elle affirme que « vous lui avez donné à choisir
es lots parmi les billets gagnants qui étaient restés
rte des tasses en vermeil. Hm
i cette
temenr,
ihle qu’il
Bernard en rétractant son assentiment d
époque veut-il obtenir la cenitiute d’un ,1.7*'
définitif devant l.-s trrijuntiux américains? A
r;.-) on pour or-la? En tous cas, il . t. p
soit avez naïf pour espérer que sa i... ........
faire renvoyer les valeurs en Amérique. D't
côté, ait:d expliquée, cette attitude ne montré pas
soumission à son évéqnt- que l’on a cru y v. le. En toi
cas, la -rectification de data que non.-; v»:;.ra-i d» fai:
n-ms a para intéressante. (Gazette).
antr.
Academie üniverselll'Union de Roml). — o-i-
cours international. — Ensuite de la délibéra, oa
tenue le 3 , ovembre der . et-, un coucout-.-. iuict,, i-
tional de littérature e-t ont, rl, à cotntrien, er ,in ter
janvier au 15 mars 1887. Le sujet peut être roue en
Italien, en Français dif eh espagnol, ec Je- <-.>».•- r-
rents sent libres do'traiter le sujet cumaie j , le
désirent.
1° Poésie : Ode à h vertu Prix : fr. 500.
2° Prose : Nouvel 0 historique. Prix: médaille
en or. .
MM. les concurrents devront aecoinjwgner leur
manuscrit d’une valeur po.-.talo de 7 froi-.es, Fils
désirent concourir pour le prix do poésie, et ce 4
francs, s’ils s’inscrivent pou-' lu prix de pto.-e.
La composition, qui n-foe la pj-opriéit'Mh- i'ai.trur,
devra être expédiée dans une envi-h -npe bien cacho-
tée, portant une devise ou u» numéro ; urm ertrio de
visite sous enveloppe forutée, y sera également!
placée, indiquant le nom, les ttrénonis et iadt-ésso
exacte du ebueurrent. La devise ou le numéro inscrit
sur l'enveloppe doit être répété t® tète de la compo-
sition.
Les manuscrits primés seront publiés dans le
bulletin offioet de l’académie, et le Conseil ara ;é-
mique se réserve de c-i iférer »»'■ tu -t. irai i, -»,-r hlo
aux auteurs dès meilleure.; comp «nions.
Pour tous autres rónseignem-mty, s’adrt-sset à la
Présidence, rue Mar.-hiavel, 7ü, Roate.-
ï -
COUR D'ASSISES DE LA PROVINCE D’ANVERS.
Audience du 2 janvier.
Affaire Pira. — Le drame de i.a rue Zirk.
Tentative de meurtre
La session s'ouvre â 10 heures sous la présidence
de M ie conseiller Bergman».
MAI. Snrtekensct. Di.ivx«(ns siègent en qrnmiô
d’assesseurs.
M. le substitut de Mu. »-r occupe le siège du
ministère public.
Me Bausart est chargé de là défense de l'accu-fo
Pira,. lequel est inculpé de tentative de meut ,re - ■ r
la personne desa maîtresse, to“® Marie Vau ,i,n
Brand.
Le fait a été commis le 13 septembre dernier.
L’histoire est des [dus banales.
L’accusé fréqueniatt.depuis4 ans la demois: lie V. u
den Brand, qui: avait., parait-il. Fini en ira dVpou-rar.
Dans les premiers jours du mois de septembre der-
nier, des discussions s’élevèrent en ire eux, ayant
pour point de départ des soupçons sur la fltéméuu
Pira, nés dansl’esprii. de la victime. On avait ra-
conté à celle ci quelle avait des rivales. Eile se mit
à bouffer son prétendu èt-hû signifia même la rup-
ture de leurs projets d’union.
Pira essaya .en vain de la il-iclur. Ea [» ' - rare
cette inflexibilité, il se mit a la soupe-durer » s. -i
tour, ci â l'épier, après qu'ils se fu-.-t-m qui, -és. I: :
vit se diriger vers la demeure desa .-ceuj*,ôt ó il 1 -p - r
quelques paroles avec un boucher,,lu nom dcTt.-omas.
Pua en conçut aussitôt, de l’ombrage, ci jrei .-u.- :.é
qu'il avait per tu pour toujours les bonnes grâce- - a
son amie, il se mit à boue pour noyer son eii.-.g:....
Le lendemain, il but rat-rae. fi l'actinisUioa d'tui
revolver, et se rendit chez sa belle, nom v-a -,
d’avoir avec elle mm expii» ai t». Oa les ■ • 1
tè'e’eti té'eq-ii s'a-le-va par la a i»» r»- ,j,-1 .. •
dont Pira est incuip : aujourd'hui.
Que s’est-il poste t li n'est pas dtlflciio de 1 ,1, •..
ner. Pira avait posé uu nUimRum auquel la ù< a. -
selle Van den Bran-t n’a pas voulu :-e .soumettre. Sur
ce Pira avait exhibé son revolver et lui avait envoyé
cinq baltes dans la tête.
On accourut au bruit des détonations et aux cm,
et on s'empara du meurtrier.
La demoiselle Van den Brand n’était pas griève-
ment blessée, les balles n’ayant, atteint aucun organe
essentiel, et elle guérit assez vite.
Pira Joseph? Charles, n’est âgé que de 22 .s ns. Il
exerce la profession de tailleur üe pierres, est né o
domicilié a Anvers.
Il prétend qu’il n'a jamais eu l’iniention d’attenter
aux jours de sa maîtresse, pour laquelle il paraît
vraiment avoir beaucoup d'affection, et qu'ri avait
acheté un revolver sous le coup de i’affotame >t pro-
duit par la prétendue infidélité du MUa Van den
Brand, et pour se bi ûler la cervelle.
Il parait, du reste,que les événements qui amènent
aujourd'hui l’accusé sur les bancs de la Cour d’r refoere
mieux que tout, ont rapproché ces deux cœurs . :
qu’on n’attend que l'acquittement de Pira pour
allumer les flambeaux d’ityménée.
C’est, là une .circonstance dramatique, qui fera
bien dans le paysage de la défense, et exdellement
propre à préparer ta dénouement attendu.
Les dépositions des témoins ira pi és,-ment.pas d’in-
térêt, hormis celle de la victime, que le public ordi-
naire des assises attendait avec, beaucoup d’impa-
tience. .
L’accord parfait intervenu entre parues so mani-
feste dans tout le cours de ce.in céposiiio.: : on a
peineà-arraeher'.au témoin s paroi --, titra à Une;
elle hésite chaque fois qu'il s’agit d’une circonstance
qui est de nature à charger l’accusé. M. le président
Bergmaan, avec ce tact et ce: 10 btai.ve,liane» par-
faites qui k» caraciérisçni, abrègo au huit que p-s
sjjble ce péüjbfo interrogatoire.
La mère de Marie Van. dejr Brand, en'ien.'lue en-
suite, déposé dans un sons ,|, s ( lus favorable.' a l'u -
culpé. Il éjait d’un,-(.-oitilnifo exempta» e. ne buvait
jamais. C'est n’est que la veille et. 1e jour du et im-'
t,u’dle l’a vu pris de boisson. Le jeune homme
faisait des économies sur son travad. Ces économies,
L’NE V.-CVE a consoler. — N os tribunaux n» tarde-
ront pas » êtro saisis d un procès destiné ànuclur
i étant ta-onrent.
Voie; 1 -s laits ita la'caitso II y a de fougues année
déjà un jeune bruxellois. François Hollonàèr, quittait !,-
p».vs natal pour aller chcrcbei- toit-unoreii Amérique. 1!
y fit utra rapide fortune et revint tin beau jour ,» R I
tj'ffue pour engager ses d-’ux frères, modestes ouvrier»
a Molenhei k-Saint-Jean, à s'expatrier à leur tour avec
lui ,-t à s’associer à son .sort.
Les (taux frères ayant refusé ces offres, Frov.-ç ,is re-
urania ---ni,laits lo’Nonvcati Monde et, toujours :avori
1 : é do t’aveugle déesse, se trouva au bout de-quelques
art noes. à ta tête de trois petits millions en valeurs do
premier ordre.
Sati.-tait cette fois et voulant jouir de son bran, i! s»
disp tsait à regagner définitivement le psvs quand l’idée
h» vint de s'assurer, au préalable, des Hotmraom» noe
t es frèr-'-s avaient conservés à son ég.rd. Il leur écrivit,
à cette fin, une lettre dans laquelle il se plaignait amère
ment do la destinée; demandait secours et
p-uir ne paa mourir do faira. Los deux frère.', ra ts au
piège, ne répondirent à cet appel que par les plü ? durs
reproches,
François Holtander no fit pas attendre sa ven» ance ;
il se maria, choisissant pour' femme uno pensionnaire
d’un asile d’orphelins, douée d’une rare beauté et
nommée Helen Bridge.
Aujourd’hui François Holtander est mort et. sa votive
dispose librement do sa fortune, en vertu d’un <«Mo-
ment en-dde forme. Bar malheur led-l testament ton-
tien t une stipulation bien gênante pour- une veuve j»»»»
et'jolie. Il no s’agit, do rien moins qu- d’interdire a
Moi- H-diender do contracter toute nouvelle tramu
matrimoniale sous peine ,1e so voir huméiliatomejrt dé
po - -é téo do ses richesses au profit de ses beaux-h ère?.
M xe veuve Iiuilendor ne l’entend pas ainsi et dési-
reuse de-nouer de nouveaux liens, va trouver irai
M. Yogers. homme de loi, qu'i-lte charge ,1 , so ;.,J••-
en Belgique pour négocier nn arrangement, avec
MM. II"tlc-n-'oi*. Ceux-ci se montrent de bonn» -com-
position et donnent à leur b-Ile-sœur pleine etc. t ère
a»ton stioa d-.< ?e teraari -i-. moyennant le paf m»nt
'd’urra somme de 100.000 fr. à chacun d’eux.
Tout rot don-- pour mieux dans ta tn-illc-rr dos
moudre', quand soudain Hetan Bridge apprend que son
homme d’affaires, ie bon Vogei-s,a racheté en.so» nom
le-< droits dus frères Hollend ret.cn échange, lui offre
son nom et sa main.
Les choses en sont li. Mais on pense bien que la p- in-
eipnleintéressé u---so e., » ntei-a pas d’» ■ --o- tirai
aussi maffend,;». Ct-st <!», .» eux tribunaux bote que
Km" Hollander qui est -etueltainent à Bruxell s—
vient d. mander c. mptateju -.tice.
CONDA«NATION DE MAC QUADE. — Le SeCOtl'd p1'' ''
de M:v Q tado, l’un des anciens conseillers muDi-.-i».» .
de N'»w York, de 1884. poursuivis pour s’étre lai ses
corrompre clans l’exercice de leurs fonctions/ eu a, cep.- 1
tant d» fortes sommes d’argent pour voteren fe-vurde.
la eonsti notion des tfitmway.s de Broadway, ta .1 ter-
miné par Ja bondam,miion de l’accusé. On -ait,proie
D entier procès s’est terminé par mi désaccord du jury,
la plupart de membres du juryja'ayant pas cru pouvoir,
condami e-r Mac Q.-tad-, sur tas déposttions ,1 - s, s
deux i'Oaecusé'. Fullgraff et Duffy. qui ont » m <■ 1.1 i
<à devenir témoins à ceai-ge contre leurs oii- fora-
collègues du conseil municipal, à condition qn’ra, I ni-
assurât liMtrImpunité ! Au cours du ?e,-ond ;un-
partie importai! te de ta déposition deFntlgiv.ff, r, 1. uv-
aux réunions nocturnes que tenaient ta-, couse»h-rs
municipaux en ii-84, chez Mare-Langhlin. a été couli,--
*»éc par la déposition d’un nouveau témoin, Cfoliériiie
Mo'z. servante dans u. e maison voisine.
Cependant Mac Quade. le matin encore, ira para» »
pas croire que ce nouveau témoignage put pt-.-U
grand effet sur le .jury ; il semblait compler. -<r
im a-qnittemenfo-an moinssuru-n non'—an dê-n.-.o:-,
<!«-, ju: és P mUant le réquisitoire. M™ - Mac. Quade ,-pot
assise à côté de son mari et celui-ci tenait mi .-ses genoux
sa lill'.'.ittro chantante enfant regardant tour à tour.avrc
des y. ux étonnés,les jurés et. les magistrats. Mac Quade
s’élatt .trompé, il a été.complètement déçu dans s»$
epérance*. car ta jury, après une 'courte dèlibémion ci
un seul lourde scrutin, l'a déclaré coupable.
Eu conséquence. Mac Qua.de a été condamné à sept
ans de prison et, à 5000 liv. d’amende.
La condamnation de Mac Quade est de mauvais au-
gure pour les autres accusés qui commençaient, eux
au si, à espérer qu’on ne trouverait pas un jury pour
les condamner, sur la déposition de deux homme:; tels i
qu > Fullgraff et Duffy.
les i.Ôteries. - Le tribunal correctionnel de Cm >—il
vient d’avoir à jager one affaire qui éclaire d’an jour ,
instructif les coulisses des loteries de charité — une
charité qui commence par soi-même tont comme si elle
était bien ordonnée, il s’agit cotte fois de la lotei ic pour
les victimes de la catastrophe d’ischia.
M. Henri Avenel. le directeur, avait parmi ses prin- i
ci peux employés un sieur Duseigneur dit Morin . i -, '
aise: -n aci- utç ancien directeur de théâtre, qni avait, u ,
des démêlés avec la justice, et qui était chargé .-.tu :
placement en gros des billet .
Duseigneur. dit Morinviita. crâce à des remises i
énormes, avait gagné dans la -, nne véritable for- j
tune. Il était devenu propriété. : -1 e’élait faitbâtir
j une élégante villa.
j Sa malechance voulut qu’il s'adra p. pour la con- i
j struction, à un entrepreneur de Sucy. nommé Didelon, |
! qui. la maison achevée, se prétendit taré,
j Ce Didelon devint, l’ennemi morte! de l’anotan act-•
I au mois de mai dernier, i! écrivit à M. Avenel. une
1 lettre dénonçant dits tripotage»commis par Duseigneur 1
j dans le placement des billot . Il y racontait que. (tara ;i-
j dant. un jour à Duraigm.-ttr .s’il n’avait pas fait de-]
1 « bonnes affaires » dans la loterie (l’ischia, celui-ci lui
avait répondu : - :
1 J’aurais été bien bête.pui.-que je le pouvais. M.Avoiu:!
s’est bien payé un fusil L; faiu lraux et deux déjeuner.- n
j vormei! ! Boui'ip; ■ 'ie. j : » ta.itcbmnu-lui ?
, La lettiv termlnate y-v une demande d'a . ■
j M. H- nt-i Avenel s’exéctit-). Didelon reçut 5,400 fr.
; Six mois après il recommença. Cvtte.fois M. A. li î-
déposa piainte. •
j Didelon comparaît, sons la prévention de chantage.
' M. le président b» -j roehait les manœuvres qu’il a
? employées, il répond : « Malheureusement poar lo
î public, le contenu de ces lettres n’est que trop vrai. »
lai avez apporté des tasses en vermeil, des
hor-R* , mère, et d'autres objets encore ! » Ce sont les
t- m** înèu: do sa lottre.
M Av-nel. énergiquement.' — C’est absolument fatni
Les témoins qui suivent sont des ouvriers de Sucy!
Bonm-uil que M. Duseigneur a envoyés chercher ta
ses lirai ,-t place tas ot jets gagnants Ces homm«
s’étalent bornés adonner leur n. m et leur adresse
cotome s’ils étaient tas véritables gagnants, et M. D11!
seigneur avait fa» enlever les lois.
M. Juffequme, artiste peintre, fait une déclaration
analogue :
J'ai été chargé, dit-il, par M. Henri Avenel.de retirer -
un lot do irèa grande valeur, un tableau d’Heilbuth
estimé 5.(KO francs.
M. A voue t m'avait dit, :
— Mon cher ami, j’at gagné c ; lot. Retirez-le pour
moi. Ne dites pa= mon nom. Je suis 1e directeur de fi
loterie. Ne donnez pas non plu3 votre 110m. Qn sait que
vous êtes mot; secrétaire. Donnez un nom quelconque.
Le tribunal, m,limitant les circonstances atténuantes,
cond.-.mne Didelon à six semaines do prispn.
il est condamné à restituer à M. Duseigneur. partie
civile. 2.0t0 francs ait lirai de 5,4>'0 francs réclamés.
Du v'ignetir ayant pu. dans son marché avec le prévenu
pour sa bàttase, lui causer un certain préjudice, dont il
est équitable de teu.r compte.
L.e monde anversois se compose de tant d’éléments
divers dom plusieurs se renouvellent rapidement,
que beaucoup do nos lecteurs ignorent peut-être le
rôle que joua à ia fleur et à la force de son âge,
dans la société anversoise, la personne respectable
qui vient <ie mourir a l'âge de près do 83 ans ;
Mlle Tuéodore Jeanne Vau den Nvsr.
Son extieme beauté, ses connaissances musicales
mises au service d'une voix charmante, ses goûts
; lu térmivs et sa passion pour les ai ls en général, la
firent rechercher par tous les cercles à cette époque
: fécondé et brillante où 1, Belgique, comme d’autres
• p. ys, au tandt main de secousses politiques, avait
• suif de liiuuvemeni.de vie, de progrès, de prospérité,
j En même temps la" bonté de son cœur, l’aménnt
• la btn-ment. aimer de tout le inonde.
- Etio était ia dernière descendante d’une famille
? pau-icienm: et ia sœur du savant naturaliste Gustave
, Ve.n Jen Nest.
1 Elle posa plusieurs fois pour Van Brée dans ses
$ [•!•. . importantes compositions. Elle avait reçu, pour
f iras éî taies musicales, des conseils du compositeur
ji ô.moii. Eli-; écrivit, sous le nom de Tliéobaid, des
/ 03 ivres variées, eu prose et en vers ; elle collabora
\ même pendant quelque temps à l'ancien Journal
| d'Anvers. D’habit ude elle réservait cependant pour
| un cercla choisi d’amis les produits de son imagim-
\ non. Citons Le Paremcrveillcucc (tableaux pitto-
v i'esques) ; — Les Visites de Madame l'Actualité;
I l'Actualité de ta A/ràC'ardoro (tableaux fantastiques);
C Actualité de Pâques (tableaux religieux)
I Voyage ae Madame La Réclame ; — J usa d
% Guiitemine (Esquisses vm.igeoisesl ; — L'Ange de
j la punition ; — Le Bonheur de vieillir etc.
i On sait'que Oocffté à soixante ans inspira encore
I ,fos passiot ». Le lait, paraîtra plus extraor dinaire
i i'o 'r une frmiiiv. El cependant M110 Théodore Van
: don Nest, racontent les personnes de sa génération,
? fut encore racherchée en mariage, pour sa grâceet
j ■. = talents, a un âge plus avancé que Goethe.
; Mais eilo était trop absorbée par l’amitié pour
, é x-uier ia voix de l’amour. Uneintimhé de près d’un
j dtmi-stade, que rien ne vint troubler, avec madame
; Uyoei-, iMpp,-».. ‘es grandes anutiés historiques.
> Le j.,ono d» cinquante ans de cette existence!
I deux, où ch-.cuue d'elles ne semblait vivre que pour
î l’autre, allait, bioutô! être célébré. La mort est venue
1 mettre obstacle à ce projet. Mlle Vau den Nest l’a
S vue approcher avec calme et s’y est résignée avec
s douceur'et aveo la tournure d’esprit poétique qui lui
jj. était particulière.
i Nous apprenons avec un profond regret la mot
■■ ,1’uri honnira qui honora la Bi-lgiq, e et par son talent
; et par son car»,Mère : M. Jean Louis Trast-uster,
) professeur émériie à l'Université de Liège.
. Nous publierons demain une notice sur la longue
. carrière que remplit si noblement ce citoyen d’élue.
. Ou umts annonce la mort de M. Adolphe Hochsteyu,
•'.tracteur honoraire des poste» et ancien conseiller
• Ciiinmunal n,- ta ville de Bruxelles, chevalier des ordres
' il-- : copold ,t de SS.-Maurioe et-Lazare, décoré de la
. croix comrn- mora-ive de 1830 et de la croix civiquede
iro classe, né à Bruxelles le 27 décembre teOl ,-t y dé-
cédé subueui'-nt le 31 décembre 1886, à 1 âge de 8b ans.
4 ' •; -.i»x'A,«»c*>S.Ï«rE»« «8. Htay«>rwvH>>dl<»g -
Assoa. vtion iiijérale et constituttonnelie.
Sous-vonu r- de la section (nord). — Asscrabfo
générale, mercredi 4 janvier, à 9 h. du soir, au iucal
Café de V En me, rue V'atl Schoonhoven, 14.
Ordre du jour : Renouvellement du bureau. — Com
muiiications >averses.
Cercle Artistique — Mercredis, 5 et 12 janvier, â
8 1/2 beurre. Conferences par M. O. Doguéc de i.iège.
Sujet : Dans tas Balkans, souvenirs de voyage.
rat. rata . uun» de mnrfagi.».
li y » pionie:. e de mariage à Anvers entre :
A. f.chat mbnig, tapissier, rue Vondel, 5, etE. Verél-
leu. stois prof., menu- maison.
. \ an Mierlo, ineiiuisier à Borgerliout, et A. De Nef,
îaiItau e, Cuu- to ruede la Boutique, 6.
!.. Marcel!-*, ouvrier mécanicien, ruo d’Autriche. 10,
, t 3. bandai t, tailleuse, rue Datnbrugge, 313.
L. Btoopen. boutiquier, c-aiiiil tl-.-s Jésuites, 7, et M-
Suv. sans prof., canal Falcon, 8^
j. Ira Roy, ouvrier tapissier, rue du Compromis. 58,
et T. Wi-yuen, repasseuse, même maison.
J. Lakeye, ouvrier mécanicien, rue de Bosschaert,
40. et M. R-tikin, journalière, ruede BosschaerT, 40.
J. Wils, journalier, rue de la Tulipe, 87, etM. Lan*
re.vs, servante, même maison.
F. Kegelaers, journalier, Impasse Senten, 20, et M.
Wouters, servante, ruede Detirne, t8.
A. Vaekeiiaef*, voiturier, ruo du Palais, 67. et M.
V îeiidonck, journalière, longue rue du Sureau, 1.
A. Persyn, boulanger, rue des peignes, lut-, et F.
M. tyens. stura prof, rue Van Diepenbtet-Jt, 72.
J. Svva, tan. boulanger, place do l’Ancien Canal, 42,et
M. Broeckx. servante, rue Van Artevelde, 29.
Mossire A. .an de Werve, sans prof., à Viersel. «
Msrâ-raoiseJic. E. Deila Faille, saus prol., longue m»
72. ..
\v. Calis, voiturier.rueManitx, 74, et F. Eelbo. tari-
tetise. longue rue Van Sterbeeck, t4.
G. Trucco, ajusteur,rue du Couvent, 69/2, et R. Geelen,
repasseuse. Canal Falcon, 84.
i’.. uelhaye, ouvrier carrossier, Impasse Senten, 25,
ot M. Verhoeven, tailleuse, Impasse Senten, 25. .
A. Klein, batelier, rue du Chaperon, 30, et M. Thit’oa
servante, rue du Chaperon, 30.
J. Theys. journalier, Quai Flamand, 37, et M. D
I.tacyer, i-tro du Verger. 15 1/0.
.l.’Soomers, ouvrier cordonnier, nie de ÜEpervieij
et M. Pecttcre, journaliêi-e. ruo de i’Epervier, I.
A. C.-iossrae. vottuci-r à Borgerliout, c-t M.Claessens,
servante, Vie ille Chaussée, 8.
J. Vekomans. boutiquier, rue du Gaz, lfo et L. Va»
de Velde, servante. Longue rue Neuve, 5,.
J. Hc-remans.'coiffeur. Quai Ste-Aldegonde, 56, et A.
.Criai*. Marche au Bétail, 18. „
II W,-n.'ciu- -, tailtaur, rue du Pélican, 122, etM.W*
,.--r Linden, ;»ns p;of.,j uédu Bien-Etre. (
J. Melissen, voiturtar. Longue rue S--holi,TS. 114. Pl
.. van Sebil, journalière. Impasse S. ut<>n, t-t.
C Van d< n Bergb, ciKai‘ter. nu* de ta Boutique, 30, <1
M. IL», brechta sans prof., Petite Montagne aux
G. Hoeben, ,-ommis, rue de la Violette, 56, et M. 'raB
den Wyngâert. sans prof., rue de l’Aqueduc, 2, |