Full text |
I
mw
de 468,000 hommes auquel- le gouvernement s’é
arrèiê.
Quand la commission se sera prononcée entre .
deux projets,qui diffèrent fort peu, — et elle ne pem
se déjuger que si les socialistes y consentent, —les
débats recommenceront dans le Parlement. On s'at-
tend à ce qu’ils durent jusqu’au milieu du mois, et
Tissue en reste douteuse. Cependant, les organes du
gouvernement signalent de nombreuses pétitions
d’électeurs qui recommandent à leurs députés de
consentir aux demandes du ministère de la guerre.
C'est ainsi que le comte Hoensbroech, du centre, a
été invité par les habitants de Wesel qu'il représente
à voter en faveur du piojet de loi militaire. Les
journaux catholiques et pr ogressistes semblent ne
tenir aucun compte de ces manifestations. Ils es-
timent que ces pétitions émanent des comités con-
servateurs et que les couches profondes de la popu-
lation restent étrangères à ce mouvement comme
aux inquiétudes qu'il parai l exprimer.
La Gazelle de la Croix annonce que l’armée
allemande sera complètement armée de fusils à ré-
pétition au printemps prochain, et que l’Allemagne
pourra alors attendre tranquilkment tous les évé-
nements.
FRANCE
Une déclaration autorisée.
Hier mat in, M.Goblet, président .dit conseil, a reçu
à l’hôtel de la place Beauvau le personnel dé l’admi-
nistration centrale du ministère de ï’intérieuy et les
teprésentams des corps constitués qui. dépendent de
son ministère.
Répondant au président de la Chambre syndicale
des agents de change, qui venait lui exprimer ses
vœuxg pour que l'année qui s’Ouvre se poursuive
ila;:s la paix, si nécessaire aux intérêts et aux
affaires, M. le président du conseil a dit :
- Je ne sais rien, le gouvernement ne sait rien
qui, dans nos rapports avec les puissances étran-
gères, je dis avec toutes les puissances, puisse nous
donner heu-de croire que les préoccupations aux-
quelles vous venez de faire allusion soient justifiées.
- Quant à nous, mon éminent prédécesseur le rap-
pelait dernièrement à la Chambre, nous voulons la
paix, nous en avons besoin, non seulement pour les
affaires, mais aussi ponrachever défaire fonctionner
régulièrement dans ce pays le régime de iibsrté et
de démocratie que nous avons fondé.
>. Nous vouions la paix, nous l’avons assez dit pour
qu’il soit inutile de le répéter désormais. Personne
ne peut douter de notre sincérité, et certainement
personne n’en doute.
» Ce qui est vrai, c’est que l'Europe tout entière
vit. sur le pie i d’une sorte de paix armée et qu’un
tel état de choses suffit à expliquer à certains mo-
ments les préoccupations dé l’opinion publique. Cet
état de choses existe ; il ne dépend pas de nous de le
faire cesser. Le gouvernement n’â aucune raison de
croire que la guerre doive en sortir ; il espère ferme-
ment qu’elle n’en sortira pas. Toute sa politique est
dirigée dans cette vue.
x Cependant,c’est là une éventualitéqu’une grande
nation comme la nôtre douée de la vitalité et de
ljénergie qui n’ontiamais Abandonné la France,après
quinze années d’efforts et de travail pour la reconsti-
tution de sa force militaire, peut et doit envisager
avec sangfroid. ,
x Le meilleur moyen de conserver la paix, o est
de garder notre calme. Continuons, les uns et les
autres, de travailler à notre tâche. Tandis que nous
nous efforçons de donner plus de stabibité au gou-
vernement, que les ministères de la guerre et de là
marine veillent sans relâche à la défense du terri-
toire, vous, messieurs, contipuez, par le concours
' us donnez aux transactions financières,
le crédit et la prospérité de la France. »
. voués à l’œuvre.
‘ s avaient besoin.
, '. \ , l'hôpital par l'inter-
i. - ~ V.CO tUuUaKSUrS. .
Le Comité, grâce au puissant concours que lui
prête cette charité proverbiale de nos habitants, tant
de fois mise à l’épreuve avec succès, a pu distribuer
aux plus malheureux les vêtements dont suit l’énu-
mération :
23 gilets de laine et flanelles, — 15 caleçons, — 51
chemises, — 19 pantalons, — 64 paires de chaus-
settes et bas, — 44 d° chaussures, — 12 gilets, — 6
redingotes, — 10 mouchoirs, — 5 cravates, — 1
écharpe, — 9 paires de sabots, — 5 chapeaux.
Tous ces effets, tant vieux que neufs, parvenus au
local de l’asile, par des envois spontanés, ont été
d’une utilité dont les généreux donateurs eux-mêmes
| se font à peine une idée. Le mauvais état des chaus-
1 seues et chaussures empêchait plusieurs hôtes de
f l’Asile, ayant les pieds meurtris, de reprendre le
f travail. Plusieurs ont trouvé à s’occuper, après une
| ou deux nuits de séjour à l’asile, après avoir été mis
| en bon état. On te voit, en envoyant ses vieilles
1 chaussures, pantalons et tricots à l’Asile, on peut
1 faire œuvre de charité tout en procédant à un bon
1 débarras.
. côté, M. Grévy, président de la Répu-
blique, recevant le corps diplomatique à l’Elysée, a
constaté en réponse à ses vœux que les bons rapports
entre la France et les puissances se maintiennent
depuis assez longtemps, puisque l’on puisse avoir
confiance dans leur prolongation.
Une révolte à la maison centrale de Gaillon.
Les détenus de la maison centrale de Gaillon sont
•n révolte depuis lundi.
' ' * e est arrivée jeudi à la préfecture de
'i adant qu’on envoyât des iroupes.
i d’infanterie ont été commandés im-
la if st sont parfis par le train de 6 h. 11 du
La révolte a éclaté lundi dans l’après-midi. Les
prisonniers avaient manifesté un vif mécontentement
contre le chef gardien et contre diverses mesures.
Ils accusaient, le chef gardien d’être injuste. Ils se
plaignaient en outre de ce que la nourriture leur dé -
plaisait, de ce uu’on les soignait mal Enfin, et sur-
tout, ils réclamaient la su ipression des prévôts et
s-ws-prévéts. Ce sont des prisonniers qui sont char-
gés, la nuit, de la surveillance des dortoirs, à travers
tes judas pratiqués dans les portes.
Le directeur aurait d’abord fait droit à cette de-
mande : puis il aurait éloigné le gardien-chef dont
on sé plaignait, en le plaçant à l'asile d’aliénés. Non
contents Je cela, les pris limiers ont réclamé encore,
et, deux runs successivement, ils ont fait du bruit
dansles dortoirs, eliaœé et brisé lotit.
Ils ont aussi ref sé de travailler dans les ateliers.
Jeudi ..oir, un prisonnier a été tué d’un coup de
feu par une sentinelle.
La plupart des autorités du déparlement de l'Eure,
MM. Druard. secrétaire général de la préfecture,
délégué par M. Gallié, préfet, indisposé; le procu-
reur de la république, le procureur général, le capi-
taine de gendarmerie d'Evreux, sont arrivés hier
dans la journée à Gaillon avec les hommes de la
garnison de Rouen et 60 hommes du parc d’artiilerie
de Veruon.
Heureusement, les troupes n’ont pas eu à interve-
nir et, sont restées cantonnées au dehors. Une dépê-
che adressée hier matin au ministère de l’intérieur
annoneeque, sur la promesse qu’il serait procédé
à une enquête, les détenus sont rentrés dans leurs
dortoirs.
1QP.
Bruxelles, 2 janvier.
le von dans le TnAiN-rosTE. — Nous avons parlé
du bruit courant à Bruxelles et annonçant l'arrestation,
à Londres, de trois des voleurs du train-poste.
Aucune arrestatiou n’a été faite. M. le procureur du
Roi Willemaers est revenu hier à Bruxelles. Les
démarches qu’il a faites au Foreign O/jîce n’ont produit
aucun résultat, et les Englishmen soupçonnés d’ètre
les auteurs dit vol du train-poste'.ne seront nullement
inquiétés dans la vieille Angleterre. On se contente de
les surveiller.
Les gardes-récoleurs de la gare du Nord qui ont vu
ces Anglais au moment où ils sortaient de la gare, vont
partir pour Londres. On leur montrera les individus
surveillés.
Le garde Van Pàus et le chef-garde Carpentier sont
■déjà partis, nous assure-t-on.
Oa peut adresser les vêtements à l'Asile de Nuit,
21 rue dé la Nacelle, à l’adresse de M. Delà Montagne,
; vice-président,ou prier ce dernier de ,les faire prendre
| à domicile.
! Un bon petit livre. — Parmi l'innombrable
l invasion des brochures que le Catéchisme du peuple
• a mis à la mode,en voici une qui a au moins ie mente
i de l’orginalité ; elle s’intitule Secrets de la cuisine
i américaine.
I Aux théories creuses et malsaines dont nous
| sommes inondés ce nouveau petit livre à un sou
j oppose une collection de recettes de cuisine à la
l portée desjpetites bourses ! Une façon assez curieuse
1 d’envisager la question sociale, qui n’ost peut-être
j pas la moins pratique.
I Donner à l’ouvrier une nourriture substantielle et
\ variée, lui indiquer le moyen de proportionner ses
| dépenses à son salaire, quelque minime qu’il soit,
| faire dans ce calcul la part de la réserve et de l’éco-
| nomie, n’est-ce pas résoudre un des plus grands côtés
| de la question ?
I C’est le but que sesont proposé les auteurs ou plutôt
I les traducteurs du petit livre que nous signalons à
\ l’attention de nos lecteurs, avec la conviction pro-
* fonde qu’en vulgarisant l’art de vivre à bon marché
on fait acte de bon socialisme.
— Mais pourquoi, dira-t -on, de la cuisine améri-
caine? Pourquoi pas cuisine belge?
— Tout simplement parce qu’on doit prendre son
bien où on le trouve, que l’idée est américaine, le
livre aussi, et qu’enfla les bonnes choses sont de tous
les pays. En tous cas si parmi ces recettes écono-
miques quelques unes paraissentun peu trop exotiques
à nos ménagères, elles n’ont qu’à les modifier en
accommodant leurs plats au goût du pays.
Ce qu’elles y prendront c’est l’idée principale, le
moyen pratique de donner à leurs gens de la nourri-
ture à bon marché et de modifier leurs dépenses en
rapport du revenu de la maison.
Cestdéjà quelque chose. Enfin, comme l’homme
ne vit pas seulement de porridge et de. pudding, les
auteurs du petit livre ont terminé la série de leurs
recettes culinaires par un catéchisme du travailleur
où le lecteur pourra voir condensée la liste de ses
droits et de ses devoirs.
Voilà donc un bon petit livre, appelé à faire beau-
coup de bien. Il ne coûte qu’un sou ? Nul ne voudra
s’en passer.
Terrible mort. — Ce matin à 8 1/2 heures on a
trouvé, au milieu d’une mare congelée, dans un ter-
rain vague de la place du Trône, le cadavre d’un
soldat du 6e régiment d’artillerie, 36* batterie. Le
cadavre de ce malheureux dont le nom était èncore
inconnu au moment où nous recueillîmes cettè nou-
velle était complètement pris dans la glace. Il est
probable que le pauvre diable, rentrant ivre à la
caserne hier soir, aura trébuché dans la mare et ne
sera pas parvenu à se relever. Le terrible froid qu’il
| faisait aura achevé bientôt sur ce corps énervé
son œuvre effrayante. Le cadavre a été transporté à
l’hôpital militaire.
Accident. — Pendant la nuit écoulée un ouvrier
du service de la propreté publique, ie nommé L. B.,
demeurant rue de Deurne, se trouvant probable-
ment aussi sous l’influence des libations du Nouvel-
An, eù tombé du siège de son véhicule,rue Pothoek,
et s’est cassé la jambe gauche. Il a été relevé par des
passants accourus à ses plaintes, et transporté à
l’hôpital Stuyvenbei g.
Encore et toujours la boisson. — Hier soif,
un soldat du -te reg. de ligue, nommé Vioeberghs,
étant ivre, s’est amusé à casser pour une soixantaine
de francs de carreaux et de verres, dans un café
du canal Falcon. Pendant ces actes de fureur stu-
pide, la brute s’est tellement blessée aux mains qu’il
a fallu la transporter à l’bôpiial.
Le drame du Klel. — L’instruction du drame de
la chaussée de Boom, se poursuit activement. L’au-
topsie du cadavre du père Lagnian a eu lieu avant-
hier à l’hôpital Ste-Eiisabeth. Il en résulte que le
malheureux est mort à la suite du coup de couteau
qu’il a reçu dans la tempe gauche.
Rixe sanglante. — Dans la nuit de vendredi à
samedi, vers 2 heures, une rixe a eu lieu dans.la rue
des Bouchers. Deux des batailleurs ont reçu des.
coups de couteaux, toutefois sans gravité. Les bléssés
ont été transportés à leur demeure, même rue. Quant
à l’auleur de ces actes de brutalité, il a été arrêté et
mis à la disposition du procureur du Roi.
Meurtreet arrestation. — Une dépêche arrivée
dans la nuit d’hier au bureau central de la police,
signalait le nommé J. G...., de Landeghem et la
nommée R. M..., tous deux prévenus d’homicide,
commis sur la nommée Marie Stuysschaevér, veuve
de Moor, dans ia commune de Neveie (Flandre orien-
tale).
La police de notre ville se mit immédiatement en
campagne, et hier matin, vers 6 heures et demie, les
deux prévenus furent arrêtés à bord du steamer
Westernland, qui devait partir une demi-heure
plus tard pour New-York.
Autre arrestation. — La police a aussi arrêté
pendant cette nuit, dans un hôtel de la rue de la
Station, un jeune homme de 20 ans et une jeune fille
de 19 ans, tous deux d’origine allemande, qui
s’étaient enfuis de la maison paternelle, à Solingen
(Allemagne). Ces deux jeunes gens se préparaient à
partir pour l’Amérique.
AVIS. — Les bureaux de mm. de iiruyn & de bom.
courtiers et agents d’assurances sont transférés du n819
au n» 26 de la Longue rue de l’Hôpital. 119
3 Janvier.
rfcRut ««parieur de commerce d’Anvers.
Iiu -M-fêté ministériel du 27 décembae 1886, M.
est maintenu, pour un terme de trois
Vau Beya. "-méfions, de membre de la commis-
ans, dans ses i,; -fe l’institut supérieur de com-
sion administrative ^
merce d Anvers. b 'aux-arts d’Anvers.
Académie royale des be. , Jg rellseigne_
- Par ar rête royal du 27 royale des
SSÆw&wK» comikijmi' aa cours de
peinture de paysage.
L/csuvre de l'Hospitalité de nuit a reçu, hier,
un biiiet de fr. 50, mis à La disposition de M. Delà
Montagne, par M. B..., pour les indigents.
Inaugurée le 2 décembre, eette œuvre entièrement
due à l’initiative privée de quelques philanthropes,
fonctionne maintenant depuis le 4, c'est-à-dire, pas
tout à fait un mois.
Le relevé suivant, dressé au 31, donnera une idée
.de sa grande utilité et des salutaires effets que peut
produire cette institution si éminemment charitable
et humanitaire.
L’asiie a, en effet, pendant ce mois, donné 1080
logements à 414 malheureux, qui se répartissent
comme suit : _
360 Beiges, — 33 Français, — 5 Hollandais, — 3
Anglais, — 4 Allemands, — g Américains, — 2
Jguisses, — 2 Danois, — 1 Suédois, — 1 Italien, — 1
Luxembourgeois (Grand-Duché.)
Tous ces malheureux recevant, soir et matin, à
manger, il leur a ét ^distribué, en conséquence du
—--------------- - ' - - rations da
w/krrs diviërs
Terrible incendie à Madras. — Plusieurs
centaines de personnes brûlées vives. — Un
incendie a éclaté pendant la nuit de réveillon dans
l’enceinte réservée à la foire annuelle du People’s
Park. Une fouie nombreuse s’y trouvait au moment
du sinistre et une panique épouvantable se produisit.
Les premières dépêches signalent plusieurs centaines
de personnes brûlées vives ou écrasées ; mais les
détails complets de l’effrayante catastrophe font
encore défaut. ,
Le tunnel de Statte. — On écrit de Huy :
Les travaux de déblayement du tunnel de Statte
avancent très lentement, malgré toute l’activité qu’on y
apporte. Les glissements du terrain chisteux continuent
et i’on se demande si l’on ne sera pas forcé de démolir
le tunnel tout entier et de le remplacer par une vaste
t r il é e, v
En attendant, il n’est guère possible de prévoir quand
la circulation pourra être reprise â cet endroit, et il
serait question d’établir une voie provisoire qui, par-
courant ia. rue qui conduit à la gare et celle de i Fossés,
irait se relier à la ligne de Ciney pour atteindre la
station de Stâtte. Ce serait évidemment le moyen ie
plus simple et le plus pratique d’obvier à tous les incon-
vénients que présente, pour les voyageurs et les mar-
chandises, i’iRterrupiion da la circulation sur cette
ligné.
Un drame conjugal, attribué à la jalousie, vient dé
jeter l’émotion dans la paisible commune d’Oîsy-le-
Verger. Depuis un an environ, les époux Dupont-
Bacbelet, exerçant en cette commune la profession de
meunier, s’étaient séparés, et M*’8 Dupont s’était retirée
dans sa famille. De graves désaccords avaient motivé
la séparation des époux Dupont-Bachelet. Ne pouvant
vivre seul. M. Dupont dut prendre une servante pour
vaquer aux soins cfe sou ménage, une jeune fille de 22
ans, la nommée Phiionaèr.e Chevalier. Le brait courait
depuis quoique temps que celte dernière ne bornait
pâs ses soins au service du ménage : Philômène
accompagnait partout son maître et cela faisait heau-
n carier d’elle. L’épouse fugitive eut,dès cejmoment,
* '.-i» et, conçut le projet de se venger et
* .-.'elle supposait avoir
-"‘■"ifttes
mais ses démarches demeurèrent vaines. Aussi M“8
Dupont se décida-t-elle à employer les grands moyens.
Ces jours derniers, vers sept heures du soir, sachant
que son mari se trouvait en compagnie de sa servante,
la nommée Chëvalier,dans un estaminet,e!le s’y rendit,
armée d’un revolver et avant que les consommateurs
aient pu deviner ses projets, la femme Dupont déchar-
gea trois coups de son arme sur lafille Chevalier. Deux
des balles atteignirent cette dernière, l’une dans les
vêtements, l’autre dans le coude droit. L’état de la
victime est grave.
Immédiatement désarmée par son mari et le garde
champêtre qui s’étaient levés à la première détonation,
Angèle Baenelet fut mise en état d’arrestation. Elle a
été écrouée à la prisea d’Arras. Elle a déclaré qu’elle
n’éprouvait qu’un seul regret : celui de n’avoir pas tué
son mari et la demoiselle Chevalier. On suppose que les
facultés de la criminelle ne sont pas très bien équili-
brées, car, à plusieurs reprises, elle a séjourné dans
une maison ae sauté.
Bouchers empoisonneurs. — Le parquet d’Avesnes
(Nord) vient d’ètre saisi de l’affaire dite des empoison-
neurs de vaches. On en parlait déjà depuis longtemps,
mais à mots couverts, et personne n’avait osé formuler
une accusation nette et précise. Mais des faits récents
ayant éveillé l’attention de la justice, une instruction
est aujourd’hui ouverte contre les trois frères, Louis,
Amédée et Albert Belot, tous les trois bouchers à Tais-
nières-sur-Helpe. Ou les accuse d’avoir, depuis plusieurs
années, empoisonné un grand nombre de bestiaux au
préjudice de divers propriétaires de l’arrondissement.
Le dommage causé depuis cinq ans par ces empoi-
sonneurs peut être évalue à plus de 100,000 francs.
Ces singuliers industriels achetaient des bestiaux
morts pour une somme modique et allaient les vendre
sur les marchés des environs.
Un mausolée. — Le Figaro donne des détails snr
l’église et le mausolée que l’impératrice Eugénie a fait
élever à Farnborough Hill, et où seront déposés les
cercueils, de l'empereur Napoléon III et du prince
impérial. "
L’égljse, qui aété bâtiesur les plans et dessins four-
nis par un architecte français, dans le style de la Re-
naissance, est construite en pierre blanche de Portman.
Il n’y aura point de cloches, par conséquént pas de
beffroi.
Derrière le maître-autel existe un passage demi-
circulaire. qui servira de sacristie ou de vestiaire. C’est
là que se trouve l’entrée qui conduit dans le vaste ca-
veau où seront les tombes de l’empereur et de son fils.
L’intérieur de l’église est sans aucun ornement, Pas
de peinture, à peîne quelques vitraux de couleur au
bout de l’église. Toute la nef sera libre. Dans le choéur
seront placés des sièges pour l’impératrice et les per-
sonnes de sa suite.
Dans le mausolée, qui est à lui seul presque aussi
large que la petite église de Chislehurst, on a élevé un
autel dans la partie ouest. Le cercueil de Napoléon III
reposera dans un sarcophage, présent de la Reine à
l’Impératrice, à droite au petit autel ; celui du prince
impérial, placé dans un sarcophage en lourd granit
rouge d’Aberdeen, à gauche de l’autel.
Le sarcophage de 1 empereur a quatre pieds neuf
pouces de hauteur, huit pieds six pouces de longueur et
quatre pieds de large. Il porte cette simple inscription :
NAPOLEON III
r. i. r.
et à un des coins est une plaque d'argent constatant
que c’est un présent fait par la Reine à l’impératrice
Eugénie.
Sur le sarcophage du prince impérial, on lit :
NAPOLEON
Eugène-Louis-Jean-Joseph
PRINCE IMPÉRIAL
Né à Paris, le 16 mars 1856,
Tué à l’ennemi en Zululand
Afrique australe
Le l8r juin 1879
Déposé dans l’église catholique de Sainte-Marie
de Chislehurst,
Le U Juillet 1879
R. I. P.
A côté de cette église s’élève un bâtiment en briques
rouges qui va être terminé prochainement et qu’on ap-
pelle le Prieuré. C’est là qu’habiteront les religieux de
l’ordre des Prémontrés auxquels l’impératrice Eugénie
a confié la garde du mausolée.
Mm* Adelina Pattl fait en ce moment une grande
tournée dans l’Amérique du Sud.
Or, il y a environ un mois, un nommé Mayer arriva
à Mexico, loua la salle de l'Opéra pour la cantatrice;
dont il se disait l’imprésario.
Il ouvrit ie bureau de location et vendit presque
toutes les places aux marchands de billets, — il y en a
partout.
Il récolta ainsi environ cent vingt-cinq mille francs.
Le cemmissiaire de police de Mexico s’émut et lit
comparaître devant lui le nommé Mayer, à qui il in-
tima l’ordre de déposer la recette en mains sures.
Il accéda immédiatement à ce désir et, accompagné
d’un gendarme, se rendit à son hôtel, compta les ôent
vingt-cinq mille francs devant l’agent de l’autorité, les
mit dans un sac qu’il cacheta à son chiffre et déposa le
tout entre les mains du directeur de l’hôtel.
Mayer, libre désormais et sans surveillance, s’est
rendu à la gare d’où part le train qui va â New-York.
Le train était parti.
Mayer fît chauffer une locomotive spéciale, rattrapa
le train, et là on perd sa trace.
Le lendemain, étonné de son absence, on ouvre le
précieux sac et l’on y trouve toute la partie monnayée
de la recette... environ quinze ou vingt mille francs.
Les banknotes avaient été escamotées, sous les yeux
du gendarme, par le faux imprésario.
Un assassinat, suivi de vol, a été commis, dimanche
dernier, à Autréche (Indre-et-Loire).Un individu nommé
Giiïard, employé dans une ferme des environs, a péné-
tré par effraction, vers neuf heures du soir, dans l’ar-
riére-boutique de la veuve Gillois, épicière. Celle-ci
l’ayant entendu, vint à lui et lui sauta à la gorge. Le
misérable, pour se dégager, lui donna un violent coup
de couteau qui l’étendit raide mort. Le crime commis,
il s’empara de un franc trente, le seul argènt qu’il ait
pu trouver dans le comptoir, se coucha ensuite dans le
lit de sa victime, où il dormit jusqu’à quatre heures du
matin. C’est lui-même qui a fait cyniquement le récit de
son crime, prétextant qu'il était en état d’ivresse quand
il 1 a commis.
Les mendiants parisiens. — Le nombre de per-
sonnes vivant régulièrement de la mendicité à Paris est
d’environ huit mille. Dans la plupart des départements,
la mendicité est interdite. Aussi Iss mendiants se
donnent-ils tous rendez-vous à Paris, où ils sont sûrs
de trouver une vie large et abondante.
Et pour cela ils n’ont qu’à se présenter à l’agence des
mendiants, tenue par un marchand de vin. Cette agence
de mendicité se compose de deux bureaux bien distincts.
L’un reçoit les individus qui se sont présentés chez des
personnes charitables qui les ont secourus On prend
l'adresse de ces personnes, et alors le deuxième bureau
entre en fonctions.
Moyennant une certaine somme, il donne aux men-
diants le grand ou le petit jeu. Le-petit jeu, qui com-
prend une cinquantaine d’adresses, coûte 2 francs. Lé
grand jeu coûte 20 francs, et Ton y trouve le nom de
toutes les personnes charitables.
Lorsque ces mendiants ont les adresses, les trucs
dont ils se servent pour attirer la pitié sont innom-
brables. Un des plus communs est de se rendre à la
préfecture. Là, ils subtilisent habilement des certificats
constatant qu’ils ont été atteints de telle ou telle affec-
tion. Puis ils se présentent chez les âmes sensibles et
les appitoyent sur leur malheureux sort. ,
L’agence, d’ailleurs, ne leur donhe pas seulement
l’adresse dos personnes charitables, mais aussi leurs
opinions politiques et religieuses, et selon l’intensité,
la ferveur de ces opinions, ils s’affublent de costumes,
se présentent comme fervents républicains ou monar-
chistes,le tout en rapport avec les idées du philanthrope
qu’ils veulent exploiter.
Cela, c’est la mendicité à domicile. Il y a aussi et
surtout la mendicité sur la voie publique. L’agence est
là. qui facilite aux nouveaux venus leur tâche pénible.
Un industriel possède un stock de béquilles, de
brouettes pour cul-de-jatte, de petites voitures d’infirmes,
d’orgues de Barbarie. II loue ces instruments divers à
ceux qui les lui demandent, et la bande se lance dans
Paris î
On loue aussi des enfants et des aveugles. L’article
enfants et aveugles est tenu par un industriel dont
c’est la spécialité. Presque tous les mômes que l’on voit
emmaillottés dans de vieux châles, pendus au sein
d’une femme, sont des enfants qu’on loue à la journée.
Deux personnes profitent ainsi de ces malheureux en-
fants : la mère que les loue à l’industriel et la men-
diante qui les emprunte !
L’aveugle qui se loue à prix fixe et qu’un enfant trim-
bale toute la journée dans les rues est un article très
recherché. .
Les victimes de la neige. — On écrit de Dresde :
« Les tempêtes de neige ont été tellement désastreuses
en Saxe que la liste des malheurs et des pertes maté-
rielles serait trop longue à dresser. Pour donner une
idée des désastres il suffira de dire qu’un relevé officiel
vient de constater que dans la Saxe saule, cinquante
personnes ont trouvé là mort dans la neige sur les
chemins pendant les tempêtes la Noël.
Un drame sur une tombe. — Nous avons rapporté
en peu de mots la nouvelle reçue télégraphiquement au
sujet du sombre drame qui s’est déroulé l’autre jour au
cimetière de Bamberg : le docteur Plannenstiel, un
savant bien connu, a tué son enfant, une fillette de
cinq ans, sur la tombe de sa femme, morte récemment
Après ce meurtre, le docteur Plannenstiel s’est brûlé la
cervelle avec le même pistolet qui avait mis fin aux
jours de l’innocente et malheureuse petite.
Ce meurtre suivi de suic'de s’est passé en plein jour,
vers midi, le 24 de ce mois. Le chagrin qu’il éprouvait
de la perte de sa jeune femme a poussé le docteur Plan-
nenstiel à commettre des actes qui ne peuvent trouver
leur explication que dans un accès de folie subite. Avant
de se livrer au double crime, l’insensé avait tendu un
linceul sur la tombe de sa défunte épouse.
Le Dr Plannenstiei se trouvait dans une bonne situa-
tion matérielle. Il était propriétaire, et sa maison pas-
sait pour la plus belle et la plus confortablement orga-
nisée de toutes celles de Bamberg.
Un brave «oidat enseveli sous la neige. — Pen-
dant la nuit dè dimanche dernier, le caporal Alfred
Towsey du 38 bataillon riffle brigade, devait rentrer à
son casernement, aux Warley Barracks , près de
mit bravement en marche avec un bourgeois de ses
amis ; celui-ci ne résista pas longtemps et se réfugia
dans un hangar le long de la route ne voulant pas con-
tinuer à cause de la tempête qui ne cessait de redoubler
de rage. Le caporal, esclave do son devoir, poursuh ,t
courageusement son chemin. Mais arrive un point de
bifurcation, nommé Mascalls-Lane, il fut tellement en-
veloppé de neige qu’il dut se laisser choir vaincu par
son terrible ennemi et se résigner àsa mort. Le lende-
main après-midi, on trouva le cadavre du caporal
congelé et on le transportaà Ja caserne où le fatal évé-
nement causa une consternation facile à concevoir.
Les femmes soldats. — Si en Europe on réclame
tous les droits pour les femmes sauf celui d’être soldats,
c’est le contraireen Asie èt en Afrique, où on leur refuse
toute espèce de droits, mais où on en fait parfaitement
des militaires.
Le palais du Roi, à Golconde, est gardé par un bata 1-
lon de femmes, spécialement attachées au service des
portes du barein.
Ces femmes sont armées de fusils ; leur uniforme con-
siste en un shako rouge galonné surmonté d’un plumet
vert, un habit de drap rouge à galons blancs, un panta-
lon vert, des buffleteries blanches.
On assure qu’elles ont l’air très martial sous ce cos-
tume aux couleurs éclatantes.
La garde particulière du roi de Siam est aussi fort
curieuse. Elle se eompose de quatré cents femmes
choisies parmi les jeunes filles les plus robustes et les
plus belles du pays.
On les admet à servir à partir de l’âge de treize ans
et elles entrent dans la réserve à vingt-cinq ans. Elles
quittent alors le service personnel ,du souverain, et
sont employées à la garde des maisons royales et des
propriétés de la Couronne.
Ces.femmes fout vœu de chasteté et ne peuvent
le rompre qu’autant que ie roi les prend au nombre de
ses épouses légitimes. Leur armement consiste dans
une lance qu’elles manient habilement.
Ce bataillon est divisé en quatre compagnies de cent
femmes chacune, commandées par l’une déliés quelles
élisent.
Dans l’Afrique, le roi de Dahomey entretient un corps
d’élite de huit -mille combattants, dont la moitié est
composée de jeunes et belles auxquelles la chasteté est
sévèrement imposée ; elles sont armées de fusils et de
sabres.
Cette condition rigoureuse de chasteté est suspecte.
Les souverains orientaux et africains ressemblent
tous un peu-à ce roi nègre qui. voulant imiter les Eu-
ropéens, déclara un jour qu’il allaitdouner à son peuple
une Constitution.
Voici celle qu’il rédigea, elle est courte, car elle se
compose deux articles :
Article lr. — Tous les hommes sont esclaves du Roi.
Art. 2. Toutes les femmes appartiennent au Roi.
Bnlletm de la Bourbe.
Dépêches télégraphiques.
31 déc.
1281/2
341/4
35 -
331/8
615/8
43 -
671/4
1131/4 ox-d
1321/2
1397/8
631/2
663/8
903/4
Brantwood (Angleterre). Sa permission «errait avant
1 ■ *A Igré l’effroyable tourment^®
lieilîr O ^
il
NEW-YORK, 31 déc. — La Bourse aux fonds! a débuté
en baisse.est devenue ensuite très ferme et clôture, soutenu
30 déc.
Funded Loan 1871, 40/0....... 128 3/4
N.-Y. Lake Erie Wst. shares.... 341/8
Canada Pacific bonds ord........ -, —
Wab. St-LouisetPac.bondspriv. 361/4
Missouri Kansas Texas shares... 32 5/8
Union Pacific shares........... 611/2
Central Pacific shar.es.......... 423/4
Canadian » » 671/4
New-York Central scha res...... 114 3/2
Illinois Central............... 131 —
St-Louis et S Franc, act. priv... 647/8
Lake Shore shares.............. 961/2
Chicago North West priv........ 1397/8
Canada South shares............ 631/2
Louisvilie et Nashville Railroad. 651/8
Chicago Milw. et St-Paul....... 90|à/8
N.-Y. Ontario et Western....... 191/2
Denver Rio-O-rande............. 321/2 28 —
Chicago Burl. etQuincyshares.. 1361/4 ;361/2
Atchison Topeka et .Santa Fé___ 96 L 8 961/4
St-Pkul et M. Manitoba shares.. D41/2 116 —
Michigan Central shares.......... 941/4 93 —
Taux de l’arg. sur fonds de l’Etat 4 - 0/0 4 — 0/0
. » autres valeurs 4—0/0 4 —0,0
Change sur Londres a 60 jours... 4 80 — 4 80 —
» V Parislpartenor)... 5 25 — 5 267/8
» » Berlin.............. 943/8 943/8
ÉTAT-CIVIL.
Déclarations de décès des 29 et 3 O décembre.
PF. Gastemans, scieur de long, 60 ans, veuf de F.
Gevers, époux de A. M. Meersmans, rué Nu-Pieds. —
F. Poelemans, journalier1, 54 ans, rue de la Pompe. —
M. Van Sanden, journalier, 88 ans rue Scheldeken, —
J. G. Pàuwèls, négociant, 37 ans, époux de M. P,
Van Glabbeke, rue Van Nqort. — J. J. Lagnian, col-
porteur, 62 ans, époux dé V. Malengraux. chaussée de
Boom. — J. A. Dewinter, cigarier, 41 ans, époux de C.
R. J. Vyncke, rue Durlet. — A. J. M. Lauwers, sol-
dat au 13e régiment, de ligne, à Bruges. — E. Houzé,
chef de station pensionné, 70 ans, époux de S. Gorlé.
à Hal — P. Lefèvre, commis, 25 ans, ruo de la Justice.
4 enfants au-dessous de 7 ans, 0 mort-né.
SEXE flN.
A. Van Cauwenberge, sïirof., 45 ans, veuve de
G. J. Van Hees, canal aumage. — C. De Graef,
sans prof., 48 ans, rue Teitnu. — J. M. Mertens,
2o ans, épouse de J. F. Hé.aus, jrue Van Camp. —
J. C. De Landtsheer, sans!., 6i ans, marché aux
Chevaux. — A. M. Broeiï ans, veuve dé E. Re-
goudr, épouse de J. F. Dulemeester, rue Fossé
du Bourg. — W- M. Pete, sans prof., 29 ans, rue
de la Commune. — M. Mers, sans prof., 71 ans,
veuve de J. B. Lauwerys, n la Ferme.
6 enfante au-dessous de 7 0 mortnee.
NAISSANCES. ! DÉCÈS.
Sexe musc.. 22 i T . , .ce masc.. 13 ; efi
ôexefémin. 26 l 10tûl 38 refémin. 13 ! roUl 20
J. Van Cauwenbergh aC. Van den Bosch. — J.
Van der Velde avec J. Schans. — V. Van Ouytsel
avec M. Verbruggen. — jn Herck avec A. Van
Gmderen. — a. De Win|ùc L. Vercruysse. — I.
Latinne avec M. Richters.! Longuebaleine avec A.
Orlean. — J. pot avec D. S'ils. — J. Mertens avec
M. Ysebaer-t. — J. Andrièec J. De Lantdecker. —
C.Heirwegh avec M. Veifsn. — L. Van dan Bergh
avec M. Blanquart. — Jorremans avec A. Van
Dessel. — G. Segers avIVan Hoek. — A. Nicok-t
avec J. Vau der Sandof H. Dutroy avec M. De
Ruelle. — c. Van Turnk^vec A. Anderssen. — F.
Opfermann avec M. Peetel
Tirage demprunts.
Les tirages antici] des emprunts de
Bru.es.
Empruïsb I§3%.
Tirages du mard? décembre 1886.
DU liO8 AU 1238'.àGE INCLUS.
Les chiffres placés à la driles n08 sortis indiquent
le tirage auquelje rapportent.)
Numéros remboursablesï40,000 francs :
10997 115 101352 114 -572 111 223551 117
41639 123 1:8959 121 [te 119 226916 120
58542 US 133460 110 637 112
74143 113 167652 116 À87 122
Numéros remboursables mteOO francs :
8018 123 87403 122 |3 111 226955 116
52971 119 94791 120 fil 115 240526 117
54976 112 118920 114 fiü 121
69469 110 191737 118 fct U3
Numéros remboursables pfeoo francs :
yj i©'-v
et complète, po
qu’au 1 avi
wuwt
HISTORICI *
lion, leur rh08t
ries et leif
Vient di
(1879-1884),:
oan <s, etc.0|it
célèbre vo|
Vieil!
Bruxelles.
c i,
i.* %Aeav 1,,
bulletin ppcjîqt
•'■ompte^relhtl <j
amilaunaqi fne
i’ ntérieuiiujfie
raiïv, un WBiaé>|
ven du pi aiji’A
clôture qcu fcfr
ifilci.elle (d’j a1
’intému dMuÿ,
Chicsgw" ' !
•■■■ Ion
Thltri
Dimai{e 2
Ti.nià
Marftjan
f. mal:1
COUR D’ASSISES DU BRABANT. — Audience du 3
janvier. — affaire cu.vrles demesuaekeu et con-
sorts. — Autre accusation de fabrication et d'émis-
sion de fausses pièces de S francs. — Il y a six accu-
sés, dont deux femmes, savoir :
1° Demesmaeker, Charles, 31 ans, né à Tirlemont,
demeurant à Bruxelles (le même de la précédente af-
faire);
2° Cock, Louis, 33 ans, cordonnier, né à Grammont,
demeurant à Anderiecht ;
3° Sonneville, Marie, épouse Ch. Demesmaeker, 36
ans, née à Destelbergen, demeurant à Bruxelles ;
4° Louise Ceuppens épouse divorcée L..., 34 ans jour-
nalière, née à Capelle-Ste-UIric,demeurant à Bruxelles ;
58 Pierre Vanden Eede, 49 ans, ouvrier terrassier,
né à Humbeek, demeurant à Laeken ;
6e Jean Gits, 59 ans, débardeur, né à Humbeek, de-
meurant à Molenbeek-St-Jean, tous détenus.
Deux autres prévenus, un homme et une femme, les
époux De C.., impliqués aussi, dans cette bande de faux
monnayeurs, ont bénéficie d’une ordonnance de non-
lieu. L’arrêt de l’envoi de la chambre des mises en accu-
sation ayant reconnu la connexité de diverses affaires
de fausse monnaie en cours d’information décida qu’il y
avait lieu de statuer par une seule et même disposition
en renvoyant devant les assises les six inculpés main-
tenus en cause.
Ce sont ceux qui furent arrêtés successivement l’an
dernier à Bruxelles ou aux environs dans des circon-
stances déjà connues et relatées en leur temps par les
journaux de la capitale.
Des indiscrétions suivies bientôt d’aveux ou de demi-
aveux mirent surtout Injustice sur les traces des indi-
vidus devant se livrer à de coupables contrefaçons ou
émission de pièces de 5 francs à l’effigie de Léopold II
et au millésimé de 1873.
L’acte d’accusation qui est fort long comme bien on
pense, fait remarquer ent’autres présomptions plus ou
moins graves à charge des principaux accusés que
Demesmaeker étant poursuivi dans la précédente
affaire, pour l’émission de fausse pièces de 5 fr., à Tirle-
mont. au mois de février 1886, a eu tout le temps ne-
cessaire pour faire disparaître de chez lui ce qui aurait
pu le compromettre, quant à ia fabrication des pièces
contrefaites..
L’accusation sera développée devant ie jury par M
De Prelie, substitut du procureur-général qui a siégé
dans la première affaire déjà.
La défense des accusés est confiée à MM88 Rabert,
Helin, Bollekens £t Delacroix.
affaire de LANxoY. — Ainsi que nous le faisions
pressentir, la nouvelle affaire criminelle de détourne-
ments frauduleux instruite à charge de l’ex-greffier de
la justice de paix de Saint-Josse-teu-Noode, Charles De
Lannoy, a été ajoutée la dernière, au rôle de ia présente
session extraordinaire des assises du Brabant, pour
I être appelée le jeudi 6 janvier 1877. Il s’agit, on le sait,
de l’épisode de la succession Freind. L’affaire tiendra
une ou deux audiences au plus. M. l’avocat général Van
Maldeghem occupera encore, naturellement, le siège
du ministère public et l’accusé sera assisté de Me Huys
ï^écrolo&Ie.
Nous apprenons avec un vif regret qu’un de nos con-
citoyens M. A. Escoubé un de nos anciens négociants,
vient, d’être cruellemént frappé dans ses plus chères
affections par la mort subite de sa fille Léontire ihcél
à l’age de 19 ans à Hautnioht (Nord) dans une fàunile
amie où elle s’était rendue pour passer les fêtes de
Noël.
L’enterrement aura lieu mardi 4 courant.
Réunion à 3 h. 1/4 station de l'Est.
mort de m. GLYEijEAUME flechet. — Une dépêche de
Visé nous annonce la mort de M. G. Flechet, représen-
tant, qui a été frappé de congestion cette nuit à War-
sage.
M. Flechet était représentant depuis 1882; auparavant
il avait siégé plusieurs années au Sénat pour l’arrondis-
sement de Liège.
C’était un homme actif, intelligent, qui toute sa vie a
lutté pour le parti libéral et s’est toujours montré sur
la brèche. ,
Nous ne pouvons, au moment de mettre sous presse,
que déplorer cette fin prématurée d’un homme qui pa-
aissait jouir de la plus robuste santé et qui pouvait
rendre encore de nombreux services au pays, a notre
rpinion.
N ous nous associons à Ij, douleur qui frappe sa fa-
milleet ses amis.
3944 119
10754 m
24081 120
28355 114
45467 115
61540 120
65450 113
66393 123
67212 111
69258 118
69361 113
81766 122
83547 113
93798 121
88929 119
104226 118
110173 117
115190 ;23
120801 111
121979 i23
122434 115
124322 116
|0 110
li 116
16 112
JH 122
a5 in
11 U2
§8 117
12 119
12 118
(î 6 114
Ï2 110
191238 116
196688 14
202914 121
219244 1U
22 708 115
239082 110
241675 122
246978 120
247932 112
; p>j
1 Di t v
j Vrii-b;
M- i 5 G
aved)neo|
Numéros remboursables paO francs :
173 113 67195 114 |7 115
785 118 68675 117 1 6 119
2860 115 73022 121 §8 117
3367 116 80074 117 Ï'O 122
5482 118 85949 111 Ïi8 1i4
9594 123 89816 110 §3 121
10976 113 90371115 ?35 110
18121 110 93356 120 J0 123
22546' 122 93370 110 '59 114
22909 116 95939 117 |J55 123
23092 116 96841 119 :88 112
23566 118 96963 116 .,43 123
27099 115 99604 122 ,85 113
29781 119 100178 112 19 110
31489 113 102954 112 47 121
36747 110 103342 114 1:49 111
40380 122 105748 111 ,138 118
41510 115 107319 115 105 120
44067 122 108388 121 148 123
46595 117 109555 119 ,38 118
53123 114 112003 115 126 111
54480 116 113952 121 )19 119
56700 120 114301 118 174 121
62319 111 117143 111 422 112
62909 112 117177 112 655 U7
63930 113 119312 122 193 122
64141 111 129576 111 161 116
68519 119 131791 122 525 120
Numéros remboursables J231 francs
16253 116 66725 110 302 119
17019 113 82305 122 116 115
44489 120 98214 121 051 117
59035 123 1J6569 111
Le 110e tirage était reml Ajble le lr juin 1917; le
111° id., le lr décembre 19s/J 112® id.. le R juin 1918
le 113* id., le R déc. 1918; ,,l8id., le Rjuin 1919 ; lé
115* id., le R déc. 1919; • • ■
192678 119
193708 il6
194098 121
195384 117
196617 110
197474 118
199692 113
200854 115
207997 116
211986 120
214968 112
215234 123
216316 118
223294 110
224133. 120
225552 117
226329 113
229240 112
2331.57 114
234475 121
235793 119
236902 123
236929 114
238887 123
241417 120
242141 113
244466 110
248089 114
205567 112
219014 114
1178 id., le R déc. 1920 *1
119* id., le R déc. 1921
121* id., le R déc. 1922 r.,
123" id., le R déc. 1923.
id., le Rjuin 1930; le
id., le Rjuin 1921 ; le .
id., le Rjuin 1922 ; lei-;
id., le Rjuin 1923;
Du 1248 au 13$rage inclus.
(Les chiffres placés à da indiquent le tirag
Numéros remOourak par 40,000 fr.
3180 126 12737$5 168946 127
30513 131 135350!228614 124
76118 129 1457$t2 230663 128
Numéros remboules par 5,000 fr. g-4
61034 132 12195^9 195918 128S'âfJ
ÛQOErt 127 14641|S0 214590 125'°',
129 18252E4 228764 13'," ''
105808
Numéros remboa:
es par 1,000 fr.
9102
19930
>4178
25482
27563
38815
49598
1372
2435
5075
15109
16108
18485
19932
29757
33828
33988
46630
66145
71625
84851
90866
93221
14203
6326
3503
i6451
2i81oJ
223871
239432
242510
■part
<
ibun
sic:
Ci©3r*v;«ca£Stms ©t faatcsrsaislîasï®.
Association libérale et constitutionnelle.
Sous-comité de la C8 section (nord). — Assemblée
générale, mercredi 4 janvier, à 9 h. du soir, au local
Café de l'Emile, rue Van Schoonhoven, 14.
Ordre du jour : Renouvellement du bureau. — Com-
munications diverses.
130,.69313
132 101888 180562 127 242510 1 5
127 104142 125.88121 129
Numéros remb&bles par 500 fr.
124 68728 128-53179 182 191796
125 71585 127158736 130 191908
128 75658 130159744 131 196356
130 90362 1^8163703 128 29279 13
130 97004 1281,65393 432 212937 J 21
126 97153 13$ 139451 l3l 213473 lit
124 101524 129(71077 124 2MS<3 ! £|
129 102785 126)71583 125 217868' M
131 1U827 125 739/1 130 222307 $
130 113894 13Ï 75599 129 223827 fl
132 114155 124 76209 126 227751 ?9
46965 126 123102 129 77042 125 229010 23
53625 129 126827 128 78120 132 230314 fe2
55709 127 127512 121 79231 128 231917 127
60805 127 130069 134) 79536 131 240835 126
'60998 128 131487 132.80700 126 242855 132
62425 125 132172 1321'.7896 129 243812 124
66434 127 151703 1^187971 129 248876 127
Numéro remfeoible par 233 fr.
fi)j 132
Numéros rembàbles par 231 fr.
7106 127 «i 130 130825 125;
24804 129 125f 124 154619 128
416Ö9 126 127i 131
Dates dë| poursements,
Le tirage 124 le 1 juin i9Le tirage 129 le l i- 1926
» 125 le 1 déc. «J » 130 le ljn 1927
» 126 le 1 juin 19 » 131 lo 1
» 127 le Idée, > - 132 b ljln 1928
» 128 le 1 juin
KfiCI
124 -mbi
isiipr 1
1 \
rixfr ggales nouvelles jus.
I es, leur origine, leur fonda,
itinn dpC-nnes’ leurs fourbt
itton. Prix tr. 1.50.
,AoI6£ K5 années an Congo
1 ané de beaucoup de gravure»
• “ICe} excellent ouvrage du
lêmî® à fo librairie LEtfaos
j emes conditions qu’à Paris e{
era Publie tous les jours un . ■
’uvelles politiques du pays le S
timbre, du Sénat, du Conseil S
le ?nHiP-Ôte de la vilIe et de a
lL’ Ud,m,re’ une revue littô I
liant tous les tirages, la situa- I
privées et départs, les cours de §
1rs 38, la cote officielle et non- I
jAnvers tous les marchés de !
es marchés de New-York et de
Aposté?1 Parait à 6 heurea da
Concerts, etc, ~ ™
; Çirecti”n Coïtus Van Hamme.-
- n. — X Afrtcain» et Lts Deus»
|iee de M. Viard, régisseur général
a» I
Uwl.urK, best.Van Doeselaer—
De todden, aper t-an Ant-
fereelcâ en e. n voorspel A
n'0’ ~LTan,e c,ara. t oneelspe V
,rij /an 1
/i/2 ire. — Buitengewone ver-
jir. teiigeiegenheid van het, 25jarig
J De Aoimne. - Michel Slrogoÿ I
fy ~. v«reenigde TnoneeUUtm. -
:st^mL.nnensdag 5 en donderdag
opvoeringen van : De Brus- 1
4 il raina in 6 bedrijven door 5.
iM Zal tiî,elro1 vervullén.
MO maal te Brussel ongevoerd
s)pen van 10 tot 3 urePK a-
i’Damonle d’Anvera
feuies, SOIREE DE MUnIQÛE I
f Heckmann, deCotegno:
;;0«,Msiu’ÆIar;d 4Rèctacie-eqncert
îwfâBSfcanfRS
[rat ui te d’un cheval vivant,
limanches et jour* dé fêtes 4,71/2 fc.
,VrSvfRrincl sPeepicIe-coneert. La
«d» U*"'1»” °r16ans- L’orc estre
« de 14 Soudanais, - Orcheutru de i
eeuonde m. Neufcour.
7 »
f que. — Lundi 3 Janvféiy- pis d»
pWuiiAm
ere dH3I Décembre
usuel du courtier J. J. Miirniia
Stock au 30 no v. en R-rnain i752 b/«.
3 Buenos-Ayrës....*. ' gffî *
e Montevideo........ (ff.ffS !
1# S.-Nicol. etde la B.-Orient. 212 »
oain : Buenos^yres! ' 482 balte? b/S’
. Monte-Video.. ?5S .
sain : ... îpq»
nain : 4* ;
nain : Buenos-Ayres.’ 5291 .
Monttvidôo . 1458 »
. Rio-Grand# . 14 .
'ain : Buenos-Ayros 216 »
Monteride. . 4 „
la- vento P>^i!quoSde no-
«
L° ,<>ls comportent : Ancienne ton fo
(lJ si hn n® à l'ounè de fr. 1 l* à
de fr®? ai à 2 J)Vid4?’h0I)t': 116 baU«£
1 35 et 20 b? diverses.3 /S morc#au* et
n’est que par nos
dont la date d ouverture sera fixée 1*
ue le.-,ç- urs s’établiront,
lue confirmer notre appréciation émise
-am!’nc’dncorSan.t;Ia tonte d»
- an pioduit de Montevideo il se présent*
itde^üinosmècJ)è:ft rendement: quel
it des laines comtes ainsi que des JuGties
rîp1nÜ?nMCtlons ’ e s’élèvent qii’à 7 b/a
' m? h? ?, h^,0 c?î st* EowboseaÉ
îjv -/S 327 b/s du Cap et 157 Dalle*
o d Australie et 46 b/s en £• main, «t
PEAUX DE MOUTONS.
ov. dernier .... 79 h/s k pi i.
■ divers navires .... 141 » ia Plat?
103 Australie.
45 Russie.
................. — » Plat»
............... 115. - la Plate
,15 » Rn-sie
................ 105 - la Pl.ita
103 » Australie.
, . , , Total.......368 b/s
é totalement dénué d’intérêt durant c<
La°RÏ
fianrel
ehana
r ““nsuel de M. J E. VAN’ Rei st, courtier. —
l »4# Uffit le 'le décembre a été m*ignl-
kiiVl 1 colis o. t traités é de» cuite ssns
lüt'Ot Çrin mélangé Jueues de oeufs svec et
T,? * °,nt' obtenu uu« légère avance i t la
1 puisé gUl âre ~ ^U0UA>' a0 ctieT“uï ‘“ns
Amu68, d® chevaux; 417.b/s 27 sacs crin»/
ef. 9i s/s queues de bceu/s. •
30jnovembre...... ’ ~l'i colis.
j Buenos-Ayres.....jjj balle»..
! Australie , vl»^vî “.’SS'-’' M
Total.
Total.
Si vous n’avez pas jüfci pensé à vis tements
(l’hiver, adressez-vous s retard aur rfsons du
COIN DE BUE, à Belles ; les d/rjfres nou-
veautés de la saison vient d'y subh Jnotables
réductions de prix. Colirementàceiu/ pratique
généralement en pareil rconstance, 'leféductions
ont été faites sur toutesséries de vâqfots indis-
tinctement, de sorte qupus êtes sûr bf rencon-
trer que de la marchai) fraîche, exèlf d® tous
défauts. Lès prix primite la saison ayjrib établis
déjà fort avantageuses, ceux cotésJbeuement
vous donnent la certitù'acheter dansïconditions
exceptionnelles. 7 100
1 obtenus se résument
720 colis.
720 coll».
A.vf » aux £ bais. — M11» flYNVELD,
dentiste diplômée, Rem Ste-CathénP- 45
*»IHules HoIoivh Pour fortidr coriKtitution
débilitée, ees Pilules soht* efficaces <f un*.autre mé-
decine. Les personnes ne<sesettout(#®9u.1'f9llffi’*nt
des organes digestifs affs ou dont lf» a ete dérangé*
par des affections bilieuse,is maux j"lic’feJ dou-
teurs de foie, devront immtoment cf ries f 'iules. La
toux, le rhume, l’asthme,jurte hahr1eut aui pou-
voirs curatifs dé cette aàble mèct, “es guérisons
emlles et temporaires ; Oint com
Elles sont aussi douces ,’qicaces (
en toute confiance aux fe>s faiblj
Leur action sur le foie, l’eiac «tj
diate, salutaire et permue ;
la santé.
'entetre données
ix jeunes enfants,
istins, est immé
staurent toujours
stock
Waste
(stock
grises
• b s)
Cri
par KH
CUl
avons
De la.
Du Jaj
En vente à la Librb l/jEGROS> Vieille
Bourse, 35, à Anvers' : ;
étrennes. — Grand is dE9 A imaSes et de
volumes reliés en fraqçei/üuüa-
Nouvelles pubïioatsJ Lil3rfirîe des
Bibliophiles^Ie Paris-
Livre d’or du Salon de lÆ............fr- 25
Delà Martine. Jocelyn. ............ » 48
Fables de La Fontaine, î
Bossuet. Discours sur lTi^;erseb10i “ vol. » g
L’amitié de deux jolies fef
nouveau code de couJJ Méeneji, revu
Le
annom.
coup d’
La .
25/32 k
couple
Otvei
abats d
Sri'omc
’étéi
Les 1
i t/rer
affaires
11 a é
sp. â]
V! !,assMbonmél.^B a fi'i’«i/2à
V ’^ordin. de B.-Ayres » l l l
deRosarioetM.Y. » 1
le Buenos-Ayres. . j ,1'* * T25
i/qds de Montevideo, j 1 571/9
hJ«?ret 0S des “-Unis . 1 471/1
f e R il aavec.et s«ds de '
ioncTafS avec et Elqde r 1601
fqds dés indês-.: i J-!|
"lap2l^.f>SCOmpte’ C91>cl« en fer neutra
issle’éfffiautres.061^0193 enfer noufralisés
hdoués en décembre, ont été •
is ntelangés divers de te Ptete?
W pour qs de bfs av. et s/qd* dé la Pf.ta
ffireîestuanutâsuifaate*^*' ~Kot«
• : : ; ; 54£îs^08«t 45016 salés.
scs. 5427 secs •* éiSîgâléB,
'Ck 141,700.
ir vac^®AR?qui oü 0^
ISfe
k. 12114 Urug. Sal. vaches 531/ôft
■ BSJg |