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conséquence. Elles s,ont à fonds plats, pour pouvoir s’échouer
èn arrivant sur une plage et sedéchouer aisément au départ.
Réunies en flottille, les canonnières constituent une sorte
de force navale qui peut merveilleusement s’approprier à la
défense et k l’attaque dans une mer étroite et peu profonde.
Telle est la mer Baltique, semée d’îlots et de récifs, entre
lesquels s’allongent des canaux inaccessibles k des navires
d’un fort tonnage.
Aussi les canonnières jouissent-elles d’nne grande faveur
et sont-elles devenues l’objet de soins particuliers et d’ar-
mements considérables chez les puissances riveraines de
cette mer si peu profondeet si bizarrement accidentée.Ainsi,
les relevés officiels relatifs au commencement de cette année
1854, nous montrent la Suède possédant 250 chaloupes
canonnières; la Norwège 136; au total, 386 pour Suède et
Norwège; le Danemark, 42 ; la Russie environ 130,nombre
qui doit maintenant s’élever k 200 et plus. Par suite dd la
mise en réquisition par le czar et de l’appropriation k ce
genre de service d’un certain nombre d’embarcations appar-
tenant pour la plupart au Yacht-Club de la Neva.
— Voici, d'après le Courrier des Etats-Unis, un trait de
mœurs américaines qui ne manque pas d’originalité :
« Au commencement de ce mois, il y a eu k Bytown,
dans le Canada, un grand concours d’enfants au maillot.
Poux prix, de 60 dollars chacun, ont été décernés k deux
jeunes rivaux âgés, l’un de seize mois, l’autre de dix-huit.
Après la distribution des prix, le chef du jury a prononcé
un discours dans lequel il a énuméré les nombreux avanta-
ges de la nouvelle institution. # Elle ne tend, s’est-il écrié,
à rien moins qu’k régénérer le genre humain, de même que
les nombreux concours établis en Angleterre ont régénéré
dans cette lie la race chevaline. »
» Il avait k peine parlé, que la mère d’un des vainqueurs,
encore fière de la victoire de son fils et émue par ce quelle
venait d’entepdre, s’est avancée pour dire au juge que si
l’ap prochain les premiers prix étaient maintenus k 6ü dol-
lars, elle présenterait au concours un autre enfant plus ver-
meil, plus joufflu, plus gaillard que celui-là même qu’on
venait de couronner. Trois salves d’applaudissements ont
suivi cette patriotique et naïve parole. »
On lit dans le Times du 12 juin :
« Voici ce qu’on nous écrit d’Esher, à la date d’hier au soir
dimanche.
», fin événement épouvantable s’est passé dans la nuit du sa-
medi au dimanche dansunechaumière siluéeà un mille du village.
Une femme nommée Marie-Anne-Brougbe a coupé la gorge à ses
six enfants, ota ensuite essayé de se donner la mort. Dimanche
matin, de bonne heure, des ouvriers passant près de la maison
aperçurent à la fenêtre un coussin taché de sang. Ce spectacle
éveilla leurs soupçons qui ne tirent que s’accroître quand, après
avoir frappé à la porte, ils virent que personne ne leur répondait.
Aussitôt ils pénétrèrent dans la maison en enfonçant une des
fenêtres.
» Dans la première pièce où ils mirent les pieds, les ouvriers
trouvèrent Amie Brough étendue sur le plancher, la gorge percée
de plusieurs coups de couteau, et donnant encore quelques signes
de vie. Deux de ses enfants étaient à côté d’elle, la gorge coupée.
Dans les autres chambres, les ouvriers (trouvèrent les quatre au-
tres enfants également égorgés. M. le docteur Tzod, instruit de
celte découverte, se hâta de venir sur les lieux. Quand, à force de
soins, il fut parvenu à rappeler Anne Brough k la vie, cette misé-
rable femme s’écria : « Ah ! que je suis fâchée de n’avoir pas
mieux réussi et de n’ôlre pas morte ! »
» Anne Brough est mariée depuis une vingtaine d’années à un
homme beaucoup plus âgé qu’elle. Cet homme, qui a une réputa-
tion d’honnêteté,de sobriété et d’exactitude parfaitement justifiée,
avait dans ces derniers temps appris que sa femme le trompait
Dimanche dernier, un agent de police qu’il avait chargé de suivre
sa femme à Londres vint lui apprendre que celle-ci, après avoir
été rejointe au débarcadère par un homme, avait accompagné ce-
lui-ci dans plusieurs cabarets, et notamment dans une maison
mal famée. Brough, irrité, signifia à sa femme qu’il ne voulait plus
vivre avec elle. C’est alors que celle-ci, se méprenant sur les in-
tentions de son mari, qui ne pensait pas du tout â abandonner
ses enfants, a pris la résolution de les égorger. Aussi, quand on a
appris â Brough le sort de ses enfants, il est tombé dans un étal
d’abattement extrême. Anne Brough, questionnée ensuite par le
coroner, a tranquillement répondu â ce magistrat:
« Celui de mes enfants que j’ai eu le plus de peine à tuer, c’est
mon dernier, celui qui n’est âgé que de vingt et un mois. J’ai eu
aussi un peu de mal avec Georgma qui était éveillée quand je suis
allée à son lu pour lui couper le cou ; mais quant aux autres,
comme ils étaient endormis, j’en suis facilement venue à bout.
» Georgina, la plus âgée de cette malheureuse famille, avait
onze ans, les autres avaient huit, sept et trois ans et demi. Deux
de ces enfants étaient jumeaux. De peur que la misérable mère
n’attente de nouveaux a ses jours en rouvrant ses blessures, la
police a placé â côté d’elle un agent qui ne la perd pas de vue. »
Seienee», Lettre* et Arts.
ACADÉMIE ROYALE DE BELGIQUE. — CLASSE DES BEAUX-ARTS.
Séance du ir juin.
Le secrétaire perpétuel donne communication d’une dépêche du
ministre qui transmet à la classe une copie du réglement de l’Ex-
position nationale des beaux-arts de 1851. L’académie avait expri-
mé le vœu qu’un prélèvement fut opéié sur les recettes de celte
exposition au prolitdela caisse centrale des artistes dont elle gère
les intérêts. Le ministre fait savoir qu'une retenue de 3 pour cent
sera faite sur le prix des objets vendus, par l’entremise de la com-
mission, pour être versés dans la caisse; mais qu’il ne peut accor-
der à celte institution aucune part dans le produit des caries d’en-
trée et des livrets, les sommes à recueillir de ce fait devant être
employées â couvrir les frais de l’exposition
Par une seconde lettre le ministre annonce qu’il a vu avec sur-
prise, dans le compte-rendu de la Caisse centrale des artistes, que
l’Académie se plaignait de n’avoir pas encore reçu de réponse à la
dèmande qu’elle avait faite depuis longtemps, de pouvoir former
une tombola des lots qui étaient restés disponibles après le tirage
de la loterie d’objets d’art de 1831. Ce n’est pas de son départe-
ment, mais de celui de la justice que doit émaner l’autorisation
sollicitée par la classe des beaux-arts. Le secrétaire perpétuel re-
cannait celte vérité administrative et dit qu’il a fait les diligences
nécessaires auprès de qui de droit.
Des rapports trimestriels adressés par M. Pauwels et de Bock,
lauréats des concours de peinture' et de sculpture, sont transmis
à la classe par M le ministre.
L’académie des beaux-arts de Milan adresse le prospectus d’un
concours pour la peinture rie genre ouvert sous ses auspices, à
l’occasion d’une exposition qui doit avoir lieu au mois d’août pro-
chain. Le sujet pioposé est le départ d’one jeune paysanne, quit-
tant la maison paternelle pour suivre au village voisin l’époux
qu’elle vient de prendre. Rien de plus naïl, de plus pastoral que
cette scène. Les étrangers seront admis au concours et plusieurs
des pemtres de l’école d’Anvers, habiles à traiter les sujets de
géore et surtout les sujets villageois, pourraient prétendre au
prix, étant très supérieurs aux peintres italiens sous le rapport de
l’exécution, si malheureusement le délai fixé pour l’envoi des ta-
bleaux n’éiail fort court. Après tout, cependant, il reste deux mois
et nos artistes ont la brosse expéditive.
Le secrétaire perpétuel fait connaître qu’il est arrivé des
mémoires en réponse à deux des questions mises au concours
par la classe. Sur la question relative à l’histoire de la peinture,
sous les ducs de Bourgogne, l’académie a reçu un travail terminé
elles premières pages d’un Mémoire dont l’auteur annonce avoir
voulu seulement, par ce spécimen, prouver qu’il s’occupait de la
question, espérant qu’elle serait maintenue au programme do
l’année prochaine si le prix n’était pas adjugé cette fois.
Deux mémoires sont parvenus au secrétariat en réponse à la
question des changements que l’emploi du verre à vitre a fait su-
bir à l’architecture.
M. Ed. Fétis lit un rapport sur une note de M Alexandre Pin-
cliart concernant Thomas de Bononia, peintre et architecte italien
du XVIe siècle. L’existence de cet artiste est constatée par deux
documents authentiques : une espèce de sauf-conduit que lui
adresse la pape Léon X en le chargeant d’une mission dans les
Pays-Bas, et une lettre de Henri de Nassau Du reste on ne connaît
pas ses travaux et il n’est mentionné ni jiar Vasari, ni par Zam,
deux grandes autorités en ce qui concerne l’histoire de la peinture
italienne. M. Pincharl en est donc réduit à de vagues conjectures
quant à la vie de Bononia. H suppose que cet aruste parcourut
nos provinces, qu’il visita la cour de Marguerite d’Autriche,admira
nos monuments ainsi que les œuvres de nos peintres ; mais ce ne
sont que de simples suppositions qui ne s’appuient malheureuse-
ment sur aucun fait certain. M. Ed. Fétis projiose à la classe d’ac-
cueillir dans ses bulletins la communication de M. Pinchart, dont
le zèle jmur les recherches archéologiques mémo d’être encoura -
gé ; mais il exprime en même temjis le vœu que ce jeune écrivain
se presse moins de publier des travaux incomplets, ainsi qu’il l’a
fait dans ses notices sur Vaurien Chie et sur Thomas de Bononia,
dont il s’est borné â révéler l’existence sans donner aucun ren-
seignement positif sur leur vie et sur leurs travaux M. de Bus-
sclier, second commissaire, se rallie à ces conclusions, qui sont
adoptées par la classe.
M. Qu telet développe un plan dont il avait précédemment
émis l’idée première et d’après lequel le Parc de Bruxelles devien-
drait une sorte de Panthéon national. Si ce plan était exécuté, les
sutues des grands hommes qu’a produit la Belgique seraient pla-
cées dans les allées du Parc qu’elles animeraient du souvenir de
toutes nos gloires. Ce serait â la fois pour le gouvernement l’occa-
sion de dérouler de belles pages de nos annales et de fournir des
travaux aux sculpteurs dont l’art a besoin d’encouragements. li
ne faut pas trop s’effrayer de la grandeur de l’entreprise et des
dépenses considérables qu’elle entraînerait, car il va sans dire que
l’idée adoptée, tout le temps nécessaire serait donné à son exécu-
tion. Ce serait l’oeuvre de plusieurs généralions.
I*c projet dç M. Quetelet est accueilli avec faveur, surtout par
leo sculpteurs, ce qui est assez naturel. On élève la question de
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la matière à employer pour l’exécution des stajues. Des membres
penchent pour le marbre, d’antres pour le bronze, 4’àutres pour
le fer galvanisé Ce dernier métal est repoussé comme anti-artis-
tique, à cause de son aspect triste et froid.On le projiosail jtaréco-
nomie ; mais ainsi que le fait très-bien remarquer M Suys, la dif-
férence du prix serait presque insignifiante, attendu qqe les frais
étant les mêmes pour le travail du sculpteur et pour le coulage, il
n’y aurait de différence que sur la matière. M. Nayez peuse que le
marbre conviendrait mieux que le bronze, parce qu’il se détache
mieux sur les massifs de verdure. Nous sommes de cet avis ;
mais il faudrait alors qu’on renonçât à envelopper, l’hiver, d’un
vêtement de paille, les statues du Parc ; car rien n’est d’on plus
déteslab'e effet et ce moyen du conservation, qui n’est employé
nulle part ailleurs qu’à Bruxelles, n’offre aucune utilité réelle.
Cette question, comme touies celles qui se rattachent à la réali-
tion de l’idée de M. Quetelet, sera examinée par une commission
formulera un plan qu’elle soumettra à la classe et qui sera en-
suite adressé à M. le ministre de l’intérieur.
M. Alvin pense qu’il sera nécessaire de faire part également à
l’administration communale du projet à l’ordre du jour, attendu
que le Parc appartient à la ville et qu’il faut son assentiment pour
y inirodnire des changements quelconques, même ceux qui ont
pour but ses embellissements. Il sera fait droit à cette remarque
fort juste.
M.de Busscher lit une note sur la cour des cloîtres de l’ancienne
abbaye de Saint-Pierre à Gond. Cet édifice, qui sert aujourd’hui de
caserne aux troupes du génie, a considérablement souffert; les
mutilations qu’il a subies depuis la fin du siècle dernier lui ont
fait perdre peu à peu son caractère architectural. D’accord avec la
commission instituée à Gand pour la conservation des monuments
historiques de la Flandre, M. de Busscher émet le vœu que des
restaurations intelligentes soient faites pour préserver l’abbaye
bénédictine d’une ruine imminente.
classe des sciences. — Séance du 3 juin.
Plusieurs Sociétés étrangères envoient leurs publications et
accusent réception, avec remereîments, de celles de l’Académie.
La société des sciences des Iodes néerlandaises demande à entrer
en relation avec l’Académie et sa proposition est accueillie avec
empressement. La société d’Utrecht offre trois ouvrages de géolo-
gie publiés sous ses auspices.
M. Carus, auteur d’un ouvrage important sur les proportions
humaines, en fait don à l’Académie. Cette belle publication, qui
intéresse à la fois les physiologistes et les artistes, fixe l’attention
des membres de la classa. Les pemtres et les statuaires le con-
sulteront avec fruit.
Une notice géologique de M. Dewalque es! envoyée à l’examen
de deux commissaires.
MM. D’Omalius et Dumont, chargés d’examiner un travail de M.
Marcel de Serre sur les terrains secondaire et tertiaire del’Aveyrou,
concluent à ee qu’il soit adressé des remereîments à l’auteur pour
sa communication. Ils proposeraient l’impression si la publication
de Mémoires sur la même matière et qui intéressent spécialement
la géologie de la Belgique ne devaient absorber d’ici à quelque
temps les fonds dont l’Académie peut disposer pour cet objet.
Sur un rajiport favorable présenté par MM. Lamarle, Timmer-
mans et Nehrenburger, la classe vote l’impression d’un Mémoire
mathématique de M. Ernest Quetelet.
Le secrétaire perpétuel dépose, pour être insérée dans le bulle-
tin, une note sur les tremblements de terre de 1833 adressée par
une jiersonne qui enregistre soigneusement ces phénomènes
observés sur les différents points du globe.
M. Quetelet communique des extraits de lettres qu’il a reçues
de l’étranger, et qui prouvent qu’on s’occupe presque partout
d’organiser le système d’observation maritimes dont les bases sont
été arrêtées au mois de septembre dernier, dans la conférence
de Bruxelles. Il a le regret de faire remarquer que la France,
jusqu’à ce jour, n’a donné aucune suite aux résolutions de cette
conférence où elle avait cependant un mandataire, tandis que
d’autres pays qui n’y étaient pas représenlés, la Prusse et l’Es-
pagne, par exemple.onl annoncé qu’elles avaient prescrit l’exécution
des mesures proposées pour généraliser les observations nautiques,
La classe reçoit de M. de Selys-Lonchamps communication d’un
mémoire contenant la description d’une famille d’insectes et le
soumet à l’examen de deux commissaires.
PARTIE COMMERCIALE-
Place d’Anvers «tu 14 juin.
CAFE. — On a fait en revente env. 400 balles Batavia, importa-
tion directe.
CEREALES. — Marché très ferme et tendance à la hausse. Dans
la journée d’hier divers achats ont encore été faits en froment
pour l’exportation. On a payé pour Königsberg fl. 18; pour Stettin
fl 18 1/4; pour Straalsund fi. 18 1/2; pour Polish-Odessa fl. 17
1/4 et pour Cubanca fl. 17 à 17 1/4. Pour seigle d’Odessa on a
payé fl. 12 et pour Amérique fl. 15.
Aujourd’hui diverses offres ont encore été faites pour froment,
mais nous n’avons pas connaissance qu’il se soit conclu des affai-
res Pour seigle d’Amérique on a payé jusqu’à fl. 13 1/8 par 70 kil.
CACHOU.— On nous a signalé la vente d’env. 20,000 kil. cachou
jaune, par Marie Amélie, à fr. 34.
RESINE. — Nous connaissons la vente d’env. 200 barils brune
d’Amérique.
RIZ.— Env. 1000 sacs Arraean pelé ont été traités à prix fermes.
Cette sorte éprouve de la demande jiour l’exportation.
SIROP. - Nous connaissons la vente de 20,000 kil. RBB.
TABAC. — Il s’est traité 34 halles Havane par Javiera, pour
l’exportation.
MASSC’HE».
Dixsnude, 12 juin.
Froment,Fhect.fr.32 00 à 32 SOrAvoine........fr. 3 71 à 9 32
Seigle........ 23 30 » 24 OOjFèves....... 43 50 » 48 00
Orge d’hiver ... 41 72 » 14 14 Sarrasin.... 19 09 » 20 00
Aubel, 12 juin. — Froment, marché mal fourni et denrée
très recherchée ; seigle, moins demandé.
Froment, l’hoct.fr.32 80 lis'0 07/ Avoine, l’hect.. .fr. 11 00 h«0 00
Seigle........ 23 75 b*»0 00 Orge........ 18 00 h»-0 00
Féveroles...... 19 75 b»«0 OOlPom.deterreiOOk.tO 67 b^O 00
Xieuze, 1 i juin. — Grains : Prirstationnaires.
Froment blanc, par hect., fr. 32.00 à 34.00, b. 0.00 ; d» roux,
30.00 à 52.00, h. 0.25; seigle,00.00à 00.00, b.0.00; méleil,26 50
à 27.00, b. 0.00.
Masse!*, Vh juin.
Froment, l’hect ,fr. 53 90 h«0 30jSarrasin..fr. 00 00 b»«8 00
Seigle......... » 26 30 hs«0 20 Avoine.......» 9 00 b»«0 10
Orge...........» 15 90 hse0 80jGenièvre.....» 86 00 b‘»0 00
Àinsterdain, 13 juin. — Tabac : La première main a vendu
16 bouc. Maryland.
Céréales : En froment on a vendu 126 ® Pol. inf. roux f. 430 —
Seigle 116, 118 ® Atchangel nouv- f. 273, 281 ; 118 ® St-Pétersb.
nouv. f. 279.
Mottei* ilnm, VS juin. — Café : La première main a vendu
aujourd’hui à uue seule maison env. 1150 balles, majeure partie
Java triage, importées par Reijerwaard.
Tabac : En première main on a fait 144 bouc. Maryland.
Céréales : Froment 153/2 ® Pol. big. f. 483; 161,163/2® Hoogl.
Clèves 1. 470, 480; 160/2 ® Rostock f. 470, 580; 162/2 ® Boven-
land Ris f. 450, 160/2 ® Bovenland f. 440. — Seigle 134/2 ® Amé-
rique f. 365; 143/2 ® Archangel f. 505, 310 ; 442/2 & d» f. 305. -
Graine de colza de Flandre en vrae A 65.
Etain : La Société de Commerce visnt d’annoncer qu'elle présen-
ter» aux enchères le 9 août prochain : 117,705 blocs, dont 36,051
déposés à Amsterdam, 48,064 à Rotterdam, 5875 à Middelbourg,
4395 à Dortrecht, 5122 à Schiedam.
La Société se réserve d’augmenter celte quantité, au cas d’ar-
rivée en temps opportun, d’env. 13,000 blocs.
Sc!ïie«l»m, 13 juin. — Moutwyn : Fl. 18.
Genièvre : Fl. 22 50, preuve d’Amsterdam f. 23.75.
Lonilren, \Sjian. — Sucres : Pour les sortes des Indes-
Occidentales la demande est languissante et les prix en roulent à
6d au-dessousde ceux de la semaine dernière. On a fait950 sacs.
Maurice : 19,000 sacs, aux enchères , se sont écoulés avec
lourdeur, fin blond et qualités giamées, aux prix précédents ; les
autres sortes avec une réduction’de 6 d. ; bon à très fin blond 34
s 6 d. à 37 s. 6 d. ; bas à moyen 32 s. 6 d. à 34 s., ord. à fin brun
28 s. 6 d. à 32 s., raffinage 31 s. à 36 s., bas à fin grainé 38 s. à
42 s. ; environ la moitié a été vendue.
Bengale ; On a retiré 400 sacs brun à 28 s.
Raffinés-. De nouveau en baisse ; lumps brun se vend 43s. à
43 s 6 d., bas à fin pour l’épicerie 45 s. 6 d. à 49 s. — Les pilés
jieuvent s’obtenir en baisse.
Cafés : Le plantation est d’une vente courante à des prix plus
fermes. Aux enchères, on a vendu 136b/ques 25 barils, bon moyen
à bon 61 s. à 64 s., moyeu 58 s. a 60 s., autres sortes 53 à 57 s. G
d., fair pea berry 62 à 64 s., triage 48 à 54 s. Le Moka, d’une vente
plus faible et les prix se sont raffermis, longue fève 72 à 74 s. 6 d.,
triage 46 à 54 s., 1000 balles Datif se sont vendues 43 s. à 43 s.
6 d bon ord.
Riz : Lourd et la totalité de 2460 sacs Madras aux enchères, a
éié rachetée de 11 s. 6 d. à H s. 9 d. pour pinky ; il n’y a pas de
disposition à achetéi aux prix antérieurs.
Salpêtre ; Faible ; uue petite quantité aux enchères a été rache-
tée au-dessus des prix précédents.
Laines: Les prix de toutes les descriptions n’ont pas éprouvé de
nouvelle baisse, mais la demande est très lente.
Graines : Lagraine de lin calme et l’on restera dans la même
situation tant que l’on sera dans l’incertitude relativement à l’ap-
provisionnement futur. — Graine de navels, très faible, et les prix
nominaux.
Huiles ; Celle de lin reste très faible ; on n’opère qu’avec ré-
serve,sur place on cote 36 s 9 d.et pour les trois derniers mois 40 s.
Thé ; Ferme.
CcTon ; Ou a vendu à la bourse d’hier 500 balles. L'apparence
du marché esi ferme.
Suif ; Calme, avec très peu d’affaires ; St-Pétersb. YC sur place
62 s. 5 d. à 62 s. 6 d ; juillet 63 s. 3 d. à 63 s. ; août 65 s. 9 d.;
sept. 64 s. 5 d ; dernier,, 3 mois 65 à 65 s. 5 d.
É.-SvergMBo!, 12juin. — Coton : Le marché a clos faible, avec
tendance un peu en faveur des acheteurs Les sortes d’Amérique
ont un |ieu baissé, mais il y a peu de changement en autres quali-
tés Il s’est fait 5000 balles Amérique (500 pour l’exportation) ; SÔ
Pernum et Maranham de 6 3/8 à 6 3/4 d. ; 260 Bahia 6 1/4 d. (100
pour l’exportation) ; 200 Egypte de 6 1/2 à 7 1/2 d.; 1200 Surate de
3 à 4 1/2 d. (500 pour l'exportation) et 80 Sea-Islaud de 13 à 252 d.
par liv.
Itjuin. — Depuis samedi la position a tout à tait
fhangé. Tous les marchés des départements ont haussé d’une
manière notable.
ici, plusieurs acheteurs de farine de qualité secondaire sonl
arrivés de divers points delà France et dçs plus opposés. Ou peut
estimer 3 francs de hausse sur les farines de première qualité.Sur
les autres sortes, bien plus recherchées, l’augmemation esi plus
forte.
Farine choix fr. 93 à 94 les 157 kil.; belles sortes 90 à 92 ; qua-
lités courantes 87 à 89 fr.
Les facteurs n’ont cependant déclaré que 1,629 sacs de farine.
Les facteurs auxgra/os ont déclaré 75Q hectolitres de blé.
Slavre, 12 juin. — Coton : Le marché a retrouvé Un peu plus
de mouvement aujourd’hui, avec des prix mieux tenus et plus ré-
guliers, dans la parité de la dernière cote : il s’est fait ainsi env.
H00 balles jusqu’à trois heures.
Cafés ; Les cafés ont donné lieu, ce malin, à quelques affaires
de gré à gré, soit 962 sacs Haïti,Gqnaïyes à fr 60 les 50 kilos enl ,
100 sacs dito à fr. 61 dito ; 400 sacs Rio non lavés, belle marchan-
dise à fr. 60 ; 130 sacs dito lavés, de fr. 66 à 70, et 422 sacs Porlo-
Cabellodefr. 63 à 64. — Pour cause d’avaries ii a p issé aux
enchères, en outre, 1155 sacs de celle dernière provenance, dont
les prix d’adjudication ont roulé entre fr. 110 à 124, acq., eu
égard à l’état de la marchandise.
Indigos ; Continuent à provoquer de petites affaires assez cou-
rantes ; nous avons encore eu à noter, aujourd’hui, 26 caisses
Bengale disponibles, dont 10 réalisées à fr. 7 75 le demi-kilog.,
acq., et le solde à prix secret.
Riz : Les riz de l’Inde s’écoulent couramment, à la hausse si-
gnalée la semaine dernière; on cote, ce matin,1,300 sacs Bengale,
traités defr. 17.50 à 18 les Ö0 kil., acq.
Cacaos ; Out donné lieu à une affaire importante, environ 2,600
sacs Para, à fr. 47.50 les 50 kit. ent. — 11 a passé aux enchères,
en outre : 92 sacs cacao Trinidad avariés, de fr. 31 à 67 les 50 kil.
acq., et 48 sacs Caraque, également touchés d’eau de mer, de
fr. 61 à 69.
Farines : Les farines d’Amérique restent en voie de hausse. On
a payé ce malin fr. 51 le baril ent. pour Genessee disponibles, et
fr. 52 50 pour New-Orléans d», avec des affaires actives.
Bois de teinture ; On note ce malin 16 tonneaux campêche Haïti,
livrable au débarquement de la Péri, dans le port, à fr. 10.75 les
50 kil. acq.
Béziers, 9 juin. — Spiritueux : Nos vignobles sont déjà vive-
ment attaqués sur plusieurs points, par l’oïdium. Cette apparition
précoce a fait naître bien des craintes.
Depuis notre dernier marché, il ne s’est traité que bien peu
d’affaires sur notre place et l’article a toujours été bien tenu, le
commerce aurait payé 184 fr. et les remplacements 185 fr. pour
le disponible ou courant du mois. A ce dernier prix il s’est traité
une vingtaine de pièces. — Mois chauds tenus à 188 fr. — Nov. et
déc. 178 fr. avec affaires.
A notre marché de ce jour, le cours du disponible vient d’être
fixé à 181 fr. pour 52 pièces. - Rien à livrer. — 3/6 de marc 150
fr. preneurs.
(toSojjçne, 13 juin. — Huile de colza : Eu peu en hausse ; efl.
th. 32 1/2 pap. ; par partie ih. 32 pap. ; oct. th. 52 5/8 pap., 32 1/2
arg.; mai 1855 th. 33 3/8 pap.
Céréales : Sans yariation ; froment eff. th. 12 1/6 à 5/12 pap —
Seigle eff. th. 8 2/3 pap.
Eserit : Sans variation ; eff. th. 39 pap.
Changes (cours officiel) ; Amsterdam c j 140 6/10 pap. ; Paris
c/j 79 1/10 pap. ; Londres c/j. 6.17 1/2 pap.; Anvers c/j 79 2/10 pap.
Stettin, 12 juin. — Céréales : Le froment ferme ; on a fait
un chargement 87 1/2 ® Pol. big. par connaiss. à 91 ih.jjuin/juillet
88/89 Tb roux 100 th. fait. — Seigle très ferme 82 ® sur place 72
ih. fait ; 82 ® juin/juillet 71 à 72 th. fait ; 72 1/2 th. pap.; juillet/
août 70 th pap.; août/sept. 68 th. pap.; sept./oct. 62 1/2 ih. fait,
pap. et arg. — Orge 74/75 ® 48 th. fait ; 75/76 ® 49 th. fait 76 ®
49 1/2 à 49 3/4 th. fait ; 73/77 ® 50 th. fait.
Huile : De colza, soutenue ; sur place 12 1/4 th. fait ; sept./oct.
12 th. pap., 11 5/6 arg.
Esprit ; Très ferme; au marché du pays 10 1/2 0/0 sans barrique
fait.
Trieste, 10 juin. — (Revue hebdomadaire). — Cafés ; Le
marché est demeuré calme. Quelques achats ont été faits en cafés
Brésil pour la Grèce et le Levant,mais la demande pour l’intérieur
est à peu jirès nulle Les prix, quoique sans variation, sont fai-
bles. On a réalisé 1470 sacs Rio de f. 35 à 39 ; 30Ó sacs Ceyian à f.
39 ; 65 fûts St-Jago de f. 45 à 48 le quintal.
Sucres bruts : Quoique nos raffineries soient désapprovision-
nées, le marché est calme, mais on s’attend sous peu à une re-
prise. On a fan 251 c/s Havane blond a f. 19 et 99 c/s St-Jago à l.
20 1/2 le quintal.
Sucres raffinés : Sont un peu mieux tenus. On a fait 3000 quin-
taux pilés de f. 21 1/2 à 23 ; 81 fut. mélis français à f. 24. Notre
stock est important etl’exjiortation est limitée.
Cotons : I’our le Mako il y a eu quelque demande et le marché
clôt avec beaucoup de fermeté. On a vendu 692 halles de f. 36 a 40
le quintal, et 126 balles qualité fine, à prix secret. Le colon d’A-
mériqi e reste négligé ; un petit lot a été traité à f. 46. Si les dé-
tenteurs se fussent montrés plus accessibles, les affaires auraient
été plus importantes.
Céréales : En froment on a fait quelques transactions pour nas
moulins, mais à des prix en faveur des acheteurs. Il s’est traité
12000 slajas, diverses qualités; on a payé Berdiansky f. 13; Odessa
f. 11.30 à 12; Danube f. 9 à 10 30 ; Roumélie f. 10. — Seigle
plus (ferme; peur Levant et Danube on a alloué f. 8.15 à 8 40. —
Orge et fèves en baisse. — Maïs a été recherché et les affaires ont
éié actives en qualités belles et moyennes dont les prix Ont légère-
ment haussé.
Fruits: En corinl'ies de qualité secondaire on a fait quelques
achats de f. 22 à 27, mais pour les bonnes qualités les détenteurs
maintiennent fermement les anciens prix. — En raisins rouges
on a également réalisé quelques petites parties de qualité secon-
daire et bonne, mais à des prix en faveur des acheteurs, soit les
Chesme de f. 14 à 15 et les Eleme de f. 18 à 20.’’— Pour raisins
noirs, qualité secondaire, on a payé f. 4 à 7. — Amandes douces
plus soutenues en présence du stock réduit; au détail on a pavé
une légère avance. Env. 200 quintaux Fouille et Sicile ont été trai-
tés de f. 45 à 47.
Gommes : Soutenues mais avec peu d’affaires. On a fait 200 quin-
taux Arabique en sorte de f. 30 à 34 ; 100 d” d° lavée de f. 46 à 83 ;
100 dv d" à fabrique de f. 30 à 33; 100 d» ingranis diverses quali-
tés de f. i5à 24.
Métaux : Demande limitée et prix faiblement soutenus. Environ
4200 saumons plomb, diverses qualités, ont été traités de f. 18 à
17 le quintal, et 1500 quintaux doux de Belgique à prix secret.
Huiles : En huile d’olive, celle de Fouille est soutenue en pré-
sence de peu de recettes : cello d’Albanie sans changement ; on a
peu fait en qualités fines. On a payé Rouille de f. 34 à 34 1/2 l’orne;
Ponille mangeable f. 35 à 36 ; Pouille demi-fine et fine f. 37 à 40 ;
Albanie, diverses qualités f. 32 à 32 1/2.
Cuirs : Les prix des cuirs de bœuf de toute provenance sonl sou-
tenus, mais il y a peu de .recherche ; toutes les autres qualités
sont calmes.
Parmi les ventes faites nous citerons 4500 pièces bœuf et vaches
Rio, M.-Video et Paraguay 16/35 ® de f 69 à 63 ; 4800 Calcutta
A.RC. 5/8 de f. 36 à 55 ie quintal; 89,000 peaux d’agneaux,
diverses jirovenances de f. 40 à 65 les 100 pièces et 1500 peaux de
lièvres de f. 27 à 50 les 110 pièces.
Soie grège : On fait peu d'affaires et les prix sont à la baisse en
présence de l’aspect favorable de la nouvelle récolte.
Spiritueux : Prix fermes mais affaires limitées.
Bois de teinture. Marché faible; 1500 quintaux bois jaune Tam-
pico et Tabasco, ont été traités à prix seeret.
Changes : Hambourg 3/m 58 3/4; Amsterdam 5,m 67; Augsbourg
3/m 152 3/4; Londres c/j. 12 4 à 13.3; Marseille et Paris 3/m 31 1/8.
Escompte de place 6 1/4 0/0.
NOUVELLES DES INDES-ORIENTALES.
(Complément des avis par ovehjland-mail. — (via Marseille).
Calcutta, 29 avril.
Nous avons reçu les nouvelles de la malle le 27 par le télégraphe
d’Agra, mais les lettres et les dépêches ne sonl attendues que
dans quelques jours.
Ces avis télégraphiques sont défavorables.
Par ie steamer Pékin nous avons reçu dos nouvelles de Canlon
du 4 courant.
Nos derniers avis étaient du 18 c*. Aussitôt après les affaires ont
été plus actives. Les frets avaient une tendance à la baisse et l’on
engageait les navires avant leur arrivée à dos taux réduits On a
conclu plusieurs affrètements pour graines oléagineuses, r.z, sal-
pêtre, jute et sucre, et pour tous ces articles il y a eu une demande
considérable à des prix fermes ou en hausse; les autres articles
sonl restés lourds à la vente.
Changes : Les transactions pour la malle ont ouvert à 2/0-3/4
pour les meilleures traites locales, mais après l’arrivée du stea-
mer de la Chine, avec des avis d’une tendance à la hausse dans
ces contrées, le taux s’est élevé à 20 7 8. Des traites sur docu-
ments de F' Glasse ont été négociées à 2/t ; port bills de la ban-
que d’Angletere 1/11 5/8, taux extrême demandé pour les remises
des offices publics ; 30 jours de vue 2/0 3/8, 90 jours 2/0 5/8.
Sur Chine le cours a haussé, on a payé en dernier lieu 235 Rs ,
on avait fait auparavant 235 Rs.
Prêts : Notre dernier avis annonçant que le taux du frét était
tombé à £ 7, auquel de nombreux engagements ont eu lien pour
salpêtre, sucre et Riz et à £7.5 pour graines oléagineuses. Plu-
sieurs navires ont ensuite ont été engagés sur arrivée en juin et
juillet' à £ 5.10, £ 5.13, £ 6 et £ 6.10 ; une hausse a ensuite eu
lieu pour les graines oléagineuses et Ton a payé ï. 7 10 et 7.13.
Par le steamer à hélices 200 ton. graine de lin ont été emportés à
£ 8.2.6.
Les navires arrivent en plus grand nombre, mais on ne prend
rien au-dessous de £ 7 pour Londres par navires dans le port et
environ £ 6 |iour ceux attendus.
Indigo: Il y a eu deux petites ventes publiques auxquelles la
majeure partie des sortes Onde et Upcountry ont été retirées,
faute d’acheteurs même à une réduction ultérieure, à l'exception
de 110 c/s Purmah.Le stock actuel est de 3000 c/s, en majeure pal-
lie de basses qu ilités et qui no trouveront pas d’acquéreurs avant
que la situation de la récolte actuelle soit bien consistée. Les
qualités supérieures qui nous restaient ont été exportées la se-
in iine dernière pour l’Angleterre. Les exportations totales ont été
do 16,K 0 c/s pour l’AngUteree et 5200 c/s pourla Fiance.
Eu ce qui concerne la récolte sur pied, le temps est toujours
. très favorable dans- le bas Bengale et les ensemencements sont
presqu’achevés dans les districts les plus importants du sud du .
m imum i—RwwwtMMMriw—
Ganges. Dans le nord ils sont moins favorisés et dans les Pur-
neais et Tirhootils ont été partiels et insuffisants.
Sucra brut : La demande s’est ranimée. La nouvelle récolle de
Sépares est forte, mais quelques petits lots seulement en sont
■armés. La 1« qté s’est vendue de Rs 7 à 7.2 Ou 41/4 à 41/9 et quel-
ques lots ancien de Rs 6.10 à 4.12 ou 40/2 à 40/7 - On a fait plus
d’affaires en Date et en dernier lieu les prix n’ont pas haussé; le
supérieur Gurpatta s’est faitàRs 5 14 ou 37/10; ordinaire Rs
5.4 à 5 8 ou 35/10 à 36/7.
Soie grège : Le marché a continué à fléchirai y a baisse de près
de Rs 3-par T. Seer depuis novembre dernier. Le stock est très
modéré, les exportations limitées et à l’exception du Htirrip H, le
nouveau Bund n’est pas considérable. Le middlmg native Cossim
Bazar s’est vendu de CRs 8.4 à 8.8 par T. Seer ou 10/9 1/2 à 11/1
par ®. Hurripal Rs 7.19 à 8.8 par B. Seer ou 9/3 1/4 à 10/1 1/4 par
®. Les exportations du mois sont très limitées.
Foulards : Moins demandés et la majeure partie des exportateurs
sont effrayés de la qualité très ordinaire de la marchandise expé-
diée en dernier lieu. On a encore exporté ce mois-ci au-delà de
40/m pièces.
Salpêtrei En bonne demande pour l’Angleterre et l’Amérique et
les prix en général très fermes. Les meilleures réfractions se sont
vendues de R. 7.4 à 7.7 par t. md. ou 34/1 à 31/9 par cwt. Les
exportations restent importantes.
Riz : On a fait quelques affaires importantes eu riz, par suite de
la cessation des exportations de grain de la Russie ; on a payé
CR 2 4 à 2.8ou 15/10 à 16/8 par cwt.
Graine de lin : Animée depuis l’arrivée de la malle. La nouvelle
récolte se place de Rs 2.8 à 2.10 ou y compris £ 7.10 de frét 61/6
à 63 par quarter.
Cacroü ; Lourd et une forte baisse est signalée à Ragoon.
Shellac : Invendable Lacdye ne se prend qu’à des prix en
baisse.
Les articles d’importation sans variations notables; les articles
de Manchester sont moins animées.
Mule-twist s’est traité modérément pour le n° 40 et à de bas
prix; mais les n°* 50 et 60 quoique, plus faibles, se placent cou-
ramment.
Métaux ; Sans variation; les stock sont limités et les prix ten-
dent à la hausse. En cuivre et zinc on a peu fait et les détenteurs
sont fermes. Le fer s’est traité plus activement; barres communes
Rs4, barres ouvrées Rs 4 12; plaques CR 5 12 par T. md.
Les obligations du gouvernement sonl plus recherchées et le 4
p.c. s’est élevé an pair. —L’argent est abondant.
Canton , 20 avril.
11 s’est fait peu d’affaires, tant en articles d’importation que
d’exportation et nous n’avons à signaler que peu de changement.
En cotoneries peu de transactions.
Coton : Plus ferme — Le stock s’est réduit à 56,500 b.
Thé : En sortes noires, il s’est peu fait. Ventes, 20 chops Congo;
stock, 43 ch. Là demande est plus animée depuis l’arrivée de la
poste d’Europe et les prix ont haussé de I à 2 taels. — Thé vert,
sans variation; les sortes fines occasionnellement en baisse de 2 à
5 taels.
Soie grège ; Stock, 600 b Nanking.On cote pour Taysaam,$ 330.
Cassia lignea : S 19 3/i. — Stock 800 pic. II a été exporté jiour
le continent 1500 c/s. On attend la nouvelle récolte dans deux ou
trois semaines.
Huile de cassia : S 195 à 205.
Cassia flores : S 26 à 27.
Anis : 15.16 à 15.70.
Huile d’anis S 145 à 146.
Galles : $ 10.50 à II.
Camphre : Très recherché, S 16.
En laineries on a vemlu 100 pièces Spamsh Slripes de 83 à 100c.
Métaux : Cloux en fer. 3.10 à 3.15 ; fer en barres 2.10 à 3 8. —
Plomb anglais vendu 7.80—Argentvif payé S 61.— Zinc, manque.
Rottings : Banjermassmg $ 3 à 3 40. "
Riz : Arraean 1.80 à 1 90 ; Manille 2 à 2 20.
Poivre : Noir 8.30 à 8.50.
Cachou : S 9.
Frets : Pour l’Angleterre £ 7 10 ; Etats-Unis $ 18.
Changes : Londres calme, 5 s. 3 d.; Indes Orienlales 230 R.,
Syeee 2 1/2 à 3 0/0, or S 20 par tael ; dollars Caroline 17 0/0 pr. —
Or en barfes de la Californie $ 17 par tael.
Sïtwîïsfîiae, 12 avril.
Lès affaires sont suspendues, par suite des hostilités entre les
troupes étrangères et les impérialistes. Il reste beaucoup de pro-
duits à exporter, faute de navires.
En- cotoneries et laineries, il ne s’est presque rien fait. Les dé-
tenteurs céderaient à de plus bas prix.Il en a été expédié plusieurs
parties pour le Snd.
Rottings : La meilleure sorte se cote 4.10.
Sucre : Canton brun 3.60, blanc supérieur 5.80.
Plomb ; Sans affaire, tenu S 7.
Étain, Poivre, Bois de $àndal et deSAPAtt, invendables.
Thé : En noir, oo a fait env. 22 chops Congo, et il ne reste que
1 chO|) et quelques centaines de caisses Souchon. Les prix ont
haussé de 12 à 13 1/2 taels pour commun jusqu’à fair. En thé
vert, il est arrivé aujourd’hui 8000 caisses, qui ont élé prises pour
l'Amériqoe à <te bains prix.
Soie grège : Ventes du mois passé, 5000 balles, majeure partie
commune tsatlee et inférieure Taysaam. Le prix de la première
sorte fermes, de la dernière en baisse de S 20 par picol. Bonne 2a
Tsatlee $ 290 à 295,Taysaam inférieure à moyenne S 460 à 215;
Les sortes tiues manquent.
Frets : Le tonnage est très recherché ; thé pour l’Angleterre £
7.10; soie £9; pour l’Amérique S 25 et S 35.
Changes : Londres en hausse marquante, ie dernier steamer
ayant apporté peu d’espèces. A l’arrivée du steamer on cotait 5 s.
5 d., plus tard 6 s. 6 d.; aujourd’hui 6 s. 4 d.; Indes orientales 305
R., Canton 20 0/0 esc.; Sycee S 120, or S 172; dollars Mexicains
et Ferd. 18 à 20 0/0 esc.
Bombay, 10 mai.
Pendant la dernière 15n* les transactions en marchandises d’im-
; portation ont été limitées.Le désir des détenteurs de réaliser,joint
à la tension du marché monétaire, a beaucoup découragé les
acheteurs et quoiqu’il y ait encore quelque temps avant la mous-
son, nous croyons qu’on peut considérer la saison comme ter-
minée.
Les étoffes écrues telles que shirtings jusqu’à 7 ®. jaconats aux
alentours de 2 rupel mariapolains aux aloulours de 31/2 ® éprou-
vent encore quelque demande, mais à prix réduits. Toutes les
autres sortes, tant blanches que colorées, n’ont pas éprouvé la
moindre amélioration.
Depuis le 27 avril jusqu’au 8 courant, on a vendu 13,050 pièces
shirtings écrus de rup 5.6 à 6.2 ; 7,000 pièces Madapoiams écrus
de 1.12.9 à 2 0.9; 8600 p. jaconats écrus de 1.2 3 à 1.9; 500 p.
domesticsécrus à 7.10 ; 6180 p. T cloths écrus de 1.12 9 à 5.6;
2.000 p. mulls écrns de 111.6 à 1.13.6 ; 1,000 p. shirtings blan-
chis à 4.5, et 2,886 p. mulls blanchis deR2 2àà2.12la pièce.
Pour les filés la demandé est faible et le peu d’affaires faites,
l’ont élé à prix en baisse. On a écoulé à 165,000 ® Water n» 20/30
de as. 6 3/8 à 7 1/2; 20,400 ® mule n- 20/30 de as. 6 1/8 à 7 ; 6000
® jaune n» 20/60 de as. 9 à 13; 2000 ® orange n» 40 à 12 1/2 et
10.000 ® Turquie rouge n» 50/60 de 1 5 1/2 à 16 3/4 par ®.
En laineries la seule vente citée consiste en 3540 yards scarlet
lisl cloth à rup. 2.5 le yard.
Quant aux cotons, lès avis décourageants d’Angleterre et de la
Chine, ont eu assez d’influence sur notre marché ; il ne s’est traité
que 75 candis Dhollera à rup. 85 par candi. — Le Surate vaut
nominalement rup. 94 ; Broach nouveau. R 94; Oomrawally R 91.
La graine de lame candeish s’obtient très difficilement; celle do
Snoiapore peut s’obtenir par petites par parties à rup. 3.14.
Les prix du Chanvre ont considérablement haussé; on cote au-
jourd’hui, suivant qualité, de R 40 à 60 par Candy de 5 1/4 cwt.
Le peu d’aftaires faites en Opium ont dénoté une baisse de 10 à
15 rup. par c/s. On cote actuellement R 910 à 920 par c/s.
Change : Angleterre 2 s. I 1/4 d. à 2 s. 1 1/8 d.; Document bills
2 s. 1 3/8 d.
Frets : Sans variation. Le prix pour Liverpool est£ 4 2.7 à 4.5;
pour Londres £ 4-3 à 4.7.6 ; pour Chine Rs 16 par Candy.
Madras, 6 mai.
Nos derniers avis d’Angleterre sonl du 24 mars.
Les importations en manufactures de colon, ont élé très fortes
et parlant les prix, à peu d’exceptions près, ont éprouvé de la
baisse.
Les Métaux, par contre, et surtout le fer et le cuivre sont beau-
coup demandés et commandent de hauts prix.
Notre commerce d’exportation se trouve dans un état très dé-
précié. La récolte d’indigo a pour ainsi dire, complètement man-
qué; Les cotons western sont dans la môme position. Le sucre
arrive’ lentement au marché.Quant au riz, les recettes excèdent les
exportations.
t.a rareté d'es produits a affecté les prix des fréts qui ont baissé
de 5/ à 10/. Toutefois plusieurs navires ont élé affrétés pour pren-
dre des chargements à Akyab et à Rangoon de £ 5.5 à 5.15 et
d’autres bâtiméuts ont trouvé emploi pour charger des émigrants
pour Maurice de lis 64 à 75 par tête.
Les prix du Change n’ont pas varié. Angleterre 5/m 1.14 1/2 d.;
6/m f.11 7/8 d.; 50 j-. 1.111/4 d.
Ci après un raisonnement sur nos articles d’exportation :
Coton : Nos avis du district de Tinnevetly disent que des con-
trats ont été passés de 2 9/10 d. à 3 d. par ® franco à bord et on
s’attendait à une baisse ultérieure. On avait reçu quelques lots cfe
la nouvelle récolte, d'une très bonne qualité et des pluies bien-
faisantes étaient tombées en divers endroits. Le coion Western,
qui nous est arrivé, a trouvé placement de 2 7/10à 2 8/10 d. par ®
franco à bord.
Indigo ; Sans variation depuis notre dernier avis. Les avis du
Sud rapportent que le dry lèaf ou Madras est tellement rare qu’il
sera ïmjiossible de suppléer aux besoins des teinturiers.
Sucres : Ce qui nous arrive est insignifiant et de qualité infé-
rieure. Dés affaires Ont été faites de II 7 1/2 d. à 12.4 d. par cwt.
f. à b. Il n’y a pas de stock au marché, mais aussitôt que les
recettes seront plus suivies nous aurons probablement de la
baisse.
Riz : La demande est active pour Maurice et plusieurs navires
en destination d'Angleterre attendent pour compléter leurs car-
gaison?, ce qui soutient nos prix.
GrauVe de sésame : A Coringa quelques achats ont élé faits autour
de 6 8 par sac f. à b.
SxtrtTRÉ : Sfariqire au marché et le prix est nommai de 18/ à
18/6 f. à b. |