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IiC PrccîsrscBP
I offre, dit-on, de signalera la justice tous les voleurs
Je l’arrondissemeut. Cela nous parait très possible, la
prescription aidant.
On ne se rend pas compte de l'effroi que cet individu
paraît avoir inspiré. Il est vrai que c’est un homme ac-
tif, hardi et plein de vigueur et qui serait bien à même
~ar son travail de se procurer une honnête existence.
Aces détails un autre journal ajoute:
Voici les condamnations qui ont été prononcées con-
tre ühaentje.En 1810 il fut condamné à deux ans d’em-
prisonnement ; en 1813 à cinq ans id.; en 1821 à lu
-ours id.; en 1823 à cinq ans id.; en 1828 à deux ans
id., même année à dix ans et enfin en 1833 à cinq ans
toujours pourvoi.
— On lit dans un journal : « On a trouvé dans la ri-
vière le corps d’un soldat coupé en morceaux et cousu
'ans un sac.... ce qui exclut toute idée de suicide.»
(Les Guêpes.)
■ La guillotine vient, dit-on, de remplacer, à Cons-
tantinople, le pal et les autres supplices révoltants que
l’on faisait subiraux condamnés. Ce n’est pas la réforme
la moins curieuse de celles qui ont clé introduites dans
'Orient.
— une poissarde parisienhe.— M. Alp. Itarr dans le
dernier numéro de ses Guêpes, rapporte le trait sui-
vant :
« Il y a quelques jours le prince russe T... accompa-
gné d’un domestique, traversait la halle dans un cabrio-
let qu’il conduisait lui-même. Le prince T... je dois le
dire à ceux qui ne le connaissent pas, porte la tête plus
qu’inclinée sur l’épaule. — Son cabriolet loucha l’éven-
taire d’osier d’une femme qui vendait de la salade; elle
fit des cris de paon.et se plaignit qu’on écrasât le pau-
vre monde. — Le prince descendit — lui mit un louis
dans la main, — et lui dit : Ma bonne femme, — si par
hasard vous étiez malade, — voici mon nom et mon
adresse; je vous enverrai mon médecin. Cela dit, — il
remonta dans son cabriolet. —Uhé! — lui cria la mar-
chande de salade qui «'avait même pas eu peur, — ton
médecin, mou fils, si c’est lui qui t’a remis le cou, j'en
veux pas. »
Exposition de l’industrie française.
SUITE DU RAPPORT (1).
Fait à M. le ministre de l'intérieur et des affaires
étrangères par le commissaire du gouvernement belge,
Acier en fonte.
Nous avons dit que l’acier ne s’obtenait pas seulement en
cédantdu carbone aufer, mais encore en enlevant du carbone
s la fonte, et pour cela il faut affiner de la fonte blanche très
lentement, en ayant soin de clore l'opération précisément
quand la fonte a perdu seulement la dose de carbone qu'elle
avait de trop pour constituer de l'acier; en continuant la fu-
sion trop long-temps, on n’obtiendrait plus que du fer. auquel
on serait forcé de rendre du carbone par la cémentation, si
l'on voulait le ramener à l’étal ,l'acier. L’acier Sirhennj est
probablement coulé en.ee moment de la fabrication ou le bain
est encore liquide et où la loupe n'est pas encore parvenue à
l'état pâteux.
On obtient d'une masse de fonte blanche environ les 2|3
d'acier, que l’on raffine en le pliant en repliant l’un sur l'au-
tre, sous le martinet; plus cette opération est répétée de fois,
plus l'acier est uniforme, mais il ne faut pas oublier que cha-
que chaude lui enlève un peu de carbone et qu'on finirait par
le convertir en fer. C'est des Pyrénées que nous vient l'acier
naturel, c'est-à-dire celui que l’on fait passer immédiatement
du minerai à l’état d'acier.
On ne fait pas en Belgique ces trois dernières espèces. L’u-
nique fabrique d'acier belge est celle de M. Regnier-Poncelet,
qui est en pleine possession de l’acier de cémentation et de
l'acier fondii, mais, selon l'habitude, on préfère, ce qui vient
de loin, on veut de l'acier d’Allemagne et d’Angleterre, à
qualités et prix égaux; il en est entré chez nous pour plus de
cinq millions en huit années : si l'on eût apprécié à sa juste
valeur l’acier de AI. Régnier, tout cet argent serait resté dans
le bassin de Liège, et Al. Regnier, industriel plein d'intelli-
Rence et d'activité, eût porté celte fabrication au plus haut
degré de perfection; car depuis long-temps ses limes ont chassé
es limes allemandes des ateliers belges. Il excelle aussi dans
les lames de tondeuse, mâles et femelles, et n’a d'autre rival
en ces derniers articles que la mairon Honget-Teston de Ver-
riers.
Nous apprenons que M"10 veuve Dégorgés, à Hornu, pos-
sède aussi une petite fonderie d’acier.
Acier et fér fondus.
L'acier fondu, qui pourrait, au besoin, s'obtenir par la fu-
sioo du fer doux* avec une proportion convenable de fonte
blanche, l'obtient plus aisément en poussant l'acier de cé-
tneotalion jusqu’à sa fusion, dans des creusets réfractaires.
L'acier fondu prévaut aujourd’hui en Angleterre sur l'acier
de forge et sur l’acier naturel; on le coule en barres dans
des lingolières placées perpendiculairement, dont on ferme
h jet par un poids pour empêcher les soufflures. AI Leclerc,
de Saint-Etienne, était parvenu, ii y a quelques années, à
îoadre du fer doux sans addition de carbone, dans des four-
neaux et avec des creusets pareils à ceux dans lesquels on
Lad l’acier, la température devait seulement être poussée
Plus loin que pour l’acier.
Le seul défaut des échantillons qu'il nous avait envoyés à
Bruxelles, consistait en quelques soufflures, cl cendrures ;
mais son fer se soudait, se forgeait, se limait aussi bien que
I* meilleur fer fort ; il donnait même à la casse des nervu-
fes de plusieurs pouces. On se promettait merveille de celte
découverte pour les rouages, les pignons et les engrenages ;
«Ile aurait beaucoup diminué l’épaisseur et par conséquent
le poids d’une multiplicité de pièces qui se coulent en fonte
Aujourd'hui, avec de si lourdes proportions.
Cette invention subit, comme toutes les autres, son temps
d'incubation ; des différends, survenus entre l’inventeur et
Sîs associés, qui se prétendaient propriétaires delà decouverte.
Puce qu’elle avait été faite dans leurs ateliers et par un de
Isnrs associés à la fabrication de l’acier, ont amené une disso-
Inlion, et maintenant ni les uns ni les autres n'ont assez de
hrce pour continuer à perfectionner une chose qui pourrait
tendre de si éminents service à l'industrie.
Les échantillons de ce fer fondu doivent encore se trouver
«dire les mains de M. 'feston, mécanicien à Verviers, uù nous
Im avons déposés.
Acier de IVoolz.
Un article d’importation des Io-les, qui, depuis quelque
haips, prend beaucoup d'importance en Angleterre, est l’a-
cierde Wootz, Personne n'ignore qu’il est le meilleur du
"lande, et qu'on en fait les lames de Damas. En créant. il y a
Plusieurs années, les fabriques de fer de Porto-Novo, dans le
C»a«sa .au milieu des districts qui produisent l'acier de
Wootz, les fondateurs avaient droit de s’attendre à un dé-
5°uchéfacile et fécond en Angleterre, mais ils rencontrèrent
ts difficultés que trouvent ordinairement les nouveaux pro-
fits de l'industrie et du commerce qui viennent attaquer
èuelque monopole ancien et solidement ancré. Ils fournis-
**l8ot le fer qui devait être cémenté, aux fabriques d’acier en
“"Slcterre, et celles-ci s'en trouvaient fort satisfaites; mais.
Inique temps après, elles déclarèrent ne pouvoir plus en
(t) Voir le Précurseur du 8 décembre 1339.
recevoir, si la compagnie ne s'engageait à pourvoir à tous
leurs besoins ; car deux grandes maisons, qui tiennent le fer
de Suède en une sorte de monopole , refusèrent de leur en
fournir pour complément de leur besoin , à moins qu’elles ne
renonçassent a u fer des Indes.Cet obstacle inatteudu a forcé
la compagnie de Porto-Novo d’envoyer en Angleterre, un de
ses directeurs, AI. J.-AI. Pealh, pour y établir une fabrique
d’acier, qui, dans ce moment, est en plein travail, et dans la-
quelle on raffine le fer indien,pour le convertir en ce bel acier
que l’on envoie à Sheffield pour être mis en œuvre.
Le minerai de fer se trouve dans les environs de Porto-
Novo en telle abondance quo la fabrication en pourrait être
augmentée démesurément, si le bois n'y manquait pas. Mais,
quand l’usage de l’acier de Woolz aura pris son extension na-
turelle en Angleterre, et que Porto-Novo pourra compter sur
un débouché croissant, les mesures seront facilement prises
pour augmenter les moyens de fabrication.
On croirait difficilement qu’avec tant d’avantages, l’Alle-
magne vient d’elfrayer l’Angleterre par la beauté et le bas
prix de sa coutellerie. Nous trouvons danste /latiwaj Maga-
zine, une lettre d'un négociant qui s'exprime ainsi :
“ Monsieur, si vous pouviez voir au Cuslomhouse un énor-
me et magnifique envoi de coutellerie allemande que notre
tarif barbare lia plus la force d'exclure des marchés de la
vieille Angleterre, vous trembleriez pour notre Sheffield et
notre Birmingham. »
Nous ne sachions pas qu’il soif jamais venu à l'idée des cou-
teliers français ou belges de tenter d'introduire de la coutelle-
rie en Angleterre.
Acier U la minute.
Il y a quelque temps qu’un inventeur parcourait nos usines
en offraot un secret pour convertir subitement le fer en acier;
les essais répondaient parfaitement à ses promesses; des bar-
res de 50 millimètres d'épaisseur se trouvaient pénétrées de
part en part en les plongeant au rouge soudant, dans une sub-
stance dont il fesait secret. Comme il ne nous l a pas confié,
nous pouvons dévoiler ce que nous en avons appris.
Sa composition n’est autre chose qu’un magmat de suif, de
résine et d'huile de baleine dans lequel on enfonce des outils
tout façonnés en fer doux, après les avoir chautTés à une haute
température. S’il arrive que la composition s'enflamme, il
suffit de changer rapidement les surfaces de contact en agi-
tant le fer en divers sens dans la matière.
L'acier brûlé se rétablit aussi par ce moyen . ses molécules
se resserreDt, et on peut lui faire subir ensuite la trompe or-
dinaire
Le fer, converti en acier d'une manière aussi subite, ne
semble pas être très solidement aciéré ; on dirait que le car-
bone n'a pas eu le temps de s'y accumuler en assez grande
quantité; aussi perd-il son aciération après un très petit nom-
bre de chauffes.
Ou pourrait comparer l’acier fabriqué de cette manière au
cuir tanné par les méthodes abréviatives. Pour le fer comme
pour le cuir, le temps semble un élément indispensable au
dépôt du carbone et du tanin.
Fonte malléable.
Un des produits de l’exposition qui attirait le plus l'atten-
tion des industriels, c’était l'étalage de M. Barré (rue de
Chaillot, n“ 55), qui présentait une foule d’objets les plus di-
vers. les plus disparates, coulés en fonte et rendus aussi mal-
léables que le meilleur fer battu. M. Barré prétend même
que son métal peut se souder comme le fer et se tremper
comme l'acier ; deux choses qui n’ont rien d’entièrement in-
compatible, puisque la fonte décarburée. à un certain point,
n est autre chose qu’un acier lâche et mou, lequel se trempe
et se soude passablement bien ; c’est faute d'avoir présenté la
chose ainsi que M. Barré a trouvé plus d'un sceptique, même
parmi les membres du jury.
La décarburalion de la fonte, indiquée par Réaumur, est
pratiquée depuis bientôt quinze ans en Angleterre et depuis
au moins dix ans à Liège; mais si on n'a opéré jusqu'ici que
sur des objets minimes de quincaillerie, parce que plus les
pièces sont épaisses, plus itfaut de temps pour en dissiper le
carbone, nous allons voir qu’on n’en resta pas là.
En 1829, un colonel suisse avait confié au major Baak,com-
missaire du roi Guillaume à l'établissement de Seraing. le
procédé de la fonte malléable.qui étaitquelqae chose, alors
qu'on n'avait pas tes notions des évolutions métallurgiques
dont nous croyons avoir présenté un tableau exact.
En 1830, Seraing avant exposé une sorte de bouteillecolos-
sale en fer. du poids de lô à 1400 kilog., nous nous avisâmes
d'écrire que ce chef-d'œuvre de forge pouvait bien être de la
fonte rendue malléable a la surface par le procédé Scheller;
grande rumeur parmi les maîtres de forge, qui regardaient
cette pièce comme un tour de force, dont fisse reconnais-
saient incapables.
Le major Baak ne vit pas d’autre moyen de réfuter notre
opinion, a laquelle nous n’attachions d'ailleurs aucune impor-
tance, que de nous provoquer au milieu de la Place-Royale
en présence de plusieurs personnes notables. Le cartel
échangé, il fut décidé dans un diner ministériel, et nonob-
stant les démarches de Al. Cockerill pour arranger l'affaire,
que le major ne pouvait se dispenser d’aller nous prouver à la
frontière que sa bouteille était du fer forgé, oude nous faire
des excuses en présence des personnes témoins de son empor-
tement; le major préféra ce dernier parti en homme d'honneur,
mais cela n'éclaircissait pas du tout la question de la bou-
teille qui, malgré les traces de coups de marteau qu'elle pré-
sentait, pouvait bien n’être que ce que nous avons dit. Le
major est encore venu corroborer notre idée en nous avouant
que la cause de sa colère était la crainte que notre journal ne
tombât entre les mains du colonel Scheffer, qui aurait pu
croire que le major avait usé de son procédé sans son autori-
sation. Nous répondîmes que celle crainte était mal fondée,
puisque le procédé de la fonte malléable n’était, d'après son
dire applicable qu'aux très petites pièces; le fait est que nous
le croyons applicable à toutes les dimensions, fi faut seule-
ment une somme de temps cl de calorique proportionnée à
l’épaisseur des pièces.
Al. Barré nous a fait voir des plaques de fonte de deux pou-
ces d'épaisseur entièrement traversées, ainsi que des coffres-
forts tout d'une pièce, que le marteau ne peut plus entamer
que s'ils étaient en tôle épaisse ; des casseroles dont on a\ ait
rabattu les bords en dedans, des roues d'engrenage, dont on
avait martelé et aplati les dents, sans les casser ; des étriers,
des fourchettes, des cuillers, etc., parfaitement malléables.
Cette industrie a fait l'objet d’une société en commandite
qui devait éprouver le sort de toutes les autres, parce qu'il
faut une grande confiance dans la probité du maliéaleur : car
il est difficile de vérifier si la décarbonisation a été conscien-
cieusement effectuée et s'il n’a pas été économisé du temps et
du charbon aux dépens des clients. Cette facile improbité a
perdu l'industrie d’un ouvrier liégeois qui opérait fort bien
daus le principe ; mais cet homme ayant eu le malheur d’y
apporter de la négligence, a fini par dégoûter scs pratiques do
sa fonte maniambre, comme il l'appelait.
La fonderie de canons de Liège a été mise depuis long-
temps en possession de ce procédé par l'habile officier qui la
dirige. JOBARD.
(Extrait du Moniteur belge. — La suite à un prochain n°.)
POLICE CORRECTIONNELLE D’ANVERS.
Audience du 7 janvier.
Le nommé Beyers de Alalines, appelant, a été condamné à
13 mois de prison, 50 francs d'amende et aux frais, pour es-
croquerie.
Audience du 8.
Jacques Dom, boucher, appelant, a été condamné à 50 fr.
d'amende-et aux frais, pour contravention aux lois des patentes.
La condamnation de Guillaume Colère de Casterlée, pour
rébafiioD, a été confirmée.
DE LA GRANDE GALERIE DE FIGURES
2SN CIHjS mouvantes,
exposée star St» Grande
dans la loge Gothique.
Les soussignés ont l’honneur de prévenir un respectable
public, qu'à commencer du 29 décembre 1839. leur cabinet
sera ouvert tous les jours depuis 4 jusqu’à 9 heures du soir ;
entre plusieurs groupes remarquables, mérite surtout men-
tion honorable
]SAff*©îÆ©ar
au tombeau (le Joséphine, et la rencontre des héros de tou
les siècles et tous les pays aux Champs Elysées.
Suivi d'un APOTHÉOSE. Cette scène, représentée sur un
grand Théâtre, est mise en mouvement par un mécanisme
ingénieux, les décors sont peints par un des premiers artistes
de Paris Plus de QUARANTE FIGURES MOUVANTES
paraissent dans ce tableau, on y remarque Alexandre-le-
Grand , Pepin-de-Landen , Chnrles-Quint, Godefroid de-
Bouillon, puis Frédéric, roi de Prusse, l’impératrice Catherine
de Russie. Poniâtovvsky; plusieurs auteurs célèbres, tels que
Voltaire,Rousseau, etc., desamiraux etautres hommes illus-
tres. Tous ces personnages, d’une ressemblance frappante,
portent le costume historique de I époque où fis oui vécu.
Les propriétaires de ce Cabinet, le plus célèbre qui ait
jamais paru en cette ville, n’ont rien négligé pour le rendre
digne de la curiosité des amateurs. Ils osent se flatter de re-x
cueillir les suffrages du public de cette ville, qui fut toujours
le plus digne appréciateur en matière d'art.
IPiUX des PLACES : Premières 1 fr. Secondes 50
centimes. Troisièmes 25 centimes.
(1336) D. HERMANN et Comp.
PROVINCE 0’aNVERS.
BARRIÈRES. - ADJUDICATION.
Le Gouverneur de la province d'Anvers prévient le public
que le vendredi lu janvier prochain, à midi, il sera procédé
a l’adjudication de la perception du droit d’une nouvelle bar-
rière, a établir à l’extrême frontière du coté de la Hollande,
sur la route de première classe d'Anvers vers Breda.
La taxe ne sera perçue à cette barrière que dans la direc-
tion de la Hollande vers Anvers seulement. Le poteau sera
établi à l'extrême frontière, avec concurrence de 200 mètres
du côté d'Anvers.
Anvers, le 31 décembre 1839.
Le Gouverneur de la province.
Ch. ROGIER-
Etat-civil «Se ïa ville «l'Anvers,
DU 29 DÉCEMBRE AU 3 JANVIER.
DÉCÈS. — SEXE MASCULIN.
J. C. Toen, garçon brasseur, âgé de 25 ans. — P. L. Ver-
meulen, jardinier, âgé de 38 ans. — J. M. Worst, journalier,
âgé de 53 ans, veuf de U. J. Delanghe, époux de M. E Huy-
gens. — F. B. Slruyven , tonnelier, âgé de 59 ans, époux de
A. B. Jammart. — P. L. Driessens, soldatau 3"régiment d'in-
fanterie, âgé de 21 ans —F. Dujardin maçon, âgé de 51 ans,
époux de T. F. Van de Velde. - B. Roemen orfèvre, âgé de
20 ans. — J. P. Verhuyck. cordonnier, âgé de 80 ans, veuf de
Al. Vanderveken. — L. Lunders. jardinier, âgé de 83 ans,
époux de J. M. Van Scboor. — T. T. Tullencers. âgé de 77
ans, veuf de Al. J. Resiers et de A. Al. Briers, — J. B J . De
Visser, relieur, âgé de 2! ans. —G. Uyltenbroeck, tailleur,
âgé de 69 ans, veuf de M. Linthout, époux de A Rottier;. —
H F. Tollé, menuisier, âgé de 16 ans.
11 enfants qui n'ont point atteint i'àgc de 7 ans.
3 enfants mort-nés.
SEXE FÉMININ.
A. Al. J. II. Weerts. couturière , âgée de 18 ans. — Al. C.
Tonz, bonnetière, àgéede21 ans.— Al T. Sagers, journalière,
âgée de 51 ans, veuve de J. Van den Brands — J. R. C.
Croes, journalière, âgée de 7 tans, veuve de J. P. Jackel. —
A. C. B. Janssens. âgée de 41 ans. —H. J. Aloonen. âgée de
54aus, épouse de P. J Janssens. — M. C. Vermeulen, âgée
de 23 ans, épouse de J Peeters. — JP. Doms. âgée de 62
ans. épouse de F. J. Matlhyssens — J. Al. Van den Bosch,
dentellière, âgée de 74 ans, veuve de C. Rooses et de J. Barth.
A. M. Heyaerts, brodeuse, âgée de 16 ans. — M C. Govaerts.
âgée de 58 ans, veuve de P. Van der Linden, épouse de J.
Verbruggen. — M. L. Staes, brodeuse, âgée de 15 ans. — M.
A. Geerts, âgée de 81 ans , veuve de J. Verrept. — L. Al. J.
A. H. Van Dyck, âgée de 7 ans.
5 enfants qui n'ont point atteint l’âge de 7 ans.
naissances. — Sexe masc. 28. — Sexe fén». 20. — Total 48.
MAHIAGES.
F. B. Storm avec C. V. Leclercq. — J. Lamot avec A. C'
Verhyen. — J. J. Blondel avec J. Grommen. — J. J. Van
Dyck avec A. V. J. Buysaert.— J. Alay avec A. C. Volders.
COMMENCE.
iBîace «S’Assvea's, ® janvier.
Le marché de ce jour a été sans mouvement notable pour
la presque généralité des principaux articles. On a toute-
fois cité la vente d'environ 140,000 kilog. bois de campéehe
coupe d'Espagne à différents prix, y compris la partie impor-
tée de la Havaue par le Jean Kcy.
COUP-D’OEIL GÉNÉRAL
sua L'ÉTAT COMMERCIAL DE LA PLACE D'AMSTERDAM
PENDANT L’ANNÉE 1839. (SUITE.)
AIétaux : Les renforts d'élain Banca se sont composés de
45,748 blocs, dont fi a été consigné à la Société de Commerce
41.621 blocs et à des particuliers seulement 4.127 blocs — Il
a été importé à Rotterdam 49.587 blocs. — L'approvisionne-
ment au 1er janvier de l’année était peu considérable et ne
s’élevait qu’àt,4o0 blocs. — Au commencement de l’année
les prix se trouvaient en voie de hausse, et se sont maintenus
pendant le premier semestre de f. 47 1(4 à 48, on a même
exécuté quelques ordres en février à T. 49.
Les ventes eu cuivre ont été aussi iusignifiantes que l’année
précédente; fi s'est écoulé env. 50,000 tiv. de Faskoff, dont
37,000 liv. à f 62 1|2; le stock actuel consistant en 16,000
liv. se trouve a prendre à f. 60; une partie Demidoff, tout ré-
cemment importée, pourrait s’obtenir à 1.58, mais il manque
d'acheteurs a ce taux.
Pour celui de Drontlieim on exigea au commencement de
l'année f. 60, plus tard le prix a diminué, jusqu'à ce qu’enfiu
on ne pourrait eu faire' actuellement que f. 57 1(2 L'aporovi-
etoDiieruent disponible comporte etiv. 40,000 liv. de Suède.
Le vieux cuivre jouit d’une assez bonne recherche ; on paié
le rouge lourd de f. 52 à 54 cous et le jaune de f. 36 à 37.
En fer de Suède, un a contracté quelques parties sous voile
à f. 17. Une partie PSI de Russie a trouvé preneurs à f. 18.
Le plomb a subi quelque baisse; celui d'Espagne qui se
payait primitivement de f. 12 à 12 1|2 s'obtient maintenant
a f. 10 7|S ent.
Potasse : Les arrivages ont été beaucoup moins impor-
tants qu’en 1838, surtout eu qualités de Peter bourg et de
Suède. Ils se sont élevés pendant les 4 dernières années à ;
Années Boucauts. Années Boucauts.
1836 6057. I 1838 7683.
1837 12928. | 1839 4300.
Il nous est arrivé plus de 600 tonnes védasse de Dantzig,
pour les détaillants ; et 3300 futailles soude d’Alexandrie et
Egypte.
L’approvisionnement disponible se compose des sortes sui-
vantes : 200 futailles Amérique, 50 d» Toscane, 600 d° Pé-
tersbourg et 100 du Archangel, total 950.
Les importations n’ont, pas été moins considérables qu’eu
1838. Les prix oui baissé par fois de f. 2 a 2 1(2, et se sont
rétablis lorsque les arrivages ont cessé.
Vuici comment se cotaient les prix à la fin des trois derniè-
res auées.
Amérique,
Toscane,
Pétersbourg,
Suède,
Illérie ,
Archangel,
1837 1838 1839
17 18 114
16 I [2 16
17 15 1[4
15 1(2 00
00 ! 6
OO 14 l|2
16
15 3(4
14 1(2
00
00
00
(Au suite à demain.)
Mareliég.
REVUS SES! MARCHÉ N SE GRAINS. — Les
variaiions dans le prix des grains sont peu sensibles et rien
ne semble Taire supposer que d'ici aux approches de la nou-
velle récolte, elles puissent être considérables. Nous ne
croyons pas que la haus-e soit à craindre; mais il est difficile
d’espérer une baisse beaucoup plus furie que celle des deux
derniers mois, a moins d’arrivages importants.
Pendant la première semaine de janvier les marchés ont été
assez calmes. Le prix moyen régulateur du froment presente
une augmentation de 7 centimes sur le prix de la semaine
précédente (22 fr. 58 au lieu de 22 51), tandis que sur le sei-
gle ii y a eu une diminution de 25 centimes (13 fr. 59 au lieu
de 13 84).
Sur le froment la hausse et la baisse se sont exactement
partagés les marchés; fi y a eu en effet hausse, à Namur de
36 centimes, à Louvain de 34 à Arlon de 28 et à Bruxelles da
18; baisse à Bruges de 94 centimes, à Gand de 25, à Anvers
de 19 et à Hasselt de 5. A Liège et â Alons les prix restent
complètement stationnaires.
Quant au seigle, fi est â remarquer que la baisse peu con-
sidérable, presque insensible même sur les deux principaux
marchés du pays, a été générale; si elle n’a été que un cen-
time à Louvain et à Hasselt, elle a été de 6 eenlimesâ Namur,
do 15 à Arlon, de 24 à Bruxelles, de 25 a Gand. de 30 à An-
vers et de 33 à Bruges. La cote de Liège et de Mons est res-
tée la même.
Les ventes ont été peu considérables, ce qu’il faut attribuer,
comme la semaine précédente, à ce que la fête (te jour de
l’An) est tombé un jour de marchés importants.
LltEREOOL , 6 janvier. — Coton : Les ventes de co
jour se sont élevées à 8000 balles.
LllLH, 7 janvier. — Huile : Colza l'hect de fr. 74 50
à 75; œillette de 78 25 à 78 50, froissage 81, lin de 67 50 à 68,
épurée pour quinquets de 80 50 à 81, pour réverbérés de
78 50 à 79.
Graines : Colza l'hect. de 19 à 22. œillette de 29 50 à 21
50. lin da 19 â 21 50, cameline da 16 50 à 18 50, chanvre 11
à 15.
Tourteaux : Colza les 100 kil. de 12 50 à 13 25; œillelto
11 75, liu de 18 50 a 20, cameline de 12 50 â 13, chanvre 12.
BORDEAUX, 4 janvier, — Spiritueux : Eau-de-vie
d’Armagnac, l'hect. 48 35, Marmande 46 35, pays 46 35, es-
prit 3(6, l’hect. 68 25.
8TST2IN, 31 déc. — Le Froment de Silésie à livrer au
printemps, s’est fait hier à 62 r. pour 86 liv — Le Seigle, à
livrer â la même époque, à 30 3|4 r., â ce prix il y a plutôt
acheteurs que vendeurs. — Ou a payé l'Avoioede Poméranie,
50,52 liv., 20 1(2 r. — La Graine de Lin de Riga 9 5(6.
BHS3LAU, 29 déc. — Grains : Il y a peu de change-
ment dans notre marché de grains: les prix du Froment se
tiennent un peu plus élevés ; 86 liv. bon jaune se tient actuel-
lement de 54 a 55 r., 85 liv. blanc 55 à 56 r — Le Seigle,
qualité superieure, se cote de 31 2(3 â 32 1|2 r. — L'Orge
bon jaune de 3t à 32 r. — L’Avoine 52 à 54 liv. de 21 à 22 r.
par wispel. — La graine de Trèfle se vend par continuation,
rouge de lia 13 1|2, blanche de 7 112 a 10 1 j2 r.
PARTIE MARITIME.
(EXTRAIT DES REGISTRES DU LLOYD-BELGE.)
Sâüsistres.
HARW1CH. 6 janv. V. N. variable au N.-E. par grains.
— Entré en relâche forcée pour voie d’eau : le navire Com-
mercial Packet, c. Glowes, ail. de Newcastle â Dunkerque.
FAYAL (Açores). 24 déc. —La barque américaine Po-
inoua, c. Cushman. partie d’Amsterdam pour Nrw-York,
vient d'entrer ici avec une voie d’eau qui nécessitera la mise
à terre de la cargaison.
Nouvelles «le saeer.
FLESSINGUE, 7 janv. — Ont mis en mer : le 6. Charles,
c. Jurgensen, p. Singapore et Manille; Sophia-Dorotheà, c.
Schaeper, p Cuba; Mercator, c. Zerran, p. la Havane; Léo-
pold I«r, c. Garling, p. Belfast; Counless Wilsun. p. Haux-
well, p. Newcastle; le 7, Hope, c. Eade, p. Leith; George
Robinson, c. Loockyer, p. Londres.
HELVOET. 7 janv. V. E.-S -E. — Les vents ayant passé
à l’E depuis hier, tous les navires qui étaient revenus au
mouillage, ont de nouveau fait route : Diana, c Lindebiom:
Boerhaven, c. Nap; Délia, c. Crans; Kolonel Koopman, c.
Schuchard, p. Batavia; Gem, c. Robt, p le Cap de Bonne-
Espérance; Boreas. c Gelderen, p. Surinam: Harmonie, c.
Roderkerk, p. Marseille; Robert Brandt, c.Hoistein, p Cette;
Delphin, c. Voss, p. Alicante: Soderham, c. Trapp, p. St.-
Ubes; Goede Verwagtiug, c. Hogendyk, p Lisbonne; Louisa,
c Zeplien, p. Bordeaux: Juffr. Sleintje. c. Baal, p. Dublin;
Coucordia, c. Kwakenburg. p. Belfast; Gruoius, c. Driesten,
Gezina, c. Muntendam et Zeelust, c.Mik, p. dito; Elisabeth,
c. Pathoff, p. Liverpool.
MAASSLUIS, 7 janv. V.S.-E. — Dép. : Jonge Arie, c.
Post, p. Lisboune.
VLIE. 5 janvier. — Arr. : Union, c. Freriks, de Koniogsb.
DANTZIG, 27 déc. — Arr. : Minerva, c. Demansky, d An-
vers; Dorothea, c. Koppe, d’Amsterdam.
GRAVESEND, 6 janvier. — Arr. ; Soho, c. Witconiba et
Neptune, c. Diüewyns, d'Anvers; Python, c. Bunneineycr et |