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tenait serré comme un étau. Le cheval avait beaucoup de mal à mar-
cher. Les dames ipii occupaient ces deux voilures étaient tellement
saisies qu’on a été obligé de les conduire à l’Hôtel de France.
Des jeunes gens de Bruxelles font annoncer dans les journaux,
leur prochain départ pour la Californie, qui paraît devoir être au
moins aussi riche que son frère aîné le Pérou Nous connaissons aussi
quelques ouvriers de cette ville qui, par les récits merveilleux des
correspondances de l’Amérique, se préparent au moyen de quelques
économies qu’ils Ont pu réaliser dans des temps meilleurs, à entre-
prendre le voyage de la nouvelle contrée des mines d’or.
Chambre «les Représentant».
Séance du 10 janvier.
(Présidence de M. Vérhàegeh.)
La séance est ouverte à deux heures et demie.
Op prpeède au tirage au sort des sections pour le mois île janvier.
M. Troye, secrétaire, donne lecture du procès-verbal de la der-
nière séance.
M. de Luesemans présente l’analyse des pièces suivantes adres-
sées à la,chambre : .
« Quelques habitants de Tournay demandent que la garde civique
soit divisée en deux bans, et que le premier, composé de célibataires
ou de veufs sans enfants de 21 à 55 ans, soit seul astreint, en temps
de paix, aux obligations de la loi sur la garde civique. » — Renvoi à
la commission des pétitions.
• Le conseil communal de Loos prie la chambre de rejeter la de-
mande relative au transfert à Dixmude du tribunal de première in-
stance de Furnes. *
« Même demande de la part de plusieurs habitants de Droven et de
Nicucappelle. »
M. Ciep demande le dépôt:sur le bureau pendant la discussion du
budget de l’intérieur eten même temps renvoi à la commission des
pétitions, avec prière d’un prompt rapport.
o Les commis de 5“ classe attachés aux bureaux de la maison de
force à Gand prient la chambre d’allouer au budget de la jüsticé la
somme nécessaire pour élever leur traitement à la somme de 800 fr. •
— Dépôt sur le bureau pendant la discussion du budget de la justice.
• Le conseil communal deNieuport demande que la ville de Fur-
nes demeure le chef-lieu des arrondissements administratif et judi-
ciaire de ce nom. »
• Même demande des administrations communales de Beveren, de
Pervys et de Gyverinchovc. » — Renvoi à la section chargée d’exami-
ner le budget de l’intérieur et renvoi à la commission des pétitions.
M. Cools demande un congé de trois jours. — Accordé.
M. Manilius demande un congé pour indisposition. — Accordé.
M. Julliot fait la même demande — Accordé.
L’ordre du jour appelle la suite de la discussion du budget de la
justice.
• Art. 17. Indemnité pour le greffier de la cour de cassation, à
charge de délivrer gratis toutes les expéditions ou écritures réclamées
par le procureur général et les administrations publiques, 1,000 fr.»
La section centrale demande la suppression de ce chiffre.
M. le ministre de ta Justiee demande que ce chiffre de 1,000 fr.
soit maintenu jusqu’au moment très prochain de la révision de la loi
en matière criminelle.
M. Toussaint, au nom de la commission centrale, fait remarquer
que parla loi de 1811 le greffier de la cour de cassation est tenu de
procurer gratis les documents demandés par des administrations
publiques, le traitement du fonctionnaire est d’ailleurs assez élevé.
Le chiffre de 1,000 fr. est mis aux voix et rejeté.
Art. 18. Traitement des exécuteurs des arrêts criminels et des pré-
posés à la conduite dés voilures cellulaires, 32,615 fr.
La section centrale propose une économie de 7,035 fr.
M. le ministre de la justice ne se rallie pas à la proposition delà
section centrale, parce que celte classe de fonctionnaires, en raison
même de la nature des fonctions qu’ils occupent, trouveraient diffi-
cilement à se pourvoir ailleurs.
M. Orts, rapporteur, fait remarquer que par mesure d’économie,
on a mis déjà au traitement d'attente, des fonctionnaires autres que
les exécuteurs des arrêts criminels, dont le traitement est trop élevé.
Supprimer une partie de ces fonctions est un honneur pour le pays,
puisque c’est un premier pas fait dans la voie d’une réforme péni-,
tentiaire.
M. le ministre de la justice, il n’y a point d’analogie entre les
fonctionnaires précités et' les exécuteurs des arrêts criminels, qui
ne peuvent rentre)- dans la’vie commune. Un traitement d’attcnlè,
qui iié serait plus qu’un traitement' définitif, ne leur permettrait pas
d’exister convenablement avec leur famille, et pour cette raison, M.
le ministre ne peut se rallier aux propositions de la section centrale.
M. Orts, rapporteur, faite remarquer que le traitement d’attente
de 1,500 fr. pour les uns, et 2,000pour les autres, serait bien suffisant.
M. de M brode, sans rien conclure, proteste contre là.comparaison
faile entré un exétuteur des bautes-œilvreset un autre fonctionnaire.
Le chiffre demandé par le gouvernement (32,615 Fr.) est mis aux
voix et adopté.
CHAPITRE V. — Palajs de Justice.
Art. 19. Constructions, réparations et loyers de locaux, 35,000 fr.
—La section centrale adopté.'
M. le ministre de la justice propose un nouveau libellé sur cet
article, à l’ensemble de 55,000. — Adopté.
CHAPITRE VI. — Publications officielles
Art. 20. Impressions du Recueil des lois, du Moniteur et des An-
nales parlementaires 96,000 fr.
La section centrale adopte.
fil. le ministre de la justice propose d’ajouter au libellé les mots :
« L’on pourra traiter de gré à gré. »
M. Beman présente quelques observations contre le mode de pu-
blication du Moniteur. . ■
M. le ministre de la justice déclare qu’il vient de conclure un
nouvel arrangement avec l’imprimeur du Moniteur pour avoir du
papier de meilleure qualité. Les tables seront faites. On prendra
aussi des mesures pour réaliser des économies en faisant servir pour
les Annales parlementaires la composition des pièces de la chambre.
M.le ministre s’étend longuement sur des détails de ménage qu’il est
inutile de répéter ici.
M. Orts se plaint du caractère choisi pour la prochaine combi-
naison annoncée par M. le ministre.
M. de Theuxpense queia chambre se réunissant surlbut pendant
la saison pluvieuse où l’on a le plus de jours nébuleux, on doit lui
donner des pièees imprimées en caraclère très lisibles.
M. le ministre de la justice prometà la chambre qu’elle n’aura
qu'à se louer clu caractère du Moniteur.— Le chiffre est adopté.
Les art. 21, 22,23, 24 et 25 sont adoptés tej,s qu’ils oiil été propo-
sés par M. le ministre.
CHAPITRE VIII. — Cultes.
Art. 26, littera a. Traitement du cardinal-archevêque de Maiines,
30,000 fr.
La section centrale rédnil ce chiffre à 21,000 fr. M. le ministre se
rallie à cette réduction.
M. Pandenbranden de Peet h combat la réduction proposée. Il
pense que retrancher quelque chose sur le traitement du prélat, c’est
économiser sur le bien des pauvres. Selon l’orateur, diminuer le trai-
tement du cardinal c’est ajouter une affliction nouvelleaux afflictions
imméritées qui accablent déjà le Saint-Père. L’orateur votera contre
la réduction.
M. le président. Le chiffre réduit est seul en discussion, puisque
ie ministère s’est rallié à la proposition de ta section centrale.
-V. Pandenbranden de Rceth. Je reprends l’ancien chiffre par
amendement. — Cet amendement est appuyé,
MM. de Mérode, de Theux et de Liedekerke se lèvent pour l’ap-
puyer.
M. Lelièvre présente et développe un amendement par lequel le
traitement du cardinal archevêque serait réduit à 18,000 fr., et celui
des évêques à 12,000 (r.
On a voulu, dit l’orateur, assimiler par le nouveau chiffre les trai-
tements de l’arcftevêque aux ministres et Tes évêques aux gouverneurs.
Celte assimilation ne me parait pas équitable. En effet, les ministres
du roi sont obligés de consacrer la plus grande partie de leur traite-
ment à des frais de représentation. Pour se dévouer aux affaires du
pays, ils abandonnent des positions particulières avantageuses.Leurs
fonctions, en un mot, leur imposent des sacrifices réels. Il n’en est
pas de même de l'àrclievêquè. La même observation s’applique aux
évêques et aux gouverneurs.
Je crois trop ait patriotisme, au dévouement, à l’abnégation des
prélats, pour douter un seul instant qu’ils désavoueront ma voix.
L’élévation des traitements a beaucoup contribué à provoquer la le-
vée de boucliers des dernières années contre te clergé. Réduire les
traitements, c’est maintenir le respect dû au clergé, c’est assurer le
succès de sa mission religieuse.
M. de Mérode combat la réduction proposée par la section cen-
trale. Un cardinal neige ne peut pas avoir moins qu’un cardinal
français. Récemment, en France, l’assemblée nationale a maintenu
les traitements dés cardinaux. Lorsque la Belgique a sollicité le car-
dinal pour l’àrchevêqiie de Maiines, Rome avant que d’accorder le
chapeau demandé, s’est informée si l'on pour voirait aux nécessités
de la haute position du cardinal. Il fut répondu affirmativement, et
là Chambre prit l'engagement qu’il serait pourvu à ces nécessités.—
L’orateur votera donc contre les réductions.
M. de Haernè rappelle qn’il a voté pour la proposition de M. Del-
fosse, qui voulait que l’on fit une retenue de 5 p. c. sur tous les trai-
tements au-dessus de 2,000 fr. Cette mesure aurait frappé tous les
membres du ctergé supérieur, l'archevêque, les évêques, les grands
vicaires, les chanoines, les Supérieurs dès séminaires, les curés pri-
maires, les inspecteurs diocésains, cl il en fut résulté une retenue
*ur le traitement du clergé bien supérieure à celle que l’on demande
aujourd’hui, il ne sera donc pas suspect de partialité quand il repous-
sera les réductions proposées actuellement. L’orateur insiste longue-
tuant sur la nécessité de conserver un traitement élevé au représen-
tant de la Belgique auprès du saint-siège dans un moment où le
Saint-Père est persécuté.
fil. Orts, rapporteur. Je dois protester contre une insinuation que
viennent dé faire entendre les orateurs qui m’ont précédé. Ils ont dit
'lue dans le moment où le pape était persécuté, il était peu digne de
fa Belgique de diminuer le Traitement de son représentant auprès du
saint-siège. Cette pensée n’esl entrée ni dans l’esprit de la section
centrale ni dans celui de la chambre. C’est pour cela que la chambre
a refusé de faire une économie qu’elle aurait peut-être pu réaliser et
qu’elle a volé, ie traitement de l’ambassadeur de la Belgique à Rome;
car cet ambassadeur est Ip seul représentant légal de la Belgique au-
près du Saint-Père (Très-bien ! très bien I).
On a prétendu aussi que réduire le traitement c’était supprimer le
cardinalat en Belgique. Or, en quoi le cardinalat est-il supprimé?La
chambre fait en 1849 ce qu’elle a fait en 1838 Si en 1838, au lieu de
fixer le traitement du cardinal à 30,000 fr. on l’eût fixé à 21,000 au-
rait-on pour cela supprimé le cardinalat?
M. le comte de Mérode a dit que le cardinal pourrait être appelé à
Rome et qu’il fallait qu’il pùt payer les frais de son voyage, mais je
rappellerai à la chambre que lors de l'élection du pape ia chambre
ayant juge convenable que le cardinal se rendit à Rome pour cette
élection, vota une somme de 45,Q00 fr. pour les frais de voyage.
On a prétendu encore que réduire le traitement du cardinal-arche-
vêque à 21,000 fr.,c’est supprimer le supplément de traitemrpt attri-
bué au cardinalat et le réduire au même rang qu’un archevêque qui
neserait pas cardinal. .
Mais que prouve cet argument ? il ne prouve pas que le cardinal-
archevêque ne peut pas être réduit à 21,000 fr. de traitement. Il
prouve seulement que si un évêque était nommé archevêque, il ne
pourrait avoir qu’un traitement inférieur à 21,000 fr.
On a parlé encore de conditions qui auraient été imposées pour
accorder un chapeau à la Belgique. Ces conditions, je ne les ai trou-
veés ni dans aucuH arrêté royal, ni dans aueun budget, ni dans
aucun acte officiel, des conditions stipulées ailleurs je ne les connais
pas. L’orateur termine en combatlantl’amehdement de M. Lelièvre.
M de Decker présente un amendement pour fixer à 25,000 fr. ie
traitement du cardinal-archevêque. Dans les circonstances particu-
lières où se trouve la Belgique, dit l'orateur* je ne crois pas qu’il
convienne de maintenir le traitement actuel ; mais je ne puis non
plus admettre le chiffre proposé par la section centrale, et encore
moins l’amendement M. Lelièvre. .
M. de Theux fait remarquer que le traitement du oardinal-
arheevêque se compose d’un traitement fixe et d’une indemnité
spéciale dont le régent a lui-même fixé le chiffre dans des
circonstariees plus difficiles que celles dans lesquelles nous nous trou-
vons aujourd’hui. A coupsùr, dit l'honorable membre* on ne pouvait
accuser le régent de trop de partialité pour ie clergé. L’orateur in-
siste pour le maintien du traitement actuel, ou A défaut pour l’adop-
tion de l’amendement de M. de Decker.
M. Pdnden Brande de Reeth déclare retirer sa proposition et se
rallier à l’amendement de M. de Decker.
M. Dechamps demande quels motifs ont décidé M. le ministre de
ia justice à se rallier à la proposition de la section centrale.
M. le ministre de la justice. En présence de l'opinion unanime
de la section centrale, et j’ajouterai de l’opinion presque unanime
des sections, il ne m’a pas paru qu”il y eût des motifs assez impé-
rieux pour maintenir le traitement du haut fonctionnaire ecclésias-
tique dont il s’agit au chiffre fixé au budget.
Le traitement dès archevêques-cardinaux en France est de 25,000
francs, et il ne me parait pas qti’ii y ait lieu de fixer à un taux plus
élevé que celui proposé par la section centrale le traitement du car-
dinal-archevêque belge, eu égard surtout à la différence qui existe
entre les traitements des hauts fonctionnaires en France et en Bel-
gique.
M. Dumortier votera pour le chiffre de 21,000 fr. proposé par la
section centrale. L’honorable membre déclare qu’il ne croit pas con-
venable qu’il y ait dans l’état des fonctionnaires dont le traitement
serait plus élevé que celui des ministres, il pense qu’il convient que
ie plus haut fonctionnaire ecclésiastique reçoive le même traitement
(pie les plus hauts fonctionnaire de l’ordre civil.
fit. Delfosse pense que le cardinal-archevêque doit avoir un Iraite-
mentégal à celui des ministres, ne voulant pas le placer au-dessus,
il votera contre l’amendement de M. de Decker. Ne voulant pas le
placer au-dessous il volera contre l’amendement de M. Lelièvre.
M. de Theux insiste pour que la chambre adopte l’amendement
de IU. de Decker.
L’amendf ment de M. de Decker est mis aux voix et rejeté par 58
voix contre 24.
Ont répondu oui : MM. Boulez, Coomans, de Bocarmé, de Brou-
wer de Hoogendorp, Dechamps, de Chiraay, de Decker, de Denter-
gliem, de Haerne, de Liedekerke, de Man d’Atlenrode, de Meester, de
Mérode, de Theux, de T’Serclaes, Dubus, Faignart, Mercier, Osy,
Peers, Thibaut, Van den liramle de Reeth, Vermeire et Vilain XIIII.
Ont répondu non : MM. Aiisiau, Anspach. Boedt, Brtmeau, Cans,
Christiaéns, Clep, Cumoii, d’Aulrebande, David, de Baillét-Lalour, H.
de Brouckere, Debroux, Dclehaye, Delescluse,Delfosse, d’Ellioungne,
de Liège, de Luesemans, de Pcreeval, de Pilleurs, de Renesse, dé
Royer, Desoer, Deslriveaux, Devaux, d’Hoffschinidt, d’Honl, Dumor-
tier, Frère-Orban, Gilson, Jacques, .lourd, Julliot, Lange, Lebeau,
Lelièvre, Lesoinne, Loos, Masr.art, Moxbon.Orts, Pirmez, Prévinaire*
Rogier, Rollin, Thiéfry, T’Kint de Nayer, Toussaint, Tremouroux,
Troye, Van den Peereboom, E. Van den Peereboom, Van Grooiven,
Van Hoorebeke, Van Iseghem, Verhaegen, Veydt.
M. de Poulion s’est abstenu.
M. de Pouhon s’est abstenu, parce qu’il n’est pas d’avis queia
réduction soit bonne et que d’autre part, il trouve que c’est une ano-
malie que d’avoir un fonctionnaire plus payé que les ministres.
Le chiffre de la section centrale est adojilé.
Littera b. Evêques, 73,500 fr — Ce chiffre est adopté.
Littera c. Abonnement pour frais de tournée et de secrétariat de
l’archevêché, 4 600 fr.
La section centrale propose de réduire à 2,300 fr.
M. le ministre de la justice refuse de se rallier à ce chiffre.
Le chiffre du gouvernement est adopté.
d. Idem, pour les évêchés, 4,200 fr. par évêché. —La section cen-
trale proposait 2,100 fr.
fil. Orts. La chambre ayant rejeté la proposition delà seclion cen-
trale pour l’arclievéché, nous n’insistons pas pour les évêchés.
Le chiffre du gouvernement est adopté-
e. traitement d’un secrétaire général pour Namur. 1,200 fr.
La section centrale propose la suppression de ce chiffre.
M. le ministre de la justice se rallie — La chambre rejette.
La chambre adopte sans discussion les litterast, h,i, traitements
des vicaires généraux et des chanoines.
Ctergé inférieur, fr. 3,308.275-31.
fil. de Perceval demande à M. le ministre de la justice s’il ne
s’occupe pas de régler la position des desservants.
M. le ministre de la justice répond que l’incident fâcheux surve-
nu dans les relations diplomatiques de la Belgique avec la cour de
Rome a interrompu les négociations ouvertes sur cet objet, mais il
espère qu’elles pourront être reprises lorsque les circonstances seront
plus favorables.
fil- Lelièvre s’appuyant sur les termes formels delà constitution,
conteste au gouvernement te droit de s'immiscer dans la nomination
des desservants. Il protesterait contre tonte tentative qui aurait lieu
dans ce sens, car s’il veut l’indépendance du pouvoir civil, il veut
avec non moins de sincérité l’indépendance du pouvoir religieux.
L’article du clergé inférieur est adopté.
Les autres articles du chapitre cultes sont adoptés sans discussion.
La suité de là discussion est renvoyée à demain.
La séance est levée à 5 heures.
Demain séance publique à une heure.
ANVERS, If JANVIER.
Nous apprenons que M. Gautier doit très incessamment
clôturer ses représentations pqur se rendre à Gand. Il vient
do trailer avec M. Henri Franconi pour nous gratifier, mardi
prochain, d’une soirée extraordinaire, dans laquelle M. Fran-
coni paraîtra avec ses deux célèbres chevaux, dressés à haulo
école. Ce sera une bonne fortune pour le public ànVersois qui,
nous en sommes cerlain, tiendra compte à M. Gautier des sa-
crifices qu’il a dï faire pour rendre celte représentation
d’adieu aussi brillante que possible, et témoigner par là do
sa reconnaissance au public anversois.
M. Franconi ne donnera qu’une seule représentation.
— Hier après-midi, un ouvrier a été trouvé ivre-mort ;
il a été transporté à l’hôpital civil ; ce malin, il ne donnait
encore aucun signe de vie.
— On nous assure qu’un cadavre a été retiré hier du ca-
nal près de Vilvorde , et qu’il a été reconnu pour être celui
d’un habitant d’Anvers.
— La glace que charrie l’Escaut diminue à vu-d’œil. Nous
ne serious pas étonné de voir arriver demain des navires qui
sé trouvent au bas de la rivière.
— On assure que par disposition toute récente de M. le
ministre de la guerre, M. Kessels , capitaine-adjudant-major
nouvellement promu et qui sert au 2e régiment de cuirassiers,
est désigné pour passer en celle qualité au régiment des gui-
des en remplacement de l’officier frappé de la déchéance du
rang militaire, il ÿ a peu de lemps.
M. Kessels est fils du major d’artillerie de ce nom. Il n’est
figé que de 33 ans. Il n’avait que 14 ans , lorsque servant
sons Içs ordres de son père, au mois d’oclobre 1830, sa bra-
voure et sa précoce intrépidité lui valurent la décoration de
la croix de fer.
Sa promotion au grade de capitaine date du 16 avril 1847.
— On lit dans l’Ami de l’Ordre :
Depuis deux ans , notre province a été consternée par la
perpétration de crimes horribles ; et cet effroi, cette conster-
nation sont encore aggravés par les ténèbres dont ces crimes
continuent d’êlre enveloppés.
Rien n’a encore été dévoilé sur l’auteur ou les auteurs de
l’assassinat de la malheureuse jeune fille de Dinant, dans le
bois de Biesmerèe, assassinai précédé et suivi d’atrocités
épouvantables. Au mois d’octobre dernier, la commune de
Saint-Aubin a é(é le (bèàlrc d’un assassinat commis en plein
jour, sous les yeux d’un enfant de six ans, qui pourrait recon-
haltre les assassins s’ils lui étaieut présentés, et la justice n’a
encore rien découvert.
Il s’est écoulé plus d’un mois depuis l’assassinat d’un garde
particulier dans le bois de Floreffe; l’incendie précédé d’un
double assassinat, commis à Lesve, remonte à peu près à la
même époque , et, dans ces deux cas, les recherches de la
justice paraissent n’avoir obtenu aucun résultat.
Nous sommes l’organe de la conscience publique en faisant
des vœux pour que celte série de crimes ne reste pas impunie,
et nous ne douions pas que l’autorité judiciaire ne redouble
d’efforts pour arrivera la connaissance de la vérité.
— M. le gouverneur de la province de Limbourg vient
d’inaugurer à Ilaelen l’aqueduc Syphon, créé sous le Demer
pour l’écoulement des eaux du Scbuelensbroeck.La construc-
tion de cet aqueduc préservera la vallée du Demer des inon-
dations auxquelles elle était exposée, et qui ont déjà causé
tant de perles à la province.
— La semaine dernière, dpux cloches neuves ont ôlè bap-
tisées dans la grande église àTermonde.M. l’échevin Blomme
èt Mm* la veuve Beekman-Schellekens leur ont servi de par-
rain et de marraine.
— On écrit de Bruges :
Un journal flamand de cette ville avance que le bruit cir-
cule que le sacre de Mgr Malou en qualité d’évêque de Bru-
ges aura lieu, soit à Maiines soit à Louvain.
Quoique nous n’ayons nullement entendu parier de ce bruit,
nous croyons cependant devoir dire, ne fut-ce que pour tran-
quilliser le public, que jusqu’ici tout annonce que le sacre
aura lieu non pas à Louvain ou à Maiines, mais à Bruges
môme et que déjà des préparatifs sont faits à cet égard. D’un
autre côté, nous apprenons que le nouveau dignitaire a lui-
même témoigné aux personnes qui lui ont adressé des félicita-
tions, qu’il désirait que celle cérémonie religieuse eût lieu
dans noire ville.
— On nous écrit de Nieuporl, le 9 : Le 7 courant, vers 4
heures du soir, les préposés de douanes Jacques Robert et
Jean-Baptiste Caillet, élan! en surveillance le long du canal,
hors de la ville de Nieuporl, virent arriver le nommé Van
Haeken, de Nieuport, conduisant sur la glace un traîneau
sur lequel se trouvait assise la nommée Annemie Wiberl, de
la même ville;à quelques pas de là, la glace se rompit et les
deux employés virent disparaître sous leurs yeux le traîneau
avec les deux personnes ; ils descendirent immédiatement
sur le théâtre de l’accident et après bien des efforts, au
moyen de leurs manteaux qu’ils lièrent ensemble, ils parvin-
rent à sauver d’une mort certaine le nommé Van Haeken,
mais la demoiselle Wibert avait été entraînée sous la glace
par le courant ; aucun secours ne put lui être porté. Robert
et Caillet n’en sont pas à la première preuve qu’ils donnent
de leur humanité.
— Un évènement déplorable a eu lieu dans la nuit de jeudi
passé. Deux pelites filles maraudant des navels à Schoorisse,
arrondissement d’Audenarde, furent surprises par le proprié-
taire, qui survînt armé d’un fusil qu’il déchargea sur la plus
jeune, âgée de 9 à 10 ans. Celle-ci, atteinte dans le côté,
tomba, et, soit que le paysan n’eùt pas prévu l’effet de la
décharge, soit que le coup fût parli par imprudence, il prit
l’enfant dans ses bras et la porta chez lui, où elle expira une
demi-heure après. Le paysan a èlé arrêté ie lendemain.
— La ville de Londres a été dotée d’un nouvel établisse-
ment de bains et de blanchissage pour les classes laborieuses,
qui a été ouvert le 2 de ce mois.
Cet établissement, situé au centre du dislrict de la paroisse
Saint-Martin-în-lhe Fields, consiste en un bâtiment de 150
pieds de largeur. Les cabinets de bains sont au rez-de-chaus-
sée. 11 y en a neuf de première classe et trente-cinq de se-
conde classe pour les hommes ; cinq de première classe et
dix-neuf de seconde classe pour les femmes.Le prix des bains
froids est fixé à 1 penny (11 centimes) pour les cabinets de
première classe, et à 33'pence (33 centimes) pour ceux de
seconde classe ; les bains chauds se paient le double.
La buanderie est au premier étage, et divisé en cent cellu-
les, destinées à autant de personnes, et contenant chacune
tout ce qu’il faut pour faire la lessive.
Cet établissement, le troisième dans son genre, qui depuis
peu de temps a été créé à Londres, a été fondé aux frais de
la paroisse môme de Saint-Martin-in-lbe Fields, et a coûté
environ 5,000 liv. sterl. ou 125,000 fr.
— Dans un article sur la mendicité à Londres, le Times
rapporte le fait suivant : Un homme charitable s’élant rendu
auprès d’une femme pauvre dont l’enfant était à la morl,espè-
rait lui donner quelque consolation en lui dépeignant qu’au
moins en le perdant, elle ne le verrait plus expose à l’affreuse
misère à laquelle ils étaient exposés tous deux. La mère in-
humaine lui répondit, que son principal souci était qu’en cas
de décès de son enfant, il lui faudrait en louer un autre, ce
qui lui coûterait neuf sous par jour. Il parait que le métier
de mendiante ne peut se faire sans accompagnement d’un en-
fant, que ces malheureuses louent, si elles n’en ont pas, ou si
elles ont disposé du leur.
— exécution capitale.— On écrit de Madrid, lr janvier :
« L’exécution à mort d’un soldat anglais de la garnison de
Gibraltar avait attiré un grand nombre d’Espagnols des envi-
rons de San Roque.
» Ce militaire, condamné à la déportation et détenu sur
un ponton, avait assassiné un de ses gardiens sans autre mo-
tif que de mettre un terme à ses maux en subissant la peine
capitale. Depuis l’arrêt rendu contre lui, il avait montré le
plus grand endurcissement et s’applaudissait d’avoir commis
le crime qui allait lui coûter la vie.
» Après avoir été mis en chapelle pendant trois jours et
avoir reçu les exhortations d’un prêtre catholique, attendu
qu’il professait la religion romaine, le condamné a été extrait
de la prison et conduit sur les glacis de la place ; un tombe-
reau d’une forme particulière l’y attendait : d’un côté était le
cercueil qui devait recevoir le cadavre ; de l’aulre l’exécu-
teur. Celui-ci l’avait fait monter à reculons sur une ban-
quette et les mains derrière le dos.
» Le char funèbre, s’avançant avec lenteur, s’est à peine
arrêté sous le gibet, formé de deux poteaux solidement en-
foncés en terre, et réunis dans leur partie supérieure par une
poutre transversale.
» A cette poutre était attachée une corde terminée par un
nœud coulant. L’exécuteur a passé le fatal lacet au cou du
patient. Le signal ayant été donné, la voiture est partie au
grand trot, et le condamné est resté pendu.
« Un coup de canon tiré de l’un des forts a annoncé que la
justice humaine était satisfaite. »
Conseil Communal.
Le Conseil communal est convoqué pour samedi, 13 janvier 1849,
à 6 heures du soir.
ordre uu jour. — fuiilicité obligatoire.
Vérification de la Caisse Communale.
FUBUCITE FACULTATIVE.
I» Taxe sur les chiens. — 2» rôle supplémentaire et 2«état d’amen-
des 1848. — Approbation définitive. .
2° Contribution des pompiers.— Rôle de 1849. —Approbation
provisoire.
3° Projet de loi sur les successions. — Proposition d’un conseiller
communal.
4° Cimetière de St-Willebrord. —Question des caveaux. — Rap-
port de la commission du Contentieux.
5° Garde civique. — Projet de formation d’une compagnie de sa-
peurs-pompiers volontaires.
6« Projet de réglement pour l’élevage du bétail,en ville.
Clironlffue judiciaire.
Les condamnations suivantes ont été prononcées par le tribunal
correctionnel d’Anvers dans ses audiences des 9 et 18 janvier :
Jean Smeerpont, à 10 jours de prison, pour vol; Marie Geeraerts,
couturière, à 1 mois de prison, pour escroquerie; FrançoisLauwers,
à 1 an de prison, pour vol; Albert-Joseph Koekelberg, à 4 an de pri-
son, pour vol; Joseph Kennis, à 10 jours de prison, pour sévices. —
Plusieurs individusde 10 à 4 mois de prison, pour maraudage,men-
dicité et vagabondage.
—Les conseils de discipline de Bruxelles et delà banlieue ont rendu
un grand nombre de jugements, condamnant des gardes civiques
qui ne s’étaient pas équipés dans les délais prescrits par la nouvelle
lui. Il est une réclamation qui nous parait fort juste, et à laquelle on
ne semble [tas avoir eu égard, pour accorder quelque répit aux retar-
dataires les moins favorisés par la fortune, et dans les temps difficiles
où nous vivons. D’abord, il est démontré que l’uniforme complet
d’un simple garde coûte beaucoup plus de 50 francs, et qu’en cela,
la loi organique qui a fixé ce chiffre est dans une erreur manifeste.
Nous h’eii voulons pour preuve que le lémoignagne de M. lé bourg-
mestre de Bruxelles qui, dans la dernière réunion du conseil com-
munnl, a relevé lui-même l’erreur du législateur.
Mais il y a plus, lorsqu’un garde reçoit son armement on lui fait
signer un récépissé qui constate qu’il a reçu outre le fusil et ses
accessoires, une plaque de ceinturon et une giberne. Or ces deux
derniers objets qui devraient être délivrés par le gouvernement, ne
le sont pas et lés gardes sont obligés de se les procurer de leurs
deniers, ce qui augmente encore d’au moins six francs le prix de
l’équipement. A la rigueur les gardes se passent de la giberne, mais
il n’en est pas de même de la plaque métallique qui ferme le ceintu-
ron. (Observateur.)
Nouvell es à la main.
Là-bas, à Londres, en apprenant
Qu’un Bedeau ie la chambre est vice-président,
Ce bon monsieur Marc Caussidière
Certainement va jeter un beau cri:
OIi ! que de sacrebleu ! ! ! — Non, malgré sa colère,
11 dira seulement celte fois : Sacristil
LE COQ ET E’AIGLE
OU LE GIBIER POLITIQUE.
Quelque soit le nom de l’oiseau
Qui sur nos têtes se déploie.
Je vois toujours un fin moineau
Qui prend la France pour une oie,
Devant un coq fier et léger,
La France était agenouillée,
Tandis q'u’auxyeüx de l’étranger
C’était une poule mouillée 1
Le coq s’en va, vient un aiglon
Qui plane au-dessus de l’armée:
La France, toujours même oison.
Se voit encore mieux plumée.
Oui, pauvres buses d’électeurs.
En Monarchie, en République,
Vous n’aurez que des écorcheurs
Dans tout ce gibier politique.
Aigles et coqs, ducs et vautours,
Devant celte volaille éparse,
Vous verrez le peuple toujours
Etre le dindon de la farce I A. B.
Actes officiels.
Tribunal de première instance. — Avoué. — Démission.—Par
arrêté royal, en date du 8 janvier 1848, la démission du sieur Fon-
taine (P.-B.), de ses fonctions d’avoué près le tribunal de première
instance de Mous, est acceptée.
Justice consulaire. — Président. — Juges. — Juges suppléants.
— Institutions — Par arrêté royal de la même date, sont institués :
1° Président du tribunal de commerce de Mous, le sieur Rouvez
négociant, en cette ville.
2° Juges au môme tribunal, les sieurs :
a Pecher (Adolphe) ) _i_npi9nl,
b Sigart-Capouillet ) négociants, a Mons.
3° Juges suppléants au même tribunal, les sieurs :
d Gautier-Lessinnes )
b Quinet (Charles) > négociants, à Mons.
c Grenier (Marcel) )
Surdité. — IVoirvelIe découverte.
ABRAHAM, auriste, inventeur d’un instrument acoustique, qui lui
a valu le brevet le plus honorable de S. M. la reine d’Angleterre ,
l’approbation des facultés de Paris et de Londres. Cet instrument
surpasse en efficacité tout ce qui a jamais été produit pour le soula-
gement de celte infirmité. Modelé sur l’oreille et imperceptible ,
n’yanl qu’un centimètre de diamèlre , ce petit objet agit néanmoins
si puissamment sur l’ouïe que l’organe le plus défectueux reprend
ses fonctions. Les personnes jouissent d’une conversation générale
et le bourdonnement ordinairement senti disparaît entièrement.
En somme, cette découverte offre tous les avantages possibles, re-
latifs à cette terrible maladie. Les instruments peuvent être envoyés,
n’importe la distance, avec leur étui et les instructions imprimées,
en adressant ( franco ) un mandat sur la poste : lo fr. pour la paire
en argent ; 20 fr. pour la paire en vermeil, et 50 fr. en or.
S’adresser 54 , rue neuve Ste.-Justine , faubourg de Namur, à
Bruxelles. 1827
Chemin «le fer d’Anvers à Gand
Par St-Nicolas et Lokeren.
CHANGEMENT DES HEURES DE DÉPART.
L’administration a l’honneur d’informer Iepublic, que, par suite
des glaçons que charrie l’Escaut, les heures de départ sont changées
comme suit :
D'Anvers à Gand.
7 heures 50 minutes et 10 heures 30 minutes avant-midi.
4 heures le soir.
De Gand à Anvers.
7 heures 50 minutes et 10 heures 50 minutes avant-midi.
2 » 15 » après-midi.
Les voyageurs sont priés de se trouver à la station d’Anvers au
oins une demi-heure avant les départs indiqués
Théâtre royal.
Jeudi 11,-pour la rentrée de Mm° Danlerny, première chanteuse lé"
gère : La Part du Diable, opéra-comique en 3 actes (M">« Danterny-
Carlo); second début de M. Darmy : La Marraine, vaud. en 1 acte,
(M. Darmy-Edouard) ; Une Fille Terrible, v. en 1 acte. — A 6 h.
Société «le Prévoyance.
La commission directrice a l’honneur d’informer Messieurs les
membres que le troisième et dernier Bal Masqué, au profit de quel-
ques familles indigentes aura lieu samedi 13 janvier au local du
Théâtre des Variétés
Les personnes présentées par un membre de la Société, seront ad-
mises au dit Bai.
PARTIE COMMERCIALE.
Place «l’Anvers «lu fl janvier.
CAFÉ. — II s’est traité environ 2000 balles Brésil, â divers prix.
SUCRE. — Les ventes de ce jour sont de 250 caisses Havane blond
et 130 barils Cuba, à prix non connus.
Vente publique du tt.
SUCRE BRUT. — On a vendu aux enchères, pour cause d’avarie,
1300 caisses Havane, par Mary Broughton, de fr. 24 à fr. 26 3/4
par 50 klg. entr.
TîfAKieSNÊS
Revue «les marchés «le grains. —Un mouvement
de baisse s’est manifesté pendant la semaine qui vient définir leCjan-
vier. Elle est de 23 c. sur le froment eide 13 c. sur le seigle, dont les
prix moyens sont fixés respectivement à 17 fr. 43 c. et à 10 fr. 15 c.
Sur le froment il y a eu hausse de 10 c. à Anvers, de 13 c. à Has-
selt, de 51 c. à Bruges et de 08 c. à Arlon. Il y a eu baisse de 0 c. à
Louvain, de 7 c. à Itruxelles, de 9 c. à Liège, de 12 c. à Namur. Pas
de variation à Gand et à Mons.
Sur le seigle il y a eu hausse de 10 c. à Liège, de 17 à Bruxelles, de
38 à Arlon et de 58 à Bruges. Il y a eu baisse de 50 c. à Hasselt. Pas
de variation à Gand, Louvain,Mons et Namur.
Les ventes beaucoup moins fortes, ont été de 5,272 hectolitres en
froment et de 2,428 hect en seigle inférieures à celles de la semaine
précédente.
Rruxelles ffi j«i»tlier. — Le marché aux huiles est
en baisse par suite du dégel.
Huile de colzacomp1 53 5/4
» janvier.... 531/2 3/8
» février.... 55 3/4 —
» mars........ 54-------
54 1/8
Huiledecolzasept... 35---------
» Un compt.. 43 3/4 ------
•Grainedecolzanouv. 6 10--------
Tourteaux de colza. 90---------
» de lin.. .1 !5 —--------
Le Marché aux grains calme et légère tendance à la baisse.
Grains du pays. fl. c. de Br. iGrains marchands, fl.c. de Br.
Promeut... le 1/2 h. 4 18 5 06 Froment........80k. 9 15 10 05
Seigle............ 2 15 2 18
Avoine............ 1 13 2 02
Orge...........................
Lokeren , f « janvier.
Par hectolitre. fr. c. fr. e.|
Froment blanc.... 18 02 ""
» rouge ... 18 61
Seigle........... 10 05
Orge d’hiver nouv. 9 73
Sarrasin......... 10 66
Avoine............ 6 58
Huiledecolza.... 76 76
» de lin....... 58 71
» de chanvre 62 98
Graine de lin..........
Seigle.........72 »
Orge nouvelle.63 »
Avoine (fr.c ). 100 »
ü 12
5 —
11 25
5 14
5 10
12 25
10 92
17 34
9 51
9 31
9 65
5 39
Par hectolitre. fr. c. fr. c.
Graine de chanvre. — — — —
» de trèfle_____— 72 — 58
Lin p' 5 k........... 5 72 3 27
Beurre, p» kilo---- 1 32 t 17
Tourt.coizapM215k.165 26 --------
» lin...._____..203 17 19954
» chanvre........165 07 ------
Toiles pr mètre.... t S5 — 85
Chanvre p» 10 1/2 k. 9 — 7 81 |