Full text |
it qua.
s.
igea, ;
liman,
e prêl
n rem.
Le Précurseiii'.
J-rrrr.
ne en été, excepté toutefois pendant les quinze
qui suivent la saison d’hiver, le poids des voitures
roues à jantes de 22 centimètres à voie inégale, soit
à 18.000 kilog., chargement compris, et qu’une
nenlatation proportionnelle soit établie pour les
res dont les roues auraient des jantes moins larges,
n pouM mesure demandée par les pétitionnaires leur sem-
devoir exercer une certaine influence sur le prix des
Les voituriers qui en transportent du Brabant
leHainaut, sont obligés de réclamer 80 pourcent
'aisse, usede la modicitédu chargement auquel ils sont as-
;nalerMit. Quand ils pourront prendre une charge plus
en sui
; der
érenct
1 cen.
e noir
n ver-
ent du
î pris
ni fait
■té sur
baisse
i8 et à
lasselt
y a eu
limes,
baisse
unes;
;s et a
t, aus
il res-
i cen-
e, le transport sera moins coûteux
«nousécrit de Valparaiso.le 23 septembre:En polili-
|e ne puis rien vous dire de très positif,si cen’estque
les, accompagné du négociateur Garrido et de toute
aride d’émigrés et de bannis péruviens n’ont pu se
ire d’accord avec Orbregossoa, à qui, en qualité
mi (ils n’en veulent qu’à Santa-Cruz) ils ne deman-
nt pas moins de deux millions de piastres et l’oc-
aliou de Callao jusqu’à paiement intégral.
Ise sont donc battus et sont entrés à Lima où on les
cueillis, dit-on, par le plus morne silence qu’inler-
paient seuls quelques cris de mort. Mais le Callao
en bon état de defense, commande par un brave
;ier, protégé par une garnison de 12,000 hommes et
ni de vivres pour six mois.
,es généraux Morans et Ilerrera sont à Torma avec
u 6.000 hommes. Santa-Cruz est attendu à chaque
tant avec de nouvelles forces. Le sang péruvien a
lé, la guerre est devenu nationale, et personne ne
ite qu’à l’heure qu’il est les Chiliens décimés parles
ladies et assassinés par la populace n’aient été obligés
se rendre à discréiiou. Meti et Orbregossoa sont en
■le, eide 13 à 16.000 hommes qu’ils avaient sous
1rs ordres, 700 sont allés renforcer la garnison du
llao, le reste a rejoint le corps de Morans.
JN’ous lisons dans le rapport du capitaine de la Reine
Ise. cap. Monnier, parti le 23 décembre de Valparaiso,
Iré en rivière de Bordeaux :
«A mon départ on n’avait aucune nouvelle positive
r l'issue de la guerre ; le jour de ma sortie du port,
i rencontré un brick venant de Lima qui m’a donné
nouvelles suivantes :
» L’armée chilienne avait évacué Lima et était cam-
e dans les environs. Le président Orbagossore s’etait
tiré au château de Callao qui n’avait point encore été
laqué, cl l’on pensait que l’attaque n’aurait pas lieu,
i général en chef de l’armée chilienne avait mis le
ncral Gamara à la télé du gouvernement péruvien
litre lequel les consuls des trois puissances avaient,
i-on, protesté comme étant imposé par la force. Le
néral Santa-Cruz était à quarante-cinq lieues de Lima
cc l’armée bolivienne. »
s de-
pour
t que
telle,
li fait
es de
Bru-
Lou-
listre
écla-
îs de
rt du
vem-
aussi
s de
dam-
cen-
hiver
Kous recevons à l’instant de notre correspondant de
-Martin (ile de Ré) la triste nouvelle du naufrage d’un
liment de S. M. le roi des Français :
«Hier, 27 décembre, à 6 heures du soir, nous écrit-
la corvette Désirée, de 16 canons, qu’on croit com-
andcè par M. Ricard, capitaine de corvette, a touché
ir l'extrémité du Banc-du-tNord, voisin du phare des
ileipes.
» Appréciant sans doute l’imminence du danger, des
icharges d'artillerie sont immédiatement parties du
ird ; des feux de détresse ont été allumés à la tête des
àts pour appeler des secours....
» Deux heures après des impuissants efforts, tout s’é-
lil tu ; au soixante-neuvième coup de canon, la der-
ière heure avait sonné pour de nombreuses victimes,
la corvette était détruite sur les brisans !
» En effet, la côte de Giileux est jonchée ce matin de
lilliers de débris ; seize cadavres y sont déjà gisants ;
^courants vont successivement y apporter le reste de
équipage.
» La Désirée allait de Brest à Toulon, faisant escale à
locheforl.
» Parmi les cadavres rassemblés sur la plage, se trou-
wt ceux de deux forçats encore accouplés. ■>
n’est
Bou-
e du-
de la
nr la
I eût
544 ,
taina
épo-
avait
VIII
ie d«
jen-
vic-
falt
tour,
fem-
ntait
opu-
e. la
seule
. Les
izarJ
scait
pré-
ugef
île la
i vier
— On mande de Nieuport : On a fait, avec peine, la
remarque dans notre ville, à Ostende et à Fûmes, que
les mandataires de notre province aux chambres n'a-
vaient pas profilé de la discussiondu budget des travaux
publics pour parler (le la lenteur apportée dans l’exécu-
tion de la route en construction entre Nieuport etFur-
nes. C’est cependant un poiril très important de com-
munication de la Belgique avec la France, surtout de-
puis que le chemin de fer est à Ostende, et qu’il n’y a
plus le moindre inconvénient pour apporlerà cette route
un prompt achèvement. Si l’on Iraine comme on l’a
fait jusqu-ici, nous ne verrons pas le gravier de toute
la bonne saison.
— M. Jacques Coumont, banquier à Verviers, est
mort hier subitement, vers 1 1|2 heure après-midi,par
suite d’un coup d’apoplexie.
— On écrit de Paris, 22 décembre , à la Gazette
il'Augsbourg, que le cabinet autrichien s’est adressé à
don Carlos et l’a invité à ne plus exercer de représailles
sur les malheureux prisonniers.qui tombaient entre ses
mains. Il est honorable pour l’Autriche, dit le corres-
danl, d’avoir pris ici l’initiative, comme elle l’a fait en
Italie par l’amnistie.
— Jeudi dernier, un voyageur prit place dans une
des voilures qui font le service de Lyon à Grenoble.
Pendant la première partie de la route, il garda un si-
lence absolu qui continua lorsque la nuit vint interrom-
pre les causeries. Le malin chacun reprit sa position
de la veille; le silencieux inconnu n’avait cessé de re-
poser sa tète sur l’épaule d’une jeune femme, sa voisine;
celle-ci attendit le grand jour, en supportant ce fardeau
incommode. Mais quel fut son effroi lorsqu’elle s’aper-
çut que la tête qui s’appuyait sur elle était glacee et
avait les yeux ternes et hagards ! Les voyageurs s’em-
pressèrent autour de l’inconnu; mais leurs efforts fu-
rent vains, il était mort.
— VImpartial de Besançon du 23 raconte un ma-
riage singulier qui vient d’étre célébré dans celte ville.
Chacun des nouveaux époux est aïeul bien des fois déjà
et le mari est même bisaïeul. Agé de 70 ans, il a de sa
première union , 3 enfants, tous mariés , et lui ayant
donné ensemble 32 petits fils et petites filles. La femme
qu’épousece patriarche adeux ausde tnoiusque lui, elle
est mère de quatre filles et de deux garçons, et les pre-
mières lui ont donné 27 petits enfants. Les jeunes ma-
riés, plus contents peut-être que la première fois qu’ils
serraient les liens de l’hyménée dont ils se trouvaient
dégagés depuis 36 ans, ontvu assister à leur noce tous
leurs enfants, gendres et filles.
JOURNAUX HOIiX.AN.DAIS, du 3 janvier.
Le correspondant bruxellois du Handelsblad prétend
avoir qu’il est question d’appeler en Belgique le général
uilleminot ou le général Pelet au commandement en
lief de l’armée sous les ordres du roi Léopold.
— Le correspondant bruxellois de I'avondbode af-
me que lord l'almerston a adressé une note au cabi-
fit de Bruxelles pour desavouer le langage menaçant
|ie les journaux lui ont prêté à l’égard de la Belgique.
— On mande de Dordrecht que deux élèves du cé-
lihfe peintre de marine J.-C. Schotel, que nous vê-
lons d’avoir la douleur de perdre, ont conçu le projet
ériger un monument à la mémoire de leur maître et
le projet a déjà trouvé beaucoup d’écho dans le pays.
— On écrit de Berlin, sous la date du 23 décembre :
Le traité de commerce que la Hollande a cherché à
fégler avec l’union douanière allemande ne sera pas
■onclu pour le moment, puisqu’on ne veut pas diini-
uer le haut droit sur les sucres raffinés. Un pareil ar-
tngement, dans tous les cas, aurait les suites les plus
favorables pour les innombrables petites raffineries
|à’on ne cesse d'établir dans le rayon de la douane al-
aiande. Outre cela, on ruinerait tout d’un coup les
alfincurs de sucre de betteraves dont la fabrication
faccroit principalement eu Prusse. Ce qui prouve que
ion-seulement la Hollande, mais aussi Hambourg sout-
înt de la taxe élevee de la douane, c’est que la plupart
Iss fabriques y chôment ; dans quelques années peut-
Ire cette branche (l’industrie sera tout-à-fail enlevée
at étrangers. (J. de La Haye.)
LES RADICAUX ANGLAIS.
Le gouvernement anglais vient de se décider à faire
arrêter le docteur Stephens, dont le nom se retrouve
avec celui de M. O’Connor, cpmme celui d’un des grands
orateurs des réunions de radicaux. M. Stephens a été
saisi jeudi dernier à Ashton-under-Lyne par deux of-
ficiers de police de Bow-Slreet, en vertu d’un mandat
décerné par MM. Sanderson et Henworthy, deux des
juges de paix de S. M.sous l’accusation de s’être servi
d’un langage violent et provocateur dans une réunion
tenue à Leigh, prés de Worsley, en novembre der-
nier.
« Il est probable , dit le Morning-Chronicle, que sa
révérence avait laissé chez elle son poignard à manche
d’argent et scs pistolets, car elle s’est laissée prendre
sans faire aucune résistance. L’arrestation a eu lieu à
la chute du jour dans la rue ; M. Stephens a été conduit
dans un chaise de poste à Manchester, d’ou il a été
transféré à Worsley pour y subir un interrogatoire. La
nouvelle de celte arrestation s’est répandue avec la ra-
pidité de l’éclair , et le colonel Wenigs, officier com-
mandant le district, a jugé convenable de faire escorter
la voiture du prisonnier par un détachement de troupes.
L’un des officiers de police alla, aussitôt après l’arrivée,
prévenir les magistrats ; mais comme l’arrestation avait
été faite plus soudainement qu’on ne s’y attendait, et
que les magistrats étaient occupés aux assises de Bol-
ton, on pensa qu’on ne pouvait les informer de celte
capture qu’à une heure très avancée. En conséquence ,
comme on prévoyait que l’interrogatoire serait fort
long, le prisonnier fut reconduit à Manchester pour
êlre interrogé par les masgislrals de cette dernière
ville. » „
La veille, il y avait eu à Newcastle une réunion d’en-
viron 8,000 radicaux, u A midi , suivant le récit de
1 ’Advertiser , le cortège s’est mis en mouvement. Les
ouvriers marchaient (rente de front. On remarquait
sur les bannières des devises du caractère le plus ori-
ginal : A vos tentes Israël! Qui incendie les églises au
Canada? Leswhhjs lâches et violents. Au bout d’une pi-
que, on avait fixé une miche de pain du prix de 6 pence
(60 cent.) avec cette inscription : « Voici ce que les pro-
» prielaires fonciers nous oht amené » ; et de l’autre
côté : « Il vaut mieux périr l’épée à la main que mou-
» ri r de faim.» Les hustings avaient été dressés dans
la plaine du Forlh. Plusieurs résolutions ont été adop-
tées en faveur du suffrage universel et des autres amé-
liorations proposées par la charte du peuple. Un vote de
confiance a été émis en l’honneur de MM. O’Connor et
Stephens (le même qui a été arrêté le lendemain.) »
Le Sun dit que d’autres arrestations devaient êlre
opérées à Manchester et aux environs.
Æourelies diverses.
On écrit de Gand, 3 janvier : Un incendie assez vio-
lent a éclaté avant-hier soir hors la porte de Courlray,
Faits l’auberge le Duc de Bavière. De prompts secours
t éteint le feu, qui a menacé quelque temps les mai-
ions voisines. Les dommages sont peu importants.
— Avant-hier a été célébré à Bruges, avec beaucoup
J® solennité, le jubilé séculaire de la nommée Rosalie
fbret. Cette personne n’a pas quitté le lit depuis plus
3 37 aus. Le soir une brillante serenade lui a clé doa-
ACTES OFFICIELS.
MINISTÈRE DE L INTÉRIEUR ET DES AFFAIRES
ÉTRANGÈRES.
Léopold , roi des Belges,
A tous présents et à venir, salut.
Nous avons, de commun accord avec les chambres, décrété,
et nous ordonnons cc qui suit :
Art. Ier Par modification temporaire à la loi du 31 juillet
1834 (n» 626). les grains et farines de froment et de seigle ,
importés en Belgique depuis la date de la promulgation de la
présente loi. jusqu'à celle du 15 juillet 1839 exclusivement,
seront admis à l’importation en franchise de tous droits de
douane; sauf le paiement d’un droit de balance fixé à 50 cent,
par 1000 kilogrammes.
Art. 2. Les mêmes grains et farines de froment et de seigle
resteront prohibés à la sortie pendant tout te temps où les
prix s'élèveront par hectolitre à 22 fr. et au-dessus pour le
froment, et à 13 fr. et au-dessus pour le seigle.
La sonie des pommes de terre et de leur farine est égale-
ment prohibée.
Art. 3. Les céréales ou farines mentionnées à l’art. !•',
qui seraient importées par mer et qui entreraient après le 15
juillet et jusqu’au 15 août 1839, seront encore reçues en fran-
chise de tous droits, sauf les 50 centimes par 1,000 kilogram-
mes pour droit de balance, pourvu qu’il soit justifié que les
navires importateurs ont fait voile en destination pour la Bel-
gique. savoir ; ceux venant de la mer du Nord et de la Balti-
que, un mois ou plus avant l'expiration du terme précité , et
ceux venant de la mer Noire ou de la mer d’Azof, deux mois
ou plus avant l'expiration du même terme, et que leur arri-
vée a été retardée par accidents de mer ou de force majeure.
Art. 4 Le droit d’entrée sur l'orge et les févéroles est réduit
à quatre francs par mille kilogrammes, et le droit de balance
à la sortie est fixé à cinquante centimes.
Art. 5. Au 15 juillet prochain, la présente loi cessera ses
effets, sauf les cas prévus par l’article 3, et la loi du 31 juillet
1834 reprendra ses effets dans toutes ses dispositions.
Mandons et ordonnons que les présentes, revêtues du sceau
de l'état, insérées au Bulletin officiel, soient adressées aux
cours, tribunaux et aux autorités administratives, pour qu’ils
les observent et fassent observer comme loi du royaume.
Donné à Bruxelles, le 3 janvier 1839.
MINISTÈRE DES FINANCES.
Administration du trésor public. — Grand-livre auxi-
liaire de la dette active.
Le ministre des finances porte à la connaissance du public
que lesintérêts pour le second semestre de 1838.descapitaux
inscrits au grand-livre auxiliaire de la detle active à Bruxel-
les. seront acquittés de la manière accoutumée, à partir du
15 du mois courant, et qu’à dater du même jour, le bureau
chargé du paiement de ces intérêts sera ouvert les cinq pre-
miers jours de chaque semaine (les jours de fête exceptés),
depuis dix heures du matin jnsqu'à une heure de relevée.
Bruxelles, le 2 janvier 1839.
Le ministre prénommé,
• E. d’Huart.
8,000 le baril de goudron.
16.000 la caisse de fer-blanc.
150 la liv. d’huile de lin.
12.000 le tonneau de charbon.
Et l’on tohehera encore à d’autres marchandises, car la ré-
vision du tarif n’est pas terminée.
Le café a un peu baissé dernièrement, et les ventes de la
semaine s’élèvent à 15 mille sacs. Far contre le change a
monté : on a fait aujourd'hui 5000 1. si. sur Londres à 28 3|4.
Les arrivages de sucres nouveaux, de Campos, continuent.
Il en est entré celte semaine 1500 caisses, qui trouveront des
preneurs aux prix cotés
Les cuirs Rio-Grande légers de 18 à 22 liv. sont abondants
et ont baissé de 12 p. c. depuis peu, tandis que les lourds, qui
sont rares et plus recherchés maintenant que les premiers, ont
renchéri. Les uns et les autres valent 200 à 210 reis la liv.
Prix-Courant.
Café, qualité supérieure. .
» » régulière . .
» » 2de régulière .
» » triage . . .
Cuirs secs de la Plata :
» lourds de Rio-Grande.
» légers » .
Sucres de Campos R. . .
B. . .
» Moscovades. . . .
Change sur Londres 28 1(2 à 28 3|4.
Fret sur Anvers L. 3 et 5 p. c.
3800 à 4200 par arrob.
3400 à 3700
3000 à 3300
1600
190 à 210 la livre.
195 à 200
3200 à 3300 par arrob.
2600 à 2900
2200
TRESOR PUBLIC. - avis.
Le ministre des finapcçLportè à la connaissance du public
qu'à dater de ce jour, la taux d’intérêt des bons du trésor de
1,000 francs et au-dessus est fixé comme suit ;
A 6 mois de date “If'pôur cent l’an ;
A un an » " „'t f |2 pour cent.
Ces bons continueront à être émis aux conditions prescri-
tes par son avis publié sous la date du 20 janvier 1835.
Bruxelles, le 3 janvier 1839. .
Le ministre prénommé,
E. d’IIuart. .
PARTIE MARITIME.
(extrait des registres du lloïd-belge.)
SINISTRES.
Des lettres de Venise, en date du 23 décembre, disent que
le navire Castellano, capit. Pietro Ferrari, parti de Venise
pour Amsterdam . avait dû entrer par fortune de mer en re-
lâche forcée à Ribado (Espagne), après avoir fait jet d'une
forte partie de son chargement.
Le restant,dit la lettre, avait été emmagasiné, pour réparer
le navire, afin de le réexpédier le plutôt possible pour sa des-
tination, Amsterdam,
CETTE, 24 déc. V. S.-E. violent. — Le bateau à vapeur
Marseillais, c. Portai, parti de Marseille le 23. a échoué à
l’entrée du port; le navire, par la mauvaise position et la vio-
lence de la mer, a été séparé en deux; la cargaison est totale-
ment perdu.
Le brick le Courrier-du-Brésil n° 3. c. Davensant, parti de
Bordeaux, chargé de blé, en destination de Liverpool, est
entré en relâche forcée pour voie o’eau, après avoir fait jet
d'une partie de son chargement pour le salut commun.
ALICANTE. 8 déc. — Le 3 mâts Jules, c. Morie, ail. de
Marseille au Havre, s'est perdu totalement à l’entrée de no-
tre baie, le 5 courant. L'équipage et partie des matériaux
ont été sauvés. . .
(Le 3 mâts ci-dessus avait été pris, par erreur, pour le brick
Jules, c. Morin, parti de Nantes ie 15 de ce mois.)
— Le Jean Bart, c. Bedex, ail. de Séville à Anvers, est
entré le 28 décembre en relâche forcée sur rade de St.-Na-
. NOUVELLES DE MER.
COMMERCE. I
PLACE D’ANVERS , DU 3 JANVIER.
Le marché, est demeuré fort calme pour la généralité des
articles. Les seules ventes que nous puissions citer consistent
en 150 balles café Batavia à 32 1|2 et 200 balles dito Brésil
de 27 114 à 27 3|4 cents.
Chronique Industrielle, Agricole et Commerciale.
Nous apprenons que la légaliontfrançaise à Hambourg ,
a reçu l'ordre de ne percevoir à l'arrivée et au départ du pa-
quebot à vapeur le Toge, naviguant entre ce port et celui du
Havre, que la moitié des droits d’expédition et d’annuler par
conséquent la caution qu'avaient fournie les consignataires.
(Journal du Havre.)
— M. le consul de France à Barcelone annonce , sous la
date du 20 de ce mois . qu’à l'avenir les bateaux à vapeur
français, sur les côtes d’Espagne . n’auront plus à acquitter
d'autres droits de tonnage que ceux qui leur seront assignés
par un nouveau jaugeage, qui défalquera l’espace occupé par
les machines, ainsi que celui qui se trouve destiné aux soutes
à charbon.
— La reine de Portugal a rendu, le 18 octobre dernier, un
décret exécutoire trois mois après sa publication , aux termes
duquel les toiles de coton bleues, dites guidées, désignées dans
le tarif portugais sous le nom de Zuaries-Azurs, cesseront de
figurer parmi les produits des fabriques étrangères, dont l'im-
portation est permise dans les possessionsjporlugaises en
Afrique.
MARCHÉS
ANVERS , 3 janvier. — Produits indigènes : Le fro-
ment roux est calme de f. 13 114 à f. 13 l|2 les 77 kil.: le blanc
manque au marché par parties; le seigle est offert de f 7 1|2
à f. 7 3|4 ; l’orge des polders s'obtient de f. 6à 6 I [8 ; l’avoine
est ferme de f. 3 5|8 à 3 3|4 sur 42 à 44 kil.; la graine dé
colza d’été sans affaires de f. 42 112 à 12 3(4 ; huile de colza-
sans affaires à f. 44 . id. de lin 49, id. de chanvre 49 1 (2.
Produits étrangers : Nous avons reçu deirx charge-
ments froment dont un Cubanca se trouvant en quarantaine,
l’aulre venant de Trieste avec 200 faeclol. hlé.tepdre, a été
placé en transit à f. 13 sur 75 kil.; le seigle n’est pas au mar-
ché ; l’orge de Zélande est tenue de f 6 à 6 l|2 ; celle de
Frise également à f. 6. Il y a peu d’acheteurs Les graine’4
grasses sont calmes ; on ne peut citer aucune affaire; les prix
n’ont pas variés.
NINOVE. 1" janvier. — Toiles de lin: Le marché eit
par continuation peu pourvu ; les toiles fortes et solides n’ont
été voulues qu’à des prix faibles, et celles demauvaises quali-
tés n’ont pas trouvé d’acheteurs.
RENA1X, 2 janvier. —Le marché de ce. jour était bien
fourni en toutes largeurs. mais comme il n’y avait que peu
d’acheteurs, le marché a été calme et a duré trés long temps;
ce qui a été assez bien recherché et qui le sera toujours . ce
sont leslbônnes qualités et c'est malheureusement ce qui se
trouve le moins. Les 4|4 communsont été aussi moins voulus
on peut même cilcr une petite baisse.
RIO-J ANEIRO, 26 octob (Correspondance particulière.)
—L’approvisionnement de farines, ici. est encore assez consi-
dérable olies prix bien bas; cependant, les nouvelles d’une
hausse des grains en Angleterre ayant engagé quelques-uns
de nos spéculateurs.on en a traité dernièrement 5 à 10.000 ba-
rils à 2000 reis de hausse, et l’article se trouve.aujourd’hui un
peu mieux tenu, laissant encore de la perte sur les prix d’Eu-
rope. La meilleure marque du Havre vaudrait 17 à 18.000 r.,
et si elle est facturée 42 francs, elle revient ici à 20.500 reis
net de tous frais. Mais jamais nous n’avons vu des farines de
vos contrées aussi bien fabriquées que celles du Havre, mar-
que Baron; on lesclasse toujours ici comme seconde qualité,
et on ne peut pas en tirer aussi bon parti- .
Le gouvernement,qui a grand besoin d’argent, vient d’éle-
ver les évaluations du tarif des douanes pour un grand nom-
bre d’articles, et l’un a commencé à payer les droits de 20 p.c.
sur estimation de :
R> 2,0,00 l’arrobe de farine.
800 le covade de drap ordinaire.
1.600 id. id. meilleur.
2,400 id. id. entrefin.
6.600 id. id. superfiu.
120.000 la pipe de genièvre de 180 medidus.
15.000 le quintal de plomb de manchon.
10.000 id. - id. feuilles et barres.
120.000 la pipe eau-de-vie.
160.000 id. huile d’olive.
8.000 le quintal démorue.
12.000 id. d’acier.'
Le temps est couvert et pluvieux; il vente très fort de la
partie du S.-O. ..
— On nous écrit deFlessinguc, du 3 courant, que plusieurs
navires s’y trouvent en vue. ,
— Le brick anglais Eva. c. Keys, arrivébier de Montevi-
deo, a laissé à son dépéri 21 octobre. les navires suivants en
charge pour Anvérs : la goélette'belge Gustave-Adolphe, c.
Arends; le brick ang. Fortune, c. Perie, et la goël. id. Lon-
di la nia, c. Donaldson, départ fin octobre. Le 24 novembre,
par 5° 25’ lat. N. et 27° long, O , il a hélé le brick anglais
Simon, of Liverpool, ail. de Bahia.à Trieste-
—Le navire Reine-Rose. c. Monnier, arrivé des mers du Sud
à Bordeaux, en est parti le 23 septembre; la Zélima, de Bor-
deaux. comptait partir pour la côte; la jusline pour Sidney,
el l’Y sans destination. Le 17 nov., étant par 18» 23’ lat. S.
et par 29° 58’ long. O. le capitaine a parlé au 3 mâts anglais
Kirkman-Finlay, ail. à Bombay, et le lendemain au bâtiment
à vapeur hollandais le Phénix, ali. à Batavia.
HELVOET, 2 janvier. — V. N. O. Ar. d’hier : Monarch,
capit. Lang, de Cette; Ouse. capit. J. Bancks, de Newhaven;
Janlina, c. Vanderwerf de Cardiff: Anna Siberdina, c. Ugen
de Liverpool; Charles Henry, c. H. Schmidt de Smyrne ; ce
dernier a été placé sous quarantaine. . .
TEXEL, 3 janvier — V.N.O. Arrivage : Medembiik, c. P.
Carrt. de Londres.
HAVRE, 31 déc. V E. — Arrivages : Rubicon, c. Rogers;
Pangus, c. Uplon, de New-Orléans.
En relâche ; le lr janv., le smak Jeune Mathilde, c. Cha-
taing, pour Ostende. ’
Ont nus en mer ; le 31 déc., Cérès, c. Quentin, p. Bahia;
Jeune NeJIy, c. Levofger; et Rapide, c. Bernard, pour Port.
au-Prince; Jeune Mathilde, c. Ricq. pour la Pointe-à-Pitre
ROUEN, 31 déc. — Arrivage : Triion, c. Etienne, de Rot-
terdam.
CALAIS, 23 déc. — Arrivage : Asthémise, c. Dubosc,
d’Anvers.
BORDEAUX. 29 déc. — Entrés en rivière : Charles-Fre-
derick, c. Carie, do St.-Tbomas; Emii, c. Passentien, de
Stellin.
CETTE, 21 dcc. — A mis en mer : Catharina-Josephina,
c. Muntendam, pour Amsterdam.
HAVANE. 18 novembre. — Arrivage : Aurora,c. Zuyder-
duiu, d’Amsterdam et en dernier lieu de St-Thomas.
MOUVEMENT DU PORT D’ANVERS.
ARRIVAGES DU 3 JANVIER.
Au soir.—La goël. angl.Peace.c.Breckon.de Londres, en I.
Du 4 ; Au matin. — La koff-goëlette han.Juno, c.Fuhrman.,
de Marseille, ch. de froment.
MARÉES DU 2 JANVIER.
Hautes 9 h. du mat. - Basse à 2 1|2 h. de l’ap.-mtdi. - V.S.-O
Chargements des navires déjà annoncés.
IVANHOE (napol.) de Messine. — lOOcaisses citrons, 107.
id. oranges. 120 sacs noisettes. HuensStuyck ; 65 caisses
citrons. 303 id. oranges, Devrics Vermylen ; 50 id. id.
douces 6 id. id. amères, 50 id. citrons, 10 balles noisettes.
J A Huysmans ; 200 caisses sumac, 531 id. citrons, 733
id. oranges, 90 sacs noisettes, 3 colis marchandises, 175
salmes graine de lin, (mes. Sicilienne.) à ordre.
EVE (angl ) de Montevideo.— 11750 cuirs secs, 697 id. saiés.
ton id. d’arrimage, 5420 cornes, J. M. Fraser et comp. :
consignataire.
AEROT i A (portug ) de Lisbonne. — 66 pipes huile d’olivo.
5 s sacs laine lavée, 7 barils vin, 7 caisses id.. J.L.Lemmi
et comp ; 410 caisses oranges,:Ch. Pecher ; 34 futailles
vin. François Terwagne.
ËGL’ANTINE (angl.) de New-Castle-. — 1 colis marchandises.
R. P. Claesseos ; 20 barils id., 6 balles id., 205 colis id.,
2 locomotives complètes en pièces, 30 tonneaux alun.
10500 briques, à ordre.
THOMAS et MARTHA (angl.) de New-Castle.—1 locomove
. avec accessoires. 200 roues en fer, l’administration du
chemin de fer ; 3 futailles teintures, 17500 briques, à
ordre.
Zaïre. |