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bonnes années, à l'heure qu’ii est, l’exportation vinicole
dépasse le chiffre de 400 millions de francs. On avait
eraint un moment que les vins algériens fissent une
concurrence sérieuse aux vins espagnols. Celte crainte
a disparu aujourd’hui, II parait avéré que les vins algé-
riens n’ont pas 1rs degrés d’àlcool voulus pour devenir
na vrai article de commerce. Après le traité avec la
France- vint celui avvc l'Allemagne, puis tout récem-
ment ie modUs v>vendia.vec l'Angleterre. De nombreux
traités ont été signés avec, plusieurs antres pays euro-
péens et-avee presque toutes les républiques de i’Amé-
riqtte du Sud.
Ou De {.eut disconvenir que l'Espagne, à toutprendre,
a très for t â s’appiaudicde la voie où elle s’est, engagée.
Le commence et la navigation n’existaient pas pour
elle ; çaquelqups années, ils se sont développés et ils
affirment tonales jours leur existence par de nouveaux
piogrés. Si tordre public se maintient, leur essor pro-
met d'être très étendu. Et d’antre part, c.-i ne saurait
mer que le bien être général se soit accru par le bon
marche relatif dq bien des articles qui autrefois tai-
saient défaut.
On < r.i donc»ÿui pris, maintenant que la réforme est
accomplie éi qu’elle se manifeste par, des résultats des
plussatVsfaisants, eue l’on revienne sur un fait qui n’est
plus z l’état d’actualité et que l’omessaie de taire naitre
un mouvement de réaction contre les idées libre-échan-
gistes. Tou r à lour. tous les partis, quand ils ont été au
pouvoir, ont accepté le fibre échange et y ont apporté
iéttf pierre. Le pays ne sVn est pas mal trouvé. Autant
il eût semblé naturel qu’on discutât avant d’adopter un
changement aussi radical que celui qui s’est accompli,
autant, il semble aujourd’hui étrange que l’on veuille
faire de la discussion après coup.
Evidemment, il faut qu’il y ait une explication à ce
phénomène. Il faut, qu’il y ait une raison majeure pour
que — les résultats des doctrines libre-èchangistes
étant ce qu’ils sont, — plus d’nii parti politique cherche
àTouviir des débats qui semblaient clos. Et comme
dans les mouvements d'opinion on serait dans l’erreur,
surtout lorsqu’il s’agit de matières économiques,'si
l’on en cherchait l’explication dans le jeu exclusif
des passions politiques ou des intéréts menacés ou at-
teints, il n’est, peut-être pas téroèrairede penser qüe
l’on peut, assigner à une cause nécessaire et. technique
le désir de discussion rétrospective qui se révèle.
Peut être serons-nous dans le vrai si nous signalons
comme en une de ce mouvement ce simple fait c'est que
la rétorme.n’a pas été complète : non seulement parce
qu’elle a dû attendre que le temps fit son œuvre, mais
encore parce que le complément indispensable de toute
réforme libre-édiangiste, le perfectionnement de l’ou-
tillage, est, en Espagne, toujours à faire.
Par outillage, il est entendu ici plus même que l'ou-
tillage matériel ; pour lutter avec l’industrie étrangère
il ne suffit pas d’être outillé matériellement : il faut
l’être politiquement, judiciairement, et au point de vue
de l'instruction publique tout aussi bien qu’au point de
vue des finances de l’Etat et du crédit des industriels,
des agriculteurs et des commerçants,
ROYAUME-UNI.
L’émigration.
Le gouvernement anglais a récemment fondé un
bureau d’informations pour les émigrants, lequel
vient de publier deux circulaires d’un extrême intérêt
pour tous ceux qui désirent s’expatrier.
Il ressort de ces deux publications quj le gouver-
nement anglais ne pecommande aux émigrants qu'un
petit nombre^de colonies, dont deux seulement as-
surent, en certains cas, le libre passage aux arri-
vants': ce sont l’Australie occidentale, qui accorde
cet avantage à un nombre limité de femmes aptes à
exécuter les travaux de ménage, et Queensland,: qui
l’assure en outre aux ouvriers agricoles.’
Pro visoirement ce,s faveurs sê trouvent suspendues.
Lp, Canada, là Noù véllç- Zélàndta la Gotôrite du trip
et la Tasmanie, se chargent d’une partie des frais de
ia ttayctSée, .le Canada,- dans la proportion, d’un
. quart. . . -
La,Nouvelle-Zélande n’intervient qu’en faveur «les
cnltivateui ' qüi possèdent cent livres en espèces et
cinquante livres en sus’ pour chacun des membre* de
leur familie âgés <••• plus de douze anp ; ia compagnie
tqrrienue tfo l’Austrahe ocçidçiitaie aussi» te que
lésion) riers agricoles, les maçons et les carrier» âgés
de moins de. quargnlracinq ans, jusqu’à concuri < nce
demill*; éaiigrams par an, endormant la préférence
-aux hotpthts mariés sur les célibataires ; leséini-
granis «in ivani-'setHce&conditions ne payent, que la
moitié u.t prix du-voyage ; le Cap n'aide que lés émi-
granta qui sont .en position de justifier tiu pféalrjble
d’un emploi dans ia colonie ; la Tasmauie Offre des
réductions variables aux ouvriers ordinaires et aux
ouvriers agricoles ; le Queensland exclût de <otite
faveur les ouvriers ordinaires et lo> émigrants figés
ue plus do cinquante-cinq ans.
La règle exige — sauf les exceptions indiqiiées
ci-dessus — que Ira émigrants fassent eux-mêines
lés frais,de leur traversée.
. "Ces frais s’élèvent en moyenne de troisephtviqgt-
cinq à quatre cents francs pour les colonies du Sud,
. et moitié pour les épiants.
quart du matin an rez de-chaussée de la maison n° 24. ? Théâtre royal, la direction porte à la connaissance
occupée par M. Runch-Weig, marchand de meubles
L'incendie a gagné, par la cage d’escalier le haut de la
maisoaet s’est propagé alors seulement aux deux étages
inférieurs. .
Les six entante de M. Runch-Weig,: qui couchaient
..«lans tes chambres mansai'dées.ont été réveillés d’abord
par ia fnmée ; leurs cris ont attire l’attention d’un loca-
taire. M.Dewolf.qui loge avec le marchand de meubles,
-a femme et sa belle-mère au second étagé- M. Dewolf.
qui est un ami dévoué de la famillte. voulut, monter
voir ce qui faisait crier les enfants. En «uvrant la porte
de sa chambre, il vit la cage d’escalier en feu.
Pans perdre sa présence d’esprit, il réveilla lés pa-
rents qui ne se doutaient pas du danger et qui dor-
maient d'un sommeil profond. Tous montèrent prendre
les enfants dans Leur lit.- Mai» M lailâit -fblr. et. l’esca-
lier était en feu. M. Dèwolfentrainatout Le monde au
grenier et par Ia.fenêtre tabatière,se hissa sur le toit:
les par ents lui passèrent alors successivement les six
enfants qu’il alla porter dans la corniche de la maison
voisine. Les parents enx-mëmes montèrent ensuite sur
le toit et de là déménagèrent sur le toit où étaient leurs
enfants et d’où les pompiere, arrivés sur ces entrefaites»
les ai fièrent à descendre.
L’alarme a été donnée aux pompiers vers une heure
et demie par des passants attardés qui ont aperçu
l’incendie brûlant tout le rez-de-chaussée M. Meunier,
commissaire adjoint, dé posle au bureau dü: Nouveau
Marché aux Grains, est arrivé le premier avec les
pompiers desa division. Ils ont. carillonné à la porte
pour prévenir les habitants, — ce qu’avaient négligé de
faire les passants. Mais M. Dewolf était déjà sur le
toit occupé à sauver les enfants; il cria aux pompiers
qns tout le monde se sauvait- Un instant après sont
arrivés successivement la grand’garde et la caserne,
avec une pompe à vapeur et un nombreux matériel.
de ces Messieurs que Ja représentation dç Carmen,
annoncée pour jeudi, sera remplacée par lé Voyage
en Chine. Yehdredj Faust sera joué en graDd opéra,
ayant pour inferptêœs : MM. Guiot, Couturier, De
S met. et Mme Martinon. Mardi prochain reprise de
•Rigoltllo, avec M. Guiot. — Jeudi la première du
Cid et vendredi Martha ; prochainement Le Pro-
phète et Charles VI.
Tout le personnel du Théâtre déploie la plus
grande activité pour les dernières répétitions du Cid.
Tout est prêt, artistes, chœurs, orchestre, ballets,
costumes et décors, et l’on n’attend plus que la pré-
sence dû composit eur pour les dernières indications.
M. Massenet arrivera jeudi ou vendredi matin.
FArii» müfKaHi»
Incendie de l’AIcazar de Tolède. — On nous
télégraphié de Madrid en date du 10 janvier :
« L’AIcazar de Tolède a été détruit par pn incen-
die la nuit .dernière. Ou craint la perte- totale dü
bâtiment et la mort de plusieurs victimes. »
Coup de grisou à Hornu. — 35 victimes. —
On écrit de Hornu, 9 janvier, midi, à la Gazette :
Vifigt-cinq cadavres ont été remontés.
Dix soin encore dans la fosse.
F RA NCE.
Les délégués bulgares à Paris.
Le ministre des affaires étrangères a reçu les «dé-
légués buig très-hier à dix heures du matin.
L’eûtievut;, à laquelle assistait aussi M. Ciiâttôes,
directeur politique, s’est prolongée, j'üsqu’â o*ize
heures.
M. Giékof a exposé à M. Fiourens, en remontant
aux circonstances dans lesquelles il s’est formé/ le.-
phâscs diverses -.qu’a traversées le gouvernement
actuel de la Bulgarie et partinuliôremeui lesdjfli-
ctiliés dans lesquelles il se trouve .aujourd.'liui placé.
La régence bulgare se rend parfaitement couipo
dé sa situation et aüssi. de celle de rEurojc, et plh
est disposée à faire pour en sortir toutes les conçus-
sions .compatibles arec l'indépendance .intérieured<
. la Bulgarie. Mais elle, ne croit pas. que la candida-
ture du prince du Mingréüe puisse être accepté- ,
parce quelle n'assurerai? pas au pays ia stabilité
dont il a besoin ni la liberté à laquelle il a droit. ;
_M. Fféurens a’dit alors aux délégués bulgtirra
qu’ilLs avilit reçus à titre privé, parce qu’il ne pou-
vait leur reconnaître k aucun degré un mandat Ré-
gulier La Bulgarie a, eu effet,.son indépendance
Intérieure, mais pour les rapports in.krnaUot4n\
elle relève de la Porte, qui seule a le droit de .palier
en son nom. La France est trop respectueuse dt ■
traités et trop désireuse de maintenir i’imégritade
l’enipire ottoman pour sortir de eëtte règle. ’ Ti >ô*r-
fois, à titre privé, le ministre des affaires étrangère»
a bien voulu recevoir MM. Stoïlof, Grékof Jt Kilt-
chef, ei. h s enftn ’re, ILcompâdt tint èrémt-n? à ce
que la situa! loti ‘de. leur ggys .arde'pénible,' mafeil
croit que le mmjlpurjuoyën de sortir dés difflcufi* s
qui viennui1 dj. ■lur'éii e signalées serait de tepir
grand coqyfie dos sentiments de la Russie,à laquelle
la Bulgarie i oit l’existence, et de fore ■même qii* 1-
ques concessions; à- cet, intérêt.'Il n’a tl’aiHeods à
s’expliquer sur aucune candidature. Le momentse-
rait préraaD-ré, mais peut-être'ést-'l régréttabié que
ce!je du prince dé Mibgrélie ' «soit repôiissfié par la
ifgeî'cè d'un’ manière aussi aLsoluè. Au resté.qitei-
quésympa'lüe que inertie la Bulgarie, la Frajice
dois surtout a'&uàclt- rà l'intérêt gé éra! de l’Europe,
qui est la paix, -et. à ce titre, elle ne peut que re-
commander las moyens les.plus rapides et Ira f|us
sûrs d’arriver à une solution. "
Les délégués- eût répondu que le gouvernement,
bulgare désirait aussi ja paix de l’Europe, et que
c’çst pour çe.motif qu'il a renoncé à ta candidat pre
du prince Ai&xandre, dont' le succès aurait amène
la guerre ; mais ênTre le prince Alexandra et le
prince île Mingréüe, ne peut-on pas trouver d’au-
tres combinaisons, et les puissances désintéressées
dans la question ne pourraient-elles pas aidenà-lc-$
trouver?
M. Fiourens a répliqué qu’aucune puissance n'â-
vaif qualité pour cela, sauf a Porte. La France n’a
pas a joiiel* un rôle particulier dans la question. Elle
ne peut qu’encourager les solutions les plus propjes
à è're acceptées par les principaux intéressés, . on
bu! unique e t le maintien dé ia paix.
Les-dmégués bulgares se sont alors ret’rés F ès
avotr pris congé de M. Fiourens dans les termes les
plraeouHoiS. . .
Aux l enseignerrlenls que l’on vient de lire sur l’en-
tretien des délégués bulgares avec le ministre des
affaires-é'rimgél’és, e Temps ajoute que M: Grekof
a pris la p » oie.le po mier et a développé ave.; brau-
coup.d iialàleté, et de fines>e tout lesargutoeius qu’il'
avau A-faite vuloir. La conversation es1 devenue en-
suite plus générale, M. Grékdfétantpj s.'ca:me.plus-
réservé, IjN üüttes délégués se montrant plüs aYderifs®
plUS Vifs. 1 ' 0 "... .,n : .
L’impression qu ils parassent avoir retirée de leur
, voyage dans le» autres capitales es< que partout on
les a payés'de paroles, bonnes quelquelois, le plus
sou vent i ndi fi’é ren tes.
Ils ne se.dïssimulent pas que leur voyage n’a train
thé aucûne des ;d flîcutiés au milieu desquôlies la
régence se trouve, et qu’ils les retrouveront aussi
graves à leur retour. ’ ,
Bil.fiJQTE.
heureux, qui la pleureront longtemps, une vraie pro-
vidence.
Après avoir refusé les pioposît;on3 de mariage1 de
plusieurs princes de niiu-onsrégnantes - cl ■.a.-si,>,elle
de Louis Napoléon — Mar,e de Wurbùnbeîg s’unit nu
comte Alfred NeippèJg,dout le pèle épousa,on -secondes
noce», la veuve 3* Napoléon .r. Les douze dernières’
années de la vie -du comte Alired de Neipperg s’econ-
lèrentdans un état de démence;*, il contracta la ti iste
maladie à la suite d’un accident de chasse qui fit grand
brioi dans le. temps.
Le corps de la princesse sera déposé au Rothemb-rg
dans Je caveau de ses amètres. La détunte laisse une
fortune estimée à 6 ou 7 millions dont l’héritier prin-
cipal est le comte d’Oldenburg, l’un des candidats dont
il a été question pour le trône vacant de Bulgarie.
Villages africains détruits par une expédition
française. — On mande de Grand-Bassam, a la côte
occidentale d’Afrique, i7 déceruOre, que le navire de
guerre français Je Go'ande avait, récemment envoyé
une expédition par le fleuve, dans l’intérieur du pays,
pour punir les indigènes d’un fait datant déjà de
quelque temps.
Plusieurs villages ont été détruits à cette occasion.,
Cés villages étaient situés dans la partie t oisée de
la j ive ; aussi n’est-ce pas sans peine que l’expédition
est venue à bout de sa raissioif ,Üu ignore cotuuitn de
nègres ont été tués, mais on croit qu’il n’y a pas eu de
victimes du côté des Français. .
L’expédition étant rentrée,, les nègres ont attaqué ub
navire de commerce anglais dont six hommes de L’équi-
page ont été tués. Ce navire, qui appartient à une mai-
son de Londres, descendait le fleuve, se rendant à La
côte avec un chargement d’huile de palmier.
Les naturels lui ont, par la même occasion, enlevé
une partie de sa cargaison.
C’était évidemment une affaire de vengeance.
Entre artistes. — Voici quelques détails complé-
mentaires sur les drames de la vie viennoise, dont
nous avons déjà parlé :
Hermine Guschelbauer, fille et très jolie fille d’un
agent de police, avait beaucoup de-succès à Vienne
comme chanteuse de chansonnettes. Loissett était son
Parmi les quatre houilleurs qu’on a remontés blessés,
deux sont morts ; un est moribond.
I Les victimes habitant différentes communes, on ne
M. le capitaine-cömm&ndant Allo a pris alors ladirec- f sait pas encore très exactement le nombre des veuves
tion des travaux qu’il a su si parfaitement conduire que j et des enlauts qu’elles laissent.
le premier étage de la maison, non encore, atteint par, D’aptèS lès renseignements fournis officiellement
les flammes, - alors qoe le rez-de-chaussée était1 pré#- s jusqu ici, — le nombre des veuve» serait de .trois» A
que détruit et quçlè sous-toit et le second étage brû- : quinze ; celui d«.s enfants dq quarante à qüar&nte-trois.
iâient, — à été-épargné par l’incendie. } -
Le premier étagé ne contenait, ainsi que le rez-de-1
chaussée, que des meubles. Aucun des meubles du} Mons, 9 janvier, 7 h. 1/2 soir.
premier n’a subi la moindre atteinte du feu. tandis que i Huit.cadavres, dans un état épouvantable, ont été , , ... .
tout le reste de la maison est détruit. : découverts tantôt, à Lois heures, Trois ontétèremehtés. j nom de guerre. Elle faisait partie de la troupe de cafô-
Les pompiers ont été maîtres du feu à deux heures et Parmi ces derniers, on a pu reconnaître Augustin csnc.crt de M. Anton Boehm, dont les représentations
demie; iis ont travaillé jusqu’à quatre heures du matin Samain. ouvrier à veine, et JulesJoiiy; l’identite du «“ A,»nn«,env A«n<, i» «,n„ nn».tr a
avec un dévouement et une énergie vraiment remar- troisième n’ft pu être daterminée tant le pauvre corps et
qtiables Le capitaine en second Cornil, le lieutenant les vêtements étaient detéflores. Les cercueils destinés
Henri et le sous-lié-utênant Ciaessens les dirigeaient. 1 aux ti'istêsTëstês desaûtrés victimesdemeurantaufond.
Le travail de sauvetage a été passablement difficile j II reste, actuellement deux morts à, retrouver,
par suite de l’encombrement du quai qu’occupent des ’ L'âérage’ dü tond de ia costeresse n’est pas encore
grands tas de briques et de pief res de toutes sortes. \ coinplêtèiüeht retablL Les travaux de la prochaine nuit
Les dégâts sont considérables; on les évalue à 4 seront dirigés par M. Jacquet; MM. Dejaer, Gobsit et
soixante-dix radje francs. Les meubles étaient assurés ’• Bouchez ont conduit ceux dujour.
uneIsommeisupôrieur’eIIlaiS ^ ^ 60 avait’ liaiait Pour } La grève qui a éclaté chezMM. DeCoster etRousseau, presario et délai mettre îe marché à la ma n.
uik. somme su pmieuio. ....................... ? à Ganû, conUiiue; en ce moment.il.ya urmcinquantaine } _ Ou le renvoi de Sailer, ou la démissiôi
se donnaient dans là salle Ho-ak. A cette même troupe
appartenait un certain Sailer, réserviste de l'infanterie,
qui avait pris part à l’occupatioti de la Bosnie. Engagé
comme chanteur comique et eroquiste improvisateur,
Sailer s’était épi'is de la Loissett. Il la poursuivait de
ses assiduités, il l’obsédait de ses déclaration?, mais
sans aucun succès. Informés du fait, les parents de
la jeune chanteuse lui avaient riæonsmaude^d’éviter
le jeune homme,, mais celui-ci étant incorrigible. le
pèré GuschéMuèr prit lé parti d’aller, trouver l’itn-
M. Runch-Weig et sa famille ont trouvé arile dans j **QuitfâVâ^filent SSub de
un estaminet voisin où on leur a servi un breuvage 1
réconfortant et où on leur a donné des vêtements. Ils n)«elft nas accerfter Un Uavail’
s’étaient en effet sanvésdans le plus simple appareil. ^ d^re^ratéTMèm^undea^^i-®révi^tes
M-^wolfaj^sé la nuit au poste du Nouveau-
î.iaicce-aux (jiaim. | écrit à son pairon qu'il ne Venait plus à l’usine, des
on leur a servi un
où on leur a donné des vêtements
s’étaient en effet sanvésdans le plus simple appareil
M. Dewolf a passé la nuit au poste du Nouvel ^
__ ^ écrit à son patron qu’il ne venait plus
M. Granet, ministre des postes et'télégraphes do 5 meIlaces 1UI âyaut été laites,
Fiance, est arrivé samedi à Bruxelles. Il est descendu j
chez le ministre de France, M. Bourée. j Une grève qui a éclaté vendredi matin à la fosse du
[ Tunnel (charbonnage du Poirier), près Charleroi, a
-------- iinnrmn ---------- | pns a vant-hier matin de l’extension ; les gré vistes ne se
, ,.,Trr!-Da -i t • ? sont pas présentés au travail pouf ie trait de nuit; ils
. V xlèXiCS» -LvJ .Janvier \ ont refusé de descendre et se sont diriges eh cortège
,L„ r,:a;„ vers lafosse Saint-André, située sur les Tiieux» à Moii-
Pilotage Avis DifferiffitsA s publics pur , tjgny; ils ont fait remonter la plupart .les ônvilors qui
lès services bydrographiqiips r.e Fans, Berlin, Lon- , étaient déjà descendus et y out fait cesser partiellement
iresi Gene-, e Washington cl par la Traiity-Houso^ \ fétiai al.
à Londres, sont déposés au bureau du pilotage, à ’ La géndaPmerje, prévenue, s’est rendue en toute
Anvers, où les iniérèssés peuvent en prendre con- hate surJeülfcuxi mais pas assez vite pour empêcher
naissance toiiS les jours ouvrables tie la semaine: de les grévistes uarrivèr à Snùit-Andié. Les houdleui»
9 1/2 à 111/2 heures du “ ” ’ ''' " " '
relevée à 5 l/Yh. dü-st -. . .
Vol avec effraetitm.
snfte^ ëtus
il 1/2 heures du mâtin, et, de-û’j/ê heures de 5 se sont éparpillés par. bandes dans ia èommune, se
, a •- i o i, a,,. u , donnant j endez-vous vei s neuf heures aux bureaux de-
“ ° ~ ■’ u- . ’. - . i la Société, où devait se làire le payement du la dernière
1 Vüft"ft1f^&&vriers trava.llént pendant
3 beuira, des toleius oui fracturé ta fer- . samt-Chai’Lçs (Tunnel) et àSainX-AuU-vè; ils ranulsséi
fille.
melure de la vitrine d’un magasin d’aunages, 220 dé i cf(àfbori des tailles,' et parviennent-«imi à fiÿre'uff»
ta rue D;nnoriJgge..L(nsé deux earneanx'ei erfiévé de ’ petite okfrüctioû,1 :
L’étalage 6 piôcebdeioffe. Ils in’.mt guère profilé de Les ouvriers demandent uùe augmentation de ra- R1TeM .aawnof, a avoue que. rau oa «nm
leur tatvia, puiçqueee matin dès 8 heures la police ar- ; laires, étayant tout, le. i envoi d un emwubteiil* de tra-B^ ,i,. désespoir, ii avait pris le couteau au restaurant
(était dans un logement, rue Everaerlsi 74,Les six— ; vaux doiitils out à »e i'l.finiire. (bien avant fa repfésentation pour tuer celle qu'il
excusez du peu— Ira six auteurs da vffl.. lis ont été j 1
ifóuvéschacuaenpoés»‘Ssiond’unedes6pièeeSvolée.s. j Un commencémeiit dé grève a éclaté, avant-hier
Le partage avait fié ditiné simplicité élémentaire. î matin, au puits n® 4 dçs charbonnages de Monceau
ue. . y •’
Très ennuyé mais obligé de choisir. Anton. Roelim
préféra renoncer au croquiste-dianteur. Infoi mê du
fait pendant la soirée du 2j*;rvR -. Lailer fit Une scène
à sa belle, essaya de fatten : ir. mais -lie demeura in-
sensible à ses instances. Après la représentation, on
s’en alla souper, comme de coutume, au restaurant dp
la salle Horalt. Anton Boehm, Hermine Loissett, une
autre artiste de !a troupe Anna Grün, et Le pianiste ac-
compagnateur SrhleSinger soupèivnt de compagnie.
Sailer les avait suivis malgré son double congé, mais ü
soupa seul.
Vers minuit ët demi, tandis que le pianiste prend à
pied le chemin de son domicile, Anton Boehm hèle une
voiture et s’offre à reconduire la Loissett et la G' ün qui
habitent la Josëfstadtl L’bffrè est acèepféo, tùMs Her-
raiué cè.do 1 intérieur à Anna G: fin, son aînée ; e‘4« mén
.tara sur le siège. Boehm proteste, elle insiste tan> et si
Lien qu’ii cè le ; il prend place à côté L’Anna G-: ün et.
Herrume.va, grimper sur le siège... quand s-atier. qui.
était .resté à quelques pas de ia voituro, s’approche de
la jeune fille. .
— Ainsi, tu ne m’aimes pas ? s’écrie-t-il.
v Et au même instajit. il lui plonge, dans le côté droit
du dos un : énorme couteau,à la pointe très affilée.
: ’ Lo-cbiju était si. violent que la lame ayant .traversé;
le corps,lapointe repafût'dmcôté gauche delà poitrine.
Hermine poussa un cri .terrible et iombamofto; sur
•lu pavé.. ; . ’ • ' .
Bai but, arrêté aussitôt, a avoué que. lôu de. jalousje
d<- désespoir, ii avait pris le couteau au
bien avant fa repfésentation pour tuer celle qu'
aimait, et qui ne voulait pas do-lui. Pendant toute la
oirée, il avait ggrdé l’armesoii.s son gilet
Gtufoni<in«-> f w«®es«î>NBv
rixe et RéBEEi.ioiv. — Il n’est pas rare qtiê des tixes
se p oduisent à Boboken, et m poste de garde-cham-
pêtre n’y est certes pas une sinécure Ces mœurs vio-
lente» méritent une répression Révère. Le tribun»! cor-
rectionnel de notre ville vient em ore de juger plusieurs
individus impliqués dans une rixe qui a eu lieu derme
rement dans cette commune voisine, et à la suite de
Laquelle la Inigadç de gendarmerie avait dù intervenir.
Les inculpé», comme ii n’arrive qbe trop souventen
pareil cas, avaient aggravé leurs toi ts en opposant une
résistance violente aux agents de l’autorité.
Les prévenus étaient au nombre de cinq. Ce sont, les
nommes Dirckx, Leemans, Vau Bauwel, de Wachter,
Rosier.
Le premier a été jugé par défaut : il a été condamné
à un total ne 6 mois d’emprisonnement etiie tribunal a
ordonné son arrestation immédiate. Les quatre autieï
ont été condamnés respectivement et contradictoire-
i ment-a 1 moi» et 8 jours d’emprisonnerm nt et.7c fr.
' d’amende; à 8 jours et 50 fr.; à 50 fr. d’amende; à»
i jours et 26 fr.
ILE riLLAGE DES VERRERIES JONKT ET DE CELEES DE
Charleroi# — Le tribunal correctionnel de Charleroi a
: commencé samedi à s’occuper du roc des verreries
, Jouet et de celles de la Société anonyme de Charleroi.
Vingt et an prévenus sont impliqués dans céti&âffau'g.
Ce sont dgshouilleurs et des verriers deGiUy.de Jumet,
de Lodéliiisart,.de Charleroi et de Châtelùieau. Les uns
sont prévenus d’avoir commisdes dégâts aux verreries,
d’avoir poj-té atteinte à la liberté du travail, d’autres
d’avoir porté une arme prohibée ou . d’avoir recelé fies
couvertures de coton enlevées à l’aide d’un crime ou
délit.
M. A. Dnllière,directeur de fabrication aux verreries
Jouet, entendu comme témoin, a déclaré que b-s.gré-
vistes étaient au nombre de 400 environ ; ils ont détruit
tpHt ce qui leur tombait Vous la main et fcaùse pour
environ 49,000 francs’dè dégâts. . ; - . :
M. Grégorius, directeur des verrerie? de Charleroi,:
estime, de son côté, les. dégâts commis de son u-inç,
à 29,000 francs. Les grévistes ont jete du fer dans les
creusets, brisé tout ce qu’il y avait dans lés ètenderiês'
et arraché les grilles d’un gazogène.
L’un des prévenus, François .Bàudoux, a déjà été
condamné à 12'ans de travaux forcés pour faits reiatiis
à la grève ; il a comparu, vêtu du costume des prison-
niers de Louvain.
M. le substitut du procureur du Roi Dupret a demandé
3tiè si le tribunal Véclonnâiâs'ait la culpabilité dé Bau-
oux, une nouvelle peine ne lui fut pas infligée,les deux
actes résultant d’une même intention, et eq cas dé
concours, la peine dit crime absorbant cèlle du délit.
Après le réquisitoire et le» plaidoiries, te tri bu fiai a
rertuS le prononcé du jugement à jeudi prochain, 13
courant.
Dans son audience de vendredi, le tribunal d’Audc
narde a condamné le Moniteur des cléricaux rènai-
sien®. Je Gazette de Renaiço. ÿ. 5ù:i fr- de dommages-
in‘ r, . à tivi» iüse: tic-, : du jugement ef a t'ius les
fri*, s du çi'odôs, du chef de calomnié 'envers M.' J,.'i-
ft,, fi -è* De Keyser, ancien bourgmestre de Reha:x, élu
en mai.deiTiiej', en même temp» queM. Snoek, côirieil-
ler provincial pour le canton de Renaix.
par
LIS I
capture est bonne !
|............... ........,____r..... f lié rnônié jour.- dans l’après-midi, autre drame à
Tous les six sont des repris -do jusiiee. Jugez si la ’ Font.tiné (dit fosse du Martinet), à Roux. Les ôu\ rier ., Vlenne. Vq employé des posus. Cari Rxuer. jeune
• - e J ■ ° « au nombie d« 3Ü1!. environ, ont refuse de ileScendre à ? homme fleîOans.qiii avait une Ir.ison avec uneacince.
, f cause'du renvoi d'nu d.- leurs cama -.des. Ils prweu-; Lotusé Vog.hnaùn.dont:'doit très jaloux, s est suie,’.é
Autre ari-escation. — La ponce a aussi arrête ; daieut que ce dernier était' victime' d'ane injustice de la ! aprè-avoir tué sa m.jitre-'.se.
ABêri hrtrn’un individu de Bèreheun qui armé d'un > p..rt d’un porion. i Le meurtre de celle-ci nVst en réalité qu’un suicide
'eouieau deLxiuchVl'inéiiaeaif'iéâ'"passant- sur la J L’administraiicn du ebaiboonage a fait preuve, ou par prociirat.ioii. Tod-syleux-étaient u’Accord^pour ep
vrand'rüule, afin de leur extorquer de l'argent par i circonstance, do beaucoup de tact et d'un grand
la peur DEohablement f esprit -.le conciliation. Elle a.dedarè que l ouvrier con-'
‘ ' ’ * ""* ' j'tinucra a recevoir son salaire ordiBan-e-jusqu’à ce que
.. .. ,, ^ _ , _ ! leBónsed des prud'hommes ne son prononcé surLe:dif-
Nayigratiop, Nous apprenons que le vapeur *• féfetid. ta grevé a aussitôt pris fin et les ouvriers Le
IVà&st/wd, de là Red Star Line, a quiae New-York ; sont remisa la besogne.
»a:tu ùi dèmier ejir nestiiiation (lé notre port, et que | Nouveaux fours crématoires. — Au mojs de mars
ie vapeur Rhynland, de ta meme ligne, a passe » „rocha;n Lû mettra en activité les fours crématuLra
lazard la nuit, dermè/e vers minuit venant de ÏV-w-1 qUbfon construit au Pôre-LaehaisVs à Paris. En Italie
York à Anvers, où ii pourra donc être attendu | où âdèjà rcnôïlcé à'hrûlër lés cadavres sur les feux de
v rfér i ait i> re u ve no u r V (1er -mu =ê- »«!«« notre ville duraut l’année JSSÔ. fi faut «ni-
frabie en ^éril Nœi leulément il W Xo,ai fa^'d «'féauginemâtinü notable dan-le
maoieeii pciii. îvuii seuieuiein, ii c]1;jiv0 d,.8 ètnigianis embarqués a Marscnleoupartis
aux Les plus dur», mais, encore il eu chemin de fer; cètiiratigQièn.taUo'n su r l-’annèe pro
demain venj 3 heures.
Nous apprenons par dépêche que le s!pâmer belge
Put r De Condom rat parti hier matin le 9 courant
de New-York pour Anvers.
A propos de ia catastrophe de l'Escoufflaux, la
Nation rend hommage au dévouement des cama-
rade» des victimes dans les termes que voici ;
»: Il est un.auire point, .qui,dans ces «Incortstances
douloureuses, doit frapper l’attention do ceux qui
suivent F» péripéties cle.ce drame sombre. C’est le
dévouement marquant.•— et. fort peu remarqué pour-
tant, — dont Touv ' ’
cours rie son semhiabie en péril. Non seulement
se prête aux travaux les plus durs, -mass, encore
ii’hraiie pas à exposer sa vie pour tenter un
sauvetage capable de fedre, partout afiteurs, reculer
les plus énergiques.
«. Chose- plus-.digne de remarque encore, il n’est
pas besoin de faire appel à son concours : c’est spon-
auéiaent, c’est presque avec de&supplications qu’il
.Lire son aide,qu’ii sollicite la satisfaction d’aller,
au milieu des dangers, au péril de sa vie, fouiller
ces ..décombres menaçants, et de s’aveniarer, dans
ces galeries en ruines et. craquant de .toutes pari», à
la rechercha de mourants, parfois, de cadavres le
plus souvent.
-. Si la valeur momie conserve encore quelque
poids, mérite encore quelque attention, de pareils
moments en mettent fies tre.-ors àdéroubert au sein
de là eiasse ouvrière. Ceia devrait nous faire, com-
prendre la facilité- avec laquelle on. égare sa nature
riropie, aussi prompte aux inspirations' du bien
qu’aux suggestions du mai, également à plaindre’
tac,s les deux cas, ce dont .on devrait 'tenir-un peu
plus de compte, quand il s’agit de-peser sa responsa-
bilité. .»- ' . ' . . '
boià.
' Dos 'expériences font faites pour remplacer les .procé-
dés un peu compliqués de crémation pmployés<jüsqu’ici
par une nouvcll: méthode à'i’ôl'ctricité; et il est qura-
tion de Tonder dans u ne des principales villes un monu-
ment où elle séra appliquée.
La combustion des corps s’obtiendra instantanément,
grâce a un foyer électrique produisant une chaleur in-
tense. '
Le mouvement d'émigration à Marseille. —
Qn.écrit de Mai ÊCilie, 6 junvn r, kl Indépendance :
Le service de l’émigration vient de terminer son
travail sur le mouvement d'émigration qui s’est pró
1 ’ ivt dins notre villa du-"- * - «•»»- « ......
ari r fout, d'abord une _
d.-s êmigiani» embarque» à Màirjeiilo ou partis
tiemm do fèr ; çètle aogQion.taUôn sûr Tâmièo pré
el-Lente est due, en grande partie, a i’absencs fi'èpidé-
mieen F86. .
Dans le cours de cette année, ii est parti de Marseille
35 vapeurs. Zi français, 8 espagnol» et n italiens empor-
tant 1r,072 émigrants dont , 14 539 étrangers" êt 533J
Fi’àijçâis. Çra émigrants »ç réndaient-én 'Amérique,
que R
senties trois derniers de l’annee : ockfifre? riôvembre
et décembre C’est la nation italienne qui apporte lé
plus tort contingent, à l’émigi ation : sur 14,539 émi-
grants étrangers embaitquéà à Marseille.il y a, en . fi t,
13,47« Italiens. Les'fï.S.JÖ' émigrants se décomposent
en : R,950 Iwmme», jT,65» LlémaiesvvR470 enîiflits et 466
nourrissons. -
Les FranoSiS-enibarqiiés à Marseille fournissent un
appoint très ifo.bta à loipig-atiou ; on n'en compte que
5 ::i daii» toute l’année, toit-351 hommes, lié femmes.
39x‘i)Ijtuts < 125 nourrissons,, Ç!vst.do,2U à 50 ans que là
proportion des ’emigràni.s français est la plùs élevée;
tes agi icnlo-urs sdm Ira plus nombreux.
Li » ênitgrauts j-artis par clivmin d-* fer pour aller
s’embai quér au If vViv, â Bordeaux,à Anvers. e!c„ etc.',
àtiéignent lè chiffre - de13203. 11 faut cofil prendredans
ce total :r.u64- ètrarigers et 139 Français, l.e» étrangers
auront pris la vo.e forrée pour se rendre dans les p jets
du Nora’ sbift pro.-qiiè ions Dations ; il y a aussi quel-
qnes Byrif-ns. "Dans toute i’amiee il est parti, par la
gare, 6.6 émigrants allant s’embarquer à A vers.
Le total général des émigrants partis de Marseille
presque totalité à là Plata. Lès mois pendant les
éls-l’éniigVâffoîi a atteint ta plus tarie prôpoi tiop
Grave question. — Le clergé pis Marseille est
'depuisquèjqûcs jours en émoi, s’il faut en croire je
Petit Marseillais. Le jour de l’an, M. Robert*
'm,êque .de Mài’Sèiilè, a dit à son' clergé qu’il verrait 5 , , . - .
avec plaisir quron: abafidoiipâiL'antique rabat fran-ifi’raî'éta'iéA‘,8?275-.... , , ... .
’çtas pour ta remplacer par ta collet romain, ' \ T, L ou tement irânçms qui ïourme I - pusdénfi
- Ce changement dans la toiletta de ville des prêtres | Corée! 70 tas Hautls
arse-Haisn est pas du goût de tous, air i out parmi ajJLs». ..RQuchés^n-Rhûm-.
. procuration. Toits deux étaient d'accord pour oji
finiravec’luVio Fille d’uti jardinior du loi de'Wu'rtem-
berg. venue à Vienne poùr chercher un engngenient
au théâtre. Lodist. Vxig»lfi)àôn éùiit rnariée et avait un
enfant Elle était âgéé de 25 ans.
Due double exécution capitule. — On écr it de
Wiesbadén, 4 janvier : ;
Cé ’mat'ii, à huit heures, a eu lieu dans la cour Le ia
prison dite » Weiberhof- une double exécution capit Le
Les deux condamnés à mort, pour assassinat suivi de
vol. Joseph Mallmann. d’Oborblerzènach (LDti irt d.-
Ft.-Goar) et Hèinrieh Andei d** Fèlta-iin (grand duché de
Hesse) avaient été pfiêpàéês-, -pendant la nuit, à sabir
four peine. Ils ont reçu ia terrible nouvelle sans trop
d’émotion et ont marché au suppüeé' sans défaillance.
Le bourreau Krants a rempli sa lugubre besogné avec
une toile prora-.Litndo qu’il s’est écoulé à peine une
minute entra l’arrivée sur Téchafàud des deux condam-
nés et l’enlèvement des corps.
A cette double exécution n’assistaient que les autorités
judiciaires et les représentants de 1a prrase.
Une étrange avent re de voyage. — On peut avoir,
en voyageam^de singulières aventures; mata celle dont
vient d’être le. héros un habitant detH-ambourgestuertes
une dés dus curieuses : en arrivant a i>. ntz, un v, ya
genr allemand, qui s’appelle M. O Do,Meyer, eut ta trisfé
surprise de c uistater la disparition de son portefeuille
contenant beaucoup de valeurs et des Papiers d’affaires
importants. H s’arrêta quelque temps a Deulz et à Co-
logne, apr ès avoir faitâ la police les dèctai ation.s neces-
saires afin do retrouver le pfëcieux porteteuiJle et son
contenu; mais on ne découvrit rien et; las d’aftSïiire,
M. Otto M-yer reprit lé chemin de Hambourg, profon-
dément désespéré. . . :;
, Il consulta néanmoins avec âyid'tê Ips journaux, et.
(|nol né iût pas »a stiipêfaction, .-n âpp. en;un qu’il était
nnwt.Lui M. otta Meyer, dan» ua -hôtel du Mùralié au
Beurra à Colegfie * et que son corps était >’xposè à la
nioi'gue pour- permettre â la famille de v.-nrrLe récla-
mer ! Quand il lut-l'i'mis de son émótion, M. Ottô
Meyer fie fit qu’un (rond pour courir au chemin do fer
et se fatre condtilrè par ta praiwler-’ train ;vénu à
Cétagno. Là. il<apprit qu’un inilividn .s’èt.Hîi.-présenté au-
logement susdit, et qu’il sVtait lait servir un verre fie-
cugliac avant de mmier à sa chambre. Il c’avait même
pas -vidé s» ronM.mmaf ion. qu’il pèiiûsa 'tmraiTçt jprana
pour ne plus se rel-ver : il venait, de succomber à 4a
rupture d’un anévrisme. Oifîïfitrrii-snr IL cadavre des-
papiers et des valeurs pvi firent, supposer qiu* l’h-imme
mort subd -mejit éiait.M. Otto Meyer. Otdni-ci n’eut, pq--
d<- peine à. faire'cooïtafor qu’il n’etait pâ.s môr- dit tout
et que les papiers et valeurs étaientceûx qui inidvaieid
été volés.
Il éprouva donc le bonheur de rentrer à la fois èn
possession de son bien et de sa réputation d’homme
vivant, . . -
Les fiiv sous de BoielUieu. - Sous cc tit.re, VAhna
_ nach-Journal nous foin fiit. une charmante auccdiei-
qùi a nuit'à-Ja jeunesse tin compositeur de La Dame
‘ bitmehe. • ’■ * > -
Tout entàut, B-ieldieu avait un grand fonds do cha-
in.-iise nais n e»i pa» au g>,u aç unis, surtout parmi i A-^2. k.s Bouches-du-lçhôiic. 4ü Dix-s.pt fiépar- Htip, tance
■X* an('lef!S (i,u derw M M. les srarolatrcs |mcp et ■ tement» ofit fourni, ’cîiacpn, un êmig. aot'. I utLPX îp SiSix «
Couiange ont donné I exemple de la soumission en j - - •• S 1L X J; lsJr,‘i
but ant ht collaro ; iis ont été imités par quelque^
Dae liist^i-e de brigands'. — Vendredi, 31 décembre
Sort pèra lui donnaitsix sous par semaine pour ses
menu» plnisirp.JUn dimanche matin que. ie, jeune Boiel
f dieu ?o rendait à la m'-sse de là cathédrale; à Rouen, il
p-ii nés prêtres. Mais la niasse parait cliÛici'le àfifl-] à la tombée de la mut, fin pdrsonnag» du fort mauvaise i ixirtaB'ta i'< Kh-ouapaiivra
rainer ’ miue vh.t detottd’-r â^AWh’èr a La pronnetaitv d’une i CC
I taai-on i»olé^tux en virera d’Fy rejn; ?n K mce. Celle-ci, I ,2 jn! d0nTO’ '
- —’ dont ta mari était ab.-.m.t à ce moment. mnsadJiéberger | ami "tai^ft '> vi-illard d’on
U’Eôtel du Grand Laboureur qui n est nullement à ' fcudsvidu. qui. dé» qu’elle eut ta dos tourné, i éus- it a ï tTôiié rafiuè''vune’ do faire là vous Dorio
céder est toujours .djrigê pat' M. jChudoir-Noppeney qui | pénétrer dans la chamhraa çou.jheL’ fit se bottlL-sou» te J r^ï,iû e fois ê ueVôii s sera” beuraux &mve
continuera a y apporter tous ses soins. lit sans être aperçu,. Lé soir, le maître de la maison, de ; qne • q"°’ > 3 s ’ üewreux‘
Table d’hôte de 5 â '7 h. 4 francs. i retour, jugea lY propós- d'- détacher un gros chien de | - *rîi«« tar i tariivd ta kitdWfnt véniie" Rnïêlrtién «n
üMMâirrt DE BIERES DE MÎNAtiE.,| ^M-SEO^ £
Mjtt -'meil^nre lilère de ménage, la étranglé, sans avoir eu seulement le lomps de p.nts-1 utucri seuls a ?. . .
plus i-couomique , celle fabriquée exclusivement de scr un cri. Les-gendarmes,-appelés aussitôt, fouillèrent ; .
malt et de houblon, ae trouve a la br vsskiuk .uvveb- ; h- cadavre» sur lequel ils tiou vôrent fiepx poignards, y La « Ville de Victoria -, ^ On télégraphie de
saiffi scmiL- Prixrtk-cqntiittfiS lefijre. Bière j vin revolver et uii.sifftaL Ce'sifitatleuriuspiia une idee . Lisbonne, 7 janvier :
:1e ménage extra 15 centimes le. litre, franco «n cave, i de» pjpts ingénieuses, et leJênilemain au »oir, après t
en fats ae 50 à 80 litres. — Pour leà do-mmanfiesi s’y f s’être cachés daps La maison où ayait été^-.surpris le ’ • Quatre nouveaux eidavres de fiaufragês de là Vi7/e
.... " ' vôièur.iis pousserènl qûëtqüés sifflements avéol’instru- i de Victoria ont.étêrepêchés, hier, sur Ja plage.
ment en question, fjaatie'individus se montièrent i Ou a reconnu ceux dos chauffeurs .Dont et > ï .Turbin,
aussitôt §qx.alentôürr de la. fermera pé«ôtrqi‘ent,daps-| L’identité' des-kutrés ri’a pu éfre; cbnstâtéè,„vu leur
iep appartements, dû' l’ofi' s dm gara d)éüx saiis granfie| état de décomposition. ....... ' *
difficulté'. .... :ï . . .
^,.JB_______________ ____________________ a_____ (Du bien triste accident, dûau pétrole,, a eu lieu à | x>cs sncriflces nécessaires. — Si la
— L’initiative prise par les membres de notre-aiilice * î»A»be avant-hier matin. M“» Salpêtner, bouchère, sel samè est le plus précieux de tous les biens, il ne faut
mini feDréRPntation mr orofR de lYFiivre trouvait avec son petit garçon près d une fable où bru-j pa3 considérer Comme un lux,e de faire quelques dé-
èitoyenne d une ippfesentanon au profit de i.qtuyre laituiie lampe à pétrole. Tout a coup l’enfant, en tirant f Lnses pqur là côiisttaver ou la recouvrer. Quand ii
(Jô. lHcspitaîilô de Nuit rencontre les sympathies le tapis de la table, renversa la larape. Le pétrole, en- j ’^git dè^^médicaments, .sachons y mettre ie.pHx.,! oii j
-généralés.JEile promet d’être brûlante et» à abus en i flammé, se répandit sur le tapis. La mère sauva son I jTachèt? jamais trop 'cher sa guérison. Si doncvo.ua êtes j
rapûoftëi’ aux indiscrétions, dès' surprises agtéables "i enfant et voulut alors éteindre le feu. mai? en trans- • atteint dé rhume, bionchite. catarrhe ou oppression, !
à oen-ï nui v 3 f portant le tapis dans la cour elle mit le fou a ses vete-1 ne regrettez pas ce que-coûte nn flacon des véritables .j
seront ménagées à ceux qui y a, sisterunt. | mente. La malheureuse, tqute on flamme, courut dans ? capsnles Guj-ot (fo.èacm; coûtant 2 fr. 50 et durant
Il nous revient aussi que ira places sont, vivement J ta cour du moulin Dèlvanx, oùffiésouvriei s luijetèrent y quinze jours! Fèst une bien minime dépense).
: Des fauteuils d’orchratrè ont été retenus f sur Je corps plusieurs seaux d’eau; • - •• . j On vous offrirades produits similaires à
adresser par carte correspondance.
- 19
Chronique tbéAtralo.
THEATRE ROYAL. — Représentation de gala.
.'initiative prise par les
' rau1
n îve bo.vne a tout faire. — U ne bonne à toute faire
a cent mille moyens do se &ir< expulser de cb<»» ses
i maîtres. R lyi suffit .par exempte Le la-e, sans cècatdier.
j la correspondaucé de Monsieur ou de mettre, pour
! servir:â table, lés robes de Madame
Jeanne-Caroline Platen,dôme- tique chez M.Cnst'riens,
à Nogept-sur Marne.’a trouvé ces procédé» peu surs.
Elle a. préféré poue seLàjre.chasserde ses patrons. * m-
ployer un autre moyen; mettre Je feu cliezeux.Au radius,
de cette làçon,'élle était certaine d’être définitivement
expulsée. , .-
Jeanne Platen n’a que 14 ans. C’est, nue grande i-t
j'obustortltattedeeampagnèqui paraitbj«n avoir 18nii».
j M. Cà-trions,'àn boùt fie quelques njçta, so vit ooid'Uiilt
i de renvoyer sa bonne, qui rtaifà là tdts mi;t, m,tlpre;n;a,
et fort réponjleuse. La jeune -tille lut oui-haute- d'être,
congédiée. 'Elfe 'i etoiiriia ‘joÿ<-ufié "ch'-z sa mèré, à
P ternix. Ma s Sri1* Platen,taile.se montra très en ciilèro
’ du îvtour de -a tilts.
j . — Il faut que tu rentres ce soir même chez tes bai-
très, dit-elle. Je ne puis te garder ici ! , • -
Et immédiatement Mm* Pisten partit; accompagne.-
désa fitlé, pour. Notent, où elle supplia M. et M“* Cas-
trions de reprendre Jeanne, qui devait à i’aVenir éfre
propre et très obéissante.
Lès'époux Câstfiéns consentirent, à fai re ce qu’on leur
déia’àndàft. Ils reprirent Jcahneà leur service
La petite bonne résolut dès lors de mettre fertën chez
ses patrons. De çette façon au moins on ne voudrait
pltis à aucun pi îx conserver à Nogeht, Ef alofs elle iv:
tnirn irait à Puteaux, chez sa mère.
Le 2oseiit*îmb''e dernier, elle porta clandestinement,
au chemin de fer tous se» vêtements et le» expédia à sa
mère. Puis elle revint au domicile de ses maures. Le
lendemain au matin, elle amoncela dans sa cifamb e
une grande quantité de journaux pt ès titane à’-moi re.
Eita mit te feu âcé singulier bûcher et s’enfuit. Dans »n
précipitation adescbndre i escalier, elle lit un taux pas
qui la fit router sur le palier. M™ Castrions. atti.rôe;pur
ie bruit d“ la Chute, vint, au recours de la fillette et la
réconforta de sou mieux. Jeanne ne s’était fait aucun
mal, mai» elle paraissait bien émue. Sa patronne l’in-
terrogea adroitement et:finit par savoir que le feu était
a la maison,'" ' ,
Alm» Castriens donna aussitôt l’alarme. On accourut
de toutes parts. Ii était temps L’incendie avait, déjà
tait pour six cents'franc» de dégât .
Jeanne Platen a comparu htar devant !a cour L’as
sises de la Seine, présidée par M. Bérard dvs Glaj ux.
sous l’accusation d'incendie.
La fillette a eu l’habileté (ta pleurer abondam.ut ni
pendant teut focours des débat». Aussi le iury s’est, il
tmnitré indulgent et a-t-il rendu un verdict de non-
. culpabilité en laveur do la jeune incendiaire.
(Voltaire).
l.iLtrea, science» «f art*.
M. Jules Lermina vient fie donner fa démission de
secrétaire général de l’Association litteraire .et a* tis-
tique internatioAv&,[ pofte'qùbt occupait îlôpùta 187»
Lé Caveau verviëiôis \ mut d’instituer un concoui
i ttér ore ouvert à tous les lfitatat-'vns françaistqsb.
• eût la Belgique et Aux auteurs wallon-, so seivauv d’oi
des dialect»••• de: la province dfi Liéga.'Ce concours corn
pivjid quatae matitgorijss: 1“ Poésie frauçai-e ; ?° tni-,
fic-iv- ta efoprose française ; 3° uno,cfianson.française;
4° r-... . .fonsofi wàdjonue.
,Dan chaque categorie, il pourra êlre'accé dé r,
premie .prix, un second prix, un cm pinsieu ifi a'cérsè. • .
L>-s, p ■ iuiers prix consisteront,eu uu diplôme et en
une uk-iiatile dû la valeur fie J- 0 jfrâ.j}i;à,lSi Igsdauitaats
en expriment le désir, là médaillé d’or, pourra btre
remplacée, [>ar une valeur égale eu livres de leur cho.x.
Les seconds prix consisteront en diplômes et enLiyra»
offerts pal-la société, yqsîdiplôfpés scJoiitaU.i:ibuéspux
accessits. ,
Les pièces doivent être adresséés avant ta 30 juin 887
à M. Albert Bpnjean, avocat à -Vervièf s, pitasident du
Ca vearaV^rvictoi».. . :
dbaqj-e pièfie devra porter une devise et être accom-
pagnée d'un jili cachetè 'à l'extérieur duquel ;-ç te devise
sera reproduite. L’ifitérieür du pli eômi.endi a lé n. fn
de l’auteur.
Les membres dn jury, français sont : MM. Oscar Cerl,
Joseph Soubre et Hr-mi Slippers.
Ce. x du jui-y wàiion : MM. J.-S. Renier,.H . Poetgeii'
et Jules Matthieu,
La faculté de médecine de Paris compte en ce
mouiein de 108 éiudiantes. Il y a 83 éfudjames russes,
11 anglaises, 7 franç ii»es, 3 américaines, 2 autri-
chiennes, 1 rpnaiaine et 1 turque. . .
Il n’y a pas une seule étudiante en pharmacie.
CONSOMMATION de combustible fau les locomo
tives. Le Rcuiroad Gazette publié fine tj fis intéres-
sante étude sur la consommation du eombu-r.ible dans
les leu omotiveâ. Sauf a tenir compte des différences de
prix' dudit combustible, il y a. dans les conclusions,
quelques floùhées utiles à. retenir. Ainsi, si lion ajout»
a un train tapmeffsé, par exemple,.de -cinq, wagons, un
pôidS tiiPŸ-t de 30 tonnes, on n’augmente pas autant là
consommation du combustible, dit,fauteur de i’étude
eu question, qu oii lé tarait en ajoutant une sijtièfne
voiture à voyageur» ; cela póui’ deux raisons': d’abord
parce que l’addition d’uii poids unique ou imiformément
réparti n’aiigmciit'i pa? la ré» stance à l’air, et ensuite
-parce qufil dtmteèe tegôi:emèiit,,‘Ia'.rçsistan<i? moyenne
dû roulement par tonne (ifoiis iié p-àrloiispas du irotre-
menti ce fieiaitauiin chose). . '
• Siipporaris'lîi con.'-ohiu-iai.iôn fi« .charbon augmentée
de 5 livres par mille (1,6 F mètres environ). En ajoutant
6 tonnes par voiture au poids moyen d’un train com-
posé de cinq voitures à voÿâgènrs, cela revient à dire
que l’on consQmnmra de 55: à-65 livres de houille en
pins par U-aiU-ihiilèriUri voyagriir' montant dans lé
train pendant un voyage snr.tipis paye dope, au trfr.f
usuel.-lâ pwrtde'ccriîihtfsiîttë'fffié'à Utiê sbrcbàige de
6 tonnes- par voiture de ta tenues jiir plus,’ le iriïinétant
. iaocé avec sa vitesse orfi in aire. - . L
Mais si l’on ajouté â un trahi de très grande - vite-s-e.
composé de cirq voitures, utï-wagon-lit., par tx.-mplo,
i de 30 tonnes, dans ce cas, il faudra- charger' ifi locbmit
I tire d'un poids de cha-. bon bieu ihoifis èonsidérable que
j celui qui serait nécessaire pour transporter trots voi-
tures de lu tonnes en plus.
disputées : Des 1
produit»' similaires à quelques
au nrix de fr rifr des loges d’ampliithéâire à fr. 10Ö î Sî”e SalpfiU’ier a été, fiorriblfimriit bnilêe. Tout une î sou» meilleur tua relié., ca r fo succès du goudron Guyot
M Va b «trvdnnck commandant rln coros.de fa 1 partie du.corps est. pour, ainsi dire catbwnisee et les? [Uj a suscite un nombre' prodigieux d»- cphctrimit» ;
M Van btrjaonck, çt-mmanüant au corps-ae fa ; ^.„ff^nces qu’elle enduré sont indescriptibles. Elle est J mais.quei est le proJuit aimiiairequi représente l’équi-
malenc, a élécliargé.du placètaênt4;S'Kiutemla; j l’objet'de soins dévoués, maiâ sôn état est tiêsgrave * ' ' - .. . .
» ïra& .— .... , . ... ^ „..........
Ij j mais.quei e»t. le prof uit similaireq.ui représente f’équi
. .. . *. ... . . .MRI--------------------- , .... ..... I vMféitt'dé l’original. Se rappeler que la capsule-Gfiÿot
M. Meert, deschasseurs-éclaireufs, dé celutfles loges f Ce douloureux événement a,mist-n en-m uvçcmuüme} tf,t bbinche'et signée .R. Gwyot, étque-ltanique fabrique
d’ampbilhéâtrs èt des baignoires. On peut s’adeesser dê-Jainbertit'-fait l’objel dé fontêsIre cofiygfs^vOty. l,e |. ja Maison Frère, 19, rue Jacob, Daris. - --,232
Bruxelles, 1Q janvier.
émouvant incendie. — Il y a eu, pendant la nuit de
dimanche a lundi,, un dramatique incendie quai aux
Pierres-de-'faÜie. La. feu a pris vers une héûre et
directement à çes messieurs pour ras places. ■
Mais il s’agit.de. ne pas tarder, car les abonnés ne
consei yenMeprivjlège pour leurs places que jusqu’au
14,- et celles qui resteront seront alors bientôt en-
levées.
En réponse à une lettre d’un groupe d'abonnés du
de Jambe et fait . ....
mari de la pauvre dame était au marché de Natuur
jçrS-dfiFaccidgnti._ ) ... - , | Adieu ! sans regrets ! — Lesse-R(du, le 25 ectobre
La princesse Marie de Wurtemberg — Dé 4 fie cfi j 1886. Je souff rais depuis longtenras de violenta maux de
mois est morte, à Stuttgart,ia princesse Marie de Wufo-i téte éi d^rpira. avec migraine, et bat tement • depuis
temberg, dont, Te caractère et les actes ont inspiré Jë : qné j’af pris les Pjiutas suisses à 1rs J 5û. touâces maux
célèbre poète HacklteBdêi fiâns te • Eqfofin de ma vie »' : ont disparu ; rappetit devient de jour.f n jour meilléur.
{Roman mrinësLebeit La'graiide dame dont il dficritt Je vous autorise, à prblier ma lettre, car c’est ajuste
les-gènéomx et jrobtes- exploits frétait autre que la j raison qu’on peut vanter les Pilulessuisseâ, M™ Per-
■(fofunte princésse.Elfoétaitpouz’ les pauvres elles mal- j pète. Signature légalisée-. 141
ConvocafioAR et tnlormeJloais.
Jeune garde libérale d’Anvers.
Soas-comité de lu o* section tSud). — Aujourd’; ui
lundi to courant, à 8 1/2 h. .du soir, séan e aulo. al
■Café Durai, Boulevard Léopptd’. -
Ordre dujour : Election fiq bureau.
vfv>., : Artistique — Mercredi 12 courant, à 8 1/2 h..
Conte :v ' . • : ” M. Dognéé Eug. : .Dans tes Balkans,
souvenir-üé voyage. ■ • .
Jeudi 13 courant, reprise du cours do photographie
par M. I- cop. Algrain.
Dim+nriie 30 »-i joufs suivants sera exposé un Album
d’aquuntites ,de-la Société PuLchri Studio de La Bay».
Société philanthropique. — Réunion de ia ttim-
missioit adnunistiàtivè, aujourd’ln i lundi 10 courant,
à 81/2 heure» du soir, au local de la société, rempart
S“-Cathériue, 69.
Société - Hulp Kring het Anker -, - Les membre,
sont priés d’ejilev er leurs l.-ons de .pains au local An/
koemehen Haan, avant le 15 courant.
Publications île mtii-iag«8.
il y a promesse de manage à Anvers enire :
j. Van Camp.bQulanger à Wommelghem, et A Colle»
servante, rue de l’Amman 9.. ’ w-
E. Van den Bempt. scieur de bois, rue Sanderus rt
et M. C bus, »ervante, longue rue d’Herenthals 41 ’
ê. Van Dinther, tailleur à Breda, et M. Hamaide
prot, rue K-*ts I. , ans
F. Héldenberghj télégraphiste, rue du Pélican 82 et
C. Boonen, sans prof., rue Vari stràélen 70. ’
J. I.auwers, agent de change, rempart Ste-Cathérine
62, et J, Vanherlsen, sans.prof., à Laekon.
R. Deg.:ndt, batelier, rue de Londres 6, et A. Simon»
tailleo.se, rue de B réel a 100, ...... . ^
A. Tieleus, garçon brasseur, rue de la Blanchisserie
36 et M.Rotthier. servante, longue rue d’Herenthais
J. Engel», ouvrier, rue Kroouenburg,, 13 et A. Vaii
den Branden, chaussée de SrBei-nard, 71.
L. Plattenbos, ouyrie.r,.fongufi rue. des Champs, 7oa
et J. HoeVt üàors, odyrière, louguè rue des Cbamps, 2?
P. Heuvelmàns, ouvrier, rue du Commerce, 44 et a’
Van dt-r Pluym, ouvrière, rue de Deurnc, 42. ‘
R. Pérot, chauffeur, Canal de l’Ancre, 9 > et F. Dente,
neer, ouvrière, Canal de l’Ancre 90.
N rfoBaqre, ouvrier,, ruade ta Rivière, 23 et P. Gai-
Ieyn, ouvrière, rue dé la Rivière, 23.
J. B. Van Cappellen, boucher, rue du Compromis, 35
et M. Vola, corsetiôre, rue Riibensi 10. ’
A. Van Gerwen, ajusteur, rue Van Ursel, 15 et J
Horemaus, modiste, longue rue Pothoek. 21.
F. Çlaesséns, cUarpentter, rue St Thomas, 42, et W
Ki-mna, longue rue des Cbamps, 60/1
J, Deimeiv, tailleur Fos^fi-aia-Génisses, 22, et c
Thys, sans prof., Maièhé aux Chevaux; li7.
A. Van de Velde, jardjnier à Berchetq, et M. Jrnssens
servante, rue. Carnot.,.47. ' ' . .. ’
, P. Truyta, fiuilier, à Kessel, et M. Van Btèenbergen
servante, Grand Place, 54, . , - • ç - ’
C. Brunei, sénè-bj-igadier défi douanes, pue du Cou-
vent- 53, et Ë. Cortlmls, couturière, longue rue de
Tournai 14.
L. Thyssen, second de navire, naviguant de ce port
et C. Poüier, servante, rue de la Pépinière 4. ■ ' ’
P. Philips, sans prof., place St-André 7, et J. <Giets
sans profit nie de l’Entrepôt brûlé 5.
J. Selupefiqrs, charpentier, ifie des Wallons 28, et
M. Vekcman», boutiquièrv, rue du Gaz 16.
„G-'Rpwifif*'’. talfiiictog, longue rue de» Imagés«7, et
M. Gares, ouvrière, longue fies Images.#L . .
J. VeiscUéonefij ouvrier, rue D iiubrugge 314. et F
R- geieers, ouyi iêre. tue de la Digue 42.
Bulletin télcgiaphiQue.
La Haye, 10 jéteyier.
La Cour de cassation a confirmé, la cofifiaifiRatica
du socialiste Drimeia Ni. uwèithuis, a un emprison-
nement d’un an pour outragé au Roi. '
èe.(» ümrm
4 sVFfit» ÎO Jnriv. - f Pi heure? _
Bourse sans affaires ptutot'faibfe, sauf pôur l'Argentin
et le Buenos-Ayres.
L’Uruguay a i'ait 47 1/2, Portugal 54. Hongrois et
Métalliques sans, variations.. Turc 14. Espagne, 65 5/8
à 657/8. " ’ '........
liépéchei. lél «raphiqueii.
ùRUXKLi.K.s. 10 jarv. — Cours d ouverture
î-,fal!iqbe»....| - ' ' j LoU Turcs...... 3§lr-.
>.,.jjagnot 4O/0..I t6.-*-- I Rolge ^04)._I - a.-
Vu:ef noùv,... U 62 J ... 4o(t)....| _
PARIS, lOjanv
tente3OU....... -? 45
». IL2Ü.J..I H 25
•laiH). do Paris.
EmfiT-ufcr.nil-iv.
Créait luoh. fr.
pto 7 Cl/fi...
lA»wl)ârd .....
Alla ..........
Espagnol 4 0/9.
Hongr. 4 0/0, 6r
I talie rente.50/fi
3781/8
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97 -
053/4
99 35-
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■ Cours' d’oüverraré - - "
myiv.,..! 14-67
Turcs..... 343/4
àlojliilier JBspL-rj. ^ ;-t
Lh, dqffirAi.itr. glôra
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Saragosie ... i;
Crédit foncier.,
Rto-fTinto..,...
Panama.........
Banq. ottomane
Suez........... )2040
1462
Suez, recettes 340,000 fr.
LONDREà, 10 jâuv. — Cours d'ou vertu ré.
275/8'
Coosoiid. bdgl
Turrs nouv....
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Hoagr. 4 0/0, or
Pén.u 1870...
’Aufr: 4 0/0,’or..
> 0.4) Russe 1870.’
unifiée.,
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BERLIN, 10 jànv.
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« National. 6» —
4 0 0 Hungr,, qi-l »3 40
Russe Iftio. 4 0/0 82,93
Mexfi-ain I85J..1
Brésil, 1883....
Argentin 1882..
B.-Ayrrs 1883..
' Chiliens 1873-73
Portugais 30/0.
Banque ottoin.
AclmnSuéz.... !
91 -
102
951/4.
1011/2
541,4
il' 5/8'
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Varna....'.. ...r «51/4
.Central Pad IL.,. 421/4'
Cours d’ouverture.
Or.Rus»e,2'ém.
Ch. de terantr.
Soc. command.
.Tificsnouv-....
Lots Turcs.....
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30:50
VIENNE. /O janr. — ■ Coure/d’ouverture. '
Autr.Mèt. pap., 82 80 1 MaiJuioten.....j 63 90'
Créd. Motv «ut. ! 292 i Napoléon»......j > 97
4 0.-. H.mgj , orl ICS. 29 • | |
MtDRID, Sjanv. — i 0/0 Espagnol intérieur 66
40/0 E-pagnof «xtérieur66.40. • -j
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4401 W I868UI, ' 24U101 .200- 339801' 9(10
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810 294404 5(0 394(8.1 taO
900 2975(4,-.,-m 4!37fil -8Ö0,
4ii8 323101. il 0 478401
l«66ifi riOO r36601 790 32660,1 70U fiWÔW fiofi
132 '-I 3 :ti
| ... paiement aura lieu à dater du 1» mars 1887;
Lots de tialzbourg à fl. »0 «le lftr»
! . Ai' 3d“*t,ijjage des piumes; quiÆea iieü le Sjanv.-, les
! oriri ijtoiux pnx sont éclius aux numéios suivants
‘ ’ N- 54(241 ’J ' ■'''’
- -316.
. 18054.
,»■ 766Ü5.
» 14230.
FJ;. I5OOO | N- 49021. . ..
500
Fl *.100
-50820....... . - 100
-71180 ...... »: 100
» 72fe97......I.. - 10.0
Ê’I'A’I.Vjiv.
Déclaralioris des asp** au 8 janvier.
«XK M ASM UN. - ’
J. Versti-yteD, charpentier, 64 ans. veufd<- T. Schmit,
époux d<; J. Huybragts. rue Hanp./ri. — È Wam-t, bri-
gadier, fita» douane-, d-x-orè fin ta cr-oix tr- Miue de 1"
crissé. 81 an-, épêiit de M, ’J-'hys, rue,du {fouLAfi J. D*
Gmot v chaipeirtior, Ti ânsj veuf de G. De Muotèr, i
ta.nd. ■ .
,3 enfanta au-dessous de 7 ans. 1 mort-né.
SEXE FEMININ.
L. Vei-bèeck. 62 difr, éfdfrifi de P De Meyer, rue
Nationale.- — J. Jouen, 70 ans, épôusé de T. Wouters,
puq do Pro, . , p.t- ‘ . ‘J
3 t iifants au-dessous de 7 ans, 1 mort-née.
N A ISS ANC.K». , 'otev«S--. .
ri-xc masc. 16 T . . j crise mas<- ; ë , ,r. ; ’.
üa»ibm3a. 15 roT)' ' Srix'e ffinjio. 6’
SI MIIAOES.
A, Delbf ke avi c G. Ma. kèlbach. — F. Van de Weghe
aveu S. Lauiïoo. H. p.-ckelé avec A» Üah’m.w- G.
Geuvels avec'-Mi SèSanw. -+ F. Vafider Stoeken avec
fi. Dcyry. —- L. Geuvèns avec M. A an Lôoÿ, ' Ci De
Qcoof avec E- D-Woolit., - R-. DFGifiaf avec A: Soiiiei ».
- L D-- GroôLgvçc R. Anihoriis. — J. Fitachàv- c M.
Van den Kÿiiden.— E. Wal. aqé.avfic- M. Trottieh-
A. CrorabH-q avec- C. Moreel. — J, ^meyers avise M.
V*-i>vfM,rt. F. Costales avec p. Vercammen. -, Q' De
Cteicq avra 1)1. Impens. - G.:Rr.ôps*av«c'M Tbvs. -
.1. Van de Cloot ayec A. Van .ten Eyndt. ri P: Claus
Avec A. SèVi-ryns. — J. Yerh»etten avec C. Jickx, —
A. Clara avec M. Van 4en Bi-rndt. ri' F. Backhovens
,avec‘J. Caiüê. — C. AbeL avec M. Cornelis. . .
Tirage des emprunts.
Les tirages anticipés des emprunts de
Bruxelles. 1
(Par- télégraphe.)
Lots de 1872.—.Les numéros 220694, 342460 96878 et
63381 -gagnent chacun 25.000 fr.
, Les numéros .49008, 114452 et'75536 gagnent chacun
'5,000 IV. . : ,
Les 'numéros 22284, 830247,135918, 947S4,170093 et
81517 gagnent chacun 10,000.i^f., , . . • ■ -
V1I.I K BM-WEHS
Emprunt de 55 millions (Io francs de 1882 ?
27«* TiaAôK. ,-r- ;10 JANYIBrirt887. ‘ '
470 ÙMiaatsm» xemhoursafotgs je té Rétrier.
N° 149437,.... Fri^üfiOO tÿo.226479.Fri 250
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