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lards 4 Janvier,
1887.
année, — N° 4
Mardi 4 Janvier
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Journal
. Jî
„ CHEM. DE PER DE L’ETAT. - D’Anv. pour Malines 5.40,3.39,4.20 s. - Pour Brux. 5.05,6.29,
7.29, 9.10 E. arrêt à Conticb (Est), 9.53,il0.45 E. m., mercredi seulement), 10.50B., 11.44 B.
Pr Brux.et Paris corresp. dir.). - 12.28, 1.10 E., 3.07 E., 4.20, 4.37, 5.25 B., 5.52, 6.43 E., 8.25
P. ,9.14, (10.17 B. corr.dir.Monset Paris). Pr Termonde et Gand 5.42,6.58, 8.29,1,20,4.46,7.18
par Boom; 9.53, 3.39, 9.14 par Mal. — PourAlost (par Term.) 9.53, 3.39. 4.20 (par Brux.),
5.0o, 6.29, 7.29, 9.10 E., 9.53, 10.50 E., 12.28,1.10 E., 3.07 E.. 4.20, 5.54, 6.43 E. — Pour Lou-
vain 5.05, 5.40 E., 8.50 E., 9.10 £., 9.53, 11.42 E. par Brux., 1.10 E., 3.39, 4.37, 6.4S E., 9.13,
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Ostemle (par Mal.) 9.53, 4.37; (par Brux.) 5.15,6.29, 7.29,9.53, 10.50 E., 12.28,1.10 E., 3.07 E.,
4.20, 4.37. — Pour Courtrat, Mouseron, Tournai, Lille 5.05, 9.53, 12.28, 4.37. - Calais 9.10 E.,
12.28, 6.43 E. - Tirlemont, Liège et. Verriers 5.06, 9.10 E., 12.28,1.10 B„ 8.39, 4.37, 5.05,5.54,
6.43 E., 10.17 E. - Landen 5.05, 9.53, 12.28, 4.37,5.52, 6.43 E. - Pour Spa 5.05, 9.1 E., 9.52,
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Pour Boom 5.43, 6.58, 8.29, 11,05, 1.20, 1.50, 4.46, 7.18, 10.20.-Retour 4.58, 7.42, 9.23,12.11,
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à’inseriion.
résumé politique.
Les renseignements que nous avons donnés hier,
d’après le Times, sur la crise ministérielle anglaise,
étaient exacts. M. G ’Schen a définitivement accepté
le poste de chancelier de l’Echiquier, en remplace-
ment de lord Randolph Churchill.M.Smith occupera
les fonctions de premier lord de la Trésorerie. Le
département des Indes serai' dévolu à un unioniste
libéral, lord Northbrook.Lord Iddesleigh et sir Cross
se retireraient, et le marquis de Salisbury prendrait
la portefeuille des affaires étrangères. Au point de
vue extérieur, cette dernière modification ne laisse-
rait, pas d’être importante. Personne n’ignore que
lord Salisbury est partisan d’une politique résolue.
Le Standard estime que le ministère va reconqué-
rir, par l’adjonction de M. Goschen, une position au
moins aussi forte qu -celle qu’il avait avant la re-
traite de lord Randolph Churchill.
Une publication anglaise qui s’occupe beaucoup
des questions militaires, la FortnighUy Revieio,
vient de publier un article qui traite de l’éventualité
d’une guerre entre l’Allemagne et la France. L’au-
teur constate que ces deux puissances sont trop
fortes et trop formidablement préparées pour s’abor-
der de front. L’Allemagne pour entrer en France, se
verrait obligée de violer la neutralité de la Belgique,
et l’Angleterre, en étant garante, aurait à examiner
quelle conduite il lui conviendrait de tenir en pré-
sence de cette agression. Il faudrait, pour écarter
cette menace, conseiller à la Belgique de se pourvoir
d'une armée redoutable et élaborer pour l’Angleterre
un plan de défense qui comprenne la concentration
d’une force suffisante à portée de la Meuse.
Nous livrons ces observations aux méditations de
nos anti-militaristes.
Le correspondant parisien du Times prétend sa-
voir de source sûre que l’Allemagne a conclu un
traité d’alliance avec la Russie. Ce traité serait fait
de façon à ne pas blesser le traité plus génér il qui
lie l’Allemagne à l’Autriche. Il a, paralt-il, un carac-
tère négatif ; c’est-à-dire que l’Allemagne et la Rus-
sie s’engagent à ne pas intervenir, la première dans
le cas d’une guerre austro-russe, et la seconde dans
le cas d'une guerre franco-allemande. D'après le
correspondant en question, la soumission de la Bul-
garie à la Russie servirait de gage à l’entente inter-
venue.
Le Courrier de la Bourse reçoit de Vienne une
dépêche qui [réiend que le cabinet de Be lin, pour
éviter une guerre imminente, a fait tout ses efforts
pour empêcher l’Auiriche de conclure une alliance
avec l’Angletei’re et i’Iialie et que la retraite de lord
Randolph Churchill en a été la conséquence. La dé-
pêche ajoute que l’alliance austro-allemande resle
intacte.
Post-scriptum
Londres, 4 janvier.
Le Times dit que l’acceptation de M. Goschen a
découragé les terroristes irlandais et renforcé la
confiance du Continent dans la fermeté de la poli-
tique anglaise.
Le maintien de la paix.
_ Dans l’article politique que nous avons consacré à
l’année qui vient de finir, nous avons constaté qu’une
certaine détente s’était produite dans la situation
générale de l’Europe. Depuis, nous avons eu à enre-
gistrer divers témoignages qui nous ont. encouragé
dans cette opinion. Le Journal des Débats publie
sur le même sujet un article dont la conclusion est
identique.
- Jamais année nouvelle, constat» notre confrère
parisien, ne s’est ouverte au milieu d’autant de pro-
messes de paix et de préparatifs de guerre que
l’année 1887. Pendant que le premier minisire de
Hongrie, le prince impérial d’Allemagne et le Prési-
dent de la république française constatent l’excellent
accord de toutes les puissances et leurs dispositions
toutes pacifiques, les hommes d’Eiat autrichiens
confèrent sur Vorganisaüon du Landsturm créé par
une toi récente, le Reichstag de Berlin s'apprête à
voter,non sans répugnance,un projet dont on connai
la redoutable portée,uosChambres françaises sontsai-
sies de réf rmes militaires, la Russie concentre des
troupes sur sa frontière du Sud-Ouest., et la Turquie
achève de se ruiner en commandant d-s fusils à répé-
tition. L’insistance même que minis! res et princes met-
tent à prédire le maintien de la paix prouve à quel
point les inquiétudes de l’Europe sont vives.fl ne fau
certes pas exagérer l’importance de ces prophéties
officielles. L’événement a trop souvent prouvé que
les assurances de ce genre n’engagent à rien et ne
garantissent rien.Elles ont pourtant quelque valeur
moins par leur texte même que par les circonstances
qui les ont fait nahre, et par l’accueil qu’elles re-
çoivent. Il n’est pas une nation qui ne considère
comme un affreux malheur l'explosion d'une guerre,
pas une qui soit agitée en ce moment par des pas-
sions belliqueuses, pas une do it les préparatifs mili-
taires aient un autre but qu’un but de défense, pas
une qui songe à autre chose qu’à protéger contre
toute attaque son honneur et sa sécurité. C’est pour
traduire ce sentiment public que les discours de
Paris, de Berlin et de Pest h ont été prononcés. C’est
parce qu’ils répondent aux alarmes, aux vœux et
aux besoins de l'Europe entière qu’elle y veut voir
des gages sérieux du maintien de la paix, et non de
simples banalités de nouvel an. »
La neutralité do la Belgique.
Notre correspondantd’AUemagne nousécrit:
On reproduit dans la presse un article publié par
un « ancien ministre anglais » dans une revue pari-
sienne et se rapportant aux dangers que courrait la
neutralité de la Belgique, si l’Allemagne et la France
Tenaient de nouveau à se combattre.
Le thème n'est pas neuf. Les principaux journaux
d'Allemagne s’en sont occupés bien souvent. Le géné-
ral Brialmont a écrit tout un livre, en 1882, sur le
même sujet, qui a également tenté le capitaine
Hat ;'T. En France on enseigne ouvertement à l’école
les avantages stratégiques qui pourraient
résulter, pour les armées de la République, d’une
violation des frontières belges ; bref, la question est
vieille, usée même et l’on ne comprend pas comment
l’élucubration de * l’ancien ministre anglais » ait
pu paraître si intéressante, d’autant plus qu’elle four-
mille d’assertions qui ne supportent pas l’examen.
Quelle valeur, par exemple, peut-oa attribuer à
ce dire de l’auteur anonyme: » Quant aux Allemands,
ce n’est que par la frontière belge qu’ils auraient
accès en France ».
On prétendait aussi, en 1870, avant que les hosti-
lités n’eussent éclaté, que les Allemands cherche-
raient à éviter Metz. Or, c’est précisément vers Metz
qu’ils se sont tout d’abord dirigés. Le gouvernement
berlinois demande en ce-moment au Reichstag un
renfort militaire de 41,000 hommes. Quand il l'aura
obtenu, quel sera son premier soin ? Il placera une
plus grande quantité de soldats sur les limites qui
séparent l’empire non pis de la Belgique mais de la
France. Il faut donc qu’on soit convaincu à Berlin
qu’il y a d’autres routes pour pénétrer en France que
le territoire belge.
Du leste, rien, mais absolument rien dans les
mesures militaires comme dans la politique de l’Alle-
magne n’est de nature à faire supposer que le maré-
chal de Moltke ou son successeur présumé, le comte
de Waldersee, soit de l’avis de l’ancien ministre
anglais et ne connaisse d’autre chemin pour pénétrer
en France que la frontière belge.
Le vrai problème, écrit le stratégiste anglais, est
celui-ci: » les Allemands demeureroni-ils sur la défen-
sive en face des Français ou envahiront-ils laFrance
par la Belgique ?» — Pas de milieu, selon lui.
Demandez donc aux Allemands, demandez à un
simple sous-officier ce qu’il pense de la première
hypothèse, émise avec tant d’assurance : celle où les
Allemands demeureraient sur la défensive ? L’ancien
ministre anglais ne sait donc pas que la défensive est
absolument exclue des combinaisons de l’état-major
berlinois ; que toutes les mesures militaires que
prend la Prusse depuis plus de vingt ans ont toujours
pour but de rendre l’offensive en quelque sorte immé-
diate de sa part ? La défensive, on ne connaît pas
cela en Allemagne. Vingt fois dans leurs discours
publics le maréchal de Moltke et le ministre de la
guerre ont déclaré que l’offensive seule convenait à
l’armée allemande Jamais dans les journaux mili-
taires ou n’envisage l’éventualité de la défensive.
Etre prêts les premiers avec la mobilisation et se
jeter sur l’ennemi sans un jour de retard, telle est la
tactique prussienne invariable, la tactique du passé
et à fortiori celle de l’avenir.
La connaissance de cette manière prussienne —
devenue allemande — de faire la guerre est si géné-
rale, que venir parler de la défensive des Allemands
en face des Français et de la poser surtout » en pro-
blème », c’est témoigner soi-même qu’on ne mérite
pas d’être pris au sérieux. Interrogez mille Alle-
mands là-dessus ils vous répondront tous la même
chose.
Quand l’Allemagne a vu que les Français garnis-
saient leur front iftre d’Est de forteresses; qu’ils met-
taient une dizaine île forts autour de Belfort, huit ou
neuf autour d’Epiual,. treize ou quatorze autour de
Toul, autant autour de Verdun, sans compter les
travaux intermédiaires, qu’ont-ils fait ? Ils ont entre-
pris toutes les études et tous les efforts pour se pro-
curer uue irrésisible artillerie de siège. Cette
artillerie ils la possèdent et c’est au moyeu d’elle
qu’ils comptent bien pouvoir pénétrer en France de
nouveau, malgré les innombrables forteresses.
Voilà le motif pour lequel nous n’admettons pas
plus la seconde partie du problème posé par l’ancien
ministre anglais — le passage forcé par la Belgique
— que la première. L’une vaut l’autre.
Si les Allemands avaient réellement l’intention de
violer la neutralité belge dès le début de la nouvelle
guerre, il va de soi qu’ils n’auraient pas de pius vif
désir que de voir la Belgique continuer à négliger
obstinément son armée. Or, le contraire est vrai. Les
Allemands se réjouiront le jour où ils apprendront
qu’enfla un pays riche, comptant 6 millions d’habi-
tants, peut ré-llemeut mettre, en cas de guerre, au
moins 130,000 hommes sur pied. Ils ne cherchent
pas à influencer la Belgique. Il est faux que l’Alle-
magne ait fait la moindre démarche à Bruxelles pour
qu’on fortifie sérieusement Liège et Namur.; mais ils
verraient avec plaisir la Belgique s’organiser mili-
tairement de manière à ce que, pendant une nouvelle
guerre, ils n’eussent pas à craindre une attaque fran-
çaise de son côté.
Depuis quelque temps — c’est visible — certains
militaires, qui sont peut-être des Belges, se donnent
beaucoup de mal dans la presse pour qu’on se décide
à Bruxelles à construire quelques forts sur la Meuse.
L’ancien ministre anglais fait assez l’effet de venir à
leurs secours. Mais de quelle pauvre manière !
Après avoir posé son étonnant » problème », il
nous apprend que Bruxelles est situé à une extrémité
du royaume ! Il constate d’abord » qu’il faudrait à
l’Angleterre autant de temps pour porter sur Anvers
un seul corps d’armée qu’à l’ Allemagne pour amener
sur le Lhéâire de la guerre deuxmUlions d’» hommes »;
puis, se contredisant lui-même, il écrit : » sans doute
l’Angleterre pourrait, à bref délai, occuper la Bel-
gique avec une forte masse d’infanterie. »
11 est « certain » d’avance qu’aucune puissance ne
songerait, à l’exception de l’Angleterre, à secourir
la Belgique — Comment peut-il être <» certain », de
cela ?
Il sait d’avance aussi que les puissances « s’excu-
seraient sur ce que l’ancien traité (qui garantit la
neutralité de la Belgique) est tombé en désuétude ».
Enfin, il prophétise » qu’une fois le neutralité de la
Belgique violée, c’en serait fait de son indépen-
dance. »
Lereste est à l’avenant. Franchement quelle im-
portance peut-on ajouter à un semblable factum ?
La lettre queM.Eugène Anspach a adressée
à la Gazette, concernant l’attitude qu’il a prise
clans la dernière élection communale de
Bruxelles, est en train de faire le tour de la
presse. Nos lecteurs en ont pris connaissance
hier et elle a dû leur suggérer des réflexions
diverses. Pour ce qui nous regarde, nous
n’hésitons pas à déclarer qu’elle nous a f. oissé.
Ni directement, ni subsidiairement, nous ne
pouvons admettre une alliance entre catholi-
ques et iibérattx.M.Eugène Anspach nous dit.il
est vrai,qu’il lie s’agissait que d’une en terne sur
le nombre des candidats à présenter par les
divers partis, et qu’il a repoussé l’offre d’une
liste unique confondant ces candidats dans une
triste promiscuité, mais cela n’empêche pas
que,dans son hypothèse même,il fallait ouvrir
des négociations avec un parti que nous com-
battons et conclure avec lui une sorte de com-
promis. Nous ne ferons pas à M.Anspach l’in-
jure de suspecter son libéralisme, mais nous
croyons que dans la question qu’il soulève, il
s’est laissé guider par des préoccupations qui
ne répondent pas à la réalité des choses.
La situation n’est pas telle, Dieu merci, que
nous devions nous résigner à un grand mal,
de crainte d’un mal pire. Peut-être aussi M.
Anspach traite-t-il légèrement de préjugé la
révolte que l’on éprouve à l’idc e d’un rappro-
chement entre libéraux et catholiques.il nous
semble que cette antipathie est justifiée par
des raisons assez solides pour quon lui fasse
l’honneur de la traiter sérieusement.
Pour notre part, nous estimons que le parti
libérai n’a besoin de recourir à personne pour
affirmer son respect pour nos institutions.
Les radicaux ont beau dire que le vent est à
! leurs doctrines,ils se trompentdui.outaufout;
! ils ne sont qu’une poignée d’hommeseu égard
aux modérés, qui forment, une armée. Mais
: les libéraux modérés ont un défaut qui dérive
de leur caractère même. Ennemis nés de la
politique théâtrale et de la déclamation gran-
i diloquente, ils se tiennent trop a l'écart.
Vienne un scrutin, il est aisé de voir que les
théories radicales n’ont pas le nombre pour
elles, mais il ne suffit pas que la majorité se
révèle an serai in ; c’est dan3 l’intervalle
qu’elle devrait agir et montrer ce qu’elle est
et ce qu’elle peut. Les radicaux, qui expli-
quent leurs échècs par des motifs spécieux,
auxquels ils croient peut-être, seraient forcés
de se rendre à l’évidence, et il est probable
que cette constatation exercerait une influence
salutaire sur leur politique. Aujourd’hui ils
organisent des meetings et des congrès où ils
parlent d’abondance et où ils sont acclamés par
leurs partisans. Ils n’ont pas plus tôt réuni au-
tour d'eux trois ou quatre cents personnes,qu’ils
proclament que le pays tout entier est avec
eux, et il leur suffit d’être applaudis par ce
public restreint pour parier d’un courant
irrésistible et d’une fièvre d’enthousiasme que
galvanise toutes les classes de la société.
Les modérés, qui savent ce qu’il en est, sou-
rient et haussent les épaules, se réservant di
rétablir plus tard les choses sous leur véri-
table aspect. Mais üs feraient mieux de par-
ler et d’agir tout de suite. La modération dans
les idées n’exclutni l'initiative, ni larésolution
dans les actes, et il serait sage de s’en souve-
nir.
Il ne faut pas se dissimuler, d’ailleurs, qu’il
y a des esprits indécis qui pratiquent la poli-
tique du doigt mouillé, et s’orientent suivant
que le vent leur paraît souffler d’un côté
plutôt que d’un autre. Si on laisse toujours
parler les radicaux sans les contredire, il
pourra se faire, à ia longue, qu’ils égarent et
entraînent ceux qui, entendant les deux sons,
leur eussent faussé compagnie. On nu peut
pas imaginer d’état pius illogique que cette
réserve de la majorité en présence d’une
minorité qui se remue sans cesse, et une
réaction, à cet égard, nous semble de toute
nécessité. Voilà ce que M. Eugène Anspach
aurait dû dire, et c’est à propos des radi-
caux, sur i’influence desquels il s’abuse,
qu’il aurait pu légitimement placer l’obser-
vation du fabuliste : « De loin c’est quelque
chose, et de près ce n’est rien. » Que les libé-
raux modérés sortent de leur réserve, qu’ils
exposent nettement leurs vues et fassent
hautement valoir leurs titres ; là est la vraie
politique. Il ne s’agit pas de s’excommunier
et de provoquer des conflits violents; il s’agit
d’éclairer l’opinion publique en lui tenant un
langage raisonnable. Nous n’avons pas le
droit de flétrir les libéraux qui, sur certains
points, ont d’autres idées que nous, mais
nous avons le droit et le devoir d’exposer nos
propres idées, avec ia fermeté qui convient.
Les radicaux eux-mêmes, nous le répétons,
gagneraient à ce nouvel ordre de choses; sans
les illusions dont ils se nourrissent, et que
nous contribuons malheureusement à entre-
tenir, nous ne les vet rions pas compromettre
comme aujourd’hui le salut de notre cause,
dans l’espoir d’un triomphe personnel qu’ils
poursuivent comme l’astronome de la fable
poursuivait son étoile, jusqu’au puits inclu-
sivement.
Chronique militaire.
Fabrique de conserves.
A ne considérer que l’établissement par l’au-
torité militaire d’une fabrique de conserves à
Anvers, nous avons dit .il y a quelques mois
que pareille innovation était sujette à criti-
ques; mais le but principal étant d’avoir toute
garantie quant à la qualité des conserves et a
la possibiîitéderavitaillerrapidement l’armée
dans les circonstances les plus difficiles, nous
ne pouvons qu’applaudir à l’esprit de pré-
voyance qui a présidé à la création du nouvel
établissement et nous nous joignons volontiers
à l’éloge qu’en fait le correspondant anversois
de La Gazette :
L’autorité militaire a établi ici, il y a trois mois, une
usine pour la préparation des conserves de viande. Un
frand usinier de Leyde, M. Verhoogstraeten, qui fa-
rique les conserves pour t’armée des Indes, et qui fait
pour plus d’un million de florins d’exportation par an,
a eu l’obligeance de venir ici, arec son chef cuisinier,
pour enseigner à notre intendance la manière de pré-
parer les viandes et les bouillons conservés.
Après avoir visité notre usine, il s’est rendu à Paris
avec l’intendant en chef pour l’achat d’autoclaves, de
chaudières, etc., destinées à compléter l’outillage de
notre établissement. M. le ministre de la Guerre l’a fait
appeler pour le remercier du service qu’il avait rendu
au pays en organisant un sèrvice dont les bons effets ne
tarderont pas à se taire sentir pour l’armée.
Depuis trois mois, l’usine, située sur les terrains du
Sud, a fabriqué environ 500 kilogrammes de conserves
par jour. La viande est contenue dans des boites d’une
contenance de 309 giammes que le soldat, en marche,
peut emporter, d’un et de cinq kilos. Elle est de toute
première qualité et les plus belles bêtes du marché sont
achetées par l'intendance pour ce service spécial. Aussi
nos soldats préfèrent ces conserves à la viande fraîche
qu’on leur sertetqui provient de taureaux remarquables
surtout par leur chair coriace. II serait à désirer que
les viandes conservées leur fussent distribuées deux
fois par semaine au lieu de deux foisparmois, leur ordi-
naire en serait singulièrement amélioré.
oramerce, marine, fiiiaoeeR, etc.
Chemin de fer Grand Central Belçe. — Avis. —
L’administration du chemin de fer Grand Central Belge
vient de publier un nouveau tarif direct pour le trans-
port des comestibles de l’Italie vers Anvers, Louvain,
etc., par les voies de Peri-Bremer-Àix-la-Chapelle-La-
narken et de Cbiasso/Pino-Gothard-Aix-la-Cbapelle-
Lanaeken.
La dette flottante espagnole. — On annonce
officiellement que la dette flottante espagnole s’éle-
vait au F oct. a plus de 129 millions de pesetas, soit
une augmentation de cinq millions pendant le der-
nier mois.
Russie. — La commission instituée au ministère
des finances russe pour étudier un projet d’impôt sur
la production du naphte en Russie, a tenu une pre-
mière séance,consacrée exclusivement à examiner la
question du principe. D’après les indications de deux
grands industriels de cette branche de production.
MM. Nobel et'Ragozine, il est constaté que depuis
trois ans le prix de ce produit a subi une baisse de
60 O/o et malgré cela la consommation se tient toujours
au niveau normal de 18 millions de pouds par an.
D’autre experts ont contesté cette assertion, en se
basant d’abord sur le fait que l’impôt projeté attein-
drait les classes les moins aisées de ia population et
ensuite sur les difficultés qu’il y aurait à établir un
mode de perception et de restitution de l’impôt sur un
article qui ne possède pas, à l’instar du sucre et de
l’alcool, des éléments bien déterminés qui puissent
servir de base à l’imposition.
L’Odesski Listoh constate que le Caucase com-
mence à exporter ses blés à l’étranger, ce qui était
jusqu’ici sans exemple. Le transport se fait par Poti
et Batoum à Odessa. Ledit journal affirme que ces
blés sont d’excellente qualité, pesant jusqu’à 10
pouds et demi le tchetvert.
Baüetin du Notariat.
Anvers, le 3 janvier 1887.
Les ventes publiques de la quinzaine ont donné les
résultats suivants :
Par le notaire A. Aerts, résidant à Borgerhont, le
mardi 21 décembre 1886 :
Une propriété consistant en : une maison-estaminet,
nommee De ûeurnebrug, située à Borgerhont, contre
la chaussée de Deurne, et deux maisonnettes à côté, rue
Kerkendijk, marquées n* 2 et 4, le tout contenant sui-
vant cadastre 253 mètres carrés, et formant un seul
tôt, à Marie-Joséphine Bertels. veuve du sieur Pierre-
Joseph bfo:?p, cabaretière à Borgerhout, moyennant
fr. 12.600.
Par le même notaire, le mercredi 22 décembre :
Lot 1. Une obligation hypothécaire, au capital de
fr. 6,o00 à l'intérét .de 5 O/o l’an, exigible le 25 août 1889.,
inscrite en premier rang, ensemble avec un autre capital
de fr. 4,500, sur une belle maison à Borgerhout. Milis-
straat, 16. moyennant fr.5.650 à MUe Clémentine-Adèle
Josèphe Vaerewyek, sans profession, à Anvers, rue aux
Cornes, 9.
Lot 2. Une obligation hypothécaire au capital de
fr. 3000 à l’intérêt de 5 0 0 l’an le capital exigible le 27
août 1889. inscrite en premier rang, ensemble avec un
autre capital de fr. 30u0 sur une belle belle maison, à
Anve s, rue de la Province (Nord) n° 319 moyennant
fr. 2775 au sieur Léonard Aertssens, sans profession,
à Anvers, et son épouse Marie Perguin.
Lot 3 Une obligation, au capital d fr. 1200 à l’inté-
rêt de 4 1/2 0/0 l’an, le capital exigible le 15 mai 1*92,
inscrite en premier rang sur une maison avec jardin à
Deurne. rue St-Joseph, 103, moyennant fr. 1050 aux
époux Corneille Huygen, employé du tramway et Anne
Cathérme Van den Wyngaert, à Anvers.
Lot 4. Une obligation, au capital de fr. 2000 à l’inté-
rêt de 4 1/2 0/0 l’an, capital exigible le 7 novembre 1895,
inscrite en premier rang ensemble avec un autre capi-
tal de fr. 1500 sur une maison à Merxum au lieu dit
« Merxemhofwijk », moyennant fr. 1800, au neur Pierre
Joseph Van Eynde, receveur communal à Morxem.
Par le notaire J F. Belloy. le jeudi 23 déce mbre 1886 :
.Une vaste propriété, composée de 2 maisons, mesu-
rant 130 mèt. 32 déc. carrés, rue Coppenol, n° 6 et 8 à
Anvers, formant un lot, vendue à M. Théophile De
Bruyne, n égociant à Anvers moyennant fr. 14.900.
Par le notaire J. F. Belloy, le mercredi 22: décembre
1886 :
Lot 1. Une maison-boutique renommé* De Drij
Schaapsclouwkens, à Anvers, Fossé du Bourg, section
1". n° 47, mesurant. 74 m.c. occupée par divers à raison
de fr. 1284 l’an à M. Henri Van den Broek, sans profes-
sion à Anvers, moyennant fr. 11,800.
Lot 2. Maison-estaminet, à Anvers, rue Nose. n° 12,
mesurant 12 m. c. occupée à raison de fr. t$7 par mois,
vendue à M. Maurice Anthoni-Brasseur.à. Broechem,
pour fr. £400.
Par le même notaire le jeudi 23 décembre i Maison-
boutique à Anvers, rue des Vieillards, n° 27, mesurant
146 m. c.. occupée à raison de fr. 2000 l’an à M. Jean-
Baptiste Janssens-Van den Bergh, sans profession, à
Anvers, moyennant fr. 32.500.
Par le notaire Eugène Belloy. le mardi 28 décembre :
Une maison de rentier avec jardin, planté d’arbres
fruitiers, située à Anvers, près de l’Avenue de l’Indus-
trie, rue Louise, n* 43. aux Demoiselles Thys et MM.
H. et A. Thys, rentiers à Anvers, moyennant fr- 17,500.
Cette propriété fut vendue en ls85 pour fr. 17,000.
Par le notaire Callens, le lundi 20 décembre 1886 :
Loti. Estaminet, à Anvers, rue de la Bergère n. 5,
ayant entrée séparée, plusieurs chambres à l’étage etc.
Lot 2. Maison de rentier attenante à la précédente,
ayant plusieurs chambres etc..à M.Pierre-Jean De Vrel,
cabaretier en ville, rue du Rateau n. 29, par accumu-
lation, pour fr. 91uü.
Par le même notaire, le même jour, maison boutique,
servant de boucherie, rue de la Brasserie n. 23, à
Anvers, ayant cour etc., contenant 30 mètres, à M.
Charles Van Cappel. tapissier, longue rue Neuve n. 120,
pour la somme de fr. 5.500. Cette maison fut vendue
Ear acte du notaire Callens du 5 novembre 1885, pour
*. 6,600.
Par le même notaire, le mardi 21 décembre :
Une maison, rue du Berger n° 17, vendue à M. Corn.
Louis Vermeii’en, cabaretier e/v., rue Basse n° 121,
pour fr. 13,600
Par le notaire D. Coveliers. le mardi 28 décembre :
Lot 1. Une maison-boutique à 2 étages, située à Anvers,
longue rue du Sable n°33. louée fr. 73 le mois, retenue
mais vendue de la main à la main pour fr. 9,000 i
M. Biltruw.
Lot 2. Maison-boutique, à étages, longue rue du Sable
n» 35, louée fr. 65 le mois, vendue moyennant fr. 9,900
à Mad. Emilie Coppenbolle, veuve de Charles Van
Oudenkoven, boutiquiôre, à Anvers.
Par le même notaire, le jeudi 30 décembre :
Lot I. Une maison à usage d’estaminet, à Am vers,
coin de la rue Kets et de la rue Van Geert, n. 29, conte-
nant 64 mètres carrés ; louée fr. 65 par mois.
Lot 2. Maison-bourgeoise, à Anvers, rue Van Geert,
n. 100, ayant deux étages, cour et dépendances, conte
nant 58 mètres carrés ; louée fr. 58 le mois.
Ces deux lots, par accumulation, moyennant fr. 15,500
à François Gevaerts, tailleur à Anvers.
Par le notaire Henri Deckers, résidant à Borgerhout.
le lundi 20 décembre : Une maison-bourgeoise, située à
Deurne, contre la chaussée de Hérenthals, section B.
n° 228, ayant magasin, grand jardin, etc., contenant.
375 mètres carrés, à M. Joseph Vervoordt, jardinier à
Deurne, moyennant fr. 3,050.
Par le notaire De Dave, le mardi 28 décembre : Une
maison, étant estaminet, sise à An vers, rue des Menui-
siers, n. 19. ayant cour couverte, etc., d’une superficie
de 46 mètres, à M. François Hollemans, pour fr. 16,500.
Par les notaires Ch. P. Du Mont et Ed. Lauwers, le
jeudi 23 décembre : Lot 1. Maison de rentier, ayant
cour, etc., à Anvers, rue de la Province (Nord), n° l >3,
contenant 71 mèt. car., à M. Joseph Oeyen, moyennant
fr. 11,100.
Lot 2. Maison-boutique, actuellement estaminet,
ayant cour, etc., à Anvers, rue Kets. n° 1, contenant
62 mèt., au même pour fr. 14,600.
Lot 3 Maison-bourgeoise, avec cour, etc., à Anvers,
rue Kets, n. 3, contenant 47 mèt. car., à Edouard Van
Loock, pour fr. 9000.
Lot 4. Grande maison de rentier, avec jardin et
dépendances, à Anvers, rue Rembrandt. 33, contenant
430 môt. car., à Henri Gérard Van Zeebroeck, pour
fr. 32,300.
Par les notaires Ch P. Du Mont, à Anvers et De
Bt’uyn, à Sohootcn, le vendredi 31 décembre 1886 : Une
petite ferme avec terre à semer, jardin et terre labou-
rable à Brasschaet, au lieu dit « de Hooge Kaart » con-
tenant 3 hect., 98 ares, 66 cent. Vendue à plusieurs
moyennant fr. 4025.
Le notaire L. Leclei offrit en vente publique en 38
séance le vendredi 24 décembre :
Lot 1. Un bel hôtel, nommé In't Spieken, au coin de
la rue du Compromis et de la rae Ds Vriôre, marquée
rue du Compromis n" 122.
Lot 2. Maison de rentier, à côté de la précédente,
marquée rue De Vriôre, n° 73.
Lot 3. Maison-boutique, à côté de la précédente, mar-
quée n°71.
Ces propriétés furent retenues, mais restent à vendre
de la main à la main.
Les notaires Leclef et Van de Zanden ont vendu
publiquement, le lundi 27 décembre, les propriétés
suivantes situées à Anvers :
Loti. Uue vaste propriété, avec cour intérieure et
grand jardin, actuellement à l’usage d’école commu-
nale, située rue St-André, n° 6, d’une contenance de
667 mètres carrés, louée à la Ville d’Anvers, moyen-
nant fr. 5000 par an jusqu’au 1 octobre 1887. — Vendue
à la ville d’Anvers, pour fr. 68.200.
Lot 2 Une maison-boutique, ayant cour, etc., située
rue Zirk. n° 20. contenant 60 m.c., à Madame veuve
Tirion De Rooy, boutiquière, rue aux Laines, peur
fr. 18,500.
Lot 3. Une maison-boutique, avec cour, rue Mon-
tagne-aux-Pierres, n° 20. contenant 52 me, aux
époux Van Eggelpoel-De Ruelle, boutiquiers, rue Mon-
tagne-aux-Pierres, moyennant f". 10.6; 0.
Le notaire Myin a vendu publiquement le mardi 23
décembre 1886deux maisons avec coursa Anvers, rue
Jardin des Arbalétriers n°* 17 et 19 contenant .ensemble
139 mètres carrés et donnant un loyer anuuel de 1000
francs.
Elles dépendaient de la succession de M11* Marie-
Joséphine Mattheys, décédée à Anvers, le 26 octobre
1886. Elles ont été adjugées par aecumuiation au prix
de fr. 32,308, savoir i
A la ville d’Anvers jusqu’à concurrence de 70 mètres
soit la partie à incorporer dans la rue pour son élargis-
sement.
Et à M Pierre François Joseph Antoine Heesmans,
rentier à Anvers, jusqu’à concurrence de 69 mètres,
formant la partie du fond.
Le notaire Myin vendit publiquement le mercredi 29
décembre 1886, une maison boutique à Anvers, rue
Oudaen, n 15, d’uke contenance d’environ 60 mètres,
anciennement nommée « La Rose » plus tard “ Le Lis »,
moyennant fr. 15,900 à M. Pierre-Antoine Deses, cha
pelier et à son épouse.Marie Verhaegen à Anvers.
Elle fut acquise en vente publique le 19 avril 1876 au
prix de fr 15,0 0.
Les notaires Van de Zanden et De Dave ont vendu
publiquement le jeudi 23 décem bre :
Une grande propriété, consistant en cinq maisons et
vacherie avec jardins, mesurant ensemble 1356 mètres
carrés, sise à Anvers, divisée en 6 lots, savoir :
1° Maison avec jardin, rue St-Jean, n. 70, contenant
143 m. 39 déc.
2° Maison de rentier avec cour et jardin, rue St-Jean,
n. 68. mesurant 145 m. 69 déc.
3* Maison de rentier avec serre et jardin, rue St-Jean,
n. 66. d’une contenance de 200 m. 70 déc.
4° Maison de rentier aveejardin, rue St-Jean, n. 64,
contenant 233 m. 38 déc.
5° Maison de rentier aveejardin, rue St-Jean, n. 62,
mesurant 98 mètres 7 déc., grevée d’une rente perpé-
tuelle de 72.56 par an, au capital de fr. 2116.60.
6° Vacherie, consistant ert maison d'habitation, étable,
écuries, remise, hangars et jardin, encore une maison
et jardin. Impasse St-Jean n° 4, contenant 534 métrés
*7 déc.
Lot 1 à 6 vendus à M. Hekkers, avoué, en ville, pour
fr. 124,000.
Lot 7. Maison-boutique, située à Anvers, Marché au
Lin. n° 33, contenant 52 mètres, à M. Dierckx-Schiltz,
cordonnier pour fr. 12.600.
Le notaire Verbeeck, vendit publiquement le mardi
21 décembre :
Un terrain à bâtir, mesurant 257 mètres carrés, à
Anvers, coin de la longue rue des Aulnes et de la rue
De Braekeleer. moyennant fr. 6,173 52 à M. Cb. L. Goe-
demé, facteur en bières, à Anvers.
NOümiES JTRANG •'' EK
TONKIN.
Les renseignement sur L'influence du elimu ü
Tonkin que nous avons publiés hier d’après une cor-
respondance particulière du GauJois sont confirmés
par ie récit suivant d’une entrevuo qu’a eu un re-
porter du Voltaire avec le gendre de M. Paul Bert,
qui vient de rentrer en France :
Je me suis, hier, rendu chez Mma Paul Bert pour pré-
sentera la v nlv ■ J ; l'homme éminent, si prématuré-
ment enlevé à sa tâche patriotique, les hommages res-
pectueux de ce journal.
Ce devoir accompli, j’ai eu avec M. Chailley. gendre
de M. Paul Bert et son secrétaire général pendant son
trop court passage dans notre colonie, un entretien des
pins intéressants, non seulement au sujet du résident,
mais, par extension, sur le Tonkin en général.
Tout d’abord, et quoique lui-méme ait, dès son arri-
vée à Marseille, protesté contre le bruit d’après lequel
Paul Bert, à ses derniers’moments. ’ aurait fait acte de
soumission religieuse, j’interroge M. Chailley sur ce
point.
— Jamais pendant tout le cours de sa maladie, me
répond-il, M. Paul Bert n’a manifeste le moindre désir,
la moindre velléité de conversion religieuse. J’ai dé-
menti ce récit fantaisiste dè3 que j’en ai eu connais-
sance, c’est-à-dire à mon arrivée, et du reste les jour-
naux qui s’en étaient faits l’écho èn ont reconnu la
fausseté.
Je dois même dire que jamais chez Paul Bert je n’ai
connu le t-ouble, les inquiétudes métaphysiques et
philosophiques. Il avait passé l’âge où, pour la pre
mière fois, ils nous assaillent, et n'était pas arrivé en-
core a celui où les préoccupations de la vie, diminuant
«elle de l’au delà, peuvent de nouveau revenir tour-
menter l’esprit.
Dans ses ouvrages mêmes, vous n’en trouveriez pas
trace. Il n’etait préoccupé que des seuls faits positifs et
taisait abstraction du coté philosophique des choses. Il
est mort comme il avait vécu, sans une pensée reli-
gieuse, envisageant, l’inconnu avec la fermeté qui ôtait
l’un des traits distinctifs de son caractère.
— Et maintenant, dis-je à M. Chailley, faut-il accuser
le climat du Tonkin ?
— Nullement. Il tombe sous le sens que, si Paul
Bert était resté à Paris, à Blois, ou partout ailleurs en
Frauee, il ne nous aurait pas été ainsi enlevé. Mais le
climat du Tonkin est-il la cause de ce malheur? Non.
Je vous citerai vingt, cent personnes qui habitent le
delta du fleuve Rouge depuis des années et qui s’y por-
tent admirablement;. MM. Puginier et Colomer, pom-
me citer que des noms connus de tout le monde, sont
au Tonkin depuis vingt ou Vingt-quatre ans et îri y
resteront longtemps e core.
Ce qui a tué Paul Bert. c’est le travail. Il est tombé
victime d’un surmènement physique et moral. Ii avait
pris son œuvre tellement à cœur, qu’il s’est prodigué
sans vouloir rien entendre et sans écouter les conseils
de ses amis.
La vraie cause de sa maladie, c’est son voyage à Hué.
Le voyage d’Hanoi à Hué, lorsque tout marche à sou-
hait, demande quatre jours. Mais lorsque la mousson
rend la barre de Than-Hoa infranchissable, il faut at-
tendre indéfiniment. C’est ce qui arriva à Paul Bert.
Après avoir passé deux jours sur les bords du fleuve,
il s’enfonça dans les montagnes et gagna Hué par la
voie de terre. Mais il passa deux nuits en plein air.
enveloppé dans une couverture et mouillé jusqu’aux
os. La dysenterie se déclara.
Lorsqu’il revint, épuisé déjà, à Hanoi; ce fut pour se
remettre à la besogne avec une nouvelle ardeur. Dans
des administrations à peine créées, rien ne marche
bien que sous l’œil du maître. Le mouvement, n’est nas
encore donné. Aussi pendant, l’absence de Paul Bert.
le travail s’était-il accumulé. Et au moment où il eût eu
1© pins besoin de repos, il s’acharna à la tâche. Quand
il s’arrêta, il était trop tard. La maladie avait fait, de
tels progrès, que rien ne put arrêter le fatal dénoue-
ment.
Voilà comment Paul Bert est mort, pour le Tonkin,
certes, mais non pas par le Tonkin, qui sera dans quel-
ques années, après l’achèvement des travaux commen-
cés, un pays aussi sain que tout autre, aussi sain que
Hong-Kong qui. dans les commencements de l’occupa-
tion anglaise, était réputé un des lieux les plus insa-
lubres du monde et qui, aujourd’hui, a une réputation
toute contraire.
On parle de la moralité des soldats. Mais il faut dis-
tinguer. Dans les villes où des casernes ont été bâties,
à Hanoï, à Son-Tay, aux Sept-Pagodes, ils se portent
très bien. Ce n’est que dans les petits postes de trente,
quarante, cinquante hommes installés dans de simples
cabanes en bambous que l’état sanitaire laisse naturel-
lement à désirer. On ne peut pas tout faire à la fois et
bâtir partout d’un seul coup.
Laissez passer quelques années, et vous verrez les
éhangements qui se seront produits dans tout le pays.
et leurs vacances ont dû cesser avant-hier, comme
'exige l’article 18 de la Constitution. Il est à prévoir
que leur session sera fort courte ; le gouvernement
n'y dispose pas de la majorité; ses projets de réforme
seront repoussés ; H obtiendra alors du Roi l’auto-
risation d'édicier de nouvelles élections, qui ne
pourront qu’être favorables au parti ministériel.
Bruxelles, 4 janvier.
Leduc d’Aumale est arrivé à Bruxelles, dimanche
soir, â 7 heures.
Hier matin, le roi et la reine ont fait visite à leur
oncle maternel qui est complètement installé dans son
bétel de la chaussée de Charleroi, où il vient passer
l’hiver.
Le duc recevra demain la députation de l’académie
française et de l’Institut de France qui vient, lui appor-
ter une adresse de remerciements pour la donation de
Chantilly.
ôn mandede Vienne, lr janvier: l’archiduc Rodolphe
la princesse Stéphanie et leurs invités quitteront Vbba-
zia le 8 janvier pour revenir à Vienne. L’auguste cou pie
passera dans la capitale tout le temps du carnaval st
quittera vers la fin du tu i •)■ f w-erV- : r :V ■- d’abord
un voyage Lacroma. où U séjourne a n;-». quinzetue d#
jours, puis un voyageà Corfou.Oa avait beaucoup psrié
d’un prochain départ pour l'Egypte, mais ce projet de
voyage parait définitivement abandon:!'/.du moins pour
!a présente année.
une importante arrestation.— Un individu s’était
présenté hier après-midi,vers 2 heures. <■■> =--: M.Wever-
man, changeur, rue du Treurenberg, pour négocier des
coupons d obligations de la Ville d» Maesfricht, em-
prunt 1885.
En examinant les numéros des coucous qui lui
étaient remis, le changeur s’aperçut qu’ils étaient dé-
tachés de ti res frappes d’opposition. Il en fit la re-
marque au client qui. comme réponse, ouvrit la porte
du bureau et s’enfuit à toutes jambes. M. Weyerman le
suint, parvint à ie rattraper, l’emmena chez lui et fit
prévenir lajwlice de la 4° division.
L’adjoint Mayshaudt arrêta l’individu et le conduisit
au commissariat où il fut interrogé par M. le commis-
saire Bourgeois.
If déclara s’appeler K..., demeurant rue d’Orient, â
Etterbeek, et prétendit d’abord qu’il avait trouvé les
coûtions dans la rue. Pressé de questions, il finit par
avouer que les titres étaient ch“z lui.
Une perquisition opérée au domicile de K... fit dé-
couvrir une quantité considérable des titres volés le
18 mai 18?6 au préjudice d® M. Schaepkens, rue de
l’Abondance, 22.
On se rappelle que M. Schaepkens était sorti ce jour
vers 11 heures du matin, et qu’en rentrant chez lui. à
1 heure de l’après-midi, il s’aperçut qu’on était entré
chez lui à l’aide d’e3calade, et qu’aprôs avoir fracturé un
coffre, on lui avait pris pour plus de cent mille francs
do titres.
Après bien des recherches restées infructueuses, la
justice avait abandonné l’instruction.
K., jouissait d’une excellente réputation. Il avait
exercé autrefois la profession de peintre en bâtiments
et on croyait qu’il avait fait un héritage : il avait acheté
il y a peu de temps la maison qu’il habitait et y vivait
de ses rentes.
Cet honnête rentier a été écroué à la disposition du
parquet. L’arrestation de K. . avait causé grand émoi
au Treurenberg.
Vandersmissen, qui est toujours â la prison de
Bruxelles, a reçu, le F janvier au matn, la visite de sa
petite fille.
L’entrevue a duré environ vingt minutes.
Deux histoires de mariage pour faire diversion aux
potins du nouvel an. La seconde est curieuse.
La première s’est passée devanti’olEcier de l’étafcivil
de la commune de Saint-Gilles.
Le jour même du mariage de sa sœur, un jeune
homme qui devait être témoin est appelé à Anvers. Ce
contretemps l’ennuyait beaucoup, d’autant plus qu’il
croyait que le mariage ne pouvait se faire en son
absence. Pour tourner la difficulté, ii ne trouva rien de
mieux que de s’adresser au fiancé de sa seconde sœur
et de lui demander de le remplacer à la cérémonie.
Ainsi fut fait, et le futur beau-frère signa au registre
de l’état-civil comme s’il avait été le frère de la mariée.
Personne ne s’en était aperçu, et les époux fêtaient
leur union par un banquet, “quand le fiancé de la
seconde «ceur se présenta devant le même officier de
l’état-civil pour y taire une déclaration de légitimation
d’un enfant qu’il avait eu d’elle. Cette fois, il donna son
vrai nom.
Un des employés présents au mariage le reconnut :
— Comment, vous dites que vous vous appelez Z ...
tandis que tout à l’heure vous avez signé X... sur le
registre ?
- C’est vrai; mais j’ai fait co/a tout simnlement pour
faire plaisir à mon futur beau-frère, qui a dû s’iibœnt-t-r
au dernier moment.
Le cas de ce monsieur a été signalé au r-arquot. U
] sera poursuivi.
’ Quant au mariage, il est nul.
Voici l’autre histoire :
Rue des Roses, à Laeken, habitait un jeune homme,
nommé D..., d’origine hollandaise, qui vivait maritale-
ment avec une personne de même nationalité.
D... n’avait que dix-huit ans. par einséquent mineur,
et était légalement domicilié chez ses parents, qui
demeurent à Scbaerbeek.
Le jeune homme avait, fait d’inutiles tentatives pour
obtenir de M. et M™"- D . leur consentement â son
mariage avec celle qu’il aimait. Les parents r< fusaient
énergiquement.
Le jeune D. . chercha alors un subterfuge pour
passer outre.
Bravement, il publia ses bans à Scbaerbeek ; et en
beaujour, il vint pour contracter mariage devant i’oflï-
cier de l’état civil, avec sa maîtresse, quatre témoins
I et un homme et une femme d’un certain âge, qu’il p;é-
, senta comme étant son père et sa mère.
Le mariage fut conclu.
Mais dernièrement, une dame accourut au bureau de
police de la place du Marché, pour déposer plainte au
sujet de cette union ; c’était Mm* D..., qui venait seule-
ment d’apprendre Je mariage de son fils, n’ayant été
pour rien dans l’affaire, pas plus que son mari.
L’homme et la femme qui avaient signé l’acte étaient
des imposteurs.
Immédiatement le parquet fat prévenu. Le cas est
grave, puisqu’il constitue un faux en écritures publi-
ques. Différentes arrestations furent opérées, entre
autres celles des témoins. Mais ces derniers ont été re-
laxés après qu’on eut reconnu leur entière bonne foi.
Les deux personnes qui ont joué les rôles du père et
de la mère sont restés introuvables jusqu’à présent.
PORTUGAL.
La réouverture des Cortès.
Comme nous l’avons annoncé, le Parlement portu-
gais s’est rouvert avant-hier.
Les chances de durée du gouvernement progres-
siste portugais semblaient, compromises cet automne
par là maladie de son chef, M. Luciano de Castro!
La retraite de cet éminent tacticien parlementaire
n’eût pas manqué d’être suivie d’une scission
dans les rangs de ses partisans. M. de Castro a fint
par se remettre ; il a pu reprendre ia direction du
département de l'intérieur; mais le temps lui a man-
qué pour préparer les nouvelles élections ; c'est là
une grosse affaire dans un pays où fleurit, la candi-
dature officielle comme en Portugal ; aussi, bien que
les élections des conseils communaux et. départemen -
taux réorganisés aient été favorables au gouverne-
ment, bien que ces assemblées soient appelées à par-
ticiper à la nomination de la Chambre des pairs, les
Cortès n'ont pàs été dissoutes comme on s’y attendait
ÀN'V’ISRS, 4z Janvier.
Athénée Royal. — Hier a eu lieu dans la Salle
des Séances publiques de l'Athénée Royal, la pro-
clamation des places obtenues par les élèves dans la
première série des concours de l’année scolaire
1886-1887. -
La séance était présidée par M. Allewaert, échevin
de l’Instruction publique.
Avant la proclamation, M. le professeur Duyckèrs
a lu un discours consacré à la discussion des avan-
tages et des inconvénients de la première série des
concours, qui suit à si bref «ièlai la rentrée des
classes I1 régne m > «ein i ; corps eusdunant tue
tendance manifeste à l’alvyffp 1
i Après ja proclamatie.] m iv.,.),. u •
adressé m élèves UPeailoeûtumdâVs )4
i )f-erand hou ser-s et mi choix \mtm%K d « uvsm
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soutenu de volonté s* fait sentir tJum ia
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........... par trimestre, Fr. 13.50 |