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obtenu des prix ou des accessits aux concours géné-
raux : ees anciens élèves on- tou's conquis au sein
delà Société, une place distinguée.
Et, avec le sens pratique qui lui est propre, l'hono-
rable échevin, au hasard de ses souvenirs, a cité
quelques noms à l’appurde sa thèse si encourageante
pour la jeunesse si uoieuse.
Il a é!é vivement applaudi.
Bien que la séance ail été assez longue, la proclà-
maliOü des places prenant une partie de ta matinée,
elle a été suivie avec beaucoup d'attention par le
■ i'-üne et nombreux auditoire, et .elle laissera dans
l’esprit de tous, nous en sommes convaincu, d’excel-
lents souvenirs.
Société “ Les propriétaires réunis de la 5e
section. «— Cette société annonce un Grand Meeting
en faveur du maintien de la Gare. Le meeting
aura lieu de-^?n mercredi 5 crt, à 8 1/2 heures, au
local Bet keizershof, rue de l'Offrande, et tondra
à demander à radministrâtioii- communale de bien
vouloir prendre une décision. L’opinion publique,
d'après les promoteurs de ce meeting,s’est prononcée
à ta presqu’à Eunaniimté pour le maintien de la
station.
Les présidc-nt et secrétaire de cette société sont
MM. AiU . Obéis et J. F. Wuyts.
. 'Œuvres philanthropiques. — La société de
Liefdadigheidsvrienden a versé à l'hospice des
vieillards Sl-Charles la somme de fr. 5009.66. Elle
Sô fait un devoir de remercier tous ceux qui ont con-
tribué ou beau résultat qui a couronné ses efforts.
Profitant de l’occasion eiie recommande son impor-
tante exposition dont le tirage aura lieu le 14 de ce
mois. Des lots sont en vente au local de la société,
eue Porte St-George n° 2, chez M. Delaet.
Collecte philanthropique. — Nous recevons
du produit d’une collecte faite à la fête nuptiale de
M. F. Wilrris et de Anna Zündorff, célébrée le
3 janvier :
Pour l'œuvre de l'hospitalité de nuit, la somme
de fr. 22.65. ,
- Pour 1rs victimes du steamer « Zeeland, », la
somme de fr. 17.12.
Ges sommes seront remises à destination.
l ogements militaires. — Souscription pour
fSS?. — Les Bourgmestre et échevins informent
les habitants qui désirent se libérer du logement à
domicile, durant l’année 1887, qu’ils seront admis à
souscrire pour cet objet, au 3® bureau de l’Hôtel de
Viiie, à dater de ce jour jusqu’au lr février"prochain.
La rétribution, fixée à 15 fr. par deux hommes,
sera payable, moitié avant la fin de février, moitié
avant la fin d’avril de l’année courante.
Deutsche ïjedertafel. — La direction invite
Is s membres actifs à bien vouloir se réunir ce soir au
oe/rt d<- l’Ecole allemande, rut Qucllin, a fi a d’as-
sister à la répétition des chœurs à chanter lors des
funérailles du regretté M. Wiih. Holthausen.
Palais de l'Industrie, des Arts et du Çom- i
meree. — Ce soir, do 8 à 16 heures,on patinera sur le |
lac clu jardin du Palais de l'industrie, des arts et I
du commerce. Les membres de la section de pari-1
mtge de la Société Royale nautique Anversoisel
y assisteront en grand nombre.
Entrée pour les nonabonnés fr. 0.50.
Mouvement de l’élat-ci vil pendant les années 1885 f
et 1866 :
Années.
prêchant clandestinement la réforme à Anvers.
Il a été vendu 20,000 francs.
La Visite du Seigneur, de Matou, a été adjugée
10.000 francs; un Chien griffon,de.Joseph Stevens,
6.000 francs; la Convalescente,âe. Florent Willem?,
4.500 francs, etc.
Lé cabaret est une question sociale, une des plus;
sérieuses et des plus urgentes dé toutes. Gn en peut |
juger par une siatistique que publie le Journal des |
Débats. Nous empruntons quelques lignes à ce tra- ]
vail : » Au 31 décembre 1,885 il y avait en France f
» 422,300 débiis de boissons. Dix ans avant il y en i
» avait76,678 de moins. Pour l’ensemble de laFran;e
» la moyenne des cabarets est de 1 par 95 habitants. »
Nou» n oserions dire que la Belgique scit moins
trichinée par le cabaret que la France et nous croyons
que puis d an belge reconnaîtra les mœurs de la
contrée qu’il nabite dans ce passage anecdotique de la
statistique de noire confrère français :
« Nous voyons que dans le département du Nord
il y a 1 cabaret par 46 habitants, soit I cabaret par
10 consommateurs adultes. Dans certaines parties de
ce département, on compte 2cabarets sur 3 maisons.
Nous visitions dernièrement une des plus importantes
concessions minières de la région du Nord, dans
laquelle les directeurs ont consacré des sommes
énormes à l’amélioration matérielle et morale des
ouvriers.
» Depuis quinze ans, plus de 18 millions prélevés
sué les bénéfices, ont été immobi isés en maisons
ouvrières, écoies, hospices, caisses de secours, de
retraite, etc. Comme nous témoignions au directeur
notre sincère admiration pour tant d’œuvres accom-
plies, il nous interrompit au moment où nous traver-
sions un carrefour, « Combien voyez-vous de maisons?
—Six. — Sur ces six maisons combien comptez-vous
de cabarets? Nous regardâmes de plus près; ii y en
avait cinq. « Voilà notre paie, » reprit le directeur,
tous nos efforts viennent échouer devant le cabaret.
Le nombre des cabarets s’accroît en raison directe
des sacrifices que nous faisons. Ainsi, que nous ré-
duisions ifos bénéfices pour augmenter le prix de la
main d’œuvre, immédiatement cent cabarets nou-
veaux s’ouvriront pour profiter de cette aubaine.
Gomment nos ouvriers résis!eraient-ils à la tenta-
tion de boire quand, pour faire le court trajet de
chez eux à la fosse, ils passent vingt cabarets déjà
occupés par des camaraaes qui les invitent à prendre
un verre ? »
Avis. — Le propriétaire du local 'T Keizershof,
rue de l’Offrande, informe qu’il met son établissement
gratuitement à la disposition de tous ceux qui veulent
organiser une soirée en faveur des victimes du Wes-
ternland.
AVIS. — Les bureaux de mm. de bruyn & de nom
courtiers et agents d’assurances sont transférés du n° 19
au n° 28 de la Longue rué de l’Hôpital, 119
Chateaubriand a cédé le privilège de la publication | nPUpie belge et le condamnant à deux p ines de 6
de ses ouvrages pour 5SO.OOO francs aux libraires : mois d’emprisonnement, et à 300 fr. d’amende.
Tamartine a vendu deux ouvrages à Charles Gosselin Le jugement sera affiché à un poteau >uruiie des
lfie,0i 0 francs ; la Chute d’un ange, 15,000 francs. | places publiques de la vite de Bruxelles.
- • • En ce qui concerne Maheu, la poursuite dirigée à
sa charge est remise indéfiniment.
La session des assises est close et l’audience levée
à il 1/4 heures.
CStronSquo tàêâtp^ie. -
THEATRE FLAMAND. — Le Théâtre flamand
annonça pour demain,' mercredi, la première de
Les Ranlzau, comédie en 4 actes d’Erckman-Cha-
trian, une des meilleures œuvres des auteurs de
Y Ami Fritz. On voit que la direction ne se lasse
pas de mériter par l’excellence rie son choix les en-
couragements du public. Espérons qu’il y ait salle
comble. •
Le spectacle commencera par un petit lever de
rideau, Achter 't Slot «n un acte, par Aug. Hen-
driex.
Naissances. Décès. Mariag. Divorces 1
1885
1886
7343
7619
5161
54.11
1601
1805
Différence en plus. 276 250
» en moins. — —
7
Le mouvement de l e'at-civil d’Anvers pendant le
mois de décembre se présente comme suit :
Naissances : Sexe masculin, 342 ; sexe féminin,
318 ; total: 660.
Décès : Sexe masculin, 263 ; sexe féminin, 174 ;
total : 437.
148 mariages ont été célébrés pendant le mois
écoulé.
Des drames de la misère. — Hier soir, la
police de la ville a transporté à l’hôpital une femme
nommée Jeanne R..., âgée de 30 ans, née à Wèst-
raalte et n’ayant pas de domicile fixe. Cette malheu- !
reuse avait été relevée à moitié morte de froid et de j
aim, au marché St-Jacques.
Surveillance des denrées alimentaires. — !
Procès-verbal a été dressé en vertu du réglement
corhmunal voté récemment, contre un petit garçon
riotrimé F. J..., qu’on ayait chargé de vendre du ;
beurre artificiel comme beurre pur.
Noyés. — On nous écrit de Niel.que le 3- courant, :
à 9 h. du matin, on a retiré du Rùpel, sous Niel, le
cadavre d’un homme âgé de 50 à ,55 ans, pauvrement
vêtu et n’ayant que quelques centimes en poche. Le
corps pouvait avoir ffoité de 4 à 5 semaines dans
l’eau.
Aujourd'hui a lieu à Paris, le mariage du jeune
prince de Ligne avec M*1» Diane de Brissac.
Ce mariage consacre l’union d’une des plus ilius .
1res familles dp Francs avec une des plus illustres
familles de Belgique.
Hier déj.-i, cUus fies termes presque.identiques, le
Gaulois, le Figaro et d’au’res journaux publiaient
des renseignements sur la mise en scène,les toilettes,
les cadeaitx.
Nous en extrayons ce qui suit :
.La Madeleine déploiera, pour les recevoir, toutes ses
magnificences. Des lumières, des tapis, des tentures et
des fleurs partout. Toute la maîtrise, sous la direction
do M.Gabriel Fauré, entonnera ŸHyniénée ! catholique,
et le grand orgue, tenu par M. Théodore Dubois,
égrènera ses harmonies triomphales parmi les vapeurs
troublantes de l'encens. C’est l’abbé Métairie, ancien :
aumônier de la Marine et do l’Impératrice, oui dira la
messe, et Mgr Freppel, évêque. d’Angers, qui pronon-
cera l’allocution nuptiale. La bénédiction papale sera
donnée par le nonce apostolique Mgr di Rende, arche-
vêque de Bénévent.
Sur tout le parcours de la place Vendôme à la Made-
leine, ce sera comme une évocation des faste-s monar-
chiques. D’abord, la voiture de la mariée, un grand
coupé huit ressorts, à housses, attelé de chevaux gris
et bu i, avec cocher et valets de pied debout derrière, en
poudré, portant la grande livrée et le tricorne. Puis
quatre voitures, attelées pareilles de chevaux gris et
bai, livrée bleu foncé à boutons d’argent aux armes.
Puis le grand coupé de la princesse de Ligne, et celui
de la comtesse de Talléyratid. Et,, à la suite, tout-ce que
Paris compte de somptueux équipages. Un vrai cortège
de féerie.
C’èst au bras du duc de Brissac, son grand-père, que
Mu» Diane de Brissac fera son entrée dans l’église,
suivie par la vicomtesse de Trédern, au bras de son
fils, M. le marquis de Brissac.
Les témoins seront :
Pour la mariée : Augustin-Marie-Maurice de Bossé,
comte de Cossé-Brissac, capitaine commandant au 7e
hussards, chevalier de la Légion d’honneur, son oncle ;
et Il'-nn Amédée, prince de Broglie,' capitaine d’ar-
tillerie, son oncle par alliance.
Pour le marié .- S. A. Louis-Eugène-Henri Lèmoral,
prince de Ligne, d’Amblise et d’Epinoy, grand d’Es-
pagne de lr6 classe, son frère pét S. A. S. Rid.olphe-
Maximilien-Constantin. ducdeCroy, grand d'Espagne
de Dé classé, membre héréditaire de la Chambre; des
Seigneurs de Prusse, chevalier de la Toison rî’er;
La, toilette de MUe Diane de Brissac sera tout un
poème de grâce virginale. Robe de satin blanc toute
garnie de dentelles blanches, relevées sur le bord ;
applications de point d’Angleterre ; grand voile d'An-
gleterre, fait exprès, appuyant à peine sur la tête,
tombant assez étroit,sur les épaules pour s’élargir a la
taille et se développer amplement sur la traîne de la
rote.
Toutes les élégances et tous les luxes feront cortège
à la mariée. La vicomtesse do Trédern, sa mère, en
velours pensée brodé d’argent. M11'8 de Trédern, en
polonaise peluche bleu ancien, brodée de zibeline,
relevée sur des panneaux d'étoffe Louis XVI ; chapeau
copié sur des tableaux du Louvre. La princesse de
Ligne, en velours héliotrope. La princesse de Broglie, ;
en velours gris brodé d'or avec transparent satin bleu.
La comtesse Maurice de Brissac, en velours vert, den
telles blanches, „tablier bleu de ciel, La comtesse de
Beaufort, eh velours bleu ..
Le Conseil communal de Louvain vient de pro-
céder à la nomination du directeur do l’Académie des
Beaux-Ares de cette ville, place vacante par suite de
la démission dè M. de Tàye, nommé professeur à
l’Institut supérieur des Beaux-Arts d’Anvers.
Trois candidats étaient sur lès rangs : MM. Con-
stantin Meunier et Hubert Vos, tous deux peintres à
Bruxelles, et M. Vanderlinden, sculpteur, et ancien
prix de Rome de 1856, à Louvain. C’est ce dernier
qui a été nommé,
A l'hôtel Drouot on a vendu, il y a quelques
joins, ia collection d‘ M. Perrot, ancien diredeur
de Y Indépendance belge. La pièce capitale de la
vente était un tableau connu de Leys, qui fut peint
par l'artiste en 1857 et figura l’année suivante à
l’Exposition d’Anvers : Adrien Van Haemslede
PAIT8
COUP DE GRISOU - PLUSIEURS M RTS.
Une lamentable nouvelle nous arrive de
I Mons par télégraphe. Le télégramme porte ce
qui suit :
Mpns, 4 janvier
Un coup de grisou a éclaté ce matin dans un char
bounage à Duurs. On a remonté six cadavres èt
quatre blessés.
Au moment de l’accident trente mineurs se
trouvaient clans la mine. On ne sait pas encore ce
que sont devenus les 20 mineurs qui sont' restés ah
fond. — On croit qu’on Ce les retrouvera pasvivants
Victor Hugo a tiré 60,000 francs du manuscrit de
Notre-Dame.
Lamennais a vendu ses œuvres 15,000 francs le vo-
lume.
Enfin, Thiers a cédé le Consulat et l'Empire au
libraire Pantin pour 500.000 francs.
Une cachette inexplorable. — M. Duthu, proprié-
taire du Café de la Presse, rue Amired-Roussiii, à
Dijon, s’apercevait qu’ou lui avait dérobé une somme de
300 fr. environ dans une armoire de sa chambre à cou-
cher contenant *000 fr.
Ses soupçons se portèrent aussitôt sur sa bonne,
Marie Verne, âgée de dix-huit ans, née à Mont sous-
Vaudrey(Jura), qui se trouvait à son, service depuis une
huitaine et avait accès daus la chambre où le vol avait
été commis.
M. Duthu vit ses soupçons se changer en certitude,
lorsqu’il apprit que sa bonne s’était' absentée dans la
soirée du jour de Noël et avait fait des achats relative-
ment importants, entre autres d’une montre en aigènt
avec sa chaîne. Il se décida â porter plainte à la police.
Marie Verne fut donc arrêtée et soumise à des inter-
rogatoires qui durèrent toute la journée de dimanche.
Mais elle se défendit de telle sorte que, le soir, les
agents la ramenaient chez son patron, la déclarant
innocente.
M. DUthu était pourtant convaincu du contraire. Il
l’interrogea tant et si bien qu’il finit par lui foire tout
avouer. Sur le3 3‘JO fr. volés, Marie Verne avait acheté
une montre en argent et diverses choses; il ne lui
restait alors que douze pièces de 20 fr. ; quelle avait
avalées lorsque son patron l’avait accusée.
Chose incroyable I elle a gardé ces 12 pièces deux
jours entiers dans son corps ; ce rr’est que lundi soir
qu’on est parvenu à les lui faire rendre.
M. Duthu, remis en possession d’une partie de son
argent, a congédié sa bonne.
C’est alors que la police a procédé à son arrestation
et l’a fait écrouer à ia maison d’arrêt.
Des timbres-poste. — On pourrait croire qu’il n’y a
pilla que lés collégiens pour collectionner les timbres-
poste. Le Petit Journal signale des timbromanes dans
l’aristocratie, dans la finance et dans les grands corps
de l'Etat :
La plus grande collection appartenait encore, il y a
trois ans, au fils de la duchesse de Galbera,
A cette époque, il avait déjà été dépensé, pour cette
œuvre gigantesque,plus d’un million et demi de francs,
en timbres-poste, et la bibliothèque spéciale ainsi
obtenue comptait près de trois cents volumes.
La collection de M. de Rothschild est évaluée à200,000
francs, et les amateurs sérieux sont admis à feuilleter
les cent et quelques volumes garnis des timbres les plus
précieux.
A côté de ces fanatiques extraordinaires, notre globe
compte les collectionneurs par milliers, — depuis le
collégien jusqu’au sénateur. ,
L’hôtel de ia Monnaie possède un remarquable spé-
cimen de la plupart des timbres français et étrangères,
et la collection du ministère de la marine est fort ré-
putée de par le monde. ,
La bourse des timbres-poste a d ’s cours bien éton-
nants. On ne se douterait pas des prix qu’ils atteignent
et combien la hausse est rapide et vertigineuse sur
cette « valeur » :
En général, les prix des timbres rares varient selon
que les exemplaires sont oblitérés ou neufs ; ces der-
niers sont beaucoup plus chers. ,
Par exemple, des timbres du Brésil, anciens, noirs,
sont cotés de 20 à 50 francs pièce; ies Buenos-Ayres
se traitent suivant la couleur: les verts de 59 à 100
francs ; les jaunes de 50 à loO francs, et les rouges de
li 0 à 125 francs pièce. .
Los timbres du Caboul, quoique d’émission récente.
1810-1375, sont ra-eà et s’enlèvent à des prix variant
entre 20 et 150 francs.
Le premier timbre paru vers 1840 en Angleterre n est
pas rare et vaut 20 centimes mais — il y a un mais —
s’il porte en haut les lettres V. R. (Victoria-régiaa) il
coûte 158 francs.
Les timbres de la Guyane anglaise de 1851 sont tari-
flés 50, 100 et 150 francs ; le plus rare, un 4 centimes de
1856, serait, paraît-il, donné pour 1000 francs ! ,
Le timbre bleu de Naples 1850 ne coûte que 250 francs.
Pour la France, le timbre le plus rare est le timbre
COUR D’ASSISES DU BRABANT. (Présidence de M. j
le conseiller Jules De le Court.) — Audience du 3 jan- !
vier. — les faux monnayeurs. — affaire issues- j
MAEitEu et consorts. — Hier a commencé devant, la j
jury brabançon l’examen de cette difficile et laborieuse i
affaire II s’agît, on le sait, d’une accusation de fabrr-a-
tion et d’émission de fausses pièces de 5 francs, à l'effi-
gie de Léopold II et au millésime de 1*73. Nous avons
déjà rapporté les circonstances principales de cette
poursuite criminelle.
Il y a là six individus mal famés, quatre hommes et
deux femmes, qui s’évertuent à se contredire et à s’ae-
cuser mutuellement à qui mieux mieux. L’one des
deux femmes, épouse divorcée et maîtresse d’un des
principaux inculpés porte et allaite unbébé de quelque s
mois. La seconde femme est l’épouse de Cii. Derriesmae-
ker, premier accusé, arrêtée depuis la première eom-.
parution de son mari en Cour d’assises, au mois de
novembre dernier, en compagnie de Félix Lambrechts,
condamnés l’un et l’autre la semaine passée pour émis-
sion de fausse monnaie.
L’accusation est .soutenue vigoureusement contre les
six comparants par M. De Prelie de la Nieppe, substitut
du procureur général.
Le matériel des faux monnayenrs que l’on serait par-
venu à saisir chez certains accusés se compose de’fort
peu de chose ; de l’étain, du plâtre, etc., figurent parmi
les pièces « à conviction. »
Charles Demesmaeker et sa femme, née Marie-Vic-
toire Bonneville, ont pour défenseurs l’un et l’autre M°
Eug. Robert et Latonr ; Louis Coek et sa maîtresse
Louise Cuppens, épouse divorcée X.... sont assistés de
M* Helin ; Pierre. Yan den Eede, .de M3 Bolleken*, et
Jean Gits enfin, dernier et sixième accusé, de M° Dela-
croix.
Les débats prendront trois audiences pleines, proba-
blement.
CÖUR DAPPEL DE BRUXELLES. — affaire
RRANDT ET GIET, I)E MAUVES. — FAUX ET ESCROQUE
ries. — Le tribunal correctionnel de Mahnes avait
dernièrement condamné à un total de peines cumulées,
s’élevant ensemble à la bagatelle de quinze années de
prison et deux mille cinquante-quatre francs d’amende,
un employé du nom de Léon Brandt, du chef de faux et
d’escroquerie à la souscription. Un cô-pré venu, Florent"
Giet, d irais ans et 225 francs pour faits criminels du
même genre.
Cés individus,anciens courtiers de librairie pour des
maisons de Bruxelles, se faisaient délivrer certaines
sommes d’argent pour de prétendues primés offertes à
de bénévoles souscripteurs habitant, la'campagne aux
environs de Mâlines.
II s’agissait de livraisons d’ouvragés illustrés avec
promesses de primes aux souscripteurs. Les quittances
délivrées contre paiement étaient fausses comme tout
Jerpste. Les escroqueries et les faux en écritures rele-
vés par l’information à charge de nos deux; industriels,
furent considérables" et les dupes pas mal nombreuses.
Cependant la Cour d’appel, sur le recours des pré-
venus et du ministère publie, n’a infligé g«e-3 ànjieos'
et 10 mois.de prison ainsi que 100 fr. d’amende à l’appe-
lant Léon Brandt c-t 9 mois et 50 fr. à l’appelant Florent
Giet.
Un plaisant détail. M. le président de ia Cour, après
avoir expliqué aux condamnés pourquoi la cour avait
cru devoir se montrer moins sévère que io tribunal de
Matines,les avoir exhortes à se montre r dignes à l’avenir
de cette indulgence, a obtenu cette réponse d’actualité
de la part du principal inculpé : « M. le président, je
vous remercie ainsi que latuur, et j, - vous souhaite une
une bonne: et heureuse qnnée. »
M. le président (grave). « La cour n’a pas à agréer
Vos souhaits. »
une DioGfcNn a la CORRECTIONNELLE. — Hier matin,
on appelait à la i,m- chambre du tribunal de Bruxelles,
de nombreuses affaires de délits, forestiers. Une mal-
heureuse campagnarde, prévenue d’avoir j amassé où
Pour la France, le timbre le plus rare ess m, luume -j p?ll d„ br,is ge‘c d*ns une forêt des environs, fut a per-
de 1 franc vermillon ue 1,49,1* atteint le pi x<l- •• çueau Palais, -avecune énorme lanterne à la main,
s il est oblitéré; neuf, il ne se livre pus a moins de La pa,m.esso üe cherchait pas un homme, mais R
Un incendiaire de 78 ana. — Le 30 décembre, an
matin, vers 4 if., je tocsin communal vin* réveiller les
habitants d’Oostérzeele, ies appelantan sauvetage de la
métairie de la veuve Ivon Dé Munter, — Dès 1 arrivée
des premiers témoins tout secours fut jugé inutile, la
maison d’habitation, la grange, le magasin de bois (ies
fils sont, menuisiers de leur état), flambaient de tous
côtés. L’on n’a pu. sauver que l'etable et la porcherie.
On suppose que le feu a été mis par le beau-frère de
Mms De Munter, un vieillard de 78 ans, Charles De
Munter qui vivait en mauvaise intelligence avec sa
famille et qui a disparu la nuit du sinistre.
Le cadavre de cet homme a été trouvé dimanche
dans une mare, à quelques mètres de la ferme ineentlièo.
Un dramatique naufrage. — Le paquebot Tasma-
nian, -de la Compagnie péninsulaire et orientale, à
débarqué dimanche, a Plymouth, Je capitaine et l’équi-
page de la barque Wave Queen.
La Wave Queen, qui avait quitté Troon (Ecosse) il y
a un mois, fut presque aussitôt surpris par de violentes g
tempêtes qui durèrent quinze jours.
Le 20 décembre, une bourrasque plus forte que les j
autres manqua d’enlever la plupart des matelots sur le j
pont. j
A partir de ce moment, l’eau envahit le navire et 4
tout l’équipage fut employé aux pompes jour et nuit. ?
La force des yagues était telie que'ce travail .ne put <
être continué que grâce à des efforts surhumains.
Le lendemain, le mât de misaine fut enlevé ; le jour
suivant le grand mât et tous les .cordages furent ba-
layés, et l’équipage= perdit tout espoir
Un brick allemand ayant été signalé à quelque dis-
tance, des signaux lui furent faits, mais le brick n’ayant
pas de canots de sauvetage, sévit forcé de continuer
sa marche.
Toute une journée et toute une nuit se passèrent
encore ainsi.
C’est alors que le steamer Devonshire, en route pour
New-York,aperçnt les signaux de détressé de la barque
et qu’il mit immédiatement à l’eau ses canots de sau-
vetage. s
Il réussit, après les plus grandes difficultés, à recueil- j
lir l’équipage, dont quelques hommes étaient griôve- f
ment blessés. • f.
Les uns avaient les mains littéralement coupées, j
d’autres avaient de gravés blessures â la gorge, aux f
jambes et aux bras. .
Le Devonshire a débarqué ces malheureux à Gibral- f.
tar, où ils ont été recueillis parle Tasmanian.
Un gardien tué au Jardin Zoologique, à, Berlin. — 1
Le 31 décembre dernier le Jardin Zoologique de Berlin }
a été témoin d’une scène émouvante qui a causé la j
mort d’un homme. Le gavdi n Brauer, chargé depuis de |
longues annéçs du nettojâge des écuries dés hippopo- j
tames. avait ouvert imprudemment la barrière-pu;te 5
qui sépare le mâle de la femelle, au lieu de s’entourer j
comme d’habitude de toutes les précautions nécessaires ]
pour empêcher la réunion des deux animaux.
Voyant que le mâle voulait sortir de son compàrti- ]
ment, Brauer courut vers la bête-pour l’en empêcher, i
mais celle-ci se préeipi a furieusement d'abord sur i
Brauer.puis sur un autregardien accouru aux cris. Avec i
Taidede plusieurs personnes et après un combatdes plus ;
mouverneiués, on parvint à dégager les deux gardiens. •
Malheureusement Brauer était mis dans un état déses- i
péi é et quand on l’eut conduit hors de l’écurie, il rendit :
le dernier soupir. La béte furieuse lui avait ouvert le !
cou avec ses terribles dents dëMéfense. L’autre gardien j
n’avait que des égratgüUres.V car il était parvenu à )
échapper aux coups du puissant animal.
Le pauvre gardien tué laisse hue veuve etdesénfants.
La double enquête administrai! veftt.jüdiciaireà laquellô i
il a .été procédé immédiatement, a prouvé que c’est j
exclusivement à l’inadvertance de la victime que le 1
terrible accident doit être attribué.
Trois enfants broyés pendant leur sommeil. — La
semaine passée, à Jersey, trois frères respectivement
âgées de 15,13 et i i ans, ont trouvé ia mort pendant le
sommeil d’une façon horrible. Les enfants couchaient
dans la maisonnette d’une carrière dont leur père était :
le surveillant. i
Les fortes pluie» île ces derniers temps avaient dôta- I
ché des fragments de roc qui sont venus s'abattre sur :
la irêle construction et les trois.enfants ont été littéra-
Jement.broÿés pendant quils dormaient. Le père des i
malheureux et leur petite sœur ont pu se sauver : iis
couchaient dans d’autres pièces du petit hangar. .
On a eu beaucoup de peine à retirer les cadavres de
dessous les fragments de pierres roéheUses,,Ce n’est
qu’après toute une journée d’efforts courageux que l’on ;
y est parvenu.
M. le baron Sadoiae, qui a quitté Liège samedi pour ,
entreprendre son grand voyage industriel dans t’ex i
trêrne Asie, s'est embarqué dimanche, à 10 heures 1
du matin, à Marseille, pour Shanghaï (Chine). M. de I
Ponthiôre, son gendre, l’a accompagné jusqu’à Mar- }
aeitîe.
D'intermédiaire de chercheurs et curieux nous
foiPconnaUre l p. ix tiré de tour» œuvres par quelques .
a u leurs culônr-es : 1
Byrona 'touché, .du libraire Murray, 386,375 fumes. -
. Cuvier a vendu, à Panckoucke, 10,833 francs ses notes ;
pour l’édition de Pline.
Walter Scott a tiré 2 millions de la vente de ses
œuvres.
V
200 francs 1
Les chiens de guerre. — On l’avait déjà dit, et voici
que les bulletins militaires d’outiv-Rhin le confirment :
un bataillon dechàssèurs allemands, à Lubben, a été
chargé du dressage de chiens de guerre. A ce propos,
le Petit Journal dit :
» Si les:Alïemands persistent quand même à conti-
nuer l’éducation de leurs chiens, il nous faudra, saus
plus tarder, enrégimenter des chats de guerre, et les
batailles que se livreront'ces deux ennemis héréditaires
jetteront quelque gaieté dans la monotomie des cam-
pagnes.
» Les chats guerriers peuvent surtout s enorgueillir
de la prise de Péluse.
» Ou sait que Cambyse, ne pouvant .réussira s empa-
rer de Péluse, fit réunir tous les chats d’Egypte et les
donna comme boucliers à st oldats à Passant; les
Egyptiens n’o-érent point résister, craignant de blesser
lesehâtsjj animaux sacrés, et rendirent, la ville de
Canibyse. , ,,, .
» Au moyen-âge, quand les archers et les arbalétriers
composaient, la majeure partie des armées, les chats
possédaiefit leurs grandes entrées dans les camus, tou-
chaient une soldeet avaient pour mission de défendre les
cordes et les boyaux des arcs et arbalètes contre les rats
et les souris, » - . ..
Un manuscrit du XIVe siècle donne, sur les chiens de
guerre, une curieuse description : .
« On dresse les dogues à mordre l’enoemi avec
fureur; ils Sont bardés de cuir, portant un vase d’airain
rempli Tune substance r.'sinodse et d’une éponge imbi-
bée d’esprit de vin. Les chevaux, harcelés par les mor-
sures des chiens et par les brûlures de ce feu, qui est
très ardent, fuient en désordre. »
Autres détails historiques : '
« M. fie la Barre Dtiparcq, qui a f lit une étude sé-
rieuse des chiens-et dès chats de guerre, nous apprend
qu’aux journées de Granson et de Morat, les chiens
suisses entamèrent l’action contre les chiens bourgui-
gnons.
» Christophe Colomb se servit de chiens pour traquer
les Indiens, et de cette épopée deux chien 1 sont restés
célèbres par leur cruauté : Becerrilloet Leoncillo. Un
ordre de bataille de Christophe Colomb fait mention
de 200 f'antassinsJêO eavaljers et 20 limiers.
» Les chiens ayant réussi à Christophe Colomb,
furent employés par ses successeurs et servirent à
conquérir le Mexique et le Pérou. On cite, notam-
ment, le régiment de chiens organisé par Pizarre et
commandé par le colonel Vasco Nunez, qui se signala
fort au combat dé Côxamalca ■>.
Passons à l’antiquité :
gg« Jadis les Grecs, comme les Romains, faisaient gar-
der leurs camps et leurs forts par des chiens ; ainsi le
font encore aujourd’hui les Patagons, les Indiens et les
Arabes, et la garnison caDine de Corimhe émit fort
réputée.
» Cambyse se servit de chiens dans sa campagne
d’Egypte, et Philippe, pour conquérir le pays d’Argile,
utilisa dès molosses dressés à courir sus aux monta-
gnards.
» Les Magnésiens, les Celtes et les Tentons emme-
naient à la guerre leurs chiens dressés à achever les
ennemis, et les légionnaires rórpains redoutaient fort
les morsures de ces terribles compagnons des Ciœ-
bres. »
C«n*o>ini«fCMa j ’-arft«issïï‘«t.
COUR D’ASSISES DELA PROVINCE D’ANVERS.
Audience du 4 janvier.
Affaire Befuisseaux. — Le catéchisme du
peuple. — Coup de théâtre !
Nous nous attendions, en enlrant dans la salle
d’audienoe, f reuver salle comble, des avocats de
Bruxelles, Maheu, l’éditeur du catéchisme,co-accusé
et — summa summarum, peut-être le citoyen
Afred Defuisseaux lui-même !
Désillusion des désillusions !
Nous n’avons trouvé personne, hormis la COur et
ies membres du jury.
Pas de public.
Pas de Maheu !
Pas d’avocats !
Pas d’Alfred Defuisseaux ! „ ,
La Cour est composée, dê MM. Bergmans, prési-
dent, Stnelu-ns et Opdèbeéek, assesseurs, M. Demaret,
substitut du procureur général.
M. le greffier De Haes occupe, comme hier, le
siège du greffier.
L'huissier audiencier appelle alla voce, trois fois,
ainsi que le veut la loi, les noms de MM. Maheu et
Defuisseaux.
Sa voix demeure sans écho.
Defuisseaux, confortablement installé dans sa villa
de Nice, continue de foire la nique à la justice belge,
et Maheu, ennuyé probablement de foire à lui seul les
frais de l’audience, s’est fait scrupule de prendre les
instants du jury et de la cour.
M. Dem ret donne lecture d'une dépêche de l’édi-
teur Maheu, annonçant, en termes d'une convenance
parfaite, qu’il est déterminé à ne pas se présenter.
En suite de quoi, le jury, à sa très grande satisfac-
tion, a pu se retirer, et la cour n’a plus qu’à statuer
par défaut.
Après lecture de l’acte de renvoi et de l'acte d’ac-
cusation par M. le greffier adjoint De Haes, M.
Di-marer requiert l'application ae la loi.
La Course rmin-pour délibérer
pauvresse ne clicrcUait pas un homme, mai-; le
local où elle .était app-T?» pour s’y voir et entendre
Infliger la peine encourue. La délîrqu mto décima à
l’interprète qu’elle avait dû partir de chez elle par une
nuit obscure et glaciale, ayant plusieurs lieues à faire
à pied pour se rendre à l’appel- üe ia justice, eu-a’éclai-
rant de la lanterne préhistorique. Le tribunal a con-
damné la criminelie à s fr. et 25 cent, d’amende.
Hcieneeit «A aps».
A l’Ecole,des beaux-arts, quai Malaquais. à Paris,
s’est ouvert hier, lundi, une exposition d’œuvres de
mafres organisée au profit des inondés du Midi par
M. Henri Rocliefor!, délégué spécialement à cet
effet par le comité do la Presse.
C’est sur l’initiative de M. Rochefort que cette
exposition a éié décidée.
M. Rochefort a tenu à ne pas mettre sous les yeux
du public dt>s œuvres d’art, déjà vues dans d’autres
expositions ; il a recherché, pour l’œuvre des inondés,
des tableaux peu connus et n’ayant pas figuré aux
expositions qui sont organisées chaque hi ver.
Voici, par exemple, quelques-unes des œuvres
exposées :
Ün portrait du duc de Mantoue, par Raphaël, pro-
venant de la collection de Charles I8r, au baron
Alphonse de Ro'hschild ;
Un très bel Hobbema, un magnifique Rüysdael,
un portrait de jeune Catalane, de Goya; la Jeune
Fille à la Rose, qui fut vendue pour un portrait.de
Charlotte Corday, à Mm® la baronne Nathaniei de
Rothschild;
Deux portraits de Rembrandt, son beau frère et sa
femme, au baron de Rothschi! d ;
Un magnifique tableau de Prudhon ; Andro-
maque embrassant son enfant, au baron Gérard -,
Un très beau Goya, représentant une course de
taureaux, à M. Henri Rochefort ;
Un très beau Gn uze : Une Jeune Fille qui ht
l'“ Art d'aimer, » à M. Varnerk ;
Deux petits Paier exquis : Une conversation
galante et Un repos de chasseurs ;
Un coucher de soleil dé Clau le Lorrain qui est une
vraie perle ;
Un Pasteur protestant déliais aucomte'Mnisc-
zeek qui l’a acheté six cents francs, et en a refusé
cent trente mille, et un autre Hais, le Joueur de
flûte, au baron de Hirsch.
De très beaux Rubens, de très beaux primitifs,
tels que Hugo Vaii der Goes et Fr a Angelieo, à M.
Spifzer.
La Famille de Buckingham par Van Dyck, et
une admirable Vjerge de Murillo, ;m baron de Hirsch.
Un Tiepolo : Enée se rendant à Carthage, à
M. Henri Rochefort.
L'Engagement des volontaires à Marseille,
par Letiers, l’auieur de Y Exécution des fils de
Brulus, qui est au Louvre, au baron Gérard.
Un Prud’hon et un Boucher, à M. Marty.
Deux superbes Deniers, l'un à Mme ia baronne Na-
thantel de Rothschild, l’autre à M, Varneck.
Un superbe Van Cuyp, la vue d’une ville de Hol-
lande, toute baignée de lumières, un vrai chef-
d’æuvre ;
Un Reynolds, un Laurensot une esquissé de Tur-
ner, de l école anglaise;
Une magnifique Vénus de Michel -Ange, à la fa-
mille S( evens.
Deus Lenain, à Mœe Kennqr, belle-mère de M.
Floquef ;
Une belle Assomption de Murillo, à M. Schneider
du Creuset.
Le groupe colossal én marbre d'Ugoiin, par Car-
peaux, et le Dénicheur tféléphants, de Fremyet.
On a consacré une salle enlière à Géricanli; Ch.
Jacques a prêté huit têtes de fous et île folles, que le
grand peintre peignit à Bicê're et à la Salpêtrière;
l'une d’elles est navrante : c’est celle d’une folie qui
pleurait son enfant depuis quarante ans.
Rochefort. a prêté également un portrait de lord
B'yr< n par Géricâult, et Hector Crémieux, la fameuse
Enseigne du maréchal-ferrant.
La Ville de Paris a prêlé, pour orner le vestibule
du bas : huit grands Léopold Robert et la Naissance
de la Vierge, par Restout.
ui confiait la chaire d’exploitation des mines, où
il remplaça M. De Vaux, uomm^ inspecteur général \
des mines à Bruxelles. En 1846, il était nommé
professeur extraordinaire et inspecteur-adjoint des
études ; trois ans après, inspecteur titulaire et ingé-
nieur honoraire des mines; en 1854, il était promu à
Fordinariat.
Pendant plus de quarante ans, M. Trasenster fut
l’âme de i’Ecolé des mines de Liège ; elle lui doit une
g; ando part de sa prospérité. Nul n’était plus dévoué
que lui à ses anciens élèves dont il aimait à guider
les premiers pas dans la carrière industrielle, il fut
l’un des promoteurs les plus zélés de cette Associa-
tion des ingénieurs sortis des Ecoles de Liège, Asso-
ciation qui compte dans ses rangs tant de clu-fo
d’usines, tant, d’industriels notables, qui ont pot te
aux quaire coins de l’Europe la réputation de s
Ecoles. Depuis 1847, date de sa fondation, M. Tra-
senster ne cessa pas d’ôïre réélu chaque année presi-
dent de cetie importanie Association. L’année der.
mère, il avait-résigné volontairement ces fonctions
qu’il avait toujours si dignement remplies.
M. Trasenster avait acquis, comme professeur,
une grande compétence dans toules les questions
relatives à l’enseignement public. Il fut, depuis son
origine, membre du Conseil de perfectionnement de
l’enseignement moyen et de plusieurs attires Com-
missions spéciales qui furent apjielées, à diverses
époques, à proposer d’importantes modifications à
l’organisation de notre enseignement supérieur. Pen-
dant six ans, il remplit, avec une rare distinction,
les importantes fonctions de recteur de l'Université
de Liège. C'est, pendant ce rectorat et grâce surtout
à son initiative, qu’ont été commences ces vastes
Instituts universitaires que l'on achève aujourd’hui
et auxquels M. Trasenster a attaché son nom.
Trasenster était aussi membre de la Commission
àes Annales des Travaitæ publics et du Comité de
rédaction delà Revue universelle des mines, dans
lesquelles il a publié des articles importants.
Jur é iors des Expositions universelles de Londres
et de Paris en 1862 et î867, membre de diverses
Commissions relatives à l’indust rie et à l’enseigne-
ment, importateur à Liège de l’œu vi e des Bains et
Lavoirs publics, administrateur de plusieurs Sociétés
industrielles, il a, de tous les côtés, apporté sa
grande part de travail, d’activité, d'énergie, de juge-
ment et rendu ainsi des services nombreux à cette
ville et-au pays.
M. Trasenster a beaucoup écrit. On lui doit de
nombreuses publications sur les questions d’indus-
trie, d'enseignement et de politique. Quelques-uns
des discours inauguraux qu’il a prononcés comme
recleur ont eu un grand et légitime retentissement.
, Il fut jusqu’en ces derniers temps l’un des principaux
| collaborateurs du Journal de Liège, où, pendant
i plus dé trente ans, ii défendit les principes du libé-
! rahsme avec autant de sincérité,que de talent,
i Doué d’une intelligence élevée, d!une prodigieuse
activité, d'une ténacité remarquable, M. Trasenster
était sans contredit l’un des iiommbs les plus distin-
gués du pays et l’on peut dire que son nom occupera
l’une des premières places dans l’histob e de l’ensei-
gnement public en Belgique.
M. Trasenster était commandeur de l'Ordre de
| Léopold et décoré de plusieurs Ordres ét rangers.
I Sa famille, ses amis ne së faisaient'guère il’illu-
ï sions sur l’issue fatale de sa maladie; sa mort n’en
j a pas moins causé, hier, à Liège, la plus douloureuse
| émotion. •
M. Trasenster emporte dans sa tombe les régies
de tous ceux qui savent honorer le latent, la f-raiei^
dés convierions et les services rendus pendant tome
une vie de travail et de dévouement à la chose pu-
blique. j,
« DBvœaflons 1*8 inrormutiin..
Association libérale et. constitutionnelle,
Sous-comité de la $• section (nord). - Assemblée
générale, mercredi 5 janvier, à 9 h. du soir, an local
j Café de VEioilè, rue Van Schoonhoven, 14.
: Ordre du jour': Renouvellement du bureau. — Côm
! munications diverses.
j Cercle Artistique — Mercredis, 5 et-12 janvier, à
! 8 1/2 heures. Conferences par M. O.-Dognêr de Liège.
! Sujet : Dans les Balkans, souvenirs ae voyage.
Société Van Mons. — Exercice 188". — Tableau des
Conferences publiques et gratuites qui seront données
par le professeur Léopold Dé Hues.
Culture maraîchère, à 9 /2 h. les dimanches sui-
vants :
9 janvier. — Plan, préparation et répartition du
i jardin potager.
i î3 janvier. — Engrais divers et alternation do la
culture.
6 février. —'Semences et semailles,
20 lévrier. Culture des choux et ses variétés.
6 mars. ■=*- Culture des légumes à racines.
2u mars. - Culture,des légumes à fruit.
3 avril. — Culture des légumes persistants.
24 avril. — Culture du melon et des concombres.
1 mai. --Culture dés légumes à épices.
15. maiy — Culture intermédiaire et successive en
général.
Arboriculture fruitière, à 10 1/2 h. les dimanches
suivants :
9 janvier, — Organograpbic et anatomie végétales
23 janvier. - Physiologie végétale. Fleurs et fi uits.
6 février — Multiplication et plantation des arbres
fruitiers.
20 février. — Culture et taille de la vigne, du gro-
geitler. du framboisier, du noiseftier, etc.
6 mars. — Les différentes opérations de la taille
d’hiver.
20 mars. - Culture et taille du poirier en général.
3 avril. — Culture du poirier en espalier et contre-
espalier.
24 avril. — Culture du poirier et du pommier en
haut-vent du pommier dans les jardins.
1 mai. — Culture et taille du pêcher.
15 mai. — Culture et taille de l’abricotier, du prunier
et du cérisier.
6 juin, — Lesdifférentes opérations de la taille d’été.
Juillet. — Du pincement en général. Cueillette etcori-
servation des fruits. Animaux insectivores. Manière
d’emballer les fruits et les légumes à expédier au loin
et mesuresà prendre pour éviter la fermentation pen-
dant le transport.
N, B. Les personnes qui désirent recevoir le pro-
gramme des conférences peuvent s’adresser à cet effet
à M. J, B. Lena-rts, président de la Société Van Mons.
rue des Fortifications, 60, Anvers.
iVécro log 5 e. .
Continué nous l’avons dit hier, la Belgique vient de
perdre en M. Trasenster un citoyen qui l’honorait
autant par son caractère que par son talent.
Il y a deux mois à peine, M. Trasenster éfait l’objet
d’un grande et touchante ovation de la part de ses
anciens élèves et des membres de l’Association des
ingénieurs sertis de l’Ecole des mines de Liège. Il
était déjà atteint du mal qui devait remporter. .De-
puis lors, la maladie ne cessa de foire des progrès,
et le 1er janvier il s’éteignait doucement, entouré des
membres de sa famille.
Voici quelques notes biographiques qui rappelle-
ront à tous ceux qui l’ont connu la haute valeur de
ce vétéran du libéralisme liégeois. M. Jean-Louis
Trasenster était né à Beatifays, le 16 février. 1816 ;
il était, par conséquent, âgéde (très de 71 ans. Après
do bridantes éludes faites au collège fie Liège, il
avait s.hvi, à l'Universiiè, ies cours de la Fucuiie
Ap at î les s ■ tes et de l’Ecole des mines, qu’on venait
' / : . user. Dés 1840, hélait attaché à cette Ecole
Après nn quart d’heure de déiiliération, la Cour ij qualité derépé'iteur, chargé du cours de statique
rentre avec un verdict déclarant Defuisseaux cou-1 élémentaire. Deux ans après, il obtenait le titre de
pable d’avoir poussé à la désobéissance aux lois du I sous-ingénieur des mines et en 1844 le gouvernement
«TAT-CJÏVtl*
Déclarations Ass décès du 1 au 3 janvier
SEXE stAttiJOUN.
J. De Cort, sans prof., 30 ans, rue Carnot. — E. Con-
stant, surveillant de travaux, 41 ans. .époux de E. C
Parasies.iongue rue Van' Bloer. J. Roger, capitaine
au 13e rég. de ligne. 53 ans, époux do F. Lefebvre, â
Schelle. — P. Brasseur, sans prof., 21 ans. Avenue Van
Eyck.
3 enfants au-dessous de 7 ans, 1 mort né
SEXE FÉMININ.
À. Hassrimans, sans prof., 78 ans, rue Vincent.
3 entants au-dessous de 7 ans, 3 mort-nées,
; ttéf «a
vês-maso. 27 T„. , Sexe ma»o. 13 -
iexe fémia 23 ,ïtt jU -enfin 7 "' 20
flr m HQïué: ’
.A --S jrttav, - * f-i b•
Le marché a été ferme et très animi pour tout
valeurs. Les Mm k Buenos-Ayros ont fait de t>5
8.7 11/16. Le Brésil 18s6 monte à 97 1/2. Les Russes
demandés et très fer mes.
Les Métalliques 65 5/8 à 3/4. Hongrois 4 0/q 8ï
Unifiées 38(1. Turc 14 3/16, lot 35 ! /i. '
Les Beiges sont èn forte reprise sur les coursa
rieurs.
Tous.les lots de villes montent d’uns fraction.
Oépêebea télt >gra phiquea.
BRUXELLES, 4 janv — Cours d'ouverture
Lots T dros..1 ® —
Belge S 0/t)..
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1/4 à
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Sspagnol 4 0/0. .1 661/4
turcs nouv____r {4 71 *
PARIS, 4 janv
Rente 3 0 0...s 82 62
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6anq. de Paris. — -
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Espagnol 4 0/0.
STarioT. 4 0/0. or
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Hongr. 4 0/0, or
'talie rente 5 0/0
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LONDRES, 4 janv.
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Union Pacific siiares.......
Centrai Pacific sbares.........
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New-York Central æhareel !!!!.’
Illinois Central...............
St-Louis et. 8. Franc, aet. priv.!
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Chicago Milw. et St-Paul
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Kicago Buri. et (Jaincy sliares.
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St-Paul ot M. Manitoba shares.
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VIENNE, 4 Janv. - Cours d’ouverture.
Autr Mot. pap.. 83 - ( Marknoten....1 61 70
! a!R.| 294 - j Napoléon..... Il 96
MADRID, 3 janv
40/0 E pagnol extéri
Société dea tramw*ys vei-sois
Voici la liste des numéros sortis au tirage du 31 déc
pour l’amortissement annuel des obligations :
6 296 54i
52 311 5=9
62 329 537
762
976 1279 1425 1644- 1857 2000
989 1285 3126 3665 1863 2002
1003
856 1005 1305
633 857 1016 3307
64 34
67 35:
100 358 6i0 860 li03
‘ 653 886
657 914
4 U U>83 1889 2o2(
lrt6 1717 1891 2023
44
149
150
177
227
233
291 516
658 916 1186 1357
925
1 699 951
0 706 953
955
1202 436
1157 1736 1909 2032
1313 1488 1747 1918 2033
............ 1743 1922 2061
1784 1940 2065
1804 1934
1814
1332
1353 Ï529
2077
19:0 2105
124.9 1363 1559 1820 1973 2109
’223 1380 1619 1828 1983 2144
1627 1842
1633 1854
1991 2185
1998 2192
1240 1397
293 631 734 963 1275 14=2
Ces titres sont remboursables par 50G fr. à partir du
lr février,an siègesocial. Chaussée de Malines,25, à An-
vers ou a ia nouvelle banque de l’Union à Bruxelles,
Loi» d’Autriche » Ö. 3SSÖ de 18ÎÎ-4.
au 6ima tirage au sort, qui a eu lieu ie 3 janv., les 47
seri«i= suivantes, dé 50 pièces chacune, sont sorties :
6 778 1524 196 i 2316 2752 2932 3276 3597
29 876 1536 2072 2450 2787 3089 3418 3681
54 1046 1843 2083 2502 2872 3108 3543 3709
464 1139 1898. 2091 2665 2873 3123 3565 3781
4/6 1173 1022 2190 2737 2887 3235 3577 3902
726 1199
Le tirage des primes aura lien le lr avril 1887.
Lot» <5© îlambourgà 30th.de l§66.
Les 68 ;cries suivantes, do 25 pièces chacune, sont
sor ies au 2lKe tirage'au sort qui a eu lieu le 3 janv :
96 434 1038 1517 24 9 2679 2917 3261 3692
138 453 112- 926 2484 2708 3019 3271 3718
173 488 1128 2037 2485
218
1137
3023 3355 3785
3087 3367 3809
3181 3545 38.3
261 670 1184 2046 2552 28'0
391 683 lï64 2067 2566 2922 32Ï7 3565 3862
405 850 1311 2092 2571 2943 3258 3384 3901
406 873 1397 2192 2614
Le tirage des primes aura lien le lr févr. prochain.
S-ot» de Sîelnïnge =. à 3 OO th.dolën
n 6lr- i.';,;'" an sort, qui a eu lieu le 3 janv., les
principaux prix sont échus aux numéros suivants
ï25!3N° 3. . Mit3000
3315 - 4.... - 3000
3315 » 12. ... 3000
«fine 3953 N1'25Mk 105000
- 3686 . 6 - 30000
■» 241 « 6 - 3000
» 494 » 20 » 3=09
Gbiigatlons du chemin de Ter
Ui-I VIT ’i- WEISSBNBÜRG-RAAB-GEAZ DE FL. 150 A 4 0/0.
=. 32®° tirage au sort, cura eu lœu le 3 janv., les
18 •• nés j'uiVHUtos. ■ 10 ; èou., chacune, sont sorties;
îOlü 3864 5110 6883 7808 8869
34-18 4109 5244 7047 7819 10917
3730 4252 6401 7191 8051 11633
Le tirage dos primas aura flétris fravrilprochain.
et Pilules Qollotv»}'. — Tout nrêt-
iouto persoitrs bonne et généreuse éprouve une sympathie
natureilo en presence rio ceuxqnj souffrent, et voudrait pou-
voir tour apporter du soulagemoat. Le professeur Holloway
offrea tous le moyen infaillible do rendre ainsi ie plus grand
servie-'a t huma rut-' .~;n.rti;ante.Ses nobles remèdes atteignent
le fsiego de chaque rnaladio, qu’elle soit â la surface ou cachée
dans io3 retraites sombres de rtntérieUr du système, et ainsi
en arrêtent les progrès, ia chassent. Des instructions impfi-
moùs peur guider les malades enveloppent chacun de ces
üteotcantonts restaùratilb dent la renommée est non-seuls-
mont européenne, mais s’étend su r toutes tes parties du globe.
+ L’enterrement do M. Wilhelm ESoIthausen,
époux de dams Louise îlurger, décédé à Anvers,
y lu 2janvier, à l'âge de 71 ans, aura lieu le mercredis
JL crt, a 3 heures de relevée. - On se réunira à la maison
mortuaire, rue Albert, 44 à 2 1/2 heures.
Les amis et connaissances qui, par oubli, n'auraient pâ«
ceçu do lettre de faire part, sont priés de considérer le pré
sent avis comme en tenant lieu.
161 Van Harneveldt, dir. de funér., rue St-Vincent, 35.
Les funérailles de MIle î héodore Jeanne Van
tîeu riécédé.i à Anvers, rue de i’Ha monie.ei.
loi Janvier, à l’âge de 82 ans, auront lieu le mercredi
5 crt, â 10 h. Uu matin en l’église paroissiale de Saint
Laurent
Les amis et connaissances qui, par oubli, n’auraient pas
reçu de lettre de faire part , sont pr iés de considérer le pré-
sent avis comme en tenant lieu. 162
t,e Scheldegaim d’Anvers publie tous les jours un
bulletin politique, les nouvelles politiques du pays, le
compte-rendu de ia Chambre, du Sénat, du Cotisai
..onttannai, une chronique complète de là viiie et de
l'intérieur, .ine chronique judiciaire, une revue litté
raire, un roman intéressant tous les tirages, la situa-
tion du port. i’Anvers : arrivées et départs, les cours de
clôture de toutes les Bourses, la cote officielle et non-
'fflcielle de la Bourse d’Anvers, tous les marchés de
'intérieur, ouverture des marchés de New-York et de
bicago etc. e tc. — Le journal parait à s heures du
Hoyal. - D •net.ton VoU.ii- Van Hammc -
Mardi t janv., à 8 ii, au bénéfice de M. Viard, régisseur
genéi al. — = annt.n
Jeudi 6 jan -. Le Voyage en Chine.
schiiBwhHrg, best.Van Doeselaer.-
W-ensdag 5 j n . ten 7 1/8 ure. — De familie Rantzau,
Ottaerfiein 4 iiedrjyen. — Vooraf: Achter ’i slot, töoneel-
.-.priin 1 lit.-d'iit
tlutui-l'drgé' jan , ten'7 1/2 ure. Bu tengewone ver-
tooning buÙHjj Mhonn>'inent, ter gelegenheid van h et 2rjaria
jubelfeest \ .>n d n H- er H De Somme. - Michel Strogoff,
spektakelstuk tn.8 tafereeien.
drk stcbuiiwburg. — .Veremfgde TnoneèlliMen. -
Dinsd: g i, w .en.-dag n en donderdag 6 januari, ton 7 1/2 ure,
eerst» opvoeringen van : De Brusstlsche Straatsange-,
uro-'t drama in 6 bedrijven door J. floste, muziek van
J. De Mol
Da Jonge juffer Maria Hens zal de titelrol vervullen.
Dit stuk went meer dan 10t.t maal te Brussel opgevoerd.
V-i'huurbiiieet dageijks open van 10 tot. 3 ure
Lundi iOjaüv., à 8 1/4h , dans la petite salie d'Har-
monie,'ï*» Séance de Musique de Cliarnbie de MM. Colyns
et Jacobs, aveo Ie concour de Mme Falk-Mehiig. 154
itocirté itovulr d’llarmonfe d’Anvers.
Mercredi 5 janvier,' à 8 hem es, SOIREE DE MUSIQUE,
avec le concours du célèbîe quatuor Heckmann, do Cologne.
— Tous les soirs, grand spôctacle-concert
irchestre de 28 musiciens tous la«trebt-oiD.de M. Bastin.
Tous les samedis, nouveaux débuts
Mercredi 12 janvier 1887, représentation extraordinaire
au bénéfice de M. Ch. Dumont, contrôleur en chef de réta-
blissement. - Tombola gratuite d’un cheval vivant. .
Prix d’entrée : Un franc.
On coi "«ncera n 8 h., dimanches et jours de fêtes â 71/2 h.
Seela. — Tous les soirs, grand spectacle-concert. fl
Soicellorie Orientale, par M. Pierre Orléans. M. Chrt,. ni-
Le duo Dütanty. — Orchestre de 22 musiciens, sous la
■Praction n‘e M. Neuicour.
Entrée 50 centimes.
jardin vS’Irîv ei-. Avenue de Keyzer, 40. — Tous les
so rs, grand spectacle concert. Les samedis, dimanches et
Tètes, grands Bais. — Entrée 50 centimes.
-Société «le symphonie. — Jeudi 6 crt. â 8 3/4 h.
du soir, répétition.
Sgïscfcst naar Vooruitgang - Zaterdags jan., ten
9 ure ’s avonds, Tui nfeest en Bal, in het lokaal El Bardo.
’ABTiï
COMMERCIALE.
« 4 Janvi' r
NEW-YORK, 3 janv. — La Bourse aux fonds a débuté
très ferme ot est devenue ensuite faible Pius xat'd il ÿ a eu
une forte réaction et le marché clôture ferme aux alus hauts
cours du jour.
lo» te « d «\ rago vieux, a livrer viâ Havre, .-. 39 1/4 ois eülf.
OEBbAI.ES. — Marché soutenu puur les from-mts mais
affai - es iimitées aux besoins courants do la cens, mmaatiun-
Le roux d'hlvot d’Amé ique se coto de fr. 2ü 3/4 & 21 fes ÜW
kit. / ''ar.t qualité. Autres grains sans changements- ,
CORNES. — Ort a vendu n» 112, env. S9.00UB.-A. bœii’s,
43 ki!., a fr. 30 et n» 113, env. 29.231 dito dito, 43 k , a fr. 30. |