Full text |
Il n’y a pas a-moindre doute quant à ceux indiqués
C1pPLes combattants qui, en exécution de la loi du il
avril i835*‘èglant définitivement le mode de collation
des pens^ns civiques ont été pensionnés du chef de
blessuj»8 les mettant hors d’état de travailler:
20 ps combattants blessés moins grièvement qui.
de i»9 à 1864, ont été assimilés aux décorés de la
crr.x de Fer quant à la pension ;
3° Les combattants reconnus et admis, à des titres
divers, à participer au fonds spécial des blessés de
Septembre.
D’autres encore, qui ont également répondu à lap-
, pel de la patrie, n’ont pas obtenu la croix de Fer, soit
qu’ils n’aient pas fait valoir leurs titres en temps utile,
soit qu’ils n’aient pas eu occasion d’accomplir des
actes de bravoure ou de rendre des services si-
gnalés ; ce sont :
1° Les volontaires appartenant aux cent villes et
communes auxquelles, en exécution du décret du Con-
grès national du 28 mai 1831, des drapeaux d’honneur
ont été solennellement décernés par le Roi, le 27 sep-
tembre 1832. Ces volontaires ont été réunis à cette
époque, dans leurs communes respectives pour former
les députations chargées de recevoir des drapeaux,
et les listes nominatives, conservées dans les archives
des communes, peuvent servir à les faire reconnaître ;
2° Les citoyens qui ont servi dans les corps francs
ou qui se sont engagés volontairement dans l’armée
avait le 4 février 1831. — Ce fait peut être constaté
par des extraits matricules ;
3» Les fonctionnaires civils et militaires auxquels la
loi du 27 mai 1856 a accordé le bénéfice de dix années
de service pour la campagne de 1830.
Tels sont, M. le gouverneur, leâ citoyens appelés,
tout d’abord, à recevoir la croix commémorative.
En dehors de ces catégories, la qualité de volontaire
devient plus difficile à constater. Un grand nombre de
personnes produisent des certificats délivrés àdiverses
époques, à l’effet d’établir qu’elles ont pris part aux
combats de la révolution.
Sans suspecter la sincérité des signataires de ces
pièces, il est permis de douter de la fidélité de leur
mémoire pour les certificats délivrés longtemps api*ès
1830. .
L’expérience a démontré, d’ailleurs, avec quelle
légèreté des certificats ont été donnés de tout temps,
pour faire obtenir une récompense à des individus qui
n’avaient pas participé aux événements.
Ainsi, des 1836, la commission des récompenses dé-
clarait qu’il était impossible, quelque précaution que
l’on pût prendre pour éviter les erreurs, de n’é trempas
fréquemment trompé par des certificats de complai-
sance, dont le nombre était déjà immense, etj elle de-
mandait de considérer sa mission comme terminée.
Le gouvernement jugeant, comme elle, combien les
difficultés augmentaient à mesure qu’on s’éloignait de
l’époque où les faits s’étaient passés, déclara le 6 juin
sa mission irrévocablement terminée.
C’est ainsi encore qu’en 1859. lorsque les Chambres
ont décidé qu’il y avait lieu d’assimiler les blessés aux
décorés quant à la pension, mon département a reçu
plus de 900 certificats produits par de prétendus bles-
sés et, sur ce nombre, 210 seulement ont été reconnus
vrais. La plupart des blessés qui ont pu être assimilés
de 1859 à 1864 avaient déjà été reconnus par la com-
mission des docteurs chargés, par l’arrêté' du 15 dé-
cembre 1830, de désigner ceux qui avaient droit à une
pension civique ou a une indemnité. Les autres, en
Setit nombre, avaient été soignés dans un hôpital ou
ans une ambulance, ou bien ils produisaient des
certificats authentiques de l’époque.
Ou devra procéder avec non moins de circonspec
tion pour reconnaître aujourd’hui les volontaires de
1830. La qualité de volontaire ne saurait être attribuée
qu’à ceux qui ont offert leurs services depuis le 25 août
1830 jusqu’au 4 février 1831, et cette qualité devra
être établie par des documents officiels ou des certifi
cals authentiques de l’époque, ou tous au moins anté
rieurs à 1830. Cependant, quelle que soit la valeur des
documents, on ne peut admettre qu’un homme qui
aurait compromis 'son honorabilité par des actes plus
ou moins graves ait droit à un signe distinctif.
C’est à ce double point de vue que je vous prie, M
le gouverneur, de vouloir bien examiner les demandes
qui vous seront transmises par mon administration,
et vous voudrez bien m’adresser un rapport spécial sur
chacune d’elles, car il importe que ces questions de
fait soient d’abord résolues. Comme je l’ai dit à la
Chambre, la dignité du pays exige que l’honorabilité
des volontaires soit bien établie et leur participation
aux événements de 1830 démontrée par des pièces cer-
taines. Comme je l’aidit aussi, l’institution d’une croix
eommémorative ne devra pas, dans ma pensée, avoir
pour effet de grever dans l'avenir le budget dè l’Etat
par l’allocation de pensions ou subsides.
Le ministre de l’intérieur,
DELCOUR.
On lit dans Y Echo du Nord:
“ Plusieurs jeunes gens nés en France d’un père
qui lui-même y est né, mais qui, .à leur majorité, ont
fait en Belgique la déclaration prescrite par l’art. 9 du
code civil pour recouvrer la qualité de Belge, viennent
d’être incorporés dans l’armée française et de recevoir
leur ordre ae rejoindre. Plusieurs d’entre eux sont en
ce'moment sous les armes en Belgique. Ils sont donc
soldats dans les deux pays.
De pareilles situations sont très graves et il im
porte que les gouvernements français et belge, qui
ont entre eux les meilleurs, rapports, s’entendent au
plus vite pour y remédier.
Banqne de Crédit commercial d’Anvers.
Situation au 31 Décembre 1877.
Publication prescrite par arrêté royal du 30 décembre 1873
Capital,50,000 act. de fr. 500.-
14,230 actions souscrites....
35,770 » non-émises........
Versements effectués.........
Portefeuille.................
Comptes courants.
Francs
25,000,000.-
165,721,400.06
4,572.106.61
243,190.08
285,475.88
163,540,220.3.1
193,640,992.90 |j 193,640,992.!
Le Président,
VICTOR LYNEN.
Commerce, marine, etc.
Nous recevons du Pilotage les renseignements
suivants qui complètent ceux que nous avons four
nis déjà sur le mouvement de la navigation pen-
dant l’année dernière
POnT D’ANVERS.
Anvers 1876....... 4413 navires, jaugeant 2,780,77ltx
» 1877 ...... 4267 » » 2,449,807 »
En moins en 1877.. 156
enmoms 30,934 tx,
De ces arrivages, il faut déduire ceux qui ont re-
monté l’Escaut, soit :
1876
Navires Tonn.
1877
Navires Tonn.
Pour^Bruxelles.. 308 27,151 161 22,467
» Louvain... 174 21,558 182 22,903
» Termonde. 23 2,828 12 1,266
505 51,837
Arrivés à Anvers 4413 2,480,771
355 46,626
4267 2,449,837
3908 2,428,934 3912 2,403,201
Parmiles 4413 nav. arrivés en 1876 sont compris 2609 st.
» » 4267 » » n 1877 » " 2491 »
En moins en 1877.... 118 st.
PORT DE GAND.
Arrivés en 1876.... 476 navires jaugeant 140,443 tx.
» » 1877.. 493 » » 158,050 »
En plus en 1877....... 17 » en plus 17,607 tx.
PORT D’OSTENDE.
Arrivés en 1876...... 694 navires jaugeant 203,637 tx.
» » 1877... 711 » » 227,658 »
En plus en 1877... 17 » enmoins 2,979 »
PORT DE NIELPORT.
Arrivés en 1876... 24 navires jaugeant 3,059 tx.
'4 » » 2,839 »
1877.
En moins en 187
210 tx.
Il est porté à la connaissance du public qu’à partir
du 15 janvier 1878, les tarifs suivants seront suppri-
més -.
1° Le tarif du 20 juillet 1874 pour le transport des
céréales et légumes secs de l’Autriche-Hongrie vers
la Belgique par la voie de Bodenbach-Bleyberg ;
2° Le tarif anglo-belge-autrichien du 1er février 1875
pour les relations entre Vienne, d’une part, et Anvers,
Gand et Ostende, d’autre part ;
3° Les relations entre Kralup, Pilsen, Prague et
Vienne et toutes les stations belges reprises au tarif
anglo-franco-belge-bavarois-autrichien au 10 septem-
bre 1870, réimpression du 1er novembre 1877.
Ces livrets seront remplacés par de nouveaux tarifs
qui comprendront :
A. Volume I. — Un tarif pour le transport des cé-
réales entre les stations austro-hongroises et les sta-
tions belges ;
B. Volume IL — Un tarif de transit maritime de ou
vers les gares de l’AutRiehè-Hongrie et Anvers,Bruges,
Bruxelles, Gand, Louvain, Ostende et Termonde ;
C. Volume III. — Un tarif pour le transport des
marchandises en général de ou vers l’Autriehe-Hon-
grie et la Belgique. [Moniteur.)
Le conseil fédéral suisse a levé la prohibition de
l’importation des vignes arbres, à la condition que ces
vigues soient accompagnées de pièces justificatives
établissant leur état de santé. La destruction du phyl-
loxéra dans les vignobles infectés du canton de Neuf-
châtel par les poisons chimiques et le défoncement du
sol a eu un plein succès, ainsi qu’il résulte d’expé-
riences qui ont eu lieu récemment. Un projet de loi est
soumis à l’assemblée fédérale, mais il n’a pu être yoté
que par le conseil national, dans la session qui vient
définir. (Idem)
Actes officiels.
ordre de léofold. — Par arrêté royal du 31 dé-
cembre, sont nommés dans l’ordre de Léopold :
Officiers : MM. P. Lespirtet L. Verhaest, directeurs
au ministère des affaires étrangères.
administration centrale. — Par décision ministé-
rielle du 7 décembre, M. le comte Ch. van der Straten
Ponthoz, secrétaire de légation de lr® classe, a été
nommé secrétaire particulier du ministre des affaires
étrangères, en remplacement de M. Léon Van den
Bossche, conseiller de légation, démissionné sur sa
demande, de ses fonctions de chef du cabinet du
ministre par arrêté royal du 23 septembre.
corps diplomatique. — Par arrêté royal du 1er dé-
cembre, démission honorable de ses fonctions de se-
crétaire de légation de 2e classe a été accordée, sur sa
demande, à M. le baron Julien Leys. Il a été autorisé à
conserver le titre de secrétaire de légation honoraire.
Par arrêté royal du 1er décembre, démission hono-
rable de ses fonction d’attaché de légation a été accor-
dée, sur sa demande, à M. le comte Amaury de Mar-
chant d’Ansembourg,
Il a été autorisé à conserver le titre d’attaché de
légation honoraire
— Par arrêté royal du 11 décembre, démission hono-
rable de ses fonctions d’attaché de légation a été accor-
dée, sur sa demande, à M. Adrien van der Linden
d’Hoogbvorst.
consulats. — Par arrêté royal du 5 décembre, M. A.
Steinacker, a été nommé vice-coasul de Belgique, à
Buda-Pesth.
— Par arrêté royal du 19 décembre, démission des
fonctions de consul général de Palerme a été accordée
à M. A. Henry, avec faculté de faire valoir ses droits
à la pension.
Par arrêté royal du 24 décembre, démission hono-
rable des fonctions de consul de Belgique à Zurich a
été accordée, sur sa demande, à M. De Meiss Murait.
La même disposition l’autorise à porter le titre de
consul honoraire de Belgique.
Par arrêté royal du 24 décembre, M. F. Otto Pesta-
lozzi a été nommé consul de Belgique à Zurich.
Par arrêté royal du 24 décembre, la juridiction <je
M. Beekx, consul général de Belgique en Australie, a
été étendue aux îles Fidji.
Sous la date du 17 décembre, M. T. Moréa a reçu
l’autorisation d’exercer les fonctions de vice-consul de
la république du Paraguay à Bruxelles.
Sous la date du 28 décembre, M. A. Lefebvre a reçu
l’autorisation d’exercer les fonctions de vice-consul de
la république des Etats-Unis d’Amérique à Gand.
service des émigrants. — Par arrêté royal du 20
décembre sont nommés : membre de la commission
d’inspection des émigrants, instituée à Anvers sous la
présidence du gouverneur de la province.M.De Thier,
inspecteur chef de service à l’administration des che-
mins de fer de l’Etat, en remplacement de M. J. Sau-
vignier, appelé à d’autres fonctions; membres sup-
pléants : MM. G. André, armateur, et courtier de
navires et G. Schotmans, chef de division au gouver-
nement provincial d’Anvers, ce dernier avec le titre
de membre suppléant secrétaire.
Par arrêté ministériel du 29 décembre, ont été
nommés, pour l’année 1878, membres dé la commission
d’expertise d’émigration : MM. G. Kissel, commissaire
maritime de 3® classe ; F. Vander Steene, capit. au long
cours ; F. Bulcke, capitaine au long cours ; J. Demblon,
ingénieur ; E. Bloem ; et membres suppléants ; MM.
L. Van der Plassche, commissaire maritime de 4e
classe ; Th. De Paepe, capitaine au long cours ; E.
Boone, capitaine au long cours ; Alp. Le Carpentier,
constructeur de navires ; Alp. Pirotte, ingénieur.
Par arrêté du 29 décembre 1877 et en exécution de
la loi du 14 décembre 1876, le Ministre des affaires
étrangères a accordé l’autorisation d’entreprendre
les opérations d’engagement et de transport des émi-
grants pendant Tannée 1878 à MM. Julius Hartmann
et C®, B. Von der Becke, Steinman et Ludwig, Schulz.
Richard Berns, Maurice Strauss et Hunter, Henri
Strauss, Klein et C®.
justice de paix. — Par arrêté royal du 30 décembre,
la démission de M. L. Piret, de ses fonctions de juge
suppléant à la justice de paix du canton de Châtelet,
est acceptée.
notariat. — Par arrêté royal du 30 décembre. M.
T. Flechet, candidat notaire à Liège, est nommé no-
taire à la résidence d’Ougrée, en remplacement de M.
Anten, démissionnaire.
administration des contributions directes ,
douanes et accises. — Par arrêté royal du 26 décem-
bre, sont nommés receveur des contributions directes,
douanes et accises : A Rumes (Hainaut), M- A .-J. De
Villegas, actuellement commis aux écritures de 4° cl.
à Bruxelles ; à Hertain (Hainaut), M. V. Pinget, actuel-
lement commis aux écritures de 4e cl. à Vierves-station
(Namur); àFlorenville (Luxembourg), M. J.-B. Sauer-
wein, actuellement commis aux écritures de 4® cl. à
Welkenraedt-station (Liège) ; à Overoet (Liège), M. H.
Ledent, actuellement commis aux écritures de 4e cl. à
Liège; à Hensies (Hainaut), M. E.-J. Ferauge,actuel-
lement commis aux écritures de 4° cl. à Bruxelles.
administration de la trésorerie et de la dette
publique. — Par arrêté royal du 28 décembre, sont
nommés à l’administration centrale :
Chefs de bureau, MM. J.-A. Linsbaek, C.-J.-E. Van-
denheuveï, F.-B. Debruynet E.-A.-M.-P. Poot-Baudier,
actuellement sous-chefs de bureaux ; ,
Sous-chef de bureau, M. E.-D. Van Meyel, actuelle-
ment sous-chef de bureau à titre personnel.
autorisations de port d’insignes d’ordres étran-
gers. — Des arrêtés royaux en date des lr, 5,8, 10.2let
22 décembre ont autorisé M. le vicomte RogerHelman
de Grimberghe, envoyé extraordinaire etministreplé-
nipotentiaire, à porter les insignes de 2e classe de
l’Ordre de l’Osmanié : M. J. Van Iseghem, membre de
la Chambre des représentants, bourgmestre de la ville
d’Ostende, et M. Ch. Pety de Thozée, secrétaire de
légation de lr* classe en disponibilité, la croix de 3°
classe de l’Ordre de la Couronne royale de Prusse ;
M. Ch; Reisse, contrôleur à l'administration de la
liste civile du Roi, MM. Hasaert, Huygens et Champ-
fleuri, respectivement chef de station, percepteur
des postes et percepteur des télégraphes a Ostende,
celle de chevalier de 4° classe du même Ordre.
M. le docteur Pigeolet, membre de l’Académie
royale de médecine, MM. Ch. Lemaire, ingénieur à
Paris, et L. Bollekens, chef de station de lT® classe à
Anvers, la croix de chevalier de Tordre de la Légion
d’honneur; M. L. Lambert, consul général de Grèce à
Bruxelles, les insignes d’officier de l’ordre du Sauveur;
le capitaine eh second Zboinski, du 2e rég. d’artillerie,
attaché à l'arsenal de construction, la décoration
de Tordre de la Couronne de Chêne; M. le baron de
Séjournet.bourgmestrede la commune de Rameignies,
la croix de chevalier de Tordre du Christ de Portu-
gal ; M. R. Van Bomberghern, à Paris, la décoration
de chevalier de l’ordre de lajJCourônne d’Italie.
juge de paix. — nomination. — Par arrêté royal du
1er janvier 1878, M. E. Briard, avocat à Charleroi, est
nommé juge de paix du canton de Gosselies, en rem-
placement de M. Ceupery de Saint-Georges, démis-
sionnaire.
tribunal de première instance. — GREFFIER. —
nomination. — Par arrêté royal du 1'”' janvier 1878,
M. J. Dautricourt, avocat à Bruges, est nommé gref-
fier du tribunâl de première instance séant à Fûmes,
en remplacement de M. Vandeveldè, démissionnaire
notariat. — nominations. — Par arrêté royal du
lr janvier 1878 sont nommés notaires à la résidence de
Bruxelles :
M. A. Damiens, notaire à Molenbeek-St-Jean;
M. J. De Ruydts, notaire à Vilvorde et juge sup-
pléant à la justice de paix de ce canton. •
Notaire à la résidence de Molenbeek-St-Jean, M. J.
De Hase, notaire à Leeuw-St-PierPe.
Notaire à la résidence de .Leeuw-St-Pierre, M. F.
Mangelschots, candidat notaire à Bruxelles;
Notaire à la résidence de Vilvorde,M.B. Du Mortier,
candidat notaire à Bruxelles.
NOUVELLES ÉTRANGÈRES.
GRECE.
Athènes, lr janvier.
Le traité de commerce et de navigation entre la
France et la Grèce a été signé hier a Paris, par je
ministre hellénique et par M. Waddington.
ITALIE.
Encore un consistoire. — Les réceptions. —
M. Gambetta à Rome. — Le général Cial-
dini.
Rome, 31 décembre.
Dans le consistoire tenu aujourd’hui, le paj>e a
remis le chapeau cardinaliceaux cardinaux Regnier,
Manning, Brossais Saint-Marc, Moretti et Pelle-
grini.
Le pape a nommé aussi quelques évêques.
Le roi a reçu ce matin les félicitations du corps
diplomatique à l’occasion du nouvel an.
En sortant de chez le roi, les chefs de missions^
sont allés présenter leurs félicitations aux princes
de la famille royale.
M. Depretis, président du conseil, et M. Crispi,
ministre de l’intérieur, ont fait aujourd’hui une
visite à M. Gambetta.
Le bruit d’après lequel M. de Noailles, ambassa-
deur de France auprès du gouvernement italien,
recevrait une autre destination, est dénué de fonde-
ment.
VItalie dément le bruit répandu par quelques
journaux que M. Gambetta aurait été chargé par
le gouvernement français d’une mission auprès du
gouvernement italien.
Rome, 1er janvier.
Le journal L’Italie rappelle que le général Cial-
dini avait envoyé sa démission pour cause de santé
au mois d'août dernier, avant le voyage de M.
Crispi à l’étranger.
Le gouvernement ayant insisté pour que le gé-
néral Cialdini conservât son poste, il vint alors en
Italie pour demander encore son remplacemènt. De
nouveau il vient le demander maintenant. Sa réso-
lution ne se rapporte donc en rien aux derniers
événements parlementaires.
ALLEMAGNE.
Réceptions du jour de Tan.
Berlin, 31 décembre.
L’empereur recevra demain, à l’occasion du jour
de Tan, les personnes de la cour, les princes et
princesses de la maison royale, les généraux en
activité de service et en disponibilité, les princes
allemands, les ministres en exercice et les ambas-
sadeurs.
LL. MM. l’empereur et l’impératrice ont assisté
aujourd’hui au service divin de fin d’année dans
l’église du Dôme.
Berlin, 1er janvier.
L’empereur a reçu aujourd’hui les félicitations
des généraux. Sur un ordre du souverain, l’alloca-
tion d’usage a été supprimée. L’empereur, adres-
sant lui-même la parole aux généraux, a exprimé,
en quelques mots, l’espoir de voir l’année nouvelle
suivre un cours heureux pour tous.
• GRANDE BRETAGNE.
(iCorrespondance particulière du Précurseur).
Londres, 2 janvier.
On croit ici, dans quelques cercles bien informés,
que la réponse du prince Gortchakoff aux offres
de médiation de l’Angleterre laisse- à peu près les
choses dans le statu quo, c’est-à-dire qu’elle n’ac-
crolt ni ne diminue sensiblement les difficultés et
la responsabilité de nos ministres.
Ce qui est certain c’est que dans la réponse de la
Russie il n’y a pas un mot dont l’Angleterre puisse
se formaliser. Mais pour qui sait lire entre les
lignes, le langage du chancelier russe ne promet
rien de bon.
Si le sultan avait demandé de son propre mouve-
ment l’intervention amicale de l’Angleterre, s’il ne
s’était agi pour nous que de consulter le tzar, au
nom du Sultan, sur ses intentions en vue d’une
conclusion de la paix, la réponse de nos ministres
n’aurait guère été embarassante. Mais, si au con-
traire, et tel est le cas, la médiation est partie de
l’Angleterre, la position devient beaucoup plus cri-
tique. Nous sommes directement en cause, un refus
de la part de la Russie viserait plutôt le cabinet de
St-James que la Sublime-Porte.
Et voilà pourquoi la réponse du prince Gortscha-
koff a plus de signification qu’on le croirait au pre-
mier abord. Aujourd’hui les ministres se réunissent
chez le marquis Disraeli. Il est probable que demain
j’aurai des nouvelles intéressantes sur les décisions
du gouvernement.
En attendant, je vous signale à titre de curiosité
une nouvelle à sensation que le correspondant du
Times lui adresse de Bucnarest. Il ne s’agit de rien
moins, que d’une quadruple alliance. Les trois em-
pereurs et Victor Emmanuel auraient adopté un
programme d’action commun au sujet de la ques-
tion d’Orient. Ce qui resterait encore à déterminer
ce serait la part active que jouerait chacune des
puissances alliées dans la solution de la question.
Les quatre souverains se seraient déjà alliés diplo-
matiquement depuis le commencement de la cam-
pagne russo-turque.
Ce n’est pas la politique seule qui nous plonge
dans les appréhensions, il semble que tous les
maux fondent à la fois sur notre pauvre planète.
Partout sévit une crise funeste dans le commerce
et T’industrie. Notre pays surtout est éprouvé. La
famine aux Indes ne suffisait pas, la population du
pays de Galles est plongée dans une misère atroce
par suite de la stagnation de l’industrie du 1er et de
la houille. Je mesouviens encore, il y a quatre ans,
le sud du Pays de Galles était un véritable Eldo-
rado. Le travail, l’activité y régnaient rémunéra-
teurs et prospères. On ne trouvait pas assez de bras
pour répondre aux besoins de la commande. Les
maîtres d’usines s’enrichissaient et les ouvriers
avaient leur part dans cette prospérité.
Tout alla bien jusqu’à l’hiver de 1872, où éclata
un commencement de grève. Les patrons et les
délégués de 60,000 grévistes se réunirent dans une
salle d’un hôtel à Cardiff pour débattre les condi-
tions de la reprise du travail. Dans le cours de la
discussion un des maîtres des houilles prononça
ces paroles : « Si vous éteignez les fournaises de
Cyfarthfa, vous ne les rallumerez plus. ’> On sourit
à cette prophétie dans les groupes d’ouvriers,
hommes intelligents et bons enfants, vivant au jour
lè jour.
Depuis trois ans cependant les fournaises du dis-
trict ne flambent plus. La grande grève qui suivit
la réunion de Cardiff les a éteintes, dirait-on, pour
toujours. La perspective devient de plus en plus
lugubre, A Merthyr, où la population vivait pres-
que exclusivement du travail procuré par les usines
de Cyfarthfa, la misère à établi son quartier géné-
ral. L’industrie du fer qui nourrissait ces braves
gens est complètement, arrêtée. Après Cyfarthfa,
fa mse ayant continué, on a fermé aussi les éta-
blissements de Penydarres, de Pentreback et de
Duffryn. A Dowlais, si Ton travaille encore, cé
n’est quedeux jours sur les six. Delà des milliers de
familles qui n'ont plus touché le salaire hebdoma-
daire depuis que les mineurs se mirent en grève en
janvier 1873. Aujourd’hui ces malheureux vou-
draient reprendre le travail, ils sont fatigués de
végéter, ils font de tristes retours sur eux-mêmes
en voyant dépérir leurs femmes, expirer leurs
pauvres enfants nés avec la grève et épuisés avant-
elle, mais la situation a changé depuis ces trois
mortelles années. Ce qui n’était alors qu’un conflit
entre patrons et ouvriers, ce qu’on pouvait consi-
dérer comme une interruption, menace aujourd’hui
de durer toujours. Que ces malheureux ouvriers
offrent aujourd’hui à leurs patrons de travailler
aux mêmes conditions qüe jadis, même à des condi-
tions plus dures, ce sera vainement ; ils s’adresse-
ront à des gens ruinés eux-mêmes ou qui ne veu-
lent du moins plus courir de nouveaux risques. Le
chômage est forcé et cela malgré les patrons et les
travailleurs. Pourquoi ? Parce qu’il n’y a plus d’in-
dustrie. plus de commerce possibles en ce moment.
Ah ! l’orateur de Cardiff, M. Crawsliay, avait
raison de dire : “ Si les fournaises de Cyfarthfa
sont éteintes, vous ne les rallumerez plus.
Mais il n’avait certes pas prévu quelle serait
l’étendue de la calamité. W. W.
FRANCE.
Les réceptions du jour de Tan.
Le président de la république, entouré de sa
maison militaire et des ministres, a reçu à Ver-
sailles les félicitations du président et du bureau
du Sénat, du président et du bureau de la Chambre.
Les présidents des Chambres sont allés l’un après
l’autre à la présidence de la république dans des
voitures de gala escortées et suivies de détache-
ments de dragons.
Le président de la république a rendu immédiate-
ment ces visites aux présidents des Chambres. Il se
rendit d’abord chez le président du Sénat, accom-
pagné de sa maison militaire et des ministres. Le
cortège était précédé et suivi d’une escorte de cui-
rassiers. Le président de la république a été reçu
par M. le duc d’Audifffet-Pasquier et par les mem-
bres du bureau du Sénat, auxquels un assez grand
nombre de sénateurs s’étaient joints.
Il se rendit ensuite chez le président de la Cham-
bre, en traversant la galerie des Glaces, et arriva
à la Chambre des députés par l’escalier des Princes.
Il fut reçu par M. le president Grévy et par les
membres du bureau de la Chambre. Il regagna en-
suite l’hôtel de la présidence de la république avec
le même cérémonial. Les félicitations entre les
présidents furent très cordiales. Le président de la
république reçut ensuite les autorités du départe-
ment de Seire-et-Oise.
Un piquet de gendarmerie mobile faisait la haie
dans la cour de la présidence. Un grand nombre de
sénateurs et de députés appartenant à toutes les
opinions politiques se sont fait inscrire chez le ma-
réchal de Mac-Mahon.
BELGIQUE.
AMVER8, 3 Janvier.
Avis. — La Députation permanente du Conseil
provincial d’Anvers s’occupera dans sa séance de
vendredi 4 de ce mois, à 10 1/2 heures du matin,
des réclamations qui lui ont été adressées en ma-
tière électorale.
Parmi les autorisations de port d’ordres étran-
gers nous voyons figurer avec plaisir celle accordée
à M. Bollekens, chef de station à Anvers, auquel le
gouvernement de la République vient d’accorder
la croix de chevalier de la Légion d'honneur.
Navigation. — Hier soir et durant toute la
journée d’aujourd’hui, un brouillard intense a régné
sur l’Escaut en empêchant le départ et les arri-
vages des navires.
Les bateaux à vapeur de passage font très péni-
blement et irrégulièrement leur service. On sonne
la cloche sur les deux rives afin de guider la marche
des paquebots.
Accidents. — On a transporté cette nuit à l’hô-
pital Ste-Elisabeth, par les soins de M. Biemans,
membre de la Croix Verte, le nommé Aug. Ballandt,
ouvrier, demeurant au Schelleken.
Cet homme s’était cassé la jambe en faisant un*
chute dans la rue du Couvent.
On a également transporté au même établisse-
ment, un garçon boulanger, demeurant chez son
patron, Fossé du Bourg, avec des morsures très
graves à la figure reçues d’un chien dans des cir-
constances assez curieuses.
Il paraît que ce garçon boulanger s’était amusé
à retirer de temps en temps de la gueule de l’animal
la nourriture qu’il était chargé de lui donner.
De là, suppose-t-on, la fureur subite du chien qui
lui est sauté au visage.
Le garçon boulanger en sera quitte pour porter
des cicatrices toute sa vie par suite de cet accident.
Nous le plaignons, mais fort peu.
CONVOCATIONS.
Libéraux réunis. — Sous-CoMITÉ DE LA 5' SKCTIÇN.
— Vendredi 4 courant, à 9 heures du soir, réunion
pour les membres au local habituel chez M. De Backer
coin des rues de la Constitution et de l’Offrande.
Ordre du jour : 1° Reddition des comptes; 2° renou-
vellement du bureau.
LiberaleStrijdersbond de la 2° section. — Vendredi
4 courant, à 9 heures du soir, réunion au local de Vier
Winden, rue Dambrugge.
Liberale strijdersbond de la 8e section. — J«udi
3 courant, à 9 heures du soir, réunion de la direction
au local Café du Sud, chez Baiieu.
Mertens-Vereeniging (section d’éducation et d’in-
struction). — Réunion samedi 5. à 6 h. 30, au local
ordinaire. — Ordre du jour : L’enseignement de la
géographie.
INFORMATIONS.
Voici le résultat du concours international de pati-
nage, qui a eu lieu le lundi 81 décembre, au Palais
Rubens :
Concours pour dames : M"** Nini, lr prix; Hermans,
2e ; Herbits, 3°. T _
Concours pour amateurs juniors : MM. J. Thomson,
P prix; J. Simons, 2": J. DeMarbaix, 3®.
Concours pour amateurs seniors : MM. Roland Bau-
duin, prix d’honneur; Quevauxvillers, 2e.
Denier des Ecoles. — Deux témoins dans des en-
quêtes cléricales ...................fr. 2.—
Société chorale Grétry. — Lundi, 7 janvier, grand
concert dans la salle de la Sodalité.
Société Les Progressistes. — La réunion men-
suelle qui devait avoir lieu ce soir à 9 h. est remise à
huitaine.
FAITS DIVERS.
Le Roi et la Reine qq.t-réuni lundi soir dans un dîner
gala tout le corps diplomatique.
La Reine a assiste à la représentation de la Mort
civile.
Le Roi a fait son entrée dans la loge de rezde chaus-
sée au quatrième acte.
One rixe terrible a eu lieu mardi, vers une heure
du matin, dans la rue Ste-Ursule. à Liège.
Trois individus, s’étant pris de querelle dans un ca-
baret de cette rue avec le garçon, sortirent de l’éta-
blissement. Bientôt la bataille commença et le garçon
de café fit tous ses efforts pour se défendre le mieux
possible contre ses trois agresseurs.
Tout à coup il roula sur le pavé : il venait de rece-
voir dans la gorge un coup de poignard.
Quel est l’auteur de ce lâche forfait ? On ne le sait
pas eneore, mais c’est ce que la police tâche de dé-
couvrir.
Elle a arrêté les trois agresseurs, qui sont les nom-
més Max S., Henri S., et Aug. S.
Le blessé qui se nomme Michel M..., a été conduit à
l’hôpital de Bavière, après avoir reçu lés premiers
soins de M. le docteur Defalle.
Un accident grave est arrivé lundi au chemin de fer
de Termonee à St-Nicolas. Le train a déraillé à la bifur
cation de Termonde et a été culbuté les roues en l’air
dans les fossés de la route.
Heureusement la tète du train était formée par des
wagons de marchandises, qui ont été mis en compote.
Les voyageurs on ont été quittés pour la peur. La voie
était encore encombrée avant-hier.
Comment les bétes se vengent. — Sous ce titre, le
dernier bulletin de la Société protectrice des animaux,
en France, raconte ce récit touchant.
* Un jeune habitant de Sterk (Meurthe-et-Moselle)
voulait noyer un barbet. Il lefltmonter avec lui dans
une barque, lui attacha une pierre au cou, et le
lança dans la Moselle. Le pauvre animal disparut
d’abord, mais la corde cassa, et le chien remqntant
à la surface fit des efforts désespérés pour atteindre
la barque. Par trois fois son maitre le * repoussa avec
une rame. La lutte durait depuis un quart d’heure ;
le bourreau impatienté se mit alors debout, et voulant
asséner un coup de rame sur la tête du barbet, il per-
dit l’équilibre et tomba à l’eau. On vit alors le caniche
se précipiter au secours de son cruel maître, qu’il par-
vint à sauver. C’est à ce prix que le chr**L-eut la vie
sauve.
„ Est-ce que cela ne justifie pas le mot de Gavarni f
« Ce qu’il y a de meilleur dans l’homme c’est le
çhien ! b / ,
Une touchante anecdote que raconte une corres-
pondance de Constantinople du Journal des Débats :
“ Je voyais tout dernièrement, à nôtre hôpital fran-
çais, un vieux musulman réfugié d’Eski-Saghra. Une
sœur lui donna une assiette de soupe:» Comme vous
êtes bonne! lui dit ce malheureux quand il eut terminé
son pauvre repas; je veux prier pour vous. » Et dans
la cour, devant nous, il fit sa prière avec cette foi
naïve qu’ils y mettent tous. « J’avais trois filles, dit-il
ensuite, — et de grosses larmes coulaient sur ses rides,
les Russes les ont emmenées ; en ont-elles au moins
autant que ce que vous venez de me donner ? »
» Une dame, témoin de cette douleur et presque
aussi émue que le malheureux antihumain, s’écria ;
-Maudits soient ceux qui créent tant de misères! -
Avait-elle tort? »
L’envahissement du casque à pointe. — Dans l’ar-
mée anglaise, l’introduction du casque , à pointe est
maintenant une affaire décidée et qui aura lieu à par-
tir du 1er avril de Tannée courante. Ce jour-là, ta coif-
fure dont nous parlons sera distribuée à 30 régiments
d’infanterie et à plusieurs brigades de cavalerie. Les
régiments de fusiliers conserveront provisoirement
leurs bonnets à poils ou busbys. Le nouveau casque
dont sera pourvue l’armée anglaise est plus léger,
paraît-il, que celui en usage dans l’armée allemande.
— Un mot d’Hamburger :
Sa camarade Berthe Legrand lui demandait pcwr-
quoi les tambours-majors plaisaient tant aux femmes?
— Parbleu ! répond Hamburger, parce qu’ils les em-
poignent par la taille.
— Le jeune Albert de R... est devenu l’ami indis-
pensable de Mm® de K... dont le cœur courait d’ailleurs
fa prétentaine depuis longtemps.
Comme on reprochait à cette dernière dfi-se montrer
trop souvent en public avec un jeune homme, elle a eu
un mot bien naïf.
— Que voulez-vous, s’est-elle écriée, c’est mon « Al-
bert ego! »
Ecolo de Musique.
Le progrès dans l’art, vulgarisé parmi les masses,
nous a toujours été excessivement sympathique,
nous avons donc écouté avec religion le premier
concert donné par notre Ecole de Musique, pour ce
motif que les principaux éléments d’exécution en
étaient choisis parmi les élèves de l’école même.
Après avoir puisé jadis à pleines mains, dans ce
fouillis d’œuvres admirables que nous ont laissé les
anciens maîtres, M. Benoit no as a présenté cette
fois un ouvrage que nous pourrions presque quali-
fier de contemporain.
La symphonie en ut de Hanssens, est vraiment
une page, qui, pour avoir, été écrite après tous les
chef-d’œuvres de Beethoven, Mozart, Haydn et
Mendelssohn, et, pour avoir été faite à un âge, où
généralement le talent d’un compositeur ne lait
qu’éclore, peut cependant se ranger dans la caté-
gorie de ces compositions hardies, comme savaient
en enfanter les musiciens subjugés par les idées
romantiques, venant après la grande méthode clas-
sique, devinée avant 1830.
Incontestablement, Hanssens ayant assisté aux
débuts malheureux de Berlioz à Bruxelles s’est
senti passionné pour les élucubrations de ce génie
méconnu par ses contemporains. Homme d’idées et
avant tout homme de sciences, il ne pouvait con-
damner à la légère, cette rénovation dans l’art mu-
sical dont il se sentait lui-même un apôtre, voilà
pourquoi nous retrouvons dans son œuvre, non
pas une réminiscence, mais bien une tendance vers
un but nouveau, non encore atteint par ceux gui,
avant lui, avaient donné cette tournure, essentiel-
lement formaliste, aux œuvres symphoniques de
pure inspiration.
Divisée en quatre parties, la symhonie de Hans-
sens, débute par un Allegro, un peu fantaisiste
comme donnée, mais dans lequel il ne s’écarte ja-
mais de la forme admise, nous trouvons plus de
coloris et d'imagination dans Y Adagio, conçu dans
un style auquel l’influence de Weber ne nous sem-
ble pas étrangère.
Vient ensuite le Scherzo, où nous trouvons toute
la pétulance caractéristique d’un homme voué aux
idées avancées, tout en conservant la note flamande,
si chère à ceux qui aiment à retrouver le type ger-
main joint à la contexture franque. Moins original
peut-être est Y Allegro final, M. Hanssens, s’étant
évertué à lui donner l’effet portant sur le public, et
qui s’obtient surtout par l’emploi des cordes,
dont il use grandement sans cependant en abu-
ser, afin d’en arriver à un effet de timbres
très élégant, sans doute, mais trop peu en dehors,
pour atteindre à la grande expression orchestrale
que l’on aime à retrouver dans une symphonie. Ce
que nous venons de dire prouve suffisamment que
lœuvre de M. Hannens est un ouvrage d’élite,
digne sous tous les rapports d’être transmis à la
postérité.
Passons plus rapidement sur les autres parties
du programme. Il s’agit d’abord d’un Madrigal de
Le Maistre, datant de 15..., duquel nous avons ad-
mis la technique autant que l’exécution. Nous pou-
vons en dire tout autant de l’air pour basse de
Lucifer de M. Benoit. M. Doré lui a dohné la dic-
tion puriste qu’aflèctionne ce maitre.
Il nous reste pour finir, à parler du 1er concerto
pour piano de Beethoven, joué par une élève de
la classe de M. Bosiers. L’on se pâme parlois de-
vant des maîtres du piano et très souvent des
jeunes sont mis à l’index, faute de réputation. C’est
là une erreur dans laquelle nous ne voulons pas
verser, voilà pourquoi nous dirons sans ambages
que M110 N... a fait preuve dans cette œuvre, dans
laquelle la difficulté du mécanisme se joint à l’en-
tente symphonique, que, bien stylée, une débutante
peut en arriver à une perfection de toucher aussi
remarquable que celui d’artistes consommés. Seu-
lement la personnalité ne s’acquiert que par l’étude
et la persévérance, si M‘la N. le veut bien, la car-
rière lui est ouverte, à elle à en profiter.
Nous voulions terminer en parlant du concerto
de Beethoven. Il serait malséant de ne pas accorder
à M. Benoit sa large part dans la réussite de ce
concert dont il a été 1 inspirateur. A lui nos plus
sincères éloges ; il nous a démontré que notre école
de classiques prospère, en attendant qu’elle pro-
duise des artistes complets; c’est tout ce que nous
pouvons désirer au point de vue musical.
Au point de vue de l’organisation de ces fêtes
musicales, désormais fondées à Anvers, nous ex-
primons le vœu qu’elles aient lieu dans une salle
moins froide et mieux éclairée que celle du Théâtre
flamand, véritable crypte où les auditeurs n'ont
pas moins à souffrir que les instruments. Il ne fal-
lait rien moins que le charme puissant des œuvres
présentées par M. Benoit pour réchauffer le public
et faire' diversion à la tristesse de cette salleplon-
gée dans une demi obscurité.
Chronique théâtrale.
Le théâtre Lyrique, dirigé par M. Vizentini, vient
de fermer, après dix-sept mois d’exercice, pendant
lesquels la direction a reçu officiellement quatre cent
soixante-dix-sept mille francs. Pendant soixante-six
premières représentations de Paul et Virginie seules,
la recette n’est, point descendue au-dessous de oDze
mille francs. Malgré cela, le passif de la direction
s’élève à six ou sept cent mille francs.
Chronique judiciaire.
COUR D’ASSISES DE LA PROVINCE D’ANVERS.
Lundi a été appelée devant la Cour, l’affaire du
menuisier né de Santvliet, accusé de tentative
d’assassinat sur la personne de sa femme.
L’accusé vivait depuis longtemps en mauvaise
intelligence avec elle, H l’injuriait et la maltrai-
tait, il la quitta en septembre dernier, et entra
comme servante chez M. le notaire Van Camp à
Contich.
L’accusé alla l’y rejoindre et l’invita à revenir
auprès de lui. Sur son refus, il retourna à Contich
le 5 novembre porteur d’un revolver qu’il venait
d’acheter,et dont il tira un coup sur elle, mais sans
l’atteindrè. L’accusé a reconnu dans l’information
qu’il avait eu l’intention de tuer sa femme, mais
plus tard il prétendit qu’il n’avait pas, le jour de
l’événement, l’usage de toutes ses facultés mentales
et avait agi sous l’empire d’une passion irrésistible.
L’acsusé persiste à soutenir qu’il ne sait rien de
ce qui se serait passé entre sa femme et lui, qu’il
n’avait pas ce jour-là l’usage de ses facultés.
La défense àe Van Aerde a été présentée par M®
Van Calster.
Deux questions ont été posées au jury. La réponse
ayant été affirmative l’accusé a été condamné aux
travaux forcés à perpétuité.
Un procès fort curieux a été plaidé lundi. 31 décem-
bre devant M. Coomans.juge de paix d’Anvers.
Voici ce dont il est question. En 1855 la eommunede
Borgerhout fit une dépense de 20,000 francs pour éta-
blir des trottoirs le long de la chaussée de Turnhout.
Toute la commune intervenant ainsi dans les frais
d’établissement, l’affaire était régulière et ne souleva
pas d'objection. L’édilité actuelle cependant, ne crut
pas devoir suivre la même voie. Les trottoirs de la
chaugsée étant détériorés, on résolut d’en établir d’au-
tres ; seulement on rédigea cette fois ci un petit règle-
ment par lequel on voulut faire payer le trottoir non
par la généralité des habitants, mais par les proprié-
taires riverains seuls. Quelques-uns s’exécutèrent,
d’autres au nombre de43 s’y opposèrent formellement;
de là le procès.
M® Van den Houte, plaidant pour les propriétaires,
fait d’abord voir que le règlement communal de Bor-
gerhout concernant cette taxe est si bien rédigé qu’on
a oublié de dire qui doit payer la nouvelle taxe ; il fait
ensuite ressortir que les arlicles 131 et 19 de la loi
communale disent expressément que les frais d’entre-
tien de la Voirie communale doivent être payés par la
généralité des habitants et signale cette étrange
circonstance que la commune de Borgerhout n’a pas
■ inscrit les Sommes perçues, grâce à cette imposition,
dans son budget. M® Van den Houte apporte un qua-
trième argument, c’est que la chaussée de Turnhout
est une route de l’Etat et doit être par conséquent
entretenue non par la commune mais par l’Etat.
Les développements de M. Van den Houte nous ré-
vèlent ce curieux détail, c’est que la commune de Bor-
gerhout s’est fait payer deux fois les vieux pa-
vés qu’elle avait fait enlever Chaussée de Turnhout.
Les propriétaires qui touchent d’un côté à la Chaussée
de Turnhout et de l’autre à la Plaine Carnot se trou-
vent dans ce cas.
M. Van den Houte demande donc que le tribunal
déclare le réglement en question illégal et nul.
M. Domus fils, avocat de la commune, a plaidé la
légalité du règlement, en se basant uniquement sur
deux arrêts de la cour de cassation qui, comme Ta fait
remarquer cependant M. Van deu Houte, n’ont aucune
analogie avec le procès actuel. C'est la première fois
que cette question se présente devant un tribunal.
Le jugement sera rendu mercredi 9 janvier.
La Cour d’appel de Bruxelles a rendu lundi deux
arrêts intéressants, dans les cas que voici :
Un Français avait épousé une Belge, et celle-ci, par
son mariage, était donc devenue Française. Postérieu-
rement à son mariage, le mari a demandé et obtenu la
naturalisation ordinaire. Plus'tard, il a intenté contre
sa femme une action en divorce. Cette dernière s’est
opposée à cette action en invoquant sa qualité de Fran-
çaise.
La Cour a décidé que le mari étant devenu Belge, il
était en droit d’invoquer les lois belges et, par consé-
quent, de réclamer le divorce.
Le second arrêt porte qu’une femme qui refuse de
rentrer au domicile conjugal peut être condamnée à
des dommages-intérêts sur ses biens propres. Dans
l’espèce, la femme a été condamnée à 5 fr. par jour de
retard.
Nécrologie.
COURBET.
Gustave Courbet, le grand peintre naturaliste, celui
qui se plaisait à se donner lui-même le nom de - mai-
tre peintre » et qui, par bien des toiles, avait su mé-
ritier cette orgueilleuse qualification, vient de suc-
comber à la Tour de Peilz, en Suisse, à la suite d’une
longue maladie dont les premiers symptômes s’étaient
manifestés cruellement en 1872.
Courbet, né à Ornans, le 10 juin 1819, avait débuté
au Saloü de 1841 ; mais il serait difficile de trouver
dans ses premiers essais les germes du talent sincère
qu’il mit plus tard au service de l’école dite réaliste.
C’est en 1850 qu’il s’affirma dans cette voie par des
tableaux qui sont restés célèbres : l’Enterrement
d’Ornans elle Casseur de pierres.
Depuis lors, M. Courbet, sans abandonner certaines
gaucheries préméditées, avait montré une science pro-
fonde de la nature et une prodigieuse habileté d’exé-
cution et de rendu dans un grand nombre d’œuvres
qui ont marqué à nos expositions. Il faut citer notam-
ment la Chasse au Chevreuil, les Demoiselles des bords
de la Seine, le Renard dans In neige, le Retour de la
conférence, la Remise aux chevreuils, la Femme au
Perroquet, ete.
M. Courbet avait refusé la décoration qu’au mois de
juin 1870 M. Maurice Richard, ministredes beaux-arts,
lui avait fait accorder ét dont le décret avait même
paru au Journal officiel.
Après le 18 mars 1871, Gustave Courbet fit partie des
membres de la Commune et présida, en cette qualité,
au - déboulonnement de la colonne ». Condamné le 3
septembre 1871, à raison de ce fait, à six mois d’em-
prisonnement, il fit sa peine à Ste-Pélagie et ensuite
dans la maison de santé du docteur Duval, où il su-
bit une douloureuse opération, il avait été, en
outre, condamné à rembourser à l’Etat les frais de
la réédification de la colonne, et ce jugement fut suivi
d’exécution. Tout récemment, l’administration des
finances faisait vendre aux enchères publiques un cer-
tain nombre de toiles saisies au domicile de l’artiste,
parmi lesquelles figurait une remarquable étude ma-
rine, traitée avec une rare vérité d’accent et qui était
désignée au catalogue ; la Vague.
Bulletin météorologique.
OBSERVATOIRE ROYAL DE BRUXELLES.
Mercredi, 2 janvier. — La pression barométrique a
augmenté sur l’Europe centrale, diminué au Nord et
au Midi, mais ces mouvements ont été peu considéra-
bles, et la tension de l’air est généralement élevée sur
la surface du continent.
Les vents sont faibles ou modérés du quart S.-O.
On constate, en même temps, qu’une température
irès basse en France (—6°4 à Clermont-Ferrand), une
hausse notable du thermomètre sur le golfe dç Gas-
cogne et au S.-O. de l’Irlande (+10°6 à Valencia) ; ces
fortes oppositions amènent généralement des troubles
atmosphériques.
Avis télégraphique transmis aux ports. — La pres-
sion barométrique a peu varié depuis hier et reste
généralement élevée ; 770mm Manche, Leipzig, Memel ;
765mm Thurso, Copenhague, Hernosand.
Vents faibles ou modérés du quart S.-O. Calme à
Valencia.
Baromètre à surveiller.
Balletin télégraphique.
A GE N CF,-H A VAS-BU LLI E R-R E UTER.
Paris, 3 janvier.
Le Journal officiel publie des décrets nommant
M. Fournier ambassadeur à Constantinople, et con-
voquant, pour le 27janver, les électeurs qui rem-
placeront les députés décédés, invalidés ou démis-
sionnaires.
Rome, 2 janvier.
L'Italie déclare complètement inexacts les
bruits d’armements de l’Italie et d’intentions belli-
queuses. Elle dément également que M. Gambetta
aurait traité avec les ministres de questions d’al-
liance ou d’attitude à prendre en prévision d’évé-
nements prochains.
Londres, 3 janvier.
Le Morning Post annonce que dans le Conseil
de cabinet qui a eu lieu hier, il a été décidé dè ne
pas considérer la réponse de la Russie, à l’offre de
médiation, comme étant la fin de l’action anglaise.
Le Conseil a décidé, avant de remettre la réponse
à la Porte, de demander à St-Pétersbourg quelles
sont les conditions d’armistice que les commandants
russes ont reçu l’ordre de demander.
Aujourd’hui il y aura de nouveau Conseil.
Bogot, 2 janvier.
Officiel. — Après une lutte de huit jours contre
la gelée,, la neige et le terrain montagneux, le
général Gourko a passé les Balcansetest descendu
dans la plaine.
Sofia, 31 décembre.
Après une lutte acharnée, Gourko occupa la
position de. Taschkosen. La nuit les Turcs abandon-
nèrenttoutes leurs positions; le D' janvier les
Russes commencèrent à occuper Arabevsz, Schan-
dernik, Dolnycomarzi ; l’ennemi est poursuivi;
Gourko avance vers Sofia; pertes russes le 31
décembre, 700 morts et blessés.
Rectification. — Dans une dépêche de Bogot,
veuillez lire ;
Gourko passa les Balcans et descendit dans la
plaine de Sofia le 31 décembre, après une lutte
acharnée, Gourko, etc.
Et non
Sofia, 31 décembre.
Après une lutte acharnée etc.
Bulletin des Bourses.
Anvers, Sjanvier. — 2 heures 1/4. — La
bourse d’aujourdTini a manifesté de meilleures dispo-
sitions qui se sont traduites par une amélioration sen-
sible dans le cours des valeurs étrangères.
Les Métalliques ne se sont guère écartées du cours
de 51 1/4 au comptant ; au 15 courant on a fait 51 5/16
et en clôture elles restent demandées à 513/16,
Les Valeurs Hongroises sont aussi mieux tenues ;
les 5 0/0 de 1871 et ae 1873 clôturent à 59 1/2, pour ceux
do 1873 il y a eu quelques affaires au prix de 59 3/8.
Pour les bons du Trésor 6 0/0 nous relevons le cours
de 91 3/4 A pour ceux de 1873.
Les Obligations Russes 4 0/0 1867/1869 se sont traitées
à 68 5/8 et 68 3/4.
Le 5 0/0 Turc se cote nominalement à 8 1/2.Nos fonds
nationaux n’ontfque peu varié, le 32 0/0 Belge clôture
à 76 1/2 et le 4 1/2 0/0 reste offert à 103 3/4 après 103 5/8.
Les Lots d’Anvers 1874 ont touché au plus haut
93 3/8 et restent offerts à 93 1/2.
Dépêches télégraphique»
BRUXELLES, 3 Janv. — (Cours d’ouverture!.
Métalliques....t 533/16
Turcs.................
Bons liquidât...!-----
[Piastres........j---
Emprunt 1872..-------
Banque belge..'------
PARIS, 3 Janv. — Cours d’ouverture.)
Esp. inter.
1869.
K 8 20
!2 I
Mobilier Esp....
1875
V. de Paris
Banq. fr. holl
Suez
Nord Esp
Lots Turcs
LONDRES, 3 janv. — (Cours d ouverture)
Emprunt 1871.,
. 1872..
Rente 3 0/n.
Crédit mob. fr,
Empr. italien
Con. Turcs 5 0
Ch. deferAutr
Ch. de t. Lemh
Consolid.angl..
5/20 b. Am. 1882
Cb. de f. IU. act.
• Erie -
Emp.Ture 50/n
. Ott. 1869.
Espagnols 3 0/o
Italiens 50/n....
Emprunt 1871..
. 1872..
VIENNE, 3 janv. -
Créd.mob. Aut.l 204 30
Lots de 1860____ — —
. 15364___!-------
BERLIN. 3 jaBv. ■
Rente papier...! 52 50
87.8 -------
5 0/o Amér. 1871 :
Pérou........
Rente arg....
* pap.......
Varna........
Chem, de fer :
Rott.-Anvera...
Namur-Liège..
Luxembourg..
Lombards.....
- (Cours d’ouverture).
INapoL d’or I 9 601/2
Aut. rente pap. 62 95
Lombards | 74 25
- (Cours d’ouverture'.
IChom. autrich.i 422
Turcs.
Lomb...| 123 50
Espagnol Interieur 12.— .
I.ota «le üchnerbeek «le 1 STS*.
Au 9* tirage des primes, qui a eu lieu le 2 janv , les
principaux prix ont été gagnés par les n08 suivants :
N® 1764..
- 16100..
» 46957..
- 7109..
» 9235..
» 10510..
- 50912..
N" 6826.
- 12225.
» 26668.
» 27853.
30680...
.....fr. 100
..... » 100
..... » 1ÓO
100
100
35491........... - 100
» 61716.
100
Lots «I*Autriche â fl. »RO de 18B4.
Les 34 séries suivantes, de 50 pièces chacune, sont
sorties au 46® tirage au sort qui a eu lien le 2 janvier :
81 638 1241 1617 2000 2193 2601 3247 3677
150 638 1407 1859 2070 2510 2701 3348 3744
439 995 1459 1866 2079 2577 2898 3614 3752
552 1185 1529 I960 2135 2596 2945
Le tirage des primes aura lieu le lr avril 1878.
Lots d’Autriche & fl. lOO de ISSS.
Au 79“® tirage au sort, qui a eu lieu le 2 janv., les
14 séries suivantes, de 100 pièces chacune,sont sorties:
75 1604 1777 3203 3734 3922 4127
1409 1686 2195 3490 3898 3944 4128
Les primes sont échues aux numéros suivants :
Serie 3734 N® 2.,............. Fl. 200000
- 75 - 90.............. - 40000
» 2195 » 95............. » 20000
» 1409 » 14............. - 5000
- 1686 » 2.............. » 5000
Lots de Vienne à fl. lOO d© 187 4.
Au 15m« tirage au sort, qui a eu lieu le 2 janvier, les
12 séries suivantes, de 100 pièces chacune, sont sorties:
347 951 1883 1989 2231 2442
512 991 1946 2015 2354 2530
Les principaux prix sont échus aux n“* suivants :
Série 512 N® 51............ FL 200000
» 2231 » 55............ » 50000
» 951 » 56............ - 10000
Lots de Bade â II. Zi Zi de 1§4».
Au tirage des primes, qui a eu lieu le 29 déc., les
numéros suivants sont remboursables par 1000 fl. :
10384 92315 178901 235800 256714
* 29640 103842 235752 256705 337888
Le paiement se fera à partir du lr avril prochain.
Lots de Hambourg â BOlli. de 1866.
Les 28 séries suivantes, de 25 pièces chacune, son
sorties au 13® tirage au sort qui a eu lieu le 2 janv. :
57 574 1381 2029 2842 3035 3577
67 862 1674 2326 2902 3154 3597
143 979 1826 2334 2903 3275 3685
498 1182 1925 2510 2987 3461 3984
Le tirage des primes aura lieu le D février 1878.
Lots «le Brunswick à 90 th.de 1868.
Au tirage des primes, qui a eu lieu le 31 déc., les
pr incipaux prix ont été gagnés par les n°® suivants :
Série 730 N® 16............... Mk. 48000
- 4932 - 47........ » 15000
» 8308 » 42........ - 7200
- 562 » 47........ - 3000
Le paiement se fera à partir du Si mars prochain.
t
Les funérailles do dame Marie-Thérèse De
Umiiviu-, épouse de M. François Laddyn,
décédée à Anvers, rue de la Lunette n® 15, le 2 janvier,
à l’âge de 44 ans, auront lieu le samedi 5 crt, à 10 3/4 b.
du matin, à l’église paroissiale de St-Antoine à Padoue.
Les amis et connaissances qui, par oubli, n’auraient pas
reçu de carte de faire part, sont priés de considérer le pré-
sent avis comme en tenant lieu. Is9
PASSIF
S
7.115.000. —
17.885.000. —
2,919,592.84
MADRID, 2 janv — 8
3 0/0 dite extérieur 12 45
Le Directeur-Gérant,
V. DE L’ARBRE.
fr. 10000
. 1000 |