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il y a peu de temps à Iseghem. Le pieux doyen de Rum-
beke, M. Valcke, l’auteur de plusieurs ouvrages où res-
pire une onction si suave, a réglé admirablement la
charité publique. Les principales dispositions qu’il a
prises de concert avec l’autorité civile, et qui sont pro-
bablement encore en vigueur, étaient de nommer un
maître de pauvres dans chaque hameau ; la charge de
celui-ci était de rechercher les familles nécessiteuses de
son voisinage, et le degré de besoin de chacun d’elles,
de les secourir en substance, et de surveiller l’emploi
des secours qu’il leur donnait ; et enfin de recueillir
dans son cercle les abonnements volontaires des familles
aisées.
Les habitants de la commune se cotisaient librement
à autant par mois, et si leur fortune subissait des modi-
ficalions.ils y proportionnaient leur cote plans la saison
rude, ils allaient souvent au-delà de leur cote par une
contribution supplémentaire. Le produit de la collecte se
versait mensuellement entre les mains du caissier du
bureau de bienfaisance, et les membres du bureau,
après avoir pris connaissance du montant de ces produits
et du nombre et des besoins des familles commises aux
soius du maître de chaque hameau, partageaient en lots
proportionnels les sommes disponiblesdont ils confiaient
la distribution à ce dernier. Depuis la mort de ce véné-
rable doyen les fonds créés par les souscriptions libres
ont toujours suffi pour écarter la misère et bannir la
mendicité. Les habitants de Rumbeke ont eu le bonheur
déporter des secours efficaces à leurs indigents, de ban-
nir la fainéantise et la démoralisation qui viennent à la
suite du délaissement et de s'affranchir du joug moleste
de la mendicité.
— On écrit de Gand, 11 janvier :
L’ordre des avocats de celle ville a procédé ce matin
à l’élection d’un bâtonnier en remplacement de M. Vau
Boterdaeie, décédé.Le nombre des votants était de 27;
H. Van Belle a été élu bâtonnier à la presqu’uuanimitè.
Ona procédé ensuite à l’élection d’un membre du con-
seil de discipline pour remplacer M. Van Belle : c’est
M. De Coninck, ancien procureur criminel, qui a étéélu.
— Le tableau de M. de Keyser qui représente la Ba-
taille de IFoerinyen et la statue de M. Simonis, VInno-
cence, vont être envoyés à Paris, où ces ouvrages figu-
reront au prochain salon.
— Ou écrit de Liège, 11 janvier.
Nous apprenons que des fabricants d’armes de cette
ville doivent se réuqir sous peu de jours, à l’effet de
présenter une pétition à la chambre contre le système
adopté par le ministre de la guerre de faire fabriquer
les armes de guerre par le gouvernement. — On sait
que depuis à peu près deux ans, on a établi en notre
ville, une fabrique d’armes d* guerre pour le compte
du gouvernement. En ce moment encore on élève dans
le faubourg St-Léonard, de vastes bâtiments qui sont
destinés à l’exploitation de cette industrie.
Hier, deux incendies se sont manifestés, l’un, vers
une heure de l’après-diner, dans la maison du sieur
Deschamps, rue du Panier, n* 161; l’autre, vers deux
heures, dans l’habitation du sieur Brickmans, rue de-
vant les écoliers, n“ 68. — Les pompiers, avertis sur-
le-champ, se sont transportés dans ces endroits et sont
bientôt parvenus à se rendre maître du feu, qui avait
pris dans les cheminées.
— On assure que l’ambassadeur extraordinaire qui
représentera la Belgiqueau mariagede la reine Victoria,
est déjà choisi. Cette haute mission sera confiée à M.le
comte de Ribeaucourt, allié de la famille de Mérode
par son mariage avec M11* de Thiennes. M. de Ribeau-
court, habile Bruxelles et le beau domaine de Perk,
au-dessus deVilvorde.
— M. le baron James de Rothschild est parti de
Bruxelles, ce malin à huit heures, se rendant à Paris.
Il avait pris hier congé de S. M. le roi. Ou dit qu’il a
reçu pendant son séjour ici, plusieurs couriers de la
Hollande et de la France, qu’il aurait eu des conférences
fréquentes avec M. le ministre des finances el M. le
baron de Falck, ambassadeur des Pays-Bas,
— Le Courrier des Ardennes, journal de Charleville,
nous apprend par ses annonces que c’est à tort que cer-
taines personnes prétendent avoir refusé le commandant
de la place de Mézières comme gendre ou comme époux,
ce bruit se trouvant formellement démenti par le com-
mandant lui-même, auquel nous souhaitons de tout no-
tre cœur que ce moyen de se réhabiliter dans l’esprit
des femmes réussisse; mais tout le monde en doutera
comme nous.
délégué de la cour des comptes, en exécution de l’art. 5 de
l’arrêté royal du 5 juillet 1836, n« 331.
Bruxelles, 11 janvier 1840. L. Desuaisikues.
1XTRAIT DB tiA QAZXTTE SB BA1BXÉ, W» 15.
Forcés par le titre et la nature de notre journal de ne nous
prononcer qu'avec une extrême circonspection sur les objet-
<jui sont du ressort immédiat de l'hygièue et de ne leur accors
der place parmi les conquêtes vraiment utiles que quand notre
propre expérience nous en a démontré les bons effets, nous
nous faisons un devoir de reconnaître que le Racahout des
Arabes, nouvelle substance alimentaire, justifie tous les jours
h réputation universelle qu'il s’est acquise, et qu avait fait
Pressentir l'opinion des médecins éclairés dont il a obtenu
l'éclatante et houorable approbation ; aussi le recominandons-
bous, non-seulement à toutes les personnes dont les diges-
tions sont languissantes, l’estomac paresseux, et à toutes cet
les pour lesquelles une constitution nerveuse, débile ou
détériorée par les fatigues fait craindre les effets d une ali-
mentation stimulante ou indigeste, mais encore aux conva-
lescents de maladies qui ont exigé un traitement énergique,
■us vieillards, aux nourrices, enfin pour les enfants auxquels
toi propriétés nutritives sont merveilleusement appropriée»
Le Racahout des Arabes, comme on le voit, n’est pas un
jbédicament, mais une préparation composée de substances
le* plus suaves de l’Arabie, réduites en poudre; un aliment
doux, le plus éminemment réparatcuret fort iüarit qu’on puisse
Rencontrer, et d’une saveur si exquise qu’un grand nombre
de dames l’ont adopté pour leur déjeuner habituel. (Le Raca-
™«f est le seul aliment étranger qui ait été approuvé par
lecadémie royale de médeciue, et expérimenté par les plus
célèbres médecins de Paris, et particulièrement par les pro-
'SSSeurs Alibert, Broussais, Fouquier, Moreau, etc ). Dépôt
*AnverschezM.Vancampen, pharmacien rue Kipdorp.(1270)
Trésor publie.
j Amortissement partiel de iemprunt de 30,000,000
francs à 4 pour cent.
Le ministre des finances porte a la connaissances des inté-
’essés qu’il a été racheté, pour Y amortissement du semestre
, ““ l«janvier 184Ü dudit emprunt, cent quatre-vingt-quatre
éuligations de mille francs chacune, soit 184,000 francs.
Lesquelles obligations ont été annulées publiquement, à
Bruxelles, le samedi 11 janvier courant, par le directeur de
administration du trésor public, en présence d’un membre
IrOts de Balle.
Premier Tirage de 1840.
Série 45 97 252 291 378 391 397 404 426
484 806 842 862 881.
Direction den Postes.
Le passage de l’Escaut devant la ville étant devenu difficile
par les glaçons que ia rivière charrie, l’expédition du cour-
rier pour les Flandres et l'Angleterre, fixée a 6 heures du
soir, devra être avancée, à partir de ce jour, suivaut les ma-
rées.
L’beure sera annoncée chaque matin par affiche, à la porte
de l’hôtel des postes.
Anvers, le 12 janvier 1840.
Le Directeur des Postes,
(Signé) DE MEREN.
VILLE D’ANVERS.
Toitures de plnee.
Les bourgmestre et échevios, vu l’art. 12 de l’arrêté du
conseil communal du 23 novembre 1839, ainsi conçu :
« Le collége indiquera aux entrepreneurs de voitures de
place, les rues et places publiques où il sera permis de faire
stationner les voitures.
1 Les cochers devront les y ranger, ainsi que le prescrira
la police, ou un arrêté spécial du collége ; Il leur est défendu
d'abandonner leurs chevaux, ou d’en confier la conduite â
d’autres personnes. »
Arrêtent :
Art. 1. Les rues et places publiques où les voitures de
place pourront stationner, sont les suivantes ;
La Place de Meir,
La Place Verte,
La Grande Place,
Le Caoal des Récollets,
La Plaioe de Citerne, et la place qui se trouve devant le
chemin de fer.
Art. 2. Messieurs les commissaires de policedans la section
desquels les rues et places mentionnées dans l’art, précédent,
se trouvent situées, sont chargés d’indiquer aux cochers la
manière d’après laquelle ces voitures y devroul être rangées.
Ces fonctionnaires recevront à cet effet les indications né-
cessaires. et ils veilleront, chacun en ce qui le concerne, à la
stricte exécution des présentes dispositions.
Eu rbôtel-de-rille, le 3 janvier 1840.
(■Suivent les signatures.)
Règlement poux* le» voiture»» de place.
Les bourgmestre et échevins, vu le règlement de police
pour les voitures de place, adopté par le conseil communal
dans sa séance du 23 novembre dernier, et dont expédition a
été transmise à la députation du canseil provincial, en vertu
de la loi du 30 mars 1830 ;
Arrêtent :
Le règlement susmentionné sera imprimé à la suite du
présent, et affiché aux endroits ordinaires de la publibaiion
des actes de l’autorité municipale.
En l’hôtel-de-ville, le 22 décembre 1839.
(Suivent les signatures.)
Le Conseil Communal,
Vu l’article 3 de l’arrêté royal du24 novembre 1829, n°102;
Vu l’article 78 § I de la Loi Communale du 30 mars 1836;
Voulant régler le service des voitures de place, connues
sous le nom de Vigilantes, Diligentes, Accélérées ou sous
toute autre dénomination que ce soit;
Arrête :
Art. I. — Quiconque voudra établir un service de voitures
de place, est tenu d’en faire la déclaration au 2me Bureau de
l’hôtel-de-Tllle. et d’y faire couuaitre les noms de l’entrepre-
neur ou la raison sociale de l’entreprise ainsi que le domicile.
Art. 2. — Tout cocber de voitures de place devra être âgé
de plus de 17 ans, et posséder les connaissances de son état,
ainsi que la force requise pour bien conduire les chevaux.
Arl 3. — Les cochers de voitures de place seront présen-
tés, par leurs maîtres, au 2°>e bureau de l’bôtel-de-ville, où il
sera faii déclaration de leurs uoms, prénoms, âge, lieu de
uaissauce et de domicile.
S’il est reconnu que les personnes présentées possèdent les
qualités requise» et qu’ellesuffrent toute garantie de moralité
et de bonne conduite, il leur sera remis un livret dont elles
devronltoujours être porteurs dans l’exercice de leur pro-
fession, et quelles seronttenues d’exhiber » toute réquisition
de l’autorité ou du public.
Ce livrei contiendra les noms du porteur et de l’entreprise
à laquelle il appartient, ainsi qu’une copie du tarif des prix
des courses.
Art. 4. -- A chaque changement de service , les cochers
seroultenus d’en faire la déclaralionau 2ms bureau de Tbôtel-
de-ville. en y produisant leur livret, sur lequel seront inscrits
le congé du maître qu’ils viennent de quitter, et la déclara-
tion de celui chez lequel ils entrent.
Art. 5. — Tout entrepreneur est tenu de réclamer au 2“»
bureau de l’hôtel-de-ville, un numéro d’ordre pour chacune
de ses voitures. Il devra le faire peindre aux deux côtés laté-
raux et au dos de la voiture, en couleur apparente et à la sa-
tisfaction du collége des Bourgmestre et Echevins.
Ce numér o sera en outre de ta dimension et de ia forme du
modèle déposé au dit bureau.
Art. 6 — Le même numéro sera répété sur une tablette
an zinc, en fer-blanc ou battu, laquelle sera fixée solidement
dans l’iulerieur de la voiture, à l’endroit indiqué par le délégué
de l’administration.
Art. 7. — Chaque voiture sera pourvue au moins d’une
lanterne de grandeur convenable, placée sur le devant de la
voiture, et qui sera allumée dès la brune.
Le numéro d’ordre de la voilure sera peint en chiffres très
apparents sur les verres de la lanterne.
Art. 8. — On ne pourra atteler aux voitures de place des
chevaui qui seraient reconnus vicieux ou hors d’état de faire
le service auquel ils sont destinés.
Art. 9. — Les voitures de place seront d’une construction
solide, etentretenuesdans un étal convenable de propreté.
D sera loisible au collége échevioal de les faire inspecter,
lorsqu’il le jugera opportun, par des experts de son choix,
assistés d’un commissaire de police. Cette inspection, qui se
fera aux frais de la ville, s’étendra aussi aux chevaux et a leur
harnachement et attelage. Tout ce qui concerne ces deux der-
niers objets devra toujours être tenu dans un état parfait de
conservation.
Art 10. — Les voitures et harnais qui seraient trouvés dé-
fectueux pourront être mis hors d’usage, jusqu’à cequ’ils aient
été ultérieurement reconnus en bon état de réparation, et
dans le cas où ils seraient jugés non susceptibles d’etra répa-
rés convenablement,défense sera faite de s’en servir plus long-
temps.
Art, tf. —Le commissaire de police présent à l’inspection en
dressera un procès-verbal qu’il transmettra au collége des
bourgmestre et échevins.
Art 12. — Ce College indiquera aux entrepreneurs de
voitures de place les rues et places publiques où il sera per-
mis de faire stationner les voitures.
Les cochers devront les y ranger, ainsi que le prescrira la
police ou un arrêté special du Collége; il leur est défendu
d abandonner leurs chevaux ou d’en confier la conduite â
d’antres personnes.
Art. 13. — Lorsque les voitures de place se trouveront en
stationnement à l’un des endroits à ce affectés, elles seront
par cela seul considérées comme disponibles, et les cochers
devront servir le public sur le champ
La police désignera aux lieux de stationnement des places
particulières pour les voitures de maître, aiusique pour les
voitures de place qui seraient commandées à l’avance.
Art 14. — Il est strictement interdit aux cochers :
1°. de circuler avec leurs voitures aux endroits de station-
nement ; 2° de faire claquer leur fouet ; 3“. de se quereller
entr’eux ou d'apostropher les passants ; 4°. de. sortir des rangs,
de crier ou d'appeler les voyageurs afin d’obtenir la préfér nce
sur leurs concurrents, et 5°. de fumer pendant leur service.
Ils ne pourront quitter la file qu'a prés avoir été appelés par
ceux qui veulent les employer; si l’on demande une voiture
de placu sans désigner le numéro ni le cocber, celui qui tient
la tête de la file pourra seul sortir des rangs.
Arl. 15. — Il leur est sévèrement défendu de faire galoper
les chevaux ou d'en accélérer ie trot de manière à pouvoir
compromettre la sûreté publique.
Les chevaux porteront, lorsque les rues seront couvertes
de neige, un collier à grelots ou sonnettes.
Lorsque deux voitures viendront à se croiser sur la voie
publique, les cochers devront se céder la moitié du pavé en
se donnant réciproquement la droite.
Art 16 — Il est enjoint aux cochers de visiter, immédia-
tement après chaque course, l'intérieur de leurs voitures, et
de remettre aussitôt que possible, au plus lard dans les 24
heures, les effets qui auraient pu y être laissés, au proprié-
taire s'il est connu, et à défaut aux bureaux de police, avec
indication de l'heure à laquelle ces effets auront été trouvés,
et des personnes auxquelles ils seraient présumés appartenir.
Art. 17. — Le permis de conduire pourra être retiré :
1° A tout cocher d'une inconduite habituelle ;
2° A celui qui serait reconnu incapable d'exercer son état ;
3° A celui qui u'aurait pas fait dans le délai prescrit la res-
titution ou le dépôt des objets laissés dans sa voilure ;
4° A celui qui aurait, avec sa voiture, fraudé les droits d’oc.
Iroi ;
5» A celui qui aurait commis plus d'une contravention au
présent réglement.
En aucun cas, le retrait du permis de conduire n’empêche-
ra, s'il y a lieu, l’application des peines comminées par Tar-
de 24.
Art. 18. — Les prix des voitures de place â un cheval sont
fixés comme suit :
1°Pouruuecoursedansl’in-) Pour une personne fr. 0 50
térieur de la ville. ) • 2à4 » i>100
Après 10 heures du soir et jusqu’auj jour, il sera dû 50
centimes de plus pour chaque course.
2° Pour la première heure ) Pour I et 2 personnes fr. 1 25
dans l’intérieurde la ville. ) » 3 et 4 • 1 50
3" Pour chacune des heu- ) D ... , .
res suivantes. ) Pour 1 a 4 Personne8 fr- « 0»
4» Pour une course à la ) Pour une personne fr. 0 75
station du chemin de fer. ] » 2 i 4 » 100
5o Idem en retour. \ PüUr Personne fr. I 00
) » 2 à 4 s 1 25
Il sera dû 25 centimes de plus pour chaque quart d’heure
d'attente.
6° Pour une course et re-
tour aux société de la Grande
Harmonie et de St-Cécile,
au Kiel, â Berchem, à Bor-
gergout et au Dam. _
Il sera dû 25 centimes de plus pour chaque quart d'heure
d’attente.
Après 10 heures du soir et jusqu'au jour, il sera dû 50
centimes de plus pour chaque course.
7» Pour une course et re
Pour t et 2 personnes fr. t 00
• 3 et 4 • I 25
Pour t à 4 personnes fr. 2 50
(Les barrières non compri-
. ses.)
tour au-delà des endroits ci-
dessus désignés, sur la chaus-
sée eta moins d'une lieue de
distance de la ville.
Sont compris dans ce rayon :
Merxem, Deurne, Ruggeveld, Luythagen, Wilryck, Ho-
boken.
On repartira 1/4 d’heure après l'arrivée : chaque 1/4 efat-
tente de plus se paiera 25 centimes.
8.o Pour une course et re-
Pour t à 4 personnes fr. 4-00
(Les barrières oon com-
prises.)
tour au-delà des endroits
désignés, sur la chaussée et
à moins de 2 lieues de dis-
tance de la ville.
Sont compris dans ce rayon :
Cappelle. Ecckeren, Donck, Brasschaet, Wyneghem,
Contich, Schelle, Aerlselaer.
On repartira 1/2 heure après Y arrivés : chaque 1/4 d'at-
tente de plus se paiera 25 centimes.
Il ne pourra être exigé, pour les effets des voyageurs, rien
au-delà des prix fixés pour les courses; mais les cochers ne
seront pas tenus de charger sur leurs voitures aucune malle
ou caisse pesant plus de 30 kilogr.s
Art. 19. — Dans tous les cas où les prix du louage est con-
venu à l'heure, celle commencée sera payée la moitié du prix
si elle n'a pas atteint la demi-heure ; si la 112 heure est écou-
lée, l'heure commencée sera payée en entier.
Art. 20 — Quanta ce quiconcerne les distances plus éloi-
gnées ou des endroits autres que ceux ci-dessus désignés, les
personnes qui se serviront de voilures de place se régleront
de gré à gré avec les propriétaires ou les cochers.
Art. 21. —Il est expressément défendu aux entrepreneurs
ou cochersd'exigerdans aucun cas ni sous aucun prétexte ou
dénomination que ce puisse être, rien au-delà des prix fixés.
Art. 22. — Un extrait imprimé du présent réglement, con-
tenant le texte des articles 19. 20 et 2l avec le tarif des prix
de louage, sera constamment affiché d'une manière ostensible
dans l'intérieur de chaque voiture de place.
Art. 23. — Les entrepreneurs de services de voitures de
place actuellement existants qui voudront les continuer, se-
ront teuus, en déans les 15 jours.de faire les déclarations
prescrites, el de prendre toutes les mesures nécessaires pour
se conformer en tous pointsau présent réglement.
Art. 24. — Toute contravention aux dispositions de ce ré-
glement sera punie d’une amende de frs. 5 a 15. et d'un em-
prisonnement de I à 5 jours, soit séparément, soit cumulati-
vement, et saus préjudice aux péualilés plus fortes que la loi
pourrait prononcer.
Art 25. — MM. les commissaires de police sont chargés
de veiller à l'exécution de ia présente ordonnance, qui sera
transmise à la députation permanente du conseil provincial,
ainsi qu'au greffe du tribunal de l” instance et à ceux de la
justice de paix, pour y être inscrite surles registres à ce des-
tinés.
Arrêté en séance du conseil communal, le 23 novembre
1839.
(Suivent les signatures.)
Marèliéà.
LOKDB35, 10 janvier. (Revue de la semaine.) — Sucres
Maurice : Il y a eu une bonne disposition de la part des dé-
taillants el des raffiueurs à réaliser, et les prix ont gagoé de 6
d. à 1 s. pour les bruns, bas jaunes et gris; les moyens à bons
jaunes ont obtenu leur précédente valeur, il a été offert à
l'encan 6440 sacs, la majeure partie était de la nouvelle ré-
colte; le tout a trouvé preneurs; le blanc a obtenu de 67 à 08
s. 6 d., beau jaune de 66 à 67 s., bon de 04 s. 6 d. a 65 s.,
moyen à bon moyen de 62 s. 6 d. à 64 s., bas de 59 à 61 s.,
beau brun de 58 à 58 s. 6 d., bas moyen brun de 53 4 54 s.,
furt ordinaire de 44 s. 6 d à 45 s., moyen et bon moyen gris
de 60 a 63 s. par cwt. — Il n’y a pas eu d’arrivages
Indes-Orientales : La demande a été fort limitée pour le
Bengale brun et jaune ; les prix précédemment faits se sont
à peine soutenus, particulièrement ceux des blancs colorés:
2110 s ics.pour la plupart de bonne qualité, ont été présentés
a l’encan, et se sont écoulés verlernent. furt bon blaac de fr.
72 à 74 s. beau de 70 à 71 s., bon de 68 s 6 Ü à 69 s., bas à
bon de 64 s. 6 d. à 66 s., brun de 58 s 6 d à 59 s , jaune de
63 s. 6 d. à 64 s., fort supérieur de 67 s. 6 d à 69 s. — Le
Manille se lient ferme, mais il ne s'est pas fait d’affaires pour
les raffineries; les ventes privées, depuisnotre dernière revue,
se sont élevées à 1400 sacs de 21 s. 6 d. â 22 s. pour jaune
ordinaire. —400 cauastres Java se sont faits par contrat privé
à de meilleurs prix, savoir : bon brun 21 s. 6 d. et bon à beau
jaune de 23 s. 6 d. à 24 s. 6 d. par cwt. — En Siam rien n’a
été offert à l’encan et les opérations privées se sont bornées à
un petit lot aux prix précédemment faits. — 1315 sacs Bour-
bon teodre ont été offerts à l’encan et ont obtenu leur pleine
valeur, savoir : bas brun de 18 â 18 s, 6 d., /àvVbrun 19 s.
bas et moyen jaune de 21 à 22 s., etc.
Cet après-midi deux lots Bengale, consistant en 3,682 sacs
ont été présentés à l'encan, et se sont réalisés vertement a de
bons prix; beau blanc de 70 à 71 s., bon de 68 à 69 s. 6 d.,
beau jaune coloré de 68 à 68 s. 6 d , bon de 66 s. 6 d. à 67 s.
Etrangers : La demande a également été limitée pour les
Havane jauDes; mais les détenteurs tiennent ferme, et ont fait
de 24 s 3 d. a 24 s. 6 d. par contrat privé pour 150 caisses de
fair qualité. — On a payé 20 s ü d. pour 40 caisses Bahia
brun ; 23 s. 6 d. ont été refusés pour une petite partie Bahia
blanc ord.
Catés: 183 caisses plantations-brilanniques ont été pré-
sentées à l’encan, les qualités pures ont trouvé acheteurs,
mais les autres oui ité retirées: Jamaïque beau moyen a obtenu
de 133 â 133 s. 6 d., moyen de 121 s. 6 d à 123 s. 6 d., bas
moyen de 114 à 116 s. ; bon et beau ord. de 98 a 105 s. fair
ord. 96 s., Berbice moyen 115 s., Demerari bas moyen 110 s.,
beau ord. 106 s. — Les arrivages se sont bornés a 85 boucauts.
— Il y a eu acheteurs pour les qualités des [ndes-Oricnlaleà
et du Cap; les ventes privées ont été limitées — Il s’est ven-
du 1.900 sacs Java el 1,000 id Padang de 77 â 78 s. — 3,440
lacs Laguagra du Cap ont trouvé à se placer à différents prix.
— 165 caisses et 188 sacs Cuba ont été offerts a l’encau. —
Le marché des qualités étrangères est calme.
Cet aprés-dluer, il s’esl montré une meilleure disposition
pour cette fève ; des ventes pubdques consistaient en 60 cais-
ses et 22 barils des plantations britanniques, 101 sacs Ceylan,
219 id Mysore et 260 balles Moka. Les plantations britanni-
ques ont obtenu leurpieine valeur:de 92 a 115 s. pour ord. et
beau beau ord.; le Ceylan a été payé de 103 à 103 s 6 d. pour
bon ord. vert; le Mysore s’est fait a 80 s. pour vert; el le Moka
de 121 à 124s. pour bas moyen jaunâtre.
Biz ; Les qualités des Indes-Orientales se sont soutenues ,
et en Bengale il s’est fait des affaires assez marquantes par
contrat privé. — Rien n’a été offert à l’encan. — Le Java, par
petites parties, a obtenu les prix précédemment faits. — Le
Caroline jouit d’une bonne rechetche dans les prix de 34 à 36
s. p. cwt.
Cet après-midi 995 sacs Bengale ont été payés à l’encan de
12 a 12 s. 6 d. pour bas moyen blanc.
L1VEBPOOL, 9 janvier. — Cotos : Le marché a été
calme aujourd’hui. —Le» ventes se sont bornées à 3,000
balles.
Bb£me, fin décembre. — Voici un aperçu de la situa-
tion des tabacs : ,
Les provisions de tabac d’Amérique transportées
En 1837 consistaient en 10,608 bouc.“et 2,506 bouc.1* côtes.
1883 » 5,061 » 1.203 • »
1839 » 2,809 » 789 » •
Les prix s’élevèrent avec la décroissance des provisions jusqu’à
ce que dans l’arrière-saison de celte année, le tableau favora-
ble de la nouvelle récolle leur fit prendre une autre altitude.
Les arrivages se composaient de la manière suivante :
Mart/land. Firginie. Kentucky.
Côtes. Total.
5103 bts 28135 b**
20197
19858
22943
15317
COMMERCE.
Bourse d’Anrerg du fl 'i jutivier,
2 heures. — L’aetive espagnole était recherchée aujour-
d'hui ouverte 23 1/8 3|16et reste 23 114 arg. jusqu’au 15 cour.
Ou a fait des primes à 1 mois à 23 3|4 0)0 dont 1 6[0 et
reste argent.
Londres vient i|4 0(0 en hausse.
1837 16061 bts 3360 bts 3611 bts
1838 12407 989 2290 451 1
1839 11338 730 1120 6669
Les ventes en
1838 14248 1144 2546 5005
1839 9005 640 1067 4605
Nos existences actuelles sont seulement de : 4890 boucauts
Maryland. 215 b.l“ Virginie. 181 b.,s Kentucky et 2853 b l*
côtes, ensemble 5286 b.‘s tabac el par conséquent à peu près
égales à celles du 1" janvier 1838. Les transactions et par
suite, les expéditions, se trouvaient réduites en comparaison
de celles de l'an passé comme suit, de 5243 b.ts Maryland, 504
«b.t» Virginie, 1479 b.1* Kentucky et de 400 b.<» côtes Les
prix du Maryland surtout ont subi une baisse marquante et
quand même, il soit possible qu’elle continue encore, il n'est
guère probable que. vers le printemps, lorsque les besoins se
feront sans doute sentir, les provisions soient assez considéra-'
bles pour lutter contre une hausse qui devra s’en suivre.
Les provisions de Maryland qui consistent essentiellement
en marchandise de la récolte de 1838. laissent beaucoup à
désirer pour la qualité et il est par conséquent a désirer que
la nouvelle récolte sera belle. — L,es scrubs restent rares, ce
qui n'a pas empêché qu'ils ont fléchi comme les autres qua-
lités.
Les Firginie et Kentucky, comme on peut s'y attendre pat
les petites provisions, offrent peu de choix et quoique la nou-
velle récolte soit dépeinte comme productive les existence»
en sont trop épuisées pour permettre de s’atlendre a une baise
se subite des prix. — Il y a surtout manque de marchandis-
è filer ce qui en soutient les prix à un taux élevé. Des arriva-
ges importants ont fait Baisser considérablement les prix des
»ùte», a tel point qu’ils ne dépassent pas maintenant ceux des
moments les plus bas Nous avons un renfort de 2,500 paquets
de Porto-Rico en feuides, de manière que la provision qui se
compose de 7,600 paquets soit assez forte pour donner lieu de
croire à une baisse ultérieure : bonne marchandise brune 10
à 11 g.1,mêlée 11 1;2 à 13,colorée et fine 14 à 17 g‘.
Il y a une provision de 1650 surons St.-Domingue, 1300
surons de plus que Tannée dernière. Nous cotons Tord. 11 à
12 p. couvertures ord. 13 à 14, moyen 15 à 20, fin 24 à 36 gt.
Il y a eu pendant toute Tannée peu de demande pour le
Cuba et les prix descendirent d’env. 3 gt. de manière qu’on
pourrait taxer Tord, â léger, pour couverture et mêlé 24 a 36.
Les Havane fins n'étaient pas abondants, par contre les
ordinaires et moyens peu demandés. Intérieur 12 à 24, cou-
vertures de30 g.* à 2 l|2 r.
1.. '■y
PARTIE MARITIME.
(EXTRAIT DES REGISTRES DU LLOYD-BELGE )
Nouvelles sle mer.
LONDRES, tojanv. — Atr. : du 9. Earl of Liverpool. c.
Lomax, d'Oslende; Horo, c Smith, d'Amsterdam; Anna-Eli-
sabeth. c Vankerkhove. de Rotterdam.
Déclarés â la sortie : Python, c Bumiemeyer. p.Bruxelles;
Britannia, c. Stranack, p. le Havre; City of Hamburgh, p.
Hambourg.
A
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