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M Pierlot nous parle
janvier dernier, Monsieur le Premier a . a
pris É. parole devant É micro de Londres. Il préci
A raisons De ont amené le G
étant en état de
er
ouvernement er an
guerre avec l'Allemagne, l'Italie ct
de ne on
oi V'Allemagne, l'explication était bien superflne. Ron
lune agression non provoquée, ae invasion brutale ul-
ne préalable, d’une véritable attaque
ux plus pures traditions du + Se W 1 ie ne
posait évidemment qu nee l’état de guerre qui lui était
mpos
Mussolini avait, bien avan:
cette conception totali te Mode
cette se fameuse; «On ne care
l'ombre comme l'éclair du
D stade “ie envers ae roue elle aussi, son origine
e fasciste; installation de bases ie. en
. navires ee confiscation d'avions
je des hostilités, énoncé
t international, en Jançant
pas la guerre, on sort de
ne
N ommes loin du temps où les Italophiles vantaient le
à ment des relations amicales entre nos deux pays,
Enfin, la Belgique a jugé d devoir ee l'état de guerre
avee le is non point cette fois pour répondre à des coups
çus, Mais par solidarité avec ses “és et LAC) la Grande-
Brtgne et les Etats-Unis, de même qu'avec sa voisine là
Hol le
Cette attitude de notre
tellement confo
Gouvernement était tellement logique
orme aux aspirations du peuple Belge tout entier,
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evoir Ro re aux questions que nous aurions pu
fui poser; il & ns —ce sont ses propres termes— «ustifier
son attitude € sn
en
est “oi à demeuré fidèle à notre grande tradition démoera-
rend compte à ses ma ee se vi de 0: en ainsi
Le: ala. resses verbales d?u: eaker Radio-Belgique a-
vaient pu, un instant, a aneque id Va nos esprits.
Fidèles à be . oir de sincérité, nous n'avons pas hésité,
ussitôt, à rappeler im ile que le panne. ee es
_. ue #5 ‘il entendait ne de ne bandon! à la
eule initiative nos gouvernants di
. dus de Me Pierlot rn entièrement lPéquivo-
q premier Ministre a d’ailleurs rappelé, en des termes
emrint d’une belle loyauté, «que le Gouvernement porterait
ses res sabilités aussi longtemps faudrait, c’est à dire
hargé.».
urons à rendre compte
pense exactement
ondres
RU a attaché à
ensuite, 11 comparaîtra devant la Nation pour «rendre ©
Voilà des paroles claires et probes; elles ne laissent place pour
cun dou
ac e, pour aucune hésitation.
Nous tenons à le dire très Faits si nous avons critiqué
la phrase malencontreuse d’un speaker mal insp iré, à aucun
moment 1 n’avons retiré notre confiance à notre Gouyerne-
ment. Pour s’en convaincre, il suffira de relire notre article
«Londres et nous»; on verra que pas une ligne n'était dirigée
contre l’équipe de Monsieur Pier
Ainsi donc, pas de réticences; nous 80! s demeurons
dans le cadre constitutionnel, avec e Gouvernement de Lon-
dres, le seui légal. & votre attachement aux principes qu’il in-
avait besi
discours si a blement correct du premier Ministr
L Autre Victoire
présent, le tri
taire de l'Allemagne et
Après la déception a Balkans, où pour la première fois,
r ses succès au prix fort, il a subi ee ein, slt
d'Asie Mineure, puis D ailleurs, au recul
favorite.
Aujourd’hui, dans l'enfer glacé des steppes ru il
sous ses nie se re son formidable front, ne ses Fe
D} rir par milliers ses soldats.
Il témoin a ue de cet ee châtiment; vers lui
se enfants d'Allemagne. La défaite
e du .
ns pas; les aboïiements d’une propagande
triomphe. Hitler es tout ne ini. Il restera une
fs
colle qui ne se e
champ de ataille “je cerveau et le cœur des hom
ous illusionnons
radio polluée et la presse corrompue, tout cela à
me
in qui à son tour devra être percé, ns taillé en
s à présent, nous pouvons, nous devons entamer ce Co ombat.
ya ae de nous des gens de bonne foi —les traîtres n’in-
peloton ne — qui se sont laissés te
age des tenants de ee nouveau,
Ce t ces pauv ne it qui vous dise pas
à rider dans les one nazies. Aie sens de En par
a. se
! Comme si les nazies l'avaient inventée!
ces à Fabies : faut as maintenant répondre: Non, rien n’est
à retenir de rétendue philosophie hitlérienne. Ce ee de
faux ten 1e médiéval, de nationalime barbare, de r! cis-
me anti- tique de soumission veule et d'idôlatrie nu
nous le repou bloc.
as En soin, pour échafauder la Société d'a
rcher notre nano dans Mein Kampf ni a
la phraséologie d’un Goebbels.
Nous sommes sue hommes libres, capables
a ‘human
e penser et d'agir
r nous-mê ité de demain ne Fi pas le troi-
Rei
a ne is
l’on ne psisse comparer l’aventur
du ie au poignard du coupe-jarret.
Ro apportait avec lui des idée 8 qui ne 8 pas mortes
rloo.. Ces idées, il est vrai, étaient sr, “nés et
ne alors se ee slogans nazis ne son
vulgaire de lieux communs éculés.
ure
Napoléon à me. d'Hitler, encore que
u gangstérisme, ni l'épée
ce
sans doute la plus 8 ndamnation de cette théorie de. primai-
re; Hitler n’a pas fait œuvre ori, le; en autodidacte mala.
droit, il n’a su que recoudre ense: des morceaux disparates
arrachés au passé.
Le système nazi est donc, en raison de sa nature nn con-
ee à l'échec. is progrès ne marche pas à rec
n’en demi s tre devoir à se est de
LE la chute Fr ne philosophie rétrog Ce ser: tâche
s, des savants, di , mais as celle de tous
1se eu idoles replâtrées
Dès à présent, nous avons à sarcler, ébacun au fond de nous-
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