Full text |
XjC Précurseur
Blandin. Ah ben ! assez ! on s’en prive un peu.
Panier. Vois-tu. Blandin, tu m’as subtilisé mes bottes ; dès que je m’en ai
aperçu, je t'ai dénoncé au commissaire , sans lantriponner un instant.., là...
droit... j’ai couru chez le magistrat pour te faire pincer.
Blandin. V’Ià ton crime, un ami I
Panier. C’est précisément parce que tu es mon ami... si t’avais pas été mon
ami... je t’aurais fait empoigner tout de même... mais ça serait pas été par
amitié.
Blandin. Comment donc que tu arranges ça?
Panier. Vois-tu, Blandin, tu as commencé à donner dans le vice, riest un
chemin qu’est pire qu’un chemin de fer pour marcher vite dessus. Tu m’as
refait mes bottes, c’est peu conséquent, mais ça mène à autre chose ; et d’au-
tre chose en autre chose,on finit par se trouver un beau jour brigand de grand
chemin ou autre semblable.
Blandin, ému. Mais je t’avais rien pris.
Panier. Je le voudrais.... Pour lors, je m’ai dit : a Faut lui donner une le-
çon. » On t’a coffré sur ma recommandation ; tu drogues dans les fers depuis
un mois et demi. Ça te vexe, bon ! On va t’en ajouter encore deux ou trois
ans, ça te vexera en plus.... Boni tant mieux! tu t’en souviendras et tu te
maintiendras dans le sentier de la vertu pour le reste de tes jours.... et ça,
grâce à moi ! Dis moi merci !
Blandin. Y a pas de quoi !.. Qu'est-ce qu’il dit donc celui-là ?
Panier. Fallait donc que je te laisse devenir un vrai voleur ?
Blandin, criant : Mais quand je dis que j’ai rien volé !
Panier. Je ne demande pas mieux, mais ça m’a paru.
Blandin. C’est une pure distraction. Le matin en me levant pour aller à la
journée, j’ai tombé dans tes bottes an Heur des miennes.
Panier. Je le désire, ça regarde ces messieurs. Pour moi, je te dirai que l’as
jamais possédé la moindre botte, t’avais des mauvais souliers.
Blandin. Pour sur j’ai tombé dans les bottes sans faire attention, j’dormais
encore, quoi !
Panier. Faut dire ça à ces messieurs. Moi, me semble que ça me parait fort,
vu que les bottes étaient dans la cheminée.
M. le président, au prévenu : Mais dans ce cas même , vous deviez avoir
reconnu votre erreur dans la journée et ne pas vous tromper encore le lende-
main.
Blandin. L'habitude, mon juge, ce n’peut être que l’habitude dalles avoir
portées tout un jour... C’est étonnant comme on s'habitue aux bottes ! Pas
vrai, Panier ?
Panier. Faut dire ça à ces messieurs.... Je n’y puis rien....je veux pas
corrompre la justice.
Blandin. Panier, Panier, je te jure qu’il y avait pas d’intention... Veux-tu
que j’en lève la main
Panier. Parle à ces messieurs, j’te dis... Moi, vois tu , je suis venu ici pas
pour te juger, mais tout simplement pour te faire condamner si tu es coupa-
ble, dans ta propre intérêt... Blanchis toi si tu peux , j’demande pas mieux...
Mais si tu n’peux pas, laisse-toi faire, c’est pour ton bien, ça ne nuit jamais,
c’est une leçon...
Blandin : Panier, tu me paieras celle-là.
Panier: $i tu le prends mal, ça ne te profitera pas, et tu trimeras tout de
même, sois raisonnable.
Le tribunal condamne Blandin à trois mois de prison.
Blandin : Trois mois et puis un et demi, quatre et demi ! Ah ! Panier, c’est
fini entre nous à la vie et à la mort ! Je sors d'en prendre des amis de ton ca-
libre I Vous faire périr dans les cachots.Pour lors, si tu me faisais monter
sur l’échafaud, ça serait preuve que tu m’aimerais encore plus ! Excusez l’a-
mitié.
Panier. Tucomprends pas l’amitié, Blandin, j’ai mes principes.... dans trois
mois, tu viendras me remermier ; j’vas boire pour afin que ma leçon le profite.
Adieu.
COMMERCE,
PLACE D’AWEliS, du 8 jakvier.
CAFÉ. — Une demande plus active a provoqué aujourd’hui les ven-
tes de 7o0 balles Brésil, à 26 3j8 et 300 balles dito, à 23 5|8 c.
Les autres sortes n'ont donné lieu à aucune affaire marquante.
COTON. — On a appliqué directement 40 balles Surate à prix in-
connu.
RIZ. — 200 balles Bengale ordinaire ont été traitées samedi. Le
prix payé n’est point cité.
Rien de saillant dans les autres articles.
fSevEic commerciale «TAnvers ,
DU l"r AU 8 JANVIER.
La semaine qui vient de finir a été fort calme pour la presque généralité
des articles et ne présente guère plus d’activité sous le rapport des importa-
tions. La position du marché n'a cependant subi que peu de variation. — Les
Cafés et Sacres brais se sont soutenus, quoique peu recherchés. Les Cotons ,
favorisés d'une bonne demande. ont donné lieu à quelques affaires. Les/fris
n’or.t point varié et sont peu animés. Les Cuirs, moins actifs maintiennent
leurs cours. Les Cotasses sont fermes à la côte, bien que peu recherchées.
Tabacs, sans affaires saillantes, mais bien soutenus. Indigo toujours en bonne
position. Êtatn, plus ferme. Les autres articles sans variation notable.
BOIS DE TEINTURE. — Depuis les ventes citées dans notre dernière
revue, les diverses espèces ont été calmes, mais cependant soutenus aux cours
précédens.
BOIS D'EBENISTERIE. — Point d’affaires à signaler dans cet article. On
exposera aux enchères publiques le 19 courant, 67 blocs bois d’Ebène, 4000
kilos bois de Jacaranda première qualité et 8000 kil. dito en blocs et en plan-
ches.
CACAO. — A l'exception de quelques bagatelles pour la consommation on
n’a rien fait dans cette fève. On vendra publiquement le 15 janvier une partie
de 148 balles.
CACHOU. — Cet article jouit par continuation d’uue assez bonne demande.
Les ventes qui nous ont été rapportées cette semaine consistent en 134paniers
Cachou brun et 100 paniers dito jaune à différents prix pour l’exportatiou.
On a reçu de Londres 133 sacs par City of Hamburgh et 79 caisses par Jubilé.
CAFÉS. — Les cours de cette fève se sont généralement bien soutenus du-
rant cette dernière huitaine ; cependant la demande a été extrêmement bor-
uée et n'a provoqué que quelques faibles transactions qui se répartissent com-
me mit: ,
150 balles Batavia ordinaire de 29 à 29 1 (4.
400 » St-Domingue ordin. a 27.
250 » Brésii ordinaire à 25 1 [2.
Les importations se sont bornées à 1927 bâties par Regent Feyo venn de
Rio Janeiro, et 382 balles par Onrust venu de Rotterdam.
Notre approvisionnement général se compose de 25,500 sacs Java , 3,800
sacs Sumatra, 13,500 sacs St-Domingue, 36,000 sacs Brésil et 600 sacs div.
CEREALES. — Les opérations en céréales ont été par continuation sans im-
portance. On a traité pour compléter deux chargements, quelques petites par-
ties de froment roux du pays 78 1(2 kilos . à f. 9 1[8 : le blanc indigène nou-
veau , 74 kilos, est tenu à f. 8 3(8 ; l’étranger a été sans affaires ; le blane de
Zélande, 75 kilos, s'obtient à f. 8 entrepôt. Environ 600 hectolitres seigle du
pays, 73 kilos, ont trouvé acheteur à f S l[î pour l’exportatioD. L’étranger
manque au marché. L’orge des polders se paie de f. 5 à 5 1|8 ; on offre celle
de Frise de f. 4 3(4 à 5 et celle de Zélande de f. 5 à 5 t|8, mais les acheteurs
sont rares. L’avoine du pays, 45 kilos, se tient de f. 3 1(4 à 3 1|2 ; la nouvelle
de Frise de fr. 12 1(2 à 12 3(4 les 100 kilos; les surannées sont délaissées. Les
graines oléagineuses demeurent calmes. On tient celle de Colza du pays à f.
10 1(2 ; l'étrangère de f. 1!) 1|2 à 10 3(4. La graine de lin du pays à f. 9 y 14 ;
l'étrangère de f. 9 à 10 suivant qualité; celle de lin à semer de Riga se rai-
sonne de f. 22 1(2 à 23 sans affaires. Une centaine de barils a été appliquée
directement pour l’intérieur à ce dernier prix. Graine de chanvre f. 6 liî à
6 7(8.
Les importations se sont bornées à 1044 tonne graine de navettes par le na-
vire Frau Maria, venu d'Odensée.
COTON. — Ce lainage a joui par continuation d’une bonne demande et a
obtenu de bons prix. Les opérations de la huitaine, toujours peu importantes,
faute d'importations directes, se composent d’environ 400 balles Nouvelle-
Orléans et Mobile de diverses qualités dansles prix de 37 1(2 à 44 1(2, et de
700 ballotins de St.-Dommgue de 37 à 38 cents, Jces derniers pour l’exporta-
tion. Les affaires en coton des Indes se sont bornées à une cinquantaine de
balles de Madras, bonne à belle qualité, de 31 1(2 à 32 3(4 cents. — Les im-
portations de la semaine se composent de 277 balles, venues de divers ports
indirects et dont majeure partie en passage.
CUIRS. — Les seules transactions de la main à la main, citées dans le cou-
rant de la semaine, consistent en 400 Montevidéo secs d'environ 13 kilos à
40 112s, et 1200 Buénos-Ayres, poids divers, de 42 à 43 cents. On a réalisé en
outre publiquement, pour cause d’avarie, 2000 Montevidéo et Buénos-Ayres
secs de 14 à 77 centimes et 1100 Maragnan salés secs de 41 à 54 centimes ; le
tout par 1(2 kilo suivant dégré d’avarie. Les cours de l’article n’ont du reste
subi aucun changement. — Le Regent Feyo a importé de Bio-Janeiro, 1487
cuirs secs et 400 salés ; 636 cuirs ont en outre été reçus de Londres par City
of Hamburgh.
CUIVRE. — Les affaires de la dernière huitaine se composent de 3000 kil.
de Drontheim à f. 59 1(2 et de 26000 kilos à prix qui est tenu secret. Nous
n'avons aucun arrivage marquant à rapporter.
ETAIN. — Une amélioration assez sensible s’est fait remarquer dans la po-
sition de ce métal, bien que la demande soit très bornée; on tient actuellement
def. 51 à 52.
FRUITS — Les transactions de la semaine se sont bornées à quelques fai-
bles parties pour les besoins de la consommation. La demande est cependant
assez. active pour les fruits Messine. Des 3230 c. importées ces jouis derniers
par Ylranhue, 2,500 ont déjà été vendues pour l'intérieur. Les citrons et
oranges se vendent coulamment par 10, 50, 100 et 300 caisses. L’articla en
général est du reste bien soutenu.
GARANCE. - La demande a continué pendant la semaine (écoulée, sur-
tout pour les qualités de la dernière récolte 1837, dont plusieurs petites par-
ties ont encore été achetées à la source pour notre ville. La faveur parait
devoir se maintenir sur cet article par suite des avisrécentsde la source fesant
prévoir une récolte moins abondante qu’on ne s’y était d’abord attendu. On
signale même dans quelques lieux une indifférence en moius d l(3 sur la ré-
colte précédente. La demande s’est aussi reveillée pour les garances d’Avignon
sans que nous puissions cependant encore citer quelque vente.
GINGEMBRE. — On vendra publiquement lo 15 de ce mois 300 balles
Gingembre de Malabar.
GOMMES. —Depuis les 35 caisses Gomme Copal, dont nous citions la
vente dans notre dernière revue, on n'a rien fait de marquant dans cet article.
HUILES DIVERSES. — L’Huile de Baleine du Sud, toujours peu deman-
dée, a fléchi et se cote actuellement à f. 25 1(2 acquitté. Les Huiles de Fabri-
que et de Foie de Morue se sont bien soutenues, mais n’éprouvent de demande
que pour les besoins du moment. Les Huiles de Colza et de Lin, plus faibles,
sont offertes à f. 47 pour la première et à f. 44 1(2 pour celle de lin.
HOUBLON. — Une vente publique de 201 balles Houblon d’Amérique,
récolte 1836, dont environ 30 balles avariées, est annoncée pour le 15 courant,
IN DIGO. — Depuis le• transactions rajiportées dans notre dernière revue,
cette teinture a conservé sa bonne position , mais n’a donné lieu à aucune
vente marquante, 12 caisses ontété reçues de Londres par City of Hamburgh.
LAINES. — La dernière huitaine s’est clôturée sans mouvement digne
d’ètre mentionné. Nos provisions viennent d’être augmentées de :
384 balles par J oren Ricardo, venu de Séville et
194 a a Arf-Prinz, a Marseille.
MEIL — Les renforts assez importants reçus tout récemment de la Havane
ont fait rétrograder les cours de celte sorte. Onia tient aujourd'hui £à f. IG.
Le miel de Bretagne manque au marché, mais il en est attendu une partie
incessamment.
POIVRE. — Aucune affaire saillante à rapporter. Le navire, Madagascar,
arrivant de Samarang , porte une assez forte partie de cette épice, ce qui
rendra sans doute de l’activité aux transactions.
POTASSE. — La dernière huitaine s’est écoulée sans mouvement remar-
quable dans cet alcali, qui du reste s’est maintenu. On a traité 59 barils de
Boston à f. 17 1(2 et 50 barriques de Russie à f. 17 ; celle de New-York pre-
mière 1837 reste tenue à f. 18 1(2 Point d’arrivages à signaler cette semaine.
PERLASSE. — On a cité la vente d’une quinzaine de barils Perlasse de
Boston 2mc qté à prix tenu secret.
PLOMB. — Ce mêlai reste offert à f. 22 les 100 klg., mais sans demande.
— Nos provisions ont de nouveau été renforcées de 3551 saumons par Arf-
Prinz, venu d'Adra et de 1028 saum. par Joven Ricardo, de Séville.
RIZ. — La presque nullité de notre provision en première main et une
demande d'ailleurs moinsanimée, rendent lesaffaircs très limitées.On a écoulé
en tout une cinquantaine de barriques Caroline de f. 13 1(2 à 14 3|4 et 150
balles Bengale de f. 8 1(4 à 9. — 200 balles ont été importées de Londres par
navire Jubilé.
SAVON. — Le défaut continuel d’arrivages fait sensiblement augmenter
le prix de cette jpàte. On tient aujourd’hui à f. 34, le peu de savon blanc de
Marseille qui existe encore sua place.
SUCRE BRUT. — Les affaires en sucre brut ont été par continuation ex-
trêmement languissantes. On n’a écoulé pendant toute la semaine qu’une
centaine décaissés de Havane blond à f. 20 pav. nat. — On mettra aux enchè-
res publiques le 11 du courant, pour cause d’avarie, 800 caisses Havane blond
et 80 dito hlanc. La réalisation de ces parties fixera plus ou moins sur la po-
sition de l’article et provoquera peut-être quelque reprise daus les transac-
tions particulières.
Le navire Diane, dont nous avons annoncé l’arrivée de la.Havane,a impor-
té 1811 caisses, ce qui établit nos provisions actuelles comme suit :
200 caisses Havane blanc.
11200 » » blond.
40 » Brésil blanc et Moscovadcs.
300 canastres Java.
13000 nattes Manille.
500 sacs et nattes divers.
SUCRE RAFFINE. — La seule affaire importante de la semaine se com-
pose d’environ 130,000 kilogrammes pains et lumps, dans les prix de f. 16 à
23 pour l’exportation. Les transactions en candi se sont bornées à quelques
étuves tant pour l’intérieur que pour l'exportation. Les .sucres vergeois sou-
tiennent leurs prix. La Mélasse s’est maintenue de 32 1(2 à 33 esc. p. 100 liv .
SOUFRE. — Une cinquantaine de caisses soufre en canon a été réalisée à
prix qui n’a point été décliné.
SUIF. — Celui du pays s'est maintenu de f. 24 lj2 à 25. On tient à f. 27
quelques barriques suif de Russie qui restent encore sur place.
TABAC.— A l’exception d’une quarantaine de boucauts VirgiSCa traités
en seconde main à 20 cents, on n’a rien fait dans cette feuille qui nu! rite d’ètre
mentionné. Les ventes assez importantes qui ont été faites penüântla précé-
dente quinzaine paraissent avoir satisfait momentanément anx besoins de la
consommation. L’article se maintient d’ailleurs en bonne position. Le navire
Jubilé, venu de Londres a importé 70 boucauts Kentucky.
THES. — Cet.e feuille a été fort calme pendant cette dernière huitaine,
mais cependant bien soutenue. On n'a traité que quelques bagatelles pour les
besoins de la consommation.
ARRIVAGES DE IA SEMAINE.
2309 bal les café.
3879 » coton.
1511 caisses sucre
578 balles laine.
2523 Cî.irs.
70 boucauts tabac.
280 caisses cigarres de Havane.
220 balles riz
133 sacs terra japonica.
97 caisses dito.
12 » indigo.
1 suron cochenille.
2253 caisses citrons.
oranges.
977
75 surons amandes.
2 bottes corinthes.
67 balles fil de lin.
100 bottes roseaux.
56 barriques sulfate de soude:
2 caisses peaux de chinchila.
11 barils arrowroot.
1044 tonnes graine de navettes.
8000 kilos bois de teinture.
67 pièces bois d’ébène.
4579 saumons plomb.
2 lingots d’or.
45 pièces cuivre.
11 colis acier.
MARCHES.
RIGA, 23 décembre —grains: On pouvait encore traiter dansle courant
de la semaine à 54 R 8 avec 10 p. c. et à 52 R 8 à 50 p. c. 116 à 117 liv. sei-
gle de Russie, 50 R 8 avec avance de tout l’argent'.
graines : Graine de lin pour huile est tenue des détenteurs 14 1 j4 r. bco ar-
gent d’avance ; graine de chanvre calme , les prix se soutiennent : huile de
graine de chanvre pour l’exportation 200 8 liv. à 91 1(4 avec 10 p. c. arrhes
pour le mois de mai.
Le tabac en feuilles a été payé 9 R 8 , la provision est considérablement
diminuée.
chanvre ; On a traité dansle courant de la semaine 3500 8 liv. livrable en
mai avec 10 p c. avance aux prix suivants, le fin à 86 1(2 à 86 R , rebut 81
1(2 à 8t R, bon ord. 76 1(2 à 16 RJ, le prix avec tout l’argent en avance est
de 5 R pins bas.
lin : Les arrivages sont lents’, et les détenteurs sont peu disposés à ven-
dre ; on a offert pour ie Maienbourg couronne 32 R 8 , couronne ord. 30 R 8 ;
Hofs, 3 liens 27 R 8 ; Rite , 3 liens 19 R 8 ; Livonie, 3 liens 19 à 20 R 8.
HAVRE, 5 janvier. — Il s’est traité aujourd’hui : Café. Il quarts Gua-
deloupe, petit bonifieur, 1 47 1 [2 ; 280 sacs Java 1 05.
Coton 106 balles Géorgie c.(s. 103, 34 b. d° 102, 40 b. d° 98, 22 b. d° 1
fr., 95 b. do 93, 34 b. Louisiane 1 fr. 01 c., 4C b. d° 96 , 65 b. d° 1 fr. 07,29
b. d« 1 02 1(2, 56 b. d° 1 fr. 06, 51 b. Mptile 1 fr. 01. — Total, 672 balles.
Cuirs : 2010 Buénos-Ayres 87 t[2.
Ecaille : 1 caisse de tortue 29 fr.
Indigo : 5 caisses Bengale bon cuivré 9 50.
Sdif : 50 fûts de Russie, disponibles, 64 25.
Le marché au coton a pris aujourd’hui un aspect plus ferme.
PARTIE MARITIME.
SINISTRES.
La Ciotilde, cap.Ocket, a relâché le 2 janvier à Holyhead.dans sa traversée
du retour de Liverpool à Anvers. Le capitaine écrit en date du 3 courant,
qu’il a relâché à cause d’une forte voie d’eau et perte de voiles, par suite de
l’obligation où il s’est trouvé de forcer de toiles pour le relever de la côte. A
son arrivée à Holyhead, il y avait encore deux pieds d’eau dans la cale et les
pompes avaient constamment été en mouvement.
NOUVELLES DE MER.
Depuis hier matin la température a beaucoup changé : l’air est plus vif :
les vents ont varié de IE. au N. grand frais avec neige.
(Correspondance particulière du précurseur.)
On nous écrit d’Ostende: ie César, cap Krelly, qui se trouvaitâ Brême lors
de la discussion de la nouvelle loi sur les sucres, vient de nous revenir sur
lest, quoiqu’il fût parti avec l’intention de prendre un chargement de retour
en sucres bruts de la Havane.
— On a reçu au Havre des nouvelles de New-York jusqu’au 12 décembre,
par le paquebot Ontario . arrivé à Londres. Le Burgundy était arrivé en 35
jours portant des avis du Havre du 5 novembre. L’Urica , parti de ce port le
26 octobre, n'avait pas encore paru.
—On nous mande de Quiberon, 2 janvier; Le brick le Dinanais, cap.Roux,
venant de la Guadeloupe, allant à Nantes, a mouillé hier dans notre baie. Ce
navire a eu trente-six jours de traversée et a éprouvé quelques avaries.
Ce matin, te Dinanais a appareillé ; mais les vents de S.-S.-E. le contrai-
gnant de revenir, il lais-.a arriver pour son premier mouillage.
— Le navire l’Océan, cap. Poupon, venant de Batavia, est rentré de relâ-
che dans ies Pérluis, pour cause de vents contraires.
Son chargement est composé de 3,611 sacs café Padang et Java, 140 qx ca-
chou , 250 qx curcuma, 7 caisses indigo , 1,600 paquets rotins , 300 qx étain
Banea, 4 caisses soie écrue, 4 caisses écaille.
— Par les Etats-Unis on a des lettres de la Vera-Cruc du 9 novembre.
La Mexicaine, c. Trouette, devait partir le 25 du même mois pour Bordeaux.
Un trois-mâts français était en vue et l’on présumait que c’état le Béarnais,
cap. Boulanger.
— Sont arrivés ; à la Nouvelle-Orléans, le 1 décembre. Glaneuse , c. Jou-
lain, ven. du Havre ; à Charleston, le 4 dec., Antigone , e. Smith, ven. de la
Martinique; à Vera-Cruz, le 9 novembre, Jeune-Nelly, c. Hélot, venant dut
Havre; au Port-au-Prince, le24nov., Auguste, cap. Landumir, ven. de Bor-
deaux.
Mouvement fin Fort «r An vers»
ARRIVAGES DU 7 JANVIER.
Le 3 mâts américain Tyber, cap. Touring, venant de New-York, ch. de co-
ton, tabac, bois de teinture et potasse.
La barque améric. Madagascar, c. Loyd, venant de Sumatra, ch de poivre.
DÉPARTS DG 7 JANVIER.
Le 3 mâts suédois William, cap. Sillstrom, allant à Lisbonne, sur test.
Le schooner prussien Gloria, cap. Hartwig, allant à Alicante, chargé.
Le pleyt belge Aventure, cap. Dinse, allant à Amsterdam, »
MOUVEMENT R3E3 PORTS,
OSTENDE. V. E.
6 janv. La malle anglaise,
7 Earl of Liverpool, c. Stranack,
César, c. Kreily, (lest)
venant de
Douvres
Londres
Brème
allant à
l’aventure
Havre
6 Eleanore, c. Halewyck,
7 Navigateur, c. Morin,
(vin, étain, coton, etc.)
2 Frères, c. Barbev, —
La malle anglaise,
SOM S ET B AM G- E» S.
TEXEL. V. E-S.-E.
6 jnnv. Scliocn Verbond, c. Dr.iyer,
Claudius Civilus, c. Groen,
Margareth, c. Uixon,
Catharina-Jncoba, c. Brouwer,
Dina-Maria, c. Ailiers,
Francia c. Edwards,
Standvrks, c. E;kes,
Courier, c. Havighorst,
Hyperion, c. Wood,
Douvres
allant à
Batavia
Maurice
Surinam
New-York
Boston
Pb.iladelphit
Bal limon
6 Francisca, c. Schultz,
Géorgina, c. Hubers.
Harmonie, c. Ilenning,
Camen Packet, c. Kramer,
Ilobert Brandt, c. Holstyn,
Pauline Brandt, c. Boysen,
Mennet, c. Oden,
Hendriks, c. Gust,
Delphin, c. Voss,
Maria, c. Wortelboer,
Vertrouwen, c. Bakker,
Agne.la, c. Daniels,
Agatha, c. Dik,
HELVOET. V. E.-N.-E.
6 Sara Lydia, c. Tak,
Fortuna, c. Berkhoff,
Johanna Calharina. c. Lovius, Dunkerque
Webbina, c. Kuiper, Neurie
Jonge Jan. c Tennissen, Baltimore
Noysomhed, c. Fischer. St.-Ubes
Goede Verwagting, c.Hoogendyk.Gibrallar
Félix, c. Smoor, Bordeaux
Trieste
Gènes
Marseille
Cette
St.-Ubes
Bayonne
Bordeaux
Nantes
La Rochelle
' allant à
Batavia
Nantes
Antoinette, c. Peters, Trieste
Johanna, c. De Jonge, New-York
Hoop, c. Mugge, —
Sophia, c. Michelsen, Anvers
Gezina, c. Muntendam, Havre
j SUR L’ELBE. venant de
31 Margarelha, c. Blobm, Havane
, Victoria, c. Kopperholdt, Rio-Janeiro
Scotsman, c. Carmichaet, —
i CUXHAVEN. Ont mis on mer allant à
30 Aurora, c. Ebiers, Amsterdem
31 Vr. Gezina, c. Brunius, —
SUR RADE, destinés pour
1 Vriendschap, c. Apvelt, Rotterdam
Anna, c. Bebrens, Anvers
(p. Fedderwarderzie!)
KSTSOROLOMS,
Thermomètre. — 2 au-dessous de zéro.
Baromètre. — Beau-fixe.
Etat du ciel. — Neigeux.
Vent. — E.
I
Haute mer. —3 l|2h de l’après-midi.
Basse mer. — 10 h. du matin.
Lever du soleil. — 8 h. 03 m. du matn.
Coucher du soleil. — 4 h. 11 m. du soir.
Lever de la lune. — 1 h. 36 m. du soir.
Coucher de la lune. — 6 h. 31m. du matin.
P. L. lo 10 janvier, à 7 h. 37 m. du soir.
D. Q. le 19, à 0 h. 52 m. du malin,
N. L. le 26 , à 2 h. 9 m. du matin.
P. Q. le lr février.à 5 h. 51 m. du soir.
l’ORXUSS JUS LA VILLE.
Ouverture : 6 heures du matin.
Fermeture : 10 — du soir.
— 11 q’»— —les jours de speet.'
CHEBIÏHT UE KER. —hf.urks des départs,
de Bruxelles : Pour Anvers à 7 h. 10 m., 9 h.
30m., 11 30 m., 2 h., 4 h. 10 m.; 6 b. 30 m.
— PonrGand à 7 h. 10m., 2 h., 4h. 10m. —
Pour Tirlemont à 9 h. 30 m.,2 h., 4h. 10 m.
— Pour Louvaiu (dép. sup.)à 7 h. 10 m. du m.
d’anvehs : Pour Bruxelles à 7 b.,9h. 20m., 11
h. 30 m , 1 h. 50-ta , 4 h.,6 h. 20 m. — Pour
Gand à 7 b., t h. 50 m., 4 h — Pour Tirk"
mont à 9 h. 20 m., 1 h. 50 m , 4 h.—Pour Lou-
vain (dép. supplémentaire) à 7 h. du matin.
de gand ; Pour Bruxelles et Anvers à 8 h., 12 h.
30 m., 5 h 15 m — P. Tirl. a 8 h., 12 ta.30m.
de tirlemont : Pour Bruxelles et Anvers à 6 h.
!5rn.,l h., 5 b. 20 m.— P Gand à 6h.l5m.,lh.
de malines Dans les différentes directions, au
moment du passage des convois venant des
points extrêmes. — Pour Louvain (dép. sup.)
immédiatement après les passage des convois
partisde Bruxellesâ 7h.l0m etd’Anversà 7h.
de louvain : Dans les différentes directions, au
moment du passage des convois. — P. Malines,
Bruxelles et Anvers (dép. suppl.) à 11 h. 20 m.
POINTS INTERMÉDIAIRES OU STATIONNENT LES
convois. — Entre Bruxelleset Anvers Vil—
vorde, Malines, Duffel et Vieux-Dieu.— En-
tre Malines et Gand : Cappclle , Maidcrcn,
Termonde, Audeghemet Welteren. —En-
tre Malines et Tirlemont ; HaecUt, Lauvai*
et Yertryck. |