Full text |
Mü I*IlffiCUltSEïJIt, efoiicli 5 Jamici* f $43.
R. Les navires seront Belges ou nationalisés. En conséquence, si pour
l’un ou l’autre départ, aucun navire belge ne se présentait, ce départ
n’aurait pas lieu.
Les navires auront une capacité de 250 tonneaux de jauge au moins,
ils seront de première classe, doublés et chevillés en cuivre, bons voi-
liers et propres à la navigation des Indes orientales.
Tout navire devra être agréé par la commission instituée, à Anvers,
pour les services réguliers à voiles. Celtecommission pourra, en outre,
le faire visiter avant le départ et le récuser s’il ne remplit pas les con-
ditions voulus, auquel cas les entrepreneurs seront tenus d’en fournir
immédiatement un autre, à la satisfaction des experts ou commissaires
du gouvernement. .
C'. Les navires se rendront d’Anvers à Singapore et Batavia ou d’An-
vers à Batavia et Singapore, et retourneront directement à Anvers.
Il leur est laissé la faculté de chercher une cargaison de retour dans
un des ports des Indes.
D. Le fret de sortie sera au maximum, tantpour Singapore que pour
Batavia, savoir :
a. Marchandises de poids, telles que clous, verres à vitres, zinc et
autres, dont le fret se règle ordinairement au poids ds 1,000 kil. : 40 Ir.
et 15 p. c. par tonneau;
b. Marchandises légères, dites de cubage, dont le fret se règle d’or-
dinaire par 4Ü pieds cubes anglais : 50 fr. et 15 p. c. par tonneau;
c. Genièvres, fers en barres, aciers et fontes en gueuses d’origine
belge : 25 francs et 15 p. c. par tonneaux;
d. Charbons de terre et faïence : 20 fr. et 15 p. c. par tonneau.
L’armateur ne sera tenu d’admettre les marchandises reprises sous
les lettres c et d que jusqu’à concurrence du tiers de la jauge du navire.
Le fret de retour de Batavia et Singapore ne pourra dépasser cent
vingt-cinq francs par tonneau. (5 liv.)
IVoniination des Bnurgniestres.
Dans la Flandre occidentale, les bourgmestres dont les noms suivent
ont été continués dans leurs fonctions :
MM. Bethune, Félix, à Courtrai ; de Bruyne-Peellaert, Pierre, à Dix-
mude; Olivier, Louis, à Fûmes ; Lefebure-Maes, J. à Iseghem; Coste-
lein, Charles-Auguste, a Menin; Serruys, Henri, à Ostende; Van Renin-
ghe, Charles, à Poperinghe ; De Brouckere, Charles, àRoulers; Isen-
brant, Henry, à Thielt ; lloke, Louis, à Turnhout ; Vander Stichele De
Maubus, Bruno, à Vprès; Volbrecht, Charles, à Warneton; Van Elslan-
de, Bernard, à Wervicq.
On lit dans Ie Journal de Bruges du 4 janvier :
Hier soir, le sloop anglais Nelson, capitaine Rylatt, parti de Londres,
chargé de froment à la destination d’Anvers, est venu faire côte près
du Peerdmarcke, où il se trouvait dans le plus imminent danger,quand
ce matin, aussitôt qu’il eut été possible de distinguer la position du na-
vire, le canot des sauvetages monté par 6 hommes, se dirigea à son se-
cours, et parvint, après des efforts inonis, à lui faire prendre le large.
Le capitaine Rylattayant voulu récompenser le dévouement dont ces
hommes intrépides venaient de faire preuve, ils répondirent qu’ils n’a-
vaient rien à accepter, étant employés du gouvernement; et ils se re-
mirent aussitôt en route pour rejoindre la station; mais la mer était af-
freuse, les lames déferlaient avec fureur sur la frêle embarcation, et
bientôlune vague énorme la fait chavirer et engloutit son équipage.
Cependant un seul d’entre eux, Jean De Sorghere, le patron du canot,
est resté dans les flots; les autres ont pu être sauvés à force de courage
et de dévouement de la part de ceux dont nous nous faisons un plaisir
de donner ici les noms :
_ Emmanuel François Eyverart s’est jeté deux fois à la mer et a réussi
à sauver deux des naufragés. La troisième fois , il allait infailliblement
périr, victime de son généreux dévoùment, si on ne fût venu à son se-
cours. Nous ne saurions aussi donner trop d’éloges à la belle conduite
tenue dans cette circonstance par les sieurs C» De Laire,sous-lieutenant
de la douane, Jacques Declercq, François Mathurin, Philippe Viaene,et
Pierre De Grave, ouvriers, auxquels on doit le salut des 5 autres mate-
lots du canot de sauvetage.
Nous aimons à croire que le gouvernement s’empressera de récom-
penser comme ils le méritent les braves gens que nous avons nommés:
et nous croyons aussi devoir citer le nom des 5 courageux compagnons
du malheureux Jean De Sorghere; ce sont les sieursCs De Lutter, Jean
Boetman, Léon Wage, Auguste Gheyt, et Jean De Jonge.
Le mouvement de la navigation, en 1842, pour la Meuse et la rade de
Goedereede, a été de 2051 arrivages et de 2067 appareillages, sans comp-
ter les embarcations de la pêche et les navires qui, pour arriver ou par-
tir, ont pris par les passes zélandaises ou qui ont suivi la voie des ter-
res inondées {de Wadden) pour le trajet de Hambourg, de Brême, etc.
En 1841, ce mouvement de navigation a été de 1,948 arrivages, et de
2,041 appareillages, donc il y a eu, pour 1842, une augmentation de 103
bords pour les premiers, et de 26 pour les derniers.
En 1842, il y a eu à Schiedam 199 arrivages de mer, la plupart chargés
•de grains. Il y a eu 2,674 lasts d’importations de moins qu’en 1841.
Pendant l’année dernière, le mouvement de la rade de Maassluis a été
de 531 navires marchands dont 526 appareillages et 5 arrivages.
Le Moniteur publie : 1° un arrêté royal du 31 décembre, portant ri>
glement général pour l’organisation de caisses provinciales de pré-
voyance en faveur des instituteurs primaires;
2° Un arrêté royal du môme jour par lequel est approuvée l’élection
faite par l’Académie royale des sciences et belles-lettres de Bruxelles,
de MM. Pierre-Joseph Van Beneden, professeur à l’Université de Lou-
vain, et L. de Koninck, professeur à l’Université de Liège, en qualité de
membres de la classe des sciences :
5“ Un arrêté royal du 2 janvier par lequel le sieur Charles-Henri Van
Caneghem, notaire à Oordeghem (arrondissement de Termonde), est
nommé en la même qualité à Ooslerzeele (arrondissement de Gand),
en remplacement de son père dont la démission est acceptée :
4° La loi Axant le budget de la dette publique pour l’exercice 1S43 à
la somme de 54,125,000 fr. 46 c.
Les budget des dotations pour le même exercice à la somme de fr.
3,305,458-95 c.
5° Celle qui Axe le budget du département de la justice pour l’exercice
1845,à la somme de 10,847,015 fr.
6° Celle qui réduit à 4 p. c. l’an l’intérêt sur les cautionnements four-
nis en numéraire.
Les journaux ont annoncé en septembre dernier, qu’une action en
contrefaçon venait d’être intentée par le Sr. Wesmael-Legros, impri-
meur de l’Evêché à Namur, contre le Sr. Hanicq, imprimeur de l’Arche-
vêché de Malines, pour un Missa le Romanum, qui venait de paraître et
que les dommages-intérêts demandés étaient portés à la somme de
vingt-mille francs.—A l’audience du 31 décembre, le tribunal de pre-
mière instance à Namur, a statué sur les conclusions conformes du mi-
nistère public, en donnant gain de cause à M. Hanicq.
L'Iitlinie «le Panama.
M. Warden vient de faire à l’académie des sciences de Paris une
communication fort importante sur le percement de l’Isthme de Pana-
ma. La compagnie autorisée par le gouvernement de la Nouvelle-Gre-
nade à construire un canal entre les deux Océans atlantique et pacifique
a terminé l’exploration des terrains à travers l’Isthme à partir de la Baie
de Sareza sur l’Océan pacifique jusqu’à la ville de Chagra sur l’Océan
atlantique; ces explorations sous la direction de l’ingénieur Morel ont
démontré que l’Isthme de Panama au lieu d’être une chaîne de rocher
comme le disent la plupart des géographes, est au contraire une vallée
de 4 à 15 milles de longueur ou se trouvent plusieurs élévations de forme
conique de 20 à 60 pieds de hauteur. Parmi ces élévations se voient plu-
sieurs cours d’eau qui descendent de l’extrémité des Andes pour se je-
ter les unes par la rivière Chagras dans la mer Caraibienne, les autres
parle Rio-Grande dans l’Océan pacifique. Entre ces deux rivières le sol
n’a que 27 pieds de hauteur au-dessus de la haute marée et 64 au-des-
sus de la plus basse.
Le creusement d’un canal pour unir les deux Océans au moyeu des
trois rivières, Vine-Zinto. Bernardina et Tartan ne dépassera pas une
étendue de 12 milles. La chute sera régularisée par quatre doubles
écluses de 108 pieds de longueur. Le canal aura en tout 49 milles, sa
largeur à la surface de l’eau sera de 155 pieds et de 55 au fond. Il aura
20 pieds de profondeur et sera navigable pour des vaisseaux de 1,000 à
L400 tonneaux. Déjà tous les matériaux nécessaires à la construction
du canal se trouvent sur le terrain même qu’il doit traverser. On a éva-
lué la dépense totale à 14 millions 500,000 francs y compris les prix de
quatre bateaux à vapeur et deux ponts en fer de 140 pieds de long qui
s’ouvriront pour le passage des navires.
L’Esperanza, journal de Mexico, annonce à la date du 4 novembre,
fine les différends entre les Etats-Unis et le Mexique sont heureusement
terminés.
Suivant le Journal de Toulouse on raconte des choses horribles au
sujet de la procédure suivie contre les proscrits de Barcelone. Vingt-
et-un individus n’avaient pour les défendre devant le conseil de guerre
qu’un Seul avocat; treize furent condamnés à mort, et parmi eux un
enfant de quatorze ans! Ces malheureux ont marché à la mort en chan-
tant. Ils virent, en passant, la charrette destinés à transporter leurs ca-
davres, et ils entonnèrent à cette vue le Requiem.'
On n’a pas môme recouvert de terre la place où ces malheureux ont
été fusillés.Une large mare de sang, mêlée de débris de crâne, y séjourne.
Littérature flamande.
A l’heure qu’il est, des symptômes d’une étude approfondie de l’idiô-
me flamand, se font remarquer sur plusieurs points de la Belgique. La
réaction semble faire des progrès lents mais sûrs. Ç.àet là,on voitéclore
des talents jeunes mais pleins d’avenir. Anvers, entre autres, ne pou-
vait rester éloigné du mouvement : il a produit ses romanciers.ses poè-
tes, et il est en train de lancer ses dramaturges et ses vaudevillistes
dans la mêlée. M. Emmanuel Rosseels appartient à ces derniers.
M, E. Rosseels s’étail d’abord révélé à l’horizon de la littérature fla-
mande,par plusieurs pièces de poésie, de cette poésie fugitive Où l’âme
et le cœur viennent distiller leurs impressions les plus intimes. Puis il
a abordé la littérature de théâtre; il s’est avancé dans ce monde nouveau
où l’on parle un langage quelquefois si étrange ! M. E. Rosseels a taillé
en plein dans le drame et dans le vaudeville, et comme cela arrive pres-
que toujours, il y a apporté du cœur, de l’imagination, de la passion,
mais de l’inexpérience; à côté de beautés réelles se montrent des défauts
saillants. Pilote inhabile sur une mer inconnue, il n’a pu éviter Lous les
écueils. Mais cela viendra, nous en sommes sûr.
Les dernières productions de M. E. Rosseels,c’est d’abord un drame
intitulé Alfrieden Karlina, puis un vaudeville portant pour titre origi-
nal : de Witte Lykbidder. Autant la première de ces pièces est étoffée
d’un style dramatique et pur, et qu’elle révèle des qualités précieuses
dans un jeune auteur; autant l’autre est gaie, spirituelle et digne des
honneurs de la scène. Cependant, un grand défaut, mais heureusement
pas sans remède, qui est manifeste dans le drame comme dans le vau-
deville, ce sont des longueurs. En faisant subir à ces deux ouvrages un
heureux changement au moyen de quelques coupures, on Obtiendrait
nous le croyons,non pasdes chefs-d’œuvre,mais des productions qui sont
du plus heureux augure pour t’avenir. Si la tâche est rude, eh bien ! cela
n’empêche pas la gloire d’être belle,et le meilleur conseil, la meilleure
espérance que nous puissions donner à M. E. Rosseels, c’est de poursui-
vre dignement et courageusement la route qu’il a si bien commencée.
Dans la soirée de mardis janvier, on a représenté au petit théâtre
de la Maison-aux-Gaufres, le vaudeville de Witte Lykbidder. La pièce a
bien réussi, et l’auteur rappelé sur la scène a été fortement applaudi
par l’auditoire.
Un tiaMeau de Van Cuyji,
On vient de retrouver d’une manière assez singulière dans un village
près de Southampton une des meilleures toiles du célèbre peintre hol-
landais Van Cuyp.
Un vieillard, revendeur de viande de boucherie, aperçut il y a plu-
sieurs mois, en passant dans lesruesde Southampton,un vieux tableau
tout enfumé et en fort mauvais état qui décorait l’extérieur d’une bou-
tique de bric-à-brac où l’on vend spécialement des effets à l’usage des
marins.Ce tableau représentait une tête de bœuf. Le vieillard, par amour
pour son métier, resta long-temps à considérer cette tête qui, malgré
les dégradations que le temps lui avait fait subir et la poussière qui la
recouvrait, offrait à ses yeux des proportions admirables. Enfin il se
décide à entrer chez le marchand de bric-à-brac et à en demander le
prix. On lui fait le tableau 8 shellings (10 francs). Par malheurlevieillard
n’avait pas d’argent. Il propose au marchand de lui donner un shelling
par semaine, jusqu’à ce qu’il aitcomplété les 8 shellings demandés , ef-
fort convient de lui garder le tableau jusqu’à parfait paiement. Le vieil-
lard fut fort exact à apporter son shelling chaque semaine et enfin, on
le mit en possession du tableau. Ivre de joie, il rentre chez lui avec son
trésor et passe une partie de son temps à l’examiner. Les visiteurs ren-
gagent à le faire restaurer et il se décide à le confier à un restaurateur
français, nommé M. de Layney. Celui-ci le restaure par un procédé nou-
vellemenldécouvert, et,frappé delà beaulédecelle tête debœuf, ilofîre
au vieillard 20 livres sterling (50Ü francs) de son tableau. Non, dit celui-
ci, s’il vaut 20 liv. slerl. pour vous, il vaut bien ce même prix pour moi
quand ce ne serait qu’à cause du plaisir qqe j’éprouve à regarder cette
tête. M. de Layney ayant parlé de cette affaire à plusieurs connaisseurs
de Londres, ceux-ci allèrent voir et examiner le tableau. L’un d'eux
donna l’ordre au réparateur de l’acheter à tout prix. Mais, le croirait-on?
quoiqu’on en ait offert divers prix et qu’on soit allé jusqu’à la sommé
de 3,000 liv. st. (75,000 fr.), le vieillard a persisté obstinément dans son
refus, et il n’est pas probable qu’il se laisse vaincre par les offres les plus
brillantes. Cependant cet homme est dans la misère et presque dans la
détresse.
On regarde ce tableau comme une des plus belles productions qui
soient sorties du pinceau de Van Cuyp.
Peinture à l'eneaustiyue.
Invitent les habitants qui possèdent des chiens à litre quelconque, et
sans distinction de ceux qui sont sujets à la taxe ou qui ne le sont pas,
à en faire la déclaration au bureau des logements militaires, à l’hôtel-de-
ville, avant la An du mois de janvier prochain, sous peine d’uneamende
égale à trois fois le droit fraudé.
Le bureau sera ouvert à cet effet, tous les jours ouvrables du dit mois
de janvier, depuis 9 heures du matin jusqu’à midi.
Pour ce qui concerne les chiens que l'on prendrait en possession pos-
térieurement au mois de janvier, la déclaration doit s’en faire dans ta
quinzaine, au même bureau, et pendant les mêmes heures.
Fait à Anvers, le 29 décembre 1842. {Suivent les signatures.)
Uaisse Paâen'aaeBEe
ASSOCIATION MUTUELLE SUR LA V1K AUTORISÉE PAR
ORDONNANCE ROVAI.E.
Le Moniteur Universel de Paris du 11 décembre 1842 contient ce qui
suit :
La caisse paternelle a obtenu
En octobre 409 souscriptions montant à fr. 607,050 56
précédemment 15,726 » » » 26,313,536 17
Total.... 16,135 fr. 26,920,586 73
Les diverses associations formées par la Caisse Paternelle possédaient,
au 51 octobre fr. 112,225 de rente 5 Opjayant coûté fr. 2,601,088 81.
GAMAIN ,
Sous-Directeur de la province d’Anvers.
Etat-civil «te Ia vitte d’Anvers, «tu *«l nu 31 dééemlsre.
DÉCÈS. — SEXE MASCULIN.
P. C. Vereecken, boutiquier, âgé de 55 ans, époux de C. J. Christiaense1
—J. B. Mattheesen, charron,65 ans, époux de C. Aertsens — J. F. Vin-
kevleugel, cordier, 50 ans, époux de H. M. Senten. — P. DeVisscher,
caporal au 3e régime d’infanterie, 26 ans. — C. Fyens, ébenisle, 25 ans,
décédé à Marmou, en France, le 22 septembre dernier.— J. B. Le Roy,
receveur de barrières, 62 ans, décédé à Contich, le 19 décembre derm,
époux de M. T. J. Genin. — J. F. Van Daele, cabaretier, 76 ans, époux
de A. C. Verhoeven. — B. F. Van Kerkhoven, boutiquier, 75 ans, veuf
de B. S. Van Reeth. — J. J. Van Wyndekens, charpentier, 55 ans, dé-
cédé à Merxem, le 15 mai dernier, époux de A. C. Verhoeven. — G. Van
de Vloedt, sellier, 50 ans.—P. J. De Ceuster, domestique, 64 ans, décédé
à Mortsel, le 25 décembre dernier.
10 Enfants qui n’ont point atteint l’âge de7 ans.
3 Enfants mort-nés.
DÉCÈS. — SEXE FÉMININ.
T. Sneyder, âgée de 39 ans, veuve de J. De Bolle, épouse de E. Remes.
— J. C. Saeyens, 67 ans. — C. Boeyt, dentellière, 79 ans, veuve, de S.
Breugelmans. — M. C. E. Brosy, 70 ans. — A. C. De Herdt, journalière,
62 ans, veuve de C. Harel. — J. B. Crabeels, dentellière, 81 ans. — J. C.
Kennis, 15 ans, décédée à Merxem, le 13 maid«.— A. M. J. De Schutter,
55 ans, décédée à Merxem, le 24 aoûtd*.— A. M. Lemmens, servante,
80 ans, décédée à Merxem, le 25 septembre dr. — C. Vaelbroek, dentel-
lière, 42 ans, veuve de J. Smeerpont.— M. J. Bol, couturière, 16 ans.—
A. M. J. Denayre, 59 ans, épouse de L. W. Vertonghen.—A. J. Luyckx,
70 ans, veuve de G. Deleiie et de C. P. De Keurt.
8 Enfants qui n’ont point atteint l’àge de 7 ans.
2 Enfants mort-nés,
DÉCÉS.
Sexe masculin 24. — Sexe féminin 25. — Total 47.
NAISSANCES.
Sexe masculin 59. — Sexe féminin 26. — Total 65.
MARIAGES.
P. L. Bouwens avec R. M. Van Gehuchten. — J. F. Lenaerts avec E.
Van Sichem. — A. C. Treve avec J. De Weert. — G. Bisdorf avec A.
peers. _ m. A. Lefebre avec E. E. Beerden.
TSïéàtre «les Variétés.
DONNÉS PAR LA
SOCIÉTÉ VÉNITIENNE.
La direction porte à la connaissance de ses Sociétaires, qu’elle vient,
de contracter avec le propriétaire du local des Variétés pour, y donner
DEUX BATS MASQUÉS.
Le U fixé au Dimanche AS Janvier, et le 2" au Dimanche «O Janvier.
La rétribution est de 3 francs pour les deux Bals, avec les cartes des
dames comprises.
Les BALS commenceront à 9 heures.
Il est un fait incontestable, en peinture, c’est que l’huile combinée
avec les couleurs altère et assombrit, après quelques années, les toiles
qu elle a servi à produire, et que par son influence plus ou moins direc-
te, plus ou moins étendue sur certaines couleurs, elle fait en peu de
temps du tableau le plus harmonieux de coloris un composé de tons
disparates. On sait que M. de Montabert, préoccupé de celte vérité in-
contestable^ consacré une partie desa vie à la recherche d’un procédé
connu jadis, et dont la trace a été perdue, qui excluait l’huile dans l’em-
ploi des couleurs. M. de Montabert publia le résultat de ses nombreuses
recherches et de ses tentatives dans un livre qui lui valut une médaille
d argent de la Société libre des Beaux-Arts.
Ce livre portant le titre de Traité de peinture a l'encaustique, révélait
de nouveaux moyens et une nouvelle manière qui frappèrent l’esprit
des personnes qui s’occupent des questions d’art, et surtout les pein-
tres qui déploraient les conséquences funestes de l’emploi de l’huile
dans les toiles des maîtres qu’elle avait dénaturées. Malheureusement
les travaux de M. de Montabert, purement théoriques, tout en donnant
de grandes espérances pour l’avenir, ne mettaient pas immédiatement
le procédé entre les mains des artistes, et laissaient des lacunes ù com-
bler,des recherches à faire pour l’application matérielle de son procédé.
Pénétré de la vérité de principes émis par le savant M. de Montabert,
de 1 importance de l’introduction de l’encaution en peinture, M. Clau-
zei, notre compatriote, s’est préoccupé de la grande question soulevée
par le livre du théoricien. Après de patientes et laborieuses recherches,
des tentatives long-temps infructueuses ou incomplètes, l’artiste vit
enfin son œuvre couronnée de succès et soumit à l’appréciation des
grands artistes de Paris les résultats qu’ils avait obtenus.
Une commission fut nommée à la société des beaux-arts; M. Clauzel
procéda devant elle, et, sur le rapport de cette commission, obtint une
récompense semblable à celle de M. de Montabert.
De retour à Troyes, M. Clauzel voulut que son pays connût directe-
ment les moyens et le but, et convia, en conséquence, les amateurs et
les artistes à venir chez lui s’initier à sa nouvelle manière d’employer
les couleurs. M. Schitz, l’excellent paysagiste que chacun apprécie, exé-
cuta plusieurs tableaux de composition et d’après nature, en suivant le
procédé indiqué par M. Clauzel.
Indépendamment des avantages immenses que l’encaustique garan-
tit pour l’avenir, M. Schitz et chacun des artistes qui ont employé le
procédé, ont constaté dans son exécution matérielle une supériorité
incontestable, une rapidité extraordinaire dans l'emploi, la réalisation
immédiate de la pensée de l’effet désiré, résultat que le peinturage à
l’huile ne permettait pas d’obtenir, à cause du temps nécessaire pour la
dessination.
Marine. —- mix Wsrvsgate«ss-g.
Nouveau fanal «le Heyst ( ÉlaniIt-c-OccIdentale. )
Le ministre des affaires étrangères informe les navigateurs que la
construction du fanal de Heyst étant terminée, le feu qui le surmonte
sera allumé le 1« janvier 1845 an coucher du soleil, et continuera à l’être
chaque soiraprès cette époque.
Le feu aura une teinte rougeâtre, et sera fixe; ilse composera de trois
lampes dont unedouble, sa portée seradedeux et demie lieues marines
de 20 au degré.
Le fanal est situé sur les dunes au nord du village de Heyst, par 51o
20’ 22” latitude nord et 0» 55 50” longitude orientale de Paris. L’éléva-
tion de l’édifice est de 7 mètres 75; le réflecteur est à 14 mètres 65 au-
dessus des hautes marées d’équinoxe. L’angle de l’horizon éclairé par
le feu s’étendra de 10.-N.-O. par le nord à l'E. 1[4 N.-E..par compas non
corrigé de la variation.
A dater du l.r janvier 1845, le feu de pêcheurs établi à Blankenbergh
par 51° 18 55” latitude nord et 0«47’40”de longitude orientale de Pans,
sera également allumé pendant toute la durée de chaque nuit.
VILLE D’ANVERS.
Taxe iirovinciale sur les Chiens.
AVIS.
Les Bourgmestre et Echevins,
Vu le tarif-réglement relatif à la taxe provinciale sur les Chiens, ar-
rêté par le conseil provincial le 27 juillet 1841, et approuvé par arrêté
royal du 4 septembre suivant ;
COMMERCE.
Plaee «l’Unvers «Isa 5 janvier.
Notre marché de ce jour a été calme;aucune affaire de quelque im-
portance n’a transpiré.
ÎTIAUCÏIÈS.
Livcrpae!, 2 janvier.
Coton : Les transactions ne se sont élevées qu’à 3,000 balles; mais le
marché est ferme.
Marseille, 31 dec. — Tlevuc de la semaine.
Huiles d’olive a fabrique-. De nouveaux arrivages s’élevant à 10,000
hectolitres environ ont produit du calme sur le disponible pendant tout
le courant delà semaine. Les prix seraient tombés si nos découverts de
la fin du mois n’avaient pas été obligés de se remplacer en huile réelle
pour parer à une partie de leurs livraisons. 1500 hect. huile du Levant-
au débarquement ont été pris par eux à fr. 119 50 et 1500 heet. soit du
bord, soit de la pile à fr. 118 75; à ce dernier prix il y avait encore ven-
deurs en bourse» •
Les nouvelles venues de Naples cette semaine étant à la hausse, sou.
par suite de la nôtre, soità cause des nombreux découverts qu il y a sur
celte place, ont fait retirer nos vendeurs à livrer. Il y a acheteurs pour
les 6 premiers mois 1845 à fr. 11950et pourles6et9 dermersa fr. 12030.
Huile i>’oeillette : La huitaine qui vient de finir a été complètement
nulle en transactions de cette sorte d’huile. Les cours cudessous sont
purement nominaux : disponible du bord au 11140!
de livraison 112 50; à livrer pour toute 1 année 184o de fr.llo a0 a il40o.
Huile d’olive comestibles: Nous n’avons recueilli, depuis samedi
dernier aucune affaire en huiles à bouche du royaume de Naples. On
continue au débarquement les livraisons des huiles vendues précèdem-
ment a livrer» •
En Toscane il s’est fait seulement une vingtaine de futailles en quali-
tés mi-fines dans les prix de f. 156 25 à 159 55 l’hect.L opinion générale
qui s’était d’abord prononcée pour une forte hausse s’est beaucoup
modifiée, et l’on ne serait même point surpris si la baisse parvenait a
s’établir sur ce liquide. , . ,,
Les huiles de Provence n’ont provoqué aucun achat celte semaine,
et les cours sont restés les mêmes, tant pour les provenances des BouT
ches-du-Rhône que pour celles du Var. . , . ..
On a fait quelques petites ventes en huile mangeable de sésame à froid
à f. 69 85 les 50 k. ’
Huiles lampantes d’olive : Le cours des lampantes n’a presque pas
varié dans le courant de celte semaine. Les belles qualités de Mételin,
Cephalu et autres se traitent dans les prix de f. 126 50 à 121 901 hect. et
les Tunis 118 75.
On a fait des achats en lampantes de Corse au débarquement et en
magasin à f. 125.
De colza : Le prix des colza épurées fléchit constamment. La de'
mande est assez régulière, et donne journellement lieu à quelques
achats. Les belles qualités valent de f. 100 à 101 55 I hect.
PARTIE MARITIME.
Sinistres.
BRUGES, 4 janvier. — Le sloop anglais Nelson, c.Rylatt, de] Londres
en destination d’AnVers,avec un chargement de froment,a fait côte hier
soir près du Peerdmarcke, où le navire se trouvait dans une fâcheuse
position. Le canot de sauvetage est parvenu ce.matin à lui faire pren-
dre le large.
Le capitaine du sloop Nelson a déclaré avoir perdu son ancre entre les
bancs de Dunkerque.où il a cru voir périr corps et biens, sans pouvoir
lui porter aucun secours, un schooner anglais qui avait quitté Londres
en même temps que lui. .
TERSCHELLING, U janv. — Le sloop ang. Friends Glorie, c. Jos.Ni-
cleson, s’est échoué la nuit dernière sur la pointe Est de cette île, et sera
totalement perdu.—L’équipage est sauvé, ainsi que les agrès.
HARWICH, 2 janvier. — Entré en relâche forcée: Pink, c. Merrils,
|