Full text |
BELGIQUE,
Chambre des Représentants.
Séance du 18 janvier. .
(PRÉSIDENCE DE M. THIBAUT).
La séance est ouverte à deux heures et derme.
L’ordre du jour est la suite de la discussion du projet de
loi allouant au département des travaux publics un crédit,
spécial de 12,980,000 fr. pour les chemins de ier.
A propos d’une pétition réclafhantdes mesures contre la
peste bovine, plusieurs membres de l’Assemblée demandent
qu’un rapport soit promptement présenté à la Chambre,
et sur cette pétition et sur d’autres ayant le même objet.
Ce qu’on veut, c’est un travail d’ensemble, travail sérieux.
Renvoi à la commission des pétitions.
M. Pety de Thozée dépose un feuilleton de quinze projets
de loi conférant la naturalisation ordinaire.
m. KERYYN de eettenhove, par motion d’ordre, demande
que l’on s’occupe le plus tôt possible du projet de loi modi-
fiant le régime d’une caisse de pension des instituteurs
communaux.
m. UE président dit que la commission chargée de l’exa-
men de ce projet de loi activera son travail.
L’assemblée aborde son ordre du jour. La parole est con-
tinuée à M. d’Andrimont.
m. d’andremont s’occupe en premier lieu de la responsa-
bilité qui doit être imposée aux sociétés de chemin de fer.
11 fait ressortir les difficultés que rencontre l’expéditeur,
souvent ballotté entre les prétentions de plusieurs compa-
gnies. 11 est renvoyé d’Hérode à Pilate lorsqu’il a besoin
de matériel. Il arrive fréquemment que les compagnies ne
veulent pas que ce matériel quitte leurs lignes. De là des
tiraillements sans nombre, dont souffre le public. De là en-
core l’indifférence des compagnies pour se munir d’un ma-
tériel suffisant.
L’orateur examine ensuite la question des prix de trans-
port des waggons, au' point de vue des services mixtes et
internationaux. Il engage le gouvernement à modifier la
réglementation actuelle. Il souhaite aussi qu’il prenne des
mesures pour supprimer tout mouvement ue matériel im-
productif. A l’appui de cette thèse, il affirme pouvoir aller
plus vite de Flemalle à Spa qu’un waggon de charbon sui-
vant son itinéraire par chemin de fer, alors qu’il ira lui, à
son aise, sans se presser, à pied. (Rires).
Entrant dans un autre ordre d’idées, il fait remarquer
que c’est une étrange anomalie qui fait que, pour communi-
quer avec l’Allemagne, nous n’avons qu’une ligne.
Il y a donc, à ses yeux, une haute importance à créer au
plus vite une ligne nouvelle.
Il voudrait voir aussi changer les moyens 'de décharger
les waggons chargés de charbon.il faudrait selon lui,recou-
rir à des moyens mécaniques. On ne ferait, en cela qu’imi-
ter les charbonniers qui, pour le chargement, ont recours
à ces mêmes moyens.
J’arrive, dit-il, à ce que je considère comme la grosse
question,l’amendement de mon honorable ami. M. Saincte-
lette. Je dirai d’abord que j’approuve et que je trouve ex-
cellentes les idées préconisées par l’honorable député de
Mons. Il y a certainement de grands résultats à obtenir de
la vulgarisation du droit aeccordé à l’industrie de se ser-
vir de son propre matériel. Cela peut conduire à la créa-
tion, en ce qui concerne l’industrie charbonnière, de
grandes agences de transport de charbon, auxquelles l’on
pourra donner des avantages analogueaà ceux qu’a obte-
nus la compagnie Van Genu. Il en résultera une économie
pour l’Etat et des facilités considérables pour l’industrie.
Il y a encore beaucoup d’autres mesures à prendre pour
faire face aux besoins des commerçants et des industries.
Trains spéciaux pour les charbons, les minerais, les ma-
tières premières, voyages de nuit, chargeaient et déchar-
gement rapides, vitesse plus grande dans la marche des
trains, etc.
On le voit, il y a encore beaucoup àfaire. J’userais volon-
tiers de mon initiative pour faire des propositions, cepen-
dant j'attendrai que M. le ministre de l’intérieur ait répondu
aux observations de M. Saintellette et aux miennes.
m. scoof.LAERT, qui a remplacé M. Thibaut au fauteuil
fait connaître une proposition de loi dont les sections ont
autorisé la lecture, et qui a pour but d’interdire le travail
des mines aux enfants du sexe masculin avant l’âge de 14
ans, aux enfants du sexe féminin avant l’âge de 15 ans.
Cette interdiction prendrait cours à dater du 1" juillet 1873
Cette proposition sera développée le 23 janvier.
m. jui.LioT donne lecture d’un discours dont il nous est
impossible de deviner le sens ; la voix de l’orateur n’arrive
pas jusqu’à nous. Cependantil nous semblequ’il se prononce
contre l'exploitation des chemins de fer par l’Etat.
m.vvasseige. Je suis heureux, après les coups d’épée et
de massue que j’ai reçus de M. d’Andrimont, coups mala-
droits, du reste, de pouvoir encore prendre la parole.
J’en profiterai pour répondre à l’honorable député de
Liège et à M. Sainctelette. Ces deux messieurs ont fait un
cours complet d’administration de chemin de fer, si complet
que si, plus tard, l’opinion libérale a à choisir un ministre
des travaux publics, elle sera assez embarrassée.
Je leur répondrai autant que possible collectivement. M.
Sainctelette a réédité les plaintes adressées à un ministre
en fonctions par l’iudustriê, et il est moins généreux en les
adressant à un ministre tombé. (A gauche. Oh ! oh !)
L’honorable député de Mons m’a accusé d'imprévoyance
en toutes matières, d’avoir manqué d’initiative, de n’avoir
pas pris les mesures nécessaires pour faire réparer le ma-
tériel ; il m’a reproché des mesures qui, à ses yeux, ont été
fatales à l’industrie.
Examinons.
J’ai, dit-il, été imprévoyant.
Dans quelle situation se trouvait le chemin de fer quand
je suis arrivé au ministère ? Les produits du chemin de fer
avaient diminué. Le matériel était réduit au strict néces-
saire. Je ne reproche cela ni à l’ancienne administration ni
à M. Jamar. Je constate simplement qu’alors, et depuis
longtemps, on n’avait rien fait pour améliorer les chemins
de 1er.
En arrivant au ministère, qu’ai-je fait ? J’ai complété le
nombre de waggons qu’en 1868 l’industrie charbonnière
réclamait. Ai-je négligé les besoins du commerce et de
l’industrie ? Non. Je les ai pris à cœur, et l’un de mes pre-
miers actes a été de vous demander un crédit suffisant
pour augmenter de mille le nombre des waggons. Ce ne
sera pas tout, et sans avoir besoin de vos coups d’épée, je
mis encore en adjudication 1,200 autres waggons. ’
Les compagnies qui s’occupent de la construction de ce
genre de matériel étaient venues me trouver avant cette
adjudication, mais, comme elles réclamaient une augmen-
tation, je les avais repoussées.
m. bouvier. Vous avez encore payé 60 francs de trop par
des Chambres, je déposais encore un projet de loi pour
l’augmentation du matériel.
Malgré cela, on me reproche de n’avoir rien fait ou d’a-
voir si peu fait que mon honorable successeur, par l’amen-
dement qu’il a aéposé, m’a assommé d’un coup de massue.
Voilà ce qui concerne le matériel. En ce qui regarde les
stations, j’ai demandé pour les voies de garage et pour
l’agrandissement des stations, 17 millions, et je n’ai pas
laissé cette somme improductive, car j’ai créé 90 kilomê
tnes de voie et dépensé environ 11 millions.
Tout-n’est pas fait, sans doute, et je n’ai jamais prétendu
le contraire ; mais je ne m’étais pas arrêté. Pendant ce
temps, on a demandé une enquête sur l’exploitation. Je ne
l’ai pas repoussée, et j’ai même déclaré alors être prêt, si
l’enquête montrait la nécessité de demander 30 millions, '
les demander à la législature
Mais,
iis, quoi que j’aie fait ou que je n’aie pas fait, on m’ac-
cuse, on prétend que je suis resté dans la routine, ou nreux,
’ai subi celle de l’administration. Mais si ce ou’on a
uej’ai subi celle do l’administration. Mais si ce qu’on
dit pouvait être vrai, ce que je conteste, la chose n’est pas
mon lait.
* On ir’aaccusé de n’a.voir pas repris 1 îs ateliers de la So-
ciété générale d’exploitation dech minsdefer. Le reproche
remonte à M. Jamar. C’eSl lui qui n’a pas voulu faire cet
achat et je l’en félicite. La Société avait un éléphant sur les
bras : on le lui a laissé èt on ne pouvait rien faire de meil-
^6<juant à nous, nous avons augmenté les atelie: s exis-
tants nous en avons créé de nouveaux, nous avons eu re-
cours à l’industrie privée. Si nous avons repoussé des of-
fres, c’est que nous aurions considéré comme une dilapida-
tion des deniers publics de les accepter.
Pour le matériel repris, nous l’avons payé ce qu’il valait
en tenant compte de fétat dans lequel il était.
On a longuement parlé-des trains de nuit : mais je les ai
rétablis dans la mesure du possible.
Voilà àgrands traits ce que j ai fait.Dxrai-je quejetrouve
que tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes ?
Evidemment non.
Certes, la situation laisse à désirer. Mais c’est là le fait
des événements. On m’a presque fait un crime d’avoir cédé
des waggons à l’Allemagne et à la France ; mais, cepen-
dant, j’ai la conviction d avoir rendu service au commerce
et à l’industrie. , ....
J’aurais dû prévoir tout, et la guerre, et la paix, et les
événements de la Commune et le redoublement du trafic.
C’est ce qu’eût fait, m’a-t-on dit, un économiste de premier
ordre. Ces paroles condamnent M. d’Andrimont, à qui je
puis dire : M. d’Andrimont, vous n’êtes pas un économiste
de premier ordre, car vous n’avez pas prévu tout cela,
vous.
J’arrive à un fait cité par M. d’Andrimont au sujet de
l’agrandissement des gares. Il a prétendu que j’avais perdu
beaucoup de temps. C’est inexact. Le lendemain de la pro-
mulgation de la loi, je mettais des fonds à la disposition de
l'administration des chemins de fer.
Enfin, il y a une théorie que je ne puis admettre, c’est,
comme l’a exposé M. Sainctelette, que Je chemin de fer doit
être en mesure de faire face aux besoins existants et de
plus aux prévisions les plus élevées. Voilà ce queje ne com-
prends pas et ce que je regarde comme théorie pure, qui
ne supporterait pas deux jours d’application. A quel nombre
de waggons vous arrêteriez-vous? 11 n’y a pas là de réponse
possible. Théorie pure, je le répète, et je suis certain que
M. Sainctelette, arrivant au pouvoir, ne rappliquerait pas
lui-même, , ,
Je crois que les gen3 impartiaux et justes me rendront
justice et que l’on songera plutôt à me remercier de ce que
j’ai fait qu’à men accuser.
La séance est levée à cinq heures. .
Demain, séance publique à deux heures. • 1
-AJPTVIîïRfiSs 19 .Janvier.
Institut supérieur de commerce d’Anvers. — Avis.
Les jeunes gens qui ont l’intention de prendre part à
l’examen d’admission du mois d’octobre prochain, sont
informés que l’examen sur l’Histoire Universelle por-
tera sur les 8œe et 9œe époques, telles quelles sont dé-
terminées par l’arrêté ministériel du 30 juin 1851,
savoir :
Huitième époque : De la translation du Saint-Siège
à Avignon à la paix de Westphàlie (1643).
Neuvième époque : De la paix de Westphàlie à la
Révolution française de 1789.
Le Directeur,
G. Metdepènningen.
Concours du bœuf gras. — Cette après-dîner, à 2
heures, on a commencé le pesage du bœuf le plus pe-
sant. Les trois premiers sont ceux des sieurs Troch
frères, pesant 10è4 kilos; de M. Slaets, 1012 kilos; de
M. Soetewey, 975 kilos.
Ce matin, on a retiré du canal de la Campine le ca-
davre du nommé Alexandre Havermans, dit Baron-
neke, âgé de 42 ans, demeurant au Dam. Cet individu
a été vu la dernière fois le 7 courant en état d’ivresse.
On présume qu’il sera tombé accidentellement dans
l’eau.
— Pendant qu’un campagnard délivrait ce matin
des œufs dans une boutique au Marché aux Gants, un
voleur a enlevé de sa charrette une cuve contenant 30
kilogr. de beurre.
— Le capitaine Peeters a reçu le commandement du
vapeur belge Ems, en remplacement du capitaine
Moiler, décédé hier. A l’occasion dece décès plusieurs
uavires dans les bassins avaient leur pavillon en
berne. f f
— Société de musique.— La prochaine répétition
aura lieu mardi 23 courant.
— Voici les prix des denrées alimentaires des diffé-
rents marchés : .
Beurre par kilogramme . . fr. 2-27 à 2-55
» » 1/2 » . . » 1-30 « 1-45
Pommes de terre..........» 1-50 » 1-70
Œufs...................■ . » 2-50 « 2-75
— On nous écrit d’Iteghem : « Le 15 courant, vers
le soir, la nommée Marie-Thérèse Ver!inde, épouse du
sieur Jean Verzonvelt, âgée de 42 ans, mère de cinq
enfants en bas âge, s'est pendue dans son grenier. On
attribue ce suicide à des chagrins domestiques. »
FAITS TM VERS.
Nous lisons dans l'Indépendance hellénique :
Nouséroyons savoir qu’il circula, en ce moment auPirée
une pétition demandant que le train qui part d’Athènes les
mercredis et samedis à minuit, ne quitte cette dernière gare
que dix minutes après la fin du théâtre. La compagnie, en
effet, n’a institué ce train que pour ramener les nombreux
habitants du Pirée (10 mille en tout, environ) qui veulent
aller, de temps en temps, se distraire eux aussi en enten-
dant des comédies et des opérettes? si on oublie de les ra-
mener, à quoi donc sert d’avoir un train exprès pour cela?
La pétition dont il s’agit se couvre de signatures : il y en a
déjà, dit-on, plus de vingt mille. On nous d-mandera com-
ment cela peur se faire?Mon Dieu, c’est bien simple; ils
ont la chose tellement à cœur que.que, ma foi, ils ont
signé des deux mains !
Théâtre National,
Mercredi soir,il y avait chambrée pleine aux Variétés
à l’occasion du bénéfice de M. Edm. Hendrickx
l’artiste consciencieux et aimé de notre public.
Le choix des pièces qui composaient le programme
était des plus heureux : Fridolien et Anna Brenghel,
deux ouvrages dûs à des plumes flamandes, dans les-
quels M. Hendrickx nous a fait apprécier une fois de
plus son talent varié.A la fin de la représentation, MIle
Beersmans a offert au bénéficiaire, au nom des abon-
nés et habitués, une magnifique chaîne en or, ainsi
ju’une belle couronne de lauriers, avec les noms des
principales créations de M. Hendrickx imprimés en
lettres d’or.sur les deux rubans. Ce dernier hommage,
émanant du club ; De Zwervers, restera pour le
bénéficaire un précieux souvenir de cette belle soirée.
Théâtre Koyal d’Anvers.
Nous apprenons que c’est mardi prochain qu’aura
lieu la première représentation de Lara, au bénéfice
de M. Jourdan. Ceux qui ont vu créer par lui ce rôle
sur la scène du Théâtre de la Monnaie à Bruxelles, se
rappelleront le succès hors ligne que lui valut cette
œuvre, l’impression qu’il produisit grâce à la façon
«aiaisBante dont u avait su interpréter, comme senti-
ment dramatique, comme poésie et comme expression
musicale, cette émouvante figure de Lara.
Une fois de plus nous aurons l’occasion de voir le
talent de l’artiste se montrer à la hauteur des svmpa-
thies qu’il inspire, et la soirée de mardi comptera, nous
en sommes convaincu, parmi ses meilleurs souvenirs.
’ ILi©tti*es, sciences et nets.
SOCIÉTÉ DE MUSIQUE D’ANVERS.
Séance musicale du 15 janvier.
' Cette société continue son œuvre d’initiation et voit
se grouper chaquejour autour de son chef M. P. Benoit,
de nouveaux talents qui font honneur à la phalange
artistique au milieu de laquelle ils brillent.
Le programme se composait de: 1° Ave Maria,
quatuor et chœur de P. Benoit; 2° Air de basse, de la
Création, de J. Haydn; 3° Madrigal, quintette,
dJAndré Pevernage, né à Courtrai én 1543, mort à
Anvers en 1591 ; 4° Rondo en ut majeur op. 73, pour
2 pianos, de F. Chopin; 5° Elegischer Gesang, op.
118, quatuor, de L. Van Beethoven ; 6° L’Angelus au
soir, pour piano, orgue et chant, de P. Benoit ; 7° An-
dante et variations en si bémol op. 46, pour 2 pianos,
de R. Schumann ; 8° In seiner Ordnung, hymne,
quatuor et chœur, de C. M. Von Weber.
Depuis quelque temps le directeur donne une plus
grande latitude aux exécutants solistes, et aux accom-
pagnateurs, ce qui fait qu’à Anvers les principes ab-
solus d’après lesquels s’exécutent les œuvres, on voit
poindre déjà l’initiative personnelle de chacun. Initia-
tive toujours subordonnée à la vérité; mais dont les
reflets constituent une précieuse qualité artistique.
C est là l’œuvre du temps et d’un développement lent
et sûr de l'intelligence musicale.
L’exécution des deux œuvres pour piano, de Y An-
gelus , de Y Ave Maria et du Madrigal, ont obtenu
tous les suffrages; Y Angelus a-été bissé.
L’hymne de Weber est étrange et d’une difficulté
inouie, surtout la fugue finale dont le thème a été
hardiment attaqué. S’il y a eu des passages rendus
avec moins de bonheqr, on peut l’attribuer à l’absençe
de l’orchestre, qui y est très-obligé.
La sincérité de l’execution, la recherché de la vé-
rité dans la caractérisation des divers auteurs, la
force, l’énergie et le tact dans les contrastes sont des
qualités d’exécution qpe la Société de Musique porte
à un haut degré.
LE ROI CAROTTE
pren ’ ‘
tion a’Offi
en croire nombre de journaux, le succès de cetté célèbre
pièce n’a été rien moins que grand. Si Offenbach a retrouvé
par ci par là la veine de ses inspirations les plus heureuses,
il n’en reste pas moins acquis que lé libretto de Sardôu a
fait plus ou moins four. Paris-Journal dit qu’il manque de
saillies et de mots. Tout le succès a été pour les decors.
C'est d’un éblouissant à aveugler les aigles qui regardent le
sbleil en face.
Les décorations et la mise en scène dépassent tout ce
qu’on peut rêver. L’ile des singes, le royaume des fourmis,
la fête champêtre des insectes, les ruines de Pompei for-
ment des tableaux qui étonnent, et charment les yeux. On
a entassé dans cette mise en scène tout ce qui étincelle :
le satin, les armures, le velours, les paillettes, les pierres
fines, les galons et les panaches. Voici ce que dit Paris-
Journal ae la façon dont la pièce a été interprétée :
La pièce a été- médiocrement jouée. Mme Judic, dont on
attendait beaucoup, a dû accepter un rôle où les qualités
de finesse et de malice hardie qui composent son talent
n’ont pu trouver à s’exercer.
Le ballet, très beau de mise en scène, n’a pas été dansé.
Les femmes qui y sont exhibées ne savent pas le premier
mot du métier qu’on leur fait faire. Sans Mllc Buisseret, on
ne compterait pas une seule femme qui vaille un coup de
lorgnette.
Disons, pour finir, que le trafic de billets auquel le di-
recteur s’est livré depuis huit jours, n’a pas dû fui réussir
beaucoup.
Plusieurs loges sont demeurées vides pendant une partie
de la soirée. Pour les remplir on a dû faire appel à de belles
dames que leurs toilettes ont dénoncées comme amies de
la njaison.
A l’orchestre et aux premières et secondes galeries, bon
nombre de places sont demeurées inoccupées, quoi que les
marchands fie contremarques aient pu faire pour raceoler
au dernier moment des amateurs à bas prix.
Chronique judiciaire.
AFFAIRE TICI1BORXE.
Audience du 16 janvier.
L’attorney général continue de passer en revue, en les
appréciant, les témoignages qui ont été .produits jusqu’ici.
Le prétendant, dit-il, n’a débité que des mensonges à
propos des relations de sir Roger avec sa cousine miss Kate
Doùghty. Le fait est que ces jeûnes gens s’aimaient, mais
que le père de miss Kate a mis obstacle à leur union, parce
que sir Roger était trop enclin à la boisson. L’avocat an-
nonce ensuite qu’il a en sa possession des documents qui
établiront que sir Roger avait quitté l’Angleterre depuis
I u. mois à l’époque Où le prétendant, commettant le plus
outrageant mensonge qui jamais ait été proféré dans une
eour de justice, déclare avoir séduit, sa cousine. ,
L'attorney général rappelle que la Bella. a péri ; ce na-
vire était assuré ; les assureurs ont payé la somme entière
de l’assurance aux propriétaires, et jamais aucun des
hommes de l’équipage ne s’est présente pour toucher la
part qui lui eût été due sur la sotome payée.
On vous a dit, continue le défenseur de la famille Tieh-
borne, que lady Tiehborne eût reconnu comme son fils une
momie égyptienne si on l’eût appelée Roger. Telle était en
effet cette dame qui, à la mort de son mari, a demandé son
cher Roger à tous les pays du monde, et c’est depuis cette
époque seulement que le prétendant a commencé à pré-
parer son rôle, disant qu’il appartenait à une famille de
l’aristocratie anglaise et gravant sur les arbres, les bancs
des promenades et les pipes qu’il fumait les lettres R. 0. T.,
dont depuis on a fait tant de bruit.
Ma mission est de prouver que l’homme que vous avez
eu ici devant vous n’est pas sir Roger Tiehborne ; mais
je n’ai pas à vous dire son vrai nom bien que les circon-
stances semblent établir qu’il est Arthur Orton.
Si demain un imposteur se proclamait le prince de Galles,
il suffirait d’établir qu’il ne l est pas; il n’importerait pas
de savoir s’il vient des Etats-Unis ou de la Chine.
Je dis que tout semble prouver que le misérable que vous
connaissez est de Wapping.que sonnomest d’Arthur Orton.
II a porté en Australie tantôt le noir d’Orton, tantôt, celui
de Castro. On dit que ce sont deux individns et cependant
personne ne les a jamais eonnus tous deux; où l’on a si-
gnalé la présence de Castro, on n’a jamais connu Orton, et
où l’on a signalé la présence d’Orton, on n’a jamais connu
Castro. Personne non plus, depuis le départ de Castro
d’Australie, n’y a rencontré Orton. Lorsque Castro s’est ma-
rié, il a donné l’âge d’Orton et non celui de Roger qui
avait six ans de plus. Castro vient en Angletere et com-
mence par faire prendre des renseignements sur Orton ;
c’était poursavoir jusqu’à quel point, if pouvait s’aventurer,
jusqu’à quel point sa famille pouvait le compromettre ; car
quel grand intérêt, quel intérêt pressant pouvait avoir
Castro, à obtenir des renseignements sur Orton, lui qui,
prétendûment, avait été pendant quinze ans l’ami constant,
et inséparable d’Orton en Australie; lui qui, pour ainsi
dire, venait de quitter Orton?
Cette démarche ne saurait s’expliquer que par les néces-
sités du plan que bâtissait l’aventurier, qui désirait savoir
quels membres de sa famille étaient encore en vie ét quels
autres étaient morts. Cette famille devait naturellement le
gêner beaucoup.
Le véritable sir Roger, d’ailleurs, y eût-il mis tant, de
mystère? Le mysérable qui veut prendre sa place intrigue
et s’entoure partout de gens de bas étage ; partoutil recom-
mande le secret sur ses démarches et ses paroles. Sir Roger
se serait présenté franchement à sa famille en lui disant :
Me Voilà!
On ne prend pas tant de détours quand ce qu’on demande
est honnête.
L’orateur s’attache longuement à prouver que la con-
duite du prétendant a toujours été suspecte et mystérieuse,
puis il ajourne la suite de ses explications à la séance pro-
chaine.
Audience du 17 janvier.
L’attorney général dit, en reprenant sa plaidoirie, que le
demandeur en arrivant en Angleterre n’avait pas l’inten-
tion de se soumettre à une investigation légale. Il croyait
qu’il lui suffirait de se présenter comme étant Roger Ticli-
borne et de se faire reconnaître par la douairière pour
s’assurer la succession. Son intention était de retourner en
Australie et d’y reprendre cette vie coloniale qui a pour lui
tant de charmes.
Dans sa première lettre à lady Tiehborne, qu’il appelle
<• sa chère mère le 17 janvier 1866, il fait une bévue
énorme, puisqu’il parle d’une lettre qu’il lui aurait éerite
le 22 avril 1854 et le Bella a péri le 20 avril 1854. Cette
lettre est absurde et dénoté une ignorance complète des
affaires de la famille Tiehborne. Il adresse sa lettre àTich-
borne Hall, ce qui est stupide, car on n’a jamais dit que
Tiehborne Park.
Lady Tiehborne répondit qu’elle ne reconnaissait pas
l’écriture de son fils, et qu’elle voulait le voir en personne,
avant de croire que ce fut lui. Cependant dans une lettre
subséquente elle écrit: « Mon cher et affectionné Roger,
j’espère que tu ne refuseras pas de revenir chez ta mère,
qui t’attend, etdont l’unique consolat ion sera de te revoii-, •»
Il est, à remarquer que son aut re fils Alfred venait de
mourir. 11 est, évident que dans sajiensée, comme dans celle
du demandeur, dès l’arrivée de celui-ci il entrerait en pos-
session de ses biens.
L’audience continue.
L’orateur s’étonne que lady Tiehborne se soit contentée
de reconnaître la photographie du demandeur, en remar-
quant ses petites mains. Le demandeur s’est dit affligé dé
la danse de Guy, affection que n’avait pas Tiehborne mais
bien Arthur Orton.
Nécrologie.
La ville de Liège vient (le perdre l’an de ces hommes
éminents dont la mort peut être considérée comme un deuil
publie. M. Joseph-Antoine Spring, professeur ordinaire à la
faculté de médecine de l’Université, a succombé à une
pneumonie compliquée de variolide, qui i’a emporté en
quelques jours.
M. Spring était Allemand ; il était né à Géroldsbach,-en
Bavière, le 8 avril 1814. Dès sa jeunesse, il fit preuve d’une
aptitude remarquable dans l’étude des sciences. Après
avoir fait de fortes études moyennes dans les gymnases
d’Augsbourg, où il eut, par hasard, comme condisciple un
homme qui devait, plus tard devenir Napoléon III, il subit,
pour passer aux études supérieures, un examen qui lui
valut la qualification d’éminent, le grade le plus élevé que
l’on pût obtenir dans ces examens. A l’université de Munich,
il suivit, avec un égal succès, les cours des sa vants les plus
distingués. Proclamé, en 1835, à peiné âgé de 21 ans, doc-
teur lauréat en philosophie eten sciences naturelles, il fut
de nouveau déclaré premier en 1836 dans les sciences
médicales, et reçut le diplôme de .docteur en médecine,
en chirurgie et en accouchements, avec la qualification
I laüro coronatvs.
| C’est en 1839 que M. Spring fut appelé à occuper la chaire
de physiologie humaine et-comparée et d’anatomie générale
1 et descriptive à l’université de Liège. Le gouvernement
belge, qui venait de fonder les universités de l’Etat, n’avait
pas hésité à faire appel au concours de savants étrangers
que leur réputation désignait comme pouvant favoriser le
développement des hautes études scientifiques dans notre
j pays. Il offrit une chaire à M. Spring, dont le nom, avait
I déjà fràndlii les frontières de la Bavière; l’éminent profes-
: seur accepta les propositions qui lui furent faites, et, le 5
■ octobre 1836, il était nommé professeur ordinaire à l’Uni-
, versité de Liège.
! Depuis lors, renseignement-donné par M. Spring n’a pas
’ cesse de jeter un vif éclat ; personne ne fut plus dévoué que
. lui à cet établissement d’enseignement supérieur et à sa
- patrie d’adoption ; personne ne mérita mieux l’estime et les
sympathies de ses collègues, le respect et l’affection de ses
élèves. Ses leçons se distinguaient, entre toutes, par la
netteté et la profondeur des idées, par cette sûreté de coup
d’œil, cette grande variété de connaissances qui avait fait
: de M. Spring, cet infatigable * chercheur scientifique, »
I l’un des esprits les plus distingués de notre pays,
j La Belgique était pour M. Spring une patrie d’adoption.
En 1864, il obtint de l’unanimité des Chambres la grande
naturalisation, qui ne s’accorde qu’à ceux qui ont rendu
, dés services éminents au pays. Personne n’était plus digne
, que lui de cette haute récompensé, «ainsi que du grade
. d’offleier de l’Ordre de Léonold, que le gouvernement lui
I accorda le 21 novembre 1862. 11 lut placé, comme recteur
' à la tête de l’Université de Liège, pendant les années 1861
, a 1864, et, commepro-recteur, de 1866 à 1867.
! La mort de M. Spring laissera un grand vide dans la fa-
j. culté de médecine de l’Université de Liège et dans le corps
I médical belge.
La première de cette fameuse féerie, due A la collabora-
enbaçh et de Sardou, a eu lieu à Paris et, s’il faut
DERNIERES NOUVELLES,
AGENCE HAYAS-BULLIER-REUTER.
Paris, 18 janvier.
Cremel, l’auteur présumé du meurtre de Luneville.
a été arrêté hier à Ghâlons.
De nombreuses députations sont encore arrivées
aujourd’hui à Versailles pour protester contre l’impôt
sur les matières premières.
Les cercles parlementaires craignent que M. Thiers
ne donne sa démission, si l’impôt n’est pas voté.
Un nouveau succès a été remporté par les troupes
françaises sur les frontières du Maroc.
Les électeurs de la Corse, du département de l’Eure
et des Côtes-du-Nord sont convoqués pour le il fé-
vrier.
Versailles, 18 janvier.
Assemblée nationale. — M. le ministre des finances
défend l’impôt sur les matières premières.
M . Thiers demande de voter le principe de l’impôt.
L’Àssemhlèé renvoie la discussion à demain.
Londres, 19 janvier.
Il est officiellement confirmé que des actions de
grâces pour le rétablissement du prince auront lieu à
l’église Saint-Paul aussitôt que possible après le 20
février. •
La reine espère pouvoir y assister.
Des prières ont été ordonnées dans toutes les églises,
dans le même but, pour dimanche 21 janvier.
Une explosion a eu lieu à Greenwich-Market dans
une fabrique de cartouches.
Beaucoup de jeunes filles ont été blessées.
La Haye, 18 janvier, q
La première Chambre a adopté à l’unanimité le traité
avec l’Angleterre concernant Sumatra et l’immigra-
tion libre de travailleurs anglo-indiens à Surinam.
La Haye, 18 janvier.
La première Chambre a adopté par 28 voix contre 6
le projet de loi tendant à amortir lOmillionsde la dette
nationale. • i
Berlin, 18 janvier.
On annonce de Kiel que le conseil de l’amirauté a
recommandé de mettre en non activité tous les vais-
seaux appartenant à l’escadre.
Pour le moment la formation de l’escadre ne se réa-
lisera pas.
Berlin, 18 janvier.
La Gazette nationale dit que l’empereur a accepté
hier soir la démission du ministre des cultes.
La nomination de son âüGcesseur n’est pas encore
effectuée.
Pesth, 18 janvier.
La Diète continue la discussion du budget du minis-
tère de la gtiêrre.
Le président du conseil, comte de Lpnyay, dans un
discours vivement applaudi, repousse là proposition
de M. Tisza (gauche), tendant à créer une armée dé-
pendant seulement du gouvernement et du Parlement
de Hongrie. M. de Lonyay démontre la nécessité de
maintenir lés lois existantes d’ans l’armée commune,
par égard à l’état de défense des puissances voisines.
La situation géographique et le chiffre de la popula-
tion du pays prouvent que le système actuel de défense
est le moins coûteux pour la Hongrie.
M. de Lonyay déclare la proposition ainsi inaccep-
table, le droit de disposer de l’armée appartenant
exclusivement au monarque.
La Diète repousse la proposition de M. Tisza.
Rome, 18 janvier.
A la suite d’un refroidissement, le Pape a suspendu
ses réceptions.
Les médecins lui oat ordonné de garder le lit pen-
dant un jour, mais hier S. S. s’était déjà levée.
ÜEHKÏÈRE lîBSSJKfcJE.
Paris, 19 janvier.
Les Prussiens ont condamné le directeur du collége
de Yitoy, à 3 mois d’emprisonnement dans une forte
resse allemande pour avoir adressé des reproches à
des soldats prussiens.
Versailles, 19 janvier.
Aujourd’hui dans les cercles parlementaires une
transaction est considérée comme très probable.
L’Assemblée voterait le principe de 1 impôt sur les
matières premières et nommerait une commission
spéciale pour examiner les tarifs ; en attendant elle
voterait d’antres impôts sur lesquels l’accord est facile ;
si la totalité do ces ifnpôts ne donnait pas les res-
sources suffisantes, les matières premières fourni-
raient la différence.
Les bruits de négociations avec des banquiers pour
le paiement anticipé des trois milliards sont dénués
de fondement.
Paris, 19 janvier.
Le bilan hebdomadaire de la Banque de France con-
state les résultats suivants :
A ugmen tâtions .-
Encaisse............, fr. 3,500,000
Portefeuille..............fr. 25,455,000
Billets................„ 33,000,000
Comptes particuliers. . « 11,333,000
Diminutions .-
Avances s/titres. ... « 1,100,000
Comptes du trésor. . . » 21,455,000
Liverhool, 18 janvier.
Le steamer Siberia vient d’arriver de l’Afrique
occidental.
Bulletin des Bourses,
üépôctîes télégraphiques.
BRUXELLES, 19 janvif
(Cours d’ouverture)
Métalliques..... 551/4
Bons Amér. 1882.
Piastres........
Turcs...........
Emprunt 1871...
Rente..........
Ville de Paris__
91 11)
56 10
•254 —
PARIS, 19 janvier.
Rente 3 0/0 à terme
Crédit mob. franç.
Crédit mob. espag.
Emprunt italien. .
Morgan...........
Consol. Turcs 5 0/0
Ch. de 1er Autrich.
Lots Turcs.......
LONDRES.
Consolidés angl..
5/20 b. Amér. 18S2.
Ch.deferillin.act.
» Erie -
Empr. Turc 5 0/0.
» Ottom. 1869
Espagnols 3 0/0...
VIENNE, 18 janvier.
(Cours de clôture).
ÏCrédit mob. Aut.i :>!5 —
s Lots de 1858....j 192 —
» 1860..... 108 20
» 1864...... 148 20
(Napoléons d’or... ■ 9 15
Yut. rente —
ümprunt
• (Cours d’ouverture).
Cli. de fer Lomb...
6 0/0 Amér. 1882....
3 0/ÔEspag. intér..
3 0/0 » 1869...
Créd.fbncier franç.
Ville de Paris, 1871
Nouv. Amér. 905/8 à 90 7/8.
(Cours d’ouverture.
925/8 à----j Français 1870,60/0
921/4 « 921/2lEmp. franc. 1S7L
109 — «110 —Wérou..........
321/2 » 33 —3 Chemins de fer :
503/4 >• 51 —(Anvers-Rotterd.,
593/4 » 60 — jNamur-Liége....
321/4 » 32 3/8) Luxembourg.
fi53'4 •• R6 —(Lombards....
Lois de Dcssau à SOO th. do 18ÖT.
Au tirage des primes, qui a eu lieu le 15 janvier, les prin-
cipaux prix ont été gagnés par les numéros suivants :
N° 5356..th. 10000 IN» 6499... th.150 N» 18161....th. 150
» 5735 . » 5000 •> 7659__» 150 » 18914.... » 150
- 18909.. » 1200 ] » 18113. » 150 » 193o2.... » 150
» 18912.. - 800 « 18119.... » 150 » 19308....-, 150
-- 5399.. » 150 ! » 18151-» 150
Le paiement se fera à partir du lr avril prochain.
THEATRES, CONCERTS, ETC.
Théâtre royal d’Anvers (direction de M. A. Van
Caneghbm). — Vendredi 19 janvier, abonnemefit courant, — Les
Désespérés, opéra comique en 1 asto. — Divertissement. — La
Pérlchole, opéra bouffe en 3 actes.
Bureaux à7 h.: rideau â7 1/2 heures.
Mardi 23 janvier, au bénéfice de M. Jourdan. — Lara.
Rationnai Tooneel vau Antwerpen (Bestuur E.
Lemaire). — Zondag 21 januarij. — De Londensche Bandieten,
drama in 10 tafereelen.
Begin ten 7 ure.
Maatschappij De Vr5.fr Kunst. — Zaturdag 20
januarij, gemaskkrd en ongemaskerd nachtfeest, iu de
vereemgde zalen van het Théâtre des Variétés.
Kaarten zijn op voorhand te verkrijgen in het lokaal der maat-
schappij, Café Beige, Teniersplaats : m den Boer van Thienen,
Mechelsche Plein en in den Watergeus, Gerardstraat, aan den
prijs van : fr. 2.50 voor eenen heer en juffer. Des avonds aan het
bureel : fr. 2 voor eenen heer en ir. 1 voor eene juffer.
Crèche-école-sardieime Rlmde-Hemdette. —
Exposition-Tombola ouverte au Palais, Place de Meir, tous les
jours de 11 à 4 heures. —, Prix du billet, 1 franc.
PARTIE COMMERCIALE
Place d’Anvers du S © Janvier.
CAFES. — Il a régné, depuis hier, une bonne demande pour
les cafés du Brésil, dont environ 1500 à 2000 sacs Rio, en secondes
mains, ont. eu acheteurs à des prix très formes.
CEREALES. — Le marché reste soutenu pour froment, toute-
fois il s’est traité peu d’affaires aujourd'hui; pour du roux danois,
on a payé fr. 35.75 sur wagon.
En seigle on a vendu une partie Odessa, sous vapeur, à fl 20.50
par 100 kilos. — Los orges et les avoines sont calmes.
CUIRS. — On a vendu aujourd hui les quantités suivantes :
CUIRS SECS DE BUENOS-A.YRES.
— .... 700 v/s, mat,. 25 l/8&esp..par E. Barodi,h ir. 141.
— ..... 306b/fsetv/s,Ul/3k., p. Hero,hh\ 135.
CÜIRS SALÉS DE BUENOS-AYRES.
— .... 1600 v/s, mat;# 1/2k., par Ilèro, à fr. 74.
CUIRS SALES DE MONTE-VIDEO ET DE L’URUGUAY.
— 102Urug., 1 l/fs,20/25 k.,p.Idalia, à fr.82.
— ....... 98 « ,, 25/32 k., par dito, à fr. 81.
— .... 290 « » 32/40 k., par dito, à fr. 81.
Du n» 355.. 100 » v/s, 20/25 le, p. Mar g. lloblcy.àtv. 80.
N°362....... 26 >■ - av., 15/20 k., p. Ariadne.à fr. 72.
CRINS. — Marché forme. Il s’est de nouveau vendu aujourd’hui
3 balles crin mélangé de B.-A. par Laeydon, à fr. 1.70 ét 2 balles
.............. ‘ ’ odes, à fr. 1.821/2 par 1/2 kilo.
On a vendu aujourd’hui 9 ballçs
' 38 ; f» balles vergi
par dito, à fr. 30 ; 1 ..._
verges e"t queues, par dito,.à fi'- 25; 1 balle queues et oreillons
par dito a lr. 27 et 14 balles oreillons par dito, a fr. 21 par 50 kil.
FRUITS. — Marché soutenu. Ou a vendu aujourd'hui, à la con-
sommation, 15,000 kilos corinthes de Céphalonie à prix formes.
LAINES.— La demande pour cette article continue bonne à
des prix soutenus. Il s’est de nouveau aujourd’hui 632 balles Piata
r..lOOBnllrtefon ,1.-. T) TT *
PETROLE RAFFINE.
Disponible blanc.,..........
Selon nuance et quantité.
Par nav. dans le port......
Janvier.....................
Février ...................
Mars........................
Avril.......................
Mai.........................
Juin .......................
Juillet.....................
Août........................
Septemb.....................
Octobre.....................
Novemb......................
Décembre....................
2 premiers mois.............
3 premiers mois.............
Par navires en charge.......
Marché calme. Prix faibles.
i apjo
60 baues
Payes.
Vendeurs.
.. 47 - à 48 - 471/2à 49 —
47 — » —
47 1/2 » —
47 — • — ■
RESINES. — Il règne une bonne demande régulière nom.i
résine de France, dont il s’est vendu aujourd’hui 30,000 kilosi» •
noir et 10.000 kil. brai clair.à des prix fermes.
SUCRES BRUTS INDIGENES. — On cote:
Sucre à 88 degrés, disponible.............. fr. 69.25 à _
» - » sur janvier et février..... » 69.25 » ~~’
blanc n» 34 disponible............. » 78.50 » 59"
Mélasse indigène de bottera
11.51
DEPECHES COMMERCIALES
H» A4, ir» E&a L..... /TT o r> , C'ADTVDCi . n V *
S»A5ÏS«,IÎ> .j,-»nv.-(H.-B.-R.)-FARINES : 8
marquej
les 159 k. esc. 1/20/0). 1S. 1 a
Cmii-ant du mois............... 79.75 79 _
Février..................... 80.-25 ' 79 50
Marset, avril................. 81.75 81.—
4 mois de mai............... —.— _
HUILE de colza les 100 kil. (hors barrière esc. 1 0/0).
Courant........................ 109.50 109 E
Marsetavril................... 109.- los'so
4 mois d’été................... 106.50 106 —
4 derniers mois............. 10-1.50 104.—
HUILE de lin les 100 kil. entrepôt. (Esc. 2 0/0).
Courant du mois............... 100.— 100.50
Marsetavril................... 98.50 98.50
4 mois d’été................. 99.— 99.—
ESPRIT : 3/6 Nord fin (l’hect. 90 degrés, entr. Esc. 1 0/0',
Courant du mois............... 55.50 55,50 "
Mars et avril.................. 59.— 59.—
4 mois d’été................... 62.— 62.—
SUCRES bruts (les 100 kil. bonne 4e n» 12).
Disp, et courant du mois (88 deg.). 69.75 69.75
Blanc 3» disp.................. 80.— 80.—
Raffiné » 153/154 153/154
E,ï'VS£S*2s4>OS,, 1» janv. — (Ouverture). — COTONS
Ventes probables 15.000 b. Marché ferme.
Importations de ce jour 9,000 balles.
Les ventes totales dé la semaine s’élèvent à 130,000 balles d™*
28.000 bal.par spéculation et 18.000 balles pour l'exportation U
importations de la semaine s’élèvent â 61,000 balles. — Le stn/t
à ce jour est évalué à 519.000 balles. *
O11 cote : Mid.Uplaud 10 l/2d.;Orléans 1013/lGd.; fair Bencsi,
6 3/8 â 6 7/Sd.; fair Dhollerah 3d. h
GLASfiOAV, 18 Janv. - FONTES : Le marché m
soutenu: plusieurs parties ont été traitées à 74s. à un mois ,1
73s. 7 l/2d. payable dans une semaine et à 73s. 6d. an comptant
On clôture avec acheteurs à ces prix, tandis que les vendeurs de'
mandent 1 l/2d. de plus.
WEW.YOnK,l8Janv. -(H.-B.-R.)—Par câble trans
ir. i».
COTONS : Middling Upland.......... 213/4 217 s
PETROLE : Rafflué.............. 231/4 2311
Changes : Sur Londres 30 jours. 1091/4 109 U
( Plus haut........ 109 — 109 —
Cours de l’OR :] Plus bas...... 108 3 4 10831
( Cours de clôture... 109 — 109 -
Bons américains 5/20 (1882)..... 1101/4 1101,4
- » (1871)........ 110- 110 —
Chemin de fer Illinois......... 130 — 130 -
•• Erie................... 3434 3434
COTONS : Recettes dans tous les ports 14,000 balles.
Le steamer Austrian est arrivé.
aii;W-Y«mK,J7jnnv. - - FARINE: Extra Statest)',
à s 7-10. — SUCRE Havane u» 12, 9 7/8 cents.
Frets : Pour Liverpool. coton Od. ; céréales Od. par bUBhel.
PIÏÏLAOELPHIE, 1T Jaav. - PETROLE : Stan-
dard white disponible se cote a 22 00/ cents par gallen.
BOMBAY, !« Janv. COTONS : Recettes des 4 r,-.,
miers jours de la semaine 14,500 bal. Exportations totales dite
18.000 b. Marché irrégulier et faible; Oomrawuttee fair, à livrer
Rs 257; dito good-fair. à livrer. Rs 265; Broach fair nouveau ma-
chiné gin-ned, livrable dans un mois Rs 278 i Hingelghaut rrm-
veau, livrable dans la quinzaine Rs282.
Changes : Sur Paris, 6/m., traites documentaires, fr. 2.3V
sur Londres, dilo2s. 5/l6d.
Fret : Pour le Havre, par voilier, i 3.2.6; par steamer, va
overland X3.15 par ton.
TÉLÉGltAUliES ET AVIS I»AUTICEElEXtS,
: rAWLVER«, 1© jtmvler. — Voici quels ont été les prix
payés au marché tena à l'estaminet-/tel Bolleken, Plaine Faleon
CEREALES : 19 JANV. 12 JANV.
par 122 kil. fr. 39 — à 39 50
>. 112 » » 28 — ---
» 100 » » 25 50
« 100 » '
.. 80 S
« 105 »
Froment...........
Seigle.............
Orge d’hiver......
.. d’été........
Avoine.............
Sarrasin..........
Racines de chicorée
» 20 - - 20 50
- 13 50 » 14 -
23 - — -
LOUVAIN, 1© Janv. — CEREALES : ...........
bien approvisionné. Les froments ont été d’une vente tente, toute-
fois saus changement dans les prix. Le seigle de culture avec
peu d’achêtenrs, est. en baisse de Ir. 1.50. Les avoines et sarrasin
sont calmes eten baisse de25c. Les farines sont sans changement
39 — à 40 -
28 50 .. - _
25 50 » __
20 - 20 ÿ
13 50 .. 14 -
23 50 .. 24 -
23 - » _ -
Marché assez
From.d’été fr. 29.— 30.
.> vieux.. 36.50 36.— 35.50
« étrang. 35.— 15.50 —
Seigle...... 24.-23.75 23.50
■> comin1. 23.50 —.----.—
Sarrasin....20.-----.-----.—
Avoine fburr. 16.---.-----.—
» brasser 16.25 —.-----
Orge........ 18.— 20.----
Farine Ieqté. 48.— 48,50 —.—
Sou gros.... 11.50 11.75 —.—
Huile de colza l’h. 94.—à —
» » épur. 99.— » —
» de lin.....80.— « —
Gr<><= de colzalOOk. —
» de Un......—.— »______
” de trèfle... —
Tourteaux....... —
P. de terre nouv. 8.50 » —
Beurre, le kilo... ——
Genièvre........ .....„ _
Esprit.......... —
OA7V3>, lî> jnnv. Voici les prix du marché de ce iour
CEREALES, l'iiec.t. : ai? A TMitss ma imi/.p.
CEREALE:
Froment......fr.
Seigle.........
Orge...........
Avoine à lburrag.
Sarrasiu.......
Féveroles......
P. de terre, UXik.
Beurre, le kil_
Œufs, les 26...
» roux.
Méteil......
Seigle......
Avoine......
Féveroles...
l'hect
29 — b. 0 50
17 - Ii. 0 50
15 50 b. 0 25
14 50 11. 0 wl
20 - b. 2 00
20 — b. 0 00
Il — b. 0 00
2 40 b. 0 10
2 60. h. 0 10
26 09 1). 0 10
22 01 b. 0 33
18 44 li. 0 49
7 08 b. 0 04
18 88 b. 1 12
GRAINES, les 100 kil ;
Colza........fr. 51 — b. 1 Ou
m'HUILÉS,'les 100k».;’ J W
Colza.........fr. 99 — b. 0 00
Lin.......... » 79 — b. 3 un
TOURTEAUX, 100 kil.:
F'Ç-..........fr. 28 - h. 1 («i
Colza........ „ 20 — b. 11#
Cliauvre..... » 17 — il. 0 00
hiv,—On cote par hectolitre.
Pois.......... .fr. 19 96 b. 1 OS
Grame de colza..-----h. 0 00
P. de terre, 100 k. 9 50 b. 0 25
Beurre, le kilog. 2 88 h. 0 0?
(Eufs par 25.... 2 18 h. 0 05
Lin tefllé......176 — h. 9 00
EECLOO, BS janv. — Voici les prix du marché
. bl.l’hect
Fevesu chev. fr.
Graine de colza..
» de lin_______
P. de terre 100 k.
Beurre, le kil..,.
(Eùfs par 25.....
15 70 h. 0 95
------h. 0 06
- - h. 0 06
10 - h. 0 06
2 45 b. 0 05
2 40 b. 0 40
25 h. 0 93
» roux...........: h. 0 00
Seigle........ 15 95 b. 0 90
Sarrasin......... 17 50 h. 1 11
Avoine............ 7 65 h. 0 25
Orge.......... 15 45 h. 0 91
EviJîiraïËS, ir janv. - Voici les prix du marché :
Froment 145 litr. 33 — a 37 50 i Avoine 145 litr... 14 — à 17 -
Seigle........ 26 — ----Feves......... 04 _ „ ...
Escourgeon.... 20 — x 22 25 .1 Pois......! ! 24 — x 28 -
ST-.\n;OLAS, janv. —Voici les prix du marché:
From., 106 litr., tr. 32 — h. 0 00 Fèves. fr 19 — b 0 06
.. D/vLInnn OW !7/\ R A TA n.._:_ t _ 1 • . . . 77
Poldres.
Seigle.........'.
Sarrasin........
Avoine. 1 1/2 sac.
Orgo d’hiver____
- d’été.......
b. 0 00
27 50 b. 0 50
18 25 h. 0 25
19 50 h. 0 50
12 - h. 0 00
15 75 h. 0 25
13 50 b. 0 00
Graine de lin....26 -
Pois............. 18 50' h. 0 §
Pommes de terre 8. — b. 0 50
Beurre le kilog... 2 55 h, 0 00
Foin, 100 bus.... 48 — h. 0 00
(Eufs, les 25.... 2 45 b. 0®
LIN : La voûte s’est faite en moyenne à fr. 6-40 les 3 kilos.
TIIIELT, 18 janv. - CEREALES: Le marché «le
jour était assez bien approvisionné, la veute s’est faite tenr.-i„,
sans changement dans les prix. — Voici nos cours
From. bl., l’h., jr. 26 — à 27
" roux....... 25 — x 38 —
Seigle.......... 16 — x 17 —
Avoine........... 8 — x 9 —
Sarrasin........ 15 — x 16 —
Féveroles.......23 — » 24 75
Gr. de colzalOOk. — — »------
» de lin............x------
Lin, les 3 kilos fr. 5 — à 6 3)
Etoupes........ 1 85 x 4 H)
P. de terre,' 3 kil! — 22 » - 27
Beurre, le kilo... â 80 » 3 09
(Eufsles26..... 2—x 2 18
Cochons, tête__20 — x 55 -
Jambons, le kilo. 1 60 x 175
»IEST. ir janv.-Nous cotons les grains comme suit:
Froment 100k.tr.-----b. 0 00 I Avoine 100 k. fr.. 15 29 h 0 00
Seigle......... 25 23 h. 0 00 Sarrasin....\...------ b 0 00
Orge «1 été..........b. 0 00 Pom. rie terre___ 7 50 h 0 25
» d hiver..... 20 45 h. 0 09 ! Beurre le kilo. “ “
:ATTH,_1 @ janv. — Voici les prix du marché aux grains ■
" "■ LINS, le kilo :
40 h. 0 06
Froment, 80 k. fr. 35 — à 37 —
x nouv.... 28 — x 32 — P qualité fr _ ____________
Seigle, 100 kil.... 22----2» » ...........
Avoine, 100kil... 14 50 x--- 3e „ . ...............
Gr.de colza, 100 k. 42 — ■■-4e „ ........_________
nDIWAA’T, 1} janv. —On a payé les prix suivants-
Froment, 100 k. lr. 36 o0 b. 0 25 I Orge (mars) 100 k. 18 — b I ni
Epeautre 105 k... 27 — b. 0 00 Avoine___ ---1.1 e-- i." a
Seigle 100 k . 22 — h. 1 00 Pommes de terre 9 50 h.' 0 5)
Escourgeon 100k. 2b 50 b. 0 50 I Beurre le 1/2 kilo 1 30 h. 0 K
HB JW, ITJanv._—On traité aux prix suivants:
From. 1« q., 104k. 36 75 b. 0 00
« 2» x 35 75 b. 0 00
Seigle P q., 100k. 24 — b. 0 00
« 2» « 23 S b. 0 00
Orge P q., 100k. 23 — h. 0 00
« 2“ x 20 — h. 0 00
AHLOX, B8 janv.
TOACRE8, lé» Janv.
Froment 103 k... 38 — In 0 00
Seigle 94 » .. .23 25 b. 0 25.
Orge 94 •• .. 17 - h. 0 00
Avoine 75 x .. 11 — h. 1 00
Epeautre 112 » .. 30 — 1). 0 00
A.MS'B’EÏBBiA.M, Î 8 Janvier. — CAFES : De première
raam 011 a fait 2u30 balles Java, par Maria Diederika
SUCRES bruts : On a vendu 5000 picols Java, facture no 9-â 14.
à livrer, aux prix de la vente de novembre E11 outre il s’est, traité
sur place 386 cranj. Java, n» 13 3/4, très bonne qté, s/voiles par-
Anca et Betsy. aux cours rte nov., et lOOOpicols dito, n» 18/19. très
bonne et belle qte labrication à vapeur; par Anna Sophie,
à fl. 3/ 1/2. — voici le releve officiel des quantités de sucres brut»
an vier 1872 dans les entrepôts ci-après :
Amsterdam.
Rotterdam ...
Schiedam....
Dordrecht___
Middelbourg.
epôtsci-aprè
18,938,962 kilog.
9,115-152 x b
208.733 »
216,830 »
586,569' n
29,064,346 kilog!
~ ~ j
==t
-TABACS : On a vendu 931 paq. Java, marque C/Blifar. s/voilës
par Schoonderloo; 703 paq. marque C & H., par CountyéfBer-
Ve F °î,4* paquets dito marque P. S/Blitor, sous voilés par
AesiorAte plus on a cite le placement de 10 surons St-Domingue,
par Santa Rasa, de Curaçao.
• .Eu vente publique on a écoulé ce iour â de bons prix
foques de “ssVîtS cents 0’ S<>it A 4~ b/qu6S do 1W à 103 cts et B 21
FRUITS : y «ici le résultat des enchères tenues hier au soir;
^isses .raisl,ns r<îux de Smyrne vendues do fl. 15 à 15 3/4 : (les
o/s, cmsseifes et boites raisins Sultana, les c/s vendues de fl.
§7 3(4 f 23 /,8, les caissettes rie fl. 24 1/2 à 25 7/8 et les boites de fl.
24 1,4 à 25 ; des 11,600 caissettes, 2000 boites et 128 skeletons ligues
de Smyrne les caissettes vendues de-fl. 14 à 24 3-8, les boites rie
tl. 1, 1 4 a 18 3/4 et. les skeletons de fl. 18à 29 3/4; des 13001 et 4004
nattes figues de Villanova, 2 lots vendus à fl. 1214, 3 lots retirés
de fl. 8 a 10 et. le restant pas offert.
Epeaut.D q.,140k. 35 — b. 0 0)
X 2’ x 33 _ b. 0 00
Avoine 1« q.,150k. 24 50 h. 0 00
„ ” ‘2° - 22 50 h. 0 »
P.det. 1® q.,100k. 11 — h. 1 00
» 2e » 9 — h. 0 50
„ - — „------ Marché de ce iour Deu fourni
Froment, 100k.fr. 3b— b. 0 00 I Orge,- l’hect., fr 19 — b 1 00
Méteil......... 31 — h. 1 00 Pois.............) 24 — h 1 OU
Seigle......... 25 — b. 0 00 Pommes de terre. 9 — ti" 0 50
Avoine......... 15 — b. 0 00 J Beurré...... 2 60 h 0 10
\ ente active aux prix suivants:
fèves, le sac..........b. 0 09
P.det.bl., 100k.. 9 — h. 0 25
„ » rouges ... 9 50 b. 0 Ou
Beurre, 1'2 kil... 1 70 h. 0 20
(Eufs, les 25.... 2 -
91 52 |