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France, on fasse servir la guerre de dérivatif et que
le gouvernement ait recours à la guerre lorsque la
situat ion à l’intérieur ne serait plus tenable.
» De notre côté nous avons tout fait pour y arriver.
Nous ne voulons pas de guerre avec la France, mais
nous ne la craignons pas non plus. Sous aucun pré-
texte nous n’attaquerons la France, mais nous de-
vons toujours être armes de façon à pouvoir lui tenir
tête si la guerre éclatait de nouveau ; ceci est le bui
du projet.
» Je crois aux dispositions pacifiques du gouver-
nement français, mais une partie du peuple français
pourrait toutefois porter soudainement au pouvoir
un gouvernement qui provoquerait la guerre. 11 serait
trop tard alors pour prendre des précautions. Voilà
ce qu’il faut considérer.
» En France aucun journal, aucun homme ne
renonce à l’Alsace-Lorraine. Qu’est-ce qui arriverait
si les Français triomphaient ?
» Le gouvernement ne peut donc faire aucune
concession en ce qui concerne le Septennat. »
M. de Bismarck termine en déclarant que l’Empe-
reur ne peut pas renoncer à la tâche de toute sa vie.
La capacité de défense de l’Allemagne dépend ae
l’adoption du projet de loi.
M. de Bismarck fait préveir une dissolution du
Parlement dans le cas où le projet ne serait pas
accepté.
FRANCE.
Les délégués bulgares, MM. Grékoff, Stoïioffet
Kaltcheff, ont eu lundi, dans la soirée, une entrevue
avec le président du conseil, assisté du directeur1 de
son cabinet.
M. Grékoff a exposé à M. Goblet, comme la veille
au ministre des affaires étrange es, l’objet ae ia dé-
marche qu’il faisait avec ses collègues.
Le président du conseil a répoudu qu’il considérait
cette démarche comme un acte de pure courtoisie ne
leur part, et que c’était dans les mêmes termes qu’il
les recevait, ne pouvant le faire d’ailleurs qu’à titie
purement privé et officieux.
M. Goblet leur a ensuite déclaré n’avoir rien à
ajouter à la réponse qu’ils avaient reçue du gouver-
nement par l’organe du ministre des affaires étran-
péres.
La France est sympathique à la liberté des peuples,
mais elle a pour devoir de se préoccuper avant tout
de ses intérêts, et aucun intérêt particulier ne peut
jusôfler son intervention dans les affaires bulgares.
La France ne peut pas méconnaître les liens qui
unissent les Bulgares à des puissances avec les-
quelles elle entretient des relations amicales. Elle ne
peut donc que souhaiter la soiuiion prompte et favo-
rable d’une situation qui, à l'heure actuelle, est pour
toute l’Europe une cause de trouble et d’inquiétude.
L’entrevue, qui n’a duré que quelques instants, a
été des plus courtoises.
Le Temps annonce que le Comptoir d’escompte,
par l’intermédiaire de ses représentants, MM. Blum
et Delhorbe, a signé avec le gouvernement hova le
contrat par lequel ce dernier lui emprunte, pour
vingt-cinq ans, la somme de 15 millions dont le
remboursement est garanti par les revenus des
douanes des principaux ports de l’ile de Madagascar.
Détail pittoresque : lorsque MM. Blum et Delhorbe
arrivèrent à Tananarive, ils ont reçu, avec la lettre
suivante, les victuailles annoncées :
Chers messieurs.
Son Excellence le premier ministre et commandant
en chef me charge de vous faire parvenir, à l'occasion
de votre arrivée dans la capitale et selon l’usage hospi-
talier du pays, une dinde, une oie, deux^x/ules grasses.
iu pays,
un canard, une mesure de riz et des œu
Agréez, chers messieurs, etc.
«inc rabibiboa,
il8 honneur,
secrétaire de Son bxollence.
Lors des obsèques du général Pittié, le général
Saussier, gouverneur de Paris, ayant à retracer la
passé militaire du défunt et, particulièrement, sa
conduite glorieuse en Crimée, trouva pour l’armée
et la nation russes des expressions de sympathie et
d’estime qui furent répétées dans tous les journaux
de l’Empire du Czar et produisirent là-bas une pro-
fonde impression.
Interprète des sentiments de la société moscovite,
un industriel, M. Jean Harboneuko, vient à ce pro-
pos d’envoyer au général Saussier un objet d’art,
accompagné de la leure suivante —où se trouve
l'explication du symbole d’amitié que représente la
Br aima, marmite accompagnée de sa cuillère, dont
l’éiymolugie est Brat, frère, d’où Bralina, frater-
nité :
Très estimé général,
Les sympathies mutuelles des nations sont cimentées
par l’histoire -, le caprice ne saurait ni les créer, ni les
détruire. La guerre elle-même, les conflits et l'hostilité
d’un moment sont impuissants pour rompre le lien
intime de deux nations qui sympathisent i’une avec
l’autre. , .
Tels sont précisément Us liens qui unissent depuis
un temps immémorial deux nations glorieuses par leur
valeur, deux pays grands par leur passé et leurs desti-
nées dans l’avenir — la Russie et la France.
C’est à ces liens précieux que vous avez fait, général,
une allusion si vraie et si juste, dans le discours que
vous avez prononcé sur le cercueil du général Pittié,
de glorieuse mémoire.
Transmises par le télégraphe dans tous les journaux
russes, vos paroles sur cette guerra chevaleresque,
« où il n’y a eu des deux côtés que des vainqueurs,
mais point de vaincus. » ont été recueillies dans tonte
la Russie, comme une marque amicale de courtoisie
des braves aux braves, et cette courtoisie a été la bien-
venue et accueillie avec allégresse par toute la société
russe, aussi bien dans le monde militaire que parmi les
ci vis, aussi bien dans le milieu des agriculteurs que
dans celui des industriels.
Appartenant à cette dernière classe dans la société
russe et encore sous l’impression des sentiments que
vous avez exprimés, je prends la liberté de vous offrir,
glorieux général, notre emblème national de frater-
nité. qui porte en langue russe le nom caractéristique
de l’idée qu’il renferme, Bratina, et je vous prie, par
cette lettre, de vouloir bien l’accepter.
Dans notre vieille Russie.d’après un usage séculaire,
c’est une coutume nationale, en signe de rapports ami-
caux et de liens fraternels, de manger dans la même
marmite et avec la même cuillère.
Puisse cette - Bratina » servir à vous rappeler, géné-
ral. l’impression laite de bonté et d’honneur que vos
sincères et héroïques paroles ont produite à Moscou et
dans toute la Russie,
Veuillez agréer, général, l’expression de mes senti-
ments de profonde estime.
Jean-G. haritonenko,
Agriculteur et raffineur.
Moscou, 6/18 décembre 188c.
Le général Saussier a répondu :
Très honoré Monsieur,
Je m’empresse de vous accuser réception du présent
symbolique que vous avez bien voulu m’adresser en
souvenir des paroles de profonde estime pour l’armée
russe que j’ai prononcées aux obsèq ues de notre regretté
général Pittié.
Cet hommage solennel rendu à la valeur et à la
loyauté chevaleresque d’un grand peuple était l'ex-
pression réelle des sentiments qui existent dans les
cœurs français, c’est pourquoi il a fait vibrer les
vôtres. Je suis très fier que cette circonstance m’ait
valu, de la grande et noble ville russe, la cordiale et
fraternelle poignée de main qu’elle m’envoie à travers
l’espace.
Merci donc pour votre Bratina, que j’accepte avec
reconnaissance.
Veuillez agréer, etc.
GÉNÉRAL SAUSSIER,
Le nom de Bazaine revient sur l’eau à propos
d’une nouvelle trahison que lui reprochent les jour-
naux français. Il se serait mis au service de feu
Alphonse XII pour revoir et corriger un plan de
guerre offensive et défensive contre la France dressé
par l’état-major espagnol, soumis à l’état-major alle-
mand (avant l’incident des Iles Carolines) et renvoyé
par ce dernier avec notes et crit ques.
Le journal La France entre dans quelques détails
sur le rôle de Bazaine dans ces circonstances.
Bazaine vit à Madrid profondément méprisé par
une population généreuse que, seul, le respect de
l’hospitalité retient de faire justice du malheureux.
Bazaine accepta la mission de trahir une seconde
ois la France, fl avait été traitre. Il fut traître en-
ore et, de plus, espion. Il parcourut la frontière
d’Espagne, de la Méditerranée à l’Océan. Un jour
même il s’avança à huit kilomètres sur Je territoire
français. Les points de passage furent notés par Jui :
nos places fortes de Port-Yendre, de Bellegarde, de
Mont-Louis furent étudiées minutieusement ; le plan
d’une invasion fut dressé, tant du côté de Toulouse
BELGIQUE.
te l’armement de 1 armée espagnole, Bazaine donna
les conseils d’un stratège habile, dont la science
s’avive au feu de la haine et de la trahison. Il écrivit
un rapport qui fut approuvé par le roi et oui eut
l’assentiment de i’é'at-rnajbr général allemand. Dans
• rapport,Bazaine insistait sur la nécessité quis’im-
posar à l'Aliemagne d'envoyer des troupes et des
subsides à. l’Espagne, afln de rendre là campagne
efficace.
Bruxelles, 12 janvier.
SOCIÉTÉ BELGE DES INGÉNIEURS ET DES INDUSTRIELS.
— K rie exposi ion internationale des applications de la
téléphonie va. comme nous l’avons annoncé déjà, suc-
céder, dans les salons du Palais de la Bourse, à l’expo-
sition des applications du caoutchouc qui vient d’être
clôturée. Son ouverture aura lieu, pour les membres
de la Société, le vendredi 14 courant, à 8 h. 1/2 du soir.
Elle sera, lès le lendemain, ouverte au public tous les
jours, sauf le mercredi, de il heures du matin à 4 h. de
relevée, moyennant une entrée de 50 centimes.
Des conférences, auxquelles ne seront admis que les
membres de la Société, seront données le vendredi de
chaque semaine,à 8 1/2 h. du soir,par MM. les exposants.
Les principaux électriciens de l’étranger et de Belgique
ont, parait-il, fait des envois importants à cette exposi-
tion, et l’on nous assure que celle-ci, de même que ses
devancières, aura, au point de vue de son but spécial,
le privilège d’être complète. Des essais et des expé-
riences comparatives y seront faits par les soins du
Comité organisateur. _______
«AJSTV'EIRtó, 12 Janvier
M. le Bourgmestres reçu de la Société anonyme
belge des Bascules automatiques, la somme de fr.
19.29, recette des bascules placées à Anvers, du
du dimanche 2 janvier dernier.
Cette somme a été transmise au Bureau de Bien-
faisance pour être distribuée comme secours extra-
ordinaire aux pauvres honteux.
Accidents — Hier matin à 10 1/2 h. le nommé
Baptiste Moulaerts, 50 ans, ouvrier de la ferme des
boues, est tombé sous la roue de la charrette qu’il
conduisait et a été transporté à l’hôpital Stuyven-
berg avec des blessures au flanc droit.
— A été également transporté au même hôpital
l'ouvrier J. Roels, 35 ans, demeurant au Suegsken,
qui a reçu d<s blessures aux jambes par suite de la
chute d’une bal e de laine.
Arrestation. — La police a arrêté hier à son
logement, longue rue Neuve, le nommé Em. Blais,
f arçon de café, né à St-Marc (France). C’est à la
emande du gouvernement français que cette arres-
tation a été opérée. Blais sera probablement extradé
d’ici à quelques jours.
Navigation. —Nous apprenons que le steamer
postas belge Noordland, de la Red Star Line, a
passé Lizard c<- matin en route de New-York à An-
vers, où il peut donc être attendu demain ver® cinq
heure» de relevée»
Objets trouvé». — État indiquant les objets
trouvés et déposés du 3aul0 janvier 1887, et qui
peuvent être réclamés dans les commissariats indi-
qués ci-dessous :
lr* section, — Une petite clef antique avec poignée en
cuivre; un passeport au nom de B.; un parapluie en
alpaga ; une clef de porte intérieure.
2* section. — Un chapelet, à réclamer chez M“8 De
Renneville, rue du Réservoir, 9 ; un bracelet en..
à réclamer chez M. Desmet, plaça St-Jean, 54.
38 section. — Un médaillon en .... contenant le por-
trait d’une demoiselle.
5* section (Nord). — Deux grandes clefs de porte ;
une chairette à bras, marquée J...; une c«iller en
argent; un livret de mariage au nom des époux G....
6* section. — Une clef de porte ; deux sacs contenant
les éponges, à réclamer chez M. Van Reetb, demeurant
rue Van Diepenbeeck ; un sac de charbon.
78 section. — Une clef de porte.
8* section. — Un rideau__
Commissariat en chef. — Un petit sae contenant des
vis à ferrer les chevaux.
On se souvient du grand roi Massala qui fut le
■.on d’Anvers lors de notre Exposition internatio-
nale. Ses nombreux admirateurs n’apprendront pas
>ans satisfaction qu’il est rentré aujourd’hui dans
<es Etats Congolais où il émerveille les populations
uar le récit de son voyage et l’accueil dont il a été
l'objet.
Un correspondant du Journal de Liège nous
ionne au sujet du puissant monarque et de son re-
our au pays natal quelques détails qui ne manquent
pas d’intérêt.
Massala a rapporté une foule de présents, dont il a
rempli quarante-trois grands coffres, sans compter
'es cadeaux faits aux gens de sa suite. Il parait que
rien ne peut donner l’idée de la diversité des obje s
qu'il a rapportés. Il y a des habits, des meubles, des
jouets, des bijoux, des instruments de musique,
même un orgue de barbarie, des tournures pour
hunes, des armes, etc., etc, Aussitôt arrivé il a fait
•onstruiré dans sa résidence une sorte de hangar où
il a exposé tous ces objets. Les nègres sont venus de
très loin pour les voir et Massala est aussi fier de les
étaler que le serait le plus riche collectionneur euro-
péen en admettant le public à visiter son musée.
Comme il ne tarit pas d’éloges sur notre pays, il a
exercé sur toutes ces populations une influence con-
sidérable et des plus bienfaisantes au point de vue
des facilités nécessaires pour le succès de l’entreprise
de Léopold II.
Le budget pontifical. — Le comte Vasili (ce
nom recouvre plusieurs personnalités) poursuit dans
la Nouvelle Revue de Paris, ses études sur les di-
verses cours de l’Europe. Il en est maintenant à la
Société de Rome. L’article paru dans le dernier nu-
méro de la Revue est consacré à Léon XIII, à son
caractère, à sa politique, à ses finances, à ses pro-
cédés de gouvernement, à ses relations avec l’Italie,
relations beaucoup plus tendues en apparence qu’en
réalité. Les renseignements qui suivent concernent
le budget pontifical.
Les ressources du Pape ont une triple origine.
D’abord Pie IX a laissé au Trésor pontifical un ca-
pital qui donne une rente d’environ trois millions.
Ce capital est placé en fonds d’Etat. Le pape est un
grand souscripteur aux emprunts italiens, et cela
uniquement, dans un but de spéculation. Au fur et à
mesure de l’élévation des cours, il revend ses titres
et place les bénéfices en consolidés anglais.
Aux trois millions de rente provenant de lasuc-
cession de Pie IX il faut ajouter une somme à peu
près égale fournie par le Denier de saint Pierre, —
le rendement du Denier de saint Pierre a été autre-
fois beaucoup plus considérable, mais il s’est fort
amoindri en cos derniers temps. — Ainsi, le budget
ordinaire du Saint-Siège se compose de six millions
fournis par la réserve et par les contributione des
cat holiques. Le pape ne retient de ces fonds, qui sont
distribués par le majordome de Sa Sainteté aux car-
dinaux résidant à Rome, — chacun d’eux touche an-
nuellement 21,000 fr., — aux prélats de la Cour,aux
employés de la secrétairerie d Etat et de la secré
tairerie particulière, aux secrétaires des congréga-
tions, aux gardes nobles, aux suisses et aux gen-
darmes de l’armée pontificale, aux nonces et à leurs
auditeurs. En un mot, ces six millions constituent le
budget régulier, immuable de l’Etat pontifical.
Vient ensuite le budget extraordinaire, qui est
alimenté par une troisième source ds‘ revenus,
provenant des bénéfices de la chancellerie aposto-
lique, Le Saint-SiègE, qui sait ce que vaut la vanité
humaine, tire de ses titres nobiliaires ét bouts de
ruban un revenu de deux milllions et demi de
francs.
On a voulu faire au pape une réputation d’avarice.
C’est, assure le comte Yasili, une calomnie. Jamais
pape n’a plus donné qqe Léon XIII. H ne garde rien
pour loi, et sa subsistance ressemble plus à celle d’un
curé de campagne qu’à celle d’un prélat. Ses vête-
ments ne lui coûtent rien, des religieuses se font un
honneur de lui confectionner ses soutanes, et les
dévotes du monde entier le fournissent de riches
calottes de soie blanche, de mules de velours ornées
de lames d’or, de ceintures brodées à ses armes, etc.,
etc... Il ne dispost même pas de l’argent qui passe
par ses mains pour enrichir sa famille. La dot qu’il
a donnée à son neveu favori, le beau Camille Pecci,
n’atteinr. pas 100,000 francs. Les cadeaux à la fiancée
de celui-ci ont été assez médiocres, |En revanche,
Léon XIII dépense à pleines mains pour rehausser
le prestige de sa cour royale, pour les écoles libres
de Rome, pour les pauvres et pour la presse catho-
lique. Il subventionne largement les journaux dont
il aime les directeurs ét qui servent docilement sa
politique. Il faut, par exemple, que la docilité soit
entière et sans réserve. Le pape a horreur de la
presse, même catholique, qui le loue peu ou le loue
mal. M. Henri des f joux m à fait la dure expérience
à Rome. En dehors de YOssefçatore romana et du
Moniteur de Rome, qui sont placés immédiatement
sous sa directisn politique, religieuse et administra-
tive, Léon XIÏÏ subventionne beaucoup de journa-
listes et de journaux. Le secrétairerie d’Etat con-
stitue un véritable bureau de la pressé, et le Vatican
a ses reptiles tout comme M. de Bismarck.
L’Ivresse contagieuse — S’il faut en croire
certain» physiologistes américains fort bien postés
pour observer les phénomènes primitifs et secon-
daires de Tivressa, cette maladie aiguë, avec tout
son cortège de symptômes caractéristiques, peut
éclater exceptionnellement, par contagion, chez
des individus qui n’ont bu que de l’eau, mais qui l’ont
bue en compagnie de gens alcoolisés.
A première vue, cette affirmation a un peu l’air
d’une excuse spécieuse inventée un soir par quelque
mari peu solide sur ses jambes, à l’heure psycholo-
gique de la rentrée au domicile conjugal, dans le but
de détourner la colère de sa chaste moitié. Il paraît
pourtant que la chose est sérieuse.
Le docteur Crothers cite dans YAlienist and Neu-
rologist un certain nombre de cas qu’il dit avoir ob-
servés lui-même.
Tel est ce riche cultivateur de Saint-Louis, qui ne
buvait jamais que de i’eau ou du thé, est élu au
Congrès. Il se lia intimement avec un autre législa-
teur qui avait la fâcheuse habitude de boire avec
excès des liquides moins anodins et de n’aller jamais
au lit qu’en état d’ivresse. Au bout de quelques
semaines de cette intimité, on remarqua que le cul-
tivateur se conduisait tous les soirs comme un
homme ivre, déraisonnait, riait sans motif, chance-
lait sur ses jambes à la façon de son déplorable ami.
Et pourtant il ne buvait jamais que de l’eau ou du
thé. L’arrachait-on à cette désastreuse compagnie
sous un prétexte uuelconque, il reprenait bientôt
possession de lui-même et se comportait normale-
ment. Mais aussitôt qu’il se retrouvait avec des
ivrognes il retombait dans son ivresse artificielle et
de contagion.
Plusieurs a»tres cas analogues ont été observés
chez des sujets précédemment adonnés à l’ivrognerie,
mais guéris de ce vice.
Un autre sujet, lui aussi ancien alcoolisé, mais ré-
formé depuis douze ans, part en expédition militaire
sur la frontière avec des camarades qui boivent sec,
quoiqu'il n’ait but que de la limonade, il se conduit
exactement comme eux, passe pour un ivrogne et se
voit traité comme tel par sa familie er ses amis, en
dépit de ses protestations indignées.
Toue ces cas, on ie voit, se rapportent à des in-
dividus chez lesquels une prédisposition héréditaire
ou aequise avait préparé le terrain à la contagion.
Ils n'en sont pas moins intéressants au point de vue
psycologique et méritent d’être étudiés avec soin par
les spécialités II y a là, visiblement, un fait de
“ suggestion mécanique » d'un caractère tout nou-
veau et fort, original.
Exposition d’un Trousseau Riche chez *»• g.
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en fûts de 50 à 60 litres. — Pour les commandes s’v
adresser par carte correspondance. 19
f ait» m %
Une effrayante histoire d'ivrogne que conte
l'Union de Charleroi :
Le nommé Jules Glacet, ouvrier verrier à Managa,
partait vendredi soir avec René Nourry, son camarade
d’atelier, pour se rendre dans sa famille à Fontenella ;
arrivés à Landrecies, ils firent remplir d’eau-de-vie un
grand flacon qu’ils avaient déjà vidé une première fois,
histoire de pouvoir lutter contre le froid.
Peu à peu, les jambes de Glacet se mirent à fléchir,
si bien que son courageux compagnon fut obligé de le
porter sur son dos, espérant arriver ainsi à domicile.
Mais, après bien des chutes et des haltes, il dut aban
donner son fardeau sur le bord de la route, au lieu dit
le Réteau, commune de Floyon, à deux kilomètres de la
maison. Il était environ une heure du matin.
Il alla chercher du secours ; mais, quand on vint,
tout était inutile.
Malgré les frictions (d’abord à la neige) et les soins
intelligents donnés par des voisins, on n’a pu le rap-
peler à ia vie. Quand, vers 6 heures du soir, on l’a ren-
tré dans une pièce chauffée, son corps s’est littérale-
ment dégelé et est devenu flasque comme un linge
mouillé.
Un double déraillement a eu lieu le 9 au matin sur
les deux voies de la ligne de Bordeaux à Bayonne, par
suite de la rupture d’un des essieux d’un wagon de
bestiaux qui faisait partie du train 52, venant de
Bayonne.
L’accident s’est produit à l’aiguillage de Pessae, vers
cinq heures vingt du matin. L’aiguille a été enlevée;
plusieurs Wagons ont déraillé et labouré la voie sur
une longueur de plus de 60 mètres Le wagon de
bestiaux s’étant ouvert, les boeufs en sout sortis et se
sont mis à courir sur la voie.
Le train n° 1, partant de Bordeaux à cinq heures 30
du matin ayant été ave' ti de l’accident, est entré len-
tement en gare de Pessae ; puis il a continué sa route
après l’arrêt réglementaire. Bientôt, au milieu de m
nuit obscure, il atteignait par derrière un desbosoi*
échappés et le rejetait hors de la voie ; peu après un
deuxième bœul était tamponné et tué sur le coup ; cette
deuxième rencontre occasionna le déraillement de
plusieurs wagons.
Le train express qui quitte Bordeaux à sept heures 15
a dû s’arrêter assez longtemps pour attendre le déblaie-
ment de la voie, car il avait dépassé Pessae sans
obstacle et était arrivé jusqu’au lieu du déraillement ;
mais voici qu’au moment où il allait pouvoir continuer
sa route on annonce le Pyrénées-express, qui arrive
avec une demi-heure de retard. L’express de Bordeaux
rétrograde jusqu’à la gare de Pessae pour laisser passer
le train de luxe, qui prend la contre-voie pour monter
jusqu’à Bordeaux.
Quant à l’express, il a dù attend a le déblaiement
complet, la route prise par le Pyrénées-express, libre
ver» Re-deaux. étant occupée vers Bayonne par divers
trai aennoret il est arrivé avec un fort g. and
rets éà Dax. LA les voyageurs, pour entrer en ville,
ont (iu par suite 4 l'inondation, quitter les voitures et
suivre à pied. pe.niant trois kilomètres, la ligne de
Puyoo.
L’Adour. en effet, qui inspirait depuis deux jours des
craintes très vives, a continué à croître toute la nuit
dernière. Le pont du l.euy, à Saint Fandelen, a été
emporté. La route de Teras est sons les eaux. La digue
de ^aint Vincent est crevée et là campagne inondée.
A Dax même, le spectacle offert à mmuii pur le quar
tie' du Sablar était affreux. Les gens, désolés, démé-
nageaient à la hâte, emportant matelas et paillasses,
et l’eau montait toujours, augmentant de trois centi-
mètres par heure. A une heure du matin elle empiétait
sur les quais; à trois heures elle franchissait les
chaussées, se répandant avec une force terrible dans le
faubourg du Sablar. En une demi-heure tout le quartier
était submergé.Deux ou trois maisons se sont écroulées
au milieu d'un fracas épouvantable. Un moment on
a cru leurs habitants engloutis ; heureusement il
n’en est rien. A la date du 9 la piuie continuaitavecper-
sistance, et les craintes augmentaient,
La manne. — M. Dieulafoy, l’mtrépide voyageur, a
rapporté de Perse non seulement des merveilles ar-
chéologiques, mais encore une recette culinaire : celle
de la manne, nourriture hébraïque.
La manne est le produit de la sécrétion d’un ver
vivant sur un arbrisseau d’Arménie.
On la recueille en agitant les branches au-dessus de
nattes de paille.
Mais alors, direz-vous, comment les Hébreux en
trouvèrent-ils dans le désert? Le vent emporte souvent
la manne â de grandes distances, où on la ramasse
chargée de poussière.
L’Hôtel du Grand Laboureur qui n’est nullement à
céder est toujours dirigé par M. Chodoir-Noppeney qui
continuera a y apporter tous ses soins.
Table d’hôte de 5 à 7 h. 4 francs.
Déjeu ners à la fourchette de 11 à 5 h. 3.50 fr. 21#
On écrit de Mons, le 11 janvier :
Le directeur gérant et le directeur des travaux du
charbennage du Grand Bouillon de ia Société de Pâtu-
rages et Wasmes, à Pâturages, viennent d’être con-
damnés à l’amende par notre tribunal correctionnel. Ce
puits est une mine a grisou ; il est donc soumis à une
législation particulière. Des infractions ont été rele
vees par M. l’ingénieur Braive en septembre dernier.
M. Bogaert, le directeur-gérant, a été condamné à
trois amendes de cent francs pour avoir creusé un bou-
veau sans en avertir l’administration des mines et pour
avoir aéré des tailles en rabat-vent dans deux couches ;
M. Colmant, le directeur des travaux, à deux amendes
de ceni francs pour avoir creusé un bouveau sans mise
d’aérage par canars et pour avoir obstrué une voie de
retour d’air par une stcupure à cttnar aspirant.
Lettre*, sciences et art*.
Les flotteurs du prince de Monaco. — A la
fin de l’année dernière, une intéressante expérience
fut tentée par le prince Albert de Monaco, avec ie
concours de M. Georges Pouchet, dans le but de dé-
terminer les courants del’Atlantique.
Les expérimentateurs avaient emporté à bord du
yacht l'Hirondelle cent soixante-neuf flotteurs
scientifiquement construits, qui furent immergés
dans les parages des Açores.
Cette première tentative ne donna que des résul-
tats peu importants; un petit nombre seulement des
flotteurs fuient retrouvés.
Mais le prince de Monaco ne s’est pas tenu pour
battu; il a renouvelé l’épreuve cette année et il eu a
rendu compte à l’Académie des sciences, par l’inter-
| méJiaire de M. Bouquet de la Grye.
\ Cette fois ce n’est plus cent soixante-neuf flot-
{ teurs, mais cinq ent aix, qui ont été répandus sur
| une ligne oresque parallèle au vingtième méridien
Ouest de Paris, voisine de lui et longue de 500 mil-
les environ.
Destinés à une expérience purement côtière, ces
nouveaux flotteurs sont des bouteilles en verre fort
fermées par un bouchon de liège forcé et recouvert
d’un capuehon de caoutchouc ou d une couche de
goudron. Chacune de ces bouteillescon ient un bul-
letin dont le texte polyglotte reproduit l’invitation
que voici :
» Dans le but d’étudier les courants de la côte
française, ce papier - été jeté à la mer par les soins
de S. A. le prince hériditaire de Monaco, à bord de
son yacht Y Hirondelle et en sa présence. Toute
personne qui trouvera ce papier est priée de le faire
parvenir aux autorités de son pays pour ê;re trans-
mis au gouvernement français, en indiquant avec lo
plus de détails possible le iicu, la date et les circons-
tances ofi ce papier aura été retrouvé. »
Les numéros d’ordre qui distinguent les bulletins,
et qui se rapportent à un lalon resté entre les mains
du prince de Monaco, vont de 209 à 719, c’est-à-dire
qu’ils font suite aux numéros des flotteurs immergés
en 1885.
L’opération, commencée le 29 août vers dix
heures du matin, s’est terminée le 5 eeptembre
après-midi ; elle a duré six jours et douze heures.
L’irrégularité du vent sur une partie de ce trajet
ayant forcé la goélette à louvoyer plueieurs fois,
Je développement total de la ligne sur laquelle ont
été répandus les flotteurs fournit une longueur de
540 milles. Son milieu, qui est situé par la latitude
de l’ile de Ré, se trouve à 610 milles de ce point.
Le prince de Monaco assure qu’une scrupuleuse
attention présidait jour et nuit aux différentes phases
du travail. Les flotteurs étaient fermés, après avoir
reçu leur tube, par séries de 40, pour éviter l’inter-
version des numéros et les accidents. Chaque série
s’égrenait à la mer sur un espace de 20 milles, et 20
autres milles séparaient les séries entre elles.
Les collaborateurs du prince de Monaco étaient,
cette fois, M. Jules de Guerne, chargé des travaux
zoologiques de la campagne, et M. Le Grené, maître
d’équipage à bord et retraité de la marine française.
Tous les flotteurs ont passé par les mains de l’une 4e
ces trois personnes.
Les résultats promettent d’être plus concluants
que ceux de l’année dernière, et par suite des parages
choisis pour l’expérienée, et par suite du plus grand
nombre de flotteurs.
On ne saurait trop louer le prince de Monaco de
chercher à faire la lumière dans une question si obs-
cure encore. L’incertiiude la plus grande règne
toujours, en effet, en ce qui concerne les courants
marins.
Elle règne à ce point que M Georges Pouchet pré-
cisément, le collaborateur de la première expérience
des flotteurs, considérait, il y a quelques années, le
Golf -iream lui-même comme une simple légende.
Et M. Pouchet n’est pas le seul à élever des doutes
i sur l’existence du fameux courant d’eau chaude.
I I) ne faudrait pas s’étonner d’apprendre quelque
| jour que le Gulf-Streani n’existe pas plus que le feu
! central, assez problématique lui aussi.
Consoliu. angl.
Turcs nouv....
Espagnol ext...
Italien.......
Hongr. 4 0/0, or
Pérou 1870....
Autr. 4 0/0, or..
4 5 0/0 Russe 1870.
: Egypt., unifiée.
Uruguay 1883..
4 OA) Américain
LONDRES, 12 janv.
100 7/8
143,8
653/8
577/8
811/2
155/8
,0 -
941/2
743/8
47 3/8
1291/4
Cours d’ouverture.
277/8
Mexicain 1851..
Brésil, 1883....
Argentin 1882..
B.-Ayres 1883..
Chiliens 1873-75
Portugais 3 0/0.
Banque ottom.
Action Suez....
Varna.........
Central Pacific.
903/4
1011/2
951/2
102 -
541/4
103/4
801/4
514
431/2
SAINT-PETERSBOURG, 11 janv.
Lots de 1864— | 250 — | Act. ch. russes, i 273 —
» 1866.... 228 - I II, Emp.Orient. 991/2
Emprunt 1873..| 158S^4 | III, » » | 9a5/8_
Imperiales.
Escompte.
5 -
Tirage des emprunts,
Tirages anticipés des emprunts de Bruxelles
Empr»nt de 1874.
Tirages du samedi 8 janvier 1887.
DU 154* au 172* TIRAGE INCLUS.
Les chiffres placés à la droite des n°* sortis indiquent
le tirage auquel ils se rapportent.)
Numéros remboursables par 25,000 francs :
28410 163 283048 165 412778 161 622683 159
46663 166 322490 ,55 422016 156 713238 170
68450 169 333313 168 449201 172 740639 162
219108 158 353371 167 569589 171 749807 157
275667 154 388835 164 607546 160
Numéros remboursables par 2,500 francs :
50411 156 3376)8 164 49'737 157 592460 167
93228 169 355521 154 506169 172 625437 161
135052 166 382645 162 527290 158 640672 163
135740 155 404182 ICO 531167 165 738459 171
242677 168 48i699 170 583165 159
“Numéros remboursables par 4üo francs :
1150 169 175726 i7l 396705 17i 576613 160
1371 165 186981 163 3v77T4 162 578032 16!
5042 166 188059 160 400162 i64 578197 160
9148 162 189(05 170 4195*1 161 580163 157
14752 *59 193634 155 426083 161 584151 168
16535 169 20127- 166 427215 154 593353 168
22236 169 206893 164 429264 !54 594941 164
28533 157 209126 169 . 435916 ;58 603193 157
28787 156 210862 160 )387><3 153 605675 158
321u0 164 212620 165 44737'» 157 609113 172
40762 55 230114 167 451.83 166 610322 156
41092 161 230837 168 458105 170 615826 172
41842 154 236940 154 460604 ,59 622704 167
47912 170 247659 170 462878 167 624899 157
48248 160 250468 166 464714 <55 633554 169
49863 164 257772 171 471193 154 634635 IV2
. 52759 166 269*94 <62 4 9032 17! 635779 i56
53461 165 2685 4 i55 49152S 172 64H18 156'
57077 171 275913 154 492515 562 #43355 !57
57683 168 285774 167 493203 155 614162 163
71827168 290505163 497292160 646715158
76380 165 291290 169 501414 17). 653832 159
78367 169 293560 159 502762 172 657300 162
81306 162 296586 161 508388 159 660431 170
83626 167 304220 163 509066 158 661453 161
85729 168 320955 156 510351 172 670669 156
95552 167 328106 156 5ISI72 160 686500 159
105404 157 334208 158 529891 164 698333 170
107915 163 336818 158 536355 171 705184 165
109643 169 340268 172 537656 164 705486 166
115656 163 345900 156 5,(7831 162 720429 166
120345 156 347583 163 540909 155 730372 167
126931 155 353107 163 542996 163 730559 160
127331 158 363358 161 549222 165 731031 157
133849 159 373498 165 550354 170 736447 162
160012 154 376560 171 567265 166 737714 154
167362 159 389757 167 570582 172 741855 161
171248 168 390935 165 576427 170 742907 164
Numéros remboursables par 240 francs :
5808 155 107581 164 302102 165 567982 157
43120 172 179317 160 417067 154 575601 170
52373 156 210512 169 459230 158 696969 162
61132 171 264100 159 472163 165 722009 167
101937 166 301257 168 495069 161
DATES DES REMBOURSEMENTS.
Le 154» le 1er mai 1905. Le 164* le l« mai 1907.
Le 155' » • Le 165' » 1908
Le 156* » » Le 166' » »
Le 157' > 1906 Le 167* . .
Le '58* » » Le 168* » »
Le 159* - . Le !69* » 19, :9.
Le 160* » » Le 170* . „
Le 161* » 1907. Le 171» » .
Le 162* « » Le 172* > .
Le 163' » • (A continuer).
(Par télégraphe.)
Lots de 1879. — Les numéros 151278. 141451,246177 et
; 47279c gagnent chacun 100.90;» fr.
! Les numéros 505248, 621716. 70554 et 592619 gagnent
? chacun 25.000 fr.
I Les numéros 394984, 434079. 462843. 640764, 183388.
3898! t et3.;86 gagnent chacun 10,000 fr.
Chronique Judiciaire.
les grévistes devant la justice.— Le tribunal
correctionnel de Charleroi a consacré lundi toute une
audience extraordinaire à l’examen de préventions
relatives aux troubles de mars 1886,
L’audience, présidée par M. le juge Boilie, a duré
près de dix heures.,
Dans la première affaire comparaissaient dix-sept
prévenus, presque tous ouvriers à Marchienne, Jumet
et Roux. Ils avaient à répondre du délit d’atteinte à la
liberté du travail ; tous faisaient partie des bandes qui
le 26 mars ont dévasté les usines de la Providence, de
l’Etoile, du Ruau, la glacerie de Roux.
Un des prévenus, Henrard, est une des victimes de ia
première fusillade de Roux. Il a reçu une balle dans le
bras droit et on a dû lui faire l’amputation. M' A-
Lyon, son défenseur, a fait appel à la pitié du tribunal.
Un autre est sourd-muet. On a dù l’interroger par
signes Cet interrogatoire a produit une impression
pénible sur tout l’auditoire.
Parmi les témoins se trouvaient deux des condamnés
de la Cour d’assises, le nommé Lenoir, condamné à 2
ans île travaux forcés, et le jeune Langlet, condamné
à 5 ansde réclusion,
f Le tribunal a acquitté le sourd-muet et deux autres
prévenus. Il en a condamné douze à 50 francs d’amende
et deux à 25 francs. Plusieurs des condamnés avaient
déjà subi de la détention préventive.
Dans la deuxième affaire le tribunal a prononeé les
condamnations suivantes :
Couronné, David, de Châtelineau et Couronné, Jules-
Joseph, id., chacun 10 jours de prison pqur recefd’ob-
jets provenant du pillage de l’usine Baudoux ; Augustin
Wattendaele. de Ransart, 3 jours de. prison ; Jules
Paternoster, id, ljour, pour recel; Alphonse Fran-
cotte, de Jumet, recel, 10 jours ; Fernand-Victor Lam-
bért, de Charleroi, recel 8 jours ; Emile Michaux, de
Montigny-surSambre, recel, 10 jours. ‘
Plusieurs affaires ont'été remises indéfiniment.
La troisième affaire, dans laquelle sont impliqués une
trentaine dé prévenus pour atteinte à la liberté du
travail, a été tenue en délibéré. Il sera prononcé le 20
janvier,
M. le substitut Dupret a annoncé qu# cette affaire
était la dernière, relative à la grève, dont le tribunal
tarait A l’occuper.
ai/crnwo <**♦».*«.»»» et lnforn>elilO)«ii.
Société commerciale, industrielle et maritime. -
Chambre arbitrale des sucres. — Assemblée aunuelle
obligatoire, samedi 15 janvier 1887.à 21/2 h. de relevee,
grande salie de la Bourse.
Cercle Artistique — Ce soir, à 8 1/2 h„ Conférence
par M. Dognée Eug. : Dans les Balkans souvenirs de
voyage.
Jeudi 13 conrai t, reprise du cours de photographie
pa»- M. le cap, - grain.
Dimanche 30 et jours suivant» sera exoosé un Album
d aquarelles de la Société Pulchri Studio de La Haye.
Société Hdîp TCring het Anker •>. Les membres
sont prie.-•jVîdover leurs bons de pain* au local fia!-
hoenschen Haan, avant le 15 courant.
| ChemlDs de fer de Paris A Lyon et à la Méditerranée
! Trains de luxe quotidiens entre
! PARIS,NICE ET VfNTIMILLE
Straatzanger, groot drama in G bedrijven of 7
door J. Hoste, muziek van J. De Mol. J
De jonge juffer Maria Hens zal de titelrol vervullen
Dit stuk werd meer dan lüu maal ;« Brussel ongevoL
Verhuurhureel dagelijks open van 10 tot 3 ure. d'
Hoop en Llerd*. — Maandag 17 januari ten •> ,
ure, ter gelegenheid der 30»*' veijaring der maaSJJi?
pra,.litige vertoon.ng op het Scnouvvburg van \trM
hêFdênsp*ï In 5 bâr(fvML ”,4CA,^,C#r **ur°tr ötjj,
Tous les samedis, nouveaux débuta
Mercredi 12 janvier 1887, représentation extraordin».
au bénéfice de M. Ch. Dumont, contrôleur en chefde rÿ
blissement. - Tombola gratuite d’un cheval vivant -*5)
le spectacle grand bal. APri(
Prix d’entree : Un franc.
On commencera „ s n., dimanches et jours de fêtes à 71/2^
Scala.--Tous les soirs, grand spectacle-concert r
Sorcellerie Orientale, par M. Pierre Orléans. M. ChrétiiJ?
Le duo Du/anty. - orchestre do 22 musiciens, sou»0!1,
direction de M. Neuicour. ’ 01111»
Entrée 50 centimes.
PMJIL UOMMEMMU
H’ânvw* <Ju 1* Janvier
CAFES. - Hier après midi il a encore été tratté 828 ^
Ssntosgood average nouveau, par BalUmurt, i 39 1,4 cm?
entr. ei 914 sacs Santos fair vieux, par Monteoidea. à
cts. ontr. ’ 05 '« f
Aujourd’hui marché plus calme. En café Haïti on a eue 1.
vent* de 250 sacs Poi t-au Prince, tel quel à 43 1/2 cent»
5ôsacs Port-uu -Prince, dito, à43 3 4 eu acquitté.
CEREALES San affaires aujourd’hui sur pl ce m
su te de la tenue du marché aux grain» de Bruxe: es ’ "
Nous recevons de cette dein ere v,l;e e té égram,.,
«mwilt • ■ --“lil
Tendance v la tiai.se pour les froments, affaires te
l’Améiiqur-1: 20 1/4 . 20 3/» lu* 100 kil. suim/
a f mi rages bien dema> üées. e
roux d’hi
qualité orges
CUIRS. - Un a vendu aujourd'hui les quantités suivantes'
CUIRS SSOS DE BUKN08-ATRE8.
N»8.....
Du n» U
. . 34.
415 boeufs, mat., :Prov.),i43/4k.,fr.H3i»
.60 • .Canipos), 14 kil.. à fr. l(jg.
*50 . . 14 9/10 kil., à fr7iej 1
CUIRS SALÉS DE CONCOKD1A.
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Du u° 1031... 125 hceuis, 20/25 kil., à fr. 64.
OU1KS SALES DE RIO-GRANDX.
Du ii“ 7004... 850 vaches, 2U/25 kil., à fr. «4.
N"7005... 56 » av.,20/25 kil., à fr. 60.
ROGNURE.» DE CUIRS de in Pista. - on a v«nd„
par n. LvitaVon. iï b,s ■ eiiluns, museaux et mrium’
s fr. lo, 29 b/» duo dito, à fr 16. 1 o/t queues v.-i«s,â* tt P
1 r>/e tendons, à fr. 2 i, 1 b « patiin* do bœufc, à fr 26.1 fi , <■
verges,, à il'. 32; par tf no go 7 h/s oreillons museaux J F*
• •figions, à fr 15; par Maske’yne i b/s dito d to, à >r 16 f
pal -Ingram, 24 b/» patl.ius ducheval à fr. 19 6h/»quâuJ
Vides a fr. 18 1* o/s %e ge» à fr. 34, 6 h/s patlins de bceufsi 1
5o kil' PaI iiextc<J’ ’* b^s Patt*ns de cheval a fr. wi„ j
LAINES. — Il a été vendu 158 halles La P ata suint.
PEi'tiOLË RAFbiNhi l'Amérique.— (Cote officielle) „I
Le» prix ci-après .-s’entendent pour parte», premier coût;' î
Payé Vendeurs,
171/4 à---- 173/8 à-,
171/4.171/8 171/4.
- ------165,8 . - ,
----*------161/4 M — .
-----------16-.-.
Disponible..........
Janvier.............
Février..........
Mars................
Avril...............
üHiohé ferme.
RIZ. — Marché calme pour les riz pelés des Indes-Oriii.
taies; prixsoute, us Les ventes, depuis huit jours, ne coin,
portent qu environ2000sacs, diverses sortes, pou laconso».
m ■ tu m et Ter portation.
SAINDOUX. Le marché pour le saindoux d’Aménaue
par suite des -vis faibles des l eux d> production este»
ba sse aujourd’hui : quelques affaires ont été effectuées sut
cours réduits. En clôture marché plus soutenu. — RVoa
disp. fr. 85 3/4 a 86 1/4 suivant quantité payé et vendeur!
sur jsnvier et février sôparém.-nt vendeurs à t .85 31-'
su- mars-avn; fr. 85 3/4 payé et vendeurs; sur avril et mai
séparément vendeurs a fr 85 3/4. - Les marques fat.
bank, Armou 1 et Clifton disponibles valent fr. 83 W -
Le saindoux en cuvettes se cote comme suit : Fairbank
f*. 86, Chfton fr 85 1/2, *rmour r. 85 et Fratik fr
SALAISONS. - Marché plus calme pour les lards saS
sec’fl i Amérique - Les short middles disponibles valent
fr. 86; les long midi il es disp, les fr.84; les extra lonamidaltL
marque Silberhorn, fr. t’6, coupe Toby and Booih fr. 91 •
Back.», tfaprè'i p >ids et mai-ques, f'i. 84 a 97 ; les épaules f
salées bêches de porc nouvelles disponibles fr. 731&;i«ï
jambons Pie Nie fr. 88, dito marque A rmour fr. 91. 1
Dépêches commerciales
1* Jonr.-H.-B -b touvsrtut.
•r. été» i. midi ; pu. r le» sucras et «eprlti à 1 beore.
i*. 1%. ,, j
FARINES ; 12 marquas j SUCRES hrui.» i.
Janvier.. 53.10 53 — ! Blanc 3» com 33.371/2 33 621,1
Février.. ad 40 53.40 Février. . 33 621/2 33 811? 9
fmoisdemârs 54.75 54.75 A m Ae. uv il» ,
4 mois de mars 54.75 54.75 ;4 m.dé mars.34.dï 1/2 3l.3ii|2
55.75 5a.60 i 4 mois de. m. 34.871/2 35;-
COJirOSE* DE
Lit» idsuous P. L. M.
avec cabinet fie toilette et
water-eloset, et d’un Wa-
gon-Lit (aleeping-ca- ) ;
au départ de au départ de au départ ti
Paris | Vintimüle Paris
i* mardi,mo’'- !‘mardi„jeudi le» lundi,
ci’e(ii,rendr'Ji'vendredi et jeud>
et dimanche, .dimanche. et samedi.
Wagons Lits (sleeping-
cars) et d’un
Wagon Restaurant
an départ de
X mt-iniille
les lundi,
mercredi et
samedi.
4 mois de
HUILE .1 - colza.
Janvier...... 56 50 56 M
Février---- 56.50 56.50
4 «îoh-de mars àh 25 56 25
4 mois d-.> mai 55.75 55.75
HUILE dt Un
Janvier..... 48.25 48.25
Février..... 48.75 48.50
4 mois de mars 49.60 49.
4 moi.- de mai 50.25 50 —
ESPRIT, tii fin Nef!'
Janvier..... 40 — 4<’. 9
Fèvri-r. _____ 40.50 - j
tfars .-wil ... 41.25 41.50
4 mois de mai. 42.75 43 —
Roux d sp 88*
13.40 '9M
13.60 13.75
14.25 14 40
| Dopé
I par MM
BalietiD télégraphique.
Washington, 12 janvier.
Le Sénat, dans sa séance secrète, a adopté une
résolution conseillant au président Cleveland de né*
gocier avec le Nicaragua au sujet d’une concession
pour un canal interocéanique.
ÉTAT-CIVIL.
Décla rations des décès du 9 et 10 janvier.
SEXE MASCULIN.
P. Moortgat, batelière, 71 ans, veuf de C. Hofmans, à
Molen beek-St-Jean. — G Pals, plafonneur. 29 an», veut
de A. Frisch, rue d’Orange. — J. Struyf, journalier. 28
ans. rue d’Eeckeren. - J. Meyers. sans prof., 19 ans,
Longue rue Chapelle de Bateliers. — J. Steward, mate-
lot, 44 ans. veuf de E. Green, à Toronto. — J. Boren-
bergen, charpentier, 26 ans, époux de J. Raymaekers,
rue du Congrès.
7 enfants au-dessous de 7 ans, 1 mort-né.
SEXE FÉMININ.
J. Van Coppenholle. religieuse, 28 ans, rue du Cou-
vent.—A. M. Frisch, 29 ans, épouse de G. Pals, rue
d’Orange. — A. Janssens, cabaretière, 70 ans, veuve de
J. Van der Meyden, Petite montagne au Corail.
4 enfants au-dessous de 7 ans, 0 mort-née.
NAISSANCES, DECES
Sexemaac.. 14 , Tf)tal Sexemasc.. 16 i
Sexe féooin. 16 < Total 30 Sexe fémrn. 7 I T04»1*1
Le nombre des places est, limité.
Le supplément à payer pour prendre place dans ces
trains est fixe à 16 francs, en sus du supplément rela-
tif aux plaoeé de luxe dans les traîna rapides.
Trajet de Paris à. Nice en 18 h. 1/2 ■
Exceptionnellement, jusqu’au 28 février i8l7, dans Je
sens de Vintimifie sur Paris (train 8) et du i« marsan
80 ma> 1887, dans le sens de Paris sur Viutimilie(train 5),
les voyageurs seront admis dans ces trains en paysnt
seulement le supplément correspondant aux place* de
luxe dans les trains rapides
On peut se procurer des billots à l’avance :
Pour le» trains de Lits-Salons P. L. M. :
A PARIS, à la gare, Boulevard Diderot; au Bureau
contrai, rue Sainte-Anne, 4 (avenue de l’Opéra); à
l’agence T.ubin, boulevard Haussmann, 36; à l’agence
Cook et fil#, rue Scribe, 9. et Qrand Hóttl, boulevard
des Capucines ; à l’agence H. Gaze et fils, rue Scribe,
7, et rue Dupnot, 8 ; à l’agence des Wagons-Lits, 3.
Place de l’Opéra ;
A NICE, a l’agence Cook et fils, quai Masséna. 15;
à l’agence des Wagons-Lits, quai Massena. i; enfin aux
gares où les trains prennent des voyageurs.
Pour les trains de Sleeping-Cars :
Aux bureaux de la Compagnie des Wagons-Lits. 3,
Place de l’Opéra, à Paris, et. i, quai Masséna, à Nice.
On peut se procurer des prospectus détaillés aux
f endroits ci-dessus désignés. 253
Bulletin de is Bourse
ANVERS, 12 janv. - $ Ht heurts. —
La Bourse est meilleure pour les valeurs du *ud
d’Amérique.
Le nouveau Argentin a fait 86 ’.QjO.
La répartition officielle à Paris pour le nouvel
emprunt Argentin est de 10 0/0.
Mark Buenos-Ayres 85 à 8â 1/4.
Buenos-Ayres 6 0/o 94 environ
Les valeurs Belges restent lourdes.
Les Lots de villes restent fermes.
Espagnols 65 1/1 à 65 8/8. Turc 14. Lot 35. Uruguay
47 l/g. ^ J
Dépêche» télégraphique».
BRUXELLES, 12 janv — Cours d'ouverture
ASTHME
Oppr.jja.oii, Osa rrsia,
Toux nerveuse. Soulage-
ment immédiat. Suirison pur les I
PAPIER i CIGARES GICQUEL
D«larocho, Pari*. 3Ma b“. Prin<
/Vvlw aux Dame». — M11» S. RYNVELD
dentiste diplômée, Rempart Ste-Cathérine, 4. 45
\ Plllule» Holowaj.- Pour tortiller une constituant
• débilitée, eex Pilules sont plus efficaces qu’aucune autre mé
J decine. Les personnes nerveuses et toutes celles qui souffr m
i des organes digestifs affaiblis ou dont la santé a été dérangé
f par des ado fions bilieuses, des maux d’estomac, des dou
/ leurs de foi ®, devront immédiatement ossayer ces Pilules. La
toux, le rhum e, l’asthme, la courte haleine, cèdent aux pou-
, *oirs curatifs de cette admirable médecine. Les guérisons
effectuées par ces Pilules ne sont pas simplement superfi-
: welles et temporaires : elles sont complètes et permanente».
| Elles sont aussi douces qu’efficaces et peuvent être données
/ eu toute confiance aux femmes faibles et aux jeunes enfants.
« Leur action sur le foie, l’estomac «t les intestins, est imtné-
3 diate, salutaire et permanente ; «lies restaurant toujours
" saute
1/2 æ ;
(Si
29.25 29.JS
Hadîne 91.50/92.50 92.50/àa
BjLËS.
Janvier.----- 23.50 Î840
Février...... 23 60 23.9
4 mois de mars 24.40 24 40
4 mois de mai. 25.— 24.90
SEIGLE
Janvier _____
Février_____
4 :. ois de mars
4 ü.-.îs de mai.
i, VIarabe soutenu us Marché soutenu.
P.XItiH. -ajauv _ t heure* iü. — Ouverture.
y: -VIM J Lkw A : jt'ans, repr a An-e i
Lewis 4 Sohk. - DORES Disp. fr. 03.75; 4
m»»* mai i fr. 3;.o- ; t moi- de mai fr. 85.&.
FAHli*. 1* janv . .. d’ouverrur*. 1 li m
- Dépêche communiqué!: par M. Ai.ôrmt K.v ü An***.
- SPORES : Courant du mois fr. .<3 62 ; 4 moi» de min
0 ■ : 2j 4 mois de mai fr. 34.87.
*• i -pèche i h 00 Courant du mois fr 33.42;4
r ; «e toi’-'-s fr -1 87 ; 4 m ? de ma fr. 35.00. — Hl'llï
■v cou.- : 4 dt- m 5-87 — ALCOol -4111111,11
mal f 41.87 - FARINES : 4 mois de mars fr ô-l\é0
U .1 -ur-s 40 Dépeça.• -,
David Winter a Paris, c mmuniquèe ntr K J ?l(u
M *'»ni\rv ' ''Ms d- irw '• 55.60 SUCRiff:
-ois de mu fr. 35.01. - H U ILS d» colxa : i mo“i
n *4 *. 55.75.
■a VRE, U Janv. Clôture. - COTON» : MarcW
ealia*. Vente» 500 balies, on cote : disp, et cour
fr. 61.50, sur févr. fr. 61.75, sur mars fr. 62.00,su: avrif ft
62.40, sur mai fr. 62.75, ur juin fr. 63 25. sur juillet fr. 63 li
•nr août fr. «4.25, sur sept. fr. 64.75, sur oct. fr. 65.25,1«
30 kil. ont.
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sacs. On cote : good average Santos disponible et #ur «mi-
rant de mois fr 81.50.surf0vr.fr 81.75, sur mars fr 88.!*
sur avril fr. 82.25, sur mai fr. 82 50, sur juin fr. 82.75. «ur
juillet fr. 83.00. sur août fr. 83.25, sur sept. fr. 83.50 wr
oct. fr. 83.75, sur nov. fr. 84.00. sur déc. fr. 84 25, les K
fil.cEn,â^p <>n ‘/•“dufiOO sacs Haïti Port-au-Prine.I
fr. *5 : 1200 saes dito livrable de fr. 83 à 83 50 ; 160 sac» Rio
avés a fr. 80 ; 125 sacs dito à fr. 92 ; 2001 sacs Haïti C*p
livrable i fr. 84 ; 150 sacs Haïti Cayes do fr. *5 i 84 : i5M »*»
Santoa non lavés Cara : oli à fr. 91 ; 2 0 sv.es Santos nou lam
* rr'77 ; Ij00livrable a fr. 79 : 400 sacs Haïti Jacm U
fr. 8 * ; 180 sacs Santos non laves de fr. 80486; 150 sacs Bthia
non lavés à fr. 80 ; 200 sacs Haïti Petit Goaves à fr. 85, iu
50 kil. ent.
SAINDOUX : Marché calme, prix en baisse ; Tente» 2M
tierçons ; on cote: Disp, et courant fr. 45.50, sur févr fr
45 50. sur mare fr 45 75. sur avril U 46 09. sur mai fr. 4fj %
sur juin fr 46.50, fur juillet fr. 46.75, sur août fr ri M
sur svpt. fr. 46.50, les oO kil.
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verts matad*ro* boeufs 4 fr. 60 ; 377 dito i fr. 00 m n,,».
nos-Ayi «s bœufs secs 4 lr. 117.50.
BOIS de teinture : On 4 traité 300 tonneaux Jamaïqm
livrable 4 fr. 13. 1
HAVnc, 1« Janv. - CAFES : Marché
prix f, baisse. Ventes j8,ÜUÜ sacs.
On cote Santos good average :
févr ...
mars ..
avril...
mal...
juin...
11.
81.50
81 75
*2.-
82 25
82.50
-75
12
80.50
80.75
81. _
1*1 25
81 50
81 75
dur Juillet . 83 -
• août... 83.25
■ sept.... 83.50
» oct..... 83.75
nov.... *4.-
82.25
82.50
*2.75
.... ... 83.-
déc.... 84.25 83.25
J4étaUiques....| —
Espagnol 40/0.. 65 68
Turcs nouv____! 14 61
PARIS, 12 janv
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» 41/2 0/0.. ‘ “
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Emprunt nouv.
Crédit mob. fr.
Egypte 7 0/0...
Lombard.......
Alfa..........
Espagnol 4 0/0.
Hongr. 4 0/0, or
Italie rente S 0/0
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ILots Turcs..... 3
Belge 3 0/0...i -
• Cours d’ouverture.
Turcs nouv....
Lots Turcs....
Mobilier Esp...
Ch. de fer Autr.
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Saragosse.....
Crédit foncier..
Rio-Tinto.....
Panama........
Banq. ottomane
Sue»..........
511 -
367 -
3S6 -
139V -
4Ö3 -
520 -
2085 -
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Marknoten......; 61 90
VIENNE. 12 janv,
Autr.Mét. pap. 82 50 , .............. ...
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i 0/0 Hong) ., or! 16$ 90 j j
UKH; IN. 12 janv. Cours d’ouverture.
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Auti. Mél. p*v.; i:6 70 j Ch. de ferauti. j 412
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I Jeudi 13 janv., 4 8 h. — Lt Vvÿagt m Chine, opéra-com.
? en 3 actes.
I Vendredi 14 janv. — fau.it, en grand-opéra.
' V iiiHmaiehe Achouwhura, best. Vau Doeaolse:.
;• Woensdag 12 j- n-, ten 7 1/2 ure. — G' oot succes 1 sfl» opvoe
ingvan: ht familie Rantzau comedie in 4 hedrj*en. •
■j Voóiat : Zu-Uk‘le>is, toonoeUpél in 1 bedrijf.
/ Donderdag 13 jan . ten 7 1/2 ure Bu .ongewone ver-
Héden avond, gsen» vertooning uit hoofd* van groot*
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- SU<;I“S -
~ H.-B.-R. - ouverte».
1 ~ UOruNN Marché calme. Ventes probables ÎO.IW) b*!ie».
: Importations de ce Jour 26,000 halles dont 2 .,000 d’Amériqu*
! UVEHPOOL, 15i Janv. - H.-B. R _ Clôture
; CO TONS : Vente» du jour 10,000 balles dont 1,000 pour 1»
n>éculat.K>u *t 1 exportation. Marché calme pour co»b
d Amérique et. soutenu pour Surate. Sur livraison middlin*
avrïi' ■ mr Jw,v -fT- ^ iKsur féTr 0.(10; aurmar*
; ‘fril 0 00 ; sur avril-mai 5.15; sur mai-juin 5.16.
Il j«nv. FONTES : Marché*»
b«ss* ; affaire, modéré** de 4*s. 10 l/2d. 4 46« 5d »t 46s.
71 complaut et dé 47s 4 i6>. 9d 4 1 mois. La Cours» d.
«oalément « 46s. 7 l *d. comptant *t
4 ï6» iy [tM. *il mois MiUdlesbr.. warrants payés 37s. (M.
é 37». wimprant, 3 » 9 l/2d. A 37s 3d a ! mois, acheteurs t
*!i U,lié. comptai»,. Hematit* warrant* payés 48s. compta
48s. *d. ac48s 4 */2d. à 1 mou, acheteurs a 48s. 112d.
4 *.44 i» an* FILE» et TISSU»:
Pour quelques «uras de tissu» ias prix sont plutôt *r\ meil-
leure to.dsp.j», Xa demande pour la consommation continu»
calme, U, demande L plus active se porte sur /©» art,cl*»
Cto veneble» pour 1 Inde et Chine, quoiqu’en général on ne
paie pii» de huuiée mr les prx de la semaine dernière pour
ces destinerions. Lez filés sont peu recherchés, toutefois
ftwéfte paraissent etre d’un placement plu» lacile que la»
8UCRES de oettemes : Disp,
Marcha calme.
MAttühiRôlHin. ««Jane. l.l heure* 50. -
Dépecfc, pe a.-Am* - SUCRES de betteraves. Marché
I. aible. tnoaraat du moi* U». 11/Sd.; févr. ils. 3d ; mars ils-
; * ti vd .
i ,, *• A4 ;s.s K Ittiti: Wt ti. IV Janv. _ lï heures l® -
Dépêche de MM Pkkm'i.r A WKisaBNEiL», nachfrtgar»
repr. i Anvers; par MM. Lotus Strauss <àC». •- SUCKFSd’j
bottera vos : Marché calme. Sur Janvier ! 1,1.6 Rut ; sar btr r,
II. 25 ; sur avril-mai 11.62 1/2 Rm ; sur Juin-juillet 11.12 jjt,
WM*. - 12 heures 17. -
U 1:S Rm; févr. 111/4 Rm
I
Clôture Ouvért
Ven Kuyk. De Roman von ten arn{
in 7 taforeelen. |