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IÆ PRECURSEUR , Vendredi SI «Juillet 1840.
t — On nous écrit de Lerida que Cabrera en se réfugiant en France a
donné l’ordreà ses partisansde le suivreou derentrer dans leurs foyers.
L’ordre a été donné aussi aux Alcades par Cabrera de poursuivre les fac-
tieux qui errent dans les montagnes, de les arrêter et de les faire fusiller
comme déserteurs ou brigands. (Castellano, 6 juillet.)
BOURSE DE PARIS DU 23 JUILLET.
3 p. c. 86-30 , id. lin cour. 86-70. — 5 p. c. 118-65, id. tin cour. 119-30.
— 3 p. c. belge 77-35, id. fin courant 77-75. — 5 p. c. id. 106. — Banque
de Belgique 980 975. — Active esp. 28 1(8,28 , 27 3(4 7|8 5(4 1|2 3|8. —
Nouv. diff. id. 12 5(4. — Passive id. 6 5(8 1|2. — Emp. romain 105 3(4. —
Haïti 582-50 585-75. — Rente napolit. 105-60.
BULLETIN DE LA BOURSE.
La rente était assez ferme au début du parquet à 86-70, mais la baisse
a commencé bientôt à se faire sentir et les cours ont fléchi rapidement.
— On attribuait cette baisse au bruit répandu que le général Espartero
s’était emparé de la reine et il s’était fait proclamer dictateur. On crai-
gnait qu’il n’en résultât quelque nouvelle complication grave dans les
affaires diplomatiques. On ajoutait que cette nouvelle était arrivée au
gouvernement par dépêches télégraphiques. Le courrier ordinaire n’a
pas donné de nouvelles qui fussent de nature à faire craindre un pareil
événement. — La renteactive a été très offerte pendant toute la bourse.
— On s’occupait fort peu des autres valeurs qui étaient généralement
offertes.
Nouvelles diverses.
On écrit de Gand, 23 juillet. Hier soir, vers 7 heures, un bel enfant de
cinq à six ansjouait avec des camarades dans la rue Longue des Violet-
tes, à quelques pas du chemin de fer. Les passants remarquaient sa lon-
gue chevelure blonde qui tombait en boucles sur son cou, sa jolie tour-
nure, son aimable sourire, la joie qu’il éprouvait de sauter en liberté
au milieu de gamins de son âge. Tout-à-coup un cavalier traverse la
rue au galop, renverse l’enfant et lui brise la crâne sous le fer du che-
val. L’animal s’arrête un moment effrayé des cris qu'on pousse ; mais
l’homme qui le montait lui donne de l’épéron et disparait en un clin-
d’œil. La mère de l'enfant sort tout effarée de sa maison, relève le pe-
tit malheureux, le prend tout sanglant dans ses bras, et l’emporte en
se lamentant d’une manière affreuse. On a eu de la peine à lui arracher
le cadavre.
Nous tenons ce fait d’un témoin oculaire qui nous l’a raconté avec une
vive émotion.
De pareils malheurs affligent à chaque instant notre ville. Vingt fois
déjà nous avons supplié la police de faire respecter le réglement sur la
circulation des équipages et des cavaliers. Nous n’avons pas été enten-
dus. La police a toléré l’abus, ou elle a infligé aux délinquants des amen-
des insignifiantes. Plus d’un desœuvré, qui aime à parader à cheval
dans les rues, n’a même jamais été réprimandé.
Il nous semble que les remparts et les faubourgs de notre ville offrent
un champ assez vaste aux exercices équestres de nos dandys; on peut,
sans les priver du plaisir de se montrer cavaliers hardis, leur interdire
les courses anglaises dans les rues les plus fréquentées. Â Londres et à
Paris, où les jockeys sont aussi estimés qu’à Gand, le cheval qui change
le pas en trot ou en galop est immédiatement mis eu fourrière. Mais il
est vrai de dire que notre police a encore beaucoup à apprendre.
P. S. Nous apprenons à l’instant que le jeune Barbiers n’a pas encore
expiré, mais les médecins désespèrent de ses jours. Le cavalier est en-
core inconnu; on nous assure que la police est à sa poursuite.
— Plusieurs journaux assurent, et nous le croyons, que les superbes
bijoux et parures dont la vente publique aura lieu le 10 août prochain
par le ministère de M° Verhaegen, notaire à Bruxelles, ontappartenu à
Mue Malibran; M. de Bériot, son mari, en avait, dit-on, cédéla propriété,
peu de temps après la mort de la célèbre cantatrice. Cette vente ne peut
manquer d’attirer une grande concurrence d’acheteurs, car tous les
amis des arts, tous les amateurs voudront posséder un souvenir de l’ar-
tiste à l’âme ardente, au talent supérieur qui a causé tant et de si vives
émotions. . (Commerce).
— Ces jours derniers, un avocat se présenta chez un riche proprié-
taire de Louvain et lui remit quatre mille francs, dont il demanda un
simple reçu, sans stipulation de cause. Le propriétaire ne se connaissant
point de débiteur d’une pareille somme, pria l’avocat de lui donner
quelques explications, celui-ci répondit que des entants voulant rache-
ter l’honneur de leur père, l’avaient chargé de restituer avec intérêts,
le produit d’un vol commis il y a quarante ans et plus, au préjudice de
l’aïeul de son interlocuteur, qui,ne pouvant obtenir d’autres détails, ac-
cepta ce supplément inattendu d’hoirie.
— Le journal La France adopte aujourd’hui un singulier argument
pour prouver que M.de Bourmont n’a pas trahi en 1815.11 cite plusieurs
extraits du Moniteur de 1792 et 1795, portant que Lafayette, Dumouriez,
Valence et l’Egalité sont passés à l’ennemi. La position était bien diffé-
rente. Lorsque Lafayette et les autres personnages dont il est question
passaient à l’étranger, ils fuyaient la hache révolutionnaire, ils ne pou-
vaient pas rester en France sans porter leur tête sur l’échafaud.
Il n’en était pas de même de M. de Bourmont. Au moment de sa dé-
sertion il avait alors un commandement supérieur dans l’armée fran-
çaise, Napoléon ne le lui avait confié qu’àregretetparsuitedepressantes
sollicitations. Il avait fallu toutes instances du maréchal Ney et du gé-
néral Gérard qui en avaient répondu sur leur tête pour faire admettre
l’ex-Chouan à la tête d’une division de l’armée , et c’est au moment
de combattre, lorsque l’empereur lui avait remis un poste de confiance,
qu’il a déserté son drapeau, qu’il a passé sur le territoire ennemi.
11 faut avouer que les amis de M. de Bourmont ne sont pas heureux
jusqu’à présent dans les arguments qu’ils emploient pour réhabiliter
dans l’opinion publique le transfuge de Waterloo.
— Victor Hugo a fait la réponse suivante à M. Mathieu, de Mons, qui
avait engagé l’auteur de Notre-Dame de Paris et des Orientales à com-
poser un poème intitulé Roland de Lattre:
A M. Adolphe Mathieu. — Slons (Belgique).
t Les vers que vous demandez, monsieur, vous les avez faits. Je tâ-
cherai certainement de répondre à votre noble et sympathique appel,
mais si vous désirez que votre glorieux compatriote soit constaté par
une belle et haute poésie, publiez vos vers, ôtez-en mon nom et n’y
laissez que le sien, je vous réponds que vous ferez rayonner son tom-
beau !
, « Il y a dans votre esprit l’élévation et la force, la puissance et la gra-
vité, et, quant à moi, je n’hésite pas à vous ranger parmi ces grands
embaumeurs de mémoires illustres qu’on appelle les poètes.
« Recevez, etc. Victor hcgo.
« Paris, 11 juillet 1840. »
— Nous avons parlé, il y a quelque temps, d’un chêne gigantesque a-
battu dans une forêt près de Chimay, qui mesurait 15 pieds de tour, et
40 pieds de hauteur avant la naissance des branches. Le Journal du
Commerce deNew-Yorktrouve notre chêne européen d’un bien pauvre
dimension,comparé aux arbres d’Amérique. Il existe, dit-il, près d’As-
toria, dans le territoire d’Oregon, à huit milles de l’embouchure de la ri-
vière Colombia, un sapin dont la circonférence est de 46 pieds, sa hau-
teur est de 155 pieds au-dessous des premières branches, et son éléva-
tion totale est d’au-moins 500 pieds. Un autre sapin, sur les bancs de
l’Umqua, à 57 pieds de circonférence, 216 pieds de hauteur au-dessous
des branches. Il n’est pas rare de voir des pins de. 200 à280 pieds de haut
et de 20 à 40 de circonférence.
— Le Guetteur de Saint-Quentin raconte que le maire de Saint s’était
tendu à la mairie, il y a quelques jours, pour un mariage. Lorsqu’il vint
«demander au futur s’il consentait à prendre pour femme la nommée
4”, celui-ci répondit : « Si je refusais, qu’arriverait-il ? » Le maire, sur-
pris de l’interpellation, lui fit des observations sur l’inconvenance de
cette question, et finit pourtant par lui dire que s’il refusait, on ne le
marierait pas. « Alors je refuse » dit-il, et il s’esquive. La future est dé-
solée ; on court après le jeune homme , on l’atteint à un quart de lieue
de là ; il allait fort tranquillement chez lui. « Vous-voulez que je me ma-
rie, dit-il, soit, mais elle me le paiera. » La jeune fille ne fut en aucune
façon effrayée de cette parole ; elle ne refusa pas à son tour, le mariage
eut lieu, et même elle prononça le oui solennel avec une grande réso-
lution. ‘
Conseil (9s*»vineial.
Séance du 25 juillet. (Présidence de M.r Verdossen.)
ORDRE DO JOOR.
Discussion du rapport sur le budget de 1841 et de deux affaires qui s’y
rattachent.
A 10 1)2 heures, la séance est ouverte. — 42 membres sont présents.
Le procès-verbal est lu est adopté.
On remet au bureau les pièces nécessaires pour constater l’identité
de M.Devries-Vermylen. Après vérification faite, M. Devries-Vermylen
est installé comme conseiller provincial pour le canton d’Anvers. Le
nouveau membre dépose son serment.
de\Si(WUS<!n *il ti<Llx ruPP°rls sur des objets se rattachant au budget
Le premier sur le subside demandé par la direction des écluses pour
établir une nouvelle écluse dans les polders. Les conclusions de la sec-
tion centrale sont entièrement contraires à la demande des éclusiers.
Elle décide au rejet pur et simple.
La discussion est ouverte sur ce sujet. Après un court débat d’où res-
sort que les plaintes de tfuelques personnes habitant les polders se ba-
sent sur ce que leurs terres ont à souffrir des eaux et des fanges qui
descendent des terres supérieures environnantes, M. le gouverneur dit
que c’est une affaire à vider devant les tribunaux entre les plaignants
et les personnes desquelles ceux-ci croient éprouver des dégâts ; que la
province n’a absolument rien à faire dans tout cela ; et adhère aux con-
clusions de la section centrale. Le conseil, à l’unanimité, vote dans le
sens de M. le gouverneur. Par conséquent, la demande de la direction
des écluses est rejetée.
Le second rapport, lu par M. Meeusen, concerne la demande faite par
la commune de Gheel, afin d’avoir une route pavée d’Herenthals par
Zammel, et pour laquelle la commune de Gheel avait primitivement voté
une somme de 30,000 fr. Maintenant cette commune a réduit ce chiffre
à 25,000, parce que, dit-elle, on ne suit pas le traci qui lui avait été sou-
mis en 1858. Par le plan actuel les intérêts de Gheel se trouveront lésés.
— MM. Debon et de Billemont appuient la décision du conseil de Gheel.
M. de Billemont dit que cette commune aurait même le droit de retirer
le subside en entier, puisqu’il y a eu, de la part de la province, manque
d’engagement.
MM. le gouverneur et Dellafaille combattent les prétentions des deux
préopinants. M. le gouverneur dit que la commune de Gheel n’a plus le
droit de retirer son subside voté; que c’est au conseil provincial a pro-
noncer sur ce chef.
Les conclusions de la section centrale (en faveur de la réduction de
5,000 fr.), sont mises aux voix et adoptées.
Discussion du budget de 1841. — Votes du conseil.
DÉPENSES ET BESOINS.
Chapitre premier. —- Dette passive de la province, fr. 107,507-24.
Chap. 2. — Travaux publics. — Ponts et chaussées, navigation inté-
rieure, voirie vicinale, travaux communaux, fr. 256,142-10.
Chap. 5. — Service sanitaire, fr. 1,600.
Chap. 4. — Culte, fr. 25,600.
Chap. 5. — Instruction publique et Beaux-Arts, fr. 16,700.
Chap. 6. — Institutions de bienfaisance, fr. 16,150,
Chap. 7. — Agriculture, fr. 2,500.
M. de Billemont demande que l’on s’occupe de la création de bourses
pour les écoles vétérinaires. Il y a manque d’artistes vétérinaires. Ce
projet favoriserait l’agriculture.
M. le Gouverneur y a déjà songé, dit-il. On s’en occupera.
La séance publique est levéeàa heures. Renvoyée jusqu’au lendemain
pour la suite de la discussion du budget.
Actes Officiels.
ÉTAT, indiquant le prix moyen du froment et du seigle pendant la
semaine du 13 au 18 juillet.
MARCHES
RÉGULATEURS.
Arlon...............
Anvers..............
Bruges..............
Bruxelles...........
Gand................
Hasselt.............
Liège...............
Louvain.............
Namur...............
Mons................
Total des quant, vendues.
Prix moyens...........
FROMENT.
Quantités
vendues.
hect. 300
61
615
1775
1129
359
1600
2025
629
720
9193
Prix
moyens.
fr.
25 53
24 71
21 95
24 78
22 08
26 30
24 40
25 44
24 41
22 61
24 22
SEIGLE.
Quantités
vendues.
hect.
117
255
185
375
1556
350
975
500
4313
Prix
moyens.
fr.
15 72
14 55
16 73
14 67
16 70
16 60
16 16
15 99
16 16
N. B. Il résulte des prix moyens ci-dessus, ainsi que des lois des 31
juillet 1854 et 25 novembre dernier :
1" Que le froment et le seigle sont libres de droits à l’entr. du royaume.
2° Que les grains et farines de froment et de seigle, ainsi que les pom-
mes de terre et leurs farines, sont prohibés à la sortie.
Malgré le retour de la belle saison, il règne en ce moment beaucoup
de rhumes et d’affections de poitrine causés par les variations de l’at-
mosphère; pour se guérir promptement, il faut faire usage de la Pâte
de Regnauld aîné. Cette Pâte , perfectionnée par Legras, obtient tous
les jours de nouveaux succès par sa supériorité bien reconnue sur les
autres Pectoraux.
COMMERCE.
Spiritueux : Le calme continue sur notre place, malgré notre faible
dépôt; presque tous les 5|4 étrangers ou français sont placés et servi-
ront à aviner les quelques expéditions en vins que l’on prépare pour
plusieurs navires destinés à l’approvisionnement denos colonies.
Presque tous les acheteurs en 5[6 ne veulent donner que 72 56, mais
plusieurs seront forcés d’aller à 75 02, prix auquel sont contraints de
tenir les vendeurs qui ne pourraient se remplacer avec avantagesur les
marchés du Languedoc, où les cours sont proportionnellement plus
élevés et peuvent le devenir davantage encore.
Les eaux-de-vie assez calmes sont cotées de 47 36 à 48 68 suivant la
qualité. Les avis de la Provence annoncent,(chaque jour, plus de faveur
suç les vins dont les bonnes qualités sont très recherchées et par suite
payées à un prix élevé.
PARTIE MARITIME.
(EXTRAIT DES REGISTRES DU LLOYDS-BELGE. )
Sinistres.
Le 31 mars, un navire brêmois portant le n<> 146, parti de Samarang
pour Brême, a été rencontré dans le détroit de la Sonde après 45 jours
de mer. Il rebroussait chemin pour la rade de Batavia, à la suite d’une
voie d’eau qui s’était déclarée depuis sa mise sous voile.
Nouvelles «le mer.
Place «l’Anvers «In S4 juillet.
CAFE.—Depuis les ventes assez importantes que nous rapportions
hier, il s’est traité seulement 180 balles Brésil verdâtre de 27 1|2 à 27 3(4
cents. 200 balles St.-Domingue ord. à marchand de 27 1(2 à 28 1(4 et 100
balles Batavia ord. à 50 1[2 cents consommation. — Le Phœnix venant
de Rio-Janeiro importe 1800 balles.
COTON. — Le marché paraît sortir de l’état de çaltne où il se trou-
vait depuis les transactions de samedi dernier; nous apprenons qu’il
s’est traité hier soir environ 400 balles des Etats-Unis et un lot de 30
balles Surate à des prix qui ne sont pas encore déclinés,
g CUIRS. — Stationnaires en attendant les ventes publiques du 29 cou-
rant. Un léger renfort de 3281 cuirs nous parvient par Phœnix de Rio-
Janeiro.
MarcliéR.
Revue des marchés de grains : La hausse continue sur les céréales
et fait de nouveaux progrès.Le prixmoyen du froment,pour lasemaine
qui vient de finir, est de 24 centimes plus élevé que le prix moyen de la
semaine précédente; il est monté à 24 fr. 22. Sur le seigle la hausse est
de 41 centimes, 16 fr. 16 au lieu de 15 fr. 75.
Sur le froment la hausse, très générale, a été de 68 centimes à Liège,
de 60 à Hasselt, de 55 à Anvers, de 50 à Arlon, de 70 à Louvain, de 26 à
Bruxelles, de 21 à Gand, de 18 à Namur et de 15 à Bruges. A Mons il n’y
a pas eu de variations, et si les ventes n’avaient été un peu moins con-
sidérables sur le marché de Louvain, où les prix sont les plus élevés, la
hausse moyenne aurait été plus forte encore que ne le marque la mer-
curiale officielle.
Pour le seigle il n’y a eu hausse que sur quatre marchés ; mais à eux
seuls ils comprennent presque les trois quarts de l’importance des ven-
tes, et ce sont en outre ceux où les prix sont les plus élevés. La hausse a
donc été de 77 centimes à Louvain, de 65 à Hasselt, de 47 à Liège et de
28 à Bruxelles. II y a eu baisse à Bruges de 45 centimes, à Gand de 38 et
à Anvers de 18. A Mons le prix n’a pas varié, et les cours des marchés
d’Arlon et de Namur n’ont pas été cotés.
Les ventes ont été plus faibles que la semaine précédente de 500 hec-
tolitres de froment et de 300 hectolitres de seigle.
AMSTERDAM , 23 juillet. — Les 674 fut. raisins rouges de Srayrne ,
exposées hier, ont été retirées à f. 13, et réalisées plus tard à fr. 12,
ainsi que 20 caisses succade de Gênes à 46 c. cons. et à 45 c. ent.
ROTTERDAM. 22 juillet. — Tabac : On a vendu aujourd’hui 105 bouc.
Maryland, arrivés récemment de Baltimore, parNordstearn, à prix non
cité.
LIVERPOOL, 21 juillet. — Coton : Les affaires de ce jour sont des
plus calmes ; il s’est vendu seulement 2,000 balles.
MARSEILLE, 17 juillet. — Revue de la semaine. — Soufres : Cet article
est toujours dans la même position, il tend cependant à la baisse. On a
eu connaissance cette semaine de la,conclusion de l’affaire du monopole,
maison attend de connaître les dispositions du traité. 11 s’est tait 8,500
kil. l" qualité Toscane à 27 fr. 28 c. acquitté.
Huii.es : Les huiles à fabrique ont été plus calmes cette semaine, il y a
eu même un peu de baisse motivée par le petit nombre d’acheteurs, la
plupart de nos fabricants de savon étant approvisionnés : néanmoins,
comme notre dépôL reste toujours bien réduit, les mois prochains pour-
raient amener une nouvelle reprise.
Le disponible, en premières qualités, est tenu parles premiers déten-
teurs de 151 25 à 152 fr. 05 : les ordres de livraisons étaient hier soir, en
bourse, offerts à 128 fr. 90; les mois prochains trouveraient preneurs à
ce dernier prix, vendeur à 129 fr. 68.
Les huiles à manger sont toujours bien tenues, et surtout dans les qua-
lités intermédiaires ; néanmoins , comme les temps qui ont régné
ont empêché les chargements attendus de la Corse d’arriver à
temps pour la foire de Beaucaire, on s’attend à voir baisser un peu cette
qualité parl’agglomérationdes arrivages qui sont attendus etontmême
commencé.
En attendant, on les côte toujours de 148 à 172 jr.; les Naples de 176 a
195 fr., et les Toscane de 205.
L’huile de colza est très bien tenue dans les prix de 123 fr. 45, et même
125 fr. : on trouverait bien à faire un peu au-dessous ; mais la couleur
chargée est presque rousse. .
Savons : Les savons sont calmes à cause des arrivages en huile. On
espère que l’article reprendra après les arrivages. Les ventes constatent
800 P. bleu pâle de 43 fr. 50 à Ai 75.
La goélette Jhade, c. Heyerdahl, a fait voile le 22 mai, de Rio-Janeiro
р. Anvers.
OSTENDE, 25 juillet. V. O. Bonne brise. — Arr. : du 22, la malle an-
glaise, de Douvres, ayant à bord 9 passagers et 1 voiture ; du 23, Menai,
с. Philips, de Londres, 94 id. 1 voiture.
Départs : du 22, Dart, c.IIaecks, p.Londres, ch. de tourteaux; Earl-of-
Liverpool, c. Lomax, p. id., ayant à bord 50 passagers ; la malle anglaise
р. Douvres, 7 id.; du 25, la malle anglaise p. id, 10 id.
Passés au large pour l’Escaut : trois navires, pavillons inconnus.
TEXEL, 22juillet. V.O.-S.-O. — Arr.: Julia, c» Hillebrandt, de Surinam;
Providentia, c. De Vrede, de Cardiff; Aadacius,c.Craeknell, de Londres.
Dép.: Cornelia, c. Schoonhoven, p. Londres.
HELVOET, 22 juillet. V. O.-N.-O. — Arr.: du 21, Pratincole, c. Hewy,
de Virginie; Harmonie, c. Roderkerk, de Marseille; Succès, c. Fods, de
Cardiff.
LONDRES, 22 juill. — Arr. du 21 : Neptune, de Hambourg; Trasme-
rano, de la Havane.
En charge : London, p. Rotterdam; Hope, id.
Déclarés à la sortie : Bien-Venu, p. Anvers; Léon, p. Hambourg; Gi-
raffe, p. Rotterdam.
BOSTON, 21 juill. V. S--0. — Arr. : Lincoln, c. Hall, de Dunkerque.
COWES, 21 juill. V. O. — Arr. : Hansa, c. Schroder, de Rio-Janêiro;
Levant, c. Bartlett, et Valhalla, c. Berry, de Matanzas, à ordre ; du 20,
Amelia, c. Lovv, de la Havane.
DEAL, 21 juillet. — Passés en vue : le 18, le brick brêmois Freunde,
ail. de Porto-Rico à Brême; le 20, Cimbria, de Rio-Janeiro à Hambourg ;
50 jours de mer ; Juliana, c. Quedens, de Porto-Rico p. Hambourg : 43
jours de mer. V. O.-S.-O.
LIVERPOOL, 22 juillet. — Arr. : Falkland, c. Burnett, de Montevideo;
W. Prowse, c. Prowse, de Valparaiso; Charles, Tiger, Sheflield, Para-
gon, Georgina, de la Nouvelle-Orléans; Alexandre, Bombay, St.-Louis,
British-Merchand, de Mobile.
Déclaré à la sortie : Margaret, c. Roberts, p. Dordt.
NORTH-SHIELDS, 20 juillet. — Arr. : Othilla, de Gand; Mary-Ann, de
Brême; du 19, Habet, d’Anvers.
DUNDEE, 19 juillet. — Arr. : Wigerdina, c. Stuit, de Rotterdam.
DUBLIN, 20 juillet. — Arr. : Margaretha-Elisabeth, c.M’Iver, d’Anvers.
FALMOUTH, 20 juillet. — Arr. : Balticum, c.Johanson, et Brown, c.
Brown, de Fernambouc; Lawson, c. Ketton, de Montevideo,
MARGATE, 21 juillet. V. S.-O, — Au large : le 3 mâts amér. Binney, c.
Hopknis, de la Havane p. Londres.
PLYMOUTH, 20 juillet. — Le 3 mâts-barque hollandais Castor, entré
en relâche dans son voyage de sortie à Bâta via, est occupé à reprendre sa
cargaison à bord, les réparations ayant été effectuées. Le navire pourra
continuer son voyage incessamment.
HAMBOURG, 20 juill. —Princess-Victoria, d’Anvers; du 19, Prof.Dahl-
man, de Gand; Persévérance, deBruxelles; San-Jose-de-Souza, de Lis-
bonne.
DANTZIG, 13 juillet. — Arr. : du 11, Seestern, c. Albers, d’Anvers; du
10, Cerf, de Gand; Actif, d’Anvers.
BOLDERAA, 15 juillet. V. S.-O. — Arr. du 11 : Maria, c. Rehberg,
d’Anvers.
Départ du 12 : Hoffnung, c. VoSs, p. Anvers.
DUNKERQUE, 22 juillet. — Arr. : Leyre, c. Lasserre, de Bayonne, ch.
de graine de lin; Général-Foy,e.Guistereau,de Bordeaux,id.; Victorine,
с. Subry, de New-York, ch. de potasse.
HAVRE, 21 juillet. V. O.—Arr. : Marmora,de Richemond; Perdonnet,
de la N.-Orléans; Andrew-Scott, de Charleston; Berwick et Fortitude de
Mobile; Beranger de Para; du 20 : Paris, (vap.) de Hambourg; Zulma, de
Bilbao; Marie-Josep, de St.-Pierre.
Sur rade : Jamer-Perkins, de la N.-Orléans.
Dép. du 21 : Voltigeur, c. Dejoie, p. Dunkerque; du 20 : Lykens-Prove,
р. Dantzig; Bon-Père,c. Bechoh,p. Stockholm; Vingt-Huit-Mai, c. Sehra*
der, p. Altona.
NANTES, 18 juillet. — Du 18 : Entrés en rivière: Tennegina, c. De-
jonge, d’Amsterdam; Jeune-Amand, c. Bertrand, de Hambourg.
MARSEILLE, 18 juillet. — Arr. du 17 : Montanes, c. Nataro, de la
Havane. . . „
BAYONNE, 18 juillet. —Expédié en douane : Bonne-Mère, c. LeBron-
der, pour Boulogne et Dunkerque.
MATANZAS, 14 juin. — Arr. du 6 : Amos-Patten, c. Thompson, <1 An-
vers. — Du 7 : Columbia, c. Sydeda id. — Du 9 : Ganges, c. Ford, id. —
Du 10 : Verona . c. Bogardus, d’Amsterdam.
Départs du 4 : Oak, c. Howes.— Du 6 : Oberlin, c. Knapp, p. Cowes»—
Du 9 : Jovon-Emeline, cap, Dupuy, pour Hambourg; Hébron, cap.
Hood, p. Cowes. — Du 10 : Penninghram, c. Green, id. — Du 11 : Cur-
tis, c. Caflin, id. — Du 14 : Francis, c. Pearsons, et Vestula, c. Sullivan,
idem
ST.-HELENE, 4 juin. —Navires Sur rade : le 3 mâts français Olympe*
с. Dupeyrat, allant de Bourbon à Bordeaux; les 5 mâts anglais Blond, c.
Callet, allantde Calcutta à Liverpool,et Abercombril-Robinson,c. Scott,
allant de Chine à Londres.
Dép. du 6: Ontario, Earl-Grey, et Blond»
VALPARAISO, 15 avril. — Navires sur rade : le 3 mâts-barque hamb.
Adler, c. Gusteshow ; le brick Eliza, c. Meyer, départ fixé le 16 courant
pour Arica; le brick brêmois Estafette, c. Wessells; les navires français
Amalia, Charles-Adolphe, Paul et Vaillant-Basque.
— Le Guatimozin, arrivé de Montevideo à Bordeaux, ost parti le 6
mai en compagnie du navire Napoléon, c. Rabardy, p. Anvers. A son
départ la goélette belge Belgique, c. Loones, venu d’Anvers se trouvait
sur rade.
— Navires rencontrés : le C juillet en lat. 52» 45’ N. et 44° long. O», te
Petrus, allant de Batavia à Amsterdam ; le 7 juillet en lat.40°A 5 N .et 48»
17’ long. O., le 3 mâts-barque anglais James, allant de Port-Phuipe
(Nouvelle-Hollande) à Londres, comptant 123 jours de mer, a son départ,
il y avait de relâche au Port-Philipe 19 baleiniers français; le 30 mai, par
17° lat. S. et 64° 50’ long. O., le 5 mâts franc. Printemps, allant de Tara-
gone à Montevideo ; le 51 mars (dans le détroit de la Sonde), le 3 mâts
hollandais Stad-Utrecht, c. Rolff, d’Aihsterdam à Batavia; le 0 mai, en
lat. 25° S. et 25° long. O., le 3 mâts-barque anglais Cuba, ail. de Batavia
à Cowes p. ordres ; le 11 mai, en lat. 35° S. et 25° 50’ long O., le navire
lioll. Cornelis-Warnard-Edouard, c. Kramer, all.de Batavia a Rotterdam.
— Le navire Aline, c. Savary, parti de Bahia le 20 mai, a laissé en charge
le brick franc. Giraffe, qui chargeait pour Marseille; à son départ ie pays
était tranquille, le commerce était peu animé; il existait 12,000 caisses de
sucre sur la place, dont les deux tiers blanc et un tiers moscovade, très
peu de coton et de café. .. .... ___.„„a
Le reu de Bahia, placé sur le cap St-Antome, venait d être remplace
par un feu tournant de trois couleurs; sa portée est de 6 lieues.
— Le baleinier franc. Bourbon, a été rencontré à la mer le -0 janvier
dernier, ayant 650 barils huile à bord.
NI ou vrillent «lia JPort «l Anvers.
Du 24, au matin. — Le b. à v. anglais Soho, c. Whitcombe, de Londres,
ch. de diverses marchandises, ayant à bord 165 passagers et lo voitur s.
Le brick danois Phœnix, c. Smith, de Rio-Janeiro, ch. de café et sier •
Après-midi. - Le koff belge Bien-Venu, c. Morisson, de Londres, ch.
de plomb etcotorl.
DÉPARTS. ,
Du 24, au matin. - La goël. angl. Earl, c. Martin, p. chargé
La galéasse pruss. Hoffnung, c. Krafft, à 1 aventure, sur •
marées du 33. - Haute à midi. - Basse 0 h. 30 après-midi. -V. S.-O. |