Full text |
Ii«
(s*p tnçszxvamses i./s^etmmssur
dansé de leur vie. Voici encore madame Eugénie Foa ; vis-à-vis de la belle
madame V..., dont la toilette est d'un goût si simple etsi noble à la fois.
Si je voulais vous raconter toutes les merveilles de cette soirée, cela nous
entraînerait trop loin, vous et moi, sans doute. 11 faudra vous dire les rires de
bon aloi excités par les chansonnettes bouffonnes de Levassor et de Ch. Plan-
tade, exécutées avec une verve et un aplomb des plus merveilleux, et les bra-
vos soulevés par l'air de Masanicllo, chanté par Ponchard avec un charme ra-
vissant, et par le trio de Stmdella, dans lequel Levasseur, Wartel et Massol
ont fait assaut de talent. 11 faudrait vous nommer enfin toutes les célébrités
de toute espèce qui font de noire société parisienne la plus spirituelle et la
plus enviée de l’univers. Nommez, en effet, une gloire jeune ou déjà consa-
crée, un nom déjà illustre, ou qui le sera demain ; une célébrité de date an-
tienne et récente ; à coup sûr elle était là, dans ces salons brillansoù se pres-
sait l'élite de notre jeunesse française qui donne tant d’espérances de toute
espèce ! Heureux le critique de nos jours, à qui ses loyaux combats et scs es-
carmouches de chaque jour n’ont point enlevé un seul ami I mais qui, bien au
contraire, sera forcé demain de quitter la maison de Socrate pour aller habi-
ter quelque palais où il puisse recevoir à l’aise, et tendre, le soir, sa cordiale
poignée de main à tous ceux qu’il aura passés, le malin, par les verges de son
indulgente censure !
11 nous prend, en achevant ce récit, un singulier remords ! Cette fête, que
nous venons de raconter, est-ce bien là en effet une fête donnée hier, ou bien
ne serait-ce qu’un rêve ! Ce dix-huitième siècle est-il véritablement un dix-
huitième siècle ressuscité 1 Ce bal n’avait-il pas lieu en réalité chez M. le duc
de Lauraguais? Je l’ignore. Mais à coup sûr, quand M. le duc lui-même eût
fait les honneurs de son hôtel somptueux, il n'y eût pas mis plus de courtoisie
aristocratique et plus de prévenante bonhomie. Je doute même qu’il eût ren-
contré au milieu de son monde de duchesses et de marquises si belles, si jeu-
nes et si enviées, une main plus arristocratique, une bouche plus spirituelle ,
un sourire plus gracieux, une femme enfin plus parfaite et plus belle pour
lui aider à supporter le sceptre de cette royauté de salon, la plus innocente
comme aussi la plus désirable de toutes les royautés 1 {Temps)
CHONIÇDB JUMCIAIKl.- POLICE CORRECTIONNEL!.* DE PARIS.
M™ Proltin. C'esl-y pas vous, brave homme, qui m’avez volé mon oie?...
Me semble que je remets votre nez .. Mais comme il y a des nez qu’ont la
même physionomie, j'oserais pas jurer que c’est vous, si vous m’aidez pas un
peu.
Le prévenu. Oui, que c’est moi m’ame Proltin ; c’est-à-dire c’est moi que
vous avez arrêté en compagnie de votre bête, mais pour sûr je l’avais pas
prise.
Mme Proltin. Brave homme, je ne veux pas vous démentir, ni vous faire
arriver de la peine... Soyez tranquille; si ça dépend de moi, vous serez content.
Le prévenu. Ah 1 rôtisseuse, si vous faites un trait pareil, c’est entre nous
à la mort-zetàla vie!... Oh, c’pendant, non! vue que n’étant pas fautif, j’vous
devrai pas le moindre remerciement.
Mme Proltin. Possible,mon brave homme. J'ai'pourtant vu Une oie dispa-
raître de mon élalage, et un homme, qu’est bien vous à votre nez, s’en aller
bras dessus bras dessous avec elle.
Le prévenu. Ça s’explique. C’était le samedi d’avant la Noël, je m’était un
peu imbu avec des amis, si ben qu’ayant pas le cœur de rentrer chez moi, j’
m’ai couché devant le magasin de la rôtisseuse pour endormir mon vin. Tout
d’un coup je me réveille, je me vois une oie sur l'estomac.
M“ Proltin. L’oie était-elle vivante?
Le prévenu. J’ai pas remarqué... mais elle était rôtie.
jjme ProtHn. Donc elle a pas pu s'envoler sur voire estomac toute seule.
Leprévenu. J’dis pas !... mais tout s’explique... Dans la Journée , j’avais
dit souvent aux amis :« C’est tout de même embêtant d’avoir pas le sou ! J'
voudrais bien un petit dindon pour faire la Noël avec mes mioches. »
jlme Proltin. Vous avez des mioches?.... Pauvre homme!
Leprévenu. Rien que six à la mamelle et pas de mère pour y avoir l’oeil.
J'aurais voulu les régaler d’un dindon pour les fêtes de ces pauvres innocens 1
et quand j'mai trouvé une oie sur mon gilet, j’ai dit ; Tiens ! c’est le dindon
que les amis m’en font surprise. C'est galant ! Aussitôt je m’ai relevé, j’ai mis
l'animal sous mon bras, et je filais tranquille à la maison, quand il m’a tombé
dessus la paupière un soufflet I
M">e Proltin. Le soufflet, c’est moi.
Leprévenu. Merci bienl j’en ai vus plus de trois cent cinquante réverbères.
Mme Proltin. J’en ai eu mal à la main pendant deux jours.
Le prévenu. Bien fâché ! Faut encore m’accuser de ça.
Mme Proltin. J’ suis pas méchante, mon bonhomme ; je me contenterai
d'un peu de prison pour mon oie ; car enfin, avant de l’emporter à vos mio-
ches, il fallait me demander si elle m'appartenait ou non.
Le prévenu. J’arais mis mon pied au feu, que c’était une farce aimable
d'un des amis.
Mmc Proltin. Quand je vous ai arrêté conjointement avec ma bête, vous
étiez totalement seul.
Le prévenu. Pardié ! celui qui fait une surprise se tient caché. C’ttc malice 1
Mme Prottin. Si un ami vous avait vu arrêter, il serait bien venu chez le
commissaire pour vous blanchir.
Le prévenu. Après ça. je sais qu'une chose: Seconda, j'ai pas pris l’oie ;
primo, on me l'a posée sur le corps.... En V’ià assez... j'suis pas coupable....
et puis une supposition que je l'aurais prise, j'en serais pas moins blanc, puis •
que j’étais gris à l’époque. . ■
Le tribunal, peu satisfait d'une pareille blancheur, condamne le prévenu à
boit jours de prison.
Mmc Prottin. Huit jours ! Ah ben, j’en suis ben aise t
Le prévenu. Parce que j’en ai pour huit jours ?
M“8 Prottin. Non !... Parce que vous n’avez pas davantage.
Le prévenu. Merci bien, rôtisseuse !... Je vous promets ma pratique.
M. le président, au témoin. Vous a-t-on rendu votre oie ?
M«>e Prottin. Oui, mon président.
Le prévenu. Comme ça, elleest rentrée dans son oie, personne neperd rien
•«t on me condamne. Je me fais fièrement l'effet d’être le dindon de la farce !
COUR D’ASSISES.
Voici les noms des 56 jurés qui doivent connaître des affaires à
porter devant la cour d’assises de la province d’Anvers pendant la pre-
mière série du premier trimestre 1858,dont i’ouverture est fixée au 22
janvier 1858.
Tirage du 11 janvier 1838.
Oeerts, Philippe-Joseph, secrétaire-communal à Oostmalle.
Ilrias, Jacques-François, rentier à Matines.
De Meulenaer, Charles, propriétaire à Moll.
Maes,Corn.-Jean, contrûluer des impositions communale» à Anvers.
Lauwers, Michel, cabaretier à Anvers.
Zoncada, Joseph-Bruno, avoué à Anvers.
Heirman, Jérôme, agent de change à Anvers.
De Herdl, Joseph-Michel, commissionnaire â Anver*.
Van Humbeeck, Josse-François, hôtelier à Malines.
De Keêrstnaeker, Corneille, conseiller municipal à Blaesvetd-
Beke, Jacques-Antoine, médecin à Anvers.
De Boey, Guillaume, particulier, à Anvers.
De Wolf, Adrien, architecte et maçon, à Anvers.
Pauwels, Jean-Baptiste, conseiller communal à Boom.
Blondel, Charies-Emmanuel-Alexandre, avocat à Anvers,
îlceus, Jean, distillateur à Anvers.
De Wit, Jean, louageur à Anvers.
Jansen-Van Leemput, Pierre-Jean-IIenri, distillateur à Anvers.
Giels, Henri-Joseph, rentier à Meerhoudt.
De Prêter, François, bourgmestre à Beerseî.
Monu, Philippe-Jacques-Pierre, négociant à Anvers.
De Peuter. Adrien, conseiller-communal à Poederlé.
Vanden Berg, Jean-François, conseiller-communal à Pulshout.
Vcrhacrt, Jean-Baptiste-François, voiturier à Anvers.
Goossens, Daniël-Melchior, charron â Anvers.
Speenhoven, Jean-Corneille, hôtelier à Anvers.
Raetens, Thomas-Jean, commis négociant, à Anvers.
Verhort, Pierre-Josep, conseiller communal à Oelegetn,
Van Hellingen. Joseph-Aloyse, fabricant, à Anvers.
Dieudonné, François, fabricant des chapeaux, à èlalines.
Leus, Pierre-Corneille, conseiller communal, à Waelhem.
Daggelinckx, Antoine, boucher, à Anvers.
Segers, Corneille, instituteur, â Anvers.
Verhaerl. Henri-Nicolas-Jean, maître maçon, à Anvers.
Jacobs, Matthieu, conseiller communal, h Brecht.
LegreLe L'eu ri. banquier, à Anvers.
ST&TÏOJVS S’ÜXXLCHS.
Deux stations composées chacune de deux étalons du haras du gou-
vernement seront placées cette année dans cette province.
I.a première seraétablie dans la commune de Merxem, chez le sieur
ff'eyns, à la Barrière.
La seconde au faubourg de Pennepoel, à Malines, chez le sieur Lam-
brechts, à l’auberge de Belle-Pue.
Ces étalons sont des chevaux de race, forts et robustes.
Nous indiquerons prochainement le jour de leur arrivée dans ces
localités.
La résolution suivante a été prise par la députation du conseil pro-
vincial :
On soumettra à l’autorité supérieure, avec un avis favorable, les
pièces relatives à la fondation, créée par les directrices de l’exposition
deWilryck,et consistant en un capital de fr. 5,000, provenant de cette
exposition, lequel sera affecté à l’achat d’obligations de l’emprunt
belge de 48 millions, pour les revenus en être employés en secours ex-
traordinaires à distribuer aux pauvres de la commune par le bureau
de bienfaisance conjointement avec Mr. le curé, à charge d’en rendre
tous les ans un compte détaillé à la fabrique exclusivement.
MBECT20IS DES POSTEZ. — AVIS.
L'expédition pour les Flandres et l’Angleterre , fixée à 6 heures du soir,
doit être avancée d’une heure, à partir d’aujourd'hui, à cause de la difficulté
du passage de l'Escaut, qui a commencé à charierdes glaçons.
Les lettres seront retirées pour la dernière fois de la boîte de la direction
à 4 l[2 heures et celles à affranchir seront reçues au bureau jusqu'à 4 1|4
heures.
Aussitôt le dégel cette expédition reprendra l’heure habituelle.
Anvers le 12 janvier 1838.
Le directeur des Postes.
CHHOrjIQUE IKDDSTRIEI1I.E ET CO«»EBCULE.
COMMERCE DE COTON EU FRANCE.
Existences au 1” janvier 1837.
Havre,
Marseille,
Autres ports.
Existences au 1er janvier 1836,
Arrivages en 1837.
Au Havre,
Marseille,
Autres ports.
Arrivages en 1836,
Débouchés eu 1837.
Havre,
Marseille,
Autres ports.
Débouchés en 1836,
Existences au 31 décembre 1837.
Havre,
Marseille,
Autres ports,
Existences au 31 décembre 1836,
Totaux.
45,526 \
29,065 > 80,000 balles.
6,409 *
40,009
248;859
67,362 ) 843.96»
27,742 ƒ
399,823
261,385
75,927 \ 560,463
23,151 t
359,828
33.000 )
20.500 f 63,500
10.000
80,000
COMMERCE Dü COTON EN ANGLETERRE.
Importations en 1837 :
A Londres, 65,696 balles, )
» Liverpool, 1,035,268 » > 1,175,238 balles,
» Glasgow, 74,274 s )
En 1836, les importations se sont élevées à
En 1837, il a été exporté de l’Angleterre
Et vendu pour la consommation
Provisions :
Londres, au 31 décembre 1887,
Liverpool,
Glasgow, . *
... Total, 259,440 »
La provision au 31 décembre 1836 s’élevait à 289.000 »
COMMERCE.
1,200,713 »
125.010 »
1,079,788 »
64,250 B
170,820 »
24,370 »
PLACE D’ANVERS, du 12 janvier.
CAFE. — Cette fève jouit par continuation d’une bonne demande. Les ven-
tes de ce jour consistent en 200 balles Brésil ordinaire à 25 1|2, environ 300
balles Batavia dans les prix de 29 1[4 à 31, et 3 à 400 balles St-Domingue à
prix qui est tenu secret.
COTON. — On n'a cité que la vente d’une trentaine de balles de Géorgie
bon courant. La mise au marché d’environ 400 balles, dont majeure partie
colon nouveau, importées de New-York par Tiber, provoquera sans doute
quelques transactions plus marquantes.
RIZ. — Il s’est encore traité aujourd'hui 50 futailles Caroline anglais à
prix tenu secret et 50 balles Bengale à f. 8 3|4.
SUCRE BRUT. — Depuis les ventes publiques dont nous avons donné hier
le résultat, on a traité de la main à la main, 100 caisses Havane blond à f. 19
1 j2 pavillon étranger et 80 caisses Havane blanc, à prix qui n’est point connu.
Les autres articles sans mouvement notable.
MARCHES.
ANVERS, 12 janvier.
GRAINS INDIGÈNES. — Par suite de l’interruption des communications
par eau, le froment est tenu plus ferme, le roux de f. 9 1[4 à f 9 3|8 sur 78
kil. : le blanc de f. 8 3(8 à f. 8 1|2 sur 75 kil.—Le seigle se soutient de f. 5 5|8
à f. 5 3|4 sur 73 et 74 kil. — L’orge n’a pas varié de f. 5 à 5 1(8. — L’avoine
est offerte à f. 3 3|4 à f. 3 1(2. — Graine de colza tenue à f. tl 1 ]4 ; de lin
f. 9 1(2 à f. 10. — Huile de colza ferme à 49 ; de lin 46.
GRAINS ETRANGERS. — Le froment roux n’a éprouvé aucune demande
pour l’exportation. — Le blanc de Zélande est offert à f. 8 entrepôt. —L’orge
de Zélande à f. 5 1(8 consommation. — L’avoine de Frjse présénte est tenue
à f. 12 3|4 à livrer au printemsà f. 12 50 les 100 kil. — La graine de colza est
tenue ferme, mais il y a peu ou point d’acheteurs, il en est de même de celle
de lin à battre et celle de chanvre. La graine de lin de Riga à semer est tou-
jours calme de f. 22 1|2 à f. 23.
Droits d’entrée, froment 37 50. — Seigle 21 50 avec 13 p. c. augm.
LILLE. 9 janvier.
Huile de colza 69 à 70 ; lin 70-50 ; œillette 90, dilo bon goût 92, dito dito
cutiréc96; chanvre 73; cameline 70-25; épurée pour quinquels 75.
Suif fondu du pays 61 fr. les 50 kil. — Pas d’expédition.
La bonne demande et la gelée ont fait éprouver de la hausse à nos huiles.
HAVRE, 9 janvier. — Il s’est vendu :
Bois. — 30 milliers Ste-Marthe 16 f.
Cacao. — 175 sacs Carraque par Avenir 78, 64 d° Para 52 ent.
Café. —11 tçs 38 quarts Martinique, prix inconnu.
Coton.— 808 b. Géorgie, par Clarissa-Ann 1 f. ; 800 b Virginie, par Gan-
ges, 1 f. ; 350 d“, par Richmond, 1 f. ; 156 b. Géorgie 1 f. ; 69 d» 1 f. 01 ; 47
d" 1 f. ; 25 d» 1 f. 04 ; 25 d» 1 f. ; 81 d» 1 f. 01 1(2 ; 14 d» I f. 07 ; 44 d» I f. ;
73 d» 99 ; 25 d» 1 f. 04 ; 41 d“ 99 ; S6 b. Louisiane 1 f. 03 1|2 ; 46 d» 1 f. 05;
50 d" 1 f. 02 1[2 ; 165 d- 1 f. 03 ; 106 d“ 1 f. 02 1)2 ; 127 d8 1 f. 03; 49 d» 98;
22 b. Mobile 1 f. 05. — Total des ventes, 3,150 balles.
Cuirs. — 180 Bahia secs salés 48 3|4.
Bois. — 30 milliers Ste-Marlhe 16 f.
Suif. — 125 fûts Russie disponibles 04 à 64 50.
Le mouvement sur le coton coutinue.et nos prix restent très fermes et dans
quelques cas H y a hausse.
NANTES. 6 janvier. — Huile: Malgré les nouvelles d’Itaiie annonçant du
mieux sur les surfines d’oüve , nous sommes toujours dans une.»»: ilion fort
monotone. On trouverai* facHea; eut de.bonne marchandise ., et U ne
se présente point d’acheteurs. On offrait également à ce prix des huiles non
velles, pour livrer en juillet prochain.
ROUEN, 8 janvier. — Rolennerie Picardie : La vente de ce jour a été
très peu considérable : la marchandise est rentrée avec abondance. Nous
avons très peu d étrangers sur place ; malgré cela le prix des cotons se sou-
tient hien ; les fabricans sont persuadés que cette faible vente ne durera pas,
et il est attendu beaucoup d’acheteurs avant quinze jours. Les mouchoirs en
tous genres se placent facilement, il y a meme augmentation de 25 centimes
pat* douzaine sur plusieurs genres.
Pour la saison où nous entrons, on n’a jamais vu moins de marchandises en
fabrique, et les marchands qui retarderont leurs achats pourront bien éprou-
ver de la difficulté à faire leurs assortimens.
MARSEILLE. 6 janvier. — revue de la semaine. — Il s’est fait peu de
ventes en sucres étrangers, 250 caisses seulement ont été vendues; savdfr :
100 c. Trinité blond, bon second à 38 f. les 50 kil. (31 f.) E., et 150 caisses
San Yago blond, à livrer dans le port 35 f. 50 c. (29 f.) E.
En café, il s’esl également fait peu de chose ; la seule vente un peu remar-
quable est celle de 260 s. Havane à 58 f. (9 s. 1;2) E. On a payé 15 bquesSan-
Ÿago 69 f. (11 sous 1(4) Ë.
1160 sacs café Padang, vendus aux enchères, se sont placés de 94 à 95 fr.
les 50 kil. acq. (15 1 j-4 à 15 s. 1|2) à la consommation.
Nos sucres raffinés éprouvent du calme et ont même quelque tendance à la
baisse. On a fait ceux à la cousommalion, à l’escompte de 29 p. c. et les pains
avec papier 7 p. c.. se colent 45 fr. 50 c. (37 fr. ent.)
L’opération la plus saillante qui ait eu lieu celle semaine, est celle qui s’esl
faite sur les soufres. Prés de 16,000 quintaux métriques ont été placés dans les
prix de 5 fr. 80 à 6 fr. les 50 kil., pour les secondes qualités disponibles ; et
de 5 fr. 35 et 5 fr. 50 c. pour les troisièmes, devant désigner le navire en
mars au premier prix, et en février au second.
Le commerce fournit très peu de blés à notre consommation locale, qui
continue à être alimentée par les luzelles de Provence, que nos boulangers
préfèrent à cause de la blancheur et du rendement. On ne cite qu’une vente
de 800 hect. (500 c.) au prix de 20 fr. 62 c. (33 fr.
Mais nos minotiers ont fait des achats assez importants en Odessa tendre,
dont les qualités supérieures disponibles ont été payées de 15 f. 30 à 15 fr. 65
c. (24 f. 50 c.) ent., et les marchandises dispon. 14 fr. 84 c. (23 f. 75). A li-
vrer de février en avril, on a fait 6500 bect. (4000 c.) à 15 f. 50 c. (23f. 25c)
ent.
PARTIE MARITIME.
SINISTRES.
(Correspondance particulière du précurseur.)
________ Caroünersiel, 6 janvier.
Le navire Oostfriese, cap. Taapken. de Gand à Hambourg, est déchargé et
se trouve en réparation. Voici l’état de la cargaison:
En état sain : 5448 pains sucres lumps et melis ; 108 caisses sucre candi et
20 barriques sirop.
En état d’avarie : 586 pains sucre lumps et mélis et 24 caisses sucre candi.
U n’y a encore rien de décidé pour la vente, et le tout est enmagasiné chez
Mr M J. Fimmen, de cette ville.
Quant à la cargaison du Maria-Christina, cap. Borgers, d’Anvers à Ham-
bourg, on a déjà vendu : 4 barriques sucre, 2 balles tabac, 4 barils clous, 5
paquets cuirs tannés, 1 caisse verreries!
Le restant de la cargaison est en état sain et enmagasiné.
Calcutta, 10 octobre.
Le navire Herculean, de Liverpool pour ce port, se trouve mouillé dans la
sud du Pipley Sand, entièrement démûlé. Un bateau à vapeur. a été envoyé
à son assistance.
— Le navire PEvelina.c. Delaporle, avait relevé des Antilles pour Newyork:
pendant sa traversée . ii avait subi des avaries assez majeures, quoiqu’étant
sur son lest. Arrivé à Newyork.il aessoyé un terrible ouragan qui-a occasionné
la perle de plusieurs navires 11 est du nombre de ceux qui n’ont subi que de
très fortes avaries. Les réparations de l’Evelina s’élèveront ,dit-on, à 7000
dollars.
NOUVELLES DE MER.
La goélette belge Mary, c. Jackson, qui à Londres s’était déclaré à la sortie
le 6, s’est de nouveau déclaré à l’entrée le 8, afin de compléter son charge-
ment ; l’armateur a donné des ordres positifs pour que ce navire ne soit pas
expédié de Londres avant que la navigation de l’Escaut ne soit libre.
(Correspondance particulière du Prrcürsbür). ‘
Falmouth, 7 janvier.
Le vent a passé ce matin à l’Est, avec une jolie brise. Tous les navire* re-
tenus ici, au nombre de plus de vingt, ont mis sous voiles pour leurs desti»
nations respectives, ce qui offrait un coup d’œil charmant.
Le brick belge Estelle, c. Durand, a fait voile aujourd’hui pour !a MédG
terranée avec des vents d’Est variable au Sud.
Swansea. 6 janvier.
Ont mis en mer : le 4, Marian Mackenzie, cap. Boven, poui Gibraltar;
le 5, Louis-Auguste, cap. Noël, pour Bordeaux et le Rhoda, cap. Matthcws,
pour Gibraltar.
— L’Alexandre, c. Ramsey. est arrivé à Calcutta le 10 octobre.
— Le Cestrian, de Liverpool à Bombay, a été bélé le 3 décembre en Iat.
8° 57 Nord et long. 24“ Ouest.
— Le navire américain Lockerby, de Liverpool à Rio-Janelro, a été vu par
le travers du Taskcr, le 3 courant.
Sheeness, 8 janvier. — Vent N -E.
Plusieurs navires se sont refugiés dans notre port,par suite du fort vent d’est
Dcal, 8 janvier.
Deax 3-màts-barques et un brick sont au large en panne, dans l’attente d'un
canot pour débarquer leur pilote, mais le fort vent d'E-N-E. ne permet à au-
cun bateau de sortir.
II vente fort avec neige et toute apparence d'une mauvaise nuit.
Harwich, 8 janvier.
Entré en relâche pour vent contraire : Frederick, cap. Hazard ; Jonge Jan,
cap. De Joug, et Cornclia, cap. Schoonhoren, allant de Worcum à Londres.
Plymouth, 7 janvier.
Entré en relâche, le navire Ranavale-Manjake, cap. Slavere , allant de
Dartmouth à Marseille , vent Est.
— D'après des lettres de Valparaiso du 12 octobre, l’Y. c. Lamaud , étalé
attendu d’Arica, et devait partir immédiatement pour Bordeaux. Le Lovely
n’était pas encore arrivé d’Arica. On attendait la Métanie, c. Lenouvel, v, du
Centre-Amérique. Le Pactole, c. Croquevicllc était parli le 30 sep. pour le
Pérou. L’Amanda était sur rade, devant repartir pour France le 25 ; il était
entièrement chargé, et avait en outre beaucoup de valeurs et un grand nom-
bre de passagers, é ant le seul en retour pour cette époque.
— On écrit d'Ostende, le 9 janvier : « Hier est venu relâcher dans notre
port le brick Aventure, cap. J. Lams, sous pavillon hoLandais, venant de la
Havane, chargé de sucre en destination de Rotterdam ; ce navire a son pilote
du Goerée, mais n'a pu gagner la Meuse, par suite des vents contraires.
« Depuis quelques jours le canot de sauvetage se trouve dans le port, pré!
à être employé en cas de danger ou de naufrage.
a II gèle ici en ce moment très-fort, et le service des barque» »ur G and s*
trouve interrompu.
Chargements des navires dont nous avons annoncé C arrivée :
JEUNE C VROL1NE, fbelge), venu de Londres. — 1 fut. rhum, Van Land-
schot et Van Baerie. 300 caisses fer blanc et 15000 kilos vieux fer,
J. H Brcssers 9 caisses marchandises, Bush \Vhile 11 C*. 7 fut. dito,
D. Mauroy. 1 balle dilo, A. Ellerman. 00 saci sucre et 51 dito café, J. A.
Eisen eî Van Linden. — 6 fut. soude, 23 boucauls tabac. 78 barres fer,
46 pièces dito. 40 sacs marchandises, 1 barrique dilo, 5 pièces dilo et 2
caisses dilo, â ordre. 30 caisses sucre, 1 bque faïence . 1 dito vin, 1 dilo
rhum, 44 sacs marchandises, 197 pièces machinerie, 6 caisses dilo, 5 pa-
quets dito, 20 sacs dilo et 2 voitures, pour Bruxelles.
CITY OF HAMBURGH (anglais), venu de Londres. — 5 balles (il de lin .
David et De Boe. 8 dito dito , J. M. Fraser et Ce- 2 dito dito, Youojj
Brothers et C» t colis marchandises, W Wood. 1 caisse indigo et 2 dito
sheilac. De Motet Nauts. 1 dilo marchandises et 60 barils salpêtre, D.
Mauroy. 54 fut. terra japonica et 269 sacs dilo. Frères Notiebohn» .3 fut-
vin. Hamilton et Ortnian et C«. 68 feuillescuivrc, Van den Bergh Aert».
4 balles manufactures, 1 caisse dilo. 1 colis bière. 20 fut. corinlbes, 12
caisses cassia lignea, 39 colis marchandises et 6 balles fil de lin, à ordre.
MARTHA BRONS (hanovrien). venu de Dilzum. — *8 lasls Orge et 9 *{4
«ses dito, David et De Boe. S baril; bourre, à ordre |