Full text |
——
Exist.
au l1 janv. 1855 1115 588 603 50 15834 — 120 63 816 — —
Importai. 1855 7906 133 140 173 20276 1932 429 2149 — 78 3217
Total 9021 741 745 223 36110 1032 549 2214 816 78 3217
Ventes en 1833 6984 741 7l3 223 28839 859 519 1814 810 64 3217
Prov.au lrj. 1856 2037
7231 173 30 400
ii -
MARCHES.
Hy* Le courrier de Hollande est en relard.
Bruxelles 7 janvier. — Suif : Le kil., fr. 1.17, H.0.01 ;
chandelles, fr. I-G8, B .0 00.
Termonde, 7 janvier. — Céréales : Les qualités secondaires
de froment roux et blanc ontsubi une réduction de prix notable, fr.
30 85 à 31.75; la bonne qualité s’est maintenue à fr. 30.33. —
Seigle fr.22 67 k 24 50 par hect.
Huiles : Marché calme; pour celle de lin il y a vendeurs de fr.
140.58 k 141 48, les 137 2/5 litres ou 127 1/2 kil. environ. — Huile de
chanvre fr. 146.94; de colla fr. 163.27, dd épurée fr. 169 00.
GraIneS oléagineuses : Sans demande triais mieux lenüés.
Tourteaux : De lin sans variation, fr. 366.50 k 375.50; de colza
traités en bonne marchandise k fr. 248.50 les 1215 kil.
Courtrat, 7 janvier. — Céréales : Une grande quantité de
céréales a été apportée k notre marché,malgré la fête du Lundi-perdu.
Le tout a été vendu facilement pour la consommation. Le froment a
baissé, en prix moyen, de fr. 2 70 à l’hect. et le seigle de 90 c. Le plus
bas prix auquel le froment a été vendu, est de fr. 29.67.
Froriient p. h. fr. 32 54 B 2 70 [ Avoine.......... 8 50 B.O 40
Seigle, l’hect.. 22 84 B 0 90 |
Denrées alimentaires : Depuis huit jours, les prix des pommes de
terre ne sont gnère changés,
Pom.de th> bl.fr. 8 00 kOOQO B 6 0Ö I Beurre, 1/2 k. 1 09 à 1 32 B.O 04
» rouges 10 00 »12 00 H.0 00 J OEufs, par25. 1 80 » 2 16 B.O 20
Bétail ; Le bétail s’est vendu facilement aux taux de la semaine
passée ; mais il y avait aujourd'hui moins de bêtes k cornes de la qua-
lité inférieure, que d’habitude. Le nombre exposé en vente s’élevait
k 270. . . ....
Vaches............fr. 3Ó k i70 fauréaux............... 86 » 270
Génisses..........» 125 » 245 I Bœufs................. 130 » 270
Huiles : De colza, plus faible pour les prix, mais avec plus de de-
mande pour la consommation. — De lin, bonne demande pour la
consommation;
Graines; tij colza, faible demande ; de lin, sans variation.
Tourteaux : Toujours faible demande pour les premières qualités.
Huilcdccolzat.fl.72 05572 10 B 0 13
» de lin . 62 05»62 10 H. 0 03
Gr.deeolza l’h.fr.37 00»3800 B 0 00
» lin......... 34 00»0000 B.O 30
Tourteaux, les 100 kilogrammes.
De colza.... fr.22 00521 25 B 0 00
» lin...... 32 00»00 00 H.O 00
chanvre. 21 00»00 00 H.O00
Toiles : 11 se trouvait au marché un plus grand nombre de tissus
que lundi dernier ; la majeure partie a été écoulée k des marchands
habitant les Flandres. Pièces en vente 233 ; vendues 158.
Charleroi, 7 janvier. — Géréales : Marché très animé et prix
fermes sans hausse. Transactions suivies, faciles et nombreuses.
On a remarqué aujourd’hui beaucoup plus de fermiers des envirdns
qu’aux marchés précédents. Les marchands étrangers étaient égale-
ment plus nombreux. Le marché de Charleroy a décidément pris sa
place dans les marchés du pays.
Froment, lequahté,;fr.
Id. 2e » »
Seigle .... »
Avoine. ... »
» k brasser . »
Escourgeon . . »
48 00 k 48 50 les 100 kil. net.
47 00 » 47 50 »
35 00 » 35 50* »
22 00 »> 22 50 »
23 00 » 00 00 »
28 00 » 29 00 »
Rotterdam, 6 janvier. — Bois de teinture : On a vendu deux
chargements bois de campêche, importés directement du Gap Haï tien
par les navires Newa et Higu.
I.ondre* , 7 janvier. — Sucres ; Les délivraisons restent li-
mitées pour la consommation et pour l’exportation ; il y a eu de nou-
veaux arrivages et le marché sera abondamment fourni cette semaine.
Les opérations sont insignifiantes et l’on trouve vendeurs k des prix
plutôt réduits, tant pour les sucres étrangers que coloniaux.
On a fait sous voiles pour la Méditerranée Un chargement Fernam-
bouc blanc de 3400 sacs pdf Olltcllo, autour de 52/6.
Hafjinés : La consommation ne veut opérer qu’k des prix de nou-
veau réduits et le sucre lump est abondant.
Gafé : Pour Geylan native il y a peu d’acheteurs, mais les déten-
teurs ne veulent pas faire de concessions. 11 s’est fait quelques affaires
en plantation aux prix de la semaine dernière, mais diverses parties
sont annoncées en Vente publique.
Goton : On demande les pleins prix, mais il s’est fait peu de trans-
actions.
Suif ; Ferme; suif de la ville 66 s. net eompt.; St-Pétersb. YG sur
place 67 s. 9 d. k 68 s., janvier k mars 67 s. 9 d., avril k juin 63 s. —
Stock, 19,339 bquos contre 36,403 l’année dernière et 43,19! en 1954
même époque.
Houblon : Les sortes moyennes et Unes sont en bonne demande et
plutôt en avance, 11 se faifaussi de meilleures affaires en bonnesqua-
lités basses.
Céréales : L’approvisiôiineffiehl én froment Essex et kent êUu
restreint; mais le marché était assez bien pourvu d’orge, levés et pois.
En avoine anglaise d’Ecosse, les ârivâgcs sont restreints; mkis
assez larges en avoine d'Irlande.
Le froment anglais né sé trouvait pas dans de meilleures conditions.
La vente a eu lieu cependant couramment cl les échantillons les plus
secs étaient môme demandés k prix pleins.
En froment étranger les importations ont été modérées.’ La de-
mande était plutôt meilleure, mais les hauts prix engagent les meu-
niers k n’acheter que pour leurs besoins immédiats. On a payé les
prix pleins pour toutes les sortes. , .
La farine d’Amériqtte a joui d‘tlnfc fteiüeure demande. Canal occi-
dental 4t s. k 42 s. 6 d; Philadelphie et Ohio 43 k 44s. par baril ;
Gencssee choix plutôt en hausse ; Norfolk tenue k 56 s. par sac, avec
acheteurs k 55 s. 6 d.
L’orge de choix commande le prix précédent et les bas prix accep-
tés pour les qualités secondaires ont amené au marché des acheteurs
pour l’exportation et l’on a fait généralement plus de transactions.
Pois et lèves se vendent plus bas.
Avoine étrangère de bonne qualité, aVéC des arrivages modérés, eii
demande modérée pour la Consommation k prix pleins.
Les graines de toutes sortes restent sans changement cotablc.
Froment. avoine.
De Dantzig extra lin.... 92 k 94 s. Frise et Grouingue...
Dantzig et Königsberg Danemark et Suède..
haut big............ 88 » 92 » Russie et Poméranie.
D11 bon bigarré....... 84 » 92 »
D° roux............... 82 » 88 »
Rostock et Wismar...
Poméranie............
Uckermark............
Silésie..............
Danois...............
Hambourg, Brême, Holst.
et Bas-Rhin........
OdessafPolishjctMarian.
U° commun tendre.....
Orge.
De la Baltique grosse...
ü» petite............
Danoise..............
.D» extra Chevalier...
84 » 94 »
84 » 88 »
84 » 88 »
80 » 88 »
78 » 82 »
82 » 86 »
77 » 82 »
78 » 82 »
40 k 41 s.
52 » 54 »
39 » 40 »
44 » 42 »
30 » 51 »
28 » 29 »
28 » 29 »
Le tout par quarter impérial.
Farine.
D’Espagne, par sae..... 64 » 65 »
Des Etats-Unis, p. baril. 42 » 4 4 »
Canada....
42 » 44
Graines.
De lin de Russie k battre 74 » 78 »
Méditerranée, p. quarter 75 » 76 »
De navets , par last.. . 42 » 44 »
De trèfle rouge par cwt 56 » 73«
D” blanche.............68 k 86 »
Liverpo»!, 6 gantier. —Coton; U s’est fait 7000 balles, tou-
icspour la consommation, ventes consistent en env. 50'0 balles
Amérique, 80 Pernam «.i Maianham de 6 5 6 1 2 d.; 230 Bahia de 5 7/8
Mercredi prochain, le 9 janvier, a § iiedrës du SCiir,.,citez M. Van
Uylrecht, Hôtel Hofken-Meir. grande soirée de physique dmiièdnle
donné e par le célèbre prestidigitateur Albert, physicien, professeur
de tours d’adresse.
PARTIE COMMERCIALE.
f*ltiëè d’Âiiverê, «î»l S janvier.
CAFES. — On a fait connaître aujourd’hui la vente d’env. 6000 bail.
Brésil dont 3880 bal. par Delphine et 2000 bal. par Louise. Ces affai-
res remontant déjà k quelques jours.
CEREALES. — La ‘icndkticeleste k la hausse. Depuis nôtre bulletin
d’hier on a fait du froment roux d’Amérique k 0. 20 t/2; d0 anglais k
fl. 21; d» du Rhin k fl. 21 par 80 kil. — Pour seigle d’Amérique dispo-
nible et sous voiles, on a payé fl. 14 4/2 à 44 3/8 et pour seigle indi-
gène fl. 14 1/8 par 70 kil.
Des.offres ont été faites pour graine de lin k battre mais elles n’ont
pas été agréées par les détenteurs.
COTON. -— Ii s’est traité 189 balles d’Amérique par fVabamo.
C’est par erreuf qu’on nous u fait signaler hier la revente de 400
balles Florides, c’est 2100 balles qu’il faut lire,
NITRATE DE SOUDE. — On nous a signalé la vente de 100 sacs par
David Hoadley.
POIVRE. — Nous avons appris la vente des 1800 balles, importées
de Singapore, par Melpomène.
RIZ. — Plus demandé ; diverses affaires ont été conclues depuis
hier en riz Arracan pelé ; le total s’en élève k env. 2500 sacs. En riz
brisé, on a fait env. 300 sac3.
SUCRES BRUTS. — Il s’est traité 50 c/s Havane blanc par Marie-
rphcvèSE.
SUCRES RAFFINES. — Env. 300 c/s Candi Ont été traitées pour la
consommation.
Commerce de la Hollande en 1855.
TABAC. — A ROTTERDAM.
Importations Exist. tlemain au 51 déc.
1853 1834 1833 1853 4834 1853
Maryland. (Buucauts) 9806 6039 7994 882 1175 749
Virginie. » <344 2098 2359 394 624 165
Kentucky. » 593 757 9 33 Ot —
Côtes. » 4241 694 777 83 92 9
Jeva. (Balles) 3039 5562 151 170 1493 —
TABAC. — A AMSTERDAM.
Voici le relevé comparatif des provisions de tabac Maryland, ainsi
que les plus bas prix, pendant les 10 dernières aimées, au lr janvier.
4847, 3803 boucauts, de 44 k 16 c. — 1848, 10242 d°, de 15 k 16 c.—
1819,5659 d», de 13 k H c. — 1830, 5094 d», de 18 k 20 c.— 1831,3122
d», de 26 k 27 c. — 1832, 427! d», 20 c. — 1833, 1180 d», de20 k 21 c.
— 1834, 1746 d", de 27 k 28 c. — 1833, 1113 d", do 27 k 28 c. — 1856,
2037 d», de 23 k 26 c.
Nous fesons suivre ici l'étal général des provisions de toutes sortes
au l1 janvier ;
VARIÉTÉS.
7~~~' ALBERT GRISA R.
pAlbert Grisar rcprésenle’tchez] nous la j'anluuie dans la musique.
L’on a fait de ce mot fantaisie, qui devait garder son sens charmant,
un terme anarchique et puéril, excusé k la fois d® toutes les inanités
et de tous les désordres; — je ne voudrais pas qu’on lq prit ici dans
celte acception pervertie.— Je veux dire seulement que Grisar symbo-
lise, dans la musique française, cette liberté du caprice, celte coquet-
terie de la pensée, cet ingénieux dédain du convenu, qui peut s’exer-
cer sans gène en deçk du bon goût et du senscommun. — La fantaisie
en art, ce ne sera jamais ni l’extravagance, ni la révolte, mais bien la
nouveauté d’invention,, ia curiosité de l’éspfit, — èe qui fait enfin le
prestige de Sterne, d’Hoffmann et de Charles Nodier.— Il y a quelque
chose de ccs trois intelligences exquises dans le ta'SPit de Grisar. Une
bouflée de rhume..-- et mélancoliqUc de Sterne , un grain
„u comique fantastique d’Hoffmann, et une trace presque invisible de la
finesse savante de Nodier.Pour les parentés musicales, il semble qu il y
ait défis Grisdrdu sang de Grétryet d'AuBér; — la sensibilité de 1 un,
l’esprit agaçant de l’autre, ont pu entrer dans la composition de son
talent, mais l’originalité délicate et toute moderne de Grisar domine
ces éléments d’Imprunt. C’est moins de 1 assimilation mie de a
filiation d’idées. — Sans avoir la taille de Grétry ou d Auber, taille
moyenne d’ailleurs, Grisar n’en a pas moins une individualité précise.
— C’est une statuette musicale si pure, si nette, si heureusement
proportionnée, qu’elle fait plus honneur k l’art que bien des statues.
— 11 me semble toujours, en écoutant Grisar, cc mignon praticien de
la musiaue, voir apparaître ouelque petite marquise si bien prise,
si aècdntplie, de si fidn air, qu’elle finit par sembler grande dans son
^En^etfet, tout est aristocratie dans le talent de Grisar. — Celle
musique respire le loisir, le besoin de l’imprévu, l’oublidel’ordinaire,
la surprise dans la sensation. Tous ces personnages classiques :
Isabelle, Léandre, Gilles, Tiritofolo, la fermière du Chien du jardinier,
ont l’air de jouer au déguisement perpétuel. Ce sont des gens de salon
qui, de bonne foi, se changenten rustiques. Le laquais le plus effronté
VOUS rappelle tout au plus le Dorante des Jeux de l’Amour, et la fille
aux gros sabots a l'air de Marie-Antoinette en laitière. — Si la vie est
tin banquet, c’est un monde do gourmets où l’on n’échange pas une
banalité, où l’on s’entend à demi-note, où le changement de ton délasse
les plus fatigués. On n’y dit que des choses dont aucun propos
n’a défloré la pfiméur, La Fddlé peut écouter sans deviner ; malgré
tohleS les ékpUcâtions, il reste une enigme vague dans la conduite
des héros du drame ; leur voix trahit l’incognito. Au moment où l’on
eïl le plus caressé par une confidence, un secret vous alarme. — In-
trigue douco, lires rêveurs, gaieté qui soupire, monde évanoui,
vision dissipée, ces mains blanches, encore parfumées de l’odeur du
boudoir, cueillent de vraies roses ; le feuillage mouillé par quelques
larmes de pluie donne plus d’arôme. .
La musique de Grisar se reconnaît k toutes ees analogies. L’oreille
la plus exercée est ravie par des tonalités neuves, des modulations
sftns précédent ; rien n’est appuyé t la mélodie est furtive, conïmc un
baiser qui craint les témoins ; les rhythmes se découpent avec une
ténuité hardie ; la suavité est incisive ; jamais d'effort ; vivacité qui
pare k tout ; jamais des cris, sauf des cris d’oiseaux boudeurs et ten-
dres ; une saveur tiède que l’esprit adicule ; une sobriété d’épicurien
qui reste sur son appétit ; pas une redite, pas une longueur ; la séré-
nité des ciels roses. ......... . ,
C’est français par quelque feliôêe de vif, dé subtil et d attendri ; cesl
vénitien par je ne sais duôi de vóluplueux et de raffiné. En considé-
rant Grisar sôuê Cët aspect d'étranger, on dirait presque Charles
Gpzzi en musique. Je croirai toujours que le talent de M. Grisar
é*t né 6U écoutant le Carnaval de Denise, Les héroïnes et les héros
de ces contes chantés ont l’air d’avoir été pris, ii y a cinquante ans,
tif» soir, k Venise, parmi les amoureux, les amoureuses et lés co-
miques costumés. Us sont venus au monde abus l’influenèc de cette
fantaisie délicieuse, le Garmval de révisé, air bizane et piquant, où
les grelots de la folie rendent un son plaintif, où l’éclat de rire, pour
nn peu, tournerait au sanglot, et qui fantasque, impossible, étincel-
lant, vous donne comme un vertige de poésie. Je n’oiiblierai (jamais
l’émotion que j'ai èu k l’enténdrè, cèt àif d’autrefois qui rajeunit tou-
jours. C’était sur le bateau k vapeur d’Anvers k Rotterdam; nous quit-
tons Anv'ers, la flèche de la cathédrale se dessinait devant nous k un
tjétôur de l’Escaut, et le carillon, — carillon monstre, — exécutait le
Carnaval de Venise. L’éloignement veloutail cet orchestre de métal,
formidable de tout près. Les cloches bondissaient, languissaient, se
dandinaient, mariant leurs timbres, perçantes et folâtres, graves et
imposantes. — C’étaient des babils mutins, des voiées sonores, des
sali singuliers, et celto symphonie méridionale sous un ciel du nord
répandait comme une tristesse enchantée ; et un soir k l'Opcra-Comi-
que, en écoutant Gilles ntuls.setir,jerelrûuvai cette double impression.
Le sujet de Gilles ravisseur est une chimère bôtie sur un grain de
vif-argent. Gela ne se marche même pas, ôela se glisse; la parole y est
un chant, les gestes sc scandent; Léandre se fend comme un compas ;
Pierrot se renverse sous le coup de pied, Colombine se pose comme
un oiseau, Gassandre bat la mesure en ranlant la tête, Grispin piro-
tielte, et, quand la toile tombe, tous les personnages dansent. On ne
sait plus où on est, le monde réel se dérobe, et l’on est retenu en
l'air par un réseau de mélodies.
Bonsoir, monsieur Pantalon ! continue cette donnée carnavalesque ;
iê génie d’intrigue théâtrale de Lockroy a apmirablcment servi le
Compositeur. L’affinité du poète et du musicien est complète. Seule-
ment, dans cet opéra, la trame musicale est un pêil claire ; l’on dirait
qu’k force de découper son œuvre k Jour, Grisar est arrivé k rendre
son architecture presque insaisissable. L’orchestration est un peu
mince et se borne trop k l’accompagnement. L’élïël général est d’ail-
leurs séduisant.
C’est là le peu de gaieté que nous pouvons avoir en France, où la
plaisanterie est presque toujours corrosive, niaise et à Contre-sens de
Fa vérité. — Nous ne connaissons plus le rire en France, nous ne con-
naissons que la risée. Quelque chose d’idiot comme la parodie et de
hideux comme l'ertvie. La joie radieuse de Rossini nous est interdite,
et, en musique, nous n’avons guère le choix qu’entre la charge musi-
cale, comme le C«ïd, ou la belle humeur triviale, comme le Bijou
Hrdu, deux faussetés selon la nature et l’art. Grisar est chez nous
presque le créateur d’ungenre bouffe,sausoublier l’auteur du Tableau
parlant. C’est une gaieté voilée, douce et pure. — On pouriyii dire
que Grisar est le Bellini du genre bouffe.
Deux ou trois fois, Grisar a forcé son talent, et, malgré l’autorité de
La Fontaine, il s’en faut qu’il n’ait fait rien avec grâce. 11 v a dans les
Percherons et le Caritionneiir de Bruges des détails d’un fini et
d’un léger qui n’appartiennent qu’à l’auteur de Gilles ravisseur. Mais
l’ensemble ne rend plus la vraie physionomie de Grisar, et en même
temps, ne révèle pas une physionomie nouvelle. Ge n’est pas le visage
de tout le monde, mais ce n’est plus le visage d’un seul. Les propor-
tions réelles sont choquées, on sent que l’idée s’étire, se guindé, se
trouble, et le style se ressent de cet effort. Ge pied de Cendrillon se
Îierd dans le cothurne. Cet oiseau-mouche ne peut tournir un vol à
ong terme. — Toute la question est du reste dans le succès de la ten-
tative, car il ne faut interner ni un écrivain, m un compositeur dans
le genre dont ils sont les créateurs ; seulement 11 vaut mieux rester
supérieur dans un genre unique, qu’être médiocre dans un second
genre.
Grisar est revenu du reste, et avec amour, k cet ordre de créations
Où il excelle, et peut-être que ces infidélités lui auront mieux fait
sentir le prix de ce qu’il abandonnait. — Le Chien du Jardinier me
semble son chef-d’œuvre. — On dirait qu’on sent, dans cette nouvelle
lune de miel du poète avec sa muse, une tendresse do repentant. La
partie du sentiment est plus chérie,l’orchestration a plus de plénitude
d’abondance et d’harmonie ; l’invention est en progrès. — C’est frais,
c’est nouveau, c’est rare et on en emporte Ce plaisir sans tache que
cause, dans le grandiose ou l'inflniineut petit, cette rencontre de
l’idéal qu’en nomme la perfection. (L’Artiste.)
Actes officiels.
. administration des contributions. — Par arrêté royal du 4
janvier 1836, sont nommés à l’administration centrale des contribu-
tions directes, douanes et accises :
Inspecteurs, le sieur J. Guillaume et le sieur J. Vanderstraelen,
tous deux actuellement chefs de bureau ;
Chef de bureau, !o sieur comte J. de Martini, actuellement premier
commis ;
Deuxième commis, le sieur G, Chômé, actuellement 3™ commis.
caisse de prévoyance. — Par arrêté royal du 4 janvier, sont
nommés membres du conseil d’administration de la caisse centrale de
prévoyance des instituteurs et professeurs urbains :
Les sieurs J. Thiery, directeur de la division de l’instruction publi-
que au .ministère de l'intérieur ; J. Van Male de Ghorain, chevalier,
inspecteur de 1 enseignement primaire pour la province de Brabant ;
r. Lebrun, chet de division honoraire au ministère de l’intérieur;
-L Pietersz, directeur des éeoles moyennes inférieures communales de
Bruxelles ; J. Hugewils, directeur de l’école primaire communale n°
S, à Bruxelles : G, Coveliers, directeur de l’école primaire communale
ni 4, a Bruxelles ; J. Gainjùon, directeur de l'école primaire commu-
nale n° b, à Bruxelles.
Le sieur Thiery remplira les fonctions de président.
, r,S arrêté ministériel, en date du 4 janvier courant, le sieur
J. Polfvliét, chef du bureau au ministère de l’intérieur, a été nommé
secrétaire du couseil d’administration de la caisse centrale de pré-
voyance des instituteurs et professeurs urbains.
défrichement. — Par arrêté royal du 3! décembre, ic conseil
Communal de Halrival (Luxembourg) est auiorisé, sous certaines con-
ditions, à partager entre les habitants 24 hectares 61 ares, 31 eonl de
terrains incultes
— Par arrêté royal du 31 décembre, le conseil communal do Lich
lacrt (Anvers) est autorisé k vendre publiquement 47 hect. 12 centiares
de bruyères.
— Par arrêté royal du 3t décembre, le conseil communal de liae-
veis (province d'Anvers) est autorisé à vendre publiquement 117 hect.
oO ares 30 centiares de bruyères.
... arrêté royal du 31 décembre, le conseil communal de
\Vechelderzande (Anvers) est autorisé k vendre publiquement 50 hect.
28 ares 20 centiares de bruyères.
p,TT .airô.lé ,r<?ya* 31 décembre, le conseil communal de
' h seul est autorisé, sous certaines conditions, à partager entre les
habitants de la section de Garlsbourg 2. hectares 50 ares do lcrra.nl
JJicuîtes.
— Par arrêté royal du 31 décembre, le conseil communal d’Onont
est autorisé 1» à partager entre les habitants des sections d’Opont de
sain et de 4rêne, à titre onéreux et sous la condition d’en onére’r le
défrichement dans tin délai de six années, 33 hectares 26 ares 60 cent
•je terrains incultes ; 2“ k vendre, sous celte dernière condiiion ceux
uesdits terrains qui ne seraient pas partagés.
— Par arrêté royal du 31 décembre, le conseil communal del'ali-
seui est autorisé à partager, moyennant certaines conditions, entre
'es habitants de la section de Merny, 9 hectares 33 ares 90 centiares
de terrains incultes.
Tliéàlre royal.
8 et Mercredi 9 janvier, Relâche jiour les répétitions de : Le
fiujet de Marguerite, opéra-comique en 3 actes.
Théâtre des Variété».
TOO*KEI’ T 'v°?ns(la0 », Ci nue.) Ton voordeele van
mcv. Verstraeten : Heinaerd de ƒ os, blyspel in 3 bedryven ; Dry Vo-
zang in 1 bedryf; Blauwe schenen,
gels in het. net, tooneelspel met
hlyrpel met zang in 1 bedryf.
u’"vnte de 6k 8 l,2d. ; 1000 Surate de 3 1/2 k 4 1/4 d •
>afll/3 d.} <u.u
fÖÖ Égypie dc 0 L3 k 12 u, "t Fii.és : Le marché reste
irXnnelieister, 3 janvier. — Tissu» ... '"'"■emerits ne
calme, mais les inkhufaeleurs ayant id plupart des ’,nt
pressent pas la vente et par suite les prix se soutiennent fermeii.v^,,’
surtout pour la majeure partie des printing clotlfs et les transactions
en shirting 36 et 40 pouces sont généralement équivalentes aiix provi-
sions. Pour domestics il n’y a pas eu beaucoup de demande et les
affaires sont leules en long clolh.
Le ton du marché a été un peu moins bien que depuis quelques se-
maines pour les filés. La demande pour warp et cgps s’est tellement
réduite qu’en quelques cas les prix étaient plus bas, mais pas généra-
lement. En twist extra hard, jtour la Méditerranée, il y aeu de bonnes
affaires à prix fermes.
Iillle, B janvier.— Huiles : Les affaires étaient peu animées au
marché de ce jour.
Huile épurée pour quinquels et carccl 127.50 fr. l’hect., tf* les 100
k. 138 35. — D° de colza brute 153.55, de lin 117 payable conipt. —
D° de lin de l’étranger en transit 116.39 k 113.10; de colza 135.04
k 156.54; épurée 142.50, payable comptant sur char ou wagon k
Lille ; d" de colza 121.50, d° liiyryaine du pays 107.23, 107 ; graine
étrangère 107.25 k 107 ; œillette .(y/.'se 110 ; suitine 120, de chanvre
119, cameliné 110,
Graines : De colza 33 à 36, de lin du pays 28 k 32 ; d° étrangères
28 k 33 fr. ; d’œillette 30 à 31.50, de chanvre 14 à 20, de canieline 27
k 31 fr.
Tourteaux : De colza du pays 19 , d° étrangers 18.50, de lin graine
du pays 27 k 29, d° étrangère 24 k 27, d’œillette 17, de chanvre 16 à
17, de camelme 17.50 à 18.50.
Arras, § janvier. — Spiritueux: A notre marché de ce jour, le
cours du 3/6 Nord vient d’être fixé comme suit:
106 fr. mélasse indigène, 104 fr. betterave fin t'1' choix, 102 d° 2"
choix, 106 courant du mois, 108 les deux premiers mois 1856, 112 les
quatre premiers, 120 les quatre mois d’été, 80 les mauvais goûts.—
Genièvre de Hollande, 49 dégrës, Ie qualité, 80 fr. l’hect.
famhrnl, 5;ap. — Huiles et graines : Colza abondant pour
ia saison, vente très calme. Les œillettes ont repris de 50 c.,les au-
tres graines sans demande.
Graine de colza 53 k 34 50, œillettes 30 k 30 50, cameline 29 k 30.
Pas d’affaires sur les huiles fines et surfines.
Huile de colza 122 Tr., rousse 110.50; tourteaux de colza 17 50,
d’œillette 16 fr., cameline 17.50, lin 27 fr.
Douai, 5 janv. — Huiles et graines : Nos marchés deviennent
presque nuis en graines grasses. Les huiles sô sont faites au cours.
Huile colza disponible, 122 fr.— Epurée 128 fr. — Huile d’œillette
rousse 115 fr., d° soutirée 120lr., d° surfine 123 lr. — Huile delin
107 50,de cameline 111 fr.
Graine de colza de mars 33 k 35 ; de lin du pays 28 à 32 fr., d’oeil-
letle 50 à 51, de cameline 27 k 50.75.
Tourteaux de colza 18 25 k 18 50, d» de lin graines du pays 27 50 k
28, d° graines étrangères 26 50, canieline 18 50, d’œillette 16 50 k 17.
Paris 7 janvier. — Farines: Les transactions sont pour ainsi
dire nulles. Depuis huit jours la situation des farines n’a fait un pas ni
en avant ni en arrière.
Les 4 marques se raisonnent ainsi : Le disponible ou le courant au
mois a acheteurs à 102-102 50 et vendeurs à 103.
A livrer, févrierseul est k 102 fr,; janvier et février k 102 fr.; en trois
mois de février on demande 103 fr.; en 4 mois de février on tient 104
fr., en cinq mois de février 105 fr.; pour toutes ces époques il y a peu
de vendeurs seneUX.
Sur les marchés de la province ientts samedi, la baisse a été à peu
près générale, et sur l’ensemble on peut constater t k t 25 par hect.
Les facteurs ont déclaré la vente de 2,712qx par kil. parmi lesquels
figurent 2102 qx 50 kil. de farines k livrer aux prix extrêmes de 103 k
99 fr. le sac et 78 qx 50 kil. petite farine k 63 fr.
444 qx 93 kil. de farine disponible lre qual.k 107, 106, 103, 104, 105,
102, 101 et 100 30 le safi.
56 qx 52 kil. farine disponible 2"ie quai, de 100 k 98 fr.
Le Cours htoyen est de 64 58 le quintal, en baisse de 36 c. sur le
cours précédent.
Le restant disponible k la halle est aujourd'hui de 25131 qx.
Huiles : Huile de colza disjiouiblc en tous fûts 135 fr., en tonnes
134 50, épurée à 142 50.
Spiritueux : Esprit 3/6 Montpellier disponible 165 à 170.
Rouen, 5 janv. — Huile : De colza disponible 130 ; d° courant
du mois à 129 ; d° 4 premiers mois 1856 128 ; de lin disponible 122,
d’arachides 136.
Jÿfiilhotâse, 6 janv. — Tissus et filés : On ne peut pas signa-
ler de changement sensible dans la situation des affaires sur notre
place. La demande est assez suivie, mais pas assez importante pour
excercer quelque influence sur les prix, qui restent très bas pour
les filés et généralemeut.bien au-dessous du revient. — Les calicots
quoique tenus [dus fermes et même avec une légère hausse sur quel-
ques sortes, sont toujours à des prix excessivement modérés, mais
plus cônvenables|que ceux des filés.
Bordeaux, 5 janvier. — SWRitüeux : Armagnac, 150 fr. —
Tafia, 90 k 100,
Les 3/6 sont stationnaires, le Languedoc k 155 fr., et le betterave k
117 fr. en disponible.
Les affaires en disp, sont insignifiantes. On n’a rien traité sur les
3/6 en livrables. On raisonne le 3/6 de betterave jiour les 4 premier*
mois de 1836 de 117.50 à 118fr., et pour les 4 mois ehauds de 125 k
126 fr. sans affaires.
Vins : Quelques aehals ont été faits en vins blancs propres au cou-
page, de 425 k 623 fr., suivant quai.
On a payé le Narbonne de 1854, de 460 k 560 fr. suivant la coineur,
et de l’année 1835 de 520 à 530 fr.
Les vins des Palus et des bonnes côtes se traitent k des prix avan-
tageux. On a livré k 500 fr. des Palus de Bassens, année 1833.
iHameSile, 5 janvier. — Métaux : Les arrivées eu plomb d’Es-
pagne se sont élevées k environ 5000 saumons.
Plusieurs parties plomb ont été vendues à 54 fr.
Les ventes Ont été presque nulles cette semaine sur les autres
métaux. .
Situation des CAFES sur ta place du Havre, au51’ déc. des années
ci-après ;
1855. 1854. 1853. 1852.
Stock au lr janvier 1/2 k. 3,646,960 2,608,40) 3,181,773 3,590,950
Arrivages] en 12 mois.(A) 37,759,465 24,122,730 26,505,550 32,379,-395
4Ï,iOC>,423 20,731,190 32,287,323 35,970,343
38,929,175 23,084,230 29,678,865 30,188,570
Stock au 51 déc.,1/2 k,(B) 2,477,230 5,640,960 2,680,400 5,784,775
Cours et stock des Haïti: 3l déc. 1855. 1,538 sacs fr. 03 —5 67—E.fr
d« 1854.10,218 » 57—k 6f — »
. d° 1853. 2,105 » 62—5 67—»
tt°’ 1832. 13,607 » 47—k 54—»
(A) Ccs chiffres ne comprennent que les qualités en entrepôt.
(B) Le stock est calculé au net. .
Nota. — On remarquera que le chiffre des débouchés de 1855, (jui
ressort du tableau ci-dessus, est inférieur k celui qu’indiquaient nos
statistiques pour les H premiers mois de l’année. Gela tient à ce que
le stock donné par la douane (en poids), fin novembre, était erroné :
l’erreur a été reconnue et rectifiée fin décembre.
Rrème, 7 janvier. — Revue hebdomadaire. — Tabac ; Pendant
la huitaine écoulée il s’est vendu 13 bouc. Baay, 138 d° Scrubse, 73 d°
Maryland, 79 d° Virginie, 34 d° Kentucky. En sortes des Indes Occi-
dentales et de l’Amérique du Sud, les'746 paq. Brésil en feuilles,
importésde Bahia, ainsique 892 pan. Varinas en feuilles, reçus par
Guayana, étaient vendus à livrer. En autres sortes on a vendu 168 sacs
Cuba (Guiza), 131 sur. Sl-Domingue et 55 paq. Embalema.
Stocks : 1104 bouc. Maryland, 353 d" Virginie, 826 d° Kentucky,
1659 d° côtes, En l'e main il existe 1250 sur. Havane (Cab.), 3825 d°
Cuba, 523 d° St-Domingue, 60 e/s Seadleaf, 2040 paq. Portorico en
feuilles, 525 pan. Varinas eri rouleaux, 75 d6 d® en feuilles, 4725 paq.
Colombie en feuilles et 5450 paq. Brésil eu feuilles.
Café : Calme; on ne fait que des bagatelles pour les besoins de la
place, à prix sans variation. .
Sucre brut : Sans affaires.
En raffinés, on a vendu env. 5000 pains mélis, fin 3 1/4 k 8 3/8,
moven 8 1/8, ord. 8 gr.; raffinades 8 5/8 k 9 1/2 gr.; candi blanc II k 11
1/2, jaune 9 3/4 5 10 3/4, brun 8 3/J k 9 1/2 gr.
Coton : Les ventes comportent 544paq. Amérique dii Ndrd.On cote:
Ordlnary . 12 k 12 1/2 | Midd. fair. . 13 1/2 à 14 1/4
Good ord . 12 1 2 » 12 5/4 |. Fair ... 13 3/4 » 14 1/2
Middling . 13 » 13 1/2 | ’ Good fair. . 14 » 15
Gdod midd. 13 1/2 » 14 |
P.iz ; Les affaires ont été généralement Calmes et se bornent à 200
sacs Arracan de 5 1/2 k 6 pour pelé. En Caroline ou a venuu 33/1 tierç.
<icu a io i/4 in. m>S sacs Java, importés par Acliv, de Batavia,
étalent Vendus avant l'arrivée. Lé Raina sc cote 6 1/3 k 7 2/3 th.
fiiE : Sahs affiilfëj.ttiârquanles.
Teintures : Il né s’est rieil fait; .
, Epices: En poivre et pbnenL, dp, pttils lois Ont trouve jiiéiiëOrs.
Nous cotons : poivre léger 1Ö 1/S à !0 3/4,' long 1 1, blanc 17 gr; pîméfit
Jamaïque 9 3/4 k 10 gr.; cassia lignea 28, libres î 10 gr.î maCts b'iapC
7/8 à 11/12, d» brun 7/8 th. ; noix assorties 5/6 k I th.; non assorties S/3
5 5/6 th.; doux d’Ambome 17, Cayenne et Bourbon )3 k 14 th.
Fruits : On a fait 3 barils Amandes Oporlo k prix ferme. En coriu-
tlies cl Misins dé Sriiÿfiie On a pris quelques fuis pour les besoins.
Nos cours sont : Cdfiulhcs de trieste et /knie 8 k 27 1/2 th.; raisins
Malaga hou.v. 14 k U 1/2, vieux li 1/2 th. ; Smyrtie nouv. 8 1/2 5 9 1/2,
vieux? k 10 par 100#; müscatels 4 3/4 th. par caisse; amandes
douces do Barbarie 21 1/2 th.; Sicile 29 lli.j eri coqués 27 Ht. th. ;
amères de Barbarie 22 th., Provence 23 th. -
Cachou Jaune : II s’est fait 8000 II de 6 1/4 k 6 1/2 th. les 100 U.
Salpêtre: Il s’est fait k livrer un chargement Chili, de 3000 sacs,
par Jenny. Le raffiné des Indes-Orientales se cote 30 th.
Résine : On a réalisé 250 barils k prix fermes, Amérique 11/2 à
2 5/12 jl). ; Fijance 3 t/-ià,3 1/2 th.
Bois de cèdre ; 22Ö0Ó % iviidts ont été traitées k J th.
Les peaux de daims sont très voulues et il n’en existe pas de pro-
visions; 6000 pièces Angostura sont arrivées k Bremerhaven. — Peattx
de veaux, bien demandées et sans existences.
Cuirs : Par continuation très voulus et sans provisions. Il est
arrivé de Batavia k Bremerhaven, 1000 pièces, vendues précédemment
k livrer.
Potasse : Par suite des piétentions trop élevées des détenteurs,
il ne s’est pas fait de grandes transactions et seulement 28 barils
d’Amérique ont été réalisés aux pleins prix payés précédemment,
soit 12 th.; perlasse 13 1/2 th.
Huiles : Les prix n'ont pas varié. On a vendu seulement 50 ton.
huile de poisson Groenland, de 33 1/4 k 53 1/2 th. les 216 fl, et 10,000
% huile de lin, de 14 1/6 à 14 1/4 th.
Céréales : En froment pas d’affaires ; prix soutenus. — Il s’est peu
fait eu seigle, qui se soutient; des parties, k bord k Bremerhaven ,
ont pu s’obtenir un peu jilus bas. - Orge sans changement.
üliigA, 22 déc go janv — Le temps doux, accompagné de fortes
jihiics, jiarail devoir nous offrir l’occasion de j rofitor encore pendant
quelque temps de la libre navigation accordée par la levée du blocus.
Il est déjk entré sept navires et on en attend encore d’autres ; 2 bâti-
ments sont partis avec chargement.
Gela n’a pas encore eu d’influence sur les affaires, d’un côlë parce
que le nombre des navires arrivés est trop restreint, tandis que pour
ceux-ci il avait était acheté des marchandises précédemment. Une cir-
constance jdus importante,qui entrave toute entreprise, c’est I’,espoir
Débouchés en 12 mois.
1 du rétablissement de la paix, par suite duquel on n’est pas disposé
a (aire des expéditions par voie de terre.
Lin : Les affaires ont été animées ; on paie volontiers les prix cotés
pour la marchandise arrivée maintenant et l’article continue k attirer
1 attention. La marchandise vieille a obtenu, comme précédemment,
i ... ar§- fie plus par berk. On cote :
Èsp. W 00, Gr.VtK 00, F WM K 33, FHFMK 52, FPMK 51, WMK 32,
hfmk 31, PMK 30, MK 29, fwphd 51 à 34, FPMD 28 à 32, wphd 28,
PHD 25, HÖ 22, WrBG 00, Il PDG et G PDG 28, PBG 27 , BG 26, PRD
00, RD 00,
Chanvre : Feu demandé ; on n’a fait que des bagatelles aux pri*
cotés. Sur contrat on n’a rien fait. Nous cotons surplace: Pologne
net 86 k 90 U. pap., fin 93 k 98 R., marin 92 k 95 B. ; Pologne
Oustchot fin 90 k 94 R., Pologne Pass, avec choix, 78 R. ; Pass
noir 67 k 70,dd long noir 74 à 75, Torse long 33 k 60 R.pap.—Sur mai :
PoI.net avec choix 84; Pol.outschot79; Pol.pass 74, le lout avec 10 0/0.
Graine de lin : Celle à semer a été plus voulue et pour ordinaire on
a payé jusqu’à 7 t/4 R. arg. pour terme. En puik il ne s’est rien fait.
La- graine Drujana a trouvé de nouveau plus de débouché pour
Memei; la qualité supérieure s'est payées 3/4 k 6 R. arg.
La graine de lin à battre attire par contre peu l’attention. Seule-
ment env. 2000 ton. ont été vendus s/mai, bonne 111/112# de 4 à
3 9/10 R. arg.avec 25 0/0.
La graine de’chanvre n’offre rien k signaler.
Huile de chanvre: S’est écoulée k 56 R. arg.; s/mai on a payé 28 R.
arg. conipt.
Suif ; Il s’est fait une transaction d’env. l/m berk. k 46 R. arg» avec
10 0/0 avance, livrable en mai.
Grains : En général il n’y a pas beaucoup de demande. On a fait
seulement de petites parties seigle et l’on aeédé la marchandise légère
116/117 <S> k 115 R. arg. par last.
Changes (du 2) ; Amsterdam 174 J/2 P.; Hambourg 31 7/8 P. ; Lon-
dres 36 fait ; Paris manque.
D’après uneordonnanee publiée récemment, les articles d’importa-
tion ci-après désignés devront dorénavant être déclarés au poids
brut, sous peine d’une amende de 10 0/0 du Rouble de douane, en
cas d’omission.
Tabac en fouilles, en rouleaux et moulu ; côtes de tabac ; tabac 5
priser (les Cigares doivent être pesés au net) ; coton brut et lilé, chlo-
rure de chaux; cochenille ; cacao ; fruits secs : figues, corinthes,
prunes, caroube, raisins et amandes ; garancine ; indigo ; fayencc ;
porcelaines et objets en verre [glassgeschirr) ; fanons de baleine ;
gommeCopafC ; café ; riz ; soie (filée) ; savon (non parfumé); sel am-
moniac ; fils de laine ; sucre (brutï.
Trieste, 4 janvier. — Voici les provisions sur place des princi-
paux articles, au 1er janvier :
Café: 104/m quintaux, dont 10,300 quint. San-Yago ; 7,000 quint.
St-Domingue ; 500 quint. Laguayra ; 76/m. quint. Brésil ; 8,000 quint .
Indes-Orientales et 500 quint Moka. .
Céréales ; l!4/m, stajas froment, 365/m. st. maïs, 14/m» st. seigle.
Coton; 7,000 balles, dont 5,300 balles Mako,300 balles Eevanl,
1,000 balles E.-U. et 400 balles des Indes.
Laines : 7,600 balles diverses sortes.
Métaux ; 8,000 cls acier, 5,000 c/s étain eu plaques ; 4,000 migliaios
fer, 6,000 saumons plomb, 300 quint, cuivre, 30 barils et 1,000 blocs
étain.
Huiles d'olives : 3,600 ornes Dalmatie et Istrie, 4,400 ornes Douille
fine, 15,600 ornes Pouille commune ; 6,400 ornes Levant.
Sucres ; 1,200 sacs Brésil; 7,100 c/s Havane,ensemble 37,000 quin-
taux. En raffinés : 500 fûts pains, 1,200 fuis, 700 tierç. et 2,300 barils
pilés, ensemble 23,500 quintaux.
Articles divers : 100 quint. Cacao. — 100 quint Candie. — 300
quint. Cassia lignea. —350 Cloux degiroile. — 14,500 quint. Gomme
Arrabique ; 2,000 quint, gomme Gedda Embavi et Senegal. — 8,000
quint, poivre. — 800 quint, piment. — 1300 quint, suc de réglisse. —
600 bal. alizaris. — 200 quint, cochenille. — 1600 quint, galles du Le-
vant. -=• 1000 quint, graine de Pèrse.— 300 c/s indigo. — 14,000 quint,
bois de campêche, — 4,000 quint, bois jaune. — 1000 quint, bois de
sajian et iOOO quint. Sandal.— 1500 quint, chanvre brut.—1000 quint,
eau-de-vie ; 1100 fûts rhum ; 400 fûts esprit. — 7,000 quint, soufre
brut et 4,000 quint, soufre raffiné,
Change : Prix fermes mais affaires limitées. Hambourg 3/m 48 1/2
nom. ; Amsterdam 3/m 54 7/8 : Augsbourg 3/m 109k 109 3/8 ; Londres
3/m 10.48 k 10.52 ; c/j 10.54 k 10.54 U2 ; Marseille ô/m 25 3/4 ; Paris c/j
25 15/16 ; 3/m 25 3/4; Escompte 8 1/4 5 7 1/2 0/0.
lUoiilmain, 31 octobre.
Riz : Nous avons toute raison de compter sur un bon rendement
pour la saison prochaine. On col® le cargo 110/ par 100 baskets ; Gie.a-
ned 170/.
Cutch : 23/8 par 100 viss et rare. ____________________
FONDS PUBLICS.
cours officiel du 8 Janvier, publié par les agents de change.
Belgique. C. de ta Bq. 2 1/2'
Cerl.de !a S G.et K. 2 1/2J
Cmprunl.,
.......3
» » ........«*..**41/2
» » 1833.........4 i/2
• » 1852............3
» Villed’Anvers.Dette act5
n » » 1855...5
s » » 4
■ » • Diüerée
» » E. de la prov.41/2
• Ville deBruïeli.E.1853.5
• » de Liège......21/2
Aatricke. Métallique»... .5
Lots de n. 250. fi. 18&L..
» de tl. 500..........
Bade. Lots de 0. 50.. 1840
» OWig.de fl.33.... 1845
Brésil. Emp.à Lond.i824.5
, , » i845.5
Danemarck.D. à L. 1822.5
» chez Æottebohm......4’
> k Londres..*.**<«. “
Espagne. Dette diîTér....3
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Etats-Rom. Emp.Romain.5
Ccrt.rom.Jos.J.Le Grelleo
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France. Renté........4 1/2
Hesse. Lots de fl. 25,. 1834
Hesse Êl€c. A. de 40th.i845
Hollande. î?etté active 2 \[i
Naples. Cert. cf* Roth*. .5
Nassau. Lots de fl. 25. .-4857
Pologne. Lots de fl. 5<XL . -4
Prusse. D. p. I. à Berl.lBÜft
Russie.i) àAmst. H.etCc.?4
* nouvel.......i
Sardaigne. OWig. de fr. 7ét
» E. 1849 ftothg.à Paris..T-
ACTIONS INDUSTRIELLE»
COMMERCIALES
et CHEMINS DE FER.
Act. de la banque de l’Indus.
» de la Banque Nationale;*
» Ch. de ferd’Anv. k Gand.
m n d’Anvers à Rotterd. 195
» » Charleroi à Louvain
» » Dendre et Waes.... 027
« » Sambre-et-Mease... 215
Oblig. Namur à Liège.,.,5 300
Act. Houill.Sacré-Madame 5 îiO
» dcCorphalie.........i 1C80
» Haut-Fonrn.Chatelin5 300
» » Couillel 5 410
■ » Ongrée.. 005
Act. Bat, à-vap. Transat!.. 99
CHANGE D’ANVERS DU 8 J AN* SER.
p. 100 fl. '
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Vienne.
Amsterdam
Berlin.....
Cologne....
Fiancfort..
Gènes..
Hambourg.
Lisbonne..
Livourne..
Londres...
Madrid....
Messine...
RÉSUMÉ DE LA IIOURSE D’ANVERS DU 8 JANV. C'Ole HOU-OffiCiellC,
Bourse assez animée au commencement, finit plus faible.
Métall. 5 0/0 66 3/4 7/8 3/4 et P., id. nation. 70, 69 7/8 ; Lots de 2oO
de 1854; 549 P. ; Lombardo 83 3/4 P. ; Esp. 3 0/0 diff. 215/16 j/4, d»
inl. 34 3,4 A. ; Belges 2 11-2 0/0 53 7/8, d» 4 1/2 0/0 94 A. ; Sambre et
Meuse 21-2 ; Anvers à Rotterdam 195 fait et P. ; Banque de i indus-
trie 45 P.; Houill. Sacré-Madame 140 P. ; Bleyberg 46a ; Coud le t
406 A. ; Ghatelineau 300 ; Dendre et Waes 626 A. ; Corphalic JO60.
2 3/i heures. — Sans variation. ---------
3m.
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Bruxelles..
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Liège
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Bous du trésor a u porteur.
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BOURSE DE BRUXELLES DU 7 JANVIER.
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1844.. 4 1/2
1853.. 4 1/2
1836.....4
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S. G. et Rois. 2 1/2
K. de la v. 1843 ..5
» 1853..3
» Liège p.21/2
Act. G. S, Hub.3
» » de cap.<4
Banq. Nationale.
Act. Soc. 05H. 5
Banq. de Re’g. 4
» ém. 1841. . 5
n act. réunies.
Mulual.industr..4‘i529
Soc.Samb.à l’Oise.
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BOURSE DE PARIS DU 7 JANVIER.
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BOURSE DE LONDRES DU 7 JANVIER
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Métalliques.....5} 77 12 P,
Emp. lomb.-vén.J 83 3,8 A
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Emp. 1834. fl» 500j
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Belges...... 4 1/2, 94 3. i Aj
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Métalliques...* 74
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Nouv. emp. s. A. 95 l/i
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Lomb.- Vénitien.. 91 1/2
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Change sur Lond.l 10 49
Paris... 1291/4
Argent.} 93/4
BERLIN,
EmprunlToior.t.. 100 11 *
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Obligations.. 31/2 8;» t>$ *
Banq.de Prusse . ,123
Obi. de la S. C. M.
Ch. de fe «hé-ean
» Col a ’dinden
« A.-Ch.*Maestr.i
-------- Dépêches télégraphiques.
AMSTERDAM, 7 janvier. - 2 l« P-c. hólland. 62 io 16; Métal lui-
- hdge 50 3/16; N. 1 p. c. esjiagnol 21 5'lb , o
o p. C. 63 5/H ; 2 1/2 p. C
p. c. int. id. 51 3 8.
Berlin, 7 janvier
10
de
— Empr. i p. c. 07 i
id. i 1/2 p. c. (1851)
122 0,0; chemin
7 7«T nouvel emprunt prussien 00 0,0 ; banque 122 00 ; chemin
0/0 f; Unn-
45 S/S^lols Hes^^ucUM^i?e'^)0 O'O^'îh.^deVer^utri’cliipns 206l|/'2.> —
Cdiû :^ Amsterdam .00 i/4 ; Paris93 1/2 ; Londres 118 f/8; Vienne
107 7 8 ; Escompte 5 1/2 p. c.
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s.
Maryl*
Virginie.
Kentucky.
Côtes.
Java.
Havane.
Cuba.
StDomingue.
Portorico.
Giron.
Brésil. |