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samedi fl
Janvier.
184®.
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Septième Année.
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Abonnement par trimestre:
Pour Anvers, 1î> francs; pour !a pro-
vince , 18 frs.; pour l’étranger, 20 frs.
Insertions ; 2£> centimes par ligne.
, seul journal d’Anvers qui paraisse tous les
commerciale et industrielle qui renferme des
ante. — Les principales questions de jurispru-
AELLES, à LONDRES et à LA HAYE ; l’un de
srie de CENT VINGT-HUIT lettres jusqu’à ce
donner la plus grande extension aux questions
islincts des suppléments littéraires connus sous
)lus intéressantes que puisse recevoir l'homme
i journaux distincts , son prix n’est pas plus
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1SSURE
1ÆMZIJEME AÆJVJEÆ,
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SÔivaLiutè que chacun d’eux présentait en son particulier;—c esicncuic
grâce à ces bénéfices que nous nous sommes trouvé pouvoir liquider
entièrement, capital et intérêts, toutes les créances qui existaient à la
charge des Compagnies Commerciales ; ce qui n’a pas peu contribué à
conserver intacte la vieille réputation de loyauté que les assureurs
d’Anvers se sont acquise dans tous les temps; et ce qui a en même temps
apporté un terme à tous ces procès qui n’auraient pour ainsi dire jamais
eessé d’occuper non-seulement les tribunaux delà Belgique, mais encore
eeux de toutes les Places étrangères sur lesquelles les Compagnies Com-
mercial— avaient donné leur garantie au Commerce maritime.
jettent nos nombreuses occupations de tous les jours, il nous est im-
possible de consacrer à ce travail tous les instants qui nous seraient
nécessaires pour dominer notre sujet, pour l’exposer d’une manière
plus convenable, et finalement pour mieux enchaîner nos idées.
Tel qu’il est, cependant, nous croyons notre ouvrage utile, si nous
devons en croire les suffrages honorables accordés à la première édi-
tion. Dans tous les cas , il aura le mérite de déraciner insensiblement
les préventions injustes qui ont existé pendant si long-temps contre
l’auteur dont les intentions ont toujours été méconnues, et dont les ac-
,'és avec si peu d’impartialité, pour ne pas nous servir des
ressions qui rendraient entièrement notre pensée,
is devoir placer à la suite de cet avertissement l’allocution
îs adressée au Commerce maritime dans la première édi-
ü de l’-assuré, parce qu’elle renferme à elle seule plus de
actes qu’il n’en faut pour disposer les lecteurs à nous ren-
ie qui nous a été trop long-temps refusée, mais qui fort
t a déjà commencé à nous être généralement accordée.
allocution de la première édition, voir le Manuel TV» 2,
I.
idamentales de l'institution du Bureau-
Central.
• Le Bureau-Central d’assurances maritimes que nous
i Anvers, et qui ne tardera pas à entrer dans la treizième
i existence, est revenu à son point de départ primitif, en
manque d’assureurs, lesquels ne sont plus en assez grand
a Place d’Anvers pour satisfaire aux besoins du Commerce;
ml à contre balancer les résultats inséparables de toute es-
jpole.
tst vrai qu’An vers était riche de do u ze gra n d es Compagnies
ocialions particulières pour couvrir les risques maritimes
taient sur la Place, mais la démoralisation occasionnée par
ils politiques était telle que la branche des assurances était
ralysée :on ne couvrait plus que de faibles sommeset à des
bitantes, hors de toute proportion avec les chances des
•CEKTRAi, profita de celte exagération pour introduire un
tème d’assurances qui n’avait jamais été mis en pratique
ait à entreprendre à forfait une garantie qu’on aurait vai-
chée autour de soi.
lementen 1835 que le taux des primes exigées par lesCom-
surancesd’Anvers descendit à leur niveau ordinaire, et la
assurances maritimes se raviva complètement,
tâmes de cet état de choses pour créer de nouvelles Com-
surances maritimes, eriannonçant que l’un des plusgrands
uccès de ces Compagnies serait le iicheac-cexiral u’assu-
rniES qui faisait affluer sur la Place d’Anvers une quantité
„■.e de risques qu’attiraient ses publications et ses offres de
service. — Nous donnâmes à l’appui de cette assertion un tableau des
assurances que nous avions procurées pendant vingt-trois mois et dont
le total de quatre-vinglr sept millions de francs parut exagéré; cepen-
dant les douze mois de l’année 1855, apportèrent à eux-seuls Deux cent
vingt-huit millions d’assurances aux Compagnies dont la gestion nous
était confiée. Malheureusement, les éléments conjurèrent en 1834, en
1836 eten 1838 la ruine de toutes les Compagnies d’assurances, et>
Anvers qui avait eu en 1834 jusqu’à vingt-trois assureurs n’en a plus
aujourd’hui que neuf, en ne comptant ni la Compagnie Securitas, ni la
Deuxième Compagnie Commerciale dont les opérations d’assurances
maritimes sont provisoirement arrêtées. |