Full text |
fie Précurseur
MVEBS, 33 HOVEHBHE.
Le bateau à vapeur anglais Soho, qui devait arriver hier n'est arrivé
que ce matin. Ce retard a été occasionné par les brouillards qui ré-
gnaient en mer.
— Les travaux de reconstruction du musoir nord des bassins, avan-
cent rapidement ; il n’y a plus que deux fermes à placer ; les bordages
et le remblai seront entièrement achevés dans une quinzaine de jours.
— Le poisson frais continue à arriver en grande abondance. Hier, la
minque était si abondamment pourvue qu’à la fin les acheteurs man-
quaient. Les soles surtout ont été vendues à un prix excessivement bas,
puisque le panier contenant environ 150 pièces n’a été payé que de 4 à
5 francs au lieu de 30 à 40 fr. qu’il se vend ordinairement. Nous avons
sous les yeux une note de vente et nous y voyons que 936 schelvisch
frais ont faità la minque fr.596. Et cependant au marchéle poisson frais
estd’une cherté excessive, à tel point que la classe bourgeoise s’est
déshabituée depuis quelque temps à s’eri nourrir. Il y a là une anoma-
lie que nous avons peine à comprendre, mais qui en définitive tourne
au désavantage d’une notable partie de notre population.
— On assure que M. Albéric Oubus, nommé commissaire d’arron-
dissement à Turnhout, se porte candidat en remplacement de M. de
Nef.
— On dit, et ce bruit parait acquérir quelque consistance, qu’à l’oc-
casion du prochain anniversaire de la naissance du roi et aussi à l’occa-
sion de la réorganisation de la garde-civique, il y aura une amnistie
générale pour tous les délits, contraventions ou infractions, dont se-
raient encore saisis les conseils de discipline en y comprenant toutes
les condamnations qui n’auraient pas été subies, pour ce qui concerne
la garde civique.
— D’après des informations que nous sommes portés à croire exac-
tes, il règne en ce moment, dans les environs de Mons, une maladie
sur les bestiaux, qui oblige les cultivateurs à les livrer à la consomma-
tion s’ils ne veulent pas s’exposer à tout perdre. (Modérateur.)
— Le Moniteur publie la liste des objets déposés bureau restant dans
les diverses stations du chemin de fer pendant le mois d’octobre,et qui
n’ont pas été réclamés.
— Le Moniteur publie un nouveau tableau des heures de départ du
chemin de fer à partir du ir décembre. Nous modifierons à cette épo-
que le tableau qui se trouve à la fin du journal.
— M. De Laet, chirurgien et rédacteur en chef du journal le Plaemsch
Belgie, annonce que des circonstances imprévues l’obligent de cesser
la publication de cette feuille.Le n° du 22 de ce mois a été le dernier qui
a paru.
— On mande de Cologne, 1S novembre :
On dit que le comte François de Furstenberg-Stammheim a chargé
le célèbre peintre belge M De Keyser, de peindre la dernière entrevue
de notre archevêque Clément-Augusteavec sa sainteté le pape, moyen-
nant 15,000 florins d’honoraires.
— On écrit de Berlin, 16 octobre :
Notre police cherche à rendre difficile le séjour ici des publicistes
qui ne sont pas prussiens et qui attaquent le gouvernement dans di-
vers journaux : plusieurs de ces littérateurs ont même déjà reçu l’or-
dre de quitter Berlin.
Eclipse de Lune le 24 novembre,
Voici quelques détails intéressants sur une éclipse totale de lune, qui
aura lieu demain dimanche 24 novembre :
« La lune, très lumineuse avant son entrée dans le cône d’ombre, per-
dra successivement sa lumière et la recouvrera aussi successivement,
en sortant de l'ombre.
» On remarquera dans la première partie du cône d’ombre, qu’on
appelle la pénombre, que l’ombre est peu épaisse; de sorte que la lune,
quand elle y entre, ne perd point d’abord sa lumière, qui n’est qu’affai-
blie. Ce n’est qu’en avançant, que l’ombre s’épaisissant, la lune perd sa
clarté et subit enfin, en sens inverse, le môme changement dans la pé-
nombre qu’elle traverse à sa sortie.
» Le dimanche 24 novembre prochain, à huit heures du soir, le soleil
aura 243° de longitude, la terre aura G3° de longitude; la lune aura la
même longitude que la terre, et sera, par conséquent, sur la ligne des
nœuds. Ainsi il y aura éclipse de lune, et cette éclipse sera totale. La
lune se trouvera dans le signe du Taureau, et on verra, à droite, la con-
stellation des Pleïdes, et à gauche l'étoile Alderbaràn.
» On remarquera que la lune, quoique plongée dans la partie la plus
épaisse de l'ombre, n'est pas tout à fait obscurcie; elle brille toujours
d’une espèce de clarté rougeâtre qui empêche de la perdre entièrement
de vue.
» Pendant cette intéressante éclipse, et dès le commencement, on
apercevra, au sud, la magnifique planète de Jupiter, plus brillante qu’u-
ne étoile de prémière grandeur. Tout auprès et un peu moins élevée,
nous verrons la constellation d'Uranus, éloignée de 660 millions de
lieues du soleil, et n’ayant par l’effet de cet éloignement, que l’apparence
d’une petite étoile de sixième grandeur ; elle passe au méridien à sept
heures quarante-sept minutes du soir. Sa longitude 2° 47’, sa latitude
0» 44’ dans le signe des Poissons.
» Avant l’éclipse, on apercevra dans la région du couchant, la planète
de Saturne, la plus curieuse des planètes, et offrant un spectacle uni-
que dans l’univers. Cet astre est placé au milieu d’un anneau de forme
elliptique et a 7 satellites. Il nous présente actuellement, vu dans une
lunette acromatique, l’image d’un bassin d’argent ovale, placé horizon-
talement, et au milieu duquel se balance une boule ronde de même mé-
tal, saillissant de 3 à 4 pouces au-dessus de ses bords, sans y toucher.
» Celte planète est mille fois plus grosse que la terre, son diamètre
est de 280,000 lieues; elle emploie trenteans à faire sa révolution autour
du soleil, dont elle est éloignée de 520 millions de lieues. »
Voici maintenant pour la situation d’Anvers la détermination exacte
des diverses phases de l’éclipse de l’une qui aura lieu demain.
h. m. s.
Premier contact avec le pénombre....... 8 54 4
Premier contact avec l’ombre........... 10 7 1
Première immersion totale dans l’ombre. 11 15 5
Milieu de l'éclipse ................... 12 2 0
Dernière immersion totale dans l’ombre. 12 48 5
Dernier contact avec l’ombre........... 12 50 9
Tribunaux (1).
cocu dk cassation (chambre civile). — Audience du 14 novembre.
L’Etat belge, administration du chemin de fer en exploitation, de-
manderesse en cassation d'un arrêt de la Cour d’appel de Liege , du 26
juillet 1843, représenté par M« Verhaegen jeune, avocat près la Cour de
cassation, assisté de M'Hennequin, avocat à Liège, et M. Allard, de
Bruxelles.
Contre M. Raskin-Chulet,ancien commissionnaire, domicilié à Liège,
et Harman Englebert, négociant, domicilié à St-Trond , défendeurs,
représentés le premier par M” Neyssens, avocat à Bruxelles , et le se-
cond, par M» Maubach, avocat à la Cour.
ARRÊT.
« La cour, ouï le rapport de M. le conseiller Van Laeken, et sur les
conclusions de M. Leclercq, procureur-général;
» Sur le 3e moyen de cassation tiré de la violation des art. 3 et 5 de la
loi du U< mai 1843, des art. I" et 4 de la loi du 12 avril 1835, de l’art. !•»
de l’arrêté du 5 mai 1835, et par suite de la fausse application des arti-
les652 du code de commerce, 59 et 581 du code de procédure civile, en
ce que l’arrêt attaqué n’a pas accueilli l’exception d'incompétence pro-
posée par l’administration demanderesse contre l’action intentée à sa
charge par le défendeur Raskin-Chulet ;
» Attendu que la loi du D mai 1834, organique de l’établissement en
ce pays d’un système de chemin de fer, prescrit, article 2, que la con-
struction en sera faite à charge du trésor public et par les soins du gou-
vernement, et, article 5, que les produits de ces chemins, résultant des
Péages qui devrontêtre annuellement réglés par la loi,serviront à cou-
vrir, outre les intérêts et l’amortissement de l'emprunt à faire d’après
l’article 3, les dépenses annuelles de leur entretien et de leur adminis-
tration ;
» Attendu que la loi du 12 avril 1835 charge le gouvernement de l’ex-
ploitation de ces chemins, et l’autorise à faire tous les réglements né-
cessaires à cet effet; qu’il résulte de l’ensemble de ces dispositions que
‘établissement des chemins de fer ne forme pas une simple entreprise
wdusirielle et d’intérêt privé, mais constitue une véritable création
nationale n’ayant uniquement en vue que les intérêts-généraux du pays;
s Attendu dès lors que l’administration publique des chemins de fer
en exploitation, en se chargeant, suivant le but de leur institution, du
transport des voyageurs et des marchandises, ne fait que remplir la
jnission gouvernementale qui lui a été déférée par la loi; que pareil
transport ne saurait constituer dans son chef un acte de commerce par
application de l’art. 652 du code de commerce ; que cet article, en effet,
en réputant acte de commerce toute entreprise de transport par terre
°u par eau, n’a bien évidemment eu pour objet que les entreprises de
cette nature qui se forment dans des vues de comiaerc», de trafic ou de
spéculation; qu’il ne saurait donc être applicable à des transports
‘ayant aucun caractère commercial, uniquement faits dans des vues
(j) Nous avons déjà fait connaitre, dans notre numéro du 15 , l’arrêt
ue la Cour de cassation dans l’affaire de l’administration du chemin de
<1 5untre une maison de commission de Liège , qui casse la décision
e la Cour de celte ville et renvoie les parties devant la Cour d’appel
i e "aud. Le commerce étant vivement intéressé dans la question sou-
evée par ces débats , nous avons cru bien faire en portant à sa con-
«atssance les motifs sur lesquels s’appuie l’arrêt de la Gourde cassation.
d’intérêt général et d’utilité publique par une administration de l’Etat;
» Qu’il suit de ces principes, que le transport effectué par l’adminis-
tration demanderesse, des marchandises qui lui avaient été remises à
cet effet par le défendeur Raskin-Chulet, ne constituait pas dans son
chef, un acte de commerce qui ait pu la rendre justiciable de la juridic-
tion consulaire, que dès-lors le tribunal de commerce était incompé-
tent à sou égard, tant à raison delà personne que de la matière pour
connaître de l’action récursoire en garantie intentée à sa charge par le-
dit défendeur; que cette incompétence étant absolue et d’ordre public,
n’a pu se couvrirai par le silence ni par l’acquiescement de la parlie.et
a pu être proposée en tout état de cause ; qu’elle aurait même dù être
prononcée d’office par le juge, aux termes de l’article 424 du code de
procédure civile ;
» Attendu que la Cour de Liège néanmoins a cru pouvoir rejeter celte
exception d’incompétence, par le motif que le tribunal de commerce
étant essentiellement compétent pour juger l’action principale, l’admi-
nistration demanderesse qui n’avait figuré au procès que comme dé-
fenderesse en garantie sur le recours exercé contre elle par Raskin-
Chulet, et commedemauderesse en sous garantie sur le recours qu’elle
avait elle-même formé contre le défendeur Englebert, n’était pas rece-
vable à décliner sa juridiction ; que le jugement de l’action principale
et des demandes en garantie était indivisible, et que les actions en ga-
rantie, essentiellement connexées à l’action principale, ne pouvaient
être soumises à des juridictions différentes ;
» Attendu qu’en jugeant ainsi, l’an êt attaqué a ouvertement mécon-
nu toutes les règles de la compétence; qu’en effet, si, d’après les art.
59 et 181 du code de procédure civile, ceux qui sont appelés en garantie
sont tenus de procéder devant le tribunal où la demande originaire est
pendaute, celte disposition placée au titre des tribunaux ordinaires,
suppose évidemment que le juge compétemment saisi de la demande
principale, sera également compétent ratione maleriœ, pour connaitre
de l’action récursoire, comme cela a lieu lorsqu’il s'agit dé tribunaux
ordinaires placés au même degré et jouissant des mêmes attributions ;
que, dans ce cas, le législateur n a pas voulu qu’une seule et même
contestation pût donner lieu à deux procédures, et dût être soumise à
des tribunaux différents ; mais qu’il n’en est pas ainsi lorsqu’il s’agit de
juges dont les attributions sonL toutes personnelles, comme le sont les
juges des tribunaux de commerce : qu’alurs en effet le jugecompétenl,
à raison de la matière, pour connaitre de l’action principale, ne sera
pas toujours également compétent, sous ce rapport, pour connaître de
l’action en garantie, et c’est ce qui se rencontre précisément dans l’es-
pèce, puisque, comme il vient d’être établi, le fait du transport effec-
tué par l'administration demanderesse, qui est le seul fondement de
l’action récursoire intenLéecontre elle , neconstituait pas, à son égard,
un acte de commerce qui ait pu la rendre justiciable de la juridiction
consulaire ;
« Attendu que dès lors,il devenait impossible de faire application à la
cause des articles 59 et 181 du code de procédure, sans heurter tous les
principes en matière de juridiction, qui s’opposaient ouvertement à ce
que l’on soumit à un juge exceptionnel la connaissance d’une matière
qui, relativement à l’administration demanderesse, sortait du cercle de
ses attributions;
» Attendu que le principe sur l’indivisibilité desaclions principale et
récursoire, et leur connexiLé don t argumentai arrêt attaqué,ne sauraient
être invoqués que lorsque ces deux actions se trouvent portées devant
un juge compétent à raison de la matière pour connaître de l’une et de
l’autre ;
» Qu’il suit de ce qui précède que la cour de Liège en rejetant l’ex-
ception d’incompétence proposée par l’administration demanderesse, a
tout à la fois méconnu les règles de la compétence et expressément con-
trevenu aux dispositions invoquéesdes lois des l«r mai 1834 et 12 avril
1835, en même temps qu’elle a fait une fausse application des articles
632 du code de commerce, 59 et 181 du code de procédure civile ;
» Par ces motifs, et sans qu’il soit besoin de statuer sur les 1" et 2a
moyens,
» Casse et annuile, à l’égard de l’administration demanderesse, l’arrêt
de la cour de Liège du 26 juillet 1843 ; renvoie la cause et les parties
devant la cour d’appel de Gand, pour y être fait droit sur l’appel inter-
jeté par ladite administration, du jugement du tribunal de commerce
de Liège, en date du 27 mai 1844 ;
» Condamne les défendeurs aux dépens, tant de l'instance en cassa-
tion que de l’arrêt annulé; ordonne que le présent arrêt sera transcrit
sur les registres de la Cour d’appel de Liège et que mention en sera
faite en marge de l'arrêt annulé. «
DERNIER COURRIER DE PARIS.
2 heures 1|2.—Au moment de mettre sous presse, le courrier français
est en retard.
ville d'anvers.
Amortissement de Dettes Différées et Actives.
Les bourgmestre et échevins portent à la connaissance des intéres-
sés, qu’aux tirages qui ont eu lieu aujourd’hui, -conformément à l’avis
du 31 octobre dernier, les numéros et séries ci-aprèssont sortis, savoir:
1° 14° tirage de la dette différée résultant de la liquidation de rentes
au profit d’établissements de charité étrangers à la ville.
N"* 157. — 325. — 404. — 421. — 521. — 530.
2° 8» tirage de l’emprunt de500,000 autorisé par arrêté royaldu 17
octobre 1828.
N°f 1.— 15. — 54. — 191. — 320. — 382. — 410. — 455. — 470.
3° 24» tirage de lette différée résultant de l’exécution du plan de li-
quidation de 1819.
132 2132 4132 6132
179 2179 4179 6179
188 2188 4188 6188
208 2208 4208 6208
251 2251 4251 6251
263 2265 4263 6263
294 2294 4294 6294
547 2347 4347 6547
374 2374 4374 6374
58| 2381 4381 6381
498 2498 4498 6498
532 2532 4532 6552
» 2013 . 6615
608 2668 4668 6668
688 2688 4688 6688
752 2752 4752 6752
891 2891 4891 6891
927 2927 4927 6927
973 2973 4973 6975
991 2991 4991 6991
1152 5132 5132 7132
1179 3179 5179 7179
1188 s 5188 7188
1208 3208 5208 7208
1251 5251 5251 7251
1263 3265 Î263 7263
1294 3294 5294 7294
1547 3347 5547 7347
1374 3374 5374 7574
1381 3581 5581 7581
1498 3498 5498 7498
1552 3532 5532 7532
1615 » 5613 ”
1668 3668 5668 7668
1688 3688 5688 7688
1752 5752 5752 7752
1891 5891 5891 7891
1927 3927 5727 7927
1975 5975 5973 7975
8132 10132 12132 14132
8179 10179 12179 14179
8188 10188 12188 14188
8208 10208 12208 14208
8251 10251 12251 14251
8265 10263 12265 14263
8294 10294 12294 14294
8347 10347 12347 14347
3574 10374 12374 14374
8581 10381 12581 14581
8498 10498 12498 14498
8532 10532 12532 14552
8613 . » 14615
8608 10668 12668 146G8
8688 10688 12688 14688
8752 10752 12752 14752
8891 10891 12891 14891
8927 10927 12927 14927
8975 10975 12975 14975
8991 10991 12991 14991
9132 11132 15152 15152
9179 11179 13179 15179
9188 11188 13188 »
9208 11208 13208 15208
9251 11251 13251 15251
9265 11205 15265 15265
9294 11294 15294 15294
9547 11547 13347 15347
9574 11574 13574 15374
9381 11581 15581 15381
9498 11498 13498 15498
9552 11552 15532 15552
» 11613 13615 »
9668 11668 13668 15668
9088 11688 13688 15688
9752 11752 15752 15752
9891 11891 13891 15891
9927 11927 15927 15927
9973 11975 15973 15975
9991 11991 13991 15991
16132 18132 20152
16179 18179 20179
16188 18188 20188
16208 18208 20208
16251 18251 20251
16203 18263 20265
16294 18294 20294
16547 18547 20347
16374 18574 20374
16381 18581 20581
16498 18498 20498
16532 18552 20532
» » »
16668 18668 20668
16688 18688 20688
16752 18752 20752
16891 18891 20891
16927 18927 20927
16973 18975 20973
16991 18991 20991
17152 19132 21132
17179 19179 21179
17188 19188 21188
17208 19208 21208
17251 19251 21251
17263 19265 21263
17294 19294 21294
17547 19547 21347
17374 19374 21574
17381 18381 21581
17498 19498 12498
17532 19552 21552
1/615 » a
17668 19668 21668
17688 19688 21688
17752 19752 21752
17891 19891 »
17927 19927 »
17973 19973 b
17991 19991 »
1991 5991 5991 7991
Les N° 3188 et 15188 passent au 25« tirage.
Les autres N« ont fait partie du 25« tirage.
Le remboursement des obligations, représentées parlces différents
numéros, aura lieu comme par le passé, tous les jours à partir du 2 jan-
vier 1845, au bureau du receveur communal.
En l’Hùlel-de-Ville, le 18 novembre 1844.
(Suivent les signatures.)
ü'ODTeau Marché au I'oissou. — Location dea Italien,. — Avis.
Les Bourgmestre et Echevins préviennent le public que le lundi 9
décembre à une heure de l’après-midi, ils procéderont, dans la grand’
salle de l’hôtel-de-ville, à la location publique des bancs de la nouvelle
poissonnerie.
Le cahier des charges et conditions est déposé à l’inspection des ama-
teurs, au lr bureau de l’hôtel-de-ville.
Anvers, le 19 novembre 1844. (Suivent les signatures.)
DANS L’INTÉRIEUR DE LA BOURSE,
M. KIRSCH, Aéronaute,
Exécutera, dimanche 24 novembre, sa oa« ascension aéro-nautique,
dans le magnifique Ballon, ta Fille d'Anvers, contenant 1700 mètres
cubes et présentant une surface de 1600 aunes carré.
Une partie du produit est destinée aux pauvres.
M. KIRSCH entrera dans sa nacelle à une heure.
Prix des billets au bureau (qui s’ouvrira à 11 h.»} : l.«, 2 fr. — 2.4«, 1 fr- !
On peut se procurer à l’avance des caries de premières à raison de
fr. 1-50, chez M. De Cort, imprimeur, Fossé aux Crapauds, n. 1784, et à
l’estaminet la Rose d'Or, Pont aux Tourbes.
Un orchestre choisi exécutera pendant le gonflement de l’aérostat plu-
sieurs morceaux de musique.
~ €OIWMEKCIAËE.
Place d’Anvers <3ia 23 novembre.
Notre marché de ce jour a été sans mouvement notable pour les prin-
cipaux articles.
Tente publique.
COTON. — 112 balles Louisiane, avarié, de 51 à 41 centimes par 1 [2
kilg. suivant degré d’avarie.
makchës.
Bruxelles, 22 novembre.
Grains et graines : Notre marché était fort approvisionné en grains,
et les bonnes qualités lie froments ont été vendues assez rapidement;
mais les qualités inférieures ontélé délaissées, etlesseigles ont été ven-
dus lentement Chez les marchands, les froments donnent lieu à peu
d’affaires; les seigles et les avoines sont moins voulus; l’orge sans va-
riation; les huiles calmes.
Grains au marché (arg. ç‘, 1|2 hec.). Froment fl. c'. de B. 0-00 à 0-00,
nouveau 4-lü à 4-19; seigle 0-00 à 0-00, nouveau 2-14 à 2-19; avoine
0-00 à 0-00, nouveau 1 -1G à 2-00.
Grains chez les marchands. From.rouxdu pays vieux 0-00 à 0-00, nou-
veau 4-15 à 4-16, étranger 4-17 à 5-02; seigle 2-16 à 0-00, nouveau 2-15
à 2-16; soucrillon du paysnouv.0-üo à 0-00, de Frise id. 2-19 à 2-14, wallon
nouveau 2-16à2-18, dés poklers2-16à 2-18; orgeséché0-00; avoine hors
la ville nouveau 1 -12 à 1-16; colza du pays 1844 5-10 à 5-17.
Graine de colza nouveau par hect. 11-12 à 11-18, de lin 9-04 à 10-00.
Huile de colza par aime comptant 50 114à00 0[0, sur novembre 00 0[0
00 0|0, sur décembre 50 1|4 à 00 0j0, sur mars 184551 112 à51 3|4,sur mai
51 5|4 à 52; huile de lin comptant4l 1|4,sur mars 41 l|4.
Tourteaux de colza par 1040 ou 1215 livres 83 à 84, de lin par 1215 kil.
117 à 122.
St.-Nicolas, 21 novembre.
Grains et graines : Froment blanc par sac de Waes fl. 10-18 à 9-08,
froment rouge 11-05 à9 15; seigle 6-10à5-17-0; orge d’hiver 6-06à 5-14,
idem d’été 5-uo à 0-00; sarrasin 6-06 à 5-14; avoine 5-05 à 4-15; fèves 7-08
à 6-06; lin par 5 kilos, 2-10 à 1-18; graine de trèfle par 1|2 kil 0-00 à 0-00;
graine de colza parsac 0-00. de lin 11-10 à 7-10, de chanvreü-OOà 0-00.
Lokeren, 20 novembre.
Graines, huiles et tourteaux : Froment blanc par sac de Flandre fl.
11-08 à 9-18, rouge 11-05 à 10-00; seigle 0-06 à 5-14; orge 6-08 à 6-00; sar-
rasin 6-08 à 5-00; avoine 5-10 à 4-11 ; lin par 3 k. 5-16-0 à 1-19-0; graine de
trèfle par 1|2 kilo 0-05 6 à 0-05-0; huile de colza par aîme51-!5, de lin
41-05, de chanvre 41-10; graine de lin par hect. 00-00, de chanvreOO-OO;
tourteaux de colza par200.liv.de Gand 6-00, de lin 9-00, de chanvre5-10.
Garnit, 22 novembre.
Graines, uuiles et tourteaux : Par hectolitre : froment roux et blanc
defl. 8-15à 10-00; seigle5-05 à5-15; orge 5-15à 0-00, étrangère 5-10 à 5-15;
avoine à fourrage 4-00 à 0-00, à brasser 5-00 à 0-00; bouquettes 5-08 à
0-00; fèves à chevaux 6-00 à 0-00, à pigeons 7-00; graine de colza 11-00
à 12-00, de lin 8-10 à 10, de chanvre 6-10 à 6-15 ; par tonne de 48 lots :
huile de colza 41-10 à 00-00, de lin 34-00 à 00-00, de chanvre 54-00 ; par
pierre de 6 livres de Gand : tourteaux de lin 50j0 à 5 l|4 sols, de colza
3 1(2 à 0 0|0, de chanvre 5 1|2 à 0 0|o-
Il y avait abondance de froment et seigle ; ces articles ont éprouvé
une baisse de 4 à 5 sols par hectolitre, cependant le tout a été vendu.
Par suite du peu d’arrivages en orges étrangères, celle du pays reste
demandée. L’avoine de bonne qualité trouve par continuation une
bonne défaite. La bouquette faible et sans défaite. Les fèves qui sont
sèches sont demandées pour la consommation.
Les graines sont voulues. Les huiles faibles. Les tourteaux sans
changement.
Les toiles blondines étaient plus voulues, les prix pour les belles qua-
lités plus fermes ; les toiles à blanchir et à teindre se vendaient lente-
ment et à des prix plus faibles.
Le marché aux lins augmente en importance, il s’est vendu aujour-
d’hui beaucoup de lins et d'étoupes sans variation de prix.
Thielt, 21 novembre.
Toiles : Notre marché aux toiles de ce jour était plus fourni que la
semaine dernière.La fabrication étant en ce moment en pleine activité,
le nombre de toiles présentées en vente augmentera chaque semaine,
et comme les acheteurs commencent à arriver en plus grand nombre,
on s’est déjà aperçu au marché du jourque les transactionsétaient plus
suivies, mais cependant à des prix faibles. Sur 1585 pièces, 1140 ont été
vendues.
Kollrrilaiti, 22 novembre.
Tabac : On a traité aujourd’hui 20 bouc. Maryland et 75 bouc. Virgi-
nie à prix non cité.
AiiiHterilaiu, 22 novembre.
Café : Il s’est fait 500 balles Surinam de 5 5|4 à 7 1|8.
Tabac : Les 1200 rouleaux Varinas présentés aujourd’hui en vente
publique, ont été traités en majeure partie de 39 à 65 1|2 c. l’un dans
l’autre env. à 47 c.
Il s’est encore traité de la main,à la main 35 bouc. Maryland.
Grains et huiles : Froment 151 liv. p. Pologne blanchâtre f. 260; 129 liv.
b. d° f. 243; 124,125, 127 liv. de Frise f. 202,206, 225; 155 liv. Stettin f.240.
Seigle 120 liv. de Prusse f. 160 ; 121 liv. de Holstein f. 154, 155.
Graine de lin : aux enchères 106 liv. Pétersbourg f 7 5|8 à 7 3[4.
Huiles de navettes à 6 semaines f. 35 l[4 ; compt. 34 à 34 1(2; déc. f. 55
3[4 à 34 5|4; mai f. 34 l|2à 55. •
De lin à 6 semaines f. 28 1]2: compt. f. 27 1|2.
De chanvre à 6 semaines f. 33 3|4 ; compt. f. 52 3|4.
Iiivurjpool, 20 novembre.
Coton. — Les ventes de ce jour sont d’env. 5,000 balles, dont 2,000
balles Surate de 2 1|2 d. à 3 1|2 d. le tout pour la consommation. Le mar-
ché est lourd, cependant les prix n’ont point baissé; il y a un grand
choix, ce qui donne quelques avantages aux acheteurs. La dernière
cote était de Egypte de 5 1[2 d. à 7 d.; Pernam 5 1[2 d. et d’Amérique
de 3 1|2 d. à 5 112 d.
Nantes, 18 novembre.
Huile : En dehors des ventes à la consommation, il s’est fait en huiles
d’olive commeslible des achats par spéculation. On a payé le disponible
97 fr.; et à livrer en juin, des huile vieilles, avec garantie de première
qualité, à 101 90. Cet article est appelé à jouer un beau rôle, si les avis
des lieux de production ne sont pas exagérés.
En huiles grasses, le débouché de celles d’olive est devenu extrême-
ment lent, depuis qu’on les a remplacées par celle de graine et l’oléine
de suif. Le cours roule de 71 à 71 50.
Savons : Ils sont offerts pour l’année prochaine à 45 fr.; on a cepen-
dant parlé d’une vente de 300 caisses pour les six premiers mois 1845,
à 42-50. dans les limites de 2 0|o de réfaction.
Cet article étant pour ainsi dire abandonné des spéculateurs, marche
de mal en pis. La bonne marchandise disponible n’a trouvé preneurs
durant la semaine qu’à 42-50; les qualités secondaires se paient de 40-50
à 42 fr. _ , . , ,
Notre stock est encore de 4,000 caisses environ; maïs il n est attendu
que 2.873 caisses par les quatre navires expédiés de Marseille pendant
le mois dernier. ______________________
PARTIE MARITIME.
— Un navire français parti de Nantes pour Mar-
e toiles, etc., vient’de se perdre totalement à l’en-
8ini«trea.
FIGUIERA, 8 nov. .
seille. avec des fers, de toiles, etc., vient de se
trée du Mondego.
Nwiivelles île Mer.
Rapport du capitaine Vanden Broek, commandant le trois-mâts belge
Macassar, arrivé en ce port de Manille.
J’ai quitté la rade de Manille le 18 juin; après avoir passé par les dé-
troits de Mindora , de Basselan et de Macassar , où j’ai éprouvé beau-
coup de mauvais temps avec vents contraires, j’ai gagné la rade exté-
rieure de Batavia le 24 juillet et en suis reparti le lendemain.
Avant de parvenir à doubler le cap de Bonne-Espérance, j ai été as-
sailli par une série de temps épouvantables qui se sont succédés sans
interruption pendant quinze jours, et qui m’ont forcé à prendre sept
fois la cape. Je m’en suis retiré avec mon beaupré cassé, et diverses
avaries assez majeures dans ma voilure et mon gréément.
Le 22 septembre, j’ai mouillé à S^-Hélène, dont j’ai appareillé le -4
après avoir renouvellé mon eau.
Le 11 novembre, j’étais par le travers des Açores et j ai fait mon en-
trée en Manche le 18, par un temps brumeux. La première terre dont
j’ai eu connaissance, a étéBeachy-Head. et à cette hauteur j’ai eu la sa-
tisfaction de rencontrer un bateau du pilotage d’Anvers. Le pilotebelge
que ce bateau m’a fourni, a immédiatement pris la conduite de mon
navire, et je dois les plus grands éloges à la manière capable dont il s’est
acquitté de son devoir, depuis son arrivée à bord jusqu’au moment où
je suis entré à Flessingue, ie 21 de ce mois. ‘
Le navire anglais Emperor, c. Kean, est parti de Manille pour An-
vers, le 25 mai. . . .
Le navire anglais Magnolia, c. *’\ a quitté le même jour que moi, en
destination de Cowes. Il y avait peu de bâtiments en rade à mon départ. |