Full text |
ïiC PrécMPsciir
A’ouvcIIfs de Mep.
La goélette belge Mary, c. JacksoD, partie Ie i 1 novembre
de Liverpool pour Anvers (par le nord de l’Angleterre), vient
de relâcher de nouveau le lr janvier à Yarmouth pour vents
contraire ; ce navire a eu, depuis son départ de Liverpool, à
lutter contre une série de vents contraires, ce qui l'a obligé à
diverses relâches. .
OSTENDE, 3 janvier. V. O., bonne brise. — Arr. du 31 :
la malle anglaise, de Douvres. Du lr janv. la malle an-
glaise, de Douvres. Du 2. Union, c. Rommens, de Londres,
ch. de div. march.
Départs du 31 déc. : St.-Nicolas, c. Dubois, p. Gravelines,
ch. de charbons ; Earl of Liverpool, c. Lomax, p. Londres,
avec 30 passagers,etc. Du D janv. Jonge Jacob, c. Bauwens,
р. Yarmouth, ch. de tourteaux; la malle anglaise, p. Dou-
vres. Du 2. la malle anglaise, p. Douvres.
TEXEL, 2 janvier. V. S.-S.-E. — Arr. : Kroonprincessen,
с. Sehlor, d’Alexandrie.
Départs : August-Ludwig, c. Levers, p. la Baltique, et le
brick brêmois Charlotte, c. Kuhleke, p. Brème.
HELVOET. 2 janv. V. S.-O. — Arr. .-Fortuna, c. Taay,
de Liverpool; du lr après le départ du courrier, Nordstieren,
c. Prakim, de Baltimore; Catharina, c. Vaalman de Trem-
biade.
N. B. Le navire Broedertrouw, c. Hazewinkel, ven. de
Batavia a passé à la marée de cette nuit le Pampus et a fait
route pour Dordt.
Départs ; India, c. Keus, p. Batavia; Diligence, c. Boss, p.
dito; tous deux sont venus au moulliage. après avoir passé le
Pampus.
LONDRES, 2 janvier. — Arriv. du 1er. — Neptune, cap.
Block, d’Ostende.
Du 31 déc. — En charge : le pleyt belge Jeune Caroline,
C. Hydelman, p. Anvers.
COWES, 1 janv. — Arr. : César-Hélène, c. Tiedeman, de
la Havane à ordre.
N. B. Le brick danois Clara, condamné pour inavigabilité,
a été l’objet d’une vente publique, et adjugé pour la somme
de L 120 à Mr. J. Moore de Portsmoutb.
DEAL, 1er janv. — Passé en vue le 31 décembre: Catha-
rina, c. Schacht, ail. de Singapore à Hambourg : 109 jours de
mer.
Du 31 déc. — Arr. au mouillage : la goélette belge Jupi-
ter, c. Brix, ail. d’Ostende et en dernier lieu de Ramsgatc à
Dublin
FALMOUTH. 31 déc., v. O-S-O. — Entrés pour vents
contraires : Ganges, c. Rees, parti de Sunderland p. Bordeaux;
Henri et Louise, c. Gautier, ail. de Cette au Havre; Jacoba-
Maria. c. Kramer, de Rotterdam à Newyork.
DARTMOUTH, 31 déc.,v. O-S-O. — Entré en relâche p.
vents contraires: Jeune Charles, c. Boulanger, parti du Ha-
vre p. la Guadeloupe.
LIVERPOOL, I janv. — Départs : Louise, c. Rooms, p.
Anvers; Concordia, c..., p. dito; Pauline, c. Schreyenberg,
р. Ostende.
DARTMOUTH, 29 déc. V. E. — Dép. : Klein Kinderen,
с. Devries, p. Trieste.
EXMOUTH, 30 déc. — Dép. du 28 : Zeelust, c. Deddes,
p. Bayonne.
Le navire Mercurius, c. Mateling, relâché à Ramsgate dans
son voyage d’Amsterdam à Bayonne , a fait route le 28 déc.
р. sa destination.
PORTSMOUTH, 31 déc. — Le navire français Angélique,
с. Roux, qui avait appareillé hier de la passe du Needlis, pour
la Guadeloupe, est venu reprendre le mouillage du Mother-
bank par suite de vents contraires.
Navires étrangers, retenus au mouillage du Motberbank
par vents contraires : Nord-Lyset, c.Arbo; Angélique, c.Roux;
Ncptunus, c. Norin ; Mathilde, c. Ranschak ; Frederik VI,
c. Glad. et Leontine, c. Johansen.
HAMBOURG, 31 déc. V. E.-S.-E. — Arr.: Jeannette, c.
Bonjer, d'Anvers; Carl-Adolph, c. Lafrentz, de Rio-Janeiro;
du 30, Heinrich, c. Molenberg, de la Havane; Virginia, c»
Dehan, du Havre. V. N.-O.
— Navires rencontrés par le Richemond , arrivé hier da
Rio-Janeiro : le 4 nov. en long. 31» 17’ le 3 mâts-barque holl.
Pedang. portant la lettre R et le n° 121, allant à Batavia ; le
6 nov. deux 3 mâts-barques portant les n»2439 et 4509 ; le 9
nov., en lat. 20° 53’ N. le brick ang. Fairwell, allant de Val-
paraiso à Swansea : 103 jours de mer ; le 7 déc. en lat. 48°
39' N. le navire Osway, de Stockholm.
St.-UBES, 21 déc. — Arr. : le brick beige Charles, c.
Rickmers. d’Anvers; Metador, c. Jensen, de Brême.
LISBONNE. 24 déc. — Arr. : Novo-Sociedade, de Ham-
bourg; du 21, Actif, c. Leisten, de Bordeaux; du 18, Fortuna,
c. Noordhoek, de Vlaardingue.
! Dép. : du 20. Anna-Maria, c. Hock. p. le Texel.
MONTEVIDEO, 2 nov. — Dép. : Roland, p. Hambourg;
du 2, Louise et Duvivière. c, Girour, p. le Havre.
(Passage dis Sund.
26 déc. St.-Johannes, c. Heldt, d’Anvers à Greifswald, s. lest.
Frans, c. Zeplien, d'Anvers à Rostock, —
27 Wilhelmine, c. Peters, d’Amsterdam à Straalsund, —
28 Pauline, c. Dade, d'Amsterdam â Rostock, —
Pauline, c. Kraeft. de Nantes à Dantzig, —
Clara, c. Maack. d'Anvers â Rostock, —
Wilhelmine. e. Buss, de Lissabon à Riga, sel.
Vesta.c. Toll, de Rotterdam â Stettin. diverses march.
VENTS: le24 S.-E.. le 25 S.-0.,le26S,-0.,S.etS.-S.-O.,
le 27 S. et S.-E., le 28 E. et S.
L’aspect de la salle prise en bloc est d’un très bel
effet. Cependant nous avons remarqué à regret que,mal-
gré la grande quantité de bougies allumées , la salle
ne se trouvait que fort médiocrement éclairée. En effet,
les couleurs brillantes du plafond n’apparaissaient que
mornes et faussées. Il nous semble que l’on aurait pu
remédier à cet inconvénient en appendant des lustres
en cristal qui donnent par leur réflection prestigieuse
quelque chose de magique à l’aspect d’un salon.
Les lustres dorés et d’un goût renaissance qu’on a
adoptés sont, à vrai dire, plus riches et s’harmonisent
mieux à l’ensemble de la nouvelle décoration, mais ils
auront cela de fâcheux pour les dames que leurs belles
et brillantes toilettes resteront tant soit peu dans l'om-
bre. Du reste, il faut voir l’effet du tout au prochain
bal que donnera dans la salle,la société Philharmonique,
et qui aura lieu lundi, 6 courant. Alors on en pourra
mieux juger. Ce que nous venons de dire, nous ne vou-
lons pas l’établir; ce n’est que l’effet d'une première
vue, quand la salle était vide, pour ainsi dire. Peut-être
elle gagnera beaucoup, quand une foule élégante et
joyeuse la remplira. Nous verrons.
En faisant notre entrée dans la salle, hier soir, nous
avions un moment quelque regret, de ce que l’on avait
fait disparaître la décoration primitive qui avait été due
au pinceau de Mathieu Van Brée, ce grand peintre,
dont, à l’heure qu’il est, nous déplorons tous la perte,
etque sous cette nouvelle couche brillante on avait
anéanti ce qui aurait pu servir pour un monument de
plus à la gloire de Van Brée; mais des informations
nous ont fait revenir sur notre première pensée.
La salle de la Philharmonie fut décorée par Mathieu
Van Brée il y a bien longtemps, — vers 1805, si nous
ne nous trompons, — dans le goût du style de MM.
Percier et Fontaine, peintres-décorateurs fort en vogue
à cette époque-là.
Cette peinture, faite à la colle, s’était noircie mainte-
nant à tel point qu’elle était en disparate avec les fraî-
ches toileltes qui s’y montraient quelquefois en masse.
On a voulu enlever toute cette couche de poussière qui
recouvrait les panneaux peints par Mathieu Van Brée ,
et par le frottement la peinture s’est détachée par par-
celles innombrables. Tout se dégrada. Alors on a été
forcé de refaire l’œuvre de Van Brée,œuvre,quidu reste
n’aurait rien ajouté à sa-réputation.
On avait présenté cet ouvrage à M. Philastre, mais
ce décorateur demandait, à ce qu’il parait, une somme
énorme, et on s’est tourné alors vers nos artistes an-
versois qui ont été bien plus modestes,et qui ont mon-
tré qu’eux aussi ils savaient faire de grandes choses en
fait de décorations. Nous voulons bien espérer qu’une
autre fois on aura le bon esprit de s'adresser encore à
eux au lieu de recourir de nouveau à des étrangers.
C’est une étrange chose que cet engouement qui fait
chercher au loin ce que l’on trouve quelquefois si faci-
lement sous la main. B.
risques couverts sur les graines de lin à semer exédiées
cetleannée de Riga pour la Belgique. La Wilhelmina,c..
Vandesteene, chargée de ce produit,est heureusement ar-
rivée ici depuis plusieurs jours: c’était le dernier navire
attendude Riga.Maintenantils sont tous entrés, etrelevé
fait, l’importation de cette graine ne s’élève qu’à 17,200
barils et par conséquent 13,000 barils de moins que
l'année passée, lorsque les arrivages se sont montés à
29,700 barils dont fort peu n’a pas été semé. Il est donc
à craindre que la culture du lin en souffrira plus qu’on
nele pense, et que plus tard cette circonstance peut avoir
de l’influence sur les prix des lins ; tandis qu’aujour-
d’hui, ceux de la graine doivent s’enchérir en propor-
tion que les provisions vont s’écouler, conséquences na-
turellesde ce que les arrivages sont près de moitié in-
férieurs aux besoins de la culture.
Java commun et ordinaire de 29 à 30 1 j2 ceuts.
» vert et verdâtre 31 » 34 î[2
•> blanc 31 » 31 1|2
■> pâle et jaunâtre 32 » 34 1|2
» jaune 36 » 44
b brun 50 b 32
Sumatra 25 1|2 à 26 1|2.
Ainsi se sont soutenus lea prix durant ce mois avec peu d’af-
faires. Au commencement de février la situation est devenue
plus calme et on ne vendait que difficilement à moins de 5e
contenter de bas prix. L’article est resté dans cette situation
jusqu’au mois de mars, lorsque le marché s’est ranimé par
suite des résultats favorables obtenus par les enchères pu-
bliques. Des ordres importants ont eu lieu pendant le mois
de juin, surtout pour le bon ordinaire et le blanc, qu’on a faits
de 32 à 33 cents.—Les prix se sont maintenus ainsi pendant
quelques semaines ; quoiqu’on ne pût se procurer des parties
à un taux plus bas. la demande a diminué sensiblement. —
Le Chéribon ordinaire valait au commencement d'octobre de
33 â 34 et le blanc de 34 à 35 cents.
A la Su de l’année les prix des qualités suivantes 6e résu-
maient ainsi :
Java ordinaire de 32 à 32 112 cents.
b verdâtre 32 1(2» 33 1|2
b blanc 32 1|2 b 34 1[2
» jaunâtre 36 b 37
» brun 43 » 44
Sumatra 27 l|2 b 28 1(2
Voici une comparaison des stocks et importations avec les
6 dernières années :
IMPORTATIONS. STOCKS AU 1er JANVIER.
années, balles. bouc. balles.
1834 .... 272,719 1,262 10,000
1835 .... 289,006 426 150,000
1836 .... 259,087 664 132,000
1837 .... 334,874 971 118,000
1838 .... 388,602 1,363 95,000
1839 .... 412,775 2,534 102,000
Uneplace secondaire, mais d'une véritable importance
locale, est en ce moment vacante au tribunal de com-
merce de notre ville ; c’est celle de greffier. Plusieurs
candidats se sont présentés et ont été appuyés par notre
Chambre de Commerce auprès du gouvernement qui,
comme on sait,a l’initiative de ces sortes dénominations.
Il parle donc de soi que le pouvoir est entièrement libre
de faire ou de ne pas faire honneur à l’apostille de notre
Chambre de Commerce ou de notreTribunal de commer-
ce; mais il serait à désirer qu’il tîntcomptedes connais-
sances que nous avons ici des besoins commerciaux
d’Anvers, et que le candidat élu fût à la fois un excel-
lent jurisconsulte et un homme pratique dans les ques-
tions litigieuses de commerce et de navigation.
Aussi ne doutons-nous point que M. le ministre de la
justice comprendra cette nécessitéetjexigera cette double
capacité de la personne qu’il trouvera convenable de
désigner pourcetemploi qui,nous le répétons, est d’une
importance réelle et spéciale pour notre ville.
Il ne faut pas surtout que le choix du gouvernement
soit le résultat d’une protection particulière, comme
cela n’arrive que trop souvent;nos besoins,nos intérêts
doivent être consultés avant tout, et une considération
à prendre, c’est que l’homme choisi soit une personne
de la localité, à laquelle l’idiôme de la province soit fa-
milier,car il y a Flamand et Flamand, et dans une foule
d’affaires il est important queles nuances soient saisies
avec exactitudeet précisionjor il est prouvé que le vérita-
ble Flamand a bien souvent delà peine à comprendre un
Brabançon,à plus forte raison à ne pas interpréter dans
un tel sens ce qui aurait dû être interprété d’une toute
autre manière.
ST-NrcotAS, 2 janvier. — Grains et Graines : Fro-
ment blanc par sac de Waes 11. 14 à 13 ; id. rouge 14 5 à 13 5 ;
seigle 7 12 6 à 7 5 ; orge 8 5 à 8 ; sarrasin 8 à 7 ; avoine 6 6 à
5 10 ; fèves 8 à J 15 ; graine de lin 10 à 9.
lIVEBPOOIi, 31 décembre. — Coton : Nous avons eu
aujourd’hui un marché extrêmement calme ; les ventes ne se
sont élevées qu'à 1,000 balles.
Comparaison des approvisionnements de coton sur la place
de Liverpool, au 3) décembre des années suivantes
1839, 1838.
1837.
1,460
770
35.290
5,760
29,970
11.780
6.180
8,339
13,350
710
590
4,690
6,310
810
270
39.940
2,030
2,100
480
3,220
1.330
68,860
17,640
98.050
11.720
9,050
8.330
5,320
640
230
4,640
2S0
840
700
16,510
400
580
30
3,550
800
41,210
33,660
79,140
6,810
1,160
1,750
11,590
400
610
1,000
1,060
1,160
Sea-Island . .
Staineddito. .
Upland . .
Alabama et Mobile
Nouvelle-Orléans.
Fernambouc et Ceara
Maranham . .
Bahia et Maceio .
Egypte . .
Demerarie et Berbice
Indes-Occidentales.
Carlhagène. .
Laguira, etc. .
Péruvien . .
Smyrne . .
Surate . .
Madras. . .
Bengale . .
Manille . .
M. Eugène de Pradel, l’improvisateur français, devait
donner quelques séances à Anvers. Il parait que les dé-
marches qu’il a tentées auprès de l’autorité compétente
pour obtenir un local ont été infructueuses. Nous de-
manderons volontiers pourquoi on veut priver notre
ville d’un délassement agréable et d’une distraction si
morale qu’ellea été admise jusque dans les établisse-
ments religieux, nous ne comprenons vraiment point
pourquoi M. de Pradel a été éconduit sous prétexte
qu’il n’y avait point de local disponible, quand, il y a deux
jours encore, nous avons vu sur notre petit théâtre les
ridicules exercices d’un joueur de gobelets et de boules,
devant lequel les plus badauds ne s’arrêteraient même
pas au coin d’un carrefour.
Chronique industrielle, agricole et
eoinin er c i ale.
COPIE d’une circulaire aux compagnies maritimes de
FRANCE.
Gibraltar, 17 décembre 1839.
Messieurs.
L'objet de la présente est de vous informer, en premier
lieu, que le brick français Camille, commandé par le capit.0
Vareilles, venant de Touion, destiné pour Rouen, et le brick
anglais Cove, capit.» Palmer, venant de Marseille et allant à
l'ile de France, qui ont d'après les informations que nous
vous donnâmes par notre lettre du 14 dernier, éprouvé des
avaries par l’effet du naufrage, sont en ce moment surle point
de partir pour leurs destinations respectives, ayant été tous
deux réparés et rechargés par nos soins. — Nous avons en se-
cond lieu à vous faire part du sinistre du brick français le
Benjamin, capit.' Menés, chargé de vin et sel. allant de Mar-
seille au Portrieux. Ce navire loucha au moment de lever
i’ancre du port d'Algeciras sur les récifs de l’ile Verte et
quoique toute l'assistaDce possible lui a été donnée immédia-
tement, il a coulé bas, après que le vin fut sauvé ; le sel est
allé à fond avec le navire.
Le vice-consul de France à Algeciras, nomma des experts
pour constater si le navire eut pu être relevé et pour aider
ces messieurs â former une opinion exacte de la position du
navire, nous avons amené avec nous M. Galleano, un des
experts du Lloyds, pour être présent avec nous au moment
de l’expertise. Ils ont unanimement décidé que comme le na-
vire était très vieux (32 ans nous croyons) et les dépenses
qu'il faudrait pour le relever et réparer très lourdes, il était
mieux de le vendre dans l’état qu’il se trouvait, c’est-à-dire,
la coque, bas-mâts, beauprés et un mât de hune. Il a été
donc vendu par conséquent et cette décision a été prudente,
car ceux qui l’ont acheté trouvent qu'ils n’eu peuvent rien
faire et offrent de vendre le bâtiment moins du prix qu’il
leur a coûté.
Les vergues, agrès etc., comme également les vins sont
envoyés ici par le vice-consul pour qu'ils soient vendus pour
compte et risque de qui il appartiendra. Nous avons heureu-
sement obtenu un passage à bon marché pour l’équipage de
ce navire à bord du brick Camille.
|uar-
nton
sieur
19,300
Le Messager de Gand en citant un extrait de notre
article 1840 du Ie' janvier, dans lequel nous tracions
douloureusement les faits qui se sont passés en 1859,
s’écrie: voilà ce que dit de la situation un journal aux
trois quarts ministériel. Quoique la courte mesure de
notre dévouement quand même au pouvoir soit pres-
qu’une politesse pour l’exagération habituelle de ce jour-
nal,nous ne voulons pourtant point le laisser dans l’erreur
sur le compte de notre indépendance; qu’il se persuade
donc bien que nous écrivons sans accepter ni les passions
ni les subsides d’aucun parti. Libres de toutes promesses,
levm
nom
248,940
170,820
Les surfines d'olive
_ sa â la baisse. Cer-
_____ ___________ennuyés de garder, se décident, pour en
finir, â lâcher un peu les prix; néanmoins les affaires sont fort
réduites; les prix sont de 100 à 110 f.
On cote : huile de colza 49 à 50 f., de lin 43 à 44, de morue
37 â 38, de baleine 33 à 34 f.
Savon : L'épicerie a encore payé 49 fr. pour prendre à la
décharge des navires; à livrer courant du mois on a fait upe
couple de 100 caisses de 48 50 à 48 75; les moyens d’expédi-
tions nous faisaient faute; les affaires sont très peu impor-
tantes. On tient à 48 50 à livrer toute l’année prochaine : les
acheteurs sont peu empressés.
TESESTE, 21 décembre. — Les cotons ne sont pas en
faveur, et depuis nos derniers avis les ventes ont été bien
limitées. .
Les jumels sont calmes, les cotons de 1837en main de Jus-
suf! qui ne démord pas de sa demande de f. 52 et 3 0|0 d’es-
compte, ainsi que les cotons de 1838 en mains différents pos-
sesseurs qui voudraient en retirer 53. Les nouvelles de la
Balles... 206,050
M AKTES, 30 décembre. — Huile :
sont sans affaires; les prix inclinent un p:
tains détenteurs
iistice
es qui
1857,
ns les
payés
treurs
iar les
mouvement «Eu «l’Anvers.
ARRIVAGES DU 3 JANVIER.
Le brick espagnol Juan, c. Gu:sso,de la Havane et en der-
nier lieu de Cowes, ch. de sucre.
Du 4 après-midi — Le 3 mâts-barque suédois Gustaf Wasa,
c. Molien , de New-York. ch. de diverses marchandises.
La barque espagnole Europa, c. Manela, de Matanzasch.de
sucre.
EN QUARANTAINE.
Le brick anglais Rhode, c. White, v. delà Havane, chargé
de sucre. ,
DEPARTS DU 4 JANVIER.
Au matin.— Le brick belge Charles, c. Jurgensen, pour
Singapore et Manille, chargé.
Le brick belgeSopbie Dorothea,c.Schaeper,(Ex DeBarsé»)
allant aux Colonies.
MARÉE DU 4 JANVIER.
Haute â 5 h. du soir. — Basse àll li2h du matin.
V. Est.
il avait
e sorte
vance.
je l’ai
elettei
nsibles
e, il se
urage,
nières.
rocité?
Mais je
et se)
tr lui a
Un rapport des chimistes de la Faculté de médecine, et les
approbations de médecins de tous les hôpitaux de Paris, con-
statent que le Sirop et la Pâte pectorale de Nafé d'Arabie
ne contiennent point d’opium, et qu’ils sont les pectoraux les
plus efficaces pour guérir les rhumes, catarrhes, enrouements
et affections de poitrine.
Dépôt à Anvers chez M. Van Campen, pharmacien, rue
Kipdorp. (9)
i aceu-
ie vous
r crime
le pen-
ra-Mat
dais les
etque.
comme
prévoir
de leur
sur un
COMMERCE
Chargements «les navires déjà annoncé».
EUGÈNE (belge) de Hull. 2 caisses tissus de coton, 37 ton-
neaux sel de roche, Dedecker Cassiers, cons.; 8 bques
:.; 1 caisse d“,
,, J. L. Lemmé et
, _ ___ : ‘ 1 ' ' i
' - ' I», 9 balles
' ^ ----- 2 caisses d° et
barils d°,l bicquet de balance
Pince d'Anvers, 4 janvier.
CAFÉ.— Les ventes de ce jour se composent d'environ
300 balles St-Domingue ordinaire de 29 à 29 1;2, etquelques
petits lots de Batavia a divers prix.
QUERCITRON. — On a cité hier après la bourse la vente
d’environ 110 boucauts de Philadelphie, provenant des der-
niers arrivages. Le prix payé pour cette partie est resté secret.
SUCRE BRUT. — Environ 75 caisses Havane blond ont
été traitées à f. 15, pavillon étranger.
Un nouveau renfort d’environ 900 caisses nous arrive par
Ilhoda, de Mataozas.
PARTIE MARITIME.
LLOYD-BELGE.)
march., D. Mauroy; 4 balles d», Kay et c
G. et C. Kreglinger; 2 d° d°. 4 pierres, J.
c.;6d», 1 paquet acier, 207 d° fer, 366 barres d°, t caisse
march.. Ch. Pecher; 27 paquets d». 2 caissesd'
d». 1 bque d», t d» limes, 3 paquets acier, 2 —
limes,24 bundles march..2 y—
Honoré De Moor à Lokeren.
THOMAS ET MARTHA (anglais) de New-Castle, 1 partie
charbons de terre,30 fut. terre à porcelaine,L. B. Cramer;
cons.; 925 meules à aiguiser, A. H Van Hees; 1 locomo-
tive et accessoires. Administration du Chemin de fer; 10
(EXTRAIT DES REGISTRES DU
Sinistre».
BRIXH AM-TORBAY, 30 déc. — Ui
lieu aujourd'hui â bord du Santaria, c
23 courant dans son voyage d’Amsterda
d’une voie d’eau.
DARTMOUTH, 29 déc., v. E. — Entrée en relâche forcée :
la goélette belge Ludd, c. Zoetelief, allant de Liverpool à
Anvers, avec perte de pavois et autres avaries.
LISBONNE. 24 décembre. — Le navire Ville d’Orléans,
c. Picot, entré le 13 cour, en relâche forcée pour voie d'eau,
dans son voyage de Marseille au Havre, est a mettre sa car-
gaison à terre pour subir les réparations nécessaires.
CADIX. 21 déc. — Le navire Oscar, c. Wulff, parti de
Hornesaud pour Marseille, a fait côte le 10 cour, entre Conil
et le cap Trafalgar. Une partie de la cargaison a été sauvée;
quant au navire, on le considère comme perdu.
Coup'd'œil général sur Cètat commercial de la place
d'Amsterdam pendant l'année 1859.
Cafés : La position favorable qu'a éprouvé cette denrée
pendant l’année précédente s’est pleinement justifiée. La
Société de commerce a reçu des renforts considérables ; elle
a exposé en vente publique 604,552 balles et 2,799 boucauts
Java qui se sont écoulés vertement.
Voici comment se cotait cet article au mois dejanvier 1838 :
le à dé-
lie, à I»
nés, at-
du cou-
itenliQü
ÜüfBl
v...-
|