Full text |
r ali?, votre société a décidé de faire par voie d’afflches.
un appel aux habitants d’Anvers dans les termes sui-
vants :
» LAÏCISATION DBS HOPITAUX.
» Citoyens,
» Les abus pratiqué?, sous prétexte de culte, aux
» hôpitaux d’Anvers, ont pris des proportions telles,
» que l'Administration communale a dû décider d’ou-
» vi ir une enquête. »
■lé regrette de devoir vous dire. M. le président, que
la Libre pensee a été induite en erreur, car tout ce
paragraphe ds l’affiche en question est contraire à ia
vérité et je compte sur votre impartialité pour sa rec-
tification à la première occasion.
Voici les faits tels qu’ils se sont produits :
L’Administration des hospices d’Anvers, dont j’étais,
à cette époque, uti des membres, a, par sa lettre du 20
novembre dernier, prié M. le Bourgmestre de la ville,
de bien vouloir ordonner une enquête, qu’il présiderait
lui-même ou un de messieurs les éehevms à l'effet de
Constater officiellement que les faits relatés dans l’ar-
ticle de mercredi 17 novembre, n® 321 du journal
l’Opinion et auquel l’administration des hospices n’a
pas jugé convenable de répondre, sont volontairement
dénaturés et présentés sous un jour complètement faux.
J’ai depuis insisté pour que l’enquête eut lieu le plus
tôt possible, ce. qui ne tardera guère.
Je n’ai pas besoin de vous aire. Monsieur le Prési-
dent, que partout, oit j’ai eu un mot à dire, la liberté
de conscience a été respectée.
Veuillez recevoir, Monsieur le Président, l’assurance
de ma parfaite considération.
(Signé) p. c. DE DIE,
ancien administrateur des Hospices civils.
Conversion. — La Réforme s’occupe des négo-
ciations ouvertes par la ville d’Anvers avec un
groupe de banquiers belges et avec un groupe de
banquiers français pour la conversion de sesem-
’prunts, sans parler d’une troisième combinaison qui
serait sur le point de se produire, et notre confrère
«3 demande pourquoi la ville d’Anvers ne ferait pas
é'iU' -mêm® l’opération. De sérieux arguments ont
déjà été opposés à cette thèse à propos de la c n-
vèrsionà Bruxelles. Il n’en est iws moins intéres-
sait de constater avec quel entrain la Réforme y
persévère, se mettant elie-même en cause pour un
demi-inülion dans l’intérêt d’Anvers :
Pourquoi la ville d’Auvers ne ilt-ina-ude-teile pas à
ses porteurs de lots s’ils consentiraient éventuellement
à échanger leurs titres à 95 ou 96, un franc au deux de
moins qu’à Bruxelles, et de faire constater leur adhé-
sion àl’ehangepar«ne estampille?Quel» ville accorde,
si l'opération se fiait, 75 c- ntimes à tout agent de change
ou banquier par titre qu’il aura porté à l’estampillage,
et i on verra tous les porteurs accourir en foule.
Prés do 85 p, c. des lots anciens ont adhéré à la con-
'-siona Bruxelles au taux de «7. mais o’est 95 p. c.
d>dfié»io3 qu’il làudfa compter à Anvers, si la ville
échange à un ou deux francs de moins qu’on ne l’a fait
ici et si elle accorde en outre, aux porteurs actuels, le
droit de souscrire par préférence aux taux de 95 par
exemple de lots, nouveaux, non cédés, en échange des
lots ancien.*.
Çe som ses propres porteurs de lots qui demande-
raient, dans ce cas, la conversion, ils ne verraient
dans l'opération qu’une mesure utile pour les finances
de la v 1 lié, celle-ci conservant presque exclusivement
le profit.; ce ne serait pas, comme à Bruxelles, une
opération faite an profit exclusif des banquiers et contre
ia petite épargne.
A ce taux de 95 francs, la ville d’Anvers peut déjà
-inscrire U Réforme pour 5.000 pièces, soit pour cinq
eent mille francs, et nous fournirons caution quana
on voudra.
Philanthropie. — On nous prie d’annoncer que
le concert de bienfaisance au profit des victimes du
steamer belge Westernland aura lieu le lundi 24
courant, à 8heures du soir, dans la grande salle de
la Société royale d’Harmonie.
Le comité d’organisation s'est assuré le bienveil-
lant concours de MM. Fontaine, basse, E. Van den
Eynde, baryton, Gohr, pianiste, J. Manen, violo-
niste, J. Roelandts, violoncelliste, et de Mlles L. De
Saegiter et Emma Janssens, cantatrices et Louise
Van Besten, premier prix du Conservatoire de
Bruxelles.
Les dames et messieurs formant les chœurs de
l’excellente société Aniicttia exécuteront en outre
deux chœurs, dont un composé pour la circonstance
par M. A. Timmermans.
Les carias, aux prix de fr.4.00 pour les premières,
fr. 2.00 les secondes et fr. 1.00 pour les troisièmes
place-, sont mises en vente dans les principaux locaux
de la ville et chez les éditeurs de musique.
Nous espérons que le public charitable de la ville
répondra avee empressement à l'appel des orga-
nisateurs.
Le Volapük. — D’après la République fran-
çaise, ie Volapük fait en France des progrès sen-
sibles. En la réunion générale que l’association de
propagande vient de tenir à la mairie du sixième
arrondissement, la direction a annoncé que cette
association compte aujourd’hui 264 membres titu-
laires, dont 80 à Paris, 166 dans les départements
et 18 à l'étranger.
Du 24 février au 2 mai 1886, treize cours différents
de quatre à huit séances chacun ont eu lieu dans
les divers arrondissements de Paris. Quelques-uns
de çes cours ont été suivis par plus de trois cents
auditeurs, bé qui pour Paris la sceptique est très-joli.
Or il E’est pas un des élèves de ces cours qui ne puisse
..aujc-M'd hui sè mettre facilement, en rapport avec les
volapiikist.es ne parlant pas sa langue. Le cours de
Bordeaux a été suivi régulièrement par cinquante
auditeurs. Les cours de cette année à Paris seront
ouverts dimanche 23 janvier prochain et se prolon-
geront jusqu’aux vacances de Pâques.
Œuvre de la défense scolaire. — Personnel
enseignant. d’Anvers : Ecoles payantes pour démoi-
selles et pour garçons™ Ecoles gratuites pour filles et
. pour garçon;. Jardins d’enfants. 3me année. 3me ver-
sement, décembre 1S86 fr 573.50.
M. le Bourgmestre a reçu une somme de fr. 69.85
collecte faite au local Café Prince, Baudomn.Ywux
Marché an Blé, 75, pour l’œuvre de l’asile de nuit de
cette ville.
t’eue somme a été transmiseau Comité de l’œuvre
, susdite. ,, , , ,. .. , . ■'
fia rds-civique d’Anvers. — Voici la composl-
lion du. consul de disciplipe de la garde-civique
appelé à siéger pendant le lr trimestre 1887.
Membres effectifs ; MM. F. Heuvelmans, capitaine,
2 1.2 b. 3 c.; Félix Heuvelmans, lieutenant, 21. 2 b. le ;
A. O-temetb, sous-iieutenant, cavalerie; A. Questier,
sergent, 2 1. 1 b. 4 c ; F. Joris, caporal, chasseurs-éclai-
reurs; F. Schuermans, garde. 11. 2 b. 2 c.
Membres suppléants : MM. L. Rosa, capitaine. 2 1.
3 b. 1 c. ; Van Stockom, lieutenant, 21. 1 b. 3 c.; Th.
Menus, sous-lieutenant cavalerie; C. Vergelde.sergent.
11, 2 ta. 3 ;, ; F. Gilis, caporal. 11. 2 b. 3 c.; Th. Vau
Meir. garde, 1 1. 1 b. 3 c.
M. È. Brassiue, major, 2 L 2 b.
Cirk Schouwburg. — Les représentations du
drame De tirussntschc Straatzanger, se continuent
avec grand succès au théâtre de la ruede Jésus.Pour
jeudi prochain on annonce la septième représen-
tation.
Le meurt re à bord du * Noordl&nd » en
octobre, -r- On nous télégraphie de New-York, 11
janvier : * La Cour suprême des Etats-Unis a con-
firmé la décision du Circuit Coufit, lequel a retusé au
gouvernement beige l’extradition des matelots ar-
rêtés par 1 s autorités de Jerseycity, pour le meurtre
commis à bord du vapeur Aoordland, eu octobre
dernier.
Flagrant délit de vol. — La police de la ville
a arrêté hier au n° 22 de la rue des Chevaliers, un
ouvrier patissier, nommé Jean Alphonse Daniel,
demeurant rue du Couvent. Cet homme, après avoir
fracturé la porte d’une chambre au premier étage,
a été surpris au moment où il emportait une montre
en argent, une chaîne en or et divers objets dont la
valeur totale s’élève à 400 francs.
Chronique du genièvre. — Hier après-midi, à
5 1/2 heures, le nomihe Jacques Mertens, âgé de 36
ans, demeurant rue Loos, étant ivre, a fait au Klap-'
dorp une chute grave et s’est brisé la jambe. Il a été
transporté à l’hôpital.
— Vers 2 1/2 11. Un voiturier Jacq. Klaver.demeu-
rant Longue rue aux Choux, ivre également, voulut
remomer sur sa charrette au sortir d’un cabaret de la
rue du Cimetière. Le cheval se mit en mouvement et
e malheureux cocher eut les deux jambes écrasées 1
Chronique du travail. — Hier soir à 5 1/2 h.
un ouvrier nommé Jean Heckert, est tombé à fond
de cale du steamer Rate Fawcett, amarré bassin
Kattendyk, et a été transporté à l’hôpital avec bles-
sures internes.
CHOSES QUELCONQUES,
Parodie xTub aponhtheame célèbre :
Des ivrognes sont attablés au cabaret.
L’an d’éux s’ëst endormi les coudés sur la table.
Alors ses compagnons, d’une seule voix s
— ïe d : 0. brute, et l’rhum est dans les verre* !
Eet* 08 auversof*»
Un concitoyen nous adresse ses doléances parce
que ayant retiré du Mont-de-Piété, pour une pauvre
veuve, des bijoux engagés pour 155 francs, — et sur
lesquels il a payé fr. 13.53 de frais, - et voulant les
reengager, il n’a pu les faire taxer qu’à fr. 105. soit à
50 0/0 de moins que la première fois. Qui a été dans
l’erreur, le premier ou le second taxateur?Natu-
rellement notre concitoyen opine conire le second. Il
nous prie en même temps de pouvoir poser à M. ie
directeur du Mont-de-Piété les questions suivantes :
1° Pourquoi le billet d’engagement d’une montre ne
mentionne-t-il pas que c’est une montre d’homme ou de
dame, voire ie numéro de la montre ;
2° Pourquoi ie billet d’engagement d’une bague en or
ne mentionne-t-il pas si elle est moutéedebrillautsoude
roses. Les employés n’emploient que des abréviations.
Par exemple : Z. 'horlogie, G. horlogie, D. Ring, etc.,
mais cela ne suffit pas ;
3° Pourquoi le propriétaire d’un billet n’a-t-il pas le
droit de vérifier le registre où doit être inscrit le boni
qui s’est effectue oa provenant de la vente ;
4° Aussi pourquoi à la vente mensuelle, le maître
priseur ne donne-t-il pas le numéro de l’objet qu’ii vend,
comme cela se pratique dans toutes les ventes, ce qui
lui serait très facile, vu qu’il a le numéro en mains
pour pouvoir vendre l’objet.
Je soumets ces questions à M. le directeur du Mont
de Piété pour qu’il puisse y porter remède, il éviter a
par-là des erreurs qui peuvent se produire sans inten-
tion malhonnête.
On dira que c’est pour hâter la besogne. Eh bien ! moi
je prétends que MM. les employés auront après tout
encore le temps de se chauffer... à leur aise au poêle.
Owouique ttaéâiràle.
THEATRE FLAMAND. — Rappelons aux ama-
teurs de bonne comédie la représentation qui sera
donnée jeudi prochain, 13jan vier,an Théâtre flamand,
au bénéfice deM. Henri Vaa.Kuyek, C'est e Roman
dun jeune homme pauvre, u Octave Feuillet, qui
lient le programme. II. D.
V % I T* £»% Siè* m
Coup de grisou à Hornu — 35 victimes. —
Ou écrit de Hornu, lü janvier, à la Gazette :
Mons, 8 h. 8 soir.
Le dernier cadavre a été remonté à 3 heures. Le
déblaiement est terminé, i’aérage rétabli. ' Le corps des
mines procède aux constatations ; des traces de feu sont
relevées dans la taille supérieure. MM. Dejaer, Wat-
teyne. Braive et Julien sont chargés défaire l’enquête
de l’administration des rouies. Le travail sera repris
dans quelques jours.
Grèves. — Nous avons reçu, dit la Flandre
Libérale, au sujet de ia grève qui a éclaté chez MM.
De Coster et Cornp., les renseignements que voici :
Il y a trois jours, un ouvrier ayant achevé une pièce
de coton présentant, au point de vue du travail, des
défectuosités considérables, fut appelé au bureau où des
observations lui furent présentées par le patron sur sa
façon de travailler.
Après avoir accueilli assez mal ces observations, l’ou-
vrier délinquant se rendit à l’atelier et revint bientôt
accompagné de trois de ses camarades.
Ceux-ci, interrogés sur le sujet de leur demarche,
répondirent qu’ils venaient voir la pièce de coton, objet
des critiques du patron, afin de juger si leur compagnon
était réellement en défaut.
Le patron ayant invité ces arbitres improvisés à re-
tourner à leurs métiers età s’occuper (le ce qui les con-
cernait, quatre-vingts ouvriers de fabrique arrêtèrent
net leur travail à un signal que l’un d’entre eux donna
lorsque l’attitude du patron leur fut connue.
A ce que l’on nous assure, en arrêtant brusquement
leurs métiers, les grévistes auraient occasionné des
dégâts.
MM. De Coster et C* ont manifesté l’intention de ne
plus accepter aucun de ces ouvriers et immédiatement
ont fait les démarches nécessaires pour les remplacer.
Une grève a éclaté, vendredi matin, à la houillère du
Many (Liège) et provoqué le chômage du traitdu matin.
Cette grève a été suscitée sous un prétexte tout nou veau :
une saisie-arrêt ayant été opérée sur le salaire d'un
ouvrier, la Soeiété dut respecter cette saisie. Là-dessus,
grève complète : tous les ouvriers ont pris fait et cause
pour celui des leurs sur le salaire duquel la saisie avait
été opérée et se sont unanimement refusés à descendre.
Ce n’est plus la grève contre un patron, c’est l’insurrec-
tion contre la lot. .
Samedi matin, l’affaire ayant été arrangée avec le
créancier, la plupart des ouvriers ont repris le travail.
Un vol audacieux a été commis, vendredi, vers une
heure, chez M. Henri M.... bijoutier, avenue de l’Opéra,
à Paris. Deux individus profilant de l’absence du bi.jou-
tieretdesa femmequi étaient dans le sous-sol,entrèrent
dans le magasin, Mm® M..., en entendant la sonnette,
monta du sous-sol; mais en arrivant en haut de l'es a-
lier, elle y trouva un individu qui lui dit :
— N’est-ce pas ici qu’on a déposé des tableaux qui
8 m’ont été volés ?
I — Non, monsieur, répondit Mm« M... impatientée;
I laissez-moi donc passer, car j’entends quelqu'un dans le
S magasin.
1 L’individu répliqua : « Non, madame, il n’y a pér-
il sonne ; vous pouvez redescendre et je, vous prie.
| d’agréer mes excuses .pour vous avoir dérangée, car je
I vois bien que je me suis trompé. »
§ L’individu salua et sortit par ia porte du magasin.
1 laissée ouverte par son complice.
Ü M* M- , très inquiète, jeta un rapide coup d’œil
I sur sa vitrine, vit qu’elle avait été ouverte et constata
1 la disparition d’une rivière ernée de 3? brûlants d’une
$ valeur de 10,000 fr., et de divers autres bijoux é values
s à 5 uo fr. <-n •iroii.
£ Mlle courut dans la rue, mais l’individu avait dis-
| paru. Ce hardi filou avait arrêté M“® M . au passage,
| assez longtemps pour que son complice put dévaliser
| la vitrine. Déclaration a été faite au bureau de
g M. Allais, commissaire de police du quartier.
| Vol postal. — L'enquête se poursuit sur le vol com-
f1 mis à la poste de Poitiers.
i La porte du fourgon qui contenait les cinq sacs volés
" a dû etre forcée eu arrivant au bas du boulevard Solfe-
rino, après que les deux employés qui étaient montés
sur le fourgon furent descendus en raison du verglas
et eurent pris les devants.
Les sacs ont été trouvés, le premier en face l’escalier,
le second à 3 mètres plus loin, le troisième à peu près
à la même distance, ainsi que le quatrième.
Tons les quatre avaient été ouverts; seul, le cin-
quième contenait encore des lettres chargées.
| Peut-être la porte du fourgon mal fermée s’est-elle
| ouverte par suite des cahots, et les sacs seraient tombés
les uns sur les antres ; quelques rôdeurs de nuit se
seraient empressés naturellement de profiter d’une s
rare aubaine.
C’est ce que l’enquête apprendra.
On ne peut savoir encore le chiffre des sommes déro-
bées, il peut être considérable.
On assure que des valeurs banquables, s’élevant à
45,000 fr.. adressées à une maison de banque de Poitiers,
se trouvaient parmi les plis qui ont été volés.
Le crime de Soupir. — Un drame sanglant vient de
jeter l’émoi dans la petite commune de Soupir, canton
de Vailly, arrondissement de Soissons (Aisne). Voici
dans quelles circonstances : il y a 18 mois, le sieur
Husson, mécanicien.âge de 28 an*, demeurant avec ses
deux enfants et sa femme Mathilde Delahaye, âgée de
23 ans, se trouva tout à coup sans travail et quitta
Soupir pour aller se fixer à Aubervilliers (Seine), où il
avait.trouvé de l’ouvrage.
A différentes reprises, il avait écrit à sa femme de
venir le rejoindre ; ce n’est qu’au mois de septembre
dernier qu’elle se décida ; encore ne resta-t-elle pas
longtemps auprès de son mari ; elle quittait au
mois de décembre en lui laissant les deux enfants
et revenait à Soupir. On comprend donc que la
mésintelligence régnait dans ce ménage ; Husson,
en effet, avait des doutes sur la conduite de sa femme
qui passait pour légère à tort ou à raison ; au commen-
cement de leur mariage il l’avait souvent maltraitée;
mais à Aubervilliers, pendant les trois mois qu’fis
passèrent ensemble, il se montra bon époux. Cependant
l’idée du divorce hantait l’esprit d’Husson et il résolut
de la mettre à exécution. Le 4 janvier fi quitta Auber-
rilliers et se rendit à Soupir pour y réunir toutes les
pièces exigées par la loi. En arrivant, il alla vider une
bouteille de vin avec un de ses amis, un sieur Richard,
charron, et il se rendit ensuite dans sa boutique. Là la
femme Husson rejoignit son mari et lui reprocha
l’éloignement de ses enfants et le manque d’argent où
il la laissait. Le mécanicien détourna Ja tête et ne
répondit rien. Il était alors très, calme. Mais des
reproches. Mathilde Delahaye en était venue aux
invectives les plus violentes. Husson. à bout de pa-
tience,. tira tout à coup un revolver de sa poche et fit
feu une première fois sur sa femme; celle-ci. atteinte
à la tête, porta vivement les mains sur sa blessure en
criant au secours. Elle se retournait ponr s’enfuir, lors-
qu’un second coup la jeta foudroyée sur le sol. Telle
était la rage de l’assassin qn'il tira encore sur lecadavi e
plusieurs coups de son arme. Son crime accompli et sans
se préoccuper davantage de sa victime, Husson s’éloigna
et alla quelques heures plus tard se constituer prison
nier à la gendarmerie de Vailly.
Mathilde Delahaye avait reçu en plein front une balle
qui aval* déterminé la mort. Le parqnet de Soissons est
descendu à Soupir et a ouvert une enquête.
Une singulière famille de charpentiers. —
Or. écrit de Trieste, 8 janvier :
Hier matin.toute la famille du charpentier Gregorutti,
composée du père, de la mère, des deux filles et d’un
gamin de 12 ans, était fortement occupée au travail,
selon ses habi.tudes.On ne connaissait pas à Trieste une
famille plus active ; mais la police avait recueilli sur
cette activité certains renseignements qui lui firent
exercer sur totis les Gregorutti une surveillance très
inquisitoriale, mais utile.
Suffisamment édifiée, la police a donc fait irruption,
âTimproviste, daDS l’atelier. C’était tout simplement
une fabrique de fausse monnaie.
On à saisi quantité de pièces d’argent prêtes à être
émises, des moules nombreux et un attirail complét de
fabrication,
Tous les membres de la famille Gregorutti se trou-
v eut actuellement en prison. Leur procès sera assez
curieux, car le père a avoué qu’il exerçait sa coupable
industrie depuis de longues aimées. Il a même été con-
damné déjà comme faux monnayeur.
Les noces d’or d’un mourant. Un triste événement
s’est passé le 3 de ce mois à Dantzig, Les époux Falk
devaient fêter à l’eglise Ste-Baibe leurs noces (for.
L’église regorgeait, de monde attendant l'arrivée des
jubilaires, lorsqu’on apprit que. la veille, le père Falk,
un brave batelier, était tombé sérieusement malade.
Le pasteur ayant reçu à temps la fâcheuse nouvelle,
se transporta à la demeure des Falk. La petite habi-
tation pouvait à peine contenir les parents et amis
accourus en toute iiâte. Le vieux Falk était étendu sur
son lit, recouvert d’une guirlande de fleurs; le malheu-
reux se débattait dans les douleurs de l’agonie. Sa
femme, une couronne d’or sur la. tète, versait d’abon-
dantes larmes devant la couche du malade.
A eôtè de la mère Falk se trouvait son fils unique —
le seul survi vant de treize enfants — et sa femme. On
entonna le chant qui avait été composé pour la pre-
mière cérémonie des noces; le pasteur prononça une
courte allocution et le malade s’éteignit doucement peu
de temps après la poignante cérémonie.
Trucs de médium. — On est bien bon de s’occu-
per encore à Paris des trucs du spirite américain
Siade, venu sans succès à Anvers il y a quelques
années et littéralement dégommé à Berlin peu de
temps après. Le D* Gibier, dans un livre paru ré-
cemment, a pris cos trucs au sérieux. Camille Flam-
marion s’est donné la peine de les étudier pendant
quelque temps, et il publie ses impressions dans le
Voltaire :
PilE.lilÈKE EXPÉRIENCE,
Le médium, plaçant l’ardoise au-dessous de la table,
vous laisse voir p-ndant quelques minutes sa main
droite tenant l’ardoise, ét vous voyez en même temps
le premier quart environ de l’ardoise. Puis il attire
votre attention vers ia partie droite de la table /oppo-
sée à celle qu’il occupe) et vous invite à causer. Pen-
dant ce temps, il appuie l’ardoise sur son genou et écrit
â l’aveuglette, de la main droite, avec ie bout de crayon
qn’il a placé sur l’ardoise, les trois ou quatre mot? an-
glais dont nous avons parlé. Ensuite, il reprend l'ar-
doise-tranquillement, comme si de rien n’était. Alors il
manifeste un certain mouvement nerveux et dit que
l'esprit va écrire. En ce moment, on voit parfaitement
sa main et le premier quart de l’ardoise. De l'ongle de
l’un des doigts placés sous l’ardoise, qn’il tient entre la
main et le pouce, il gratte légèrement. On entend dis-'
■tinctement Je bruit, puis trois coups secs. Le tour est
joué.
Cette * expérience » est faite avec une simplicité
adorable. J'ai été six semaines avant d’en avoir le fin'
mot. Si vous ne vous laissi z pas distraire par l’invita-
tion qui vous est faite de regarder le bout dé ia table où
le médium <* voit quelque chose » ou la chaise <• qui va
remuer», si vous ne perdez pas de vue la main droite
du médium, rien ne se produit. D’ailleurs, le médium
n’autorise personne à sé placer derrière lui.
Pendant qu’il écrit, on entend parfaitement ce qu’il
fai t; mais pour cela ii faut avoir Fair de ne pas écouter
et d'être occupé à une autre chose.
C’est, je le répète, d’une simplicité merveilleuse.
Lorsque .10 l’e us constaté et qu’il n’y eut plus dans mon
esprit l’ombre d’un doute, l’audace du médium me
parut cent fois plus admirable que son adresse, ét je
m’inclinai, non toutefois sans faire constater le fait par
urè demi douzaine de personnes dont je donnerai les
notais au docteur Gibier, s’il pense que plusieurs obser-
vateurs valent mieux qu’un.
DEUXIÈME EXPÉRIENCE.
Toi, c’est tout antre chose.Les mots ne sont pas tracés
à l’aveuglette, mais écrits lisiblement, correctement et
même en d’autres langues que celle du médium, en
français, en allemand, en latin, voire en grec. D’après
mes observations (je dis toujours ce que j’ai vu et ne
juge pas ce que je n’ai pas vu), d’après mes observa-
tions, dis-je, je 11’ai obtenu d’éentura dans ces ardoises
placées l’une contre l'autre que lorsque je les ai perdues
de vue un moment ou que les ronditions d’observation
laissaient à désirer.etje u’aijamais rien obtenu lorsque
je ne les ai pas perdues de vue un seul instant.
L’un dés interprètes du médium, homme fort instruit,
de tact parfait et d’entière bonne foi. voulut à la fin me
fournir le moyen d’arriver à une conviction définitive.
Nous allâmes acheter ensemble, chez le premier pape-
tier venu, deux ardoises Faber. Fuis, avant placé entre
elles le bout de erayon habituel, je ficelai ces deux
ardoises en prenant soin non seulement de les cacheter
(les caeheis peuvent être refaits, comme au cabinet noir
de la poste), mais de placer sous la cire un petit frag
ment de papier marqué dans la pâte, qu’il eût été
impossible de remplacer si l’on avait brisé les cachets.
Ces précautions prises, je dis à l’interprète : Voici les
a’ doises préparées pour l’expérience a laquelle M. Slade
veut bien consentir.
Si de l’écriture directe arrive entre ces ardoises, je
suis prêt à signer le procès-verbal. Vous pouvez laisser
ces ardoises au médium aussi longtemps qu’il le voudra,
non pas seulement, cinq minutes, mais plusieurs heures
et même plusieurs jours, et par conséquent les perdre
de vue. Rapportez les moi vous-même dans huit jours.
Huit jours après, nous ouvrîmes les ardoises : il n’y
avait rien.
— Maintenant, dis-je à l’interprète, vouiez-vous que
l’expérience réussisse ! Ficelons ces ardoises sans les
cacheter, laissez les à M. Slade une demi-heure seule-
ment. et reprenez-les.
En effet, l’expérienCe réussit admirablement; et de
fort belles sentences étaient cor rectement écrites.
Ces observations, l'impossibilité dans laquelle j’ai
toujours été mis de faire aucune expérience en des
conditions scientifiques satisfaisantes m’ont édifié, en ce
qui concerne M. Slade, et ma conviction personnelle
est faite à son égard. Que M. Gibier ait été plus heureux
que moi. je ne puis que l’en féliciter; mais beaucoup
d’observateurs qui ont, comme moi, perdu là beaucoup
de temps, garderont leurs doutes.
Il en est de même de l’expérience de la boussole. M.
Slade 11’obtient qu’une fois son oscillation parce qu’il
la produit en remuant la table. La seconde fois, on s’en
apercevrait. On a beau le prier de recommencer, il ne
le peut.
Antiquités. — On annonce une belle vente de vieux
manuscripts, chefs d’œuvre typographiques, gravures
sur cuivre, etc. Elle aura lieu â Cologne du 24 janvier
au 3 février par les soins de MM. J. M. Heberlé
(H. Lempertz Sôhne).
L’Hôtel du Grand Laboureur qui n’est nullement à
céder est toujours dirigé par M. Cliodoir-Noppeney qui
continuera a y apporter tous ses soins.
Table d’hôte de 5 à 7 h. 4 francs.
Déjeu ners à la fourchette de 11 à 5 h. 8.EO fr. 216
sur l’action intentée par le prisonnier Altmayer, du
• 4 1/8 0/0..
Bantj. de Paris.
Emprunt npuv.
Crédit mob. fr.
Egypte 7 0/0...
Lombard......
Alfa.........
Espagnol 4 0/0.
Hongr. 4 0/0, or
chef d’aprestation et de détention illégale, arbitraire à ' Rente 800... 82 27
■marge du cV-fae gare et du directeur de la maison » 41/20/0.. il» 10
d’arrêt de Ycv vitra et du directeur de ia prison eellu-- Banq. de Paris. 165 —
iaire de St-Giiles lez-Bruxelles.
Filialement, le tribunal a condamné le « négociant »
Edmond Altmeyer à 26 francs d’amende et a ordonné la
confiscation de l’arme saisie.
Le condamné, maintenu en état de détention préven-
tive et. qui se trouve sous ie coup d’une demande en ______________
extradition de la pa rt du gouvernement de la République Italie rente 5 0/0
française, a été reconduit a la prison de St-Gilles. ’ Suez, recettes 60,000 fr.
Aujourd’hui mar di Altmeyer sera conduit au tribunal 1 i nvnni?si 11
civil pour y entendre plaider son action en réparation ■ „ lonukhs, 11 janv.
judiciaire du chef d’arrestation et de détention illégale, K™™'
arbitraire, etc. b < g^Mt":
! Hongr. 4 Ó/Ö, or
Nécrologie. ? Pérou 1870..
-, , 1 . , , ' Aotr. 4 0/0, or..
Nous avons annoncé il y a quelques jours la mort 5 0,0Russe I87û.
de MIIe Escoubé, décédée à H iut.nont, où elle émit Egypt., unifiée,
aliée passer les vacances de Noël. Nous lisons à ce
propos dans un journal de la localité :
Une jeune fille d’Anvers, M1!e Léontine Escoubé,
était venue passer quelques jouis chez M. Lejeune,
régisseur des usines de m Providence, à Hautmbnt. Le
jeudi Si), elle avait passé la journée avec beaucoup de
gaité ; le lendemain, vendredi, ne la voyant pas des-
cendre. on alla frapper à sa porte et on n’obtint pas de
réponse. Ayant attendu un instant,on''frappa à nouveau ;
n’etant pas plus heur eux. M. Lejeune fit crocheter la
serrure. Que Ton juge de l’effroi de ia famille Lejeune,
à la vue de cette pauvre jeune fille morte subitement.
Ce fut une terrible nouvelle à annoncer au père, qui
est arrivé tou do douleur.
La dépouille de Mlla Escoubé a été reconduite à
Anvers.
Plus, dédouze cents personnes ont accompagné le cer-
cueil jusqu’à la gare d’H&utmortt, tenant en cette triste
PARIS, 11 janv. — Cours d’ouverture.
4 Ü/0 Américain
3771/8
216 -
97 -
653/4
Ö9 20
leO 3/4
14 1/4
r5 —
671/2
813/8
'51/2
8 12
941/4
74 -
4 1/4
1291/4
Turcs nouv...
Lots Turcs....
Mobilier Esp..
Cli. deferAutr
» Nord Esp
Saragosse......
14 60
345/8
515 —
365 -
...., 3v’6 —
Crédit foncier.. 11893 —
Rio-Tinto......! -----
Panama.._______ -.O'; —
B;uuj. ottomane| 5';Û —
Suez...........|2035 —
— Cours d’ouverture.
Mexicain 1851..i 275/8
Brésil, 1883....
Argentin 1882..
B.-Ayres 1883..
Chiliens 1873-75
Portugais 3 0/0.
Banque ottom.
Action Suez....
Varna.........
Central Pacific.
91 —
1011/2
951/2
loi 1/2
?4 1 8
101/2
891/4
5.1/4
423,4
BERLIN, 11 janv. -- Cours d’ouverture.
Créd. mob.aut.- 484
Autr. Met. pap.j (6 9)
« National.! 67 80
4 OÙ Hongr., or 13 20
Russe 18®, 4 6/0 ! 82 70
VIENNE, H janv
Autr.Mét. pap., 82 50
Créd. Mob. aut.l 291 -
4 OA Hongr., ori b 2 90
i Or.Russ8,2«ém.j 58 40
; Ch. de ferautr.I 415
Soc. command. VOS —
Turcs nouv.... 14 40
Lots Turcs......| 30 40
— Cours d’ouverture,
i Marknoten.....i 61 90
{ Napoléons..... 9 98
CDssr*ml€|8ï<» J wJîeïaïr©.
LES AFFAIRES DU « PRÉCURSEUR » D6 Seront pas
encore plainees cette semaine pour cause d’empêcne-
ment de Me Picard.
une campagnarde avait reproché au bourgmestre
de sa commune d’avoir été la cause que sou frère,
qu’elle dit être l’unique soutien de sa famille, a été
incorporé dans i’armée,alors qu’un voisin, plus fortuné
que lui, a été ibère ; « c’est sans doute pour cela que
vous avez touché 800 fr. » avait-elle ajout®.
Ces paroles ont été déférées-par le bourgmestre à la
justice, et la campagnarde a été renvoyée en police
correctionnelle.
A l’audience on essaye vainement de lui faire expli-
quer le sens de ses paroles injurieuses. Elle se contente
de répondre aux questions de M. le président :
— J’ai voulu dire. Monsieur, ce qui est Vrai, que les
riches font tout ce qu’ils veulent, grâce à leurs éens.
fut-ce au détriment de l’équité, tandis que les gens
pauvres ne peuvent obtenir justice.
Le tribunal a condamné cette femme à50fr. d’amende.
l’affaire rodelet masquelier — La sage-femme
reprise de justice Rodelet, épouse séparée Cheval, s’est
pourvue en cassation, on le sait, contre l’arrêt de la
Cour d’assises du Brabant qui Ta condamnée à 15 ans
de réclusion et aux peines accessoires pour les faits que
Ton sait relatifs à l’horrible drame de Saint-Gilles, et
accompli vers la fin du mois de juin de Tannée passée,
ru» d» Prague.
Ce pourvoi vient d’être porté,'au rôle de la 2e Chambre
de la Cour suprême (section criminelle) pour être exa-
miné à l’aud.euce publique de lundi, 24 janvier.
Le conseiller rapporteur sera M. Beckers.
Quant à Masquelier, l’amant, le co accusé de la R®de-
P t, il a accepté sa condamnation correctionnelle d’un
an de prison qu’il subit en ce moment, du chef d’avoir
récelô le cadavre de la victime, la malheureuse Emma
Beekman.
L’évadé de Mazas. — Devant la 6® chambre correc-
tionnel du tribunal cle Bruxelles comparaissait, hier, le
curieux personnage dont on connaît, la romanesque et
incroyable odyssé». Le prisonnier. Altmeyer, Edmond,
28 ans. se disant négociant, né à Paris, évadé, on sait
comment, de la prison de Mazas, en cette ville et arrêté
peu de jours après à Verviers, avait simplement, à
répondre à une prévention dé port illégal d’une arme
prohibée, un revolver.
Or, ce revolver le prévenu en était nanti au moment
de son arrestation par le chef de gare à la station de
Verviers.
Les conseils d’EdmondfAitmeyer.M'8 Paul Janson et
Paul Jansrons, se sont efforcés dé démontrer, en fait
et < n droit, que si ie prétendu délit est reconnu
constant, tuant, au port d’a: tue prohibée le tr ibunal de
Bruxelles doit se déclarer incompétent, puisque c’est
à Verviers et non à Bruxelles que l’infraction fut
constatée â charge de l’inculpé. La défense a formulé
et développé en ce sens des conclusions que le minis-
tère public, représenté par M. ie substitut Verhaegen
a combattues, et, que le tribunal a, finalement, repous-
sées en statuant sur ce déclinatoire.
Le mot if déterminant du rejet,des conclusions résul-
terait, de l’aveu même du prévenu Edmond Altmayer.
lequel a reconnu qu’en quittant Bruxelles, où il était
arrivé directement après son escapade de Paris, pour
se rendre en Allemagne, il était porteur de ce même
revolver.
Le tribunal a également passé outre à la demande de
la défense tendant à ce qu’il fut sursis au jugement de
cette affaire jusqu’à ce que le tribunal civil ait statué
ST-PETEUSBOURO, 10 janv. - Emprunt Oriental 5 0/0
2 > séfie 99 3/8 3® série 99 3/8. Rente or 1883,1841/4 Banque
4 esiîoir pte de St Pétersb-virg 783 —.
NEW-YORK, 10janv. — La Bourso aux fonds a débuté
fBr,-! e ; plus tard il.y a une réaction partielle et le m 1 ché
circonstance, a donner à cette famille si éprouvée, un wrfre. pius „ra uy a nne
dernier témoignage de sympathie. Les coin» du poêle clùiuro généralement faible,
étaient tenus par quatre jeunes Ailes des familles les
plus honorables- de Ja commune. Eunded Loan 1871, 4 0/0......
Une foi le nombreuse et sympathique ai tendait la cânlda^^KmlÆü: ! ! !
dépomtie mortelle a son arrivée ici à Ja gare (le l’Est. w»o. St-Louiset Pac. bonds priv.
--------—œaRssarc»—------— Missouri Kansas Texas shares...
HnAi»! 1 Union Pacific shares........
‘ • Central Pacific shares.......
Le Voltaire rend compte en ers termes d’une fête Canadian '» » ........
d’épée qui vient d’avoir eu lieu à Paris au profit des : fuinôhM>ràr«L?!V.'.'.'.'.
inondés du Midi ; ; St-Louis et S Franc, act. priv...
A la place dos chambrières qui claquent, les fleurets i Shora&hattML."...........
qui se choquent. Le Cirque d’été est transformé en salle i can^ Sotówshares?!.
darmes. _ ! LouisvUleet, Nashviüe Railroad.
La piste a disparu. An milieu s allonge une estrade ; Chicago Milw. et St-Paul...
couverte d’un tapis écossais, que raye une large bande I N.-Y. Ontario et Western..
de linoléum. A chaque extrémité, de petits carrés de ; Denver Rio-Grande...,......
bois couverts de sciure, sur lesquels les tireurs feront Chicago Buri. et Quincy shares..
passer la semelle de leurs sandales pour s’éviter les j ftt.plàulntTS>.eMaffito^t<liftrês’‘
6 Do chaque côté de l’estrade, des fauteuils et des • fe^arg.'su/fonls de VÉtet
chaises, parquet reservé aux membres influents qui | » . autres valeurs____
patronnert cét-te fête. | Change sur Londres à 60 jours...
Et sur les stalles, sur les gradins, la foule des spec- 3 » » Paris par* en or...
tuteurs, — une foule compacte, serrée, qui ne laisse! ” * ®el'fin............
aucune place vide. Plus haut, dans les coquettes loges *
découvertes, des messieurs haut colletés — dernier
chic — et des toilettes féminines et claires,
8 janv
127 -
331/4
31 -
311/8
5S5/8
411/4
65 3/4
112 -
134 —
66 —
94 1/2
1391/2
613/4
611/4
891/4
19 -
261/2
37 -
981/2
1141/2
92 —
3 - 0/0
3 --Oh
4 803/4
5 261/4
9/1,8
10 janv.
1273/4
337/8
31W4
581/8
41 14
673,8
1123/3
134 —
661/2
9 >3,8
1391/2
61 1/2
64 7/8
813/4
19 -
271/4
137 -
1143/4
92 —
4 -0/0
4 —0/0
4 813/4
5 255/8
953/8
N® 149437...
» 34841______
- 306834.....
» 369320.....
» 152802_____
Puis, le promenoir,où circule un iacessantva-et-vient f
de promeneurs ; enfin, au-dessus, — les dernières 1
places, où s’écrasent nombre de spectateurs, le cou
tendu et les yeux curieux. i
Les vomitoires sont garnis de chaque côté de plantes I
vertes qui, à la gaieté des lumières et de la foule bien- i
veillante, ajoutent la gaieté de leur verdure.
A l’orchestre se.tient la musique de la garde ré pu- ]
blicaine, qui à la fanfare de ses cuivres mêle la fanfare !
de ses uniformes à épaulettes rouges et buffleteries f
jaunes.
Tel est le décor et telle est la foule devant qui vont f
se mesurer les tireurs que l’Ecole d’escrime française a i
bien voulu décider â se montrer en public — au profit |
des inondés du Midi.
Deux heures : ia musique de la garde républicaine !
joue une ouverture. Parait le général Boulanger, à qui |
est offerte la présidence d’honneur de cette fête. Le )
ministre de la guerre, en tenue bourgeoise,prend place î
dans un grand fauteuil rouge qui lui est destiné. Il
s’assied, ayant à sa droite M. E fouard Lebey, à sa
gauche M. Legouvé, qui, comme chacun sait, fait sou-
vent faux bond à l’art de la lecture pour cultiver celui
de l’épée.
Deux prévôts, transformés en hérauts d’armes pour
la circonstance crient les noms des premiers tireurs : •
Le capitaine Bonini contre Frey. j
Ce premier assaut est vivement enlevé, et de non-1
veau les prévôts annoncent : Louis Gaillard et Emile |
Mérignac.
Le public commence à s’échauffer ét bat des mains à 1
la victoire d» ce dernier.
Puis viennent : M. Beanvois Devaux, un tireur très J ______
vif malgré sa corpulence, et qui donne du mal à Cha- | gd0)2
zalet ; M. Sohège, dont la culotte courte, descendant | 26457
jusqu’aux genoux, permet d’apercevoir des jambes f 29000
couvertes de bas gris ardoise qui soulèvent un mur- } 331*0
mure d’admiration parmi les dames ; Ayat, un gaucher j 34518
très just ement renommé. ? 35i96
Mais ie grand succès de cette première partie est j 35375
pour le commandant Derué, directeur de l’école de 1 37309
Joinville-!» Pont. Son apparition enlève de tons côtés I 34938 131626
de vifs applaudissements, qui se font réentendre quand
il a battu Reynaud, un professeur qui se défend vail-
lamment.
VILLE D’MVERS
Emprunt de 55 millions de francs de 1882
27“® TIRAGE. — 10 JANVIER 1887.
470 Obligations remboursables le 10 Février.
Liste officielle.
Fr. 25000 I N° 226479.
Fr. 250
- 250
» 250
» 250
1000 » 233727.
500 ! » 333081.
500 : » 368348.
250 » 547623.
Les uoa suivants sont remboursables par 150 fr. :
84515 144714 353794 43 352 531784
84856 220061 405271 519082 534493
Voici les numéros remboursables chacun par 100 fr.:
9' '734 179631 256528 326707 409672 507569
1*9957 2*6820
Numéros remboursables par 2,500 francs :
140431 143 205976 139 401137 151 *
2572)3 136
27590.' 145
349753 141
380588 140
iN-iinèros remboursables par 400 francs :
14097 144 211939 146 436359 141
213684 140
2307(6 146
236174 138
236539 153
246381 145
251570 150
254975 138
26 '446 137
274579 147
276913 137
276349 148
279135 140
280329 U0
28-2,05 139
289338 147
291785 136
293668 142
302808 140
307915 144
310871 14'
320'64 142
337204 140
337484 148
343231 147
349180 145
351070 140
352515 138
355899 139
35777c 151
365274 150
379126 141
409631 137
41C937 139
413034 153
413669 146
Numéros remboursables par 240 francs :
152605 136 394)90 142 510033 137
198'75 146 455006 149 534257 145
253 ?54 141 468638 151 55784.3 152
311657 147 4826*5 150 5632*0 139
372376 141 509609 138 588145 148
DATES DES BEMBOURSEHENTS.
mai 1900. Le 146° le 1e
» 1901. Le 147“
» » Le 148®
» » Le 149®
» » Le 150®
• 1902. Le 151® '
» » Le 152»
» » Le 153®
142U9 1
14,280 137
176839 153
302195 152
15040 136
31129 140
35500 142
36494 139
38225 138
43277 151
44560 136
45849 147
46085 149
46675 18
58649 141
61388 143
62124 142
63987 147
701i£ 145
71086 143
90796 153
91752 137
97512 143
99864 140
106745 143
107535 149
113556 147
139524 143
144748 I41
154001 151
164435 151
186337 136
174202 148
176972 152
171-952 144
18897« 145
202002 142
2,-66*0 152
207165 148
494379 144
521789 142
6lo788 146
646821 147
437671 136
449195 145
449462 149
4547-2 142'
456467 152
4bX7o7 138
463676 147
476094 138
4783Î0 138
479326 139
481'58 144
483585 136
483600 139
48+539 1+4
489617 141
49i,96t PO
49(254 153
f06268 (43
507848 137
512144 151
513543 146
521433 151
523399 149
5385(4 139
5(6654 152
547887 149
549313 144
552(69 137
556989 139
55877 152
562289 150
563 51 146
56>594 146
575355 136
577656 143
696480 R,
140
(58+63 l5j
» 138
561755 Iso
6099,0 u
609934 15
610034 14,
610394 J
Ô1620S 1
620515 $
623564 ]((i
624'-54 ]».
636(29 i»
645852 !«
6+8 «g |4
653408 R
6c 3 53 ( j
660218 132
668019 ni
6702ci9 j),
6707+7 I49
680758 )4
61-32,-9 14)
681353 |
689733 u
703415 l(i
704072 lü
712035 15|
715866 I.
721003 H)
735569 .qj
735653 151
736696 14)
746145 15
760110 a
750602 R)
643543 U) I
645079 Uj ■
75S786 153
Le 136® le F
Le 137®
Le 138®
Le 139®
Le U0®
Le 141®
Le 142®
Le 143®
Le 144»
Le 145®
» 1905. I
(A continuer), i
(Par télégraphe.)
Lots de 1872. — Les numéros 332261, 141565 et M
gagnent chacun 25.000 fr.
^Lesnuméros 275121 et 128347 gagnent chacune,
Les numéros 348228, 105772, 291968, 263310, 2591754
146919 gagnent chacun 10,000 fr,
Lots do Pools à fr. 400 do 1 Hl I
Les 182 séries suivantes, de 10 pièces chacune, soi
sor les au 6i® tirage au sort qui a eu lieu le 10 janv ;
7741 à750 38458là590 722951 à90 1025821 â830
5343
6357
9362
11076
12607
14191
14235
146 6
14766
18525
19672
fiyîOi
23097
23867
2JSB0
25204
42+96
42o90
98956
102049
1< >2610
103248
103348
103669
103962
104457
106387
10*510
109071
111777
i14932
115198
! 15264
327(64 4)0050 507614
180123 25*414 .327264 413053 507927
180.448 259965 327593 413637 507949
18-1096 26> 282 330025 414780 509915
1820c6 260947 330537 4165(2 510785
33 U 97
183335 265334
18-445 265442
186128 265529
188463 2874(5
190222 267624 337i75
268439 337656
270203 338420
270461 338540
271562
271509
76 202758 271721
192428
192775
195781
118476
120655
123426
125419 210403 275943
128355 210631
129388 212013 278441
213620
132612 214143
133507 215759
418774 511390
419439 512733
333619 425630 513381
334342 428470 514329
335828 428986 5U788
336129 429935 5 6008
430369 521136
43224 52)816
4361s! 524229
437275 52-945
438222 528019
4403>6 529170'
440321
442923
450177
8741
9321
18731 740
44811
51511
60491
60961
64471
68071
78751
88651
750 391501
407691
413331
423811
520 431431
500 432601
970 438001
480 451051
8o 451151
760 456291
660 476431
820
89451 460 481251
90171 . 180 482811
99381 39>
520
550
800
10051l
109541
112791
117641 650
137251
150031
151971
170381
49111!
+97221
498561
502601
509 61
260 516181
40 519)21
980 523961
390 526421
j 174371 380 527801 810
338623
340964
341001
341064
350351
356785 450195
277740 357586 450247
636
1S385!
203141
218491
531781
150 545101
500 572591
529602
529635
530178
53; 519
531152
451027 531548
280146
28;123
2*2356
358559 454838 531750
44216 135510 216110 283061
453)2 13 933 217079
358723
358811
3*8921
4/6707 533423
457681 53513
460971 535660
222231 240 581291
228261 270 592641
720 601151
250 615071
620
500
700
920
30
220
930
243711
251241
2 4611
268491
45565
45622
50724
50986 143632
140142 219370
142473 220376
22)365
224519
22b2o5
225560
225646
152083 226040
. Un entr’s ete.La curiosité éveillée du public redouble
quand on annonce la reprise des assauts.
Dans la seconde partie sont des noms de tireurs très t
connus, qu'il est toujours intéressant jde revoir. i
M. Vavasgeu» se mesure avec Prévost, le professeur f 01543 149036 8**030
du cercle des Mirlitons. Cet assaut est certainement le 1 51916 !4o339 223ol3
meilleur de tous. Les gdeux tireurs y apportent une
correction et une tenue rares Prévost, bien en garde, ,
solidement campé, prenant d'habiles contres et très f 55630 147572
prompt à la riposte; M. Vavasseur ayant une remar-« 55831 151283
qnâble allonge et très difficile dans ses attaques.
Leur succèdent : M. Alfonso de Aldama, dont la f 56/u
fougue est très savamment modérée par Berretrot, un
adjudant maître d’armes à l’école de Joinville ; M. K -
Charles Franconi, dont les « roulés » ne roulent pas
toujours Rue, le professeur et premier maître de l’Ecole
d’escrime française.
Enfin arrive l’assaut le plus impatiemment attendu :
Louis Mérignac contre Roulez.
Malgré la force des deux adversaires, cet assaut
cause une cer taine déception. Il est certain que Méri-
gnac ne donne pas là tout ee qu’il peut donner. Il a l’air
d’être à la salle et de tirer comme on tire entre élève et
professeur. Sa décoration lui enlèverait-elle quelques-
uns de ses moyens ?
285486 360*94 465247 537815
286321 360694 465793 541179
$86548 303014 466102 543177
142559 220480 287481 364128 4670*2 5440'*0
2913S6 365427 470310 544932
30714 366055 471113 545214
302642 368027 471208
303558 369246 47i224
303573
303871
548041
549319
372639 471662 550666
372792 472050 55i240
274911
284 21
290211
292921
295341
296731
303411
318631
339301
i 341351
i 346651
373751
152507
152642
57376 152913
227298 306491 376853 476322 554289
2275*6 308495 377374 476891 554768
229892 308925 377461 479911
555316
309138 377626 482004 556735
309721 378371 482508 556855
59847 153075 230748
60241 153959 230920
60335 15613? 232282
60696 156286 233341
61006 156674 234096 310522 383631
157142 235156 311528
238259 312415
210118 3128 0 389328' 487796
63024
64679 159711
66170
67374
6/759
69654
69726
70398
71162
159870
160966
161067
309763 380154 483552 559147
310063 381483 484401 559616
484839 580876
484856 Ç62618
384940 4855)2 563)65
312478 385398 487543 56?351
240268 312889 389594
1639.14 243733 3)4992 390444
164077 244403 315465 390777
165876 247744 315714
166210 248586 316251
166838 248771 320234
167i90 249833 320868
564487
49C543 567387
490602 56S5»3
490753 569627
491089 570006
493242 570673
392476 493284 571892
397040 49635! 572227
391273
39!666
168383 250962 323150 398631 49*623 572783
323445 899435 499104 576(12
169664 251712
170387 251944
170829 2511282
17)462 256338
324284
325846
326027
400)64 501734 577359
401008 504187 580202
407639 504669 580583
Après cet assaut, lè dernier, — la musique de ia garde
républicaine joue la marche de Faust, et le public f 74821
s’écoule. | 77251
A ia sortie, les réflexions sont vives et animées. H y 1 82488
a dés rires. Il est évident que cette fêté dô l’escrime a 1 84197
amusé tout le monde. « Les friands de la lame » y ont f 8S767
trouvé leur compte et les profanes eux-mêmes se sont 1 90176
divertis. Malgré la succession — forcément toujours ! 90398
un peu monotone — des assauts, ceux-ci ofit été si J 9S620
! habilement conduits et si vivement enlevés qu’on n’a |
pu répondre aux battements de 1er que par des batte- f
Ta*' bfen'entendu quelques dames *e plaindre de I Tirages anticipés des emprunts de Br utiles
n’avoir pas eu — comme le premier programme le pro-1 Emprunt de
mettait - les chanteurs annoncés : Talazac et Mart»- ? Tirages du Samedi 8 Janvier' 1887.
poura. Mais leurs récriminations eut cesse quand leur* ; f TIJ3.ni7 1KtrT T„
cavaliers leur ont démontré que si, dans une fête f DU lo7 AU 1-4 TIRAGE IfsCLUb.
d’escrime, le suceè3 avait été poar ies chanteurs les f (Les chiffres placés à ia droite des n«* sortis indiquent
Tirage des emprunts.
escrimeur» eussent, pu en être jaloux, et viceversa
D’où un conflit peut-être et. qci sait? des duels !
Tel qu’il a été organisé, l’assaut a contenté tout le
monde, et par-dessus tout les inondés.
Moralité de cette fête ; l’épée peut être un instru-
ment de fraternité.
Bulletin télégraphique.
Paris, 11 janvier.
Le général Boulanger a communiqué au Conseil
un rapport télégraphique sur les laits qui se sont pas-
sésau Tonkin au commencement delà» vier; un grou pe
nombreux c’est rassemblé à Thanhoa et s’est fortifié
très solidement.; deux attaques successives, infruc-
tueuse, on) eu lieu ; quatre officiers ont été blessés ;
cinq soldats européens et huit Tonkinois ont (été
tués ; quinze soldais européens et vingt-sept ton-
kinois blessés. Des renforts d’artilierie et d'infan- |
terie ont été envoyés aussitôt à Thanhoa sous jles f
ordres ;u colonel Brissaud.
CeaviAiattoa» et. 4nf«r matlOD» *
Cercle Artistique — Mercredi 12 courant, à 8 1/2 h..
Conférence- par M. Dognée Eug. : Dans les Balkans
souvenirs de voyage.
Jeudi 13 courant, reprise du cours de photographie
par M. le cap. Algrain.
Dimanche 0 et jours suivants sera exposé un Albom
d’aquarelles de la Société Pulchri Studio de La Haye.
le tirage auquel ils se rapportent.)
Numéros remboursables par 25,000 francs :
75375 169 117902 157 128024 173 247522 161
101600 165 125509 181 138444 177
113083 ,193 127109 189 188673 185
Numéros remboursables par 15,000 francs:
97425 163 144941 183 334443 191
- 99127 179 151729 171 341202 159
110633 187 151971 167 3-J1592 175
Numéros remboursables par 10,000 francs :
1SS55 158 126410 166 220*17 172 306132 170
29055 160
479)6 ! 80
83470 162
121 97 )*8
14359 172
14883 162
21925 164
70157 174
71770 159
72608 191
20»835 170
251624 182
253939 i84
251254 175
269676 192
220175 183
Bïïlletïu de le, Bourse.
130319 168 247065 174 31046? 176
138535 182 267041 190 323137 161
165142 184 273199 194 332261 186
171030 188 280*63 192
Numéros remboursables par 750 francs :
4110 179 130126 176 202895 194
134803 190
146578 187
1594)5 171
175716 167
198373 1*6
202643 163
Numéros remboursables par 670 francs :
103518 169 213*43 185 265536 193
139834 161 245071 173 325566 t89
206142 157 251885 165 34*169 181
DATES DES REMBOURSEMENTS,
Les 157”, 158®, 159* et i6i>®, rembours, le F avril 1908
--* *.......* 1909
1910
1911
1912
1913
1914
1915
2«3676 158
286345 188
286824 160
301864 178
327453 168
339»30 166
351449 180
355407 177
» 1917
(A continuer.)
, Les 161”. 162®, 163» et 164®,
Les 165®, 166®, 167» et 168®,
i Les 169», 170», 171® et i?2®,
f Les 173», 174®, 115» et :76“,
I Les 177®. 178». 179® et 180®,
| Les 181®, 182®, 183» et 184®,
A1VEB8, 11 janv. — 2 f/4 heures. — f Les 185®, 186®, 187» et 188®,
Les dispositions du marché n’ont pas été aussi bonnes ! L*;‘s l9P et I92e’
que les jours précédents. Les demandes ont été moins t Les 193 et 194 ,
actives et d’autre part il v a eu des offres, notamment | ___
en rente or de 81 3/4 à 81 1/4. Turc 14. Uruguay 47 J/8 à f l'.n.v,- .,.» v «y a
1/4. Portugal 53 7/8 à 54. I Kinpi nt <Se *
Les valeurs belges restent lourdes, le 3 0/0 reste | Tirages du samedi 8 janvier 1887.
offert à 94, le 4 0/0102. | mî an ,r,oe TIRAGE INCLUS.
Les Anvers sont assez fermes avec affaires animées. )( ^ 13° a ...
On a fait environ 1 0/o de prime sur les nouveaux i Les chiffres placés à ia droite des nes sortis indiquent
Argentins. le tirage auquel ils se rapportent.)
. „ Numéros remboursables par 25,600 francs :
lie-pêches tel- * jtraphiquefi.
BRUXELLES, 11 janv. — Cours d'ouverture
a Lots Turcs..j 35 —
1 Belge 3 0/0.....---
ï . 40/0......! --
619471
646091
148711
653771
655381
659601
66C321
350 661141
740 668571
420 671311
640 675461
680031
680611
669 70*051
760 716941
350
724491
740661
743231
749121
751631
756281
758481
760281
77483!
784201
79759(
806121
82'6-U
82-î 641
82769!
831- 51
85198i
858521 530
874441 450
877701 710
880331 340
887851 860
893371 380
90760. 610
915931 940
917741 750
921921 93a
92353! 540
927761
929431
935981
937831
955691
969041
971011
979031
985031
10278;-)) ; 9(10
10287.31 740
1034881 810
1054131 HO
106-1251, 260
1071711 726
1078271 M
108304- 50
108485) «60
1094981 «
1104)71 18/
110446' 41) I
1108241 210 ■
a/.
Ml
7.10
988851
993221
999211
1008251
1019021
1020671
109371
111385!
1119741
1125*11
1131251 26(1™
1.32321 380
1134.21 31)
114 831 840
1-47341 350
1151461 470 I
1154491 50 ■
1150841 850 ■
1(6-101 110 ■
1 178481 490 IM
1205821 83) ■
1208701 710
1209211 ffl
1214701 Ut _
840 121601 m 9
700 1218511 50
1 29021 30
1230571 580
fr43321
1249 41 10
1256541 510
1257281 290
1261821 830
1262041 50 I
1267771 180
1268911 920
1286431 440
770
440
990
t e tirage des primes aura lieu le 20 janv. 1887.
Maisons recommandées
Taverne Crets, pi® Verte. Journ‘arr*® huîtres roya
zéland®" à 1.50 et 2 la dn®. Poissons 1* qté. Cuis® soi*
Librairie Universelle Legros. 35, Vieille Bourse,
j ment Immédiat. Saérlson par I
I PAPIER & CIGaRES GICQDELi
» Da’aroche, Pari*. ’ ~ "
En vente à la Librairie Louis LEGROS, Vieil!!
Bourse, 35, à Anvers :
livre de calculs à l’usage du commerce de boisiil
Nord et d’Amérique. Prixfr. 3,
‘^liéâtreg, Concerts, etc,
Théâtre Kojal. — D rection Volt,us Van Hsmrne
Mardi 11 janv., à 7 1/2 h au bénéfice de VI. Achsrd. -
Le Gran t Mog<A et pour finir les Ren ex-mus bourgeois,
J -(i l; 13jan . — Le Voyage en Chine.
Vendredi 14 janv. — Faitst, en grand-opéra.
Woensdag fr j n , ton 7 1/2 ure. — G oot succes ( 2d® opt»
ring van : De f ami Ut Rantzau. comedie in 4 bedrj1
Vouraf : Zh.Uh-.tens, töoneelspol in 1 bedrijf ;
Donderdag 13 jan , ten 7 1/2 ure. Buitengewone ^!
tonning, bulten abonnement, ter beneficie van dén H«er *"
Van KuyR. - 1)0 Roman van een arm Edelman, comedit
in 7 tafereelen.
Cïi-k siebonnburg. — Vereenigde TooneellUteit;
Dinsdag 11 en woensdag 12 jan. g. ene vertooningen «j
hoofde van groote repetitiën voor het nieuw drama il
tafere. len De Zoon van den Musk<-t er.
Donderdag 13, zondag 16, maa-dag ;7 en donderdag 20J«>.,
ten 71/2 ure. laatste vertoöningen v*n ! D‘ Brussetsw
Straatzangen, groot drama in 6 bedrijven of 7 tafereel®
door J. Hoste, muzfrk van J. De Mol.
Da jonge juffer Maria Hens zal de titelrol vervuilen.
Dit stuk werd meer dan 100 maal te Brussel opgevoerd.
Verhuurbureei dagelijks open van 10 tot 3 ure.
Hoop en l.leFilo. — Maandag 17 januari, ten 7 •;
ure, tor gelegenheid der 30®*» veijaring der maatsr-hspPï
pra htige vertoon ng op net Sc -ouwburg v»n Verscicj
eenheden — . lna’s geheimschrijver of de Burger van uw
heldenspel in 5 bedrijven.
Eldorado. - Tous les soirs, grand spectacle-conc*
Orchestre de 28 musiciens sous ia direct.on de M. Bastin.
Tous les samedis, nouveaux débuts
Mercredi 12 janvier 1887, représentation extraordin»»*
au bénéfice de M. Ch. Dumont, contrôleur en chef d« j'ï
blissement. - Tombola gratuite d’un cheval vivant.—Api*
le spectacle grand bal.
Prix d’entrée : Un franc. .
On commencera & 8 h., dimanches et jours de fêtes 471/2“
ts». — Tous les soirs, grand spectacle-concert. Ù
Sorcellerie Orientale, par M. Pierre Orléans. M. Chréti.t®-
Le duo Du.anty - orchestre de 22 musiciens, sou»»
direction de M. Neutcour.
Entrée 50 centimes.
Jardin d’hiver, Avenue de ICeyzor, 40. — TousW
so rs, grand spectacle concert. Les samedis, dsmancl)» “
fêtes, grands Bals. — Entrée 50 centimes.
1 Métalliques....! —
| Espagnol 40/0.. 651/2
il Turcs nouv....I 14 53
56350 145
85340 148
111297 150
115293 143
163522 152
198667 151
227585 153
259998 137
306.90 138
357824 136
470574 141
489690 140
501521 149
521620 144
564025 148
571044 147
636634 146
733362 139
PA1Ü1E COMMEBCIAli.
Plnee d’/tnvera du 11 «Janvier
CAFES. — Marché en hausse. Il a été traité 1000 sacsî
ordmary flrst nouveau, par Galileo, à391/2ctsentr.; aJ0»u,
Santos regular nouveau, par Baltimore, à 37 1/2 cts euu
500 sacs Santos good average nouveau, par Baltimo «,
39 cts entrep.;500 s«cs Santos good average nouveau, ’
liver p r Elbe, a 39 1/4 cts entrep.; lOOO.vacs Santos 8°ïï
average vieux, à livrer via Havre, à 40 3/8 cts entrepôt ,«•
sacs Santos, par Kr Fr. Wilhelm, à 38 cts ont ep ; *»*,.
Bahi-i Moriùba fair, par Baltimore à 35 1/2 ctsentrePji
4'0 sacs Bahia Moritiba superieur, par .., i 37 J/J ,7
entrep.; 460 sacs Haïti Port-au-Prince, tel quel, de * «
à 43 3/4 cts acq .; 250 sacs Haïti façon Gonaïves. tel qu® >
441/2 cts acq. et 140 sacs Haïti Petit Goaves à 44 1/2 et»
qUCEREALES.— Marché calme' pour tes froments et «“JJ
ment avec quelques petites affaires pour les no» ^
courants Prix soutenus. Le roux d’hiver d Amérique se v
650
160
304827 3y3064 473520 55155/
305141 373499 474871 553811 |