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ADMEWsTRAnoji BE i a mARiKiï. — Par arrêté royal
îhi 31 décembre 1878, M.E. Horta, ingénieur honoraire
•des ponts et chaussées, a été nommé élève-ingénieur
4es constructions maritimes.
— Par arrêté royal du 2 janvier 1879, M. J. Vanha-
verbeke est démissionné, sur sa demande, de ses fonc-
tions d'inspecteur général de la marine et admis à faire
valoir ses droits à la pension.
ü est autorisé à conserver le titre honorifique de son
emploi et à en porter l’uniforme.
MINISTÈRE DE l'intérieur. — Le Moniteur publie la
règlement organique du ministère de l'intérieur, modi-
fié par suite de la création du ministère de l’instruc-
tion publique.
D’après le Journal militaire officiel (livraison do
novembre), le sous-lieutenant A. A. Gérard, du i» de
ligne, porté manquant le 19 novembre 1878. a été varié
des contrôles et de la matricule le 4 novembre suivant
Le lieutenant P. J. Fauvelie, du bataillon iiu train à
été mis au traitement de réforme par arrâ'cé roval du
e j SLTiümbre 1878. ' '
‘ Le sous-lieutenant C. J. J. Werotte, du de ligne a
été mis en non-activité par mesure d’ordre par arrêté
royal du 12 novembre.
Par diverses dispositions ministérielles du dépar-
tonient de la guerre, & été désigné, avec l’approbation
fin Roi, pour coinr^&nder la 2® brigade d’artillerie, le
f e ^ ia sectioû ^activité, de la promotion
Le lieutenant L. De Gobart du 2e régiment de chas-
seurs a pied, a été désigné pour être détaché définiti-
vement au ministère de la guerre.
Le lieutenant d’infanterie G. Ledoux, rappelé à l’ac-
tivité par arrêté royal, a été désigné pour le 5e régi-
ment de ligne, par disposition ministérielle.
nouvelles-Etrangères
AFGHANISTAN.
Le New York Herald, publie les dépêches sui-
vante de son correspondant à Tachkend :
..... Tachkend, le 2 janvier 1879.
Arrivé ici lundi, j’ai déjeûné avec le général Kauff-
mann et j’étâis présent, mardi, à l’entrevue d’adieux
qui a eu heu entre lui et les quatre envoyés de l’émir.
Le général Kauffman leur a déclaré catégoriquement
que le czar refusait absolument d’intervenir dans les
affaires do l’Afghanistan. Ils sont aussitôt partis et re
joindront 1 émir le 15 janvier à Mazaricheriff.
Le soir du même jour, j'ai diné avec le général
Knunmann. Voici un résumé de notre conversation
sur les affaires de l’Afghanistan :
Question. — Jo désire aller à Babour. Voulez-vous
ta en laciliter les moyens ?
Réponse. — C’est inutile. Les événements ont mar-
ché rapidement pendant votre voyage. L’émir a quitté
Caboul, y laissant son fils pour négocier avec les An-
glais.
Q. — Alors la guerre est terminée?
— Non, car l’émir peut désavouer les actes de
son fils. Cependant, de tous les Asiatiques que j’ai ren-
contrés, il est le moins menteur.
Q. — Pourquoi désavouerait-ü les actes de son fils?
H — Pour recommencer la guerre, qui est très
kurde pour les Anglais* il fait trop froid en hiver et
en été la chaleur est insupportable. Les résultats sont
absolument nuis jusqu’à présent pour les Anglais qui
P ont gagné que trente milles de territoire ; et cela ils
le doivent à l’argent qu’ils ont donné aux montagnards
afghans qui se tourneraient contre eux aux premiers
revers.
Q. — Croyez-vous que les Anglais éprouvent des
revers.
R. — Ils en ont déjà éprouvé plusieurs que leurs
Journaux tiennent cachés. Je l’ignorais moi-mêtne, car
13S nouvelles par la voie d’Angleterre ne me parvien-
nent que quinze jours avant le courrier venant direc-
tement de Caboul et qui m'est expédié par le général
RozgonoiY. Par exemple la dernière lettre de l’émir
que vpu3 voyez là, dit que les Anglais ont été victo-
rieux le second jour dans le dernier engagement, après
avoir subi une complète défaite le premier jour, fait
soigneusement caché par les journaux anglais.
Q. —Comment m fait-il quo les Anglais, battus le
premier jour, aient été victorieux le second ?
R. — A cause de leur mauvaise stratégie. L’émir
avait éparpillé ses troupes afin d’en avoir partout et
par conséquent ii n'était en force sur aucun point.
Dans les derniers combats, les Anglais, avant seize
Bataillons, n’eurent à combattre une fois que quatre
bataillons afghans et mie autre fois cinq, et cependant
les Anglais auraient été battus le second jour si les
troupes afghanes «'avaient pas été éparpillées.L’émir,
ayant à sa disposition quatre-vingt-dix bataillons, au-
rait enyoyé immédiatement des renforts, et les échecs
des Anglais se seraient tournés en désastres. Ceci est
malneurcul pour les Afghans. Ce sont d'excellents
soiasAs, tuais misérablement commandés.
Q, — Le bruit court, en Europe, que les Afghans sont
commandes par des officiers russes.
R. — J’ai appris cela par lord Loffcus qui disait à la
chancellerie, a Saint-Pétersbourg, que le journal de
Labooi avait annoncé l’arrivée de mon. aide de camp.
A cela j’ai répondu que j’avais été pendant longtemps
en relation avec l’émir” au moyen de cavaliers indi-
irènos que le journal de Caboul a pris pour des aides
de camp.
Q. — Pour en revenir à la guerre, quelle ostia situa-
tion actuelle ?
R. — L’émir a laissé son fils à Caboul, et s’est retiré
a 450 milles au nord, aussi loin que Mazaricheriff près
de notre frontière. La dernière lettre reçue de lui,
datée du 9, annonce qu’il quittera Caboul dans deux
jonm. Il est probablement arrivé à Mazaricheriff le 31
décembre. Il devait immédiatement écrire ici. Je con-
naîtrai donc scs intentions vers le 15, et je vous con-
seillerais de différer votre départ, afin de connaître
d’une façon certaine la résidence de l’émir. Vous ne
perdez rien à attendre, car je puis vous tenir au cou-
rant des événements qui se passent en Afghanistan, et
dont je suis informé par le général Rosgonofl, quia été
retenu là pondant que l’ambassadeur afghan se pro-
menait librement ici. Rosgonoff était littéralement pn-
. eonnier et j’ignore encore si même, a près que l’émir
aura quitté Caboul, il lui sera permis de revenir. Les
Afghans sont très susceptibles ; ils n’aiment pas que
1 on soit témoin de leurs désastres.
Pour vous-même, il est possible qu’ils vous reçoivent
mal et qu’il vous emprisonnent. Qui sait quand vous
pourriez revenir? L’influence européenne est impuis-
sante dans ce pays, surtout maintenant que j’ai déclaré
que la Russie n’interviendrait pas. C’était là, je l’avoue,
tm devoir qu’il m’était pénible de remplir.
Q. — L’ambassade qui est venue solliciter votre
appui doit partir aujourd'hui. Je désirerais la suivre.
K. -- J’y ai pensé pendant la conférence, mais obser-
vant la façon avec laquelle mon relus était reçu, j’ai
renoncé à cette idée et ie vous déclare que, dans 1 in-
térêt de votre journal, il serait de mon devoir de vous
empêcher de partir. Voire mission serait un insuccès si
vous ne pouviez communiquer avec votre journal.
Q. — Enfin, pour terminer, les Afghans sont battus,
mais les Anglais victorieux n’avanqeront pas.
R. —Non, afin d’éviter des désastres tels que ceux de
1842.
Q. — Et si les Afghans violaient le traité fait par
ifakoub-Khan, quel serait la solution ?
ii. — Il n’y en aurait aucune, car l’émir recommen-
çant une guerre difficile, presque impossible pour les
Anglais, ces derniers n’obtiendraient pas plus d’avan-
’-ages qu’ils n’en ont obtenu jusqu'à présent, e’ost-à
dire absolument aucun, ‘ "
Tachkent, 5 janvier.
Le général Kaurïoiahn a reçu de Caboul une lettre du
général Itazgonof lui annonçant les faits suivants: Lo
général Razgonof a quitté Caboul avec l’émir et tous
ses bataillons pour la frontière russe. En partant, l’émir
a envoyé aux généraux anglais nue lettre, leur disant
qu’ii laissait le pouvoir à son fils Yakoub-Rhan, qui a
refusé de traiter, et qu’il était en route pour Saint-
Pétersbourg pour soumettra a l’empereur ses
différends avec f Angleterre.
. Le générai Kauffmann a télégraphié au prince Gorts-
ehakof pour lui demander des instruction* sur la 'en-
duite à tenir dans le cas où l’émir franchirait, la fron-
tière. La réponse S’est pas arrivée aujourd'hui 5. Le
générai Kauffmann a conseillé de recevoir l’émir.
Le général Razgonof dit aussi que les Anglais ont
donné, partout où Us ont passé, six dollars à chaque in-
digène (honJtoos et femmes}.'
Saint-Pétersbourg, S janvier.
*f Oui a reçu l’avis officiel de l'arrivée de Chir-AU sur
la frontière russe.
L’émir vient ici implorer la protection du czar con-
tre les Anglais.
Les autorités russes du Turkestan ont demandé des
instructions sur les honneurs à lai rendre pendant sou
voyage.
RUSSIE
àeü étudiants. — Représailles des
cosaques.
Nous avons eu l'occasion à différentes re-
prises d'entretenir nos lecteurs de l’agitation
qui règne actuellement dans les universités de
la Russie. Mais les dépêches reçues étaient
assez maigres de détails, la censure adminis-
trative ayant sans douté veillé à ce aue la vé-
rité neffut pas connue au-delà des frontières
slaves. C’est pourquoi nous nous empressons
aujourd’hui de traduire une correspondance
adressée au Bérliner TageUatt, en date du 27
décembre et renferment un récit circonstan-
cié des troubles qui ont eu lieu à Charkow et
de là répression sanguinaire à laquelle le
gouvernement a eu recours :
Depuis trois semaines l’école vétérinaire de cette
villa (Charkow) est occupée par de. l’infanterië et
des cosaques. Ces troupes sont intervenues pour
mettre fin àde3 désordres fomentés au sein d’un
groupe nombreux d’étudiants qui trouvaientsuper-
’te? les conférences d’un professeur récemment
îiororné h cette école. Heureusement-, dans ce cas il
n’y eut pas de rencontre entre les étudiants et l’ar-
mée. Les premiers se soumirent sans opposer do
résistance.
Toutefois, le £5 décembre, l'Université de Çliar-
kow fut également fermée et d’aucuns attribuent
cette mesure à la part qu’auraient prise quelques
étudiants de êet établissement dans les désordres
à i Ecole vétérinaire.
Mais il paraît plus probable qua l’Université a
été fermée à la suite des circonstances suivantes :
Quelques jours avant la fermeture, le 21 décem-
bre, un groupe d’étudiants se rassembla devant
l’Université, et se rendit ensuite en cortège aux
portes de l'hôtel du gouverneur, afin que celui-ci
gràciât ceux de leurs camarades qui s’étaient com-
promis dans l’échauffourée de l’Ecole Vétérinaire.
La pétition rédigée en ce sens fesait aussi allusion à
l’humiliation qu’il y aurait pour la jeunesse stu-
dieuse d’être considérée par la bourgeoisie comme
une pépinière de fauteurs de désordre.
Comme cette députation s’était mise en route, la
circulation lui fut interdite par la police, qui avait
déjà connaissance de leurs intentions, et qui dé-
clara à ces jeunes gens que leut’ dérharche près du
gouverneur n’était pas accueillie.
Après ces explications les étudiants se disper-
sèrent et se retirèrent sans protester dans leur
quartier. En même temps qu’eux, le détachement
de cosaques appelé depuis sept heures du matin
déjà, sous les armes, rentra dans la caserne. Cette
affaire se passa donc sans aucun esclandre.
Mais le 26 décembre, c’est-à-dire le lendemain,
un nouvel incident allait se compliquer de circon-
stances plus graves.
Le matin de ce jour la population conclut, en
voyant se rassembler et défiler dès détachements
importants de cosaques, que quelque chose d’ex-
traordinaire se préparait. Dans l’attente instinc-
tive de l’événement la foule se porta en toute hâte
vers lé palais deTUniversité.
Devant le portail de cet édifice étaient serrés,
comiûe une bande de gibier après la battue, de
soixante à soixante dix étudiants, dans un cercle
de policiers. -
A environ cent pas de là, sur la place de l’Uni-
versité, se tenaient les cosaques en rang de bataille.
Il était près d’une heure de l’après-midi.
Soudain, un officier de cosaques parcourut au
galop la distance qui séparait le portai] de l'Uni-
versité de l’escadron, traversa le foule, et arrivé
devant ses hommes, il donna un commandement à
haute voix. -
Tout le monde l’entendit, un silence lugubre
régnait sur la place.
L’officier commanda : « numéros tel et tel, pied
à terre! »
Les cosaques désignés descendirent aussitôt de
leurs chevaux en remettant les rênes à leurs voi-
sins demeurés à cheval ; puis se précipitèrent sur
les étudiants acculés par la police contre les portes
fermées de Tiiniversité.
Le moment d’après, plus rapidement que je pour-
rais le décrire, les cavaliers démontés, qui avaient
fait leur funèbre apprentissage durant la guerre
d’Orient, brandirent leurs knout aux lanières de
cuir terminées par des brindilles pointues de fer
blanc, et en flagellèrent impitoyablement les étu-
diants, frappant surtout au visage et aux mains
qui se tendaient pour se préserver ou jour implorer
merci.
Des gémissements, des cris de détresse — qui
glaçaient le sang dans nos veines, témoins ocu-
laires que nous étions de ces atrocités — s’élevèrent
de cette masse compacte d’êtres humaines affolés.
Chacune de ces victimes tentait de fuir, mais mal-
heur à celui que ses forces trahissaient ou qui par-
venait même à s’éloigner de ce cercle de douleurs,
aussitôt quatre ou cinq cosaques so jetaient sur ce
seul malheureux et le flagellaient jusqu’à ce
qu’il demeurât comme mort sur le carreau.
Je le répète,les cris qui sortaient de ce groupe de
tourmenteurs et de patients étaient terrifiants.
Heureusement la clinique était dans le voisinage
de sorte que les moins grièvement blessés purent se
traîner jusque là.
I-a rage ayeugle que mettaient les cosaques dans
cette execution, confondant les innocents avec les
coupables, est prouvée à l’évidence par ce fait que
dans la bagarre un professeur subit le même sort
que ses élèves.
1111 ne fallut pas plus de dix minutes pour perpé-
trer cas actes arbitraires. Moment fugitif, mais
moment atroce, non-seulement pour ceux qui por-
teront toute leur vie les traces terribles de ces re-
présailles intempestives mais encore pour ceux qui
y ont assisté. Ces derniers n’ouhi feront pas facile-
ment ces visages crispés par la peur et lasouffrance,
que fouillaient, que labouraient les Knouts des
cosaques.
Le cœur se serre à l’idée qu’à votre flls unique
peut échoir ce traitement sous le portail d’une uni-
versité russe.
Un quart d’heure après la plupart dos cosaques
rentraient dans leurs casernes.
On raconte que peu de temps après cette exécution
le général H..., adjoint-commandant au chef de la
garnison de Charkow arriva sur le théâtre de ces
scènes et exprima sa désapprobation la plus vive de
cette conduite de cannibales, de cette manière
de remettre la jeunesse égarée sur le droit
» chemin. »
Une enquête contre l’inspirateur de cette justice
sommaire et academique a déjà commencé.
Les professeurs ont tous signé une protestation
contre ces faits barbares et ia feront parvenir en
haut lieu.
Une dépêche d’un correspondant spècial, en date
de Moscou, 7 janvier, nous appreni encore que
l’Ecole vétérinaire de Charkow vient d’être dissoute
et que TUniversité de Kief a été fermée pour un
temps indéterminé.
La Peste.
On communique officiellement de St. Péters-
bourg, en date du 3 janvier, la relation suivante
sur 1 apparition de là peste dans le gouvernement
d’Astrakan :
« Le 16 (28) décembre 1678 le gouverneur
d’Astrakan communique télégraphiquement au
ministrede l’intérieur la nouvel le que dans le cercle
de Jenotajewsk, dans la Stanitzà Weltjanka des
cosaques, une maladie contagieuse revêtant le
caractère épidémique s’était déclarée parmi les
habitants et causait une grande mortalité. La
maladie commençait par une üève intermittente,
puis les glandes se gonflaient. On crut d’aboi’d
n’avoir à faire qu’à la fièvre intermittente, mais
plus tard lorsqu’à ces perturbations s’ajoutèrent les
symphômesdu typhus pétéchial,quelques médecins
déclarèrent que Ton se trouvait en présence de la
peste, .
A la suite de ces constatations, les chefs des
détachements cosaques fi rent aussitôt isoler la loca-
lité, la quarantaine fut proclamée et les malades
furent séparés des autres habitants.
- En même temps, le ministre de l’intérieur pre-
nait toutes les mesures nécessaires, tant pour loçà-
"ser l'épidémie que pour renforcer lo personnel
médical, pratiquant dans le gouvernement d’As-
trakan. •
» Toutefois les premiers jours qui suivirent la
constatation de l’épidémie, alors que Weltjanka
n’était pas encore isolé et les communications par
le Volga et la grand’roüte n’étaient pas encore’in-
terrompues, quelques individus parvinrent à fuir
daus la sianiza voisine de Prischih, d’autres
traversèrent le Volga. De ceux qui gagnèrent Pri-
schib quatre devinrent malades et ces quatre
moururent.
v> Le gouverneur d’Astrakan mande, en date du
20 décembre, que d’après le rapport de l’inspecteur
médical et de Yisprawnih do l’endroit, la maladie
a diminué d’intensité avec les premières gelées et
que depuis le 15 décembre aucune personne n’est
devenue malade à Weltjanka, aucune de celles qui
étaient malades n’a péri.
» Toutefois dans le village de Prischib où la ma-
ladie avait été propagée par le- liseurs des psaumes
au cercueil des morts, tous les malades sont morts.
« Quoique les médecins militaires aient dé-
claré qu’à Weltjanka né règne que le typhus, qui
n’a rien de commun avec la peste, les mesures de
quarantaine les plus strictes continuent à être ob-
servées et la séparation des malades d’avec les
gens sains est rigoureusement prescrite.
Ou mande encore de Saint-Pétersbourg, en date
du 7 janvier :
Un supplément au Moniteur de l'Empire an-
nonce que, par .suite du dégel, l’épidémie, qui dimi-
nuait, reprend avec violence’. En conséquence, les
mesures les plus rigoureuses ont été prises dans le
gouvernement de Saratof,pônr prévenir l’extension
du mal.
Demain, se tiendra sous la présidence du minis-
tre de l’intérieur, une conférence des chefs du dé-
partement de la médecineet d’autres départements,
lotir arrêter les mesures propres à faire disparaître
''épidémie.
FRANCE.
Paris, 7 janvier.
Plusieurs journaux ont annoncé que le vice-ami-
ral Touchard, député du huitième arrondissement,
était décédé dimanche. Le Français dit que cette
nouvelle est fausse.'L’amiral, quoique gravement
malade depuis un mois, va beaucoup mieux depuis
deux jours. Le Eraîiçais raconte à ce [propos que
hier matin, deux employés des pompes funèbres,
sur la foi des journaux, se sont présentés au domi-
de l’amiral pour le règlement des obsèques, où on
les a détrompés. ^ ^ ,
PAYS-BAS
Mariage du Roi.
Le mariage du Roi avec la princesse Waldeck-
Pyrmonta eu lieu hier à Aroison. La veille il y
avait eu dîner-gala et retraite aux flambeaux.
Mardi, à une heure et demi, après un déjeuner rii-
natoire, les hauts personnages âè retirèrent dans
leurs appartements pour endosser les uniformes de
gala. A 5 1/2 heures tous étaient réunis dans la
chapelle du château. Au quart de six heures lé
prince de Waldeck vint prendre le Roi, l’intro-
duisit dans les appartements de la princesse où se
trouvait la fiancée et où eut lieu le mariage civil;
de là on se rendit à la chapelle, ornée de guirlandes
de fleurs et de trophées de drapeaux et d’écussons.
Voici Tordre du cortège : lo clergé, le major-
dome, les fiancés, les dames de compagnie, les trois,
princesses de Waldeck, le prince de Waldeck don-
nant le bras à la grande duchessôdè Saxe-Weimar,
puis toute une file de princes et ducs et enfin les
représentants des puissances.
Les témoins de la princesse étaient ieduc de Saxe
et le prince Guillaume de Wurtemberg.
Le Roi portait l’uniforme d'amiral ; ia fiancée
était habillée de satin blanc brodé d’or et portait
des guillandes de myrte.
Le pasteur de la cour de Waldeck commerça
par lire un long psaume, puis il tint aux fiancés un
long discours entremêlé de citations bibliques
après quoi il procéda à la cérémonie du mariage.
Au moment où le pasteur mettait les fiancés la
la main dans la main, l’artillerie tira les salves dé
rigueur de 101 coups de canon. La cérémonie ter-
minée, on présenta à L. M. un bouquet venu de La
Haye,- après les félicitations d’usage, les assistants
prirent place à la table dressée dans la grande
salle du Château.
Le prince Henri de Luxembourg a été empêché
par maladie de partir pour Arolsen.
Un communiqué officiel dit que le prince est at-
teint de la rougeole, mais que jusqu’ici il n'y a pas
de complication.
venue récemment en couches, a reçu dans la ma-
tinée des brûlure* tellement gravés par suite d<
l’explosion d'une lampe à pétrole qu’elle a dû être
transportée à l’hôpital de Borgerhout où elle a ét
de suite administrée;
L'état de cette malheureuse inspire les plus
vives inquiétudes.
— Le soldat J. Dssmeurs du 6me de ligne, âgé de
23 ans, a fait une chute hier au soir Place de la
Commune
Les roues d’un chariot lui ont écrasé quatre
doigts de la main gauche.
Le malheureux a été transporté à l’hôpital mili-
taire.
La policé îosals a dressé procès-verbal à charge
d'un inconnu pour vol d'un partie d’ustensiles de
ménage en zinc et en cuivre au préjudice du sieur
D’Hocghe, demeurant Bourse anglaise.
Elle a également verbalisé à charge d’ûn ouvrier
cordonnier pour détournement frauduleux d’une
partie de cuir de la valeur de fr. 70, au détriment
de trois maîtres cordonniers de cette ville.
Avant-hies5 deux individus entrèrent chez un
poulailler de la rue Carnot et lui présentèrent en
vente un panier contenant 8 poules et un coq.
Comme le marchand refusait de les acheter, ils
demandèrent la permission de laisser ce panier avec
son contenu en dépôt, ce qui leur fut accorde.
Làpôlice qui avait connaissance d’un vol de vo -
laille commis chez M Jossen, demeurant bassin
au bois, a «aiai ce panier.
Les v.-euTs auront garde devenir le réclamer.
BELGIQUE.
Bruxelles, 7 janvier.
- On écrit de Bruxelles à la Meuse : « On parle en
ce moment dans la capitale d’une très utile institution
qui va s’y fonder sous le patronage de l'administration
communale et d’nn double comité de directeurs et de
dames patronnasses. Parmi les directeurs on cite : MM.
Bischofisheim et Vau Schoor, sénateurs ; MM. Ch. Buis
et Demeure, conseillers communaux; parmi les dames,
Mœ“ Jule3 Guillery. la baronne do Hirsch, G.- Monte-
flore, L Orban,E. de Lavelëye, la vicomtesse de Nieu-
port, etc.
» Le gouvernement prêterait également son con-
cours à l’institution en mettant à sa disposition Tune
des salles du Palais des Académies.
- il s’agit de cours supérieurs destinés aux dames et
aux demoiselles, et ayant pour but de compléter l’édu-
cation de ces dernières.
» 11 y aurait trois catégories do cours : Ja première,
comprenant l’économie domestique, l’hygiène et la
pédagogie ; la seconde, l’histoire et les sciences ; U
troisiômé, les arts libéraux.
» Les cours seraient publics.en ce sens que les dames
y seraient admises moyennant une souscription.
» Parmi les professeurs, savants et hommes do let-
tres dont la Société s’est assuré la concours, oh cite
jusqu’à présent : MM. Van Bemmel, Houzeau, Ed.Féüs,
L. Ilymans, Rommelaere, Vanderkindere, Ad. Samuel,
Jules Guillaume; Piré, Em. Hiel, H. Porgameni, efo. ..
- Cette institution, dont l’initiative appartient à M.le
sénateur Bischoff-heim, peut être appelée à rendre de
grands services.
» On espère qu’elle fonctionnera très prochainement.
- La série dos grandes fêtes de l’hiver, impatiem-
ment attendues par le commerce bruxellois, s’ouvrira
prochainement par une soirée dansante ehezLL.AA.RR.
le comte et la comtesse de Flandre. Des invitations
«ont Janoôoo c«aiemont poui ans nais m. Arthur
Waroequé, M. Cattoir, M. Albert Gondebien et beau-
coup d’autres, il est à désirer que cet exemple trouve
des imitateurs, dans l’intérêt des travailleurs qui vivent
en grande partie du luxe et des dépenses que font les
privilégiés de ce monde. »
Tout le monde sait l’affectueuse estime que Léopold
II porte au prince de Ligne. Le Roi, saehant le prince
retenu chez lui par une indisposition, dit la veille de
l’an a l’un des fils de ce dernier qu’il irait lui-même.',
•ians la soirée, exprimer à Thmerable président dü
Sénat les souhaits qu’il formait pour le rétablissement
de sa santé et, en effet, le 31 décembre, vers onze
heures du soir, la voiture du souverain s'arrêtait de-
vant l’hôtel de Ligne, au u° 50 de la rué Royale.
Un laquais sonne.. Au bout, de quelques* minutes on
ouvre.h. Pas une lanterne allumée, pas un des huit
domestiqués do l’hôtel n'est là pour recevoir Sa Ma-
jesté. Tous avaient- jugé bon d’aller réveillonner un
brin, sachant leur maure alité.
Le conci-rg , ébahi devant l’arguste visiteur, ’e
conduit, en se frottant le; yeux, jusqu’à la chambre à
coucher du prince où le servit-mr qui le veille, ne s’at-
tendant à aucune visite à pareille heure et ne recon-
naissant pas le Roi, lui déclare carrément qu’il he
p ;ur le laisser entrer. Le Roi se rendit compte aussi-
tôt qu’une méprise devait avoir eu lieu et que le fils
du prince avait oublié de prévenirson père delà visité
annoncée.
Il se borna à sourire avec bienveillance et s’em-
pressa de regagner sa voiture. Par malheur celle-ci
avait disparu : le cocher, au lieu de la faire stationner,
avait jugé bon de faire promener quelques minutes les
chevaux. I! s’ensuivit que le Roi dut rentrer au palais
par une pluie battante. L’on juge de l’accueil que la
princesse de Ligne fit le loudemainà sou pèrsonnelde
domestiques. Ceux-ci ne sont bas encore reiuisde leur
------- {Etoile).
AN VERS, 8 Janvier.
Le Club des Infatigables, qui justifie son nom
par le zèle qu’il apporte dans ses collectes au profit
des œuvres libérales de notre ville, nous envoie le
détail de son dernier versement pour l’année 1878.
Ce versement atteint la somme rondelette de
l,3è9 francs 23 centimes. .
On sait que ces sommes sè recueillent surtout par
le dépôt de boîtes tirelires dans les principaux cafés
et hôtels libéraux de la ville.
Nous regrettons dene pouvoir publier L? extenso
la liste de tous les cafés qui figurent pour une cer-
taine somme dans ce.total.
Parmi les établissements où la collecte a été la
plus fructueuse citons en première ligne le Nieuwe
Schuttershof, rue de Jérusalem, dont l’apport, est
de 341 fr. 50 c.; le Café de VEmpereur qui figure
sur la liste avec 100 fr. ; le Café Suisse avec 87 fr.
50 c.; la Cour de Londres, Marché aux Chevaux,
avec 74 fr.; le Café de l'Univers vient ensuite avec
34 fr.; enfin graDd nombre d’autres cafés grands on
petits ont produit passé les vingt francs.
Toutes ces oboles font masse.
Le total sera réparti comme suit :
Ecole prof “• du Denier des Ecoles.., fr. 443.07
Crèche Marie-Henriette...........’» 443,07
Section anversoisedu Willemsfonds. » 221.54
Van Maerlantshring.............. » 221,55
Total........ fr. 1329,23
C’est ici le cas eu jamais de faire allusion à l’élo-
quence dés chiffres. Voilà certes de l'argent dont
ie donateur n’a pas dû sentir outre mesure la pri-
vation, et qui de liard en sou, de nickel en pièce
blanche, est arrivé à de bon et bel er dont profite-
ront nos œuvres populaires. ■
Toutes nos félicitations au Club des Infatigables
et nos encouragements pour l’avenir.
D'ailleurs : noblesse oblige.
Nouvelles maritimes. —Notre belle roda pri-
sante nn ce moment l at-pect ie plus imposant.
Un grand nombre de navires à voiies de long,
cours, d’un graud tonnage, s’empressent tous nu
moyen d allèges de décharger une partie de b
cargaison, afin de pouvoir entrer aux Bassins to
plus tôt possible. Dette hâte s’explique puisque
pour peu que la forte gelee que nous subissons main-
tenant continue, la rivière ne tardera pas à charter
des glaçons.
— Le 3-mâts anglais Per sia, capitaine Moddrell,
de Huaneilos.dout nous avons signalé hier l’arrivée
au bas de la rivière, a jeté l’ancre à Welzeorden.
Si la geiée continue, ce navire qui a un tirant
d’eau de ?5 pieds anglais,devra forcément séjourner
en cet endroit jusqu’à nouvel, ordre, ou retourner à
Flessingue. C’est au moins ce qui résulte d’un avis
du pilotage interdisant la montée de la rivière aux
navires dont le tirant d’eau dépasse 20 pieds.
Accidents. —L’n malheureux accident est ar-
rivé hier, à Borgerhout. au domicile du sieur Van
Hoof, boulanger, demeurant chaussée de Turnhout.
La sage-femme qui soignait la dame Van Hoof,
mrrm
Le crime de Spa — A 'a suite de la descente de
justice opérée pu notre: parquet a Spa, au sujet de
I J'nssaswiunt 'loot non- avons appris les details à nos
I lecteurs, une arrestation a été Lite, collo d u . nomme
i A. B...jour, al er, âgé do 42 ans, u-* et domicilie a S; a
i Cetln iividï est un replis de justice ; il a été <va-
damt:ôdifférentes fois pour vols; o’es:, de plus, un
j ivrogne de .‘a pire espèce.
Us vol ü iîssi lâche qu’audacieux s’est commis la
semaine dernière chez M. ie docteur R-iueq, à A s
yàe viûgtai:;9 d-r personnes so trouvaient uans son
esbiaet se consultation, lorsqu’une d en re elles, pro-
fitant de quelques secondes d’ab-e’ce du docteur, lui
a enlevé sa trousse reafhramt tous ses outils, en
vér-mdl et ©a argent, d’une grande valeur. — Avis aux
médecins. •
Un affreux malheur. -—On écrit d'AUdeghera, près
de Termonde, le 6 janvier :
« C’étàit le jour dos rois.Tont à coup, vers 10 heures
du soir, un cri lugubre retentit par le village ; deux
hommes venaient d’être écrasés sur la voie ferrée. Le
machiniste du train qui venait de passer avait jeté au
chef de station un cri : - Nous avons-écrase deux
hommes près du pont. » Le chef de station se mit aus-
sitôt à la recherche des victimes,
» A sept cents mètres environ delà gare, enti e Àude-
ghem .et Termonde, un affreux spectacle s’offrit à ses
yeux. Ii trouva, éparteà et là, sur la voie, dès mem-
bres hideusement mutilés. Les figures, noyées dans le
sang, étaient méconnaissables.
» Le chef de station fit transporter dans la baraque
du chemin de fer la plus proche tous cas lambeaux hu-
mains : deux jambes et un bras, complètement séparés
du tronc, et uu corps dont la tête était à démi-fracas-
sée, Le chef de station put établir bientôt l’identité
des malheureuses victimes : ’.a première était un nom-
mé François G., boulanger à Audeghem; la seconde fut
reconnue pour être le nommé Aloys A . fermier au
même-village:jeunes gens do 27 ans'environ; amis in-
times, de très bonne famille et d’excellente réputa-
tion Ils courtisaient deux sœurs habitant Saint-Gilles
(fàubourg de Termonde) et revenaient de voir leurs
fiancées, lorsque ce terrible accident est arrivé.
» Par suite du débordement de la Dendre, les che-
mins étant très boueux, nos deux jeun.s gens eurent
l’imprudence de suivre la voie ferrée. Ils marehaienr
tout joyeux, parlant, sans doute de leurs fiancées qu’ils
venoient de quitter.
» Un train arrivait de Gand, ife s« garèrent enjam-
bant la seconde voie sans entendre le sifflet persistant
d’un train de secours mandé à Termonde et allant à
Gyseghem où un déraillement venait d’avoir lieu. Le
machiniste ne put s’arrêter à temps, les deux trains
sa croisèrent et les deux malheureux demeurèrent
étendus, mutilés, sur la voie.
“ Je ne saurais assez louer l’attitude du chef de sta-
tion d’Audeghem qui devait, d’un côté, soigner
les victimes et. de l’autre, eonsoler les parants éplorés
« Vit-il encore ? lui criait la mère d’Aloys en se jetant
à son cou, toile de douleur ; oh ! dites-moi qu’il n’est
pas mort. »
- Inutile d’ajouter que tout le village est dans la
consternation. »
Lacrfu’e ùes eaux. — Le niveau a- -.u -• » „ .. ..
t.iuuo Jnaisser pendant la journée d-liier ; le matin,
les quais de la.Ribnés et Snr-Meuse étaient encore
submergés, le soir, ils ne l’étaient plus. La décrois-
sance du fleuve s’accentue
Les eaux delà Meuse, depuis hiermatin, ont baisse
d’envirou :;o cemiumôtres. (Meuse).
Suicides. — L’Echo du Nard, à qui nous avons em-
prantéhieb le récit d’un suicide épouvantable, annonce
que i’eqterrèuieût de M"** - ettignies ria .pas encore
ou lien,‘parce q- ■ iaïUopsie du corps n’est pas terrni-
iftlfiée. La justice poursuit son enquête et cotte affaire
paraît prendre une certain' grav ité. L°s blessures de
•a femme Bettignics sont, telles qu’il parait difficile
d'admettre lo suicide Nous aurons bientôt de .•■on veaux •
renseignements.
- Ué nouveau suicide vient de jeter l'émoi dans le
quartier de la porte des Postes à Lille, où le sieur H.
cabre.-Hier fort estimé s'est jeté par la fenêtre du se-
cond .étage de son habitation Ce malheureux, qui se
trouve dans un état désespéré, donnait depuis quel-
que temps des signes d'aliénation mentale
L'augmentation de l’éclairage à Paris. — Dans
le.milieu de ce mois, le conseil municipal s’occupera
de TinJ.pôrtante question de l’éclairage de Paris, au
point do vue économique et pratique des divers sys-
tèmes ; c’est à cette ôpouue, on le sait, quo doit expi-
rer, sauf prolongation, l'éclairage par la lumière élec-
trique do i’avenuo de l’Opéra et du palais Bourbon.
Dans l’état actuel, l’éclairage coûte à la ville une
somme annuelle de 3,947,593 fr. 78, déduction faite des
remboursements opérés sur divers : b» luminaire com-
prend 39.129 becs de gaz, 130 becs à l’huile minérale,
298 bees à l’huile vègétàie. En tout, 39,557 becs en
service.
ifC’est beaucoup par le chiffre, mais c’est peu en rai-
son encore des nécessités de Tétenduode Paris.et.dnns
bien des endroits.cette insuffisance de lumière devient
une eause du’peu de sécurité de certains quartiers,sur-
tout de ceux éloignés du contre de la capitale. La ville
est cependant assez riche pour payer sa lumière, car
si. d’un côté, elle débourse près de 4 millions, elle re-
çoit d’un autre plus de 8 raillions de la Compagnie pa-
risienne du gaz à titré de redevance sur la consom-
mation.
Une somme de fr. 200.000 a bien été mise en réserve
pour accroître iejnombre de beos aux carrefours et au-
tres endroits où cela sera nécessaire. Cette sommeest
assurément insuffisante, et lorsque le conseil exami-
nera dans quelques jours cette question,il augmentera
bien certainement le crédit ; les citoyens qui payent
ont droit à une sécurité complète, au point de vue de
ia circulation à la nuit et des attaques contre les rô-
deurs.
Enfant emporté par an loup. — « On mande do
Sist cran Frauee, 4 janvier»
Les loups, chassés des montagnes de Lurs par les
rigueurs de ia saison, ont été aperçus dans les loca-
lités voisines.
Avant-hier, à la tombée do lanuit, à Saint Vincent-
un d•> cas animaux, sauvages s’est emparé d’un en-
fant qui se trouvait sur le seuil d’une porte, et il a dis,
nare: avec Aux cris de l’enfant, sa mère s’est mise à la
.poursuite du loup, mais il avait déjà fait beaucoup de
cltemife avec sa proie. Il a été impossible d’en décou-
vrir les traces.
Trente possédées. — On üt dans Y Italie du 81
décembre : .
Nous avons raconté que dans la bourgade de Ver-
zegais il y avait eu ce moment trente possédées. Le
fait est malheureusement vrai. .
Le préfet, M. Carlelli. à la nouvelle de cet étrange
phénomène, a envoyé qn fonctionnaire à Verzegnis
pour recueillir des renseignements les pltas précis.
L’enquête a constaté que les femmes atteintes de la
maladie sont atl nombre de vingt, que douze de-
meurant à Chiaisis et huit à Villa de Verzcgnis. La
plupart des malades sont âgées de l?. à 25 àn3, trois
seulement ont plus de 45 ans. une en a à peine 12.
H y a aussi à Villa un homme atteint de cette mo-
nomanie.
Pendant quelques heures de lajournée le3 possédées
..e tiennent- tranquilles; mais, à certains moments.
Iles le livrent, aux artes I-s plus extravagants. Alors
'te» tienne ' d- s propos inc. h rents et indécents, et
accompagnent leurs paroles de cris et de gestes obs-
cenes qui font, d’autant plu- d'impression que toutes
ces femmes aval -rit, i.o «jour? tenu une conduite oxem-
tea-re.
L» .cl est donc assez grave. Il parait qu’on ne peut
. l'ait'.bu r à un simple phénomène d hystérisme
pre,doit par la mauvaise alinv-niation on par quelque
nuire -iuse naturelle. On continue à soupçonner que
quelqn un a ©chauffa ces imaginations faibles parues
■eintures effrayantes do Temer.
Les docteurs Franzolini et Chiap ont été envoyé sur
les lieux pour étudier la maladie."
Oq se souvient que l’archiduc Maximilien, qui
fut empereur du Mexique, s’adonnait avec succès
à la littérature. Son neveu, l’archiduc Rodolphe,
héritier de ia couronne d’Autriche, parait Vouloir
marcher sur ses tiaces. Voici, en effet, ia nouvelle
que nous trouvons dans le journal le Danv.be, de
Vienne :
L’archiduc Rodolphe vient de publier un volume
d’impressions de chasse, sous ce titre : Quinze jours
sur le Danube. ■
La préface, courte, preste et vivo, avec quelques
riotes’rèveuses et philosophiques, ferait honneur à un
écrivain de profession.
La critique ne trouve guère à y reprendre, attendu
que cas impressions sont vraies et xfeprodaitea daas un
style dépourvu de toute prétention.
Ce n’est point une œuvre d’imagination ; ce Bont des
requisses de la vie réelle, et pour employer le style
du jour — du naîùraiisiae sincère et sans parti-pris.
Pour la corbeille. — Le Roi et la Reine do Dane
mark ont donné à leur fille un collier de diamSnts avec
une croix ; ia reine douairière de Danemark ldi a offert
son portrait; la reine Victoria, un cachemire des Indes
d’une finesse inouïe et un médaillon orné do perles
contenant son portrait; la reine douairière de Hanovre,
un collier et des bracelets de. perles, rubis et diamants;
e duc de Cumberland a donné à sa jeune femme une
parure entière de diamants et saphirs ; le prince de
Galles a envoyé un collier dégrossis perles de dia-
mants bruts et- d’éméraudes; la princesse de Galles un
nécessaire de voyage en argent avec le chiffre en or,
les enfants du prince de Galles chacun un porte bon-
heur en brillants; la princesse Béatrice un bracelet en
or ciselé, rehaussé de diamants; le due et la duchesse
do Cambridge, un encrier et des candélabres d'argent;
le grand due héritier de Russie et la princesse Dng-
rnar, unegrande agrafe de saphirs et damants; lo
princesse héritière Caroline de Danemark.un déjeuner
on porcelaine danoise avec des peintures représentant
des paysages danois ; le prince royal et la princesse
royale,un bracelet paré.de s-pt gros diamant,t La I
princesse a reçu encore d’autres présents de moindre I
valeur, entre autres des présents des damas du Palais : f
un encrier d'argent de la Société protectrice d -s <mi- {
maux, dont elle est patronnasse et des envois do t in- i
sieurs villes de Danemark qui prouvent TaffectioiTpo- |
pulaire dont, cette charmante Hile' de rovafe m ni son !
était entourée.
Crime. -- Un riche Allemand, N. J 11 Pc'r.ult,-. pt o- j
priétaire du domaine d’AKenhagen. a été awsesiu.'i à j
SouÜéNorwalk, aux Etats-Unis. P ét&ü por ' r clone !
somme de la&.oOO mares quand il a quitté TA ilernagne, j
dans l'intention.'d'entreprendre on vo-vogo dV.-rément {
en Amérique.
Un jeune boursier,qui apportteut à la i-iibn deLêvy,
racontai! une i|G;- i'. uivrai.-Ci teint.!.'.
Comme on paraissait douter, le sa véracité,!! s’écria:
— J.- le jure sur le.-, cendres de mon nero I
— Tais-toi donc ! lui dit son collègue F.... ren père
est. mort en 1850 ; on r.- ! r V «:t d-’*ja plu- à ce*<e
époque-là.
M. G. adore les dîners en ville.
La fabrique de Orei! ne suffirait pas à lui fournir un
nombre suffisant d’assiettes à piquer.
, Dernièrement l'Italien S., son ami, un autre dîneur,
trouva M. G tristement''attablé chez lui devant un
morceau de bœuf froid.
L’invitation n’avait pas donné ce jour-là.
— Hé ! qu’est ce que tu manges ? dit l’aimable para-
site. Nohs avons le faisan, la bécassine, la truffe...,
c’est pourtant bon, tout cela !
— Oui, répondit G., c’est bon....chez les autres.
Un de nos bons myopes va chez un optieien pour
changer les verres de ses lunettes, qui étaient devenu*
insuffisants. On lui donne le numéro au-dessous.
— Après ce numéro-là, dît-il, qu'est-ce que j« pren-
drai ? ‘
— Ceci, dit l'opticien, en montrant d’autres verres.
— Et après?
— Cela.
— Et après? dit !e myope d’un air anxieux.
— Après ? darde, après, vous prendrez... un caniche!
Chronique théâtrale.
THEATRE ROYAL.
Notre première scène semble tout doucement
renaître à la vie ; la salis n’offre plus cet aspect
triste et morose des grands espaces à moitié vides.
Insensiblement la froideur du public se fond aux
chaleureux efforts des artistes, ii reprend le chemin
du théâtre et bientôt, nous en sommes convaincu,
les sociétaires verront leurs peines pleinement ré-
compensées.
Nous constatons ces faits avec d’autant plus de
satisfaction, que jamais troupe n’a mieux mérité les
faveurs et les encouragements de nos amateurs
que celte que nous possédons eette année. Les re-
présentations se suivent et se valent ; depuis com-
bien de temps avons-nous pu écrire une pareille
phrase avec sincérité.
C’est ainsi que les trois dernières, sans compter
celle de la Tr art ata, dont nous avons rendu
compté, ont été tout simplement admirables. C’é-
taient :
La Reine de Chypre, qui est un succès crois-
sant pour MM. Warot et Devries, tous deux superbes
dans leur grand duo et dont le premier chante la
scène du 4“** acte comme on ne l'entend jamais, v.
Jjfi boites voix de
cadre. *
Hamlet, dont la reprise ainsi que nous •
l'avons constaté, a été excèbente et dote la seconde
a été encore beaucoup meilleure Comme no:.s '
l’avions prévu,affranchi de la nervosité. M. liuvri -s |
ort entré en plein daus sou personnage et - ;
folellt qui était indisposée à la prerniè. e, chose que j
nous ignorions, a chanté cette fois Ophelie, non j
seulement en grande artiste. œ.-J-: avec une puis- |
sance vocale que nous ne iut.soitpçonr.ions p-: -. j
Ir Sond'une nu.it d'été a vec t on interprréatirm j
a tistiqnè hors ligne. Ici encore la palme revient. >. ;
notre prima dona. La juste.-so. T . re : i’egàié -
des vocaüses, d'ëf- gammes chromatiques et des
trilles sont d’une finesse ^ d'un charme exquis.
Nou-nepouvons uot.; p’us v • moi assez a éloges
à MM Duwast et Choppir., pour ; re - tente t içon
dont ils rendent les b- aux : :.•« de ;kespeare H
de Falstaff
L’engagement de M. Duwast étant définitif, il a
été balloté hier et a obtenu l’unanimité sauf une
voix, un grincheux incorrigible celui-là et dont on
retrouve ia boule noire à chaque ballotùge.
Ajoutons qu’on nous annonce une serie de re-
prises tes unes plus importantes que les autres
et qui seront certainement montées avec le même
soi u que nous trouvons à tout ce qui se fait à notre
théâtre. La fin de saison s’annonce donc aussi bril-
lants quo le début en a été terne.
THEATRE FLAMAND.
Lundi le drame De Koopman van Antwerpen
a été joué devant une belle chambrée et a recueilli
le succès habituel, grâce surtout à l’interprétation
oui était excellente.
Nous rappelons que c’est ce soir qu’a lien la re-
présentation du beau drame de Delcroix Lena en 5
actes avec prologue, au bénéfleede M“'eAIeidis,une
des meilleures artistes de la troupe de M. Driessens.
La bénéficiaire se montrera dans ie rôle princi-
pal et ü y a lieu de croire qu'elle en tirera tout le
parti que comportent les situations palpitantes et
poignantes du drame.
Nul doute que la salie soit bien garnie ce soir et
que le public fasse fête à Mme AJeffiis et à ses par-
tenaires.
On commencera à 7 1/2 heures.
Pour mercredi 15 janvier l’affiche annonce le
bénéfice do M. Lemmens dans J an de Postrijder.
Le tribunal de Marche avait à juger samedi le doyen
dé Laroche, cité devant lui pour répondre à la préven-
tion d'attentats à la pudeur, fï Ta condamné à 3 mois
de prison, à 30f> francs d amende et à trois ans de pri-
vât ion de ses droits civils.
| i I.e tribunal correctionnel de Bruxelles (5 chambre,
.présidée par M. Bidart, vice-président,) avait .s s'oocu-
per,dans Taudienced'avant-hier.ffijfie prévention d’ou-
trage envers un magistrat dans i’eXerciea de ses foue-
tte.is ou à l’occasion de cet exercice.
Le prévenu. le sieur D..., fabricant d’eaux gazeuses
en cotte ville, avait reçu la visite des magitrats
instructeurs du parquet qui procédaient à ima des-
cente chez des marchands droguistes aux fins ds re-
chercher des contrefaçons dont on s’était plaint.
M. Dieudonné, substitut du procureur au roi. étnîr
accompagné de M. le juge d’instruction Du Roy de
BÜcqny. Lo prévenu protesta en termes très vifs.
- Vous êtes un peu jeune, aurait-il dit à M. le substitut
Dieudonné et je vais vous donner une leçon. »
Non contçnt d’avoir adressé à un honorable magis -
trat les paroles qui ont. donné lieu à la poursuite, M. D.
a riait parvenir aM. ie ministre de la justice une dénon-
ciation dans iaquelle il reproduisait — en les ae. cn-
tnant encore — les propós qu’il avait adressés à '.
Dieudonné.
Tous les témoins entendus à l’audience ont térnn re ',
de la conduite digne et absolument irréprochable v.
ce magistrat.
M. D ! RongA faisant fonctions do ni mur. re dit r re,
en sa onalité de chef du parquet, a tenu à occuper U*
siège du ministère public, ii a commencé par ri*»»’
hommage au carac.l'ère et aux capacités de son e...
lègue qu’il avait eu l’occasion d’apprécier dans divere
rere circonstances ü tUni que ira magistrats soient res- j
peer As, aiotre surtout qu’lis remplissent des devoirs’
de 'O.- , ; - . qu : 1« prévenu
qui, dans une intention r.'.-'.ivf illante. a dit HionoraM*
oriaîVe ae ladol, ■ tes itvjrfPSS aan* différents
dofcnments versés au dossier ,
Le défenseur du prévenu, ?-!c Boeckriaet. s'est atta-
ché à démontrer que- U-i d-«.«.troonv dm’ .-r.
et aient ôlrangora à la prévention: que les jgiroies in-
et iminéeiî Bo.eoo«titunient point an outrage, e* q" «tnn
le prévenu n’avait en niu-nno jutent feu méc-biffte en
prononçant c- - paroi* ’
Le trii.unn), rei-rere' cii ré aux réquisitions d3 M. De
R > sgé, a «-r r,damné le pré veut» un emprisonn ement
d« quinze jours et à une amende'do cinquante fruites.
Dans son audience d'avant-hior. la seconde chambre
de la cour de cassation présidée par M De Longé, s Y-ut...
occupée des pourvois dirigés par le directeur <iWcqn-f
tributiore- du Luxembourg, agissant au. nom du minis-
tre d6S finances, contre des arrêtes de la députation
permanente de cette province qui avaient admis en '
matière fiscale des demandes de cotisations à raison
dedéclnrations faites avant le 31 août, pour un mobi-
lier déjà taxé et évalué dans tin but électoral au delà
du quintuple de la vaienr locative.
Les agents du fisc n’ayant pas admis ces déclara-
tions, les curés se sont adressés à la députation per-
manente qui a ordonné la cotisation sans autre forme
de procès.
Un des intéressés est mort depuis l’arrêté de la dé-
putation qui le concerne ; ie pourvoi lui a été signifié
parlant à l'instituteur communal trouvé au presbytère.
Le rapport a été fait par M. le conseiller Heynde-
rickx.
Le siège du ministère publie était occupé par M.
Mcsdach de Ter Kiele.
Le pourvoi a été soutenu par M* L. Leclercq.
Le ministère public a conclu à la e ts«attira de#
arrêtés.
M. io ministre de la guerre a notifié à toutes les au-
torités do l'armée un arrêt de la cour de cassation dé-
cidant que le refus par un militaire de se soumettre à
une punition disciplinaire, infligée par un supérieur,
constitue le délit, de refus d'obéissance, prévu par l’ar-
ticle 28 du code pénal militaire. Cet article s'applique
à teut acte d’insubordination qui par son caractère,
— plus grave et plus dangereux pour l’ordre et la dis-
cipline de l'armée qu’une simple infraction étrangère
an droit pénal militaire, — constitue le délit de refus
d’obéir aux ordres d’un supérieur de la part d’un sol-
dat commandé pour on service. Et ce délit est passibl#
de la peine de l'incorporation dans une compagnie do
correction otrentredans'la compétence des conseils
de guerre.
Le 17 décembre 1878, Balt.on (Alfred), conducteur ds
train de marée venant, d’Angleterre par fa voie Je
Foikestene à Boulogne, bien connu de teus ceux qui
voyagent snr cotte ligne depuis une vingtaine données,
fût arrêté an moment où il allait, sortir de la gare dn
Nord, son service terminé. Les employé* do Todtroi
avaient découvert dans lo sac de nuit db Balton deux
boîtes contenant des montres et, des objets en argent
soumis aux droits, et montent à 7 ou 8.000 francs.
'Interpellé sur la provenance de ces objets. Balton
prétendit qu’su monionl de son départ, de Londres ils
lui avaient été remis avec la recomma.- dation de les
ftfire ipar'o;-’ re.ux destinataires, et qu’iî ignorait ré-
Malgré scs'âTfir'nufïô’nsV 'là'fiton ntt. arrêt-, et ", h.
cor.ica-n «levant I* tribunal d* police correctionnelle»
qui. malgré se» oscellcnl? antécédents, les hautes re-
comma Ma i >u i était l'obi n et une habile plai-
doirie .de M» !.. Cohen, ia.condamné j 15-jours dleajpi'i-
sonnemen». , , .
Lo tribunal a Vouin faire un exemple et arrêter ainsi
’? . outra rèrt'ôns. - :r'heureusement trop nombr<v;*eg
on créte matière. '
Mais ne sr fe-t-il nas que les véritables cou-mblee
en ces sortes d’affaires, ce sont les c.rntm rç- iv • qui
chargent, pour d’infimes rSmur.ré'rffion:-’ des employé*
de commettre des fr audes don-.-eux seuls repijéüleot.
tous les bón-, il tes • .
tferele artisliijiie.
Errata. --- Dans notre compte-rendu d'hier de
la conférence de M. Francisque Sarcey, il faut
lire :
Ligne 2 : « conférences-causeries » au lieu de
* cmiferences-causoires ; » —
Ligne 26 : - petit apprenti * au Heu de « petit
apprentri : « -
Ligne 38 : « sur le tard .» au lieu de « sur le
tact ; * —
Ligne 40 : « Mail pou « an lieu de « Maupon; * —
Ligne G5 : « donnera naissance à la souveraineté
populaire * ati lieu de « donnera à raisonner à la
souveraineté populaire ; * —
Ligne 73 : « qu’il aidait à accomplir » au lien de
“ qu’il aimait à accomplir. »
Il nous reste deux mots à ajouter au compte-
rendu si vif et si animé qu’un de nos collaborateurs
a fait de la conférence de M. Sarcey.
Le célèbre publiciste a été, après la séance, le
héros, aimable et spirituel, d’une fête intime or-
ganisée par le président du Cercle, M. et Mm9 IvS
Pecher ont réuni chez eux quelque? uni? dés let-
tres et des arts, heureux de compte- •• leur tèi-ç
des représentants officiels de K d'Auve -
et un souper exquis a donné lieu - r,;i échange
de toa-ts qui resserreront le* liens do ia confiance
et. de la sympathie entre libéraux à . : a • t ,b -
raux b ges !
JtMÎÎeSoiï ’o.
Encore messieurs les frères - On écrit
d’Avignon au Petit Lyonnais que des plaintes ont
été déposées au bureau <ie police contre le frère
Gontaréau (Xavier), instituteur à Tecole con-
gréganiste de Montfavet.
Plusieurs de ses élèves auraient eu à subir de s
part de mauvais traitements. Un entre autres
aurait été frappé à ia figure et sur les doigts avec
une force telle que ie sang en aurait jailli .
Un autre porterait à la figure une rosse produite
par un coup de férule. Une enquête est ouverte sur
les faits reprochés à ce frère.
Le procès intenté kla Chronique par M. l'adminis-
trateur de la sûreté publique a été appelé aujourd’hui
devant le tribunal de lr® instance ; il a été remis à
quinzaine.
Unenoôvrl'aaussi triste qu’iaauettdue est venue
affliger fiv société parisienne.
M. Ju; » • Saux, ancien premier ««crétairedel’am-
bassade <h' France» Londres,ministre plénipotentiaire
depuis plusieurs années, est mort la nuit dernière à
Paris, irappé par une congestion cérébrale et n’ayant
vécu que quelques heures après la première atteinte
du mai
M. Iules de Saux était le frère aîné du regrette
Georges Le Sourd, ministre de France à Tanger, et i»
mari de l'éminente artiste la fille du comte de.Boateil-
ler, connue sous le nom d'Henriette Brown.
Lo prince Henri de Hesse-Darmstadt, général au
service delà Prusse, vient de perdre sa femme, née
baronne de Nidda, décédée hier à Trêves, des suites do
couches,
Convocations et. information».
Liberale Strfjdersbond. — P* section. — Jeudi 9
courant, à 9 heures du soir, réunion générale au local
Vliegende Paard, rue du J trdiri, rt.
7* section. — Mercredi 8 courant, à 7 1/2 heures du
soir, réunion générale au iocal De Fontein, chez ie
sieur Brilmans, bassin de la Câmpine (côté ouest).
Société philanthropique. — Réunion de la commis-
sion administrative, mercredi 8 Courant, à 8 1/2 h8 du
soir, au local de la Société, Rempart Sta-Oathépine. 66.
Ordre du jour : 1® Demandes de secours ; 2® Propo-
sition de M. C. Willaert-
Garde Civique d Anvers. — Tirage du 7 janvier
1879, des membres du Conseil dé discipline appelés a
siéger pendant le premier trimestre courant :
Membres : MM. Sabbe. capitaine; De Lnngle, ii u te-
nant : Bugliin, sous-lieut. ; Verryken, sous-officier,
artillerie; Van Stappen, caporal, 2c. 4 b.; Cuperus,
chasseur-éclaireur
Suppléants : Baelde, capitaine ; Bulteel, lieutenant ;
Graveel, sous-lieut.; Bonhivers, sou?-officier, 4 c. 4 b.;
Pmevü, caporal, id ; J. Do Pré, artilleur.
Le major commandant le 4a bataillon a l’honneur de
rappeler à MM. les officiers sous-officiers et caporaux
du bataillon que ce soir mercredi 8 janvier repren-
dront. les théories obligatoires, à g 1/2 heures, au Café
du Progrès, Chaussés de Malines 61, en cette ville.
Les véritables capsules an goudron de Guyot, se trou-
vent à là pharmacie De Beul, 57, longue r. Neuve. 143
{îniteUn météorologique.
OBSERVATOIRE ROYAL DK BRUXELLES
7,janvier (3 heures).— Le temps est beau aujourdhui
en Belgique, et très froid, comme dans le midi de la
Scandinavie, le Danemarck et les provinces Baltique».
il est probab'e que cette situation change à bref
délai ; uri écftànffo'raerit notable, la pluie, et. une baisse
rapide du baromètre, signes précurseurs dns bourras-
que.-: et dés. <j-mpête», - manifestent sur les côtes oc-
A . is téiég ’.iiqno : -re - aux ports (2 h 10). —
V : re Y : -. ! - îles Britanniques,
faible de N’.-K snr Ba tique et rivages méridiona x de
m :“du Nord; modéré du S.-O sur golfe de Gascogne.
Baisse bnmtnétriqùt* de l»* par heure depuis hier
- oir à Vr.lenoia t.z s, •.;:>» n rreshoul use. Pressions :
7:0 Vaten.
5niJeti.s t«. i iUapiiuiue,
AGENCE HAVAS-REUTER.
Londres, 7 janvier.
Lord Beaconsfkld souffre d'yt-n» violente attaqua
de goutte.
Londres, 8 janvier.
Les iournaux du matin démentent également le
bruit de l’indisposition de lord Beaconsfield, sauf le
Standard, qui prétend que l’attaque de goutte est
plus violente qu’on ne Ta cru d’abord et que l’état
du Lord inspire quelque* inquiétudes.
Le Standard publie une dépêche, en date du 4,
disant que la division Stewart est arrivée à Koh-
chi«, qui se trouve de 4 à 5 journées de marche de
Candahar. Le commandant de i'avant-garde an- |