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Vendredi 10 Janvier.
181)0; — Cinquaiile cinquièine année. — [\
Vendredi 10 Janvier
ABONNEuE.\TS .
ANNONCES I
l ans nos bureaux et chez tous les Directeurs de
' ‘ poste (franco de port), pour
par trimestre
semestre.
Anvers
U Belgique
Journal Politique
,ut. atwuueraent so poursuit jusqu à i ctus
formol
PAYEMENT PAU ANTICIPATION.
,,N S’ABONNE : a paris, à Itenœ Havas,
ni.,ro. rte la Bourse ; A l.ONimus, clic* MM. n.\ vins
c C» 1 Fineii Latte, Cornliill, et A STRASBOURG,
cJioz’m’. vue. AMMEL, libraire, 5, rue Brulé.
CHEMINS DE PEU DEL’fiTAT. — Pour Bruxelles 3.17 K. Irp, 2* et s» cl. corr. Londres vià
Ostcnrte, 5.00, 6.03 E. corr. Paris, 6.27, 7.27, 7.51 H., 9 A., 9.10, 9.50, (10.39 A.’, mercredi seul
10.4-1 A,., 11.to E. jiour Bruxelles et Paris (corr. dir.). — 12.31,1.10 A.’., 3.07 Aj.,3 :jS t 2U (5.00
eorrosjionrtance directe 3» cl. Paris;, Luxcmbourg-Suissc-Italie, 5.50, 6.44 A.’., H.26 A;.,’9.?3,10.18
E. (corresp. Paris B et 2r classe). — Pour Termonrte et Garni 5.40, 6.55, 8.2:1,9.24, 1.14, 2.:J8,
4.40, 7.15, 7.42 par Boom ; 9.56, 3.38 par Mal. — Pour Alost, (par Terra nn de) 9 56 33s (par
llruxcllrs), 5.00, 0.27, 9.10, .9.50, 0.41 A’., 12.31, 1.10 E.) 3.07 A.’., 4.20, 5.50. -’femr
Louvain 5.00, 5.38 A.., 0.27, 9.10, 9.'3, 11.45 E. par Brux., 1.10 A.'., 3.38, 4.25, 5.(K) E., 0.44 A.’.,
9.23, 10.13 E. — Pour Ninovo. Orammout, I.ossiues et A1I1 (par UruxcUns-Eord) 5.00, 10 44 a:
12.31; 3.38, 0.44 E. — Pour lièrent, et Turnli. par Contieh 0.07, 8.09, 10.40, 2.41, 5.50, 7.20 10.05
Jusqu’à Lierre. — P» Bruges, Ostemle (par Mal.) 9.50, 5.00 E.; (par lirvx.) 9.50, 10.44 E. —
...............'ouscron. Tournai et Lille 5.00,9.53, 12.3" -
P. L DELA MOHTÀGHE
DIRECTEUR-GÉRANT.
Pour Courtrai, Mouscron,
Prix dn numéro : 20 centimes.
(Les manuscrits ne sont pas rendus).
RÉSUMÉ POLITIQUE.
On attend■ toujours la solution do la crise minislé-
r olit: espagnole. ïVitfée do constituer un cabinet
d iff tiras semble abandonnée. M. Canovas lui-mème
a déclaré à la régente qu’il n’y avait que deux solu-
lion.s jussiblos cnm calife* Uihéral ou un cabinel
c mservatenr. Los présidents des Chambres et plu-
sieurs maréchaux consultés par la régente ont été
unanimes à déclarer que l’entrée des conservateurs
au pouvoir serait prématurée, et que M. Sagasta
seul étiiit assez maitre des majorités au Sénat et a
la chambre pour assurer le vote du budget et du
suffrage universel. Il est probable que lit régente
chargera île nouveau M. Sagasta de former un cabi-
net libéral homogène. En prévision de cette solu-
tion, hier MM. Sagasta, Puigcorver et Gainas» se
sont mis d’accord pour arrêter les bases d’un pro-
gramme économique et budgétaire qui permettra
l’entrée des dissidents protectionnistes dans le futur
cabinet. i- N
On mande de Vienne que la conférence tchèque
allemande continue de discuter la question des écoles
et surtout l’enseignement des deux langues. Il sera
difficile d’arriver à une entente sur ce point, et la
, . . . 30, 4.80, 5.00 E. — Calais 9.10,12.31,
6.41 E. - Tirl., Liège et Verv. 5.00, 6.27, 9.10, 12.31, 1.10 E., 3.38, 4.25, 5.00 E„ 5.50, 0.44 E.,
10.18 E. — Landen 5.00, 9.50, 12.31, 4.25, 5.00 E., 5.45, 0.44 E. — Pour Spa 5.00,9.10, 9.56,
12.31, 1.10 E., 4.25,5.00 a. — Pour Âllem, 5.00,5.38 E., 0.27,9.10,9.50, 12.31, 4.25, 5.00 E., 10.18
E. — Pour Boom 5.40, 0.55, 8.23, 9.24, 11.05, 1.14,1 .50, 2.38, 4.46,7.15,7.42,10.20. - Retour
4.50, 7.43,9.20, 9.49, 12.20, 12.23, 2.57,3.20, 6.96, 6.33, 8.58 9.14. - D’Anvers (Sud) à Boom 5.40,
7.03,10.04, 11.35, 4.18, 7.07, 8.16,.— Retour : 4.48, 6.15, 7.55, 10.39, 2.31, 4.33, 7.28. — D’Anvors
à Éockeren, Cappeil, Calmpth., EsscJien et Roosenrt. 6.08, 7.47, 10.11,12.10, 2.30, 4.52, 6.47,8.13
— Pour Essclien, Roosendaal, Rottorrt., La Haye et Amst. 0.08, 7.35 E. B' et 2e cl., 10.35 E.,
3.28 A’., 6.47.---En outre pour Rotterdam 8.13 soir.
BUREAUX : Rue de l’Amman 1, et
Place du Musée, Anvers.
Paris, 10 janvier.
J,e Gaulois attribue a une intervention person-
nelle de la . reine de Portugal auprès de ht reine
d’Angleterre, ht détente qui s’est produite entre le
Portugal et ht Grande-Bretagne, au sujet de l’inci-
dent Xerpa Pinto.
La République Française condamne vivement
le langage et l'attitude de la presse anglaise à l’égard
du Portugal.
Paris, 10 janvier.
On mande de Marseille au Soleil :
I,e Tatirus de la Cie Freycinet, courrier du Ga-
bon, du Congo et du Sénégal, est arrivé aujourd’hui.
Une grave nouvelle circulait au départ du paquebot.
On prétendait que M. Bayol, gouverneur des rivières
du sud, avait été retenu prisonnier par le roi de
Dahomey, alors qu’il était auprès de lui pour obte-
nir sa signature à des conventions spéciales. Une
compagnie de tirailleurs sénégalais serait partie
pour aller le délivrer.
Berlin, 10 janvier.
Hier malin, après un sèrviee funèbre, qui a été
c élèbre dans la chapelle du château, et la bénédiction
de la dépouille mortelle de l’Impératrice, la transla-
coup, car le luxe des capitalistes augmente les res-
sources du travail. »
La commission allemande constate cependant
qu’une agitation socialiste se manifeste au sein
même des trade-unions et elle le constate d’une
façon qui parait contredire ses premiers renseigne-
ments. Les socialistes reprochent aux trade-unio-
nistes de n’accepter parmi eux que l’élément intel-
ligent de la. classe ouvrière, que j’unskilleâ nmn, eu
le travailleur inhabile, le journalier, leur est indiffé-
rent et trouvent que celui qui s’adonne aux ouvrages
grossiers devrait inspirer autant d’intérêt que l’ar-
tisan. Il faudrait, pour contentcrles socialistes, que
les t rades-unionistes .conseil tissent à prendre égale-
ment en main la défense des plus humbles parmi les
travailleurs.
John Burns, membre d’une-des plus importantes
des trade-unions, celle dès amalgamaled engiueers,
s’efforce d’établir une entente entre le trade-ur,io-
nisme et le socialisme. Voici ce que dit la commission
allemande de ce célèbre agitateur :
“ John Burns a pour principal objectif de trans-
former les trade-unions en sociétés socialistes et de
parvenir par leur puissant concours à réaliser peu à
peu son programme socialiste. Naturellement les
•1 8t. belgrt Friesland, c.'Ranrtle. rte New-York.
Si. angl. Creswjnt. r. Milbnr». rtc SuRna.
— St. angl. Elite, c. Gifford,de Tutïis. ... , ..
— St. angl. Ka.-bi'k, <■. Davics, rte New-York.
— St. grec Antoitios Stathatos.c. Soltanos, d Ibraïl.
.7 St. allem. Baltimore, c. Hashagen. dit Brésil.
— St. grec Andrîaoa Stathatos, c. Faigi, rtTbraîl.
— St. angl. Twiliglit, r. Muller, rte Dortoagaudi.
Barque augl.. Tlntrlantl Castte,e. Olanelinrri .d’Iqùique.'
— 3-m. augl. Hartlcll, e. Ilartmau. de Pisagtta.
St. augl. \V, lives ter, c. Morice, d- Sydney.
6 St. angl. Sobraon, e. Lirtrtle. rte Baltimore.
7 Si. frànç Havre, c. Coq nais,, de No.v-Urleans, vià le
Havre.
— St. angl. joltn Rcdltead. c. Raikins. de Novorossisk.
— St. norw. Congal, c. Kroger, d'Alexandrie.
— St. augl. MyrrJe. e. -Newton. d’Ibraïl.
8 St. angl. Lamington, c. Steel, de Madras, vià Londres.
— St. angl. Orantuily, e. Souden.de Boue.
j — St. angl. Lutnen, e. Brown, de New-York.
1 — St. beige Maskelyue, eau. Clarke, de la Plata et du
Brésil.
— Barque norw. Monica, e. Joliannossn, rie Savannnli.
U St. angl. Don, o, Rowaell, da la Plata et du Brésil, vlû
Soatnampton.
Sortis pour la long-cours et le grand cahota :e.
Dôcembrû.
26 ■ St. belge Reine des Belges, c. Scenfolt, pour le Congo-,
— St, allen., ôhtsSjxüL c. Schiilrz, pour Halifax. ’
— St. angl. t’Iiienix, c. Phittiskirk. pour Rio-Janelro. -
27 St. angl. Fnsi Varna, c. Saw. pour Gènes.
St. Ii.-lgv John P. Be.u. v. Gombi er, pour Constanti-
nople. • • •
— St. angl. Tamar. cap. Rigtutd, pour SouüldUipton, le
Brésil et la Plata. .
28 Sr. allem. Salier, c. Reiinkftsten'. pomTAuslralie.
— sr. tieigc Westeriilatid, i-, Jamispn, pogr New-Vôf’k.
- st. angl. Mari nui, c. Morrell. jiour'Buenos-Ayivs.
— Sr. angl. Rot>«it Dickitison, c. Forhcek, péUrTîrttontn.
- St. belge Princesse Louise, c. Lauwereins, pour jles-
St. alloin. Ohio, ç. AVlViter.ppur le Brésil.
20 Goel. allcm. Astræà. c. Ossenbttck, pour Rio-Jançiro
;, Goel. l,oll. Anna, c. Habben, pour Saffl.
31 Barque âllem. Anna, e. Lahmever, pour Saii-Frau-
1 St. Mge Nederland, c Heure, pour Philadelphie..
— St. belge Leibnitz, e. Grahani, jiotii- Montevideo.
— Sr. angl. Là Plata, «>. Spooner, pour Soutbainpton, le .
Brésil et la Plata, '
— 8t. fraitç. El Djezair, c. Carnée, pour Alger.
8 St angl. Castle Gâte, c. Morgan, pour la Plata.
— - St', norw. Banni), c, Hansen, jiour Gones.
St. angl. Pollux, e. Dem-iiers, pour Batoum.
3 St. t'ranç. Nantes, e. Maunoüi, pour Pauiüac cltNew-
Orleans.
— St. osp. Enrique, c. de Larrauri, pour la. Havane.
— 3-m. alleni. Barbares», <•. Warnskes, pour New-York.
:'!• Sappbiro. c. Murray, jiour St-Joliu's.
nç. Jeanned’At-i-, c. Lêiiuimener, pour Sadi.
; Rtiynland, e. Eliofl', pour New-York.
Menos, <-. Belirmanii. jintir Vmparaiso.
ij). Templeton, pour Loiitlres et
— Göiil. I
St. bH
- St. a!l
St. !UI,
Borr
. Ke
'Nlagn
s-A vi
c. Damster, pour A!i-
Aakjoér, pour Marn-
ai r Saffl.
iiparelius, c. Cadogan.
’ Leewe, p.
rcavls’e» îslSeja<l25si ù Auvers
’éritn le
. ÎIK HHV set TU IVAI.ES
V'astwator s!, parti le 9 novembre. P
décembre. Passé Malte le 7 janvier.
i>Yi>ruv(i>E.
liiiif ni'MartabavKsi, parti le4décembre. Passé Périra le
M u». Parti de Port-Saïd le 0 janvier.
Hnhorfeld (s), c. Sàss, pattilé 5 dècebibré. Dö ijöiölöh'ö ils
Kaiser WilhelmII (s,, c. SUirmer, parti le 12.décembre.
De Port-Saïd le 0 janvier. 1
Elb'e isii e. Tlutlêniforst. parti le 8 janvier.
1»E SYDNEY.
Essen v. e. Schade, parti le 11 décembre. Arrivé à Co-
lombo le J. janvier.
Venman s . jiarti de Périra le 28 décembre. Do Port-Saïd
le 4 janvier. Passe Malte le 8 d--.
Erlangen 7s,', e. OÎiiiSôrg. .
DE SU.YVCU YJ.
Coromandel (s), e. Reeves, arrivé à Londres le 7 janvier.
Pmisseti s .c. Polde, arrivé trAden le 8 décembre.
Bayern(s;( c. Mergell.
DE MADRAS.
Palmyra (s).
DE KLUnACÎlEE
Maple Branch (s!, parti la 20 décembre. Relâché à Suez le
3Jaiiyieit*. avec avat’lüs,
Lycia (a), e. Plotolier, aven graines grassoa et froment.
DE CALCUTTA.'
, Rutherglen f«), avec 1030 tonnes graine de colza. Passé
Ûlh 'tütar le 6 Janvier,
Malabar avec un plein ehargomont graine do colza.
(Attendu,!
DE ROMBAY.
Bn<lsworr.li 'rn, c. Simpson, aveu diverses mnrdliandises.
Arrive a Suez li;27déc.:;nlir.-.
Unntoii (s . e. A n gus, vin l.un-lros avec 590 tonnes froment.
Par;i de Port-Saïd le Tjaiivier.
I-Sfitisl, lii-liais'. avec diverses marchandises.
Ilerizada i s -. c. Averti.
Iraïusj, e. Delargy, avec diverses marchandises,
DE El .-soit Ati.
Atrato %, arrivé à Süpz le 5janvier.
RVQCIQCE.
Casablanca, parti le 20 déeenibre, (Oaftd).
DE IMSÂGUÀ.
DE Ititr.îXniISTA.
Elba. !
DE lîAHI.Y m.ANCA.
Gandal, o. Svendson, parti le 7 septembre. •
DE Ul EiY’Oa-AYRES.
Sirassburg ;s . c. Kolenberg, parti le 10 décembre. De
Rallia Ie22d". Passé St-Vineent Cap-Verl lu 1.janvier.
Teiiiers (s,. parti le 19 déftenl Dre. De St-Vincent (Cab-
Vorr le 3) du.
irt- pzig (s;, c. Kohleuboek, parti le 15 décembre. Passé
bt-Vincent iG.ip-Vcrt) !o ■> janvier.
R-tphael '.s-, c. Beunc'it, parti le 18 décembre. Do Monte-
Bellcua ,sj, parti le 16 décembre. Do St-Vineênt Ca ,-Vert'
le 3 janvier.
A Karlsruhe (s , c. Kessler, parti le 39 décembre.
n:: >! >\n:video.
Holstoin (st, cap. H iovuker, .parti le 10 décembré. Passé
i le 31 .
DeRio-J,
•Hante ,s-, j>arti te3 jauvrer.
DE RiO-JANEIRO.
^'l'yeho liryjio ■>;, cnp.^M Millau, jnirti le lit décembre. De
’oudor,s;, O. Winter, jKirit lo'22 décembre. De Rallia ie
Hovelius (s), parti ie 3u décembre.
n;: s )\-it: \x<;
lire, avec froment.
Marseille s
Havre, avec J(
de graine de c
N w.'n'rt N.
lie !.- 17 ilOcütTihro via fe
siiel.-i.'iaïs, lut) burils htriie
" îffi
.urt, oxpéilh
DE BRI YSU K.K .Gc.ol-ie;.
Berg. e. Bentscn, parti le 10 décembre
de térébenthine
CHANGE DU 9 JANVIER.
Courts jours.
208 50 A208 90 P
L’os 59A20J OOP
123 35A —P
123 :c>.-\ - P
Hambourg.l 123 35A - —P
Vienne......'213 .'OA P
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Berlin..
Cologne.
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Bruxelles...
Courts jours.
-P---------A
'25 20A 25 27 r
25 25A 25 28 P
921/2A100 71/2
’.U 7.» A
99 75 A
99 871/2 A
Norbert Yergult, imprimeur-éditeur.
De »RUXBf.LE3 pour Anvers 3.30 E. P»et2 cl., 5.19, 6.27 K,(corr. dirocto de Paris), 7.15, 8.15,
K, J.L A’., 9.39 U., 10.91,10..m A., 12.0/ R.. U.49, 2.31 E., •viit. dir.Paris, 3.41, On-avreU souleui.
4.37 E.), 4.43 E. pour Anvers-Sud, 4.50, 5.19 E., 5.23 E., 6.33, 8.23 E., 9.04, 10 E., 11.03 E., 12.1..
CHEMIN DE FER GRAND CENTRAL BELGE. — D’Axviîrs j)our Lierre t5.12, 7.11, 9.22
10.53, 1.17,3.09, 5.17, 6.38. — Aérschot, Louvain 7.11, 9.22, 1.17, 5.17, 7.07. - Ottignios
Flourus, Lodelinsart, 7.11, 9.22, 1.17, 5.17. — Charleroi 7.11, 9.22, 1.17. - Berzao, Walcourt,
Manenb., Vireux 7.11, 1.17. — Diûst, Hasselt, Maastricht-, Aix-la-Chapelle 7.11, 9.22 1.17,5.17.
LIGNE D’ANVERS-GLADBACII. — D’Anvers pour Hérenthals, Gheel, Moll, Neerpelt,
Ruremonde, Gladbach 6.12, 10.53, 3.02, 6.38.
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Contieh et Lierre 5.52, 8.57, 3.18,7.20 soir.
PAYS DE WAES. — D’Anvers pour Gaa-1 6.02, 7.12, 8 E., 9.13 a P et 2» cl., 10.55,
12.50, 2.(11, 4.25 P- et 2e ch,5.42, 6.40,8.10 E. jusqu’à St-Nicolas seulement.— De g.yxo peur An-
vers 5.52; 7.05, 8 E., 9.03E. P et 2» ch, 10.51,1.0J E., 2.22, 4.20 E. P et 2> ch, 5.25, 7.197
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Service de dimanche et jours de fête. — D’Anvers pour Tamise 10 h. mal. et 3.30 h. soir. — De
Tamisé pour Anvers 7.30 L mat. et 12 30 b. soir.
ouvert de 9 heures du matin à 6 heures du soir.
Pour les annonces de l’étranger on peut égale
mont s’adresser.
a paris, àl’Agenco Havas, place de la Bourse;
MM. john F. JONES& C", 81bis, rue du Faubourg
Montmartre.
A LONDRES, cllCZ MM. DAV1ES & C«, 1, Finch
Lane, Cornliill, et A. Maurice, 13, Tavistock llew,
Covent Gardon.
Pour la HOLLANDE,à MM.NLIOII et^VAN ditmap.
Pour l’ALLEMAGNE, à M. RtTD.MOSSE, à Cologne.
A BRUXELLES, à MM. LEBÊGUF. & C', direC-
I^TSEfiTÎONifS
La petite ligne......................... Fr. 0.30
Réclames (tm du.journal) la ligne....... » l!50
Faits-divers, la ligne.................. » 2 50
Rubrique Anvers, la ligne............... n 3.—
Réparation judiciaire, la ligne......... » 3i-
Ce tarif n’est pas applicable
d’émission et de souscription.
aux annonces
DE SAVANNAII.
Gnq, parti le 23 décembre, avec essence de térébenthine.
DE YVILMINGTON.
Heimdal, c. Kinger, expédié le 2 décembre, avec résine.
DE PESSACOLA.
Emilie Postel, c. Bauvart, parti le 7 décembre. (Gand).
DE BALTIMORE,
Chicago (s), parti le 31 décembre.
Glengoil, 1934 tonneaux, avec diverses marchandises.
DE PHILADELPHIE.
Stella, c. Hogemann, parti le 2 janvier, avec 7500 bâblls
pétrole raffiné.
Switzeriantï (s), c. Uberweg.
DE NEW-YORK.
Hermann (s), c.. Meyer, parti le 5 janvier.
Ilhuois (s), c. Spencer, parti le 6 umvier.
Noo-’dland (s), c. Nidcot», parti le8Janvier.
Pennland (s), o. Busclimann,
Navires ftnrétés pour Anvers :
La Flandre (s), e> jîinnes, avec 18,500 barils pétrole raffiné
en vrac,
HftHaut, e, Be Vries,avec, 17,500 barils pétrole raffinée»
vrac, r
RE BOSTON,
' Cremon (s!, e, Sehwaner, parti le 30 décembre.
, De Ruytar (s), e. Arsten.
DIBRAIL.
larah Radvlijle (si. r. Muller, expédié lë 12 décembre.
Arrivé a Malle le 1 janvier.
Georges Fischer (s), parti (l'Alger le 27 décembre.
Moorlsh Prince (s), parti le 13décembre. Arrivé à Malte
le 5 janvier.
DE SLL1IVA.
I b-eseeiit (S), parti le 23 dééemhre. Passé Sagres leS'Jd».
Gëiserieh (s;, passé Constantinople le 30 décembre. De
Malte le 4 janvier.
Wellingilorf (s ,e. XVicse, passé Sagres le ôjanvier.
Endytmoti (S , c. Sutterley, parti dé Malte le 29 décembre.
Rossend Castle (s), parti le 7 janvier.
DE SEBASTOPOL.
'Aniwerpan(s), c. Caroa, expédié de Constantinople le 22,
décembre. - -,
D ODESSA.
Ruys lael (s), c. Griffiths, passé Gibraltar le 4 janvier.
Dayhght (sj, parti le 1 janvier.
DE LA MER NOIRE.
Atfflrlano Stathgnilo (s), c. Paizis, expédié de Constauti-
noj»le le 1^ iléeernore.
Jo-tmiis Millas s;, e. Vagliatlo, expélié de Côrtstatïtin'oplc
h- ?, iléeeiuhre.
R iseliiil s . parti de Malte le 6 janvier.
‘ inilinley ,s , ligoter, parti rtc Gibraltar le 4 janvier.
IIE CORFOl .
Mand Hartmann (s), parti d'Alger le 1 janvier.
DE GIIIÖEXTJ.
Irene Morris (s), e. Halliburton, parti le 20 décembre. De
Lieata le 31 d". _
D'AI.GER.
Gartli (s), parti la 16 décembre;
DE P YI.ERVE.
Congo ,s. N’ielsen, expélié le ",) décembre.
DE PORTIMAO.
Carmense, français, parti le 21 décembre.
surtftut à un découvert de six millions qu’il
prétendait avoir trouvé dans le Chap. XI du
budget de 1880, Rappels, comprenant les dé-
penses allouées au budget de 1888 ou y figu-
rant pour rappel et qui n’ont pu être soldées
ayant la clôture du compte, ou qui ont été
différées pour divers motifs. Le total en est de
29,500,000 fr., ci l'Escaut prétendait dans sa
dernière polémique que pour y faire face la
ville n’avait que 22 à 28 millions. Il nous
manque donc six millions, affirmait-il. A
moiïiSj s’écrie-t-il aujourd’hui,que vous n’ayez
trompé le conseil et le public en faisant figu-
rer dansles 29,7.0),000 fr. tics postes fictifs.
Quand nous aurons établi une fois de plus
combien Y Escaut patauge ' dans sa manière
d’envisager cette question, nous aurons donné
la mesure de ce que vaut sa polémique en
matière budgétaire.
Personne, pas même lui, ne conteste ce
chiffre de fr. 29,500,000.
^ Seulement parmi les diverses dépenses qui
s’y trouvent rencontrées, il en est, comme
dans tout budget, qui ne constituent que
des précisions. Ainsi que M. l’échevin des
l’a dit, il n’y a Rengagements de la
la ville que poirn fr. 15,'000,000. Bien
ille ne soit pas obligée de faire les
épouses, elle tient à constater dans
■et qu'elle possède les ressources né-
pciur les couvrir évcntuelleôient.
'd voudra bien reconnaître que la
u terre-plein de la citadelle du Nord
. aux mari! imes et autres sc trouvent
lans le chiffre ci-dessus.
’.rf de l’exposé de M. l’échevin des
pi’il a été payé en 1880 :
S, à valoir sur le coût du terre-plein
(lello . . . . . . Fr. 1,775,000
' travaux divers . . » 1,150,000
Fr. 2,925,000
iant cette somme de fr. 29,500,000, il
iü,575,000.
néme exposé porte que la ville dis-
r. 25,900,000, indépendamment d’un
réserve de 22,000 lots d’Anvers.
3 est le découvert de fr. 0,000,000?
ES?" Les annonces sont mesurées au lif/no-
mètre. — Les titres, se paient d’après l'espace,
gu us occupent. On ne peut garantir les dates
par la route de Lanaeken, au moyen de deux wagons
accouplés, entre Mannheim (Louis de Hesse), d'une part,
et les localités desservies par Je chemin de 1er Grand
Central Belge, d’autre part, seront, à l’avenir, taxés
d’après leur poids réel avec minimum de 10,000 kilog.
par expédition.
Bulletin des Bourses,
Dans notre correspondance de Bruxelles,
publiée Iner sous Ce titre,, nous avons dit que
i. la Société du'Sud-Ouest de Russie ne distri-
buera probablement pas de dividende Il y5
a là une erreur qu’il importe de rectifier. îi
faut lire Superdiyidônde au lieu de Divi-
dende.
e double jeu du gouvernement.
avons cessé de dire combien il est
qu'industriels et ouvriers par-
i se mettre d’accord sur une dimiiïu-
feures de travail, et nous avons omis
; voeux en' faveur des esclaves que le
tient fait travailler Iî>, fU», et
s par joui’.
;ouverncui‘ du Ha in au t, avec une
onté dont il faut lui savoir gré, est
par des conseils auprès des sociétés
nuages, mais tandis que le gouver-
faisait ainsi agir pour se donner
3 bienveillance auprès des ouvriers,
ait à imposer à ses esclaves les cor-
re lesquelles l’opinion publique a si
’otesté. . •
«ions nous sont suggérées par une
iculière de Charleroi, du Ojanvier,
pporte une bonne nouvelle ;
îsse de vous annoncer que le premier pas
une. réduction des heures de travail vient
b eliârbonnage dû Centre de Gilly est décidé
no réduction d’une heure, au moins à titre
iionce sera faite demain aux ouvriers de
tout espérer qu’on recommencera à trava.il-
jaus-éetfco division, et il faut espérer que
’a suivi à moins que les ouvriers, sc décla
res, ne refusent do~ travailler tant que la
ra pas générale.
lion du Gouverneur a été mal vue par les
as charbonnages, et on a été bien près de
que l’Etat était mal vomi à recommander
ion des heures de trjivail, lui qui fait tra-
nachinistcs et ses chauffeurs pendant des
r jour.
DU sijit, il faut espérer que l’initiative prise
re cfb Gilly' sera suivie — car la misère
â devenir grande.
de poser aux yeux des ouvriers des
tos ministres sont prêts. Il s’agit de
3 triste sort de ceux qu’ils font tra-
îmef ailleurs oif ne ferait pas ira-
; hôtes : ils restent insensibles !
N0ÜVELLES_ÉTRANGÈRES
AFRIQUE-CENTRALE.
Une nouvelle lettre de Stanley.
Lé comité anglais qui avait organisé l’expédition'
do M. Stanley a communiqué aux journaux de
Londres une nouvelle lettre de l’explorateur', adres-
sée à M. Alexandre Bruce, gendre de Livingstone.
Cette lettre datée d’ügogo,aumois d’octobre 1889,
constate les grands progrès du christianisme dans
1 -Afrique centrale et raconte en détail les événements
qui se sont passés pendant l’année dernière dans le
royaume d’Uganda.
Le roi Mwauga, dit Stanley, celui-là tpcme qui avait
ordonné le meurtre de l’évêque Hanni ngton aiim par être
déposé, grâce à une alliance conclue entre les indigènes
chrétiens ot les musulmans.
Leurs forces réunis sVmparérentde ses deux capitales
Iiubuga et Ulagalla, et le roi, ayant pris la fuite, se ré-
fugia chez les missionnaires français, à Ulumbi. Ceux-ci
lui donnèrent asile et manifestèrent ainsi beaucoup de
grandeur dame, car Mwauga les avait jadis expulsés
brutalement de ses possessions.
Les missionnaires profitèrent de cette occasion pour
convertir le roi fugitif, et Mwanga embrassa la religion
catholique.
Pendant ce temps, Iviwewa fut nommé roi d’Uganda,
mais il no pouvait s’entendre avec les indigènes chré-
tiens et dut bientôt abandonner le pouvoir. Survint
ensuite un conflit entre les chrétiens et les musulmans,
qui s'ôtaient alliés pour renverser Mwanga, et actuelle-
ment le royaume (ÎUganda est divisé en deux.
Les'musulmans reconnaissent comme roi Karoma,
qui oecupo les capitales du royaume, tandis que les
indigènes chrétiens, ayant appris que Mwanga avait
embrassé le christianisme, so sont retournés do son
côté; il a été proclamé roi des îles du lac et réside à
Uddu.
M. Stanley ajoute que le roi Mwanga lui avait en-
voyé une députation pour le prier de lui prêter son
assistance, de l’aider a déposer Karoma et à rede-
venir roi de tout l’Uganda :
Je lui ai répondu, dit M. Stanley, que je ne croyais
pas à sa conversion ; qu'un bandit comme lui n’avait
pu devenir toutàcoup un chrétien pieux et sincère, et
que i’assassinat del'évèque Hanhington était un crime
si atroce que je ne pouvais prendre sur nia responsabi-
lité de proférait roi d^posèam appui quelconque.
Chronique électorale.
[U’on avait parlé d’opposer M. Lejeune,
la justice, à M. de Sélys-Longchamps
ôn législative rendue nécessaire à Di-
uite. de la mort de M. de Liedekerke.
VOrdre se rebiffe. « Il peut convenir à
et, dit-il, de choisir ses ministres comme
mais les électeurs ont aussi le droit de
s mandataires comme il leur,plaît et de
ccevoir tout faits de Bruxelles n
ronique des Expositions.
on Universelle de Paris de 1889.
d’exposants et collaborateurs récompcn-
s’aàresseht à la Commission belge à
Air obtenir le diplôme qui leur a été dé-
ission nous prie de faire connaître aux
te ces diplômes ne lui parviendront pas
s de septembre, par suite d’un accident
aris, et qu’elle ne peut, par conséquent,
e, pour le moment, aux réclamations
t.
ille également que les récompenses con-
cernent en diplômes et non en mé-
GRECE.
La situation ministérielle,
La situation commence à devenir critique pour
le ministère. M. Tricoupis n’a plus qu’une majorité
chancelante, et l’on parle plus que jamais de la né-
cessité de faire appel au corps électoral. C’est le vœu
de l’opposition; mais le gouvernement a des raisons
de redouter, à l'heure où nous sommes, le verdict
du suffrage universel. An défaut d’avoir trop duré, à
celui d’avoir soumis ses partisans à une discipline
qu’on trouverait trop rigoureuse, même dans un
camp prussien, M. Tricoupis vient d’ajouter l’humi-
liation de Candie et le mauvais état de la sûreté pu-
blique, qui est la résultante d’une mauvaise admi-
nistration.
Les leaders de l’opposition ont déclaré qu’ils so
proposaient de traduire les ministres devant la haute
cour le jour où ils auront la majorité nécessaire
pour faire nommer une commission parlementaire
d’enquête. Vous voyez d’ici la situation de M. Tri-
coupis. Comment s’en tirera-t-il, même avec l’appui
du roi? C’est ce qu’un prochain avenir nous ap-
prendra.
PORTUGAL.
Les funérailles de l’impératrice du Brésil.
Mardi ont eu lieu à Lisbonne, à l’église Saint-
Vincent, les funérailles de dona Teresa, impératrice
du Brésil, dont le corps était arrivé d’Oporto dans la
matinée. Carlos Ier s’est fait représenter à la céré-
monie par son frère, dom Alfonso. Les ministres et
le corps diplomatique occupaient des tribunes réser-
vées.
La messe a été dite par le cardinal-pajriarche de
Lisbonne. Après l’absoute, le cercueil, qui était porté
par les domestiques du palais et suivi .par la famille
et les personnages officiels, a été transporté à quel-
ques pas plus loin dans le Panthéon royal où il occu-
pera une place immédiatement à gauene de l’entrée.
Avant de se retirer, l’empereur dom Pedro a em-
brassé le cercueil en pleurant.
Dom Pedro et la famille impériale partiront de-
main, à 8 h. 1 ’2 pour Pau et Cannes.
ROYAUME-UNI.
Le conflit anglo-portugais.
Le correspondant de Lisbonne du Times envoie à
son journal une très longue et très remarquable dé- '
pêche, dans laquelle il insiste tout particulièrement '
sur 1 état*des esprits en Portugal relativement au
différend anglo-portugais. Il explique que les feuilles :
portugaises les plus modérées soutiennent legou-
vernement et que cette attitude de leur part indique
combien est profqnd lé sentiment qui anime la nation
et à quel point toutes les classes de la société dans '.
toutes lès-villos, loieffirmrgs et les villages du Por-
tugal sont convaincues delàJustice 3& iear caaSL_.A:
II estime que la situation est assez grave pour quo
l’on n’en fasse pas secret, et qu’il est nécessaire que
les deux peuples anglais et portugais soient mis au
courant des laits, ce qui lui parait le plus sûr moyen
d’éviter une rupture. Il exprime aussi l’opinion
quen Angleterre comme en Portugal on ne peut
croire que les deux gouvernements désirent une rup-
ture, et il est clairement d’avis qu’il faut profiter de
ce sentiment.
Le correspondant du Times reconnaît néanmoins,
— et ceci est à noter, — que, à Lisbonne, il y a des
Anglais et des Portugais qui croient que le gouver-
nement anglais a, dès le début de la querelle,eu pour
but de provoquer une rupture afin d’avoir un pré-
texte pour s'emparer de là baie de Delagoaoude
Quillimane et aussi pour affirmer sa souveraineté *
sur le Mashonuland et les territoires du nord du
Zambèze jusqu’à l’Albert-Nyanza et il ajoute ; « Mais •
il faudrait avoir des preuves de ce double jeu con- \
traire au caractère anglais avant d'ajouter foi à ce '
qui parait être l’invention malveillanto.d’un pessi-
misme trop soupçonneux.
Le même correspondant dit-encore qu’il a vu
M. de Barras Gômez lundi et que celui-ci l’a assuré -
de nouveau que le Portugal ne demande qu’à arriver
à une entente avec l'Angleterre. 11 confirme lui- '
même cette déclaration en disant que do 1882 à 1884
le Portugal a donné à diverses reprises dès preuves
desa sincérité, notamment eif négociant le traite du
Congo et celui de M. Johnston. - En tous cas,
s’écrie-t-il, l’histoiro montre ou montrera que, si ces
deux arrangements ont avorté, ce n’est pas la faute
du Portugal. ..
Il y a mieux encore, le correspondant du Times
apprend, de source anglaisé, que, depuis les négo- ;
citilions Johnston, le Portugal s’est montré disposé
à faire de nouvelles concessions pour arriver à une
entente avecf Angleterre et que le major Serpa-Pin to
n’a été envoyé en Afrique que lorsqu’on a su à Lis-
bonne quel était le but de la mission de M. Johnston
dans les territoires qui font l’objet de la dispute ; il
blâme le Foreign Office do ne pas s’ètre expliqué clair,
rement à ce sujet avec le gouvernement portugais et
d’avoir déclaré qu’une intervention portugaise sur le
haut Shiré serait considéré comme un casus bette. 1
“ Il faut, conclut le correspondant, que l’on sache .
et que l’on pèse ces choses en Angleterre avant d’en
arriver au pire, et c’est là une raison de plus pour
trouver une porte de sortie qui soit honorable pour
les deux parties ; c’est là une chose dont on ne sau-
rait exagérer l’importance. »
Voilà une correspondance des plus sages et qui
contraste avec les articles violents des jours, passes. ,
Un député sans byas ni jambes.
On signale la mort de M. Arthur Kavanagh, qui'
avait été jadis membre de la Chambre des Coin-
munes. Voici coque racontent, à son sujet, les jour-
naux anglais :
M. Kavanagh, venu au monde sans bras ni
jambes, se créa néanmoins une siîua iion des plus
importantes dans son pays, devint député, fui tm
chasseur au renard et un cavalier distingué et était
un dès causeurs les plus entourés dans les salons.
Pour monter à cheval, il s’était feit construire une.
selle de son invention, du haut de laquelle il dirigeait -
son cheval en tenant la bride entre les dents. Pour
écrire, il tenait la plume entre les dents.
» Son entrée au Parlement nécessita un change-
ment au règlement, l’entrée de la salle des séances
étant interdite à toute personne qui n’est pas député,
M. Kavanagh ne pouvant gagner sa place que dans
une chaise roulante ou à dos de son domestique, le
Parlement décida qu’il serait permis au domestique
du nouveau député de traverser la salle pour porter
son maître à sa place ou pour le reconduire à sa
voiture.
n Dans son pays natal, on faisait circuler une lé-
gende au sujet de l’infirmité horrible du défunt.
Quelques mois avant la naissance d’Arthur Kava-
nagh, qui appartenait à une famille protestante, une
voisine fit cadeau à la mère du futur député d’une
madone en plâtre. Mme Kavanagh se mit en colère,
brisa les bras et les jambes de l’image, jetant ensuite
le tronfc dans un coin. A la vue de cet acte de sau-
vage fanatisme, la voisiné effrayée dit : - Malheu-
reuse ! je vous l’avais apportée pour votre enfant.
Priez Dieu qu’il ne vous punisse pas en lui ! u
iseil communal d’Anvers.
lundi IS janvier, à S //2 h. de relevée.
PUBLICITÉ.
g-e à M. Jos. Sehatlde, architecte.
— Rôles. — Approbation.
-I’iété. — Budget pour 1890. — Rapport,
s civils.—Cession Oc terrain à Wuesfwezel.
église évangélique protestante.— Demande
sauce.
Lerce, marine, finances, etc.
î fer Grand Central Belge. — Avis. —
ts de bois longs à effectuer directement
ALLEMAGNE.
Les funérailles de l’impératrice Augusta,
La dépouille mortelle de l’impératrice est exposée
en ce moment dans la chapelle du Palais. Un public
respectueux défile devant le lit de parade ou elle
repose. La tête de la défunte, couverte d’un bonnet
blanc, est inclinée sur le côté droit; l’expression de
la figure est très paisible. Sur l’épaule gauche est
posée une rose the en plein épanouissement; sur la
poitrine, des roses, des guirlandes de fleurs. C’est la
grande-duchesse de Bade qui a procédé elle-même à
ces détails de la toilette.
Les obsèques ont lieu demain. Le corps sera trans-
porté à Charlottenbourg par les Linden et la Stc-
gesallée, suivant le cérémonial accoutume. Ce seront
les corps de métiers de la capitale qui feront la haie
dans la ville. . . , T,
L’impératrice Frédéric est arrivée de Rome avec
ses deux filles.
Les cours allemandes délégueront presque tonies
des personnages princiers pour assistera la cérémo-
nie lunèbre. , .
Le testament de la défunte a ete ouvert en pré-
sence du ministre de Injustice, M. de Schelling, du
ministre de la maison de l’Empereur, M. de Wedell,
du représentant à Berlin du grand-duché de Bade,
le baron de Marschalk II contient de nombreux legs
pour des œuvres de bienfaisance.
Visite de la reine d’Angleterre au continent.
On nous mande de liombourg que la reine Vic-
toria passera une partie du printemps prochain dans
cette ville d’eaux, en vue d’une cure pour les dou-
leurs rhumatismales dont elle souffre. La Reine y
occupera une villa et aura pour voisine sa tille,
l’impératrice Frédéric, qui a acheté une villa près
de liombourg l’année dernière.
BELGIQUE
Bruxelles, 10 janvier.
Le Roi compte s’installer dès samedi dans le pavillon
d’honneur de Laeken, aménagé en toute hâte selon l’ex-
presse volonté de Sa Majesté.
ANVERS, ÎO Janvier.
REVUE COMMERCIALE. - Avis. — Nos
abonnés sont informés que la Revue Commerciale et
le Prix-Courant hebdomadaire qui leur étaient remis
avec le journal de samedi, leur parviendront à par-
tir de ce jour avec le n° de vendredi.
Celte publication étant notre propriété, ta
reproduction en est interdite.
Cercle Artistique. — Le sujet traité avant-hier
soir par M. II. Van Duyze, sous le titre de Bibelots et
Truquages, est vaste et complexe. Aussi le confé-
rencier s’est-il borné à l’effleurer, élaguant avec
beaucoup de tact tout ce qui aurait pu paraître pé-
dantesque ou trop technique.
Tout amour-propre national à part, il nous semble
que nos compatriotes saisissent mieux sous ce rap-
port la juste mesure que leurs émules parisiens. Ces
derniers élaguent tant et si bien (pie, sous les sédui-
santes broderies de leur entretien, il ne reste ordi-
nairement plus grand’chose.
M. Van Duyze a traité très rapidement le côté
historique de la question. Ce n’est pas au commence-
ment du siècle dernier qu’il faut reporter l’originê
des collections, mais aux débuts mômes do la civili-
sation et de l’art. Elle est née du désir naturel à
l’homme de ne pas borner son existence au court
moment présent, mais de vivre par la pensée, ét le
souvenir, dans les siècles écoulés. Ceci, bien entendu,
ne s’applique qu’à l’élite intellectuelle des collection-
neurs. Le reste obéit tout simplement à l’instinct
d’imitation et au besoin de se créer une occupation et
un but,
Le vandalisme jacobin, et la colère aveugle des
logiciensinfolérantsot bornés delà Révolution contre
tout ce qui rappelait le passé, interrompirent la
manie des collections. Elle reprit tlo plus belle
lorsque le grand mouvement intellectuel de 1830 eut
I. h;u Doon, c, Law, parti le 31 août. De Coquimbo le
octobre. :0.stende'.
abre. Arrivé |