Full text |
WW
m
«Le transport des troupes par les chemins de fer met souvent les chefs
de corps et les commandans de portion de corps dans la nécessité de
correspondre, pour le service militaire, avec les receveurs de ces che-
mins. Il eu résulte que ces derniers se trouvent dans l’alternative de
refuser les lettres ou d’en supporter les frais de ports.»
Pour obvier à cet inconvénient, et dans l’intérêt du service militaire,
je viens d’inviter les chefs des divers corps de l’armée à ne correspon-
dre à l’avenir avec les receveurs précités que par l’intermédiaire des
commandans de place, ou bien, par celui des bourgmestres, lorsque
les lettres ou paquets seront adressés à des receveurs résidant dans des
localités où il n’y a pas de commandans de place.
— L’église de St-Jacqucs-sur-Caudenberg possédait un carillon de-
puis long-temps dérangé ; il vient d’étre réparé et il a recommencé
ces jours derniers à se faire entendre.
— La construction du remorqueur de l’invention de M, Dielt est
totalement achevée , il ne reste plus qu’à y appliquer les accessoires
d’enjolivement. Les premiers essais faits dans l'atelier, ont prouvé la
perfection du mécanisme qui doit donner l’impulsion à celte puissante
machine, qui, avant un mois et après avoir fait ses preuves sous les
jeux de tous, sera dirigée vers Paris , où elle est attendue avec impa-
tience pour compléter le système de locomotion des voitures articu-
lées-inversables, dont les progrès et les améliorations viennent d’être
constatés d’une manière très remarquableparune commission spéciale,
composée d’académiciens, de savants et de délégués du gouvernement
français. •
— Les représentations de M. Loisset attirent toujours beaucoup de
monde. Dimanche encore il yavait foule au cirque. Ce soir-là. comme
le froid se faisait très vivement sentir dans cette immense salle , les
spectateurs pour se réchauffer frappaient des pieds en mesure pendant
les enlr’actes. Nous avons entendu plusieurs personnes exprimer la
crainte que l’amphithéâtre ne cédât aux secousses que ce mouvement
de pied imprimait au plancher. Ces craintes sont peut-être exagérées :
cependant la police devrait, par mesure de précaution, défendre sé-
vèrement aux spectateurs de frapper des pieds. Mieux vaut encore se
réchauffer en soufflant dans ses doigts, que de s’exposer à être victime
de quelque grave accident.
— Ces jours derniers est décédé en cette ville M. L’Ortoye, ancien
secrétaire de S. M. l’empereur d’Allemagne au conseil privé, ancien
secrétaire-général près de la direction des affaires du culte catholique
romain et ancien directeur des archives sous l’ancien gouvernement,
et chevalier de l’ordre du lion Belgique. Il était âgé de 84 ans.
ANVERS , 9 JANVIER.
Le 8m0 régiment de ligne est sorti ce matin de la ville à 9 1 heures
par la porte des Béguines, pour faire une promenade militaire.
— Quatre canonnières qui se trouvaient en station dans l’Escaut,
entreront aujourd'hui dans nos bassins.
— En publiant avant-hier le texte de la loi sur les sucres , nous
avons commis une erreur que nous rectifierons aussitôt que les docu-
mens officiels nous seront parvenus.
Les prévisions de cet hiver si doux qui devait distinguer le passage
(le l’année 1857 à 1858, ne se trouvent guère justifiées ! Hier, toute
la journée , le thermomètre a marqué 4° au-dessous de zéro ; hier
à minuit , il y en avait 6; et ce matin à six heures il marquait
entre 9 et 10°. Le vent souffle en outre assez fort de la partie
dn N. N. E., ce qui rend le froid cncoreplus sensible. Nos prévoyants
se taisent, mais si le hasard les avait favorisés, ils auraient fait sonner
bien haut leurs connaissances astronomiques ! Ne serait-ce pas le cas
de nous servir de cet adage à peu-près oublié, tout est dans tout ;
réussissez, vous ôtes un phénix ; échouez, vous n’étes plus rien.
Sous le titre d’Effets des Arméniens, l'Echo du Nord publie ce qui
suit :
Aussitôt que la nouvelle s’est répandue dans les corps militaires et
dans les départemens du Nord et de l’Est qu’une année allait être for-
mée pour intervenir dans la querelle de la Belgique contre la Hollande
et la Prusse, un mouvement d’enthousiasme s’est déclaré parmi les
officiers et les soldats et parmi les populations belliqueuses de ces dé-
partemens. On a cru à un retour de gloire nationale, et le peuple di-
sait tout haut qu’on allait abolir les traités de 1813. Un grand nombre
d’officiers retirés du service demandaient déjà de l’emploi.
On écrit d’Avesnes que les bruits de guerre avaient pris une grande
consistance dans la garnison, et que les mouvemens de troupes avaient
fait croire à une prochaine entrée en campagne. Ceux de nos soldats
appelés à entrer dans le bataillon de guerre, dit l’Observateur d'Ares-
ncs, sont tout joyeux de cet événement, et c’est à qui obtiendra d’en
faire partie.
A Meiz, l’enthousiasme a élé porté au comble. Au théâtre on ap-
plaudissait avec une sorte de fureur un mauvais couplet où il était
question de Prussiens et de cosaques. Des soldats qui chantaient la
Marseilllaise étaient aussi applaudis par les passans des mains et de la
voix, u Nos régimens partent, dit un journal de celte ville, d’autres
nous arrivent, le peuple entier les accompagne de ses vœux; et malgré
ces symptômes qui nous reporlent pour un instant aux jours si glo-
rieux pour la France, que nous n’avons hélas que trop oubliés, il en-
tre dans les esprits une telle méfiance des hommes qui nous gouver-
nent, qu’on croit moins à la güerre qu’à quelques nouvelles décep-
tions. h
EriefTet,il ti’y avait rien de sérieux dansîa politique qui a produit tout
ce mouvement, et qui a suscité cet élan dans l’année et dans la popu-
lalion.Les seuls effets qui en résulterontseronldes dépenses au budget
«l (les accroisseiriens de charges militaires pour les habitans de la fron-
tière du nord-est. Les ministres sont accoutumées à tromper impuné-
ment l’opinion publique pour faire réussir des intrigues subalternes;
ils ont pu avec succès répandre de faux bruits dans l’intérêt de quel-
ques ambitions de cabinet; mais il n’est pas sage de se jouer des sen-
litnens populaires et du patriotisme de l’armée. Faire à des soldais
des promesses de guerre et de gloire, et se jouer de leur généreuse
crédulité par défaussés alertes est un jeux périlleux qu’il ne faudrait
pas renouveler souvent. Le ministère comprend aujourd'hui sa faute,
Çt il est fort embarrassé d’une ardeur qu’il a excitée sans qu’il y eut
intention et nécessité d’en faire emploi.
Nouvelles diverses.
On nous écrit de Lille, le 8 janvier : On ne dit plus.rien des mou-
vements de troupes ; hier le lieutenant-général comte Corbineau a pas-
*Çla revue de trois régiments d’infanterie, 2 régiments de cuiras-
•iers et la compagnie de mineurs (génie), qui paraissent aujourd’hui
devoir former notre garnison au moins jusqu’à nouvel ordre.
— Dans sa séance de vendredi, le conseil communal de Verviers a
tésoluqu’un emprunt de 250,000 francs, divisible en aclions de 300
francs et remboursable en 23 ans par 20 actions chaque année, serait
Wntracté pour couvrir l’indemnité des pillages. Le taux de l’intérêt
est resté en suspens ; l’administration communale traitera au mieux
des intérêts de la ville.
— L'Aenicoridings-Blad de Turnhout contient l’article suivant :
Le buste exécuté par notre compatriote distingué , le statuaire
%ens, et qui a été exposé pendant quelques jours à notre hôtel-de-
v‘lle, a fait l’admiration de notre public. Une ressemblance frappante
<%c le buste et la personne qu’il représente, l’expression de la phy-
S'onomieet le goût exquis qui régnent dans l’ensemble dénotent l’ar-
Oste de talent. Au jugement de tous les connaisseurs ce buste est un
'éritable chef-d’œuvre. Nousfesous le. vœu que ce portrait, qui a été
^uspurté à Bruxelles pour être exposé dans l’atsùiw ds M. Feyeits,
avec d’autres ouvrages remarquables, assigne à M. Feyens la place à |
laquelle ses talents lui donnent de justes titres parmi les artistes
belges.
— L’introduction de la Gazette de France et de l’Ami de la /iéli-
gion a éléinlerditedans les Etats prussiens, à partir du lr janvier 1858.
— Voici quelques-uns des articles d’un réglement publié à Londres,
concernant les omnibus; ils méritent d’être cités comme prêtant àl’ob-
servation des mœurs anglaises:
« Ne vous emparez pas d’un coin pour vous seul, et asseyez vous de
manière à ce que vos jambes ne décrivent pas un angle de 45 dégrés ,
car alors vous occuperez deux places au lieu d’urie.
» N’ouvrez pas une fenêtre qui pourrait incommoder votre voisin.
» Tenez votre argent prêt lorsque vous voudrez descendre , car si
vous avez du temps à perdre, ce temps peut être précieux aux autres,
et ne mettez pas le conducteur dans l’obligation dechanger vos pièces,
car un omnibus n’est pas un bureau de change.
» Ayez des égards pour les dames, et ne faites pas rougir une jeune
fille sans protecteur.
)> N’ayez pas de gros paquets avec vous; un omnibus n’eSt pas’une
voiture de roulage, etc. »
— Le petit chemin de fer de Nurenbergà Furth, celui de tous dont
le rapport est le pins considérable, comparativement à la somme levée
pour son établissement, a transporté du 24 au 51 décembre 10,006
voyageurs et le produit a rendu 1252 florins 5|4.
I)u 1er janvier au 51 décembre 1857 il a été parcouru par 467,805
personnes et la recette s’est élevée à 39,077 florins. La première année
de son établissement du 8 décembre 1853 au 7 décembre 1856 il avait
compté 449,399 voyageurs et la recette avait été de 39,697 florins.
— Voici un tour de voleur qui n’est pas mal imaginé; c’est à Paris,
que la scène se passe: _
Samedi dernier, un libraire reçoit une lettre d’un académicien, qui
le prie d’envoyer à son domicile, le jour même et sans tarder, un choix
de ses plus beaux livres : les reliures doivent être les plus riches, les
gravures seront choisies parmi les meilleures épreuves, papier lie
Chine, avant la lettre; enfin tout ce qu’il sera possible de trouver de
mieux. II s’agit peut-êtred’uncadeau à faire à un directeur du théâtre,
à une actrice de renom, ou peut-être, qui sait, à quelque habile entre-
preneur de succès.
« Si je ne suis pas chez moi, dit le signataire de la lettre, on lais-
sera les livresvet demain à midi précis, on m’apportera la facture. »
Et vite le librairie est à l’œuvre; on fouille le magasin, et l’on pré-
pare un paquet de livres magnifiquement reliés, avec tranches dorées
et titres frappés à froid , une note de près de 600 fr. et l’on envoie le
tout au domicile indiqué : le destinataire n’est pas là pour recevoir sa
commande. Le commis laisse les livres, salue et sort.
Le lendemain, à midi précis, le commis est de nouveau dans l’anti-
chambre du poète et fait présenter sa facture.
Mais quel n’est pas son étonnement, lorsque l’académicien répond
qu'il n'a rien fait demander et qu’il a été trés-étonné la veille en ren-
trant chez lui de voir le paquet expédiépar l’éditeur; il a cru que c’é-
tait le résultat d’une erreur, et il a été confirmé dans cette idée, le
matin même à huit heures, quand un jeune honmie est venu chercher
le paquet ; en s’excusant du dérangement qu’il causait sur une simil-
itude de nom.
Tout s’explique alors, mais trop tard, et l'on est forcé dereconnai-
tre qu’un habile escroc a usurpé un nom recommandable; qu’il a sur-
veillé l’envoi du paquet, et qu’il est venu l’enlever avant l’heure indi-
quée pour le paiement de la facture. Puis le pauvre commis rentre
chez son patron, tout confus du triste succès de sa mission»
Le libraire a porté plainte immédiatement.
ÉTAT—CIVIL DS LA VILLiS B’aSVEBS, DU 5 JANVIER.
DÉCÈS. — SEXE MASCULIN.
G. J. Bernard, journalier , âgé de 66 ans. veuf de M. J. Debré et de J. M.
Driesscns, époux de M. A. Rosiers. — J. F. Baus, serrurier, âgé de 51 ans,
époux de A. C Berelincki. — C. Helen, ferblantier, âgé de 62 ans;, veuf de
M. J. P. De Beys, époux de F. P. Roelants.
DÉCÈS. — SEXE TEM1NIN.
M. Depré Du Camuselle, dentellière, âgée de73 ans.
2 enfants qui n’ont point atteint l’âge de 7 ans.
naissances. — Sexe masculin 4. — Sexe féminin 4. — Total 3.
»n m ’■»! wieiiaiiiei'HimrnwrnMittB—I
COMMERCE.
. PLACE D’ANVERS , du 9 janvier.
CAFÉ. — Le Brésil continue à altirer une assez bonne demande. Environ
600 balles ont encore été traitées aujourd’hui à 25 1(2. Les autres espèces sans
affaires marquantes.
COTON. — Quelques petits lots de Surate, soit 84 balles ont élé traités à
différents prix. On a aussi réalisé ces jours derniers , 50 balles Louisiane à
prix tenu secret.
RIZ. — On a encore traité quelques centaines de balles Bengale, dans les
prix de f. 8 à 9 1(4 suivant qualité et 150 balles du Piémont, qu’on suppose
avoir été payées f. 7 8i 4.
. VENTES PUBLIQUES.
CAFE. — 430 balles Brésil avarié, mises bier après-midi aux enchères, ont
élé adjugées dans les prix de 31 112 à 51 112 centim.par 1 (âkil. suivant avarie.
FER. — Le vente publique de fer de fonte belge en gueuses, n’a donné au-
cun résultat. Le tout a été retiré dans les prix de frs. 16 pour la première
qualité et de fr. 12 pour la seconde.
MARCHES.
BRUGES. 6 janvier. — Notre marché aux toiles était assez bien fourni ,
la marchandise s’est écoulée avec facilité et à des prix maintenus; il ne man-
quait pas d’étrangers. Les lins sont unpeumieux que la semaine passée ; l'ap-
provisionnement n’était pas aussi important que le dernier. Les fils sont tout
à fait délaissés ; la première qualité s’est vendue de 42 à 44 sous les 8 livres;
RENAIX, 5 janvier. — Le marché aux toiles était passablement fourni;
les acheteurs n’étaient pas très-nombreux ; les bonnes qualités se sont asseï
bien vendues sans hausse dans les prix ; les qualités moyennes sont toujours
peu recherchées, ce qui fait croire qu’elles sont remplacées par les toiles an-
glaises.
LILLE, 6 janvier. — Huile de colza6"; lin 08 50 ; œillette 90 d° bon goût
93 du d" soutirée 97 ; chanvre 70; cameline 69; épurée pour quiuquets 72.
Suif fondu du pays 62 f. les 50 kil.
Les prix de nos huiles sont bien tenus, celles de colza étaient rares et
demandées.
ROUEN, 5janvier. — Huile de baleines rouge et blonde escompte de 31 j3
0|0. 74, d° de morue 80. Huilcde colza disponible, au comptant, barils neufs
80, d» en bques, 81, d0 courant du mois 79, d0 2 premiers mois 78, d° 4 pre-
miers mois 78, d° 12 mois 82. d° 4 derniers mois 81. d° 6 derniers mois 84,
d° de lin disponible 80. dü d’olives superfines sur escompte de 4 t|2, 165, d°
commune de Provence et d’Italie, esc. 10 t|2, 167 50 à 1/0, d° tournantes,
esc. 18 1(2, 185 à 190. Savons disponibles, esc. 3 0|o, 100. — 3|6 disponible
5 70. d° courant du mois 5 90. Eau-de-vie de Cognac 6 à 0 10, d° de Montpel-
lier 4 à 4 40.
Ainsi qu’on ’e prévoyait, la halle d’aujourd’hui a élé encore plus câline que
la deruière. cependant on a remarqué la présence de quelques acheteurs du
déhors sur lesquels on ne comptait pas. mais ils ont mis beaucoup de circon-
spection dans leurs acquisitions et par conséquent on s’est peu ressenti de
leur visite.
La rouennerie s’est vendue â peu près en même quantité que ta semaine
dernière et sons aucune différence dans les prix.
Il s’est fait peu de chose en indienne.
Lescallicots écrits ont été sans demande et malgré cela les détenteurs
tiennent les prix très fermes et montrent même l’intenti'ôn de monter leurs
prétentions lors que les affaires reprendront leur cours ordinaire.
Il n'y a aucune vente en calicots blancs et en articles teints.
Les mouchoirs de Bolbec jouissent d’une demande assez suivie, surtout les
Chollet bleu et aurore, les autres genres sont moins demandés.
Les toiles dites minage se vendent avec une facilité remarquable, surtout
les carreaux et rayé tabac ; l’article garance en carreaux est recherché de nou-
veau.
SiLe» cotons filé» ont un peu moins de demande et cependant les prix n’ont
-L-JiLJULiU— . ? -----------i-L—. I. gjJüfJ.LI" IU1ULIHL1»
subi aucune variation ; les filateurs comptent sur une reprise prochaine dais
lu vente de cet article.
BORDEAUX, 4janvier. — Il s’est traité aujourd’hui. — Coton : l*t ballala
Cumana a 92 50. 56 b. Louisiane A. 24 b. d" A, 150 balles Cumana A. —
Vanille : 10 boîtes, du Courrier-de-la-Vera-Cruz E, 2 caisses Bengal» A.
VALENCE, 3 janvier. — Le 29 du mois dernier, les soies se son! bien sou-
tenues au marché de Romans. 12 à 14 d., f. f. 24 50 à 25 ; 14 à 16 d., f 1t
25 à 24 75.
À Aubenas, le 30 courant, il y a eu beaucoup d’activité ; les soies étaient
tenues à des prix trèsélevés. 10 à 12 d., f. 25 à 26 soies ordinaires; 9 à 10 d.,
f. 27 à 28 soies de Joyeuse lr* qualité; 13 à 14 d. 4j5coc.,f. 30 à *1 D» d’or-
dre de S’-Jean-du Gard et Anduze ; 9 à 10 d. 3|4 coc., f. 31 à 32 d° d».
RIGA, 28 décembre. — chanvre : Les affaires à Huer s’élèvent i SOC»
sebipponds aux prix suivants avec avance de 10 p. c. :
Rein b10 à R 86 1|2 86 l
Uitschott à R 811|281 ; par schippond toute première qualité RI de nias.
Passé R 76 1 [2 76 )
Au comptant, c'est-à-dire avec tout l’argent d’avance, on pale 811|2 81.
76 t [2 76, 71 1(2 71. En marchandise présente il ne s'est rien fait.
céréales: En seigle de Russie il s’est traité quelques affaires à livrer, tree
avance de (0 R au prix de 54 R A.,quoiqu’il y a plus de vendeurs que d’achetenr*
à ce taux. Avec la moitié d'avance on traiterait à A R 52 , et an comptant 4
50 RA. Avec 18 p. c. on trouverait de la marchandise à R 55 1 [2.
Graine de lin à battre sans affaires, les détenteurs tiennent ferme ; les meil-
leurs vendeurs demandent toujours R 14 1 ]2 la tonne.
Graine de chanvre : les ordres de l’intérieur continuent à nous manquer, Ce
qui fait que cet article n’a point de prix fixe encore. »
PARTIE MAÜITIME.
SINISTRES.
(Correspondance particulière du PRÉci'RSEüS.j
Calais, 6 Janvier 1888.
Je viens vous annoncer l’échonementsur la côteO.denotro port, vis-à-vi»
le village de Sarzath, du trois-mâts hambourgeois Howard, cap. O. H. Flor,
du port de 336 tonneaux, allant de Hambourg à New-York avec marchandi-
ses diverses. Ce navire a touché par une très forte brume hier à 8 heures Au
matin par un tems calme. Il n’a pas souffert et on espère que relevant à la
marée de ce matin , il pourra continuer sa route.
S’il survenait quelque chose de nouveau je vous en instrnirals.
P. S. du 7 Janvier : Je reviens de laeôte et le navire est renfloué. H est
mouillé sur la rade et entrera dans le port à la marée de demain matin pour
réparer quelques avaries dont on ne connaît pas encore l’importance.
— On écrit de Smyrne le 8 décembre :
Vers la fin de novembre la Mariette, c. Lachaup, venant d’Enos, a touché
sur te cap Baba, Malgré une voie d’eau , le capitaine a pu arriver jusqu'à
Smyrne. Son premier soin a été pour sauver sa cargaison , d’aller s’échouer
sur un banc de vase , au fond de notre rade. Les experts ont décidé que la
cargaison devait être déchargée; et on a commencé hier cette opération. Les
marchandises sont déposées dans des magasins ad hoc , et cette riche car-
gaison , qui se compose de 300 balles laine, et 4,000 qaintaux cuivre, se trou-
vera ainsi en sûreté jusqu'à ce que le navire soit réparé.
Toutes les balles de laine , et une grande partie du cuivre , sont déjà e»
magasin. Aucune des baltes de laine n'est avariée ! une trentaine sont un peu
touchées , mais l’intérieur est intact On n’a pas encore découvert la vois
d’eau , mais il parait que le dommage n’est pas considérable.
— On écrit du Havre :
Le chalan le Dupleix , amarré au quai de l’entrepôt des Cygnes, ayant
voulu changer de place, s’est jeté sur un des piliers de l’arche du pont, et a
coulé bas. On s'occupe de transborder les marchandises. On ignore l'impor-
tance des avaries qu’aura faites ce bateau.
— Le navire fr. Oromaze. cap. Auriol, venant de Cuba , est entré «re-
lâche à St-Thomas, le 28 novembre, après avoir été démâté.
NOEVELLËTdË mer»
(Correspondance particulière du l’aecmsseiU.
On nous écrit de Livourne, le 25 décembre, que le hoeker hoil-ndais fteer-
lands Kroonprins, cap. Vandermeyden, venait d’y arriver de Rotterdam en 85
jours, et le brick suédois Anna, cap. Dannborg, de Gothenbourg en 87 jours.
Le Troika, cap. Memcrts, était parti le 22 pour Amsterdam. Le vent était
à l’Est, et la mer trés clapoteuse.
— Les navires suivans ont mis en mer âFlessingue le 7 courant : Jeune
Henry, c. Cassauwers, pour Amsterdam; Hulda-Henrietta, c. Tool, pour Rot-
terdam; ces 2 navires sont rentrés à cause de la gelée. Anna-Maria. c.Brinck,
Me Wismar) pour Dunkerque; Waldemar, c. Thornoe, JpiAir Kjirtemunde;
Phoenix, c. Bunncmever, pour Liverpool; Ulrica, c. Harloff, pour Lisbonne;
Ann-Louise, c. Wendell, pour New-York.
— Navires partis du Texel le 7 courant : Amsterdam, c- Abrahams, pouf
Surinam; Tuscar, c. Chadwick, pour Baltimore; Cecilia, c. Wilts, p. Anvers.
— Navires partis de Helvoet le 7 courant : Beurs, c. Van Alen, pour An-
vers; MaasNymph, c. Verschuur, pour Philadelphie; Hollander, c. Kelly*
pour Boston; Hoffnung, c. Parran, pour Lisbonne.
— Le navireZeclusl, c. Horstman, est arrivé le courant à Brême, vefl,
d’Anvers.
— L’Eglé, cap. Tortel, ven. du Sénégal à Marseille, et le Rhône, t. Brest,
allant de Marseille dans les mers du sud, ont relâché à Bone, par vent con-
traire, le 2 janvier.
— Le paquebot Lafayette, cap. Topscnt, entré au Havre le 5 janvier, à
quitté la Nouvelle-Orléans, le 29 novembre, et la Balise, le l"décembre.
Il a laissé à la Nouvelle-Orléans, l’Alexandre-Toussin, enp. Leromois; dé-
part; 10 décembre, les nav. am. Hermitage, cap. French; et Ann-Mary-Ann,
cap. Clark.
Le navire français Caroline, cap. Legrain, était parti de la Nouvelle-Or-
léans pour le Havre le 23 novembre ; et le nav. américain Elisabeth le *0 no-
vembre, .
Le Bolivar devait partir pour le Havre le 6 décembre ; le nav. fr. l’Amitié,
le 12 décembre.
Les départs des antres navires étaient inconnnus.
Le nav. fr. le Vaillant, cap. Fabre, et le nav. am. Talma, cap. Dillingham»
étaient en charge pour Bordeaux.
Le cap. Topsent a rencontré le 24 déc. une galiote hollandaise, portant
guidon rouge avec len. 396, et dans le coin supérieur un V, allant aux Etats-
Unis.’ayant 26 jours de mer, latitude Nord, 42° 43'; long. Ouest, méridien d»
Paris, 4° 5’.
Moiivesssciit «1m Port «rAiaver».
ARRIVAGES DU 9 JANVIER.
Lepleyt belge Jeune Caroline, cap, Bunnemeyer, ven. de Londres, eh. dé
café et sucre.
Le bateau à vapeur City of Hambourg, cap. Hart, ven. de Londres, eh. dé
café et colon.
Le koff Hanovrien Martha Brons, cap. Hermann, venant d'Emden, ch.
d’avoine.
AU BAS DE IA RIVIÈRE
Le koff Hanovrien Antina, cap. Schoon, venant de Ditzum , eh. d'avoine.
Le sloop Danois, Sophia, cap. Michelsen, venant de Holbeek, ch. grainé
de navettes.
La goélette Norwégienne Eenigheden cap. Krogb, venant de Riga, ch. d«
graine de lin.
Le koff hanovrien Reinhard, cap. Dreestnan, ven. de Emden, ch. d’avolné
Le aak prussien De Beurs, c. Van Aien, v. de Cologne, eh. de div. march.
Le koff hanov. Cecilia, e. Wiltz, v«n. de Hookziel, ch. de gr. de navette».
Chargements des navires dont nous avons annoncé l'arrivée :
T1BER (américain^, de New-York : 18 futailles huile de baleine. 68 Id. po-
tasse, t partie bois de campêche. Frères Nottebohm; 95 futailles huile de
baleine, V” F. llaine; 30 id. perlasse, 68 balles coton, IL F. Van Damm»
et C'; 85 barils potasse, 65 id. perlasse , Van Staphorst Lantz et C-; 27
futailles huile de baleine, 151 id. potasse, 76 id. miel. Koch et C’; 51 id.
potasse, 51 id. perlasse, 100 balles coton, Ch. Loyaerls; 1 caisse marchan-
dises. Agie et C'; 800 cuirs, A. Barrovr Pulnam et C» ; 80 balles coton,
Jollie Clibborn et C" ; 161 id. d», pour l’agence de ta Société de Com-
merce de Bruxelles; 180 futailles potasse, 10 id. perlasse, 33 id. huile,
32 balles coton, 3 caisses marchandises, à ordre.
MADAGASCAR (américain), de Sumatra, â la cons. de MM. Agie et eomp. :-
5184 pieols poivre, p. les consignataires.
MALTA (anglais) du Havre ; 29 balles coton. Caleaux Wattel et eomp. ; *9
id. laine, Osyet eomp. ; 13 colis thé, Agie et coinp. ; 46 id. marchandi-
ses, V' F. Haine ; 2288 cuirs, 8 caisses marchandises, 6 id. cigares, 20 id.
thé. 4 id. sucre, 78 sacs id., 10 colis id. « ordre.
PETRUS (beigej. de Londres ; 345 colis ouvrages mécanique* el accessoirs*
pour Louyiifl, |