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ME PKEtTOSEüR, Samedi £5 Juillet 1840.
M. Derinck maintient tout ce qui est contenue dans la proposition
qu’il a faite sur l’instruction des classes moyennes.
M. Colins (en flamand) propose l’ajournement de cette discussion à la
prochaine session.
M. le Gouverneur donne la certitude au conseil que les Chambres lé-
gislatives s’occuperont, aussitôt leur ouverture, de la question d’instruc-
tion primaire.
L’ajournement est prononcé.
M. Fan Geetruyen revient ensuite sur la possibilité de faire partici-
per le sexe féminin aux concours publics. Cette modification pourrait
coûter des sommes assez fortes à la province ; mais on ne doit pas pour
cela négliger une brandie si importante de la classe ouvrière.
M, Colins [en flamand) dit avoir vu avec regret, dans l’exposé sur
l’état delà province, qu’une somme trop faible est allouée à l’instruction
primaire dans l’arrondissement d’Anvers. Sur les 72,000 fr. alloués par la
province, Anvers ne jouit que d’une somme de 16,000 fr. ; c’est une in-
justice ; eu égard à sa population, la ville devrait bien participer pour
50,000 fr. au chiffre qu’accorde la province.
M. le président dit que la députation s’occupe de cet objet.
M. Van Havre lit le rapport sur la proposition de M. Brandis (route
de Lierre à Oostmalle). Moyennant 25,000 fr. de subside de l’état, la pro-
vince pourrait se charger des travaux ; à adresser des propositions à
M. le ministre des travaux publics. — Adopté.
Lecture est donnée par M. brandts du rapport de la commission sur
la proposition de M. Dellafaille, à l’effet d’obtenir un subside de l’état
pour la routede Schelle à Puers. Les conclusions de la commission sont
tout-à-fait dans le sens de la proposition.
Après une longue discussion, à laquelle prennent part MM. Brandts,
Doyaerts, Stalpaert, Dellafaille, Fremie, Van Geetruyen, le conseil ren-
voie cet objet a la députation permanente.
M. Cantinjoux. — Rapport sur la proposition de M. Wouters (prolon-
gation de la route de Diest à Turnhout jusqu’à la frontière hollandaise).
— Egalement renvoyé à la députation.
Le rapport est lu sur la proposition deM. de Billemont, pour l’amélio-
ration de la race bovine. — M. Hoisard, rapporteur. — La députation
permanente fera un rapport sur cet objet dans la session prochaine.
Stalpaert lit le rapport sur la question de la suppression ou du main-
tien du canton d’Arendonck. La section centrale conclut à la décision
qui a été prise à cet égard en 1856, c’est-à-dire à la suppression.
M. Wouters s’élève contre le rapport que vient de lire l’honorable
M. Stalpaert. Il est de l’intérêt des communes environnantes que le can-
ton d’Arendonck soit maintenu. L’orateur dit qu’aucun but personnel
ne le guide quand il s’oppose à la suppression; au contraire, car le main-
tien n’est nullement favorable à lui personnellement, il en souffre dans
sa clientelle. Mais il ne veut que le bien général : il y a une infinité de
fabricants de bonnets de colon qui tirent leur plus grande substance
du maintien du canton.
M. Colins (en flamand) ne voit pas non plus la nécessité d’une sup-
pression.
(Pendant la discussion , il circule dans la salle un petit papier portant
cette épigramme en grosses lettres, tracées à la plume :
Votez, Messieurs, pour mon canton.
En faveur des bonnets de coton...)
M. Stalpaert: En 1856, presque toutes les communes environnantes
voulaient la suppression, et s’appuyaient sur ce que le canton d’Aren-
donck avait été consulté. Une pièce, signée par plusieurs habitants
d’Arendonck, et demandant la suppression, fut adressée à l’autorité
provinciale.
M. Wouters dit qu’il a la conviction que jamais le canton d’Arendonck
n’a été consulté à ce sujet. Si une pétition pareille, dont parle M. Stal-
paert, est parvenue à l’autorité provinciale, ce ne peut être que la
manifestation de quelques individus isolés. M. Rogier, qui est malheu-
reusement parti (sic) s’occupait avec beaucoup de soin de la question,
(Chuchottements en sens divers. Aux voix ! aux voix ! )
M. Colins (en flamand) propose le renvoi à la députation permanente
avec faculté d’émettre son avis, en cas que les chambres législatives
s’occupassent de la question projetée.
Le conseil adopte à l’unanimité la proposition de M. Colins.
L’ordre du jour étant épuisé, M. le président demande au conseil s’il
veut consentir à ce que la députation permanente soit chargée de l’ap-
probation du procès-verbal de la séance du jour. — Adopté.
On procède à l’élection pour le renouvellement partiel de la députa-
tion. — Cinq membres doivent être élus.
Pour l’arrondissement d’Anvers. — Il y a 42 votants; majorité 22. —
IJn tour de scrutin.
MM. Devinck-Dubois, 57. — Ullens-Vande Cruyssen, 2. — Maesen, I.
— Van Havre, 1. — Pelgrims, 1.
M. Devinck-Dubois ayant obtenu la majorité, est nommé membre de
la députation pour 4 ans.
District de Turnhout. — MM. Smolderen, 57; de Billemont, 4; Lebras-
seur, 1. — M. Smolderen, étant réélu et ayant déjà 2 ans de service, est
nommé pour 2 ans.
Trois membres sont encore à élire pour trois différents districts. —
Partage des voix :
MM. Pelgrims, 54. — de Billemont, 25. — Le Brasseur-Vanden Bo-
gaert, 16. — Üllens-Vanden Cruyssen, 12. — Em. Geelhand, 2. — Van-
navre-Cornelissen, 15. — Le comte Léon d’Ursel, 16. — Lebon, 1. —
Mannekens, 2. — Dens, 1. — Dewael, 1.
MM. Pelgrims et de Billemont ayant seuls obtenu la majorité, sont
nommés membres de la députation pour le terme de 4 ans. — En scrutin
de ballotage a lieu entre MM. le Brasseur et le comte d’Ersel. — 41 vo-
tants; majorité 21. — M. le Brasseur a 19 voix et M. le comte d’Ursel en
a 21; un billet blanc. — M. le comte d’Ursel est nommé membre pour
4 ans.
Les nouveaux élus remercient le conseil pour la marque de déférence
qu’ils viennent d’obtenir de la part de leurs honorables collègues.
M. le gouverneur se lève : Messieurs, je dois remercier le conseil pour
l'appui qu’il n’a pas cessé de me donner dans les circonstances. Au nom
du Roi, je déclare clôse la session ordinaire du conseil provincial d’An-
vers pour l’année 1840. •
Tous les membres : Vive le Roi !
Les conseillers sortent. — Il est 10 heures du soir,
JI KIKPIU I)E\(E COMMERCIALE.
TRIBUNAL DE COMMERCE D’ANVERS.
Audience du 15 juillet. — (présidence de M. Devries-Vermti.es).
Jugement rendu en cause du cap. Bachelet, contre D. Mauroy.
Vu le rapport de mer passé au greffe de ce tribunal par le demandeur
le 5 décembre 1859, dûment enregistré sur expédition.
Considérant que la demande est contestée en fait, en ce que l’avarie
par elle-même et sans l’augmenter des frais de répartition, ne s’élève
pas à un pour cent delà valeur cumulée des marchandises et du navire.
Et en droit, en ce que l’art. 408 du code de Commerce déclare la de-
mande d’avarie commune non recevable, si elle n’excède pas un pour
cent de cette valeur cumulée.
Considérant que les frais faits pour l’évaluation et la répartition de
l’avarie ne peuvent pas être joints à celle-ci pour savoir si l’avarie dé-
passe le taux de 1 0[0 établi par l’art. 408 du code de Commerce.
Considérant que lorsqu’il y a lieu à appliquer cet art., il faut que l’a-
varie commune excède par elle-même et sansy ajouter des frais, 1 p. c.
de la valeur cumulée du navire et des marchandises; que cela est d’au-
tant plus incontestable qu’entre assureurs et assurés la loi a voulu évi-
ter que l’un fit des frais pour récupérer des avaries de fort peu d’im-
portance, et qu’elle a cru qu’il était plus juste que l’assuré supportât
l’avarie chaque fois que les frais devaient monter à une somme égalant
l’avarie même; que le but de la loi ne serait pas atteint sil’on admettait
les frais dans la computation de l’avarie, pour savoir si elle dépasse 1 p.
c.; qu’ainsi sous ce point de vuela demande serait non recevable si l’art.
408 était applicable à l’espèce.
Considérant que l’art. 408 du code de Commerce, renferme une dis-
position semblable à celle de l’art. 47, litre 6, liv. 5 de l’ordonnance de
la marine rendue en 1681.
Considérant qu’il n’est pas douteux que l’art. 47 de la susdite ordon-
nance n’avait d’effet qu’entre les assureurs et les assurés.
Considérant que s’il est vrai que cet art. se trouvait sous le litre des
assurances et que l’art. 408 du code de Connu. se trouve sous le titre des
avaries, il ne serait cependant pas raisonnable de considérer par le seu
fait de cette transposition la loi nouvelle comme ayant dérogé sur ce
point à l’ancienne, lorsque l’orateur du gouvernement en présentant la
loi sur le code Maritime s’est exprimé en ces termes : •< C’est déjà justi-
fier en grande partie le projet qui vous est présenté que de dire que
nous avons suivi presque toujours l’ordonnance de 1681. »
Que le législateur n’exprime nulle part la pensée de cette dérogation
qui serait cependant telle qu’elle conduirait de l’aveu de tous à une dé-
cision inique ;
Considérant qu’il y a d’autant plus de motifs d’admettre que l’art. 408
ne doit profiter qu’aux assureurs, que le législateur dans cet article ne
se contente pas de stipuler le cas d’avarie commune, mais qu’il stipule
en même temps pour le cas d’avarie particulière, dont les assureurs
seuls sont passibles.
Considérant que lorsqu’on lit le passage suivant de l’exposé des mo-
tifs qui ont déterminé cet article ; « Nous avons considéré que la de-
» mande ne devait point être admise, quand, pour jouir de son effet, il
»' faudrait dépenser en frais autant ou plus que le dommage qu’on ob-
»’ tiendrait, parce qu’alors il n’y avait intérêt pour personne, soit à de-
» mander, soit à défendre : cependant nous n’établissons à ce principe
» que dans le cas où le silence des parties n’aurait pas fait connaître
, » leur volonté, » on demeure convaincu que le législateur en présentant
cet article n’a eu en vue que les contrats d’assurances et de venir au
secours des parties dans les cas exceptionnels où elles auraient gardé
le silence sur le quantum que l’avarie doit avoir atteint pour donner
lien à la responsabilité de l’assureur ; puisqu’il serait absurde de pré-
tendre que l’orateur du gouvernement en disant que dans les cas que
l’art. 408 prévoit, il n’y avait d’intérêt pour personne, soit à demander,
soit à défendre, ait voulu y comprendre le cas où toutes les marchandi-
ses d’un négociant auraient été, dans l’intérêt de tous, jetées à la mer
pour soulager le navire, ou bien celui où le capitaine aurait fait dans
l’intérêt de tous des sacrifices semblables, lorsque l’avarie commune
dans chacun de ces deux cas n’excéderait pas un pour cent de la valeur
cumulée du navire et des marchandises.
Considérant qu’il est d’autant plus équitable d’admettre la demande
du cap. que le fret) en totalité pour tout le voyage ne s’est élevé qu’à
mille trois cent quatre vingt dix-huit francs, soixante-quinze centimes.
Considérant d’ailleurs que l’art. 401 du code de Commerce établit la
règle à suivre en cas d’avaries communes, entre les divers intéressés au
navire et à la cargaison, que le législateur y prescrit sans distinction
aucune la répartition des dommages sur la valeur cumulée des mar-
chandises et de la demi du navire et du fret, tandis que l’art. 408 ne parle
que de la valeur cumulée des marchandises et du navire en totalité sans
mentionner le fret qui ne peut être l’objet d’une assurance.
Par ces motifs,
Le tribunal dit que l’art. 408 n’est pas applicable à l’espèce, condamne
le défendeur même par corps, à payer au demandeur, la somme de trois
cent dix-sept francs quarante centimes, pour sa part dans la répartition
de l’avarie grosse survenue pendant son voyage du Havre à Anvers au
navire La '/■ èlie\ 2» les intérêts commerciaux à six pour cent l’an depuis
la demeure judiciaire jusqu’au paiement ; 5» aux frais du procès.
Actes Officiels.
(Moniteur du 24 juillet.)
ROUTE DU CHEMIN DE FER A CONTICH ET VERS I.’lîSCAUT. — Un arrêté
royal du 21 juillet, vu la requête par laquelle le conseil communal de
Contich demande l’exécution d’une route destinée à relier ce village au
chemin de fer, et être prolongée ensuite jusqu’à l’Escaut.
Vu la lettre par laquelle la députation permanente de la province
d’Anvers fait connaître que dans sa séance du 7 mars dernier, elle a
adopté la proposition dudit conseil communal, en ce qui concerne le
tracé de la section qui doit relier Contich au chemin de fer.
Dispose :
Art. 1t. Il sera construit, dans la province d’Anvers, une communi-
cation destinée à rattacher au chemin de fer de l’Etat la route d’Anvers
à Bruxelles, d’Anvers à Boom et d’Anvers au Ruppel, par Schelle et
Niel, et qui se prolongera jusqu’à l’Escaut.
Art. 2. Le tracé de la première section de cette communication, com-
prise entre le chemin de fer de Malines à Anvers et le village de Con-
tich, est indiqué au plan annexé au présent arrêté.
Ce tracé, dont la longueur est d’environ 2,100 mètre, aura son origine
au chemin de fer pres de Lenth, à l’endroit dit Lenthz-Veld, dans la
parcelle du terrain n° 655. Il suivra d’abord le chemin de fer parellèle-
ment à sa direction sur une longueur d’environ 48 mètres, ensuite un
alignement de 545 mètres environ de longueur, fera, avec l’axe du che-
min de fer, un angle vers la gauche d’environ 150 degrés et se termine-
ra à la rencontre uu chemin actuel, à l’endroit dit Dry hoek.
De là la nouvelle route suivra le chemin existant, qui sera convena-
blement redressé et élargi, jusqu’à l’angle vers Contich du jardin du
château de Bautersem.
A partir de ce point, le tracé suivra un alignement droit d’environ 580
mètres de longueur, formant, avec la partie du chemin qui longe le jar-
din susmentionné, un angle à gauche d’environ 175 degrés, et se ter-
minant en face du hameau dit Aglergael-IIoeven, qu’il laissera sur la
gauche.
De l’extrémité de cet alignement, la route se dirigera sur l’angle que
forme le chemin existant entre le hameau dit Agtergael-Hoeven et le
village de Contich, et suivra ensuite ce chemin suffisamment élargi,
jusque dans la traverse de ce village.
Les divers alignements seront raccordés entre eux par des courbes
d’un développement convenable, ainsi qu’il est indiqué au plan ci-an-
nexé.
Art. 5. La route nouvelle aura généralement six mètres de largeur
entre les arrêtes extérieures des accotements, dont 2 mètres 50 centi-
mètres de chaussée pavée, et 1 mètre 75 centimètres pour chaque acco-
tement.
L’inclinaison des talus et les dimensions des fossés dont la route sera
bordée, partout où de besoin, seront réglées suivant la nature du ter-
rain et les localités.
Art. 4. Les propriétés nécessaires à l’établissement et à la construc-
tion de la route et de ces dépendances, seront comprises et occupées ,
conformément aux lois en matières d’expropriation pour cause d’utilité
publique.
Art. 5. Il est alloué à la commune de Conlich, qui se charge de l’exé-
cution de la section désignée ci-dessus, indépendammentdu subsidede
9,000 fr. déjà accordé à cette fin par la province,un subside de l’étal de
neuf mille francs qui sera imputé sur le chap. II, art. 1« du budget des
travaux publics, exercice 1840.
Art. 6. Il sera statué ultérieurement à l’égard des autres sections s’é-
teneant de Contich à l’Escaut.
Uoinples de la — Avis.
Le gouverneur delà province fait connaître que conformément à l’art.
68 § 2 de la loi du 50 avril 1856, les comptes provinciaux de la gestion de
1859 arrêtés par le conseil en séance du 24 juillet 1840, resteront déposés
au greffe de la province, à l’inspection du public, pendant un mois à
partir de ce jour.
Anvers, le 25 juillet 1840. (Signé) Df. Brocckerk.
AVIS.
Des réparations urgentes à exécuter au pont de la Porte de Malines,
nécessiteront la fermeture de cette porte, pourles voitures elles piétons
à dater du 27 de ce mois jusqu’au l^aoùt inclus.
La chambrede commerce et de fabriques d’Anvers porteàla connais-
sance du commerce l’avis ci-joint qui lui a été communiqué par M. le
consul de Russie :
«La récolte ayant manqué dans quelques gouvernements de l’intérieur
de la Russie, Sa Majesté l’empereur, par un oukase adressé au sénat diri-
geant, en date du 21 juin, vient d’annoncer que, pendant la durée de la
navigation de l’année courante, les céréales suivantes, savoir : le seigle,
le froment, l’avoine, l’orge et le blé sarrasin tanL en grains que réduites
en farines ou gruaux serontadmises à l’importation franches de droits
dans tous les ports russes de la mer Baltique, et que cette libre entrée
desdites céréales s’applique également aux navires qui ayant été expé-
diés des ports étrangers dans le courant de la navigation actuelle, n’at-
teindraient les ports russes qu’au printemps prochain.»
Anvers, le 24 juillet 1840. Le secrétaire,
P AUI. Diercxsess.
SOCIÉTÉ ROYALE DE LA GRANDE HARMONIE DE BRUXELLES.
l’onecrl
qui sera donné au profit des indigents, dimanche 26 juillet, à 1 heure,
dans le Kiosque du parc.
programme.
1» Caprice sur des mélodies de Guido et Génévra, par M. Snel.
2° La bénédiction des poignards, scène du 41»0 acte des Huguenots,
arrangée pour harmonie par M. Schroder.
5» Souvenirs de Donizetti, concertante pour trompette et cor à clefs,
par M. Snel, exécutée par MM. Zeiss et Widmer.
4° Fantaisie sur le Domino noir, par M. Snel.
5» Le rendez-vous de chasse, fanfare par Kossini.
6° Souvenirs de la. Heine d'un jour, caprice par M. Snel.
Les solos de divers morceaux seront exécutés par MM. J. Blaes, Jo-
rez, Sarrawasch, Backmann, Schroder, Sax, Zeiss Widmer, Govaerts,
Degrave, Van Maldeghem, Bauwens, Slaes et Lotthamer.
Le prix d’entrée est de 50 centimes par personne.
Le produit de ce concert qui est destiné à être distribué aux indi-
gents pendant la saison rigoureuse, sera en attendant déposé à la cuisse
d’épargne de la société générale, pour produire intérêts
État-civil s-e Eu viSEe *8’Ai»verss eSUi fi St sus fi *3 jjsiEIet.
SEXE MASCULIN.
J. Piterson, marin, âgé de 26 ans. — J. L. Messelis, fusilier au 5<- régi-
ment d’infanterie, âgé de 21 ans. — C. Torfs, boutiquier, âgé de 45 ans,
époux de C. F. Verhaegen. - J. Lecocq, fourrier au 8« régiment d'inf.,
âgé de 25 ans, décédé à Courtrai. — P. À. Adriaensens, courtier, àgéde
68 ans, décédé à Borgerhout. — J. G. Van Hoffel, soldat au 7<- régiment
d’infanterie, âgé de 20 ans, décédé à Mons. — N. H. Meyer, batelier, âgé
de 48 ans, veuf de M. T. Cleris. — C. Carpentero, peintre eri meubles,
âgé de 46 ans, veuf de A. M. Vermarien, époux de 1*. Van Es. — P. J.
Van Kyn, plafonneur, âgé de 54 ans, époux de J. M. J. Dierekx.—F’.
Ruel, horloger, âgé de57 ans. — J. De Backer, huissier, âgé de 55 ans,
époux de J. M. Van Schoor.
1 enfant qui n’a point atteint l’âge deTJans.
5 enfants mort-nés.
SEXE FÉMININ.
M. T. J. Van Mechelen, âgée de 25 ans. — C. Terwoerd, âgée de 54 ans.
— J. Brion, àjjçée de 59 ans, épouse de J. F. Stockmans. — C. J. F. Van
Gorp, couturière, âgée de 51 ans, décédée à Paris. — M. J. C. De Rid-
der, âgée de 64 ans, décédée à Louvain. —F. De Deken, âgée de 15 ans.
— A. Solomon, âgée de 55 ans. — A. C. Lentrot, journalière, âgée de 66
ans, veuve de Piterson et de H. Feyes.
8 enfants qui n’ont point atteint l’âge de 7 ans.
1 enfant mort-né.
DÉCÉS.
Sexe masculin 17. — Sexe féminin 17. — Total 54.
NAISSANCES.
Sexe masculin 55. — Sexe féminin 18. — Total 55.
MARIAGES.
J. Hermus avec M. L. Logé. — G. Bell avec Gourissen. — J. Aude-
naerd avec M. A. Terreyn. — P. W. Timmermans avec J. C. Van Uffe-
len. — G. II. Reynwit avec M. T. Meerbergs. — A. VanderHeyden avec
M. II. Mey kens. — A. Heuvelmans avec J. C. Janssens. — J. Â.Delattin
avec J. F. Frederix. — C. J. Biscops avec M. T. Van den Wyegaert. —
P. J. Somers avec J. M. E. Builens. — P. P. Robert, avec C. Orlemans. —
J. Verstraeten avec J. C. Provo.— J. J. Ickx avec M. P. Versciiueren.
— J. Lens avec A. C. Cockx. — P. Verdonck avec J. J. Wiels. — P. J.
Verhaert avec A. M. Verstraeten. — E. Van MeerscheavecM. T. A. Laer-
mans. — M. Verachtsrt avec M. T. Holinans.
COMMERCE.
„ Place (l'AiiTers slsa 35 juillet.
CAFÉ. — Les Ventes citées depuis hier se composent d’environ 500
balles Brésil bas ordinaire de 25 1 [2 à 26 cents consommation.
CUIRS.—Nous recevons enfin un renfort de 6500 secs et 4500 salés
par Napoléon de Montevideo, ce qui ranimera le marché.
PLOMB. — Il s’est traité environ 700 saumons d’Espagne aux anciens
prix.
TABAC. — Le bruit était général aujourd’hui en bourse que les 570
boucauts Virginie du navire Mudison s’étaient traités aussitôt que ve-
nus au marché , mais nous n’avons pu avoird’affirmative sur cette opé-
ration majeure.
Marchés.
ANVERS, 24 juillet. — Grains et graines: Le Froment blanc de Zé-
lande trouvequelque demande pour la consommation vers f. 15 par 80
kil. mais il y a peu de vendeurs à ce prix, celui du Rhin et de Danzig a
été traité par petites parties à f. 15 par 77 kil., roux de Frise 72 kil. f. 9
112 à f. 10, pour l’exportation il ne se manifeste pas de demande. — Le
Seigle continue de trouver une assez lionne défaite de f. 6 1(2 à f. 7
1[4 suivant qualité. — En Orge on a réalisé de fortes qualités, celle de
Danemarc f. 5 \\4 à f. 5 5|4, de Courlande Elbing f. 6 à f. 6 1 [2. —- L’Avoi-
ne reste rare et ferme de f. 5 5[4 à 6. — La demande sur Graine deColza
s’est ralentie, par contre nous en avons aussi peu de représentations.
— En Graine de Lin il s’est de nouveau traité beaucoup d’affaires, notam-
ment en Riga et St.-Pétersbourg de f. 11 à 11 1[2. — La Graine de Chan-
vre de Riga 95 liv. et s’est payée f. 8 1)2.
St.-NICOLAS 25 juillet. — Grains et graines : From. blanc p. sac de
Waesfl. 14-5 à 12-10; Id. rouge 14-5 à 12-10; Seigle 10 à 9-8; Orge 9 à 7-5;
Sarrasin 9-12 à 8-10; Avoine 10-10 à 8-12;Feves 12-2 à 10; Graine de Colza
16-5 à 14; Id. de Lin, 15 à 9.
ROTTERDAM, 25 juillet. — Tabac: Il s’est encore fait de première
main 5 lots, ensemble 105 bouc. Maryland, chargement Nordsliern, jan-
vier dernier. Il vient de nous arriver le navire Pratincole, de Riche-
mond, avec 110 bouc. Virginie et 75 dito Côtes.
LIVERPOOL, 22 juillet. — Coton: La situation du marché n’a pas va-
rié aujourd’hui. — Les ventes se sont bornées à 5,000 balles, principa-
lement qualités d’Amérique, dans les prix de 43]4 à 7 1(4 d.
HAMBOURG, 21 juillet.— Grains : On a payé cette semaine le froment
126, 127 liv. saal de 164 à 167 rd.; 127, 128 liv. dito de 167 à!69rd.; 128,
129 liv. dito 170 rd.; 129 liv. dito 172 rd.; 128 liv. Saal, MarkSche et Wa-
rener 168 rd.; 120, 121 liv. Siiézie blanc 152 1(2 rd.; à livrer 124, 126 liv.
Maagdebourg de 157 à 162 rd.— Aujourd’hui il y a eu une meilleure dis-
position ; on a réalisé env. 250 lasts, aux prix d’hier, et plus tard à une
avance de 1 à 2 rd. — Seigle, dans une faible situation. — L’Orge jouit
de nouveau d’une meilleure demande: 97, 99 liv. Pologne ont obtenu
de 62 à 65 rd. — Avoine, recherchée par continuation : 75, 76 liv. Meck-
lenbourg se sont payées 67 rd.
RIGA, 15 juillet. — La confirmation de la nouvelle de la libre importa-
tion des grains, n’a pas eu d’influence sur le marché ; on a payé 116, 117
liv. seigle, pour l’exportation (St-Pétersbourg) 78 R. A., et 116 liv. dito
77 R. A. — A livrer fin mai, il s’est contracté quelques affaires de 75 à 76
R. A., pour 116, 117 liv., avec lOOio arrhes.
MARSEILLE. 18 juillet. — Coton : Nous n'avons eu en cotons cette
semaine que deux affaires un peu importantes, toutes deux témoignent
d’une ferme tenue chez les détenteurs, et même d’une certaine tendance
à relever les prix.
600 b. Jumel 1j5 bon ord. 2[5 ord. ont obtenu 118 25, et 125 b. Mobile
1 [2 bon ord., 1|2 ord. 84 15.
Par suite de nouvelles consignations en Suisse, notre stock disponi-
ble pour le premier de ces lainages ne s’élève pas aujourd’hui à plus de
800 b. Les 1500 b. prochainement attendues sont menacées d’une longue
quarantaine, et l’on ignore encore l’époque du départ des trois navires
chargeant à Alexandrie pour notre port : il ne faut donc pas compter
sur une diminution dans les prix.
Les 5,000 balles d’Amérique que nous possédons viennent de s’aug-
menter de 1,5000 b. Nouvelle-Orléans et de 620 b. Caroline. Le premier
de ces chargements, le Bashaw, ne ressort guère mieux jusqu'ici qu’or-
din. Les 600 b. du Niagara ne seront pas classées commercialement.
Nous nous maintenons au-dessus de la parité du Havre; mais le calme
règne et les prétentions de hausse ont peu de prise.
Il s’est fait environ 200 b. du Levant à prix soutenus, mais par lots
de peu d’importance sur les cours.
Les 700 ballots Cumana ne sont pas encore arrivés, on les attend de
jour en jour. Rien de nouveau pour les Païta, non plus que pour le solde
de la belle partie de Tinnevelly; le prix qu’on en demande n’a pas varié.
NANTES, 20 juillet. — Hevue de la semaine. — Savon: La hausseconti-
nue ses progrès en raison de la rareté de la marchandise. Le prix de 5 2
fr. a été marqué par diverses ventes à l’épicerie, pour de la marchandise
disponible. A livrer,par navire prochainement attendu, on demande le
le même prix. Non-seulement nos provisions sont très faibles, mais en-
core on n’attend que des quantités peu importantes.
Les savons de Palme sont toujours insuffisants pour les besoins. Mal-
gré toute activitédes fabricants, ils ne peuvent fournir que moitié des de-
mandes qui leurs sont faites ; leurs prix, il est vrai, restent toujours les
mêmes, 58 à 45 fr., la marge sur les savons de Marseille est telle, qu’il
n’est pas étonnant que la consommation n’augmente beaucoup.
Suif: Toujoursen hausse avec de très faibles provisions.
RIO-JANÉIRO, 15 mai. — Cafés: Depuis peu nos provisions ont été
moins qu’importantes, ce qui a poussé les prix à la hausse et le change
à la baisse. — Les qualités supérieures ont été vendues de 5900 à 4150.
Des bonnes 5650 à 3850. Régulières 5550 à 3600.
Hier et aujourd’hui il est arrivé de beaux renforts qui ont augmenté
notre stock à 14[m balles environ, pour lesquelles nos détenteurs élèvent
leurs prétentions comme depuis,maison pense qu’ils en devront rabattre.
Les meilleures qualités ont été en bonne demande pour les Etats-Unis,
et l’on a payé pour les lots supérieurs le prix s’élevé de 4500.
Rien ne se fait en sucre ni en cuirs. _
Les dernières transactions en charge ont été effectuées à 50 d.
PARTIE MARITIME.
(EXTRAIT DES REGISTRES DU LLOYDS-BELGE.)
Niitnelie» lie nier.
GAND, 25 juillet. — Dép. : du 25, le sloop fr. Eugène, c. Rioult, pour
Caen, ch. de résidu de noir animal.
FLESSINGUE, 24 juillet. — Ont mis en mer : le 20, la barq. angl. By-
ker,c. Christie, p. Newcastle; le br. amér. Damascus, c. Chase, p. New-
castle ; du 21, le br. angl. Ann, c. Burn, p. Leith ; la goël. angl. Clyde,
c. Macqueen.p.Sl.-Pétersbourg; le br. mcckl. Eliza, c. Ahrens, p. Else-
neur.
TEXEL, 23 juin. — Arr. : Ampliitrite, c. Popcke. de Surinam; Mont-
gomery, c. Constant, de la Havane; Laura, c. Biornes, de Londres.
Dép. : Turbo, c. Beauchamp, p. Baltimore; Charlemagne, c. Jackson,
p. New-York; Terpsichore, c. Freto, p. Fiume ; Adolph-Frederick, c.
Zwanenburg, p. Trieste; Britains-Pred, c. Scott, id.
HELVOET, 25 juill. V. O.-S.-O. — Arr. du 22 : Harvest, c. Nicholson,
de Sunderland; Maria-Dorothea, c. Galle, de Riga.
LONDRES,25 juillet. —En charge : William, El-Clancarty, et Océan, p.
Rotterdam.
Déclaré à la sortie, le 22 : Hero, c. Smith, p. Amsterdam.
GRAVESEND, 22 juillet. — Arr. : Binney, c. Aapkins, de la Havane.
COWES, 22 juillet. V. O. — Arr. du 21 : Oberlin, c. Knapp, de Matan-
zas,àordre.
GUERNESEY, 20 juillet. — Arr. du 16 : Sophia, c. Tardiff, d Anvers.
SALCOMBE, 21 juill. — Au large : Vr. Johanna-Elisabeth, c. Rabaak,
ail. de Banjoewangie (Java) à Rotterdam ; Beurs van Rotterdam, c.
Murcke, ail. de Batavia à id.
HOLYHEAD, 21 juill. — Le navire Rival, c. Doughty, entré en relâche
forcée dans son voyage de Liverpool à Amsterdam,afini ses réparations.
Le capitaine compte faire route demain 22 courant p. sa destination. |