Full text |
liC Fréïupswir.
Le découragement s’est emparé des cultivateurs de houblon dans
le pays d’Alost. Bien qu’ils n’aientobtenu, cette année, qu’une demi-ré-
colte, le prix de ce produit est si bas qu’il n’excède guère la moitié de
celui auquel il se vend les années ordinaires; déjà beaucoup d’entre eux
abandonnent cette culture, qui faisait précédemment leur richesse, et
elle disparaîtra bienlôtenlièrement du pays,si l’Angleterre et la France,
qui introduisent si facilement leurs produits chez nous, ne consentent
à modifier leur tarif à l’entrée sur cette marchandise.
On écrit de la frontière de Prusse :
« Le transport des marchandises par le chemin de fer a diminué con-
sidérablement, depuis la nouvelle année, ou plutôt depuis que le trans-
port des fontes a presque cessé complètement.
» Les employés de la douane belge des bureaux de Verviers et de
Dolhain, ont reçu depuis quelque temps déjà, du ministre des finances,
l’ordre de se trouver à leurs postes, les dimanches et les fêtes, aussi bien
que les employés du chemin de fer. »
Le bruit a été répandu à la bourse de Paris,que le cabinet de Madrid
avait subi une modification.On donnait la composition suivante comme
certaine :
Affaires étrangères et président, marquis de Miraflorès.
Finances, M. Uarasco.
Guerre, M. le général Pezuela.
Intérieur, M. Pidal.
Justice, M. Castro.
Marine, M. Portellio.
Ce serait là un minisLère purement modéré et qui, certes, serait ac-
cueilli avec faveur à cause de la considération de ses membres ; M. de
Miraflorès était ambassadeur sous l'administration de la reine-mère.
Cependant cette nouvelle ne s’est pas confirmée, et le messager du soir
ne dit mot à cet égard.
On écrit de la Guiane française, en date du 4 décembre dernier :
« lia récolte du sucre est en pleine activité et sera fort belle cette an-
née ; la canne a un rendement qui étonne , et qui, dans certaine loca-
lité a été jusqu’à dix-sepl milliers de sucre au carré. Malheureusement
les marchés métropolitains sont toujours encombrés , la denrée ne se
vend pas, et la nouvelle loi des sucres, après n’avoir satisfait aucune des
parties en cause, menace d’étre particulièrement préjudiciable à la pro-
duction coloniale. Cet état fâcheux se complique des incertitudes de
l’avenir et de la crainte qu’onL les colons de voir adopter, dans la ses-
sion prochaine des chambres, quelque mesure propre à jeter la pertur-
bation dans le régime actuel des ateliers.»
État du Canada.
L’agitation recommence dans le Canada. Cette terre semble destinée
à devenir funeste à tous ceux que le cabinet britannique envoie pour la
gouverner. Lord Durham, chargé de réorganiser l’établissement colo-
nial après les derniers troubles, est mort en Angleterre au moment où
il venait de rendre compte de sa mission. Lord Sydenham, qui lui avait
succédé, a succombé à la rigueur du climat. Sir Charles Ragot, le troi-
sième gouverneur depuis la rébellion de 1837, s’est éteint au commen-
cement de 1843. Cet administrateur aimable et conciliant avait travaillé
avec quelque succès à calmer les esprits. Celui qui le remplace, sir
Charles Melcalfe, naguère gouverneur de la Jamaïque, a débuté par un
coup d'état qui peut avoir de graves conséquences et qui ne raffermira
certainement pas la domination anglaise dans ce pays.
On sait qu’après l’union législative des deux provinces du Canada.il
S’était formé dans la chambre populaire une coalition du parti français
avec les membres réformistes du parti anglais qui dominait celte’as-
semblée. La majorité avait amené le prédécesseur de sir Charles Met-
calfe à composition ; et à la suite d’un vole de censure émis contre le
gouvernementcolouial, les membres du minislèreavaient été pris dans
le sein de celte majorité.Le nouveau gouvernement a d'abord conservé
ce ministère, à la tète duquel se plaçaient M. Lafontaine, chef du parti
français et M. Baldwin , chef des réformistes anglais. Il a même paru
disposé à faire des concessions, et il a consenti à transférer de Kingston
à Montréal, selon le vœu des chambres, le siège du gouvernement.
L’accord semblait donc parfait entre les chambres et le ministère,
entre le ministère et le gouverneur général , lorsqu’un beau jour, et
sans cause apparente, les ministres ont tous donné leur démission. Les
explications échangées depuis, et que les journaux ont publiées, mon-
trent que le dissentiment portait sur la plus haute question du droit
constitutionnel; elles prouvent en même temps que les mesures poli-
tiques ont fait dans le Canada de rapides el remarquables progrès.
Cliroiiiqiue Judiciaire.
Par arrêté du 14 novembre 1843, la cour d’assises de Luxembourg,
condamna à la peine de mort Joseph Viet,âgé de45 ans,cultivateur, né
à Neufchàteau, pour avoir, à Neufville, le 1U juillet dernier, volontaire-
ment incendié sa maison, assurée par la compagnie des propriélaires-
réunis. Une question avait été d’abord posée au jury pour lui demander
si l’accusé était coupable d’avoir volontairement iucendié sa maison si-
tuée de manière à communiquer l'incendie à d'autres constructions ap-
partenant à autrui. Cette question étant complexe, le ministère public
en demanda la division, parce que la circonstance résultant de la situa-
tion de la maison devait faire Uobjet d’une question spéciale. Il ne fut
point fait droit à ce réquisitoire; seulement le passage relatif à la situa-
tion de la maison fut biffé,de manière que le jury,en répondant à celte
question incomplète, déclara simplement l’accusé coupable d’avoir mis
le feu à sa propre maison.
Le défenseur prit alors des conclusions tendantes à faire renvoyer
l’accusé absous, attendu que le fait dont il était déclaré coupable n’était
prévu ni puni par aucun texte de loi. Ces conclusions furent rejetées,
et le condamné, en se pourvoyant en cassation, déclara formellement
vouloir accepter toute le procédure, en n’attaquant que l’arrêt de con-
damnation, et cela parle motif que le bénéfice de la question posée d’une
manière incomplète ou vicieuse devait lui rester acquis.
Un mémoire a été adressé dans ce sens à la Cour de cassation. Le de-
mandeur s'est prévalu d’un arrêt de cassation, rendu en France le 19
mars 1831, après partage et sur le remarquable réquisitoire de M. Du-
pin, procureur-général. Cet arrêt a été décidé que le fait de mettre le
leu à sa propre maison assurée, dans l’intention de toucher le prix de
l’estimation que les assureurs se sonL engagés à payer en cas de sinistre,
n’emporte pas te crime d’incendie, dans le sens de l’article 4ïl du code
pénal, s’il n’y a pas eu intention de communiquer le feu à la propriété
d'autrui. La Cour de cassation a décidé cette question par le principe :
qu’il n’est pas permis aux tribunaux de suppléer à la loi pour établir ou
appliquer une peine,d’étendre d’un casa l’autre une disposition pénale;
en un mot d’interpréter la loi d’une manière extensive et rigoureuse.
Depuis une loi interprétative a été adoptée en France, mais non enco-
re en Belgique.
M. le premier avocat Dewandre a savamment traité la question de
droit dans un réquisitoire concis etlumineux. Après avoir laitobserver
que le ministère public près la cour d’assises d’Ârlon avait dû se pour-
voir en cassation contre la position de la question soumise au jury, M.
l’avocat-général s’est attaché à justifier le moyen de nullité invoqué pap
le demandeur. En conséquence, ce magistrat a conclu à ce qu’il plaise
à la cour,casser et annuler l’arrêt de condamnation, sans renvoi devant
une autre cour d’assises, déclarer l’accusé absous el ordonner sa mise
en liberté immédiate. La cour a tenu l’affaire en délibéré.
(Nous ferons connaître la décision qui interviendra.)
Dernier Courrier de Paris.
Paris, 12 Janvier.
La Chambre des Députés a commencé aujourd’hui la discussion de
l’adresse.
— Les nouvelles de Madrid parlent de la prochaine réouverture des
Chambres.
Nouvelles de la Catalogne.
Les journaux de Barcelone que nous recevons aujourd’hui confir-
ment sous la date du 4, les nouvelles que nous donnions avant-hier de
Figuières. Une émeute a eu lieu dans le fort deSan-Fernando, à la suite
de laquelle Ametller el Martell ont été blessés.
On s’attendait à la prochaine reddition du fort; les malades l’avaient
déjà quitté. On n’a pas de détails sur les motifs de l’insurrection des sol-
dats d’Amettler. Seulementon pense qu’ils voulaient se rendre avant la
ratification de la capitulation par S. M.
Bourse de Paris du 18. — 3 p. c. français 82-65, id. fin cour. 82-70;
5 p c. id. 124-55, id. fin courant 124-70. — 5 p. c. belge 1831, 1051|2 ; id.
1840, 108 1[2;Iianque belge 652-50. — Actif espagnol 30; passif id. 5 Ij4;
nouv. différés id. 5 5j4. — Emprunt romain 104 7[8. — Rente napolitaine
106-30.
Bulletin de la bourse.
A l’ouverture du parquet on était assez faible à 82 55 à 60 , mais vers
trois heures on a remonté à 82 70 demandé. Le 5 p. c. qui était aussi
offert à 124 55 a remonléà 12470. La Banque de France a monté de 10
f. sur hier ; elle a fermé à 3266. Les 4 canaux ont été cotés 1275 et les
obligations de la ville 1410.
Peu d’affaires en fonds étrangers:50 actif, 5 1(4 passif, 106-30 rente de
Naples, 104 7(8 5 0(0 Romain, 105 1|2 5 Ojo belge, 108 1(8 emprunt 1840.
La banque belge continue de baisser, elle était offerte aujourd’hui à
650. Les lots d’Autriche ont été cotés 395 sans affaires.
La spéculation s’est encore portée aujourd’hui sur les actions du che-
min de fer de Strasbourg. Au comptant elles ont été cotées dès l’ouver-
ture 225 et 227-50; fin du mois 230 et fin prochain à prime de 10 francs
235, 237-50 et 240. Cette hausse qui paraît être le prélude d’une hausse
plus forte encore, au moins si l’on en juge d’après les achats qui se
sont faits depuis deux jours était encore une fois motivée aujourd’hui
par le produit du dividende et de la réserve annuelle qui en raison du
cours actuel donne comme résultat 6 0(o d’intérêt par an.
On a fait des primes de 50 cent sur le 5 0;o à 85-45 fin prochain et sur
le 5 üio à 125-50 sur les cours de 82-70 et 124-70.
CliaiisgéeM vicinales.
Le gouverneur de la province d’Anvers fait connaître qu’il sera pro-
chainement procédé à l’adjudication des travaux de continuation de la
chaussée d’Anvers à Oorderen etau prolongement de celle de Wommel-
ghem au Lammerenbergh par Ranst et Broechem.
En attendant que le jour de ces adjudications soit fixé, on peut dès à
présent prendre communication des plans, devis et cahier déchargés
de ces travaux, à la D« division des bureaux du gouvernement provin-
cial de midi à 2 heures.
Anvers,le 12 janvierl844.
H. DK Broucrère.
Le Précurseur de ce jour est accompagné de la 68,ne feuille
de Tablettes, contenant la première partie de Georges,Moreau
et Pichegru (Souvenirs intimes du temps de l’Empire), par M.
Emile âlarco-de-St.-Hilaire.
Théâtre îles Variétés.
- •m rnar M sa îs m
masqués , Parés et Travestis ,
donnés par la Société Vénitienne, les dimanches 14 et 28 janvier»
~PÂIf TUE i'OÏIMf:IM'IASÆ.
Place d’Anvers lin 13 janvier.
RIZ, — On a fait 80 tierçons Caroline nouveau sans variation de prix.
Rien de mar quant à citer dans les autres articles.
ÉTAT GÉNÉRAL mj COMMERCE D’AMSTERDAM
pendant l’année 1843.
(cinquième et derniène partie.)
Grains : Dès le début de l’année jusque fin mai, les opérations en fro-
ment se sont exclusivement bornées aux besoins de la consommation.—
Diverses circonstances ont motivé une nouvelle baisse de f. 15 à 20 sur
les prix déjà diminués de l’année précédente. Ensuite, la spéculation
s’est montrée plus active et les affaires sont devenues plus animées.On
pouvait traiter à des prix de f. 50 à 70 plus élevés. Depuis cette époque
jusqu’à la fin de l’année, le tauxa encore essuyé quelques légères fluc-
tuations, suivant la demande que manifestaient les acheteurs, soit pour
la consommation, soit pour l'exportation, tandis qu'il se faisait peu de
chose par spéculation.
Les transactions en seigle ont été très importantes pendant l’année
écoulée. Depuis le commencement de l’année jusqu’à la récolte, la de-
mande a été soutenue sur les qualités étrangères pour toutes nos pro-
vinces. — Voici comment se cotaient les prix au début de l’année :
118 à 124 liv. de Prusse.......... de f. 174 à 190.
120 » 124 » de Rostock etSteltini. » 180 » 192.
115 » 118 » dito séché............ » 160 » 170.
Plus tard, les prix ont rétrogradé, repris ensuite, et se cotaient au
mois de juillet comme suit :
118 à 123 liv. de Prusse........... de f. 230 à 245.
122 » 123 » de Stetlin........... » 240 » 247.
115» 116 » séché................ » 208 » 210.
Après la récolte, la recherche a considérablement diminué,et la cote
beaucoup décliné, à cause des arrivages importants reçus delà Prusse.
On évaluait le taux, comme suit, à la fin de l’année : ”
116 à 122 liv. de Prusse...........de f. 160 à 174.
115 » 117 » séché................. » 160 » 170.
116 » 120 » de l’intérieur (1843)_ » 145 » 165.
En orge , les opérations ont également été suivies cette année, tant
pour la consommation que pour l’exportation. C’est cette circonstance
qui a enlevé une majeure partie de notre avoir et occasionné une hausse
dans les prix, qu’on cotait au commencement de l’année de la manière
suivante :
115 à 114 liv. Danois.............de f. 142 à 157.
112 » 115 » Dantzig.............. » 138 » 142.
109 » 113 » Pomméranie........... » 120 » 145.
103 » 102 » de Frise............. » 105 » 122.
Plus tard, les prix avaient une plus grande valeur.
Les affaires faites en avoine ont été de fort peu d’importance. La de-
mande a été presque nulle pour l’exportation, ainsi qu’à la spécula-
tion. Il n’a été traité que pour les besoins de la consommation.
L’ancien approvisionnement de grains peut être évalué de la manière
suivante ;
Froment.... 3810 lasts. 5600 Iasts. 5000 lasts.
Seigle...... 4093 » 5900 » 10000 »
Orge........... 90 » 120 » .... »
Avoine...... 530 » 800 » 1500 »
Sarazin..... 205 » 200 » .....
Teintures : Indigo : Les importations d’indigo Java ont peu différé
de celles de l'année précédente, et se sont élevées en totalité à 5842
caisses, tant entières que demies.— Les parties exposées aux enchères
ont trouvé preneurs à des prix satisfaisants. — La provision au l» jan-
vier dernier se composait de 2888 caisses. La position actuelle de celte
teinture peut être envisagée comme nominale. On ne témoigne aujour-
d’hui aucune disposition pour acheter, craintif que l’on est que la ré-
colte des Indes-Orientales ne présenteun mauvais résultat. —Les trans-
actions en indigo du Bengale et autres qualités ont été restreintes, à
cause du manque d’arrivages directs.
Cochenille : Les arrivages de Java ont été de 218caisses, contre 211 d-
en l'année 1842. Les prix ont légèrement haussé, et ce qui était offert
au marché, trouvait coulamment son application.
Bois de teinture •• Malgré que les importations de bois de campêche
fussent beaucoup moindresque l'année précédente,les prix des Jamaï-
que et St-Domingue n'ont pu se soutenir à leur hauîeuriprimitive, et sont
tombés pendant l’été à f. 3 1|2. Plus tard, on co’.ait f. 33|4avec plus d'af-
faires. A présent, ils sont de nouveau à leur plus basse période.—
En bois jaune, il y a eu peu de débit; les prix des basses qualités ont es-
suyé un échec considérable. — Le véritable bois de Cuba a été recher-
ché inutilement pendant toute l’année passée. — En bois de Sapan,
nous avons reçu 300,000 lir. des Pays-Bas.Les prix qui ont sensiblement
diminué sont aujourd’hui très bas . L’approvisionnement du Java est
assez important.
En Quercitron, il s'est fait peu c’a chose; les prix qui étaient déjà bas,
n’ont cessé de diminuer.
Curcurna, sans arrivages directs des Indes, 4
Nous avons aussi reçu peu de soufre ; les prix se sont passablement
soutenus; par contre,ceux des raffinés ont baissé de f. 1 1|2.
Les arrivages de résine sont allés au-delà de 10,000 fut. Les prix qui
au commencement de l’année se cotaient de f. 5 à 2 7j8, sont tombés à
2 114, taux que les détenteurs ne pouvaient toujours obtenir.
Garance : Après un calme très prolongé dans celte teinture, les opé-
rations sont redevenues très actives durant les trois derniers mois de
l’année, et les prix, surtout ceux des qualités moyennes, ont éprouvé
une légère avance.
Pèche du hareng : La pêche du hareng a offert un triste résultat pen-
dant l’année qui vient de finir.—Il n’a été absolument rien importé
pendant les mois d’août et septembre. Conséquemment, les prix ont
été tenus élevés, et jusqu’à présent tout n’est pas encore enlevé.— Les
prix sont de f. 475.
HAMROLRG, 31 DÉÇEMDiiE. — crains bt graines.
Le temps froid et humide de cet été, qui a beaucoup retardé la récol-
te, et qui a particulièrement nui à la plante pendant la floraison est
cause que les blés de cette année sont bien inférieurs cd qualité et en
apparence aux produits de 1842. La température ayant été très favora-
ble pendant la coupe el la rentrée, il en résulte le grand avantage de
pouvoir fairedes expéditions en tout repos et sans crainte de détério-
ration.
On a remarqué que les qualités ont été meilleures dans les terrains
humides et situés plus au Nord, que dans les terres élevées et méridio-
nales.C’est ainsi que pendant qu’il y a eu disette dans plusieurs contrées
du midi de l’Allemagne, le Danemarcka été favorisé d’une riche récolte.
En résumé, notre récolte doit être regardée comme moyenne sous le
rapport de la qualité et moins qu'une moyenne en quantité.
Dans les pays de la Saaie, de Magdebourg et dès Marks, la qualité des
froments est bonne et le poids de 127 jusqu’à 129 livres poids de Hollan-
de. ou 75 1(2 à 76 1|2 k. l’hect. La quantité y est moyenne et le débouché
pour le sud de l’Allemagne étant assez fort, nous ue pouvons pas nous
attendre à de grands renforts de ces contrées-là.
Le Mecklenbourg a produit beaucoup de blés ordinaires et peu de
bonne qualité ; ce dernier est du poids de 126 à 128 liv. ou 75 à 76 kil.
l’heclolitre.
Le Ilolstein a une petite récolleet beaucoupde blé ordinaire; les bon-
nes qualités pèsent 128 à 130 livres ou 76 à 77 kil.
La Poméranie, petite récolte, mais en général belle marchandise, de
128 à 150 liv. ou 76 à 77 kil. Dans les provinces de Prusse, de la Ba’ltique,
les qualités sont médiocres, les poids de 127 à 129 livres ou 75 1(2 à 76
112 kil.; il ne faut pas non plus s’attendre à en recevoir beaucoup de ces
contrées.
Il ne se fait en général jusqu’à présent des expéditions de froment que
pour l’Angleterre et quelques chargements seulement pour la France et
la Belgique; parcontre, des achats assez importants ont eu lieu à livrer
au printemps dans les ports de la Baltique au prix de 80 à 90 thalersou
de 14 à 16 f. l’hectolitre à bord, ou de 204 à 209 (1. P.-B. les 22 tonnes à
bord, selon poids et qualité. Les propriétaires du haut Elbe tenant dans
ce moment leurs prix trop élevés, nos négociants ne leur ont encore
rien acheté.
La récolte du seigle a mal réussi dans les contrées du haut de l’Elbe, et
au lieu d’en pouvoir exporter, ces pays seront peut-être dans la néces-
sité d’en tirer du dehors.
Les provinces de Prusse de la Baltique ont peu de superflu, la qualité
y est bonne, le poids de 118 à 121 liv. ou 70 à 71 1j2 k. l’hect.
En Danemarck, la récolte est grande, les qualités y sont belles et le
poids de 122 à 124, liv. ou 72 à 73 kil. l'hect. ; on en a déjà tiré beaucoup
de ce pays et il s’en est également traité de fortes parties à livrer au
printemps; ceux de 123 liv. ou 72 1[2 kil. l’hect. se sont payés dans le
principe 45 th. ou 8 f. l’hect. à bord et successivement jusqu’à 50 th. ou
8 f. 90 l’hect.; aujourd’hui cet article est plus faible.
L’orge a presque partout réussi,et quoiqu’elle ne soit pas de belle cou-
leur,elle n’en est pas moins bonne à l’usage et d'un bon poidsjil s’en est
déjà beaucoup expédié pour la Belgique et pour l’Angleterre; ce der-
dernier pays a aussi fait soigner des achats 1res considérables li-
vrables au printemps, et ces transactions ont fait fortement hausser les
prix, que nous cotons de 6 à 8 r. ou de 1 f. ou 1-50 l’hect. plus élevés
qu’au commencement de la campagne.
La récolte des avoines est moyenne el le poids léger dans beaucoup
de contrées. Il s’est fait peu de choses jusqu’à présent, mais elle n’est
guère offerte non plus ; si les prix venaient à baisser il y aurait beau-
coup de spéculateurs.
Les vesces et les pois jaunes sont déjà rares.
La graine de colza a été en partie récoltée humide, notamment surla
côte d’ouest du Holstein et sur l’Elbe. Parcontre, en Danemarck dans
les îles danoises et sur la côte d’est du Holstein, où la coupe s’est opé-
rée plus tard, les colzas ont été rentrés secs, et la qualité en est très
belle. La récolte,dans notre pays, peut être considérée en générai com-
me moyenne. Des expéditions assez considérables ont eu lieu cet au-
tomne pourla Belgique, la Hollande et le Rhin, et un peu plus lard aussi
pour l’Angleterre; les existences eu sont déjà bien réduites, et il serait
difficile d'en ramasser plus de 50,000 hecl.; les prix pour les belles par-
ties ont varié de 110 à 120 th. ou 19-50 à 21 fr. l’hect. à bord; quoique
l’article soit assez calme dans ce moment l’on s’attend à une demande
très active d’ici au printemps.
Prix sur place de nos diverses provenances : 75 1)2 à 76 kilog., 16 fr.
85 c. l’hect ; 76 k. 1|2,17-15; 77 k. 18; à charger dans un port de Pomé-
ranie, 76 k. 1)2, 16; dans un port de Mecklembourg, 75 k. 4|2 à 76,14-90;
dans un port de Holstein, 76 kil. 1(2,14-90 à 15-25; dans un port de Da-
nemarck, 76k. 14-70 à 14-90, dans un port de Prusse, 76 k. 14-50 à 14-70;
dito bariolé, 76 kil. 1(2 15-25 à 15-60; dito bariolé blanc, 76 kil. 1(2 16-30
à 16-80.
Orge sur place, de Ia Saaie et de Mecklembourg, 62 à 66k., 10 fr. 35 à
10-50; grosse, à charger dans un port de Danemarck, 65 kil. 1|2 à 66, 9-
35; pente dito 63 k. 1)2 à 64, 8-35 à 8 50; dito grosse, dans un port de
Prusse, Poméranie ou Mecklembourg, 63 kil. 1(2 à 64,8-90 à 9-05 ; petite
dito dito 61 à 61 k. 1(2, 7-65 à 7-80.
Seigle sur place de Mecklembourg et de Danemarck, 72 kil. 1(2 à 73.
10 fr. 80 ; dito à charger dans un de Prusse, Baltique, 71|kil. 9-05 à 9-25 ;
dito de Danemarck, 72 kit. 1(2 à 75, 8-50 à 8-70.
Avoine blanche, à charger sur la mer du Nord, 44 à 44 kil. 1 (2, 5 fr.
05 à 5-25 ; noire dito dito, 45 à 45 kil. 1(2,5-20 à 5-40 ; jaune de Dane-
marck sur la Baltique, 47 kil. 1 [2 à 48,5-05 ; jaune pâle de Suède, dito 47
kil. 1|2 à 481[2, 4-85. . .
Vesces sur place grosses, 13 fr. petites 10-80; à charger dans des ports
de la Baltique. 8-90 à 9-25.
Colzas sur place qualité ordinaire 20 -50 à 21 ; à charger dans les ports
de l’Elbe et de la mer du Nord, selon qualité,20-50 à 21 25, d° Danemark
et des lies danoises, Baltiqué 20-90. Le tout à l'hectolitre et à bord.
Nous pensons que les frets pour les blés et les colzas s’établiront au
printemps.
Depuis l’Elbe et la mer du Nord pour les ports de la Manche à environ
60 f. et 150(0 pour 30 hectolitres, pour Rouen 65 f. d» ; depuis les ports
delà Baltique pour les ports de la Manche70 d°, pour Rouen 75.
MAKCGSKS.
Bruxelles, 12 janvier.
Graines, huh.es et tourteaux : Grains au marché Féomeat nouveau,
fl. c.< de B. 4-17 à 5-04 ; seigle, 2-18 à 3-02 ; avoine, 1-16 à 2.
Grains cites les marchands. Froment roux nouveau, de fl. 4-19 à 5-01;
id. étranger, 4-14 à 4-15; seigle du pays nouveau, 2-19à 5; id. séché,
3-09 à 3-10; soucriilon du pays nouveau,2-16 à2-17; id.deFrise nouveau,
2-15 à 2-16; orge de polder nouveau 2-11 à 2-12, étrangère vieux 2-15 à
2-14; avoine, hors la ville, nouv. 1-12 à 1-10: colza du pays, récolte 1845,
5- 10 à 5-17.
Huile de colza, par aime, comptant 49 5(4, mars 50, mai50 1(4; huile de
lin comptanl43 1|2; grainede colza, par heet., 11 -10à 12-05, delindu
pays 9-05 à 10-05; tourteaux de colza, par 1040 ou 1215 livres, 74, de lin,
par 1215 kilogr.. 109 à 113.
Notre marché était fortement approvisionné en grains, et les froments
et les seigles ont été vendus lentement aux prix cotés. Les grains chez
les marchands donnent généralement lieu à peu d’affaires. Les huiles
en baisse.
Sê.-NTicoIaa, 11 janvier.
Grains et graines : Froment blanc par sac de Waes fl. 10-15 à 10-15,
rouge 10-I5à 10-10; seigle nouveauG-10à5-18;orge d’hiver 6-04 à 5-10-0,
orge d’été 0-00 à 0-00; sarrasin 7-12 à 6-13; avoine 5-10 à 4-10; fèves 6-05
à 5-15; lin par 3 kil. 2-08 à 1-18; graine de trèfle par 1 (2 kil 0-00 à 0-00;
graine de colza par sac 0-00 à 0-00, de lin 11-00 à 8-00, de chanvre 0-00.
Ei«fc®rei» , 10 janvier. .
Graines, huiles et tourteaux : Froment blanc par sac deFlandre flà
10-16 à 10-10, rouge 10-12 à 10-08;seigle nouveau 6-10 à 5-10; orge 6-13«
6- 06; sarrasin 7-10à 6-00; avoine5-15a 5-03; lin par 3 k.5-01 à 1-13; grain
de trèfle par 1(2 k. 0-07-0 à 0-05-8; huile de colza par aime fl.55-15, de lin
44-10, de chanvre 47-00; graine de colza par hect. 00-00, de lin 9-10, de
chanvre 00 00; tourteaux de colza par 200 liv. de Gand 6-00, de lin 8-15,
de chanvre 6-00.
GssnîÆ, 12 janvier.
graines, huii.es et tourteacx : Par hectolitre : froment roux et
blanc vieux de fl. 8-15 à 9-15; seigle 5-15 à 5-08; orge 6 00, étrangère
5-15; avoine à fourrage 4, à brasser a à 4-10; bouquette 6 à 5-15; fèves à
chevaux 5-15, à pigeons 7-00; graine de colza 11-10 à 12-15, de lin 9-00 à
10-10, de chanvre 6-15; par tonne de 48 lots : huile de colza 42-10, de lin
38-05, de chanvre 37-00; par pierre de 6 livres de Gand : tourteaux de
lin 4 3[4 à 5 sols, de colza 5 1(2 à 0 0|0, de chanvre 3 1 (-2 à 0 0|0.
Le marché était peu fourni en grains, et nonobstant le petit appro-
visionnement, le froment et le seigle se sont lentement écoulés avec
une baisse de 5 sols à l'hectolitre. L’orge indigène sans demande. L’orge
étrangère.de bonne qualité, trouve une défaite facile. Les autres grains
en générai sont très calmes et sans acheteurs.
Les grains sont faibles et sacs preneurs. Les huiles très calmes ; ce-
pendant il n’y avait pas de vendeurs aux prix cotés. — La graine de lin
à semer en tonnes est délaissée et ne se place que difficilement à fl. 18
la tonne.
Les marchés aux toiles et aux lin» ont été moins abondants que les 2
h S marchés derniers, las blondines 96 à 100», ainsi que les toiles à dou-
blures et à teindre étaint demandées et ont été promptement enlevéesà
des prix plus fermes. .
Les üds supérieurs se vendent couramment, mais les qualités infé-
rieures continuent à baisser et la vente en est lente; les prix des étou-
pessans variations, le marché en était peu pourvu.
3jix'i3A*|B«©M, 9 janvier.
Cotons : Les opérations de ce jour consistent en 5,000 balles, dont la
moitié par spéculation.— Le marché se maintient ferme, sans variation
dans iss prix.
Du 10.- On a réalisé aujourd’hui 8,000 balles, parmi lesquelles 5,000
par spéculation. — Le prix se sont pleinement soutenus. — Lundi, les
prix se raisonnaient comme suit : Maranham de 5 3(4 à 5 7(8 d.,Egypte
7 d.. Surate de 3 1(2 à 4 d., Pernam de 6 à 6 1(2 d., et Amérique de 4 3(4
à 6 lj4 d.
maritime.
Sinistre».
RAMSGATE, 10 janv.—Le navire Dolorez, c. Ramirez, parti de la Ha-
vane pour Hambourg, a été conduit en ce port avec perle de beaupré,
etc., éprouvés à la suite d’un engagement avec un navire inconnu.
Le navire Pomona,c. Colby, allant d’Amsterdam à New-York, est en-
tré ici en relâche forcée.avec perte de ses ancre et câble, par suite d’a-
voir été échoué sur les Shingles. .
PORTSMOUTH, 10 janv. - Le navire New Holland, c. Thomas, arrivé
ici le 31 décembre dernier de Rotterdam, a été examiné. — Les experts |