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Charles le Téméraire el datée du 18 décembre 1467. Au lieu
d’un maître des maçonneries pour tout le Brabant, il devait y
en avoir quatre : un dans le ressort de chacune des quatre
grandes villes : Bruxelles, Louvain, Anvers et Bois-le-Duc.
Le traitement de chacun de ces fonctionnaires ne devait
consister qu’en six livres, plus leurs vacations. Van Buys-
broeck ne manqua pas de réclamer. Il avait espéré, disait-il,
garder ses émoluments « pour s’aider à entretenir en ses
vieux jours ». Le duc Charles fit droit à ses plaintes,du moins
dans une certaine mesure. En sa faveur, mais à titre excep-
tionnel, il porta son traitement à 25 francs d’or de 32 gros,
« pour la bonne et louable relation, disent des lettres patentes
« datées de Gand, le 6 janvier 1469-1470, que faite nous a
« été de la personne dudit maître Jean et de ses sens, sutli-
« sance et bonne expérience. » Depuis, le 2 juin 1477, Marie
de Bourgogne confirma Van Ruysbroeck dans son emploi, et
le lendemain elle déclara que s’il venait à mourir, il serait
remplacé par Arnoul De Busscher dit De Mesmaeker.
On ne doit pas s’imaginer que c’était une sinécure que
l’emploi de maître-ouvrier ou maître des travaux de maçonne-
ries du duché. Il fallait sans cesse voyager pour vérifier l’état
dans lequel se trouvaient les édifices appartenant au domaine,
y faire exécuter des travaux de réparation ou d’entretien, con •
trôler ceux qui étaient entrepris par d’autres constructeurs,
donner des avis à ce sujet à la chambre des comptes. C’est
pourquoi on rencontre à chaque instant Van Ruysbroeck dans
diverses localités du pays, comme à Tervueren, à Genappe, à
Vilvorde, etc., où le duc avait des châteaux; à Saint-Josse-
ten-Noode, à Jodoigne, à Elixem, à Haelen, etc., où le prince
possédait des moulins. Dans ces occasions, il lui était alloué
d’ordinaire 9, 10 ou 12 sous par jour pour vacations extraor-
dinaires.
Le duc Philippe de Bourgogne employa fréquemment Van
Ruysbroeck à des travaux d’un importance exceptionnelle. Le
château de Vilvorde, construit en 1375, tombait en ruines;
on en entreprit la restauration complète, à laquelle on con-
sacra la somme considérable de 8,840 livres de 40 gros de
Flandre. La maçonnerie seule coûta 6,937 livres et ce fut Van
Ruysbroeck qui en fut déclaré adjudicataire le 8 mars 1459-
1460, sous la caution de trois autres personnes et en premier
lieu de son fils Guillaume. Dans ce travail considérable, la
verge (17 1/2 pieds) de maçonnerie revenait à 10 peters de
38 gros de Flandre. C’est alors que fut bâtie presque en entier
la forteresse qui subsista jusqu’en 1774, à l’endroit où fut
depuis bâtie la prison de Vilvorde (1).
Le duc de Bourgogne avait, à Hesdin, en Picardie, un
manoir qui était, au dire de Du Clercq, chroniqueur du temps,
le plus fort, le plus beau et le plus somptueux de la France.
Les ducs Jean Sans-Peur et Philippe le firent, pour ainsi dire,
rebâtir de fond en comble et l’ornèrent considérablement; le
second y reçut en grande solennité le roi Louis XI, en 1463.
Parmi les merveilles de cette résidence, qui fut détruite du
temps de Charles-Quint, on remarquait une « belle vis (2), »
c’est-à-dire un bel escalier tournant sur lui-même. Ce fut
encore Van Ruysbroeck qui en entreprit la construction, et
comme il éprouva des pertes dans cette entreprise, le duc lui
fit payer, en 1460-1461, une indemnité de 200 livres de
40 gros. Dans le document où ce détail se trouve, notre
maître maçon est appelé Jehan de Mons (il faudrait du Mont),
c’est-à-dire Jean Vauden Berge, car pour lui comme pour
d’autres Bruxellois, les comptables français ou wallons (celui-ci
s’appelait Guyot du Champ) traduisaient volontiers les noms
dont l’orthographe et la prononciation leur paraissaient dilli-
ciles (3).
Les nombreuses occupations de Van Ruysbroeck et ses
obligations envers le souverain ne l’empêchaient pas d’accep-
ter souvent d’autres travaux, soit de construction, soit simple-
ment de contrôle. En 1462, il se chargea de divers embellis-
sements apportés à la chapelle de l’hôpital d’Audenarde. Au
mois d’août 1465, il alla avec son collègue, le charpentier
Thuys, et à la demande de Mathieu de Layens, architecte de
la ville de Louvain, l’auteur de la belle maison communale de
cette cité, inspecter le degré d’avancement de la grande écluse
de la Dyle (4). Ayant consenti à assister, le 3 mars de l’année
suivante, à l’adjudication de l’entreprise d’une maison que fai-
sait bâtir à Bruxelles le prévôt de l’église Saint-Jacques-sur-
Coudenberg, il prit part à un dîner que le prévôt donna à cette
occasion et auquel assistèrent aussi d’autres constructeurs,
ainsi que des prêtres et des religieux du couvent.
Lorsque son émule, Henri De Mol dit Cooman, mourut, au
commencement de l’année 1470, la direction de plusieurs tra-
vaux importants devint vacante. Henri était à la fois maître des
maçonneries de l’église Sainte-Gudule, de Bruxelles, el de
1 église d’Anderleeht. Ce fut Van Ruysbroeck qui fut nommé
par le chapitre et les notables du village d’Anderlecht pour
succéder à De Mol. Ils lui assignèrent pour émoluments
annuels et fixes six aunes de drap pour une robe ou habit, un
(1) Histoire des environs de Bruxelles, t. Il, p. 478.
(2) Mémoires de Du Clercq, p. 225 (édit, du Panthéon littéraire).
(3) Laborde, les Ducs de Bourgogne, 1.1, p. 476. — Le même système
était parfois adopté à Bruxelles même, par les membres de la Chambre
des comptes de Brabant et leurs subordonnés. Dans les registres inti-
tulés : Livres noirs (au t. VI), le tailleur de pierres, maître des oeuvres
du duc, nommé en 1459, est appelé maître Jean du Mont, et son prédé-
cesseur Gilles Lambrechts devient feu maître Gilles Lambert.
(4) La ville de Louvain paya, à cette occasion, à Vanden Berge (ou
Ruysbroeck) et à Thuys, la somme de 6 florins 42 plaeques. Van Even,
l. c., p. 64.
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muid de seigle, un setier de froment et un selier de pois ; si les
travaux exigeaient l’emploi de tailleurs de pierre, il devait
avoir de plus une livre de gros de Brabant, ou deux livres
quand, outre les tailleurs de pierre, on devait aussi employer
des maçons (1). On peut attribuer à Van Ruysbroeck la majeure
partie du chœur de l’église d’Anderlecht; quant à l’église Sainte-
Gudule, il n’y fit probablement que peu de chose, soit à la
façade, soit dans la nef, car la partie ogivale de ce magnifique
temple était presque complètement achevée. Peut-être est-ce
lui qui donna le dessin de la balustrade couronnant la nef à
l’extérieur et dont les moulures dessinent une suite de K,
allusion au nom du duc régnant Charles (Karl) le Témé-
raire (2).
Van Ruysbroeck avait trois enfants: deux fils,qui tous deux
embrassèrent la même profession que lui : Jean, qui était déjà
majeur en 1448 et épousa, paraît-il, Catherine Van Wayen-
berge, et Guillaume, et une fille, Catherine, femme d’Engel-
bert Vliege. Avec une grande réputation, il acquit de la for-
tune; il avait des biens en plusieurs endroits et notamment
des prairies hors de la porte de Laeken. Il contribua, sans
doute, à achever l’église du couvent des Sept-Fontaines, près
d’AIsemberg, à laquelle il fit don d’un vitrail, placé derrière
l’autel de la Vierge.Mais ses dernières années furent troublées
par des événements malheureux, dont la politique fut la cause
première.
Guillaume Van Ruysbroeck qui, dans les actes, porte d’or-
dinaire le nom de Vanden Berge, eut une existence plus acci-
dentée que son père. Le premier incident auquel son nom soit
mêlé nous le montre captivant le cœur d’une jeune fille nom-
mée Marguerite, fille d’Etienne Sorgeloes (Sorgeloes pourrait
se traduire en français par Sans-Souci), qui abandonna ses
parents pour le suivre. Accusé de séduction, il se tira d’affaire
grâce à Marguerite; elle donna un témoignage public de sa
passion dans l’acte suivant, que nous traduisons littéralement
du flamand. « Marguerite Sorgeloes est venue à l’hôtel de
« ville de Bruxelles, dans la chambre des Pacificateurs, vers
« onze heures avant midi, devant Meeren et Coudenberg (sire
« Jean Vander Meeren et Jean de Coudenberg), échevins à
« Bruxelles, et a reconnu et déclaré que si elle est partie avec
« le prédit Guillaume Vanden Berge et s’il a fréquenté et vécu
« avec elle, cela a été de sa bonne volonté, et si elle avait
« encore à le faire, elle le ferait derechef, demandant aux
« échevins précités de vouloir rendre témoignage à ce sujet.
« Faille 8 juillet de l’an 54 (3). » Pour expliquer cet aveu, il
faut se souvenir que jadis nos lois punissaient le rapt avec
une grande sévérité. L’amie de Guillaume Vanden Berge, en
acceptant franchement la situation que leur amour lui avait
faite, le mettait à l’abri de toute poursuite judiciaire. Au sur-
plus, leur union ne tarda pas à se régulariser, car ce fut
comme conjoints que, de concert, ils achetèrent une maison
le I I septembre 1461.
On sait l’engouement que le roi Louis XI manifesta pour
les Flamands pendant son règne. Après avoir passé quelques
années à la cour du puissant duc Philippe de Bourgogne, il
retourna en France à la mort de son père, emmenant avec
lui plusieurs Belges, qui furent ses serviteurs dévoués. Dans
le nombre doit avoir figuré Jean Vanden Berge le jeune, qui
devint, « maître ouvrier ou architecte du roi » et l’était encore
du temps de Charles VIII, fils de Louis XL Ce Jean le jeune a
peut-être contribué à convertir le château de Plessis lez-Tours
en cette forteresse dont on ne parlait alors qu’avec terreur. Il
n’est plus question de lui en Brabant, tandis qu’on mentionne
à plusieurs reprises son frère Guillaume, tantôt comme se
portant caution pour son père, tantôt comme faisant avec lui
partie de la confrérie de la Sainte-Croix, à Coudenberg, tantôt
comme entreprenant des travaux pour son compte, soit à
Bruxelles, soit à Audenarde.
Mais il eut le tort de se jeter à corps perdu dans la politi-
que, et il semble que le métier des maçons, tailleurs de
pierre, etc., peuplé d’hommes remarquables, était animé
par des projets de réforme et ne reculait pas, à l’occasion,
devant la violence. Lorsque, après la mort de Charles le Témé-
raire, les métiers de Bruxelles voulurent abolir par la force le
(1) Histoire des environs de Bi'uxelles, t. Ie1'. Voici le texte de la réso-
lution prise en faveur de notre architecte :
J/m soe is te weeten dat na der aflivicheit meesters Heynric Coemans
zaliger gedachtenis, by de heeren van den capittel en de goede mannen
van den dorpe aengenomen ie geweest totten besorge van den wercke der
kercken metselrien aengaende meester Jan Vanden Berghe, jaerlicx om
VI ellen lakens tôt eenen tabbaert, een mudde rogx, een sister taruwe
ende een sister erwiten, met sekeren voirwairden hier na bescreven :
In den yerslen soe wanneer dat men metsers ende steenhouwers hielde,
soude hy hebben allejaeren II lib. (ponden) groote Brabant, ende waert
dat men steenhouwers hieldç alleene, sonder metsers, soe en sotide
meester Jan voorseyde maer hebben I lib. groote Brabant.
Item soe wanneer dat men gheen steenhouwers noch metsers en hielde,
soe en soude de kerke gheene last van hem hebben dan alleene van
dlaken totler tubbaej'de ende mudde corens, tsister teruwen en tsister
erwiten voirscreven. (Archives de l’église d’Anderlecht.)
(2) Voir VHistoire de Bruxelles, t. III, p. 252.
(3) Voici le texte de cet acte curieux :
Van Margrieten Sorgeloes, dochter Stevens Sorgeloes, ende Willem
Vanden Berghe, steenhouwer, soen Jans Vanden Berghe.
Item de voorseide Margriete Sorgeloes es comen op Stadhuys le Brussel,
in den Peysmakers camer, omirent XI uren voer de noenen, voer
Meren, Coudenbergc, schèpene te Brussel, ende heeft gekent ende gelydt
dat sy ewech gegaen is metten voorseiden Willeme Vanden Berge, ende
so wes hy met huer gehanteert ende gaens gehadt heeft, dat dat is geweest
by hoeren goeden dancke ende willc, ende hadde syt noch te doen, dat zyt
noch doen soude, begerende aen den voorgenoemden schepenen dat zy
dat over huer tuyghen ende dragen willen. Actum VIII july,anno LIIII.
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pouvoir et les privilèges des familles patriciennes, plusieurs
maçons et tailleurs de pierre prirent une part considérable aux
scènes tumultueuses dont Bruxelles fut le théâtre au commen-
cement de 1477. Le signal de i’émeute fut donné par Godefroid
De Bosschere, qui attacha le ruban de son chapeau à l’un des
piliers de la façade de la maison de la corporation (la Colline,
sur la Grand’Place). Ce De Bosschere était propriétaire et
exploitant de carrières à Haeren, et de plus dirigeait des tra-
vaux de construction; ce fut lui, notamment, qui édifia l’église
de la Briele, en Hollande, et entreprit, peu de temps après, de
jeter un pont sur la Lys, à Courtrai. Guillaume Vanden Berge
se montra non moins ardent, et ce fut lui qui conduisit la foule
à l’assaut de la maison de ville. Faut-il s’étonner si, dans la
suite, lorsque le calme se rétablit, on eut à son égard peu de
bienveillance et s’il finit par encourir une condamnation au
bannissement, après laquelle on l’envoya à l’échafaud? .
Le vieux Ruysbroeck, son père, aurait voulu l’avoir pour
successeur et crut pouvoir lui faire abandon de ses fonctions
de maître des maçonneries en Brabant; mais l’archiduc Maxi-
milien d’Autriche refusa de consentir à cette transaction,
laquelle, déclara-t-il, nous voulons être de nul effet, pour
« des raisons majeures à nous connues ». Ce fut Henri Van
Everghem, l’architecte de l’église Sainte-Walburge, d’Aude-
narde, qui fut appelé, le 31 mars 1483-1484, à remplacer
éventuellement Van Ruysbroeck, et prêta serment en cette
qualité le 9 du mois suivant.
Au surplus, les facultés du vieillard déclinaient rapidement.
Parvenu à un âge très avancé, il perdit à la fois la vue et la
mémoire, et les magistrats durent prononcer sa mise en cura-
telle. Telle était la triste situation de l’éminent artiste, le
12 août 1485, lorsqu’on paya à ses deux fils, maître Jean
Vanden Berge le jeune et Guillaume Vanden Berge, et à leur
sœur Catherine, une somme de 342 livres, restant à payer sur
les travaux effectués au château de Vilvorde (1).
Van Ruysbroeck mourut le 28 mai 1485. Que devinrent ses
enfants? Ici les incertitudes recommencent, sauf sur un seul
point. On ne sait où l’architecte de la flèche de l’hôtel de ville
fut inhumé; comme il possédait une habitation dans la paroisse
de Sainte-Catherine, on peut supposer que ses restes furent
déposés dans l’église de ce nom. Sa postérité fut probable-
ment continuée par son fils aîné, car on trouve, au siècle sui-
vant, un autre Jean Vanden Berge, maître ouvrier du roi (c’était
alors le roi d’Espagne Philippe II, qui était duc de Brabant);
il assista en cette qualité, en 1569, à Louvain, à une visite
de la tour de l’église Saint-Pierre (2).
Pour ce qui est de Guillaume, on ne sait que trop comment
finit son existence. « A cause de certains excès et de mauvaises
« actions », il fut banni du Brabant par le souverain et la com-
mune, sous peine de mort. Il commit l’insigne imprudence
de reparaître dans Bruxelles, comptant peut-être qu’il pourrait
jouir du privilège des coupables qui y rentraient après l’entrée
d’un nouveau souverain. En effet, peu de temps auparavant,
Philippe le Beau, fils de Maximilien d’Autriche, avait été solen-
nellement inauguré. Mais on refusa à Guillaume loute partici-
pation à cette faveur et, en 1495-1496, son arrestation fut
suivie de sa décapitation.
On peut dire avec certitude de Van Ruysbroeck le père qu’il
exerça sur son art une influence considérable. Il fut, au xve siècle,
l’un des hommes marquants de la bourgeoisie bruxelloise, l’une
des notabilités de sa profession. Quoique partisan des innovations
populaires, il fut bien accueilli à la cour et remplit longtemps
(de 1459 à 1484) les fonctions d’architecte dans le palais de
ces ducs de Bourgogne si amis du faste et des arts. Si ses der-
nières années furent attristées par la perte de sa santé et la
conduite de son second fils, il jouit, de 1448 à 1475 environ,
d’une véritable gloire, due à des travaux aussi remarquables
que nombreux. L’oubli injuste auquel son nom avait été con-
damné commence à s’effacer, sa statue orne le porche du
magnifique édifice dont on lui doit la plus belle partie, et, sur
la façade du palais des Beaux-Arts de la rue de la Régence,
un choix judicieux a fait ériger son buste. Désormais, c'est une
place d’honneur que maître Jean Van Ruysbroeck dit Vanden
Berge occupera dans les fastes de l’art architectural.
(A continuer.) Alphonse WAUTERS.
Société Centrale d’Architecture de Belgique
Assemblée générale du 8 août 1884.
Présidence de M. Dumortier.
Le président notifie à l’assemblée l’admission, en qualité
de membres correspondants, de M.Ferdinand Hompus, archi-
tecte à Anvers, et de M. Théophile Verheyden, architecte de la
ville de Tirlemont.
Il annonce que les dons suivants ont été faits à la biblio-
thèque :
1° Deux photographies du retable de Touffreville (Norman-
die). État actuel et restauration ; don de l’auteur, M. Simon,
architecte à Rouen ;
2° Elude sur l’architecture au xii siècle, par M. Simon;
don de l’auteur;
3° Éléments du tracé des ombres, par Louis Aerts; don de
l’auteur ;
4° Fresques romanes du château des comtes de Hainaul à
(1) Histoire des environs de Bruxelles, 1.11, p. 478.
(2) Van Even, Louvain monumental, p. 188. |