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I,c Frécurscur
&
Théâtre. — Bénéfice s&e Mad. Jaeaby.
C’est jeudi prochain que se donnera, au bénéfice de Mad. Jacoby. la
première représentation du Puits d'Amour, opéra-comique, musique
de M. Balte, dont le succès a été constaté à Paris. Cet ouvrage sera ac-
compagné du Gamin de Parit, vaudeville en deux actes, dans lequel,
par un caprice aimable, la bénéficiaire a voulu se charger du rôle du
Gamin, qu’on est sûr de lui voir représenter avec cette grâce, celte
finesse qu’on lui connaît. Il s’agit ici, pour le public, de renouveler
à Mad. Jacoby un noble témoignage d’intérêt. A part le mérite du spec-
tacle, il faut encore rendre justice au dévouement sans bornes de cette
artiste aux plaisirs du parterre. Au talent véritable et singulièrement
flexible Mad. Jacoby joint encore le zèle, la bonne volonté et toutes les
qualités qui font constamment aimer et applaudir une artiste ; et le
public ne les oubliera pas.
En attendant les représentations de Mad. De Rancourt, première
chanteuse du théâtre de la Scala à Milan, et qui a joui d’un grand suc-
cès sur les principaux théâtres d’Italie. Point de doute que notre
public connaisseur et juste appréciateur du talent ne vienne entendre
cette habile cantatrice qui jouit d’une réputation si méritée. Mad.
De Rancourt est attendue pour la fin de cette semaine.
Bulletin «le* cheminis de fer.
Voici la liste comparative des recettes des principaux chemins de
fer de France en 1844 et 1845 :
Orléans à Corbeil . . .
Rouen .................
St -Germain...........
Versailles (rive droite.) .
Id. (rive gauche) .
1844.
. . . fr. 6.734,893
... , » 6,331.048
. . . » 1,093.208
. . . » 1,447.431
. . . » 859.214
1845.
fr. 7.600.331 88
» 7,358.155 43
» 1,204 153 32
» 1.478.491 72
» 794,013 15
Totaux........................fr. 16,665.594 fr. 18,481.145 52
— On écrit de Hambourg que le chemin de fer de Berlin à Hambourg
sera achevé sur toute la ligne avant la fin de cette année.
— On écrit de SarrebrucL (Prusse), 5 janvier, au Courrier de Moselle:
« S. M. le roi de Prusse vient d’autoriser la construction du chemin de
fer delà frontière de France à celle de Bavière, à Bexbach par Saar-
bruck. En vertu de cette autorisation, le ministre des finances a posé
certaines conditions à la société qui s’est formée ici pour la construc-
tion de ce chemin, et s’est réservé la faculté de le faire construire pur
l’Etat, si la société n’agrée pas les conditions imposées. »
— Le viaduc de Barentin (chemin de fer de Rouen au Havre), s’est
écroulé hier matin , à cinq heures, lorsque fort heureusement, aucun
ouvrier n’était encore au travail. C’est une perle immense, et qui re-
tardera pour longtemps la mise en circulation du chemin.
Chronique eoumnerciale et iaiiluütrielle.
Durant l’année 1845 il a passé à Rendsburg , 3,731 navires parmi les-
quels 2 sous pavillon belge.
— Durant l’année 1845 il est arrivé à Brème, 2,814 navires parmi les-
quels 16 venant de la Belgique.
Chronique judiciaire.
On lit dans le Journal de Gruges :
Ayant souvent entendu d’amères doléances sur le retard que souf-
frait la révision militaire, bien qu’elle ait été ordonnée et par la consti-
tution et par la loi fondamentale hollandaise, nous consignâmes, il y a
peu detemps, dans nos colonnes les propositions suivantes:
Quelles seront les instances du juridiction des militaires ?
Quelle sera la formation de ces tribunaux ?
Quel en sera le nombre?
La connaissance des délits et crimes prévus parle code pénal com-
mun et lois autres que militaires, leur sera-elle déférée ?
Nous appelions l’attention de la presse sur ces questions afin que
leur discussion publique rendit leur solution plus facile.
M. l’auditeur-militaire Coppé a, le premier, répondu à notre appel,
et non seulement il ne s’est pas borné à résoudre nos propositions,
mais encore il a formulé un projet de code pénal militaire, il a sans
doute pensé qu’en instituant des tribunaux il était rationnel démettre
en regard les délits sur lesquels les juges seraient appelés à statuer.Une
fois d’accord sur l’organisation des tribunaux et sur leur compétence,
les règles et les formalités de la procédure s’établissent avec plus de
précision, avec moins de perte de temps. M. Coppé a compris qu’offrir
un ensemble complet de lois militaires était s’exposer à voir annihiler
tout le travail du moment où l’un des principes organiques viendrait
à être rejeté, et par suite faire ajourner indéfiniment la solution d’une
question qui intéresse, comme il le dit, à un si haut degré, noire jeune
et belle armée.
Le plan de l'ouvrage de M. Coppé nous paraît bien établi ; nous au-
rons à nous en occuper lors de la discussion des importantes ques-
tion* qu’il soulève ; toute fois nous dirons qu’en cette circonstance,
M. Coppé s’est montré, comine toujours, bon citoyen, et qu’on lui doit
de la reconnaissance pour avoir bien voulu apporter son contingent
d'idées dans la question de la révision de notre législation militaire ,
attendue depuis si longtemps; il n’est pas un militaire qui ne veuille se
procurer cet ouvrage alors surtout qu’il saura que le produit en est
généreusement destiné à soulager la misère publique.
— S’il est vrai de dire que les tribunaux soient un miroir dans lequel
le caractère, les mœurs et les opinions d’un peuple viennent se réflé-
chir, nous devons accorder quelqu'attentiqns à ce qui vient dese pas-
ser en Prusse, devant le tribunal de première instance de Trêves.
Celle question vient d’être soumise au tribunal civil de première
instance de notre ville, dans les circonstances suivantes :
En 1840, le sieur Bernard Moliter et la demoiselle Elisabeth Martin,
appartenant tous deux à la classe ouvrière, se fiancèrent, et il fut ex-
pressément convenu entre les futurs époux qu’ils feraient bénir leur
union à l’église. Leur mariage civil fut célébré le 24 décembre de la
mêmeannée par M. le maire de la ville de Funchweiler. près Trêves ;
mais lorsque la nouvelle mariée insista pour obtenir la consécration
religieuse de leur union, le sieur Moliter répondit par un refus, disant
qu’il n'était pas dévot, et qu’il ne voulait pas d’une cérémonie qui pour
lui n’avait aucune signification La jeune femme de son côté, refusa
d’aller habiter avec son mari, et rentra dans la maison paternelle. De-
puis, la dame Moliter fit elle-même et fit faire successivement par ses
parents et amis, de nombreuses démarches auprès de son mari pour
l'engagera remplir sa promesse de se marier à l’église, mais le sieur
Moliter ne voulut jamais se rendre.
Les deux époux avaient ainsi vécu entièrement séparés l’un de l’au-
tre pendant près de cinq années, lorsqneda dame Moliter intenta à son
époux une action en divorce devant la 2« chambre du tribunal de Trêves.
L’avocat de la demanderesse s’est attaché à prouver que le refus du
mariage religieux constituait dans l’espèce une injure grave suffisante
pour motiver la dissolution du mariage. Le terme d’injure grave, a-t-il
dit, est essentiellement vague et relatif. S’il est vrai que le même fait,
qui serait une injure dans les hautes classes de la société, ne pourrait
pas l'être dans les classes inférieures, le contraire n’est pas moins vrai.
Or. les mœurs et les opinions de la population ouvrière denos con-
trées sont telles que. parmi cette population, on regarde tout couple,
quoique légalement marié devant l’officier de I’état-civil, comme vivant
en concubinage, s’il n’a pas été marié par un prêtre, et on a surtout
pour la femme un tel mépris, qu’elle ne peut se présenter nulle part
sans risque d’être repoussée et même insultée.
L’avocat du défendeur a annoncé que M. Moliter, qui se trouvait pré-
sent à l’audience, s’était décidé, pour mettre fin au procès, à consen-
tir à ce que son mariage avec la dame Martin fût célébré à l’église.
Aussitôt l’épouse qui assistait elle aussi aux débats, s’est écriée qu’il
était trop tard, qu’elle ne pourrait avoir aucune confiance dans un
homme sans religion, et qu’elle persistait dans sa demande, tendant à
obtenir le divorce.
« Le tribunal,
» Considérant que , d’après l’opinion prédominante dans les classes
ouvrières de la province rhénane, c’est réellement commettre une in-
jure grave contre l’épouse que de refuser de faire consacrer le mariage
par l’autorité ecclésiastique, parce que ce refus appelle sur la femme
h' mépris public ;
» Mais attendu que l’injure faite ainsi par le sieur Moliter à son épouse
a cessé d’exister par l’offre qu'il lui a faite de faire bénir leur mariage
a l’église;
» Donne acte de cette offre à Moliter : déboute la femme Moliter, née
Martin, de sa demande, et compense les dépens. »
Bernâès-es nouvelles «S’ASIe-tsiîasïise.
Dresde, 7janvier. — La séance de la seconde chambre, d’aujourd’hui,
aété une des plus animées qu’ait eues cette assemblée depuis la dis-
cussion de l’adresse. Il s’agissait des pétitions relatives au retrait delà
concession du journal les fcui les patriotiques. M. le député Twdt en pré-
sentant la plainte de l’éditeur et du rédacteur de ce journal,a prononcé
l,n discours vigoureux contre le ministère et contre le système réac-
tionnaire qu’il suit. Plusieurs autres orateurs de l’opposition et en-
tr’autres M. Schaffrath et M.Oberlande, ont vivement attaqué la me-
sure prise contre le journal en question, comme arbitraire et illégale.
Le dernier surtout a fait une sortie des plus virulentes contre ce
qu’il a appelé les tendances jésuitiques et aristocratiques du ministère.
Mais a-l-il dit. en terminant, vous êtes arrivés sinon près du but, du
moins à la fin de votre carrière; car vous avez atteint les dernières li-
mites de la légalité et en même temps de vol re puissance.Les membres
ministériels n’ont que faiblement défendu la cause du ministère dans,
cette circonstance, aucun de ces orateurs n’a cru devoir approuver
l’opportunité de la mesure. Le ministre de l'intérieur s'est retranché
derrière son droit et son devoir ; mais les.explications qu’il a données
n’ont pas paru concluantes à la chambre, car. malgré son opposition,
elle a ordonné le renvoi des pétitions à la commission chargée des af-
faires de la presse, avec demande d’un prompt rapport.
— On lit dans une lettre de Leipsig publiée par te-iVouvelliste de fier lin :
On dit dans les cercles très bien informés que le gouvernement a
l’intention de proposer aux Chambres un projet de loi tendant à modi-
fier l’organisation des gardes communales. D’après ce projet, tous les
fonctionnaires publics seraient exclus de ces corps dont la direction
supérieure serait confiée aux autorités militaires. On ajoute que si les
chambres rejetaient ce projet, le gouvernement en viendrait à dissou-
dre toutes les gardes communales dont l’effectif est de 30.000 hommes,
(les villes seules au-dessus de 4000 âmes jouissent de celle institution.)
Mais ce serait là un coup d’état qui pourrait amener nue véritable ré-
volution ; car le peuple saxon est aujourd'hui plus attaché à ses gardes
communales qu’à l’époque même de leur création qui est corn ue on
sait, l’un des résultats de la révolution de 1850.
Ce qui est d’ailleurs hors de doute c’est que le prince Jean résignera
dans le courant de ce mois ses fonctions de commandant général des
gardes communales du royaume et qu’il n’aura pas de successeur jus-
qu’à ce qu’une décision ait été prise quant au projet de réorganisation
— La situation de la garnison de Leipsig à l’égard des bourgeois est
tellement desagréable que la presque totalité des officiers ont demandé
de changer de résidence: depuis les événements du 12 août, auxquels
la troupe à pris une part si fâcheuse, les cercles de la bourgeoisie sont
entièrement fermés aux militaires et il ne leur reste que la société des
fonctionnaires publics
— On écrit de Berlin à la Gazette des Postes de Francfort: On s’entre-
tient ici avec quelque surprise d’une décision du prince de Prusse à
l’égard de l’éducation religieuse à donner à son fils aîné, qui est ap-
pelé à être l’héritier présomptif de la couronne. Le prince royal a fait
choix pour préparer son fils à faire sa première communion,non pas du
prédicateur de la cour. M Strauss, piéliste très prononcé, mais d’un
autre ministre. M. Bollert, qui professe un rationalisme avancé Le
parti rationaliste considère ce fait comme d’une haute importance :
pour l’avenir, puisque le souverain eu Prusse est chef de l’église en
même temps que chef de l’état.
- Les nouvelles arrivées des frontières de Pologne sont de plus en
plus affligeantes Les bandes de mendiants, qui veulent pénétrer en
Prusse, deviennent si nombreuses qu’il a fallu renforcer les cordons
de troupes qui gardent cette partie de la fronlière.
— La disposition générale des esprits est très aigrie à Berlin, par
suite des diètes, qui ont mis fin à tant d’espérances et trompé tant de
vœux légitimes.
— La Gazette de Cologne, du 12, dit qu’une lettre particulière , reçue
de Thorn, annonce que 2,500 polonais rassemblés dans l'arrondisse-
ment voisin de Strasbourg, se disposaient à faire une tentative contre
la citadelle de celte ville, ce qui a décidé les autorités à la déclarer eu
état de siège.
— On écrit de Koningsberg, le 3 janvier à la Gazette de Cologne :
Depuis hier, la nouvelle secte rationaliste protestante est définitive-
ment constituée et a déjà publié sa première proclamation dans la
quelle , elle prend le titre de Communauté éoangélique libre. Elle a reçu
un renfort considérable par l’accession de la plus grande partie des
membres delà communauté protestante française dont le prédicateur
dans son sermon du premier de l’an , s’est hautement prononcé en sa
faveur.
— Coi.ogne, il janvier. — Aujourd’hui a eu lieu dans la cathédrale de
notre ville l’intronisation solennelle de M de Geissel, comme archevê-
que de Cologne L’évêque de Spire, le président supérieur de la pro-
vince rhénane, le général commandant la division et les principales
autorités ecclésiastiques, civileset militairesassislaientà cette cérémo-
nie, qui s’est terminée par la bénédiction apostolique donnée par l’ar-
chevêque à l’assistance du haut de la plate-forme du cloître de la cathé-
drale.
Uoiii-mc de l-'i-ancfui't du S janvier.
Métalliques
Banque
112
101 1/4
77
1938
Emp.1834.
ü » 1839.......
| Hollandais int. .
Ail Espagnol, 5 p. c
161 3/4
123 5/8
60 1/2 5/8
28 5/4
IBourse de Rerliu du S Janvier.
Obligations.. 31/2I97 7/8P 97 3/8A|j Obi. de priorité... !97 3/4 P
Ch.defer rhénan. 801/2P85 1/.2aI|
VILDE D’ANVERS.
Nïtllce /Nationale. — Conseil de NIillee.
Les bourgmestre et échevins, préviennent leurs concitoyens, qu’en
exécution de l’arrêté de Monsieur le Gouverneur de la province, en
date du 7 ce mois, le conseil de milice se réunira à Anvers, les 4, 5,
6 ël 7 février prochain à 9 heures du matin, dans une des grandes sal-
les de l’hôtel de Ville, afin de procéder à la révision des réclamations
des individus qui ont été exemptés pour un an, lors de la levée de 1845.
Us invitent en conséquence ceux que la chose concerne , à se pré-
senter devant le conseil aux époques désignées ci-dessus.
Fait à Anvers, le 15 janvier 1846.
CAUTIE Cto IM M Si SSCI ALE.
r PlaiT d'Anvers «lu 13 janvier.
CAFE. — L’article continue à s’améliorer ; on a réalisé depuis hier
700 baffes Batavia et Chéribon , de 27 1/2 à 28 1/2 cents et 600 balles
Brésil à divers prix.
Rien de marquant à citer dans les autres articles.
MAKt'HË».
Tei'inaitde, 12 janvier.
La faveur que les huiles ont éprouvé lundi dernier, a engagé plu-
sieurs vendeurs à venir au marché; il s’en est suivi une légère baisse
sur les huiles de colza, qu’on a vendu de f. 57 1/2 à f. 58 ; tandis que les
prix des huiles chaudes se sont un peu bonifiés. Pour celles de lin
présentes, on a payé de f. 40 1/4 à f. 40 1/2 et livrable en avril, on of-
frait f. il 1/2. Pour l’huile de chanvre, il y avait plus de demande ;
on l’a traitée rendement de f. 41 1/4 à f. 41 1/2, eL, à la fin du mar-
ché, on réfusait ce dernier prix : le tout par aime de 158 litres.
Les graines oléagineuses restent négligées, et elles ne sont achetées
que pour les besoins du jour ; grainede lin de Riga , f. 10 à f. 10 1/4;
St-Pétersbourg. f. 10 1/2 à f, 11; Odessa, f. 11 à f. Il 1/8 Par petits lots
on a payé pour la graine de chanvre, de f. 6 1/4 à f 6 5/8 l’hect de 53 k.
Il s’est peu fait en tourteaux : On a vendu ceux de lin de f. 148 à 153;
les tourteaux de colza se font rares et se placent de f 105 à 108; ceux
de chanvre ne peuvent pas être cotés au delà de f. 94 à 95 les 1215 klg.
Les céréales ont rencontré un placement facile. Le beau froment
blanc a été payé de f. 13 à 13 1/2, et le roux s’est écoulé de f. 12 1/2 à
15 5/8.
Le seigle a trouvé preneurs de f. 10 1/4à 10 1/2, elles avoines se sont
faites de f. 4 1/4 à 4 7/8.
Ainstmlaai. 12 janvier.
Grains Froment aux prix précédents avec de bonnes affaires :
130 liv. Odessa rouge f. 325 en entr. ; 131 liv. Pologne v. b. f 380 ; 127
liv. rouge big. comm. f. 330 ; 128 liv. Pologne b. f 545 ; 127 liv. Frise v.
f. 520 ; 122 liv. d» f. 285, 286 ; 122 liv. n. Gron. f. 267 ; 130 liv. Pommer f.
352. — Seigle : se soutient bien et se trouve peu en vente. 119 liv
Prusse f. 267 ; 120 liv Prusse f. 267. 288 : 121 liv. Odessa f 2ii5, 264 ; 125
liv. n. Stettin f. 272 par partie ; 116 liv. v. Prusse f 255 par partie. —
Orge : 115 liv. n. Dan. f 195 au Zaan ; 112 liv. d» f. 194 id. - Avoine :
82 liv. fine f. 123. — Graine de colza ; par 9 ton en avril 67 X ; sept, et
ocl. 61 1/2 X.
Huiles : De navettes à 6 sem. f 58 1/4 ; compt f 37 1/4 ; mai f. 57 à
1/4 ; sept. f. 55 ; oct. f 55 à 1/4 — De lin : à 6 sem. f. 27 1/4 ; compt. f.
26 1/4 ; fé\ rier f. 26 1/2 : mars f. 26 3,4 à 27 ; mai f. 27 1/2 à 3/4. — De
chanvre, à 6 sem. f 31 ; compt. f. 50
êfiaseBBMMirg, 9 janvier. — Revue hebdomadaire.
Café : Nous avons joui d’une demande assez animée pour la saison.
On a réalisé 450 b. Brésil ord à supérieur de 2 3/4 à 5 1/4 sch. ; 600 b.
ord. de 5 1/16 à 5 1/4 sch.; 400 b. Laguayra ord. à bon ord. de 2 7/8 à 4
sch. et 200 b. d" de 3 7/8 à 4 sch
Sucre : Il ne s’est traité que quelques petites parties Havane brun
et blond, à la cote actuelle.
Raffiné : On a écoulé plusieurs parties Mélis étranger à des prix fer-
mes; le Candi est également plus demandé.
Tabac . On a vendu de gré à gré env. 2.300 sur Cuba. Il a été im-
porté cette semaine 6,595 sur. Cuba ; 186 sur. St-Domingue et 2,601 b.
Portorico,
Grains : Il s’est fait plus d’affaires en froment à de meilleurs prix.—
Le seigle a également été plus recherché et-on:a payé/mre hausse de
2 à 5 Lh. Orge et avoine se soutiennent bien ayec.pqi/ tPiiffairea sr
Pois s’obtiennent aux prix précédents. — Fèves, vesces et ,sqftfasjq-
avec peu d’affaires. Graine de lin sur place, un peu en baisse.
BSrtvre, 10 janvier. — Revue njèbdômàdaire.
Cotons : Nous avons reçu cette semaine 3.380 UiUleé "f>ar*îtrois navi-
res des Etats-Unis et autres,
Le chargement du Mary Pleàsant, avec environ 2,300 "ftàlfes/ 'tfïn
vient d’entrer, n’est pas compris darts les importations ôtoleüsuS. aeîi
Les ventes se sont élevées à 6.556 halles. - • • :-iuynvtriis ;ï\
Le stock sur place en ce moment est de 45,000 balles j.t’anuée
uière, à cel te époque, il était de 63.500 balles.
Nous avons eu pendant toute la semaine un mouvement d’affaires,/
sinon très actif, du moins suivi ; les prix ont été bien tenus et restent
très fermes, surtout dans les sortes moyennes, sui* lèstfùeflëS la de-
mande se porte toujours de préférence.
Les prix pavés cette semaine établissent une hausse de 1 à 2 centi-
mes sur les qualités dans les cours de fr 60 à 70, qui deviennent fort
rares sur place. Les sortes basses sont aussi mieux placées. Les bon-
nes sortes, parcontre, sont toujours plus délaissées et restent sans
changement. .sqoiuj'l ao
Les prochains avis de la fin de décembre, que nous recevrons dans
quelques jours par le steamer attendu de Boston, tendront à raffermir
de plus en plus la position des cotons, si les nouvelles sont de même-
teneur que les dernières.
Le marché s’est fermé ce soir en bonne activité et avec des ventes
s’élevant à près de 2.500 balles dans la journée.
(Voir la cote dans les nn d’hier).
Cafés : Depuis les premiers jours de l’année, on a pris plus de con-
fiance dans cet article L’avis reçu de la Hollande, que la Société de
Commerce n’exposeraR cette année, à la Vente du printemps, qn’en-
viron 200.000 sacs, a rendu les prix plus fermes et les détenteurs ont
généralement manifesté de plus hautes prétentions.
Les Haïti ont été recherchés au prix de fr. 40. qui a été générale-
ment offert ; il s’est traité à ce cours 500 sacs en débarquement du Ga-
rnier, 860 sacs à livrer . par le Saint-Jacques , depuis lors arrivé, et 250
sacs disponibles sur place. ■
En vente publique, on a écoulé 257 sacs avariés, provenant delà
Renaissance et du Mexico , de fr. 86 à 90. acq.
Les Rio ont été aussi en bonne demande ; plusieurs fortes parties
ont été marchandées, tant pour la consommation que par la spécu-
lation. ■ ___ ,
On a traité -il boucants. fèves lavées, de fr. 50 à 55, et 427 sacs dans
les prix de fr 40 à 50 E fr.
En venle publique pour avaries, 177 sacs provenant de Y Achille, ont
élé adjugés de fr. 90 à 99. acq.
Dans les autres sortes, il n’a rien été vendu
En importations, il est arrivé 3.793 sacs 5 quarts du Pórt-au-Prince,
par le Saint-Jacques ; 200 sacs di’o par le Charles ; 109 balles, 286 ballots
31 -ka de Calcutta, parle Trident, et 19 quarts de la Martinique.
Indigos: Les affaires traitéés cette semaine se bornent à 43 caisses
Bengale, dans les prix de fr. 6 20 à 7 90. acq
Les dernières nouvelles du 20 novembre, du Bengale, font croire
que les «ours fléchiront; jusqu’alors, ils s'étaient maintenus, au-dessus
de la parilédes ordres passés pour les marchés fraiiça’is. ét tèndaient.à
réduire beaucoup les quantités que nous aurons à,recevoir,si la baisse
ne vient en aide aux acheteurs; cette position laisse le marché assez
incertain.
Les parties écoulées ont été payées 70 centimes et les cours se tien-
nent de 45 à 75 centimes, au-dessus des estimai ions.
Cuirs : Les affaires restent limitées ; la tannerie a fait des provisions
qui la retiennent de venir au marché, ou bien elle s’approvisionne dans
les secondes mains ‘t p „à,
Une belle partie de 500 Buenos-Ayres secs, provenant du Ndfroléon,.
a cependant trouvé, par exception, un preneur au prix élevé de.fr, 94,
acq. Les cours pour les lots mélangés se maintiennent dans les prix
de fr. 80 à 87-50
Dans les cuirs salés, il s’esl traité 698 Biiënos-âyi’es, satés verts, à un
prix inconnu ; 1.100 New Orléans dito, et SOO.dilo à fr/ 3$, âfcq, ,
En importations, il est arrivé 8,955 cillés de Biiënos-Ayi-és, par Na-
poléon, el9.715 dito. de Pernâmhuco, pkrTArmgrlqjré,
Potasses et perlasses: La baisse a encore fait aès progrès par suite
de nouvelles importations reçues de New-York.
Les potasses particulièrement se sont traitées en nouvelle baisse.
Riz : Les causes qui avaient poussé à la hausse de cét article ayant
disparu, les cours sont revenus à leur position normale
Le marché se trouve aussi en ce moment surapprovisionné, ce qui.
tend à jeter quelque défaveur. Aussi les cours ont encore fléchi cettè
semaine.
Fanons de baleine : La seule affaire citée pendant la semaine est,
celle de 2.000 kil pêche du Nord-Ouest, à fr. 220, acq. ’/
Le paquebot venu de New-York n’en avait pas à bord.
5 janvier.
Les grains en général sont fermes et les prix plutôt en hausse qu’en
baisse, cependant les affaires sont sans importance. Pour 128/130 liv.-
froment Uckermarck et Marck on demande de 75 à 74 th. — Seigle sur
place est tenu de 47 à 48 th ; à livrer au printemps on a de nouveau
payé 48 th. — Orge de 105-105/106 liv. grosse Oderburch, est tenue de
35 à 56 th.
4 décembre. \
Sucre : A baissé après les avis reçus d’Europe et sont faibles, à 2600
pour les blancs. 2000 pour les bruns et baisseront peut-être encore.
Prêts : 60 à 70/, navires rares.— Change ; 27 ferme.
Kin-Jaiieico, 20 novembre.
Café : Ferme ; nonobstant les avis défavorables, les américains sont
toujours les principaux acheteurs, ils payent ;
Pour café supérieur . . v*- a,3900 • à 3300
» » bon premier. .... . 5000 » 5100
» » régulier. . . . . 2750 » 2900
» » ordinaire .... 2600 » —
Provisions 8000 à 10000 baffes. -
Sucre : prix fermes, à 5000 pour blanc. -,
onisvi — » 2100 » brun.
Frêt : Ferme, de 50/ à 60/, les petits navires sont rares. — Les der-
niers affrètements ont eu lieu comme suit :
50/ pour le Canal.
55/ » Trieste.
60/ ■ » le Levant.
Dans la revue hebdomadaire de Rotterdam, publiée dans le n»
du 11 courant,nous avons dit.que les 2591 b. café iManille,importées par
Guisachari.se trouvaient au marché, on nous prie de rectifier cet avis
comme étant non fondé.
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CAUTIE M ASSIT i ME.
Mnialreg.
Le 3 mâts autrichien Cerere. c. Dabinovich. est rentré hier après-
midi dans notre port, à la remorque du steamer belge Princess-Victo-
ria ; ce navire a été en contact au bas de la rivière avec le koff hol-
landais Eppien. et a reçu d’assez fortes avaries. Il sera forcé de débar-
quer sa cargaison pour réparer.
NIEUWE-DIEP, 10 janv. - Des bateliers ont apporté ici un débris de
navire en bois de sapin, sur le pont duquel se trouvait amarré un pièce
de six ; des pêcheurs arrivés en ce port ont égalementapporté 5 baffes
de coton, qui pèsent env. 200 livres.
AMELAND, Ojanv. — Le Sijde Brouwer, c. Eversz. d’Amsterdam à
Livourne, échoué près d'ici se trouve déjà à moitié engagé dans le
sable et sera probablement perdu ; demain ce navire sera visité. — Oa
a sauvé du chargement les marchandises de transit ; le sucre est fondu
mais on continue toujours à en sauver autant que possible.
BOULOGNE, 10 janv. — Le brick Ann, de Blyth, sortant de Sqnder-
land, sur lest, a fait côte à Equihem. - On renfloue le navire.
Six hommes de l’équipage du navire le Fanny.de Nantes, c.Prion,
coulé en mer le 51 décembre dernier , ont débarqué ici hier se -diri-
geant vers leur port 'l’armement. ________
GOTHENBOURG, 2 janv.—Le Maria Amalia. c. Doyen, d’Odensée à
Gaud. relâché ici avec avaries (voir le n» du 16 décembre), a continué
son voyage après avoir subi des réparations, j —; ...........'
nouvelle» «le {lier. '"'i' ‘ '• ' }'*y
HELVOET, 12 janv. — Dép du H : Trekvogel, c. Spanjerberg, p. '
Lisbonne; du 12. Flora, c.Vink. p. Lrishonne. . -.
BRIELLE. 12janv. — Dép : Camille; c. Caban’, p le Havre; ' . .
MAASSLUIS. 12 janv. — Dép. : ' Adriana, c. Vander fla^k, Trouw'
Johanna.c. Prens, p. Lisbonne.- - -’-/' *■ -•'* 1 1 - • j
BOULOGNE. 9 janv. — Arr. du 31 déc. : Bellé^Arnelte, c. Letrcste, de
St-Valéry; du U janv., Dunkerquois fs't.j, c/ Safotnez, de Dunkerque (çn
relâche); l’Estelle, c. Cousin.de Celte; du 2, Jeune-Alphonsç, e;|Eôûï;py, .
de Douvres; du 4, Jeune-Louis, c. Leprétre, de St-Ubes't St-Jèsç))h;:c.
Caroff, de Dunkerque; du 7, Desdemona. c. Johnson, de Stmaerlàntl; Â
du 9, Mailre-Jacques, c. Margueritte, deCourceuL ..
HAMBOUBG. 9 janv. — Arr.: Prosper, c. Bahr, de Bahîa. •"/.*! .
RENDSBURG. 6 janv.— Retenus pour vents contraires ; Maria,'è.VïT-
laal. de Nestved à Gand; VVanderer, c. Jorck, d’Horsens à Gand.
VENISE, 26 déc. - Dép. : F’rithiof, c. Bentzen, p. Rotterdam. '
Passage du Graud-Uelt. - , .......
6 janvier. Kunigunde, c. Minners, de Skielskior à Anvers' avec orge. |