Full text |
SUPPLÉMENT Al PRÉCURSEUR
DU 23 JANVIER 1891
intpnoDucTioK iktehditei
i
d'arrivages par eau depuis huit jours, la ravi-
‘“ur pjSsoaut étant onaoro toujours Interrompue,
H,, y éuéNisterie. — Sans affaires depuis huit jours.
nE teinture. — Nous avons par
„"m, nullité d'affaires à constater dans les
oue par le peu de choix qu’offre actuéllem
entraves dans les
'offre actuellement
enht, conditions du terme,
iverago par Wcsrr, ii fr. 102 1,2
_ | i position de cet article
,1,.mailde, toujours très régulière pour I
do la consommation et ce a des prix contiiuiolle-
In légère faveur :-c'est ainsi que depuis notre pi éeé-
fc'iie "U^s(les ,)arties suiva
lir. par Hermann, à fr. 90 les
entre
avers _ .
good average, par Weser, à fr 103 dito.
fnlly fair, par Leipzig, à fr. 1 1 1/2 dito.
«ooft average, par Sicédish Prince, à fr.
° 103 dito.
«oud average, par Sicédish Prince, à fr.
” 103 1/2 dito.
good average, par Weser, à fr. 104 dite,
i o-j, , „ fnlly fair, parSwedish Prince, à fr. 1011/2
dito.
Pu «autos good average à terme on a traité pendant la
huitaine ô sacs, enregistrés à la Caisse de liquidation
I jjaJpa parité des prix de la cote officielle suivantle tableau
MhB°us.
» c matin à 11 heures. — L’après-midi à2h. 50.
Janvier.........!}« Jj® }j)2
Février........llJ,—
Mars.... v,fu
Avril..
Mai....
Juin....
Juillet.
Août..
Sept» Les.
Octobre
SS.
983/4 991/4
98 — Wi 1/2
911/2 97 3 4
97 - 971/4
961/4 963/4
941/2 951/4
931/2 94 —
913 4 92
881/2 881/2
1021,2
100 1/2
99 1,4
98 1/2
98 -
971/4
‘•68/4
931-4
94 —
1021/2
1001,2
99 —
981/2
973/4
97 _
96 1/2
95 -
933/4
910/4
88 1/4
8612
1021/2
100 12
99 —
981/2
973/4
97
961/2
95 -
931/4
91 3/4
88 1/4
86 12
103 —
loi 1/2
99 1,4
98 1 2
97 1/2
961 2
91 -
88 —
81', 1 -I
Janvier
Février
Mars........
Avril.......
Mai.........
Juin.......
Juillet..
i Août.......
Septen
tictobn-....
I Novell i
| oécem . •
961/2 90 1 2
95 — 95 —
933/4 933/4
91 - 91 -
83 — 88 -
8.314 861/4
40nti Seiglo d’Odessa et d'Azofl h livrer,,., 101/4 « _
4000 » du Danube, Bulgarie et 8te-Hé-
lène..................................... 161/4 » 163/4
10000 Orge d'Odessa et d’Azoff............ 141,2 •• 163/4
10000 •• d'Odessa à fourrages à livrer... 1412- 143/4
8J( 0 « du Danube.............. - ]3 .. is .
liXXXI Avoine rte Russie.................. 15 _ „ lu___
Le tout par ICO kilos suivant qualité.
farines. — Depuis notre dernière revue la position
des farines tant, ne froment que de seigle n’a
mais les prix restent fermement tenus. Ta
consommation, tandis que hi ven'bTdes ,
jours très lente.
On cote aujourd’hui en commerce comme suit :
FARINE
de froment
Indigène, 1« sorte et supcrfme.
2m® sorte.
103 - 103 — !l03 - 103 -
1011/2 1011/2
99 — 991/4
90/4 981/2
971/2 >.8 -
97 — 97 1/2
90 1 2 97 -
93 - 93 1/2
933/4 94 —
91 — 903/4
88 — 88 -
861/4 861/4
1013/4 102
991/2 991/2
981/2 98i/2
98 — 98 -
971 2 971/2
97 - 97 —
951/2 951/2
91 — 94 —
903/4 903/4
88 88 -
861/4 861/2
0a|)te comme suit en entrepôt : Santos superior 51 à
çyBjents : fine average 50 — à 501/2 cents ; good average
^^■491/2 cents; fair average 48 — à 481/2 cts; ordinary
431,2 cts; Rio lavé54 1/2 à571/2cts ; superior52 —a
B ; good first 51 — à 511/2 cts ; regular iirst 50 — à
s; ordinary ürst 49 a 491/2 etc ;' ordinary 451/2 à
,; Capitania ord. à b-n ordinaire 441/2 à 451/2 cts;
____> 1/2 à 49 cts ; Haïti régulier 49 — à 491/2 ets ; ordi-
aglrelà lion ordinaire 48 à481/2 cts; bas ordinaire 47 —
i'471Ect s ; le tout par 1/2 kil.
VoiciBc mouvement de l’article au Brésil du to juillet
au 16 janv. des années ci-après :
1888/89. 1889/90. 1870/91
dans les i«
^■ticii.- pour l'Rj
^Hiii"ii peur |,-s 14.-I
.................
I sur,,',
ferriva- -tuis I,-.- piU'Is.
ExpMiii""> p,,nr I Kurup
lîX|H'-f liens peur les 14.-I;
81',rk. .
2,72ii,000 1,256,000 1,468,000
834, (XK)
U2-.000
3.51,000
352.000 398,000
902,00) 8 8,000
177.000 150,000
1.377.000 2,096,000
989.000 1,210,000
369.000 532,000
197,tw ;n:,,mo
■ ■ ■
1,380,1 MX»
1,067,UK.)
269.UK)
290,000
— Pendant le courant do cette semaine ii
eaucoup d’affa-res en froments disponibles
■BBn, \ en hausse de 25 à 50 centimes sur ceux d’il y a
huit j. . ■ I.,- stocka sensiblement diminué. A livrer on a
Herent, lots en fronients retenus à Flessingue ]iar
^^Bupueii do la navigation,ai nsi que des Rolish, Danube,
Km» c, Konissberg, Plata à expédier en février-mars.
^^Rglcs sont fermes mais avec peu.d'a/l'aires, le stock
surBlti étant pour ainsi dire nul. Les org -s à fourrages
i ainsi ton les belles qualités à brasser du Danube sont d’une
^^^■arile a des prix fermement souteuus. Les avoines
dune bonne demande, surtout en marchandise
ilisp®l,ie a des prix en faveur des vendeurs,
^^■entes de la semaine en disp, et à livrer comprennent :
PROVENANCES FRANCS
201/2 à 211/2
193,4 l 201,4
H From. roux d’hiver d’Amérique.
1000 • Club I Bombay.
Polish-Odessa et Azima.......
Danube, Bulgarie et Roumanie
Danube àlivrer..............,
Califormeà livrer............
roux Kôuigsburg man-avr.l,..
bigarré
Kurraohee blanc..............
Kurrachae roux..............
Walla Walla..................
Pjata........................
bSinJomiiva..................
215/8
iu -
21 -
191,2
191/4
207,8
4
- S 01/2
213/4
• 201/4
» 211/4
• 193 4
- 191/2
» 20 R>
■rpi coac uu assez, grauu iiouum
D’Amérique en sacs par 100 kil.
Farino de seigle indigène...
» » Allemande.......
par 100 kil.
261 8 à 27 —
24 1-2 » 25 —
KEU.UI.ES DE POMMES DF. TERRE. — Pécule lie première
qualité.])-. 291,2 ; tendance à la hausse.
mais. — La demande a continué bonne avec des affaires
Irès suivies pour les diverses provenances, dont
quelques soldes restent encore au marché. Les
accusent une nouvelle augmentation do 25 à
. Le livrable est resté très ferme atec ten-
ues prix. Vendeurs très réservés. ■
sur la
dance
On cote les 100 kil. par parties :
Maïs rie la Plata suivant qualité etàlivr
» d Odessa et d’Azoff................
» à livrer.....................
« du Danube..........................
à livrer
d’Egypte disponible i
d’Amérique oigarrés
.fr. 131/2 à 141,2
...133/4» 14
... 131,2 » 131,4
.... 14 - » 141,2
... 131/2 » 14
... 131/4 » 131,2
rique oigarrés et blancs suiv.qual. 15— » 151,-4
» mixed d’Amér. sous vapeur et eu charge. 14 3/4 » 15 —
» » » à expédier et suivant les
époques de livraison................. 141/2 » 143/4
tout par 100 kilos suivant qualité.
GRAINES OLEAGINEUSES. — La situation de notre mar-
ché ne s’est pas modifiée. Notre stock de graines de lin à
battre est entièrement épuisé et nos fabricants se voient
obligés de s’approvisionner à Dunkerque a des prix éle-
vés I4n graines de colza et île navette nous n'avons pas
de transactions à signaler, les prix demandés pour les
graines des Indes-Orientales sur livraison ne laissant pas
de marge.
On a vendu pendant la semaine écoulée :
HECT. QUALITÉS. FRANCS
— — par 100 kilos
2503 Grne de lin de Bombay disponible... 29 I 2 à 301/2
4500 » » » àlivrer............ 285/8 » — —
KHH) » •• de Königsberg disponible. 24 1/2- — —
OOtKi •, » rie Riga disp. Plessmgue . 851/2 » 26
Kl 0 •• » de Dorpat à livrer.......241/4 •• — —
10C0 » deravisondu Danube disponible. 141/4 »--------
legumessecs. — On cote par 100 kilos suivant qualité :
Haricots blancs Zélandais..................... à------
» bruns » »------
» du Danube suivant qualité......... 221/2 » 21 —
Pois verts Zélandais » » .............»------
Vesces de diverses provenances.......... 151/2 » 17 —
Graine d’alpiste du Maroc............... 23 — »-------
» » de Hollande................. 23 — » 24 —
» de milletdu Danube...................... »------
Fèves à chevaux de Zélande.............. 171/2 »------
» à pigeons de France............... 1912»--------
Féveroles de Königsberg et Danzig....... 173,4 »------
uiRE.s. — Vente à livrer 2500 kil. Bengnela à fr. 1.511e
1/2 kil.
cotons. — Marché calme. On a cité, cette semaine, la
vente de 2(K) balles Surate disponibles et de 200 balles
Amérique a 1 vrer. Pour les cotons à terme, les cotations
s’établissent, en clôture, comme suit ; coton d’Amérique sur
janvier fr. 62 1/2, février fr. 62 3/4, mars fr. 63; cotons des
Indes : Dliollerah sur janvier fr. r.l 1/2, février fr. 511/2,
mars fr. 51 12 ; uomra sur janvier fr. 511/2, février fr. 51 1/2,
mars fr. 511/2 les 50 kil.
crins. — On a vendu, cette semaine, 56 halles, dont ; 9 h/s
queues de cheval, de B.-A., par Mttskrlyue, à fr. 1 27 1/2;
I b/e dito dito. de B.-A., par.S'trusshmn'y, à fr. 1 25; 5 lis
dito dito, de P».-A., par Leipziy. à fr. 1271/2; 10 b.s dito
dito et crinières, de B.-A., par Maskelync et 10 b/s dito dito
et, crinières, par Hcvelivs, ces deux parties à Ir. 1.70; JS h/s
mélange, de B.-A., par Frankfurt, à fr. 1.37 1/2; 1 b/c
mélange, de B.-A., par Kohi, à lr. 0 85 et 2 b/s mélange, do
B.-A., par Tasso, à 1.30; le tout par 12 kilo.
cuirs. — La persistance du froid entrave fortement les
affaires, bon nombre de tanneries ayant dû suspendre leurs
travaux. La navigation sur f Escaut reste interrompue.
Les transactions depuis notre dernière revue com-
portent :
1750 cuirs secs de Bucnos-Ayres;
883 » » de San-Nioolas;
3199 » » de Cüyaba ;
489 » » de Paraguay ;
425 » » do Mendoza;
1432 » salés de Buenos-Ayres ;
546 » » de Casa-Blarca;
7652 » •> de Fray-Bcntos;
0*0 » » de Montevideo:
38 » » do Gualegnayelm ;
1109 » » de Concordai;
375 » » de ltio-Grande ;
274 » « de Villa-Colon ;
369 » » de Gualeguay;
617 » » de Rosat-io; ‘
285 » » de Cordova;
, 20432. pièces.
Voici la i écapitulation des ventes de la semaine :
CUIRS SECS DE BUENOS-AYRES.
300 bœufs, mat., tl’rov.). 13 j/2 k., à fr. 93.
1UX) veaux, 2 I 5 kil., a lr. 80.
459 vaches, mat., il’i-ov.', 10/12 k., ùlr. 87.
CUIRS SECS DE SA N-NICOLAS.
357 v/s et b/fs, 10 1/2 kil., a fr. 70. .
240 vaches, mat., 9 13 kil., à fr. 67.
286 bœufs. •• 131.3 kil., à fr. 77.
CUIRS SECS DE CUYABA.
871 h/fs et v/s, Ciliils., 111/3 kil., p. Mas-
/ietj/ue M uecalins, à ij-, '4.
Du n° 63..
» 811.
Solde ii- 06
» ivn”
bulletin télégraphique.
---- (Service particulier du Précurseur/.
Stockholm, 23 janvier,
i élections pour les commissions du Reigsdag
jjt eu lieu aujourd’hui.
commissions de la Chambre Haute no sont
que pas modifiées et restent protectionnistes.
Rome, 24 janvier.
■Chambre. — M. Ferrari dépose une interpellation,
■lesire savoir de M. Crispi quelle interprétation le
•uvernement donne à l’art. 5 des statuts à propos
® renouvellement du traité d’alliance entre l’Italie
*Puissances contrales.
I Rome, 24 janvier.
monde parlementaire porte son attention sur
| négociations engagées entre la Banque Nationale,
■ banque de Toscane, la Banque romaine et plu-
®urs autres établissements de crédit afin d’arriver
■jne fusion telle que le désir le gôuvernement.
■tes négociations n’ont pas jusqu’à présént pris
®e tournure favorable. La Banque romaine parti-
■oerement oppose une certaine résistance pour en-
fer dans la combinaison, malgré les tentatives du
■ésuient du Conseil.
■ ...... Paris, 24 janvier.
|Lc Siècle ditEn présence de la cruelle affliction
jfipése sur Léopold II nous nous en voudrions d’in-
9pr sur de tristes présages. Nous préférons nous
fciiner devant le malheur persévérant de ce roi qui
ftout perdu dans des circonstances affreuses, sa
i yllr’son 8011 gendre et son neveu.
■La République Française dit què la mort du
«bne prince sur lequel reposait tant d’espérances
Krope* certa‘nement une profonde émotion en
I Londres, 24 janvier.
■M- Parnell a retiré son interpellation sur l’appli-
■ "'h de la loi de coercition ; il a constaté en effet
X , , Moriey avait pris le devant sur lui pour
jprtiterla même question.
y ■ Parnell va se rendre à Waterford ou il pronon-
lj u*1. grand discours demain matin.
■ undi M. Howard Vincent demandera au gou-
rjHnement quelles mesures il compte prendre en
F ae farer aux funestes effets de la loi Mac Kinley
» certaines industries anglaises et notamment sur
■ coutellerie.
II Londres, 24 janvier.
■ mf3*1^6 tous les Journaux du matin consacrent à
» emoire du prjnce Baudouin des articles de fond
■ i„ t symPathies du peupleanglaisà l’égard
f,,'.1™ royale et du peuple belge et insistent
i IL i^ lon8ue amitié qui existe entre les deux pays.
■ don-irnaUX exPri,nent leur satisfaction de ce que
al r ~” ne comporte pasdes appréhensions à l’égard
1 avenir politique de la Belgique.
mica qui uc lawo, .fnWujiw>){ . ________
salons du rez-de-chaussée, a dû être soutenu.
La douleur du souverain faisait peine à voir.
Le comte de Flandre est anéanti ; quant à la com-
tesse, son désespoir était tel qu’on a cru un moment
qu’elle étouffait. On s’est vu obligé de lui adminis-
trer un calmant. Sans l'intervention de ses proches,
la pauvre mère se serait livrée à quelque acte de
suprême désespoir.
Le valet de chambre du prince, très dévoué à son
maître, semblait avoir perdu la raison.
Les derniers moments.
Le 22 janvier, à midi, les médecins traitants,
MM. Mélis et Mullier ont constaté l’apparition de
symptômes de congestion rénale. Ils se sont immé-
diatement adjoints le docteur Rommelaere.
La maladie a fait de tepides progrès, les forces
ont diminué rapidement.
Quelques secondes avant de mourir, le Prince se
tournant vers ceux qui l’entouraient ; “ Je vous re-
mercie, messieurs, dit-il aux médecins Mélis et
Mullier, de tout le dévouement que vous m’avez
prodigué ces derniers jours... »
Le prince n’acheva pas, il tourna ses regards
pleins d’affection etde reconnaissance vers .sa famille,
puis il ne bougea plus, il était mort.
On annonce que le prince a contracté le germe de
la pleuropneumonie qui l’a emporté au chevet de sa
sœur, qu’il avait veillée avec un dévouement admi-
rable pendant plusieurs nuits.
D’après Y Indépendance, une fois sa sœur hors
de danger, le prince aurait repris trop tôt ses devoirs
militaires. Il y a quelques jours, il avait fait une ex-
pédition à la tête de sa compagnie, et c’est, dit-on, à
la suite de la fatigue éprouvée au cours de cet exer-
cice que le prince aurait pris un .refroidissement qui
a subitement aggravé un rhume dont il était atteint
depuis une quinzaine de jours.
Le bulletin de dècès.
Voici le bulletin officiel du décès du prince Bau-
douin, qui a été communiqué au gouvernement.
Causes de Ij mort de Son Altesse Royale le prince
Baudouin : <• Pleuropneumonie avec.néphrite aiguë
hémorrhagique et endocardite. »
Durée ae la première maladie : 4 jours. '
Durée des deux autres maladies : quelques heures.
Bruxelles, le 23 janvier 1891,à 1 h. 45du matin.
(Signé) Dr L. Mélis.
Le prince Baudouin en public.
Le prince Baudouin avait souvent paru en pu-
blic. Sa jolie prestance, sa bonne grâce, le tour
aimable de sa parole avaient toujours produit une
excellente impression.
C’est à l’occasion des fêtes nationales, en juillet
1890, qu’il avait fait, en quelque sorte, les débuts de
sa carrière publique. Au Te Deum de la collégiale
de SainterGudule, il avait pris place immédiatement
derrière le Roi et la Reine.
Il présida plusieurs des fêtes patriotiques, et entre
autres, la fête d’escrime donnée par la garde civique
de Bruxelles. •
Il fut chargé peu après f28 juillet) d’aller repré-
senter nos souverains aux fêtes organisées à Liège,
Et il nous faut rappeler encore l’intéressante con-
férence qu’il donnait, il y a trois semaines à peine,
devant les officiers du regiment des carabiniers sur
CI.’IltS SECS DE PARAGUAY.
Solda n» 20,.. 489 h/fs et v/s. 13 1/8 kil., à fr. 66,
Solde b» 84... 425 bœufs, 15 1/5 kiL, ’à fr. 56.
(TIRS SECS DE CUYAHA.
Solde n" 809.. 232» b/fs et v,s. (Cibils), 10 2/5 kil., èxpéd.
CUIRS SALÉS DE BUENOS-AYRES.
^“1067...... 50 bœufs, 32/40 ,
Samedi 24 Janvier
Du n» 4055... 100 vaches,
Du n« 1020... 100 bœufs.
zmt*
mm*
APS
sal.
K:
CUIRS SALÉS DK FRAY-BKNTOS.
>>'" 1001... 152 bœufs, 24/25 kil., à fr. 59.
A livrer rai- Sully, de P.-Bcntos, à provenir de
ils Liehiu-, 03 1/2 f/œsp., tous les cuirs 25/32 kil. à '
tous les cuirs 32/40 lui. à fr. 63.
CUIRS SALÉS DK MONTEVIDEO.
— ......... 106 bœufs, mat., Ferrer, 25/32 kil.. par
— ......... 100 vaches, » Ferrer, 2025 kiL*' par
v i,»v , . dito, à fr. 54.
N u 1030....... 19b bœufs, » 32/40 kil., à fr. 53
....... 26 vaches, » Ferrer, 25/28 kil'.. par
Si d dons, à fr. 72.
— ...... 6 ’• - Siri,25.28 k.,ii.d",àtr.7">.
~ ........ 200 bœufs, mat., Siri, 25/32 k., p. Soldons
à fr. 54. '
CUIRS SALÉS DE GUÂLKGUAYCIIU.
Nu 1027 .... 38 bœufs, av.,32/40 kil., à fr. 53.
CUIRS SALÉS DE CONCORD!A.
Du n» 1062... 850 bœufs, 2(7>5 kil., à fr. 45
Solde »u 1064. 205 » 32/40 kil., à fr. 62.
Du nu 1066... 354 . av„25/32 kil., à fr. 53.
CUIRS SALÉS DE RIO-GRANDE.
Du n» 7000... 375 vaches, 20/25 kil., à fr. 54.
CUIRS SALÉS DE VILUA-COLON.
Do nu 1012 .. 100 bœufs, 20/25 kil., à fr. 46
Solde n» 1012. 174 » 20/25 kil., à fr. 45.
CUIRS SALÉS DE GUALEGUAY.
I)u n" 1011... 125 bœufs, £0/25 kil., à fr. 41.
1011........ 244 » 20/15 kil., à fr. 42.
CUIRS SALÉS DE ROSARIO.
— ....... 168 vaches, mat., 14/20 kil., par Siddons
à fr. 36
— ..... 61 bœufs, » 15/20 kil. , par dito,
. à fr. 36.
~ .......... 388 » n 20/32 kil. , par dito,
. . expédiés.
-CUIRS SALÉS DE CORDOVA.
N•> 1009.... 285 bœufs, mat., 32/40 kil.', oxpédiûs.
ROGNURES DE CUIRS de la Plata. — On a vendu
cette semaine, nu 3, 9 halles pat-tins de bœufs à fr. 15; dit
n" .63, 1 h/e dito dito à fr. 17 : du no 64,1 b/e verges à fr 24
et n» 36, 15 b/s écliarmires chaulées à fr. 14 les 50 kil. '
QUERRAcnq. — Les difficultés dans les expéditions en-
travent les affaires dans eet article, surtout pour la mar-
chandise disponible; par contre on a traité quelques lots
ir steai—----------------■ • —- -r—
pour rondins.
cornes. — Sans affaires depuis huit jours.
KROGI lr ils et ÉPICES. - Marché calme et sans autres
affaires que pour les stricts besoins de la consommation a
la parité des cours cotés.
essences DE térébenthine. - I,a fermeté pour les
essences de térébenthine d’Amérique signalée dans notre
précédente revue s est accentuée davantage depuis huit
jours, sous l'influence des avis plus favorables reçus des
lieux de production et d’Angleterre. En disponible nous
possédons encore un assez bon approvisionnement et un
petit courant d’affaires a été effectué pour les besoins cou-
rants de la consommation dans la parité de'ti. 18 1/4 à 181/2-
ce dernier prix est encore actuellement demandé. Le li-
vrable sur lévrier-avril a fluctué de fl. 18 1/2 à 18 3/4. La
spéculation a commencé à porter son attention sur les 4 der-
niers mois réunis de l’année, qui se sont quelque peu traités
a n. 17 1/2 ; ces termes sont tenus maintenant a fl. 17 3/4.
Les essences françaises, étant rares sur place, sont égale-
ment plus, fermes et les cours ont roulé, cette semaine, de
11. 17 3,4 a 181/4, les 50 kilos.
fruits. — Corintlies : Le marché a été en tendance plus
ferme depuis huit jours, toutefois les affaires ont continué
a offrir peu d’intérêt et se sont limitées à quelques ventes
pour les besoins de la consommation ; cnv. 16,000 kilos
prima Céphalomc ont été vendus a fl. 17 3/4 les 50 kilos.
1- 'gués : Malgré la fermeture de la navigation et l’épuise-
ment presque complet de notre stock en ligues Comadre,
I article est sans animation et les prix faiblement soutenus.
II a été traité 2C00 cabas Comadres (jour la consommation
dans les prix de fr.5 15 à 5 35 suivant qualité, l ue demande
pilus active règne pour les ligues Comadre on caisses, qui
sont recherchées ; il en a été vendu 590 caisses pour l’expor-
tation a fr. 4 50 la caisse de 71/2 kilogrammes.
Noisettes : La hausse a encore fait des progrès ultérieurs
pour cet article, sur tout pour les provenances de Naples,
dont env. 250 balles ont été vendues pour la consommation
à fr. 68 les loO kilos acq.
Prunes : Ils s’est traité beaucoup d’affaires pour la con-
sommation par suite ries avisVii hausse des lieux do pro-
RSEUR
Littéraire et Artistique.
'De bruxklles^if Anversy.45 E. 1»et 2cL, 1.4,5 B.A5.19,6.27 B., te>rr. dir de P
“ 1 w ^ —- - P.tewis, 3.43i (mercredi sëtiîera
B.jJ:ÏYe7, 9.30 î?.79.59, 11.06 B„ 12.09&,lè.tö‘ 2.Î5o B.,’corr. dir.É
4.37 B.), 4.43 E. pour Anv.-Sud, 4.50,5.19.8., 5.28 B., 6.39, 8.20 8.,9.0t, 10 B.\ 5, 11.12 8.’Ï2.Ï7.
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. . Ottignies)
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Cont?cb^tIL^n-e e!œ,^.48^3.Î8^7!i8~so?rA^NTKR3 (SUd’ P0Ur H°b0k0a’
PAYS DE WAES. -/Avis. - Par suite du charriage des glaces dans l’Escaut devant An-
vers, le service des trains sera molillé, a partir de ce jour, comme suit : D’Anvers nour Onnri
VU hfo& mat'’12'45’ 2 ®t3'35 h' SOir' ~ ÛS 03111,1 pcmr Aavers 7’0'"9’ W, 10 te hPmat.; î et
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tRoiS de Novembre, Décembre et Janvier. - En semaine : D’an vers nour o7
son , - De tamise pj,ir Anvers 7 h. m u, - Dimanches et jours fériés : D’Anvers nonî^mi-o
jij 4 nqar. et 3 4. soip, — Uè Tanqi^o pour Anvers 7.$) mat. çt 12 30 h. soir. p Tamise
duction. En v. 10,000 kil. Bosnie 95/1C0 fruits ont été vendus
à fr. 100 les 100 kilos.
Amandes ; En hausse, avec quelques petites affaires pour
les stricts besoins de la consommation, à la parité des
cours cotés.
houblons. — Marché ferme, avec quelques affaires de-
puis huit, jours. Le houblon d’Alost de. 18‘.l() disponible
cl a livrer sur les mois prochains a fluctué île fr. 1271/2
à 130 a 132 1/2, clôturant avec vendeurs à fr- 135 ; Alosl, et
1 ’operinglie-villuge 1889 disp, de fr. 80 à 85 à i87 et Alosl,
récolte 1891, sur oet.-nov., de fr. 80 à 85 les 50 kil.
huiles. — Marché soutenu pour les huiles d’olives
à fabrique et. le petit, solde disponible e» huile de Moga-
dore a été vendu ce'te semaine à fi-. 96 les 100 kilos. Les
ttùlrvu üoj’lcù d'huiles étrangères à fabrique :.qu; eultiies
vanter la supériorité du port
ires qui ne pourraient plus
-nt été obligés de se réfugier.»
raintenant rectifiée et on con-
1e qui a servi « de port de
ë :
vigation à Anvers était com-
, Rotterdam a vu arriver, le
rs qui ont pu se mettre imm’é-
nmencer leur déchargement.
undestag, venant de Ham-
dans l’Est africain, a char-
tonnes, puis sept passagers
oir quitté le port ij était en
dans le Tageblatt, aux pre-
s de Rotterdam :
mmander le déchargement à
idisesdestinées à l’Allemagne,
lavigation du Rhin est depuis
second lieu parce que le rail-
)ut à désirer.
tpôts de Rotterdam sont en-
prix exorbitants pour placer
quantités de marchandises
lourraient pas être déchar-
2oré moins transportées. Les
Rotterdam au point de vue
;ation sont rendus illusoires
iiqués
ne donne à ses lecteurs » une
s de Rotterdam. On écrit à
t :
es navires arrivés à Rotter-
ispagnols et autres rencontre
plus grandes, en ce sens que
-hemin de fer de ces matières,
-rrompue, n’est pas à prévoir
1, Le railway hollandais est
*r l’arrivage extraordinaire
, de céréales, etc. »
conseille de tous côtés aux
op se dépêcher à remplacer
et d’attendre plutôt qu’An-
quelqu’un,ce blocus pourrait
: en 1709-17101 E11 effet, cet
eur autrement terrible que
îs. L’histoire prétend qu’alors
s, tous lés ports dé la Médi-
pendant neuf semaines! Ce
; bataille de Malplaquet, où
ïlèrent après la lutte !
us consoler de la calamité
rg les misères continuent,
1 très prochaine ; la tempé-
t atteint 2 degrés au-dessus
cipales. On suppose donc que dès demain les
vapeurs de faible tirant d’eau pourront re-
monter le fleuve. . ,
Torpille à glace.
On organise en ce moment en Hollande des
expériences de rupture des glaces à l’aide
d’une torpille à glace, d’une forme particu-
lière, imaginée par un spécialiste, M. J. En-
gels de Kalk, près de Cologne. La partie su-
périeure de la torpille maintient la partie
inférieure flottante. C’est cette partie infé-
rieure qui contient la charge. La charge fait
explosion, fût-elle de dynamite congélée. La
charge est considérable et ses effets, paraît-il,
sans précédent. La chaleur développée par
l’explosion fait fondre la glace, ouvre un che-
nal et brise la couche sur une grande étendue.
N’y aurait-il pas intérêt pour le gouverne-
ment à se mettre en rapport avec ce spécia-
liste ? . . .
ia “ aemeuie urju uiuouum, v. - -—
parle Pascal, que dirigeait cette mère admirable qui
s’appelle la comtesse de Flandre. Eu perdant le
prince Baudouin, cette noble famille perd sa joie ; il
animait ses parents par sa vivacité, les comblait
d’espérances par son travail et sa réflexion.
Tous les dimanches, à six heures, la Famille
royale se réunissait à Bruxelles ou à Laeken en un
dîner intime où aucune personne étrangère n’était
admise. C’était après ces réunions intimes que notre
souverain commençait avec le prince Baudouin de
longues causeries politiques et diplomatiques dont
on devine l’intérêt et la hauteur de vues. La matu-
rité et l’élévation d’esprit de son élève charmaient le
Roi.
La douleur de 1 armée.
Toute l’armée, qui adorait le prince, est plongée
dans l’affliction la plus profonde. A la caserne des
carabiniers, la nouvelle a fait l’effet d’un coup de
foudre.
Le prince Baudouin — il n’est pas un de ses com-
pagnons d’armes qui ne l’affirme —neeonnutjamais
la fierté. Il apportait dans ses rapports avec les offi-
ciers une sorte de familiarité qui lui avait conquis
la sympathie de tous ; il semblait oublier avec eux
sa naissance et son rang. Dans ses relations avec les
soldats, il ne se départissait point de cette même
simplicité.
L’impression à l’étranger.
Dès que la nouvelle de la mort du prince Baudouin
lui est parvenue, le président de la Republique fran-
çaise a envoyé à S. M. le roi des Belges un télé-
gramme de condoléances. Il s’est fait inscrire ven-
dredi matin chez le baron Beyens, ministre de
Belgique à Paris.
D un autrecôté, à la nouvelle de la mort du prince;
M. Ribot, ministre des affaires étrangères, est allé
taire une visite de condoléances au baron Beyens.
Le Temps apprécie ainsi les conséquences de la
mort du prince Baudouin :
» Le premier effet de cette mort, dans son genre
» aussi mélancolique, bien que moins tragique, que
» celle de l’archiduc Rodolphe d’Autriche, sera cer-
» tainement d’associer dans une commune douleur
» le peuple et la famille royale.
» Il est permis de se demander maintenant si les
» monarchistes belges ne jugeront pas à propos de
» reviser la loi saliquc, maintenant qu’il n’y a plus
» pour continuer la lignée mâle que la vie u’un
>» enfant de 16 ans. »
L’empereur d’Allemagne a exprimé par télé-
gramme au roi Léopold la part douloureuse qu’il
prend à la mort du prince Baudouin.
La Gazette Générale de VAllemagne dit : « La
sympathie générale dont jouit ia Maison royale
belge assurera au message cfe deuil venu de Bruxelles
la plus profonde sympathie du monde entier. «
Anyers et Botterdam.
Notre correspondant de Berlin nous écrit:
On a ouvert dans la presse allemande une polé-
mique au sujet de la rivalité des ports d’Anvers et
de Rotterdam.C’est de Rotterdam que le mouvement
est parti.
e de l’Escaut.
4 heures, MM. Delcourt,
la marine, Troost, ingé-
•vice spécial de l’Escaut,
1 la marine, Roger, in-
3 Rovers, ingénieur en
r des travaux de la ville, Simonis,
lie, Tournay, capitaine des arti-
ficiers du génie, Louis, commandant la com-
pagnie des pontonniers de place, Govaerts,
capitaine expert, se sont embarqués à bord
des remorqueurs Washington et Norway. Le
but des excursionnistes était de se rendre
compte de l’état du fleuve en aval d’Anvers et
d’essayer l’effet de la dynamite (tonite) sur lés
glaçons. Les remorqueurs étaient dirigés par
une commission de pilotes à la tête de laquelle
se trouvait M. le chef pilote Delsaux.il y avait
également à bord quatre soldats de la com-
pagnie des artificiers.
A Austruweel les remorqueurs ont été ar-
rêtés une première fois par les glaçons, mais
ils sont parvenus à se dégager assez facile-
ment. Le môme fait s’est encore présenté à
différentes reprises jusqu’à la lre balise, à
hauteur du fort Frédéric, où la difficulté de
continuer était très grande. Les deux embar-
cations ont dû travailler pendant plus de 20
minutes pour traverser l’obsacle ; elles ont
été obligées de battre en arrière plusieurs fois
pour se relancer à pleine vapeur contre les
énormes glaçons qu’elles sont heureusement
parvenues à désagréger. C’est à cet endroit
que le danger a été le plus grand.
A partir du fort Frédéric les deux bateaux
naviguent au milieu de champs de glaces ; ils
n’avancent que fort lentement, faisant à
peine 3 milles à l’heure ; mais on constate
que le dégel a déjà porté ses fruits ; la glace
a perdu énormément de sa consistance, elle
est devenue très friable et on a l’espoir qu’elle
ne tardera pas à disparaître.
A Bath, au Middelgat, à Hoedekenskerke, à
Borseele se présente toujours le même spec-
tacle, morne, triste : de la glace à perte
de vue. ,
A partir de Yalkenisse la navigation n a pu
se faire que grâce aux bancs de sable sur les-
quels s’étaient échoués les glaçons ; ceux-ci
avaient formé de grandes collines qui attei-
gnaient en certains endroits 6 à 7 mètres de
hauteur et servaient d’indicateurs pour la
route à suivre.
Toutes les bouées, toutes les balises (sauf
une) ont été enlevées par les glaces ; et d’un
autre côté la brume qui régnait—et qui règne
du reste toujours en cas de dégel — empê-
chait de voir les amers, points de repère fixés
sur les deux rives.
A partir de Borseele la brume ôtait deveniie
tellement dense quelle ne permettait pas
d’apercevoir les bateaux ancrés devant Fies
singue. On atteignit le port hollandais vers
2 1/2 heures.
Les commissaires sont rentrés à Anvers par
chemin de fer. Les deux remorqueurs et les
pilotes sont restés à Flessingue d’où ils repar-
tiront aujourd’hui pour remettre immédiate-
ment en place les premières bouées, les prin
■
Conseil supérieur de l’industrie et du
commerce.
Les membres rie la 4e section du Conseil supérieur
de l’Industrie et du Commerce ont été réunis mer-
credi au Ministère de l’Agriculture, de l’Industrie et
des Travaux publics, avec les délégués provinciaux
dü 7e groupe (professions commerciales). M. Louis
Strauss présidait la séance. Il a indiqué le but de la
réunion. Le gouvernement veut connaître l’avis du
Conseil concernant l’influence que pourrait avoir
l’application des tarife soumis actuellement au Par-
lement français; il demande aussi d’indiquer des
mesures pour permettre à la Belgique de surmonter
les dlfflculés que le travail national va rencontrer.
Le président de la 4e section a cru devoir convoquer
les délégués provinciaux pour leur expliquer le but
poursuivi par l’envoi du questionnaire pour l’en-
quête. Il est inutile pour les délégués de rechercher
des chiffres généraux, la statistique belge est mal
faite. Les rapporteurs généraux auront à étudier les
chiffres belges et les chiffres français pour arriver à
un travail relativement exact.
Pour les sections industrielles on a été influencé
par l’élément officiel, le questionnaire industriëlen
a souffert, plusieurs fabricants ont demandé des ex-
plications au président de la section commerciale !
Ils ne savent où trouver les chiffres qu’on leur de-
mande, ceux-ci n’ont jamais été relevés, on ne peut
donc les fournir.
M. Strauss fait la. remarque que l’agriculture a
un conseil supérieur d’une quarantaine de membres
et d’après le recensement de 1880 la valeur de la pro-
duction agricole de la Belgique est' de 1650 millions
de francs. Le Conseil supérieur de l’industrie et du
commercé se compose de 44 membres dont 18 seu-
lement pour les professions commerciales. La valeur
de la production industrielle du pays est d’environ
2500 millions de francs et celle du commerce géné-
ral de la Belgique avec les pays étrangers est de 6
milliards de francs ! !
L'enquêté de la 4* section a son importance. Le
commerce veut une plus grande liberté, moins
d’entraves pour les relations internationales, pour
l’initiative individuelle ; mais si l’industrie récla-
mait et obtenait un renforcement du protectionnisme
ou seulement le maintien du statu quo il y aurait à
voir jusqu’à quel point le gouvernement aurait à
étendre le même régime au commerce. C’est surtout
pour ce motif que l’on avait posé aux industriels
la question concernant les matières premières qui
n’a pas été maintenue, Si l’on veut pousser le gou-
vernement dans la voie des représailles, si l’on
veut du protectionnisme pour les industriels, il tau-
dra’voir si le commerce ne pourrait pas de son côté
réclamer la même chose par l’établissement de sur-
taxes d’entrepôt obligeant lesfilateurs deGand d’im-
porter les cotons directement des pays d’origine par
un pórt belge ou de payer une surtaxe s’ils doivent
approvisionnera Liverpool,auHavre,etc. M.Strauss
appelle sur ce point l’attention des délégués provin-
ciaux, des représentants des Chambres de commerce
des ports. Il faut l'égalité et si on nelaveut pas dans
la liberté, on doit l’établir dans les privilèges.
articles soumis à l’accise il y a moyen d’avoir des
renseignements, pour les autres il faudra s’en tenir
au recensement officiel.
Pour le commerce il faut remettre aux rappor-
teurs les tableaux publiés par le gouvernement fran-
çais. On pourra alors en comparant les statistiques
françaises et les statistiques belges arriver à des
résultats pratiques, mais ce travail incombe aux
rapporteurs généraux.
M. Grosfils propose l’envoi d’une circulaire expli-
cative aux personnes qui ont reçu le questionnaire.
Mgr. Lavigerie a compris, comme on le lui
à fait remarquer, combien il était mal venu à
vouloir extirper l’esclavage du Congo, alors
qu’il n’avait rien fait jusqu’à présent pour
f extirper des pays du Nord de l’Afrique sur
lesquels s’étend son autorité religieuse ainsi
que l’influence française. Il est parvenu à
lever dix-sept cents volontaires destinés à
former une « légion saharienne » et il vient
de leur envoyer une circulaire pour leur ex-
pliquer ce qu’il attend d’eux.
Le Figaro nous apporte quelques rensei-
gnements sur cette circulaire :
C’est une brochure de cinquante pages, où l’éminent
archevêque d’Alger, apres avoir rappëlè à ses
“ soldats » de demain l’objet de l’œuvre civilisatrice
qu’il vient de fonder, énumère qüelqués-uues des
principales conditions qui devront être reinplies par
eux pour obtenir l’investiture qu’ils sollicitent.
Le but général de l’œuvre, on le connaît, les
Frères pionniers du. Sahara ont pour- mission de
coopérer à la suppression de l’esclavage par réta-
blissement de postes à la fois militaires, sanitaires et
agricoles, éparsde lafrontière algérienneau Soudan,
ou ils recueilleront les malades, protégeront les
esclaves fugitifs contre les poursuites des trafiquants
de chair noire,et dresseront leurs réfugiés à l’appren-
tissage de la culture et des métiers.
Les postes des Frères du Sahara seront, dans le
désert, des centres de défehse, d’hospitalisation et de
travail.
De là la nécessité d’une éducation préalable, qui
sera reçue à la maison de Biskra.
Trois groupes sont formés dès à présent: celui des
infirmiers, celui des artisans et celui des agriculteurs,
où les nouveaux arrivants sont placés suivant leurs
aptitudes. Ces trois groupes composeront une
communauté centrale de cinquante Frères, d’où
chaque nouveau poste recevra ses pionniers.
A mesure que dés vides sè produiront au poste cen
(raide Biskra, de nouvelles recrues y seront admises,
de façon que l’effectif en soit toujours tenu au
complet.
Tous les Frères doivent savoir manier les armes.
Deux heures d’exercice auront lieu chaque di-
manche à la maison du Postulat.
“ La nourriture, dit la circulaire, se composera
exclusivement des objets d’alimentation qu’il sera
possible de se procurer dans le Sahara.
» Les vêtements seront les mêmes pour tous.Les
Frères coucheront tout habillés sur des nattes qui
recouvriront un banc de maçonnerie, établi autour
des dortoirs communs. Les repas se prendront sur
une natte étendue au milieu des mêmes salles, et où
les Frères s’assiéront selon l’usage des indigènes. »
Chaqùe poste saharien sera placé sous les ordres
d’un commandant, assisté dé deux lieutenants.
On y travaillera huit heures par jour. Deux repas :
soupe, viande et légumes du Sahara.
Le dimanche, les travaux manuels seront rem-
placés par des classes d’arabe ou des exercices mi-
litaires.
Les candidats acceptés par le cardinal sont admis
à un premier postulat de trois mois, puis à un novi-
ciat d’un an. Une fois ce noviciat accompli, ils peu-
vent être acceptés définitivement par le Conseil de la
Maison ; mais leurs engagements doivent être re-
nouvelés de cinq en cinq années.
Les demandes de candidats nouveaux ou les rap-
pels de candidatures anciennes devront être adressés
a Biskra.au cardinal Lavigerie, avant jæ 8 février
prochain. Les dernières lignes de la circulaire, sont
curieuses ;
Que les candidats joignent à leurs demandes les ren-
seignements, attestations et autres documents qui
pourront faire connaître leur âge (nul n’est reç,u s’il est
agô de plus de trente-cinq ans), leur vie,-leurs disposi-
tions, leur conduite; qu’ils manifestent avec simplicité
leurs aptitudes, les motifs qui les déterminent, leurs
attraits et leurs répugnances, et qu’ils attendent, en-
suite en paix la réponse qui leur sera donnée, aussitôt
après la décision des supérieurs.
Que si, au contraire, ils conservaient des incertitudes
M. Ryziger (Bruxelles) demande si les délégués du ou des doutes, qu’ils ne se hâtent pas de se prononcer
7e groupe peuvent aussi s’occuper de la partie indus
trielle.
M. le président déclare que le Conseil supérieur
désire avoir le plus de renseignements utiles,que des
exemplaires des deux questionnaires (industriel et
commercial) sont à la disposition des délégués.
En réponse à une demande de M. Laroye (Ostende),
M. Strauss prie les personnes qui répondront aux
questions posées, de donner le plus de détails con-
cernant leur branche; il leur est loisible d’ajouter
des observations générales.
Toutes les réponses devront être remises au rap-
porteur général le 15 février.
A la séance des membres du bureau avec les rap-
porteurs généraux qui a lieu après la réunion de la
4* section, M. Yan Put a déclaré que des fabricants
ont écrit ne pas pouvoir s’occuper de la partie de
l’enquête se rapportant aux statistiques. Il faut
laisser ce travail aux fonctionnaires délégués par le
gouvernement et regretter qu’on ait remplacé le
questionnaire préparé hâtivement, il est vrai, par
les rapporteurs généraux, par un traval inspiré par
les bureaux.
M. Grosfils est du même avis. Beaucoup de ren-
seignements se trouvent dans les ministères et
comme rapporteur général il compté bien aprèsavôir
réuni les éléments du travail passer quelques heures
dans les départements ministériels pour les com-
pléter.
MM. les secrétaires déclarent que le gouvernement
ne demande pas au Conseil de reproduire les statis-
tiques officielles. On désire avoir les chiffres fournis
parles industriels concernant leurs usines.
M. Strauss reproche, à ce système le manque
d’utilité, de correction. Avec les chiffres de quelques
fabriques on ne peut établir ceux de l’ensemble de
la production. S’il a fallu des années au gouverne-
ment pour faire le recensement de 1880 qui laisse
beaucoup à désirer comment le Conseil supérieur
peut-il entreprendre un travail de ce genre? Pour la
qu’ils étudient encore leurs dispositions, qu’ils se ren-
dent compte de leur force, de leur faiblesse, et, s’ils ne
se trouvent point appelés, qu’ils ne fassent pas une
fausse démarche, en entrant dans un milieu auquel ils
ne conviendraient pas. ou qui ne leur conviendrait pas
à eux-mêmes.
Comme on le voit les « Frères du Sahara »
feront autre chose que prier, ne regarderont
pas de si près au repos du dimanche et ne se
considéreront pas comme liés pour l’éternité.
Postes, — Avis.
Le départ du steamei- Waesland, de la Red Star
line, d’Anvers pour New-York, est fixé au 26 janv.,
à 1 h. du soir.
La dernière levée de la boîte au bureau central.
Place Verte, aura lieu à midi 25.
NOUVELLES ÉTRANGÈRES
ALLEMAGNE.
La protection des ouvriers.
Le rapport de la commission du Reichstag relatif
à la protection des ouvriers,que l’on attendait depuis
si longtemps, a été enfin déposé aujourd’hui. Ii
contient nombre d’informations intéressantes, no-
tamment sur les grèves. Du K janvier 1889 au 30
avril 1890 , il y eu en Allemagne 1131 grèves in-
dustrielles auxquelles ont pris par 394,440 ouvriers,
dont 289,283 pour la Prusse; 32,390 pour l’Alsace-
Lorraine ; 26,002 pour Hambourg; 22,819 pour la
Saxe. Sur ces 394,440 ouvriers, 264,407, c’est-à-dire
67 0/0, ont cessé leur travail en violation de leur
contrat; la proportion la plus forte, sous ce rapport,
se trouve en Prusse. Dans 420 grèves, les ouvriers
n’ont abouti à rien ; dans 468, ils ont obtenu des
résultats partiels; dans 187, ils ont complètement
réussi.
Le rapport contient également des renseignements
_______________________ „ curieux sur le travail des femmes, les salaires et les
production des usines syndiquées et pour celles des J questions ouvrières®! général.
21 1/2 » 223 4
201/2 211/2
I ■ ni.
jain
<8 1/2
863/4
103 — 108 —
1011/2 1011/8
201/4 - - - |