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nationale que l’on a entendu consacrer, il y a dix-huit ans, et
en le consacrant, en à bien compris qu’il s’agissait essentiel-
lement des intérêts généraux "de la Belgique. Il y a loin de là,
comme on le voit, à cette prétendue prime dont on vient parler
aujourd'hui, que l’on trouve évidente, incontestable, et on ne
craint pas de soutenir en plein parlement que le rachat du péage
de l’Escaut est de l’argent pris dans le trésor public, que plus le
port d’Anvers augmentera ses affaires,plus le trésor public sera
grevé d’une somme considérable !
C’est une erreur en quelque sorte monstrueuse, dont nous
lcrons sans poine justice dans un prochain article.
Premier comice agricole d’Ain et s.
Dans sa réunion mensuelle, le premier comice agricole, pré •
sidépariVl. Cpnstantin De Caters, a décidé hier de charger une
députation de se rendre à Bruxelles à l’effet de réclamer contre
le nouveau droit établi, au poids, sur le bétail étranger. Nous
ïte pouvons qu’applaudir à celte démarche. Dans la même réu-
nion on a voté l’achat et la revente immédiate de vingt-quatre
vaches des Ardennes, pour les petites exploitations rurales. La
première vente aura lieu à la. vieille barrière de Merxem, fin
d’avril. Une mesure semblable sera prise pour l’achat de jeunes
taureaux de la Nora-Hollande. On parle également de l’achat et
de la revente d’étalons de Zevenbergen, de la Frise ou de Guel-
dre. — La prochaine exposition agricole aura lieu au mois d’oc-
tobre à Merxem.
L’abondance des matières nous oblige à renvoyer à demain
l’insertion du compte-rendu de cette séance.
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ÏJrcvets Belges.
Le Sénat a sanctionné !s 25 mars, la loi de miséricorde qui donne six
mois aux brevetés déchus depuis Î834, pour rentrer dans leur propriété
co fisquée par l’art. 22. C’est toujours cela de gagné pour les inventeurs.
Mais l'invention des inventions serait de les mettre à même d’échapper
désormais à tous les cas de déchéance semés sous leurs pas avec tant de
profusion, qu’d en est tombé l’an passé deux mille cinq cents dans l’abîme
du domaine publie.
C’est ce que II. Jobard, qu’on pourrait appeler le Moïse des inventeurs,
puisqu’il ne rêve qu’aux moyens de les tirer de l’esclavage, nous annonce
avoir enfin trouvé. 11 ne s’agit de rien moins que d’empêcher les nouveaux
venus de tomber dans le piège de la déchéance ; il communiquera graluile-
ment ce secret à ceux qui le lui demanderont, avant de s’engager dans le
ruineux dédale de la prise des brevets.
Si les inventeurs,dit-il, sont des Promélhées qui dérobent le fendu ciel,
ils ont aussi leurs vautours qui leur arrachent les entrailles avant qu’il n'y
soitrien entré. 11 est donc urgent de les préserver de ceux qui vont s’a-
battre sur nos boulevards, alléchés par la proie que vient de leur livrer le
Sénat belge avec une touchante Unanimité, sauf à recommencer l’an pro-
chain ce qu’il n’a pas voulu faire cette année.
On lit dans le Moniteur :
Le gouvernement grec vient de lever la quarantaine à laquelle étaient
soumis les navires provenant d’un port quelconque de l’empire ottoman.
Nous reproduisons ci-après un extrait de la communication officielle
reçue à ce propos par le consul de Belgique à Alhônes :
« Le gouvernement hellénique, dans le désir de faciliter, autant que pos-
sible, la navigation et le commerce, et après avoir reçu des informations et
des assurances positives sur l’exacti.ude avec laquelle les autorités sani-
taires de la Turquie appliquent leurs règlements,a pris la résolution d’abro-
ger l’art. 5 du règlement sanitaire, ainsi que l’ordonnance royale du 1/13
août 1835, relative à la quarantaine des bâtiments sons pavillon étranger.
» Par cette décision, la mesure appliquée jusqu’à présent par rapport au
visa de l’autorité consulaire compétente, exigé pour les patentes sanitaires
des bâtiments provenant de la Turquie, a cessé d’être en vigueur. Par con-
séquent, tous les navires provenant d’un port quelconque de l’empire
Ottoman ne seront tenus désormais d’être munis que des patentes ou cer-
tificats des autorités sanitaires du lieu de leur provenance. »
RUSSIE.
(Dépêche télégraphique.)
Koenigsberg, vendredi, 27 mars.
Le Hartunsche Zeihng annonce la réduction des tarifs douaniers russes
sur divers produits.
Les droits sur les lames et les cotons subissent une réduction de 50 p. c.;
les rubans de soie de toute espèce supportent une réduction égale, et les
droits sont portés de 4 roubles à 2 ; la toile diagole payera 40 kopecks au
lieu d’un rouble ; les droits sur les étoffes de soie et les’ étoffes imprimées
restent fixés, sans variation, U 4 roubles. La. toile de linge figure dans la
nouveau tarif avec une diminution qui, de 60 p. c., en porte les droits à
33 p. c. Les droits sur la toile de lin sont augmentés de 23 p. c.
- ...... ■ ■■ isrrr^irtmMi — ----—>
AŒCÎSÆTIÎ 85 IRE.
Londres, 27 mars.
Il y a aujourd’hui élection à Londres, dans cinq ou six collèges, et à
Marylebone seulement, sir Bary Hall, ministre actuel des travaux publics,
et lord Ebrington, partisan du ministère, ont été élus sans opposition.
Tout l’intérôt, cependant, s’est exclusivement porté sur l’élection de la
Cité, à Guildhall,où le gouvernement combat, de toutes ses fçrces, la réélec-
tion de lord John Russell. Tout le monde s’est porté aux huslirgs pour
assister à cette scène qui nous a offert un spectacle dont aucune des élec-
tions de 1832 ne peut donner une idée.
Contrairement à toutes les habitudes, la vaste salle de Guildhall était
exclusivement réservée aux électeurs et à la presse, deux galeries et ta
plate-forme étaient occupées par des dames, au milieu desquelles se trou-
vaient notamment lady John Russell, la lord-mairesse, et d’autres dames
appartenant aux hommes politiques de la Cité, puis par d’illustres étran-
gers parmi lesquels se faisait remarquer Ferrouck-Khan et sa suite, ainsi
que M. Dallas, l’ambassadeur d’Amérique, qui profitera probablement du
départ de ce soir pour annoncer à son gouvernement le résultat de cette
première journée, résultat plus important que dans les réunions prépara-
toires ordinaires, par suite delà précaution prise de n’admettre aucun
étranger non-électeur dans l’enceinte.
Lord John Russell a été accueilli avec un enthousiasme extraordinaire,
plus grand peut-être qu’à London Tavern, surtout quand il a déclaré qu’il
voulait l’indépendance du parlement avant la soumission à la volonté d’un
ministre. Les applaudissemens ont été unanimes lorsqu’il a déclaré qu’il
voulait donner au suffrage électoral une extension considérable. Il s’est
expliqué sur différents points de politique intérieure et extérieure avec tant
d’habileté que bien que les quatre autres candidats aient parlé après lui,il a
obtenu au vote par main levée la presque unanimité des suffrages. Le baron
Lionel de Rothschild et sir James Duke, ont eu environ la moitié des votes
des électeurs présents, M. de Rothschild paraissant un peu plus favorisé;
M. Crawford a obtenu environ le tiers et M. Raike-Currie le quart fies votes
dans cette élection préparatoire. Le scrutin a été demandé par ce dernier
et sera clos demain soir.
S’il faut ajouter quelque confiance à ce vote préliminaire, et nous croyons
qu’il a beaucoup plus d’importance que les autres, il n’y a aucun doute que
les prévisions que nous exprimions en sortant du meeting de London-Ta-
vern, il y a huit jours, ne soient réalisées à la lettre et que lord John Rus-
sell ne soit réélu par ia cité de Londres, le premier en tête de la liste.
BOURSE DE LONDRES DU 27 MARS.
Les cours ont très peu varié aujourd’hui; d’ailleurs, la bourse est com-
plètement délaissée à cause des élections.
5 0/0 consolidés 93 3/8 au comptant, 93 5/8 à terme. Bills de l’échiquier
(juin) 5 shil. d’escompte au pair; obligations d° 98 7/8.
Dans les fonds étrangers on a côté Buenos-Ayres à 85 3/8; 3 0/0 espagnols
413/4; dito passive 53/4; mexicains 22 5/8 7/8; 5 0/0 sardes 30 3/4; 6 0/0
russes 98 3/8 1/2.
Les chemins de fer sont un peu plus actifs relativement que les fonds
publics.
Lignes belges : Anvers et Rotterdam 7 à 8; Namur et Liège 21 7/8 (préf.)
FKASCE.
(Correspondance particulière du précurseur.)
Paris, le 27 mars.
Je n’ai paÿ besoin de vous dire que l’événement du jour c’est la note du
Moniteur concernant l’affaire de Mgr de Dreux-Brézé, évéque de Moulins.
Cette note, disent tous les renseignements puisés à bonne source, n’eut cer-
tainement pas paru sans les arguments employés hier par i’Univers en
faveur de Mgr de Dreux-Brézé, et à sa fermeté comme à sa netteté il est
facile d’apprécier à quelle main souveraine appartient sa rédaction. Un
autre commentaire qui, après le langage du Moniteur, se produit actuelle-
ment, c'est que le gouvernement, pour parler comme il l’a fait de ses récla-
mations à Rome, est sûr de rencontrer dans le St-Père un auxiliaire spiri-
tuel dont le concours ne lui fera pas défaut afin de rétablir l’ordre dans le
diocèse de Moulins. Après avoir remarqué qu’hier à midi le nonce du pape
a été mandé aux Tuileries, on prétend que l’empereur communique direc-
tement avec le pape à l’aide de l’appareil télégraphique placé dans son
cabinet. Nul donc ne saurait se flatter de savoir ce qui se passe entre Napo-
léon et Pie IX, et c’est pour cela que ce que laisse entrevoir la note du
journal officiel est aujourd’hui commenté avec tant d’empressement. Vous
penserez bien aussi qu’il ne saurait plus y avoir de doute sur la décision du
conseil d’Etat quant à l’appel comme d’abus dont il est saisi, et que celte
décision soit rendue aujourd’hui ou demain, il est certain qu’elle se résu-
mera en une déclaration d’abus.
Des lettres de Berne arrivées ce matin confirment mon appréciation
d’hier au sujet des tiraillemens dont la résolution à prendre au sujet des
conditions prussiennes sera l’oecasion dans le conseil fédéral. La discus-
sion, disent ces lettres, pourra se prolonger une huitaine de jours, bien
qu’elle doive se terminer par une acceptation, aussi ne faut-il pas s’atten-
dre à voir la conférence réunie-à Paris pour les affaires de Neufchâtel,
tenir sa cinquième séance avant la première semaine d’avril.
C’est à tort que VIndépendance belge parle du départ de Paris du maré-
chal Randon, comme étant chose accomplie depuis déjà quelques jours.
L’honorable gouverneur-général de l’Algérie est si bien à Paris qu’il dinait
hier chez le ministre de la guerre et qu’il a été reçu ce matin par l’empereur.
Son départ, du reste, n’aura pas lieu avant le milieu de la semaine pro-
chaine,
Toutes les nouvelles des départements s’accordent pour signaler la
tendance à la baisse des prix des céréales, et elles n’attribuent par cette
disposition favorable seulement aux arrivages considérables survenus à
Marseille depuis quelque temps, mais aussi et principalement au bon état
des récoltes en terre. Quoiqu’il en soit, il est certain que depuis quinze
ours il y a eu sur la plupart des marchés une baisse de 3 à 4 francs par
chaque sac de 160 kilog. Les agriculteurs supposent généralement que si la
récolte de 185? tient ses promesses le prix de l’hectolitre de blé pourrait
descendre entre 18 et 20 francs, ce qui représente le pain à 23 centimes le
kilog., prix accessible pour Ions, en même lemps que celui du blé rénumé-
rerail d’une façon satisfesanle, les fravaux cl les dépenses de l’agriculture.
Espérons que les espérances se réaliseront, et pour cela formons des vœux
afin que la Providence nous envoie un temps propice, au moins jusqu’en
juillet prochain.
On a répandu le bruit dans quelques salons de la rive gauche que le duc
de Nemours avait répondu à la dernière lettre de son cousin le comte de
Chambord concernant lea conditions de la fusion. Des renseignements pris
auprès des chefs du parti légitimiste permettent d’assurer aujourd’hui que
le duc deNemours,non seulement n’a pas répondu, mais encore ne répondra
pas à la lettre que lui a apportée M. De La Ferlé Champlalreux.
On parlait beaucoup cette après-midi à la Bourse du raccommodement
opéré entre MM. Mirés et Millaud. Ce raccomodemenl aurait eu pour résultat
non seulement d’effacer toute trace de ressentiment entre les deux finan-
ciers, mais de les déte miner à se prêter mutuellement un concours em-
pressé pour toutes leurs opérations passées et présentes.
L’ambassadeur ottoman à Paris vient de charger plusieurs de nos orien-
talistes distingués de traduire en langue turque le code Napoléon,afin d’étre
mis sous les yeux de la commission législative instituée à Constantinople
par la Porte afin d’élaborer un projet de code civil à l’usage de la Turquie.
Il est certain que le discours prononcé hier à l’académie par M. de Fal-
loux a été assez froidefnent accueilli par l’auditoire. Le public des lecteurs
fait aujourd’hui le même accueil à la harangue de l’honorable successeur de
M. Molé. Il est vrai que le dernier discours prononcé à l’institut par M. Gui-
zot a rendu tout le monde difficile. Voici un incident assez plaisant dp la
solennité académique d’hier. Bien avant l’ouverture de ia séance toutes les
places destinées aux personnes munies de billets étaient occupées, sauf
deux situées bien au centre de la salie et par conséquent parfaitement en
vue. Comme ces deux places étaient gardées par une sentinelle qui empê-
chait les indiscrets de les prendre,on se demandait à quels hauts personna-
ges elles pouvaient être destinées, lorsqu’un quart d’heure environ avant
deux heures un huissier introduit deux messieurs qui prennent possession
des deux places qui fesaient le point de mire de tous les regards.—Or
savez-vous quels étaient ces deux messieurs ‘I Bressant et Lafontaine, ac-
teurs de la comédie française.
Le Moniteur publie, en tête de sa partie non officielle, la note
suivante :
« Plusieurs journaux étrangers, entraînés par l’esprit de parti ou trompés
par des correspondances malveillantes, ont présenté-la poursuite dirigée
contre l’évêque de Moulins, devant le Conseil d’Etat, comme l’effet de ran-
cunes politiques. Il serait indigne du gouvernement de Sa Majesté de dis-
cuter de pareilles insinuations, si contraires à ses sentiments de sagesse et
de loyauté. La vérité — et le pays tout entier la connaît — est que le prélat
poursuivi pour cause d’abus,a suscité dans son diocèse, par une conduite
imprudente, de profondes antipathies, et qu’il a ainsi compromis les intérêts
de la religion et ceux de l’ordre publie.
» Les populations du département de l’Ailier se sont émues, et leurs
représentants les plus élevés et les plus honorables n’ont pas hésité à s’as-
socier à leurs réclamations. L’Empereur a reçu lui-même deux pétitions,
signées par plus de trois mille habitants dans la seule ville de Moulins, et
ces pétitions attestent les graves dissentiments qui existent entre l’évêque
et ses diocésains. Le gouvernement, en présence de plaintes sérieuses et
d’actes répréhensibles, avait à remplir un devoir de surveillance et de pro-
tection. 11 a donc usé de l’unique voie de proteslation qui soit consacrée par
nos lois organiques, en même temps qu’il avertissait le Saint-Siège de l’état
des choses. Il a agi sans passion comme sans faiblesse. »
— Par décret impérial en date du 23 mars, ont été nommés : Président à
la cour des comptes, M. le baron Rodier, conseiller maître à la Cour des
comptes, en remplacement de M. de Gascq, admis, sur sa demande, à faire
valoir ses droits à la retraite, et nommé président honoraire; conseiller
maître à la Cour des comptes, M. de Chabrier, ancien directeur général des
archives de l’Empire, en remplacement de M. Rodier.
— Paris continue à être sillonné tous les jours par de nombreuses com-
pagnies d’allemands des deux sexes et de tout âge,qui vont s’embarquer au
Hâvre pour l’Amérique.
— La haute marée d’hier, s’est assez bien passée au Havre, à Dieppe, à
Calais et à Boulogne. _
— Le 15 juin, l’administration adjugera la fourniture de 4,800 balles de
tabacs de la Havane de 7 sortes, pour les manufactures de tabacs.
— Nos lecteurs n’auront pas oublié le dramatique évènement qui causa
à Toulouse, il y a quelques mois, une douloureuse et profonde émotion.
Le23décembre 1856, M.Brouslel, statuaire, était mortellement frappé par
M Abdon Souffarès. Le 25 décembre, la jeune femme de M. Sonffarès suc-
combait à un acte de désespoir.
En racontant à cette époque les seuls détails qu’une réserve facile à
comprendre nous permettait depublier.nous ajoulionsque M.Souffarès avait
écrit pour déclarer qu’il se présenterait devant les juges au moment où ils
auraient à apprécier les motifs de sa terrible détermination.
Ce moment paraît être venu ; les journaux de Toulouse nous apprennent
en effet que M. Abdon Souffa ôs s’est constitué prisonnier lundi, dans la
matinée, à la prison du Palais-de-Justice.
Tribunaux.
Le ministère public a donné aujourd’hui devant la 1™ chambre du tribu-
nal civil de la Seine, ses conclusions dans l’affaire de Mmo la marquise de
Guerry, contre la communauté de Picpus. — Le prononcé du jugement a
été renvoyé à huitaine.
M° Berryer, avocat de la communauté de Picpus, assislait à l’audience.
BOURSE DE TARIS DU 27 MARS.
On lit dans le Bulletin Financier de la Presse :
2 heures. — Il y avait encore beaucoup d’hésitation au début du parquet.
Les cours de la rente étaient à peu près les mêmes qu’à la fin de la bourse
d’hier ; mais la baisse rencontrait une vive résistance. On a fait 70.55 et
70.50;mais,depuis une demi-heure,les prix sont plus fermes de70.65à 70.60.
Il y a très peu d’affaires. On s’occupe principalement de la liquidation par
anticipation ; maison regarde comme un symptôme satisfaisant que le taux
du report tend à la baisse ; il est toujours offert de 43 à 42 1/2.
Les deux cotes de Londres étaient, comme celles d’hier, de933/8 à 93 3/4.
D’après nos lettres de Londres d’hier, la tendance du marché anglais était
meilleure ; mais les affaires étaient toujours paralysées par les élections et
par les demandes continuelles d’or à la Banque d'Angleterre. Ces demandes
se sont élevées en deux jours à 2,120,000 fr. On avait aussi quelque inquié-
tude au sujet des mesures que les Banques anonymes peuvent prendre par
suite de la faillite honteuse du London and Eastern-Bank, qui a suivi de si
près la déconfiture de la Royat-Brilisli
Les actions de la Banque étaient calmes de 4200 à 4175. On annonçait
que la situation de la Banque avait continué à s’améliorer, et que l’encaisse
présentait une importante augmentation sur le chiffre du dernier bilan.
Les actions du Crédit mobilier ont été très bien tenues, quoique sans
variations importantes. On les a négociées continuellement de 1460 à 1765,
et elles n’ont pas môme été entraînées par la lourdeur des cours de la rente.
Les chemins de fer autrichiens ont à peine varié de 782,50 à 785. La
liquidation est peu active en es moment sur cette valeur. Mais les disposi-
tions commencent à lui être favorables, et l’on n’attend qu’une amélioration
des recettes pour faire de nouveaux achats.
Les autres chemins étrangers étaient un peu délaissés. Les actions des
Lombards se négociaient de 651.25 à 652.50 ; les François-Joseph de 520 à
521.25; Les Saragosse de 500 à 501.25; le Victor-Emmanuel de 607.50 à
603. La hausse est arrêtée sur les chemins suisses à 532.50.
3 heures.— La rente a été lourde jusqu’à la clôture ; cependant elle
était tenue à la fin de la Bourse de 70.53 à 70.60.
Le Crédit mobilier s’est soutenu à 1462.50 et 1465.
Des achats considérables ont eu lieu pendant la dernière demi-heure sur
les actions d’Orléans; qui, de 1507.50, ont monté rapidement à 1530.Les
autres lignes étaient faibles, mais leurs cours se soutiennent assez bien.
Le cours moyen du comptant ressort, sur le 3 0/0 à 70.40, et sur le 4 1/2
0/0, à 92.12 1/2.
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BOURSE D’AMSTEhDAM, DU 27. MARS.
Transactions et variations insignifiantes en fonds nation, aussi bien qu’en
fonds étrangers,
Créd. Esp. f. 48; 7 p. c. Illin. central 96 1/2 3'8 ; act. chemin de fer
Russes f. 80, 79 1/2; Esp. 5 p c. ext. 1836 38 3/8.
Cours à 5 heures. — Intégr. 63 11/16; Esp. 1 1/4 p. c. 24 7,8 ; înlér.
3 p. c. 38 5/16; mélall. 5 p c. 75 11/16 à 3/4.
BELGIQUE.
Bruxelles, 27 mars.
La fêle patronale de S. A. R. et I. Mrae la duchesse de Brabant, qui se
célèbre d’ordinaire le 25 mars, a été remise au 15 août. Il y a eu seulement
dîner de famille avec musique au château de Laeken.
— M. le colonel de Villers vient de prendre le commandement du régi-
ment des guides.
— Noire célèbre violoniste de Bériot ainsi que M™« de Bértot sont arri-
vés dans notre ville où ils se proposent de résider quelque temps avant de
se rendre à Ems, où l’éminent artiste fait bâtir un château qui doit devenir
le lieu desa résidence habituelle.
— Le marché aux grains de Bruxelles était passablement fourni ce malin.
Près de 3,000 hect. de diverses céréales composaient l’approvisionnement.
La vente, d’abord lente, s’est effectuée assez couramment ensuite, san3
variation notable dans les prix : le froment fr. 24 50 à 25.75 l’hecl., le
seigle de fr. 13 00 à 14 75, l’avoine defr. 7.00 à 8 25.
Au marché de pommes de terre en gros 253 sacs de ces tubercules ont été
exposés en vente. Les prix sont restés de fr. 5.50 à 6 00 les 100 kil.
Le beurre frais au marché des Récollets s’est vendu encore fr. 1.35 1c
demi-kilogramme. Les œufs fr. 1.20 le quarteron.
Le poisson de mer a été hors de prix.
observatoire royal de Bruxelles, 27 mars , à midi. (2e jour de la
lune.) — Baromètre observé 759mm42 ; Thermomètre centigrade du
baromètre 8°7 ; température cent, de l’air 7»8 ; id. maximum depuis
hier midi 11°3 ; td. minimum depuis hier midi 2°4 ; eau tombée O^OO ;
vent, OSO.
Y Antonio , de la Havane , Y Anna Magdalena , le
* ‘ ' de Callao, et
Hîo-Janeiro
Iiaili et le Brunette, de St-Domingue; le Virginie
YHgdra, de Buenos-Ayres.
— Le 3-mâts belge Norton, cap. Ketelsen,se rendant à Callao
est sorti du bassin hier soir, pour se mettre en rade. Tous les
passagers, la plupart des Tyroliens, se trouvaient sur le pont
dans leur costume national si pittoresque. Comme il y a un cer-
tain nombre de musiciens parmi eux, ils avaient improvisé une
espèce de concert à bord. C’est ainsi qu’ils ont exécuté plusieurs
chœurs avec accompagnement d’orchestre, avec l’ensemble et
le sentiment qui distinguent ordinairement les choristes alle-
mands.
— Le 3-mâts américain Benjamin Aymar, arrivé avant-hier
de Buenos-Ayres,vient d’être affrété pour New-York. Il prendra
des émigrants.
— Une dépêche, que nous recevons de Flessingue, nous
mande qu’il vient d’entrer en rivière neuf bâtiments destinés
pour notre port.
— Pendant le premier trimestre de 1837, il est parti de notre
port 12 navires ayant des émigrants à bord. De ces 12 navires
Il étaient destinés pour New-York avec 2307 émigrants, et 1
pour Québec avec 184.
Le Norton, qui est le 13e navire à émigrants de ce trimestre,
mettra sous voiles demain.Il à 330 passagers, de sorte que 3041
émigrants auront quitté notre port àu 1er janvier au 31 mars.
— Les agents de police, MM. Toussaint et Campers, ont
mis la main hier sur deux voleurs qui exploitaient depuis quel-
que temps les environs des bassins. Une charrette de paysan
passaitau Bassin pour sortir delà ville par la porte de Lillo.
Sous la charrette était attachée une grande cruche rem-
plie d'huile. L’un des voleurs la croyant de bonne prise ,
était occupé à la détacher doucement. Son camarade marchait
à côté. Les agents s’en étant aperçus les suivirent jusques hors
la porte. Justement le voleur venait de réussir dans son entre-
prise et de détacher complètement la cruche, lorsqueMM. Tous-
saint et Campers lui mirent la main au collet, ainsi qu’à son
complice. On trouva sur eux de la laine et d’autres marchan-
dises provenant de vol. Ecroués immédiatement, ils ont été
confrontés aujourd’hui avec plusieurs personnes, au détriment
des quelles des vols avaient été commis par eux dans les* der-
niers temps. •
— Le général Capiaumont est arrivé hier en ville pour ins-
pecter les deux régiments de chasseurs de la garnison. Les
musiques réunies de la garnison lui ont ont donné une brillante
sérénade, le soir à 9 heures, devant l’hôtel le Grand Laboureur,
à la place de Meir.
— L’orcheskre du grand théâtre a donné, une sérénade à M.
François Lebeau, hier soir, après la représentation de YEsmé-
ralda au Théâtre royal. M.Lebeau logeait chez M. Vanderlinden,
dans la rue Haute, avec plusieurs membres de sa famille.
— On assure que c’est lundi prochain qu’on donnera une des
dernières représentation des : Amours du Diable, au bénéfice de
Mme Berton. Cette pièce continue à attirer la foule et le nom de
la bénéficiaire contribuera lundi 5 l’augmenter encore.
— Nous avons un acte de probité à enregistrer : Boniface
Van den Langenbergh, ouvrier à la raffinerie de sucre des sieurs
Carpentier et Vergauwen, avait trouvé le 26 mars, à St-Wille-
brord, un porte-monnaie renfermant une somme de 160 francs
en billets de banque. Il s’est empressé de faire connaître le fait
au commissaire de police de la v2"ie section par les soins duquel
Van den Langenbergh a été mis en présence du sieurH. V. A....
dont la dame avait perdu les susdites valeurs et auquel elles
ont été restituées. M. H. V. A... a généreusement récompensé
ce trait d’honnêteté.
— Nous rappellerons à nos lecteurs que le tirage de l’exposi-
tion au profit des pauvres honteux, au Chapeau Rouge, a eu lieu
dimanche 22 courant et que les objets gagnés peuvent être ré-
clamés jusqu’à mardi prochain de 7 à 8 heures du soir. Nous
avons donné lundi dernier la liste des numéros gagnants.
— On nous écrit d’Ostende 27 mars :
« Le navire Minna Muller , échoué à Knocke et acheté par le
sieur Mamet de Bruges a été conduit cette après-midi en ce'
port remorqué par le steamer de l’Etat Diamant, commandant
Hoed. Ce navire est entré au bassin et partira demain pour
Bruges où il sera examiné et réparé.
— On écrit d’Ostende : Le navire russe Fuies , récemment
relevé de la côte et appartenant à M. L. Denduyts , a été monté
sur coulisse au chantier du sieur Dejaeghere pour y subir tou-
tes les réparations désirables.
— Par arrêté royal du 22 mars 1837, le sieur G. Elskamp est
autorisé à continuer d’exercer pendant un an, en qualité de por-
teur de procuration du sieur J. Muls, les fonctions de courtier
en marchandises près la bourse de commerce d’Anvers.
— Par arrêté du 23 mars 1837, M. le ministre des affaires
étrangères a conféré aux élèves de l’école de navigation d’An-
vers ci-après désignés, les brevets de capacité pour grades
dans la marine marchande, savoir :
Aux sieurs H. G. London, L. H. Poelmann et E. T. Clausen,
respectivement le brevet de capitaine au long cours, et au sieur
P. Schultz, le brevet de premier lieutenant au long cours.
Ces élèves ont subi leur examen, savoir ;
Le sieur London, d’une manière très satisfaisante, et les
sieurs Poelmann, Clausen et Schultz,d’une manière satisfaisante.
— Un arrêté royal du 23 mars 1837 approuve le réglement
d’ordre intérieur de l’école moyenne d’Alost.
— Par arrêté royal du 23 mars 1837, le sieur Victorien Jean
Soetens, prêtre catholique romain, nommé par l’évêque de
Gand, est admis à donner l’enseignement religieux à l’école
moyenne d’Alost.
— Un arrêté royal du 25 mars 1857 approuve :
La délibération du conseil communal de Boom (Anvers), ten-
dante à obtenir l’autorisation d’emprunter à l’intérêt annuel de
4 p. c., une somme de 2,000 fr., remboursable en quatre années
et destinée à couvrir en partie la quote-part de la commune
dans les frais de construction de la chaussée vers Reelh.
— Le ministre de la justice informe les intéressés que les
états collectifs des traitements des employés attachés au ser-
vice des prisons pour le mois de mars 1857, sont émis payables
chez MM. les agents du trésor.
— M. le ministre de la justice ne donnera pas audience lundi
prochain, ni le lundi suivant.
— Le comité de l’Association belge pour la réforme doua-
nière établi à Mons, a convoqué un grand meeting au salon de
la Société de l’Harmonie, le samedi 28 mars, à sept heures du
soir, à l’effet de discuter la question pendante des modifications
à introduire dans les tarifs. Le lendemain 29, un autre grand
meeting, pour le même objet, aura lieu à Tournai, à six heures
et demie du soir, dans la salle des concerts.
— Ordre a été reçu du secrétaire d’Etat de la marine des
Etats-Unis, dans l’arsenal de Brooklyn, d’équiper les bateaux à
vapeur Niagara, et Mississipi, pour se rendre en Angleterre, afin
d’aider à poser le câble télégraphique sous-marin, entre New-
Foundland et l’Irlande. Le Niagara est le plus grand bateau à
vapeur du monde entier : c’est un propulseur. Le Mississipi est
le plus fort bateau à vapeur à roues de la marine américaine
Le gouvernement anglais fournira aussi deux gros bâtiments
de la même nature. Le Niagara recevra à bord à Londres ou à
Liverpool la moitié du câble, l’autre moitié sera mise à bord du
propulseur anglais.Les quatre bâtiments se rendront de conserve
au milieu de l’Atlantique, où les bouts du câble seront réunis
et les propulseurs partiront alors dans des directions opposées,
l’un pour New-Foundland et l’autre pour l’Irlande. Chacun sera
accompagné par un bateau à vapeur, de manière qu’en cas d’ac-
cident les propulseurs pussent être remorqués et continuer la
route. Il n’est pas douteux qu’il y aura un sentiment de rivalité
entre les officiers de marine anglais et américains pour tâcher
de poser la partie du câble qui leur sera confiée de la manière
la plus parfaite. — C’est un signe du progrès de la civilisation,
que de voir les bâtiments de guerre de ces deux grandes nations
se donner rendez-vous au milieu de l’Océan, non pour une
bataille navale, mais pour une combinaison pacifique, ayant
pour but de relier deux mondes.
Lettres, Selenees et Arts.
CERCLE ARTISTIQUE, LITTÉRAIRE ET SCIENTIFIQUE D’ANVERS.
A5TVEHS 38 MAKS.
Nous avons encore eu cette semaine un mouvement d’arriva-
ges assez animé. — Outre bon nombre de navires du grand
et du petit cabotage, nous avons reçu 7 bâtiments du long
cours , dont \ de Bombay , 1 de Callao, 2 de Buenos-Ayres , ï
de la Havane, 1 de Laguna et 1 de^ew-York.
Les départs pour le long cours se sont bernés à deux bâti-
ments, \ pour New-York, et 1 pour St-Thomas (île danoise) Plu-
sieurs long-coursiers sont sur le point de quitter notre port,
entre autres le 3-mâts Norton pour Callao, avec émigrants et
la barque John Duffus, pour Boston (E.-U.)
La semaineprochaine promet dès à présent d’être fort animée.
Parmi les quinze navires qui nous sont signalés dans la Manche,
nous remarquons sept long-coursiers savoir: le Plantin, de
Album de M. Wittering, d’Amsterdam.
Les membres du Cercle ont encore souvenance du magnifique Album
qu’un des amateurs les plus distingués d’Amsterdam, M. Fodor, voulut bien
leur faire connaître, il y a un au. Grâces aux démarches de la section des
arts plastiques du Cercle, M. Wittering, secrétaire de l’Académie royale des
beaux-arts d’Amsterdam et membre de l’Académie royale d’Anvers, a bien
voulu consentir à nous exhiber aussi les œuvres choisies de sa riche collec-
tion, qui jouit, dans le monde des arts, d’une réputation européenne.
C’est lundi prochain, de 7 à 11 heures du soir,que l’exhibition de l’Album
de M. Wittering aura lieu pour les membres du Cercle, dans la grande
halle de la cité, entrée en pce du Café de la Cité.
Ces exhibitions, toujours si bien accueillies par les membres du Cercle,
acquièrent les proportions d'une véritable solennité arlislique, lorsque,
comme c’est le cas ici, elles nous font connaître une collection formée non
seulement sous l’influence d’un culte ardent peur les beaux-arts, mais
aussi par un appréciateur émérite du talent de l’artiste et de la valeur
aat • 8asgeMËBBeBBMË»*<»|><feiÉiBÉettBBe8^ aaÉÉaMjMfc—gg
de ses œuvres. — M. M. Wittering occupe, en effet, une des premières
places parmi les hommes qui consacrent leur temps et leur lortune à l’en,
couragement des beaux-arts. Guide éclairé et dévoué, M. Wittering, par sa
position, exerce une influence heureuse et prépondérante sur la marche
progressive des arts en Hollande.
Ce sont là des titres qui assurent toujours àAnvers.à celuiqui les possède,
un accueil des plus sympathiques et, en cette circonstance, où vient s'y
joindre une obligeance qui nous vaut nue véritable solennité artistique, ils
ajoutent un intérêt des plus attractifs à l’exhibition de lundi prochain.
Demain Dimanche et après-demain Lundi, de 10 à 4 heures, seront expo,
sés dans une des salles du Palais, Place de Meir, les tableaux suivants :
1° Que diable ai-je fait de mes lunettes, par Alex Markelbach ;
2° Pue de Baesrode sur éEscaut, effet de lune, par Egide Linnig ;
5° Un portrait de Dame, par J. B. De Bruyn-Muller.
Cours de M- Madier-Montjau.
La Conférence hebdomadaire de M. Madier-Montjau, aura lieu ce soir
Samedi, à 8 1/2 heures, au Cercle. Le savant professeur commencera l’étude
de Sophocle.
Tablettes du Précurseur.
Aujourd’hui le Précurseur est accompagné d’une feuille de
Tablettes, contenant : la fin de Le Trône cl'Argent, par Xavier
Eyma ; 2° le commencement de la première partie de Le Che-
valier de Mailly, par Molé-Gentilhornme et Constant Guérouit.
Avis.
Les bourgmestre et échevins font connaître qu’à cause de l’extension
progressive de l’enseignement primaire gratuit, il sera procédé sous peu à
la nomination de deux nouveaux sous-instituteurs communaux de a6 classe
et d’une nouvelle sous-inslitulrice de 2e classe. ’
Les appointements attachés à ces places sont pour chacun des deux pre-
mières de fr. 700 et pour l’autre de fr. 600 par an.
Les demandes en obtention, appuyées des pièces justificatives doivent
être adressées à l’administration communale avant le 15 avril prochain.
Fait en l’hôtel de-ville d’Anvers, le 28 mars 1857.
‘ (Suivent les signatures.)
C’est irrévocablement le 23 du mois pour Paris et le 31 pour les départe-
ments qu’aura lieu la clôture de l’émission des actions de 500 francs
de la Compagnie française de Navigation à vapeur de Roulage et de Mes-
sagerie.
On verse 100 francs par action en souscrivant.
La répartition des actions se fera au prorata des demandes dans les pre-
miers jours du mois prochain.
Toute demande non accompagnée du versement de 100 francs par
chaque action demandée, sera considérée comme non avenue.
On recevra les souscriptions jusqu'aux époques ci-dessus indiquées dans
les établissements principaux de la Compagnie, savoir :
Chez MM. Eugène Bonjour, 27, rue l’Echiquier, à Pari3 ;
Chez MM. Faure, Méaux et Briffaux. rue du Temple, 109, à Paris.
Chez MM. Ed. Mustel, Quesnot et Galland, 44, rue des Vinaigriers, à
Paris.
Dans toutes les vifiés où il existe des succursales de la banque de France,
on peut verser au orédit de M. n galland, 100 francs par action souscrite.
On souscrit aussi à Anvers chez MM. Simonct et Cort en, commissionnai-
res de roulage, agents de la Compagnie.
Chemin de fer du pays de lïne».
A dater du lr avril prochain, les heures de départ des convois seront
établies, savoir :
D'Anvers : à 6 h. 8 h. 30 10 h. 50 2 h. 30 4 h. 30 7 h.
de gand : à 5 h. 50 8 h. 25 10 h. 20 « 2 h. 25 4 h. 20 6 h. 50
Théâtre royal.
Dimanche 29, ("6 3/4 h.) — Abonn. suspendu. — Les Amours du Diable,
opéra-féérie en 4 actes et 9 tableaux.
Théâtre des Variétés.
caveau-casino. — Dimanche 29, (7 b.) Grand Concert d’Harmome.
Foyer de la Cité. — Pour la clôture définitive et sans aucune re-
mise, Samedi 28, (7 h. 3/4), Dimanche 29, (6 h. 5/4), et Lundi 30, (7 h. 3 4),
GRANDES SOIRÉES bouffes, vocales et instrumentales, données par
M. Fleury, l«r coirvque ; Mme Sasse, forte chanteuse ; Mmc Guillemet, chan-
teuse légère et Mnl« Pauline, des concerts de Paris, Bruxelles et Rouen. —
Programme nouveau et très varié.
Prix d’entrée 50 centimes.
Cité. — Salle des ventes sous la grande cour vitrée. — Journellement
(tel à 10 heures du soir, grande exposition extraordinaire de vues, pur
effet d’optique. — Prix d’entrée : 50 centimes par personne.
Salle des Coneerts de la Cité. — (Entrée rue Houdaen.)
GRAND MUSEUM ANATOMIQUE.
Visible tous les jours, depuis 11 heures du matin jusqu’à
9 heures du soir.
Ce Muséum est la collection la plus complète qui ait été
vue en Europe. .
L’entrée est de i franc par personne.
Les Daines et les jeunes gens au-dessous de 18 ans n'y
auront pas accès. _________________
PARTIE COMMERCIALE.
Place d'Anvers, du 38 mars.
BOIS DE TEINTURE. — Des 270/m kil. campêche Laguna, importés par
Transit, environ la moitié a été traitée à prix secrets. — Les bois jaunes
sont à la hausse. On a fait 26,000 kil. Savanille, e\-E. C. Scranton et 5000 kil.
Maracaïbo, ex-David Hoadky.
CAFES. — La demande reste suivie et les prix en faveur. Depuis les ven-
tes citées hier il s’est de nouveau traité 500 balles Rio par Pauline et 400
balles d° (revente) ex-Providence. En St.-Domingue env. 500 balles ont
trouvé placement. D’autres affaires ont encore été conclues en cette prove-
nance, mais nous n’en connaissons pas le détail.
CEREALES. — Affaires calmes; le froment roux indigène se raisonne de
fl. 13 1/2 à 15 34. Pour froment danois qualité ordinaire on a alloué
11. H 1/2 par 80 kil.
Seigle indigène fi. 7 1/4 à 7 3/8 par 70 kil. — Une partie orge d’hiver de
Frise, belle qualité a été traitée à ü. 8 par 62 kil.
Graines oléagineuses calmes.
CRINS D’AMERIQUE.— On a fait 8 bal. et 2 surons crin de Buenos-Ayres.
POTASSES. — Une 2ûno de barils Amérique ont été traités à livrer par
C. A. Stamler.
RIZ. — Nous avons appris la vente de 200 tierçons Caroline, par Minona
à fl. 15 Ent.
SUCRES RAFFINES. — On nous a signalé la vente d’env. 30,000 kil.
pilés GF.
Marché au suif du 28 mars.
Il y a peu de suif et beaucoup de demande ; on a payé 45 à 47 1/2 et l’on
reste à 45 sols la pierre.
MASïCBSES.
Bruxelles, 27 mars.— Huiles : Marché ferme.
Huile de colza cpt. .11.. 811/2----
» mars.....................
» avril............. 81 —
» mai......................
Huiledelin, compt... 76---------
Huile de chanvre—-------------
Tourteaux de colza... 120 —122 —
» de lin....... 150 -------
Graine da colza n. ..---------
Grains : Marché bien fourni, prix soutenus.
Froment, fl. 6 17 à 7 00
Seigle...... 3 14 » 5 17
Orge...... 0 00 » 0.00 3
Avoine...... 3.00 » 2.18 f g <=
J S9
Grains : Prix moyen, par hect.
Froment.......... fr. 24 73 b. 0.08
Seigle...........» 13.81 b. 0.09
Grains marchands.
Froment.......80 k.fl. 13.17 à 13.1-
Seigle........75 » 7 15 » 7.12
Orge..........65 » 8.08 » 8 14
Avne(h.ville) .100 »fr. 17-25 » 16 50
Orge............ fr- 60 00 b. 0 00
Avoine..... ....... f-91 h • 0.29
Pomme de t. 190 k • 5 87 h 0.22
Tirlemont,
vente ordinaire.
Froment.. .80kil. fr. 24 50 h. 0 00
Seigle..70 » 12 75 b. 0 00
Orge....100 » 24 50 h. 0 00
27 mars. — Céréales : Marché passablement fourni,
Avoine....15 k. fr. 2 36 b. 0 CO
Colza ....21 » 00 00 b. 0 00
Pomm. de terre.... 5 00 b. 0 00
Garni, 27 mars. — Nous avons eu aujourd’hui un marché ordinaire. La
vente a été lente sans variation dans les prix sur le froment et le seigle.
Froment r. et bl. fr. 20 — à 25 —
Seigle............. 12 75 » 13 50
Orge...............15 — >> 16 —
Avoine à fourrage. . 9 50 » 11 —
» à brasser . . 11 50 » --
Rouquette..........16 — » 17 —
Fèves à chevaux . . 14 50 » 15 —
ld. à pigeons . . 15 50 »------
Graine de colza. . . 34 — » 35 50
fr.
Gr. de lin
» de chanvre .. »
Huiles de colza .. »
» de lin .... »
» de chanvre »
Tourt. de lin....»
» de colza... »
» de chanvre »
Pomm* de terre
29 — à 31 50
66 1/2 » 67 —
60 — »--------
61 — »--------
6 114» 7 1/4
5 3/4 » -----
5 3/4 »------
6 — » 7 —
Le marché au lin était aujourd’hui moins fourni que celui de la semaine
dernière ; les qualités moyennes se sont écoulées rapidement à des prix ki-
mes ; la hausse se maintient.
Quelques transactions plus ou moins importantes ont eu lieu en étoupe
qualité supérieure dans les caves-dépôts des kutzers à des prix élevés.
Au marché aux toiles on remarquait beaucoup d’animation dans ie
achats des tissus tins à blanchir, les détenteurs de ces toiles obtenaient fl
bons prix. L’empressement était moins vif dansles achats des blondines
tissus à teindre.
Poperiiiglie, 27 mars. n nn
Froment, l’hecl ..fr. 22 24 b. 0 19 | Avoine, t’hect.fr. 8 60 b. u uu
Seigle.............. 14 00 b. 0 00 | Pommes de terre..-. 6 50 b. u
Le houblon s’est vendu de fr. 53.00 à 55.00 les 50 kil.
Audenarde, 26 mars. — Céréales : Marché bien approvisionné,
vente rapide et prix en hausse. „ „„ . ,, -a
..... - - ........ Seigle, l’hect......fr. 12 96 h. 0 aS
Avoine............. 8 76 h. 0 42
Fève rolles....... 14 50 b. 0
Froment bl., l’h.. .fr. 21 81 h. 1 01
Id. roux........ 21 60 h. 1 20
Méteil............ la 44 b. 0 68
Arlon, 19 mars.
Froment, l’hect . fr. 25 00 b. 0 25
Méteil............ 22 86 b. O 14
Sejale............ 17 88 b. 0 12
— Céréales : Marché peu approvisionné, vente lente^
Pommes deterre.. 4 5S_h.^ j
Amsterdâsn, 27 mars. — Céréales : Fromen! Pol. par petites p
lies sans variation, froment roux faible. On a vendu 127, I» #1'01 o, /
blanc big. f. 403, 427 ; 127 fb d» suranné big. f. 366, 375 ; 1-?» l-i» .
365 ; 126 d° f. 530, 360, le tout suivant qualité ; 131 % Rhin nouv. • -
156/6 fb Bovenl. nouv. f. 345. — Seigle soutenu, iH% Wahren ’
119 fb St Pétersbourg f. 214,223 ; 116 % Turquie f. 175. — 1Orge ,auis v -
gement,9i, 93, 96 fb Oidam à livrer f. 151, 136, 169 ; 102 * délé • |