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,es membres; il cite à cet égard un fait sur lequel il s’appuie pour
demander la discussion immédiate.
,, 0Î!TS fait remarquer à M. de Theux qu’il est bien vrai que la
Chambre n’a pas l’habitude de faire imprimer les rapports sur la véri-
fication des pouvoirs de scs membres ; mais, reprenant le fait cité
«mime précédent par M. de Theux, relativement h une élection
comme prêceaeni par ai. ue ilieux, reiduvuiiieut a une eiecuuii qui
il lit contestée en 1841, l’orateur dit que la Chambre prit alors une
mesure équivalent à l’impression, en ajournant la discussion du rap-
port au lendemain.
En terminant, M. Orts propose de remettre les débats b demain.
Celte proposition, appuyée par M. F. de Mérodc, est udbptéc.
m. rousseur®, rapporteur de la sixième commission, présente le
„portsur l’élection de M. Orban-Francotte à Marche, laquelle est
contestée. 11 dit que les opérations électorales dans cet arrondissement
tent des irrégularités graves, capables d’altérer la vérité de
?’Mection et que la Chambre, dans son omnipotence, décidera s’il y a
lieu d'annuler l’élection, comme n’étant pas l’expression libre delà
volonté des électeurs, ou bien d’annuler les 110 billets marqués et de
proclamer M. Jacques.
' jj. ]e rapporteur signale ce fait très-grave, qu’il y a eu 110 billets
marqués, de manière à faire reconnaître les électeurs, ce qui est com-
plètement illégal, puisque la loi annule tout billet au moyen duquel
l’électeur se fait reconnaître.
K. i.e ppésident. Y a-t-il des observations sur ce rapport ?
m! verhaegen. J’en ferai une, M. le président ; la discussion n’a
pas de raison d’être, attendu que le rapport ne conclut pas. La com-
mission doit trancher la question dans un sens ou dans un autre ; avant
qu’elle n’ait conclu d’une manière formelle, la Chambre n’a pas à se
prononcer, car on ne peut discuter ici que sur des faits articulés.
m. deuehaye pense également que le rapport devrait présenter des
conclusions ; il demande donc que la commission s’occupe de nouveau
de la question et qu’elle pose demain des conclusions catégoriques.
La question est renvoyée à un nouvel examen de la commission.
m. ee président. Le rapport sur l’élection d’Anvers, dont la
rédaction est contiée à M. De Na ver, n’est pas prêt ; la discussion des
rapports des deux autres élections étant renvoyée à demain, et l’ordre
du jour étant épuisé, je propose à la Chambre’ de fixer à deux heures
la séance de demain.
Cette proposition est adoptée.
La séance est levée à 3 1/2 heures. Demain, séance publique à deux
heures.
Ordre du jour : Suite de la vérification des pouvoirs ; constitution
du bureau définitif, etc.
SÉNAT.
PRÉSIDENCE DE M. LE PRINCE DE LIGNE.
Séance du 9 novembre.
La séance est ouverte à 1 heure 3/4.
Il est procédé à l’appel nominal.
Le procès-verbal de la séance d’hier est lu et adopté.
5151. Henri de Drouckere, Faider, Liedts, Piercot et Van Hoorebeke
sont au banc des ministres.
m. le président donne lecture de l’organisation des commissions
permanentes.
L’ordre du jour appelle la composition des commissions de l’in-
dustrie et du commerce réparties pour le 9 provinces.
Après cette opération, le sénat commence la discussion du projet
d'adresse en réponse au discours du Trône.
La discussion générale est ouverte.
m. van schoor croit devoir saisir cette occasion pour adresser des
interpellations au sujet de l’expulsion d’un homme qui s’était acquis
l’estime de ceux mêmes qui étaient loin de partager ses doctrines
politiques. Après le 2 décembre, le colonel Charras vint en Belgique,
muni d’un passeport.
Il n’eut d’autre préoccupation que d’éviter tout ee qui pouvait nuire
au gouvernement qui l’avait accueilli. Le colonel Charras, tranquille,
sinon heureux dans sa retraite, fut averti inopinément qu’il eût à
quitter le sol de la Belgique. Avec l’un des membres d’une autre
chambre, je fis une démarche auprès de >1. le ministre de la justice.
Je pris note, alors, de la conversation que j’eus avec lui.
M. LE MINISTRE DES AFFAIRES ÉTR ANGÈRES S’OppOSe à la lecture
de ces notes. Les ministres actuels et les ministres à venir seront
obligés à une réserve extrême, si on livre à des débats publics des
paroles dites dans l'intimité et peut-être consignées d’une façon peu
exacte.
m. van schoor. M. le ministre doit savoir que lorsque nous nous
«ouïmes rendus chez lui, nous y allions au nom de la dignité du pays,
dette conversation n’était donc point tout intime et toute particulière ;
elle portait, du reste, sur une question qui avait un intérêt grave et
considérable.
m. le ministre de la jcstice. Si j’avais pu prévoir que mes
paroles eussent dû être conservées, j’aurais moi-même pris note des
paroles que j’ai tenues dans cette conférence ; si j’avais reconnu à ces
honorables membres un caractère officiel, j’aurais pu entrer dans des
'détails que je suis prêt à donner. Mais ce système d’annotation doit
être considéré comme une surprise.
m. van schoor. Du moment où M. le ministre donne de pareilles
proportions à ce débat et considère ces annotations comme une sur-
prise, ma loyauté et ma franchise ne me permettent pas d’insister. Je
me réserve, toutefois, de qualilier l’acte posé par M. le ministre lorsque
le ministère se sera expliqué.
m. le ministre de la justice. Le gouvernement a agi à l'égard
(le M. Charras comme à l’égard de plusieurs autres proscrits. La Bel-
gique a toujours été considérée comme la grande roule des réfugiés
politiques. Un nombre considérable de refugiés ont passé par chez
nous se rendant dans d’autres contrées. Mais nous avons à faire un
choix entre les réfugiés. Il en est h qui leur position donne une impor-
tance relative, dont le gouvernement doit rester l’appréciateur exclu-
sif. L’attitude du gouvernement en ce cas ne doit pas être réglée seu-
lement par des faits isolés, des griefs personnels.
51. Faider entre ensuite dans de longues explications au sujet des
formalités auxquelles sont soumis les réfugiés politiques qui résident
en Belgique. Pour ce qui concerne M. Charras, des raisons qui tien-
nent a la nature de sa position internationale, motivent suffisamment
le retrait de son permis de séjour.
m. vas schoor. M. Charras, selon les aveux de M. le ministre, n’a
donné lieu en rien par sa conduite, par ses tendances, à la mesure de
rigueurprisc à son égard. Les craintes que M. Charras inspirait à un
gouvernement étranger me semblent complètement chimériques, et
je crois que le ministère a posé un acte de faiblesse, en cédant aux
sollicitations qui lui ont sans doute été adressées par le gouverne-
ment français.
M. LE MINISTRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES S’efforce dfi (lé-
montrer qu’il faut laisser au gouvernement quelque latitude dans les
mesures qu’il prend pour garantir la sécurité intérieure, et ne point
lui faire un grief de quelques faits isolés qui no détruisent point la
réputation d’hospitalité que la Belgique s’est acquise. On prend la dé-
fense d’un homme avec qui l’on a peut-être des relations personnelles.
m. van schoor. Je n’avais jamais eu de relations avec M. Charras
que je ne connaissais pas même de vue. Je ne lui ai parlé qu’une
seule fois, c’est lorsqu’il est venu me remercier de la démarche que
j’avais faite.
m. le ministre DES affaires étrangères. Le personnage dont
il est question ne ménageait pas les institutions de son pays, il ne
ménageait pas même les nôtres. (Vives réclamations). Je puis décla-
rer, puisque le mot de faiblesse a été prononcé, que la mesure qui le
concerne a été prise spontanément ; jamais je n’ai reçu d'un gouver- .
nement élranger aucune sommation.
La discussion générale est close.
Le Sénat passe à la discussion des differents paragraphes de l'a-
dresse.
Le paragraphe l” est adopté sans discussion.
Le paragraphe 2 est ainsi conçu :
« L’instruction, comme le dit avec une si haute raison Votre Majesté,
” est un grand intérêt social ; de l’instruction dépend en effet l’avenir
» de la jeunesse, c’est-à-dire l’avenir du pays. Toutes les lois qui ré-
» glent cet important objet, peuvent maintenant recevoir une exécu-
» lion conforme à leur esprit, grâce aux mesures sages et conciliantes
» qui ont été adoptées et qui ont déjà obtenu ‘l’approbation des
» chambres. »
m. van sgiioor. Je suis heureux de me trouver d’accord avec l’ho-
norable rapporteur. Gand, Liège et Bruxelles ont repoussé la conven-
tion d’Anvers ; ce qui prouve qu’en effet « toutes les lois qui règlent
l’instruction publique peuvent maintenant recevoir une exécution
conforme à leur esprit. » ..
L’orateur fait l’historique de l’examen de la convention d’Anvers
par Je bureau administratif de Bruxelles. Il rappelle l’intervention du
ministre de l’intérieur dans les débats du bureau pour l’amener à se
déjuger dans les deux décisions qu’il avait prises relativement à
renseignement religieux des élèves non catholiques et aux droits du
Père de famille de réclamer pour ses enfants la dispense d’enseigne-
ments religieux. M. Van Schoor rappelle le moyen-terme adopté par
le bureau administratif, moyen-terme que l’épiscopat n’a pas admis.
m. riEiicoT juge inutile' d’indiquer les motifs pour lesquels la
convention n’a 1)as ôté introduite dans les établissements des grandes
communes précitées. Mais il croit (pic cela prouve quelle liberté le
gouvernement a laissée à la manifestation de la volonté communale.
H reconnaît que les chambres, en votant l’ordre du jour motivé du 14
lévrier,, n’ont pas prétendu approuver la convention d’Anvers propre-
ment dite; cependant, il croit que ce vole ne doit pas être amoindri, et
•J» d faut l’entendre en ce sens que le règlement d’Anvers, base de la
convention,a reçu l’approbation presque unanime des deux chambres.
“• m ministre affirme qu’il résulte de cette approbation que la con-
vention d’Anvers est parfaitement légale et constitutionnelle.
lorateur, répondant aux observations de M. Van Schoor relatives
aux faits qui s’étaient passés dans le bureau administratif de l’athénée
uo Bruxelles, déclare qu’il était évident que des dispositions relatives
s i enseignement religieux des élèves non catholiques ne pouvaient
p®rhr°u Jails lo rtHfiemenl relatif à renseignement-religieux des élèves
catholiques, sans provoquer de nouveaux et d'interminables conflits.
* assure que cela était ainsi entendu par les deux chambres lors du
'oie de l’ordre du jour motivé du U février, il ajoute qu’il reconnaît
P après ie premier vole du bureau administratif de Bruxelles, il a
ail savoir à ce corps que s’il persistait à inscrire toutes les disposi-
jions concernant renseignement religieux des divers cultes, dans un
“lüme réglement, il était inutile de continuer l’examen d'un réglement
I m le clergé n’adopterait pas.
m.^yaîv schoor. M. le ministre de l’intérieur a oublié que j’ai dé-
ciare m’abstenir de combattre la convention dans cette enceinte ,
îaice que je comptais l’attaquer dans lo bureau administratif.
, J*axethan, rapporteur delà commission de l’adresse, désire
1 „ | exécution de la loi devenir complète, et prétend que dans toutes
de I i - s P'1la convention d’Anvers n’est pas appliquée, l’exécution
. a l°i est incomplète, attendu que l’art. 8 n’y est pas exécuté. L’est
>rk i*UOi la commission do l’adresse félicite lé gouvernement d’avoir
^ralUésTneSUreS Permettaient l’exécution de la loi dans certaines
i„,„oratei>r demande un vote sur ce paragraphe, afin de faire cesser
route équivoque. °
a-J® Paragraphe 2 est mis aux voix et adopté. Ce vote n’a lieu que par
“«ib et levé.
Ps paragraphe 5, 4, 5, 0, 7, 8, 9 et 10 sont adoptés sans discussion.
Sur ^paragraphe 11 ;
ce sénat est heureux de reconnaître avec V. M. que l’indépen-
roncedu pays est affermie, etc. »
e’e t LF'IIN,-’rriK des affaires étrangères fait remarquer que
le mrîi^ »-ncur y110 *e Moniteur, dans sa partie non officielle, portait
un ri)ueri>iie au lieu du mot affermie, ce qui donnait à la phrase
Un iens tout différent, 1
m. le ministre des affaires étrangères demande à la corn-
mission de l’adresse s’il n’a pas été dans sa pensée d’affaiblir les ex- ’
pressions du discours du Trône, en remplaçant le ternie de concours
efficace par celui de concours patriotique.
m d’ANethan donne à ce sujet des explications qui paraissent sa- .
tisfaisanles à M. le ministre des affaires étrangères.
Le projet d’adresse en réponse au discours du trône est admis à ,|
l’unanimité des membres présents, moins deux voix, celles de MM.Van
Schoor et Van Woumenj et une abstention, celle de M. Robert.
Il est procédé ensuite au tirage au sort des membres -qui compose-
ront la députation de l’adresse ; cette commission est formée de MM.
de Lève, de Buisseret, Mosselman, d’Anethan, d’Omaiius, Grenicr-
Lefevre.
On procède à la nomination d’un vice-président et d’un secrétaire.
Nombre des votants, 38 ; majorité absolue, 19. M. Grenier-Lefèvre est
nommé vice-président par 32 voix ; M. Savart secrétaire par 32 voix.
L'ordre du jour étant épuisé, le Sénat s’ajourne indéfiniment.
La séance est levée à 4 heures et demie.
AK VERS, iO NOVEMBRE.
Nous apprenons que l’exposition qui s’ouvrira le 26
de ce mois au profit de l’hôpital Louise-Marie, comptera
deux objets offerts par nos augustes princesses, toujours
prêtes à tendre leur noble main à toute oeuvre charitable.
Son altesse impériale et royale madame la duchesse de
Brabant vient de faire parvenir aux dames de la Charité
deux superbes vases. Son altesse royale madame la prin-
cesse Charlotte leur a envoyé un coussin brodé d’un goût
parfait. Quand l’exemple de la générosité est donné par ces
princesses, que notre pays entoure de son amour et de sa
vénération la plus profonde, Ü ne peut manquer d’être suivi,
et nous prédisons aux dames de la Charité une riche expo-
sition et une belle recette pour l’hôpital Louise-Marie.
— Le tirage des jurés pour la seconde série de la session
des assises, dans laquelle sera appelée l’affaire Schoeters,
et qui s’ouvre le 11 décembre, a eu lieu ce malin. —- Nous
publierons la liste demain.
— Les audiences du Tribunal de Commerce continueront
d’avoir lieu, jusqu’à nouvel avis, au local de la Cité, entrée
par la rue Everdy.
— La société de chasse établie à l’estaminet le St-Sébas-
tien, à Borgerhout, a fait cette année sa grande chasse à
Tholen, en Zélande, et a pris en trois jours 64 lièvres.
— Ce matin la roue d’une vigilante a passé sur le pied
d’un enfant de 6 ans, au détroit de Gibraltar. L’enfant a
perdu connaissance ; on l’a transporté chez ses parents
lorsqu’il était revenu à lui. Il ne paraît pas avoir été gra-
vement blessé.
— Le bruit circule en ville que Van Poppel, échappé
lundi aux mains des gendarmes à Bruxelles, a été repris à
St-Josse-ten-Noode ; mais jusqu’ici, aucune information
officielle n’est parvenue à la police à ce sujet.
— Un individu prévenu de vol dans des campagnes de la
5e section, a été arrêté ce matin par la police de Berehem
et de St-Laurent et mis à la disposition de Injustice.
— L’individu récemment condamné par le tribunal cor-
rectionnel à cinq ans de détention pourvoi dans un estami-
net du Canal au Sucre, a tenté de s’évader de St-Bernard,
mais n’a pas réussi. Il a été reconduit ici aujourd’hui, sous
prévention d’un vol commis en prison, et a été interrogé
par le juge d’instreulion.
— Les journaux anglais confirment aujourd’hui la nou-
velle de la perle,que nous avons annoncée hier, du steamer
Forerunner. C’est, comme nous le supposions, le stea-
mer qui était attendu en Angleterre vers le 18 courant, de
retour de la côte d’Afrique ; il s’est perdu à la hauteur de
Lorento Point, Madère (et non Caroo, ainsi qu’il avait été
annoncé).
— Les denrées alimentaires, au marché de ce jour, se
sont vendues comme suit ;
Les pommes de terre par quart d’hectolitre IV. 1.72 à 2.00
(sols 19 à 22); le beurre en cuvettes, de IV. 2.09 à 2.18
(sols 23 à 24) le kilogramme; le beurre en 1/2 kilogrammes,
de fr.1.08 à 1.16 (sols 11 1/2 à 12 3/4); les œufs, de fr. 1.63
à 1.72 (sols 18 à 19) le quarteron.
Le froment a été payé fr. 30.98; le seigle, fr. 21.62;
l’avoine (97 hect.) fr. 10.00 à 11.00.
— Il a été procédé aujourd’hui, par le commandant du
génie, à l’adjudication de la fourniture et du placement de
l’ameublement des réduits des forts du camp retranché
sous Anvers. L’évaluation était pie fr. 34,440 J il y a eu neuf
soumissions,M. Winders a été déclaré adjudicataire pour
fr. 38,400.
— Le steamer anglais Ravensbourn, de Londres, et
VEmerald-Isle de Hu11, sont arrivés ce matin avec un plein
chargement ; le premier avait en outre 30 passagers à bord.
— Le 3-mâts américain Sarah G. Hyde, se trouve en
rade en partance pour New-York, avec un transport de
490 passagers-émigrants.
•— Par arrêtés royaux du 3 novembre, lo sieur Frédéric
Guillaume de Silva Pereira, ministre et secréîaire d’Etat
des affaires du culte et de la justice à Lisbonne, est nommé
grand cordon de l’ordre de Léopold et le sieur Jean-Antoine
Lopes d’Andrade, employé de première classe au départe-
ment des affaires étrangères à Lisbonne, est nommé che-
valier de l’ordre de Léopold.
— Cédant à des sollicitations pressantes, M. Veydt con-
sent à remplir encore les fonctions de 2° vice-président de
la Chambre des Représentants. (Emancipation.)
— S. Em. le Cardinal-Archevêque de Malines et Mgr
l’Evêque de Namur, ont été reçus eu audience par le St-Père
le 27 octobre. Sa Sainteté les a entretenus familièrement
pendant vingt minutes.
— Au P' de ce mois, la maison de réclusion de Vilvorde
renfermait 664 individus, condamnés à la réclusion et à des
peines correctionnelles.
A la même date, la maison de sûreté civile et militaire
contenait, savoir : 303 hommes, 99 femmes, 31 enfants et
27 militaires; il y en avait 21 aux hôpitaux.
Le dépôt de mendicité contenait à la même date les reclus
suivants : 476 hommes, 384 femmes, 148 garçons, 44 filles.
— M. le représentant A. R. Rodenbach, qui, comme on
sait, a déjà reçu de plusieurs souverains de l’Europe des
marques de distinction pour son remarquable ouvrage sur
les aveugles et les sourds-muets, vient d’être décoré par
S. M. l’Empereur du Brésil de son ordre impérial de la
Rose, et par S. M. le roi régent du Portugal de l’ordre civil
et militaire du Christ.
— Ou écrit de Tournai :
Une tentative d’assassinat a eu lieu avant-hier, à Pottes,
sur la personne du sieur Constant Nys, cabaretier. Vers
trois heures du matin, un individu vint frapper chez Nys,
se disant malade et demandant l’hospitalité; la porte lui fut
ouverte, un verre de liqueur lui fut servi et, quelques ins-
tants après, pendant que Nys se baissait pour allumer son
tabac au foyer, le prétendu malade lui porta un violent
coup de couteau près la nuque. Heureusement ce coup fut
mal dirigé et la victime put se relever aussitôt et appeler
du secours; sa femme qui se trouvait dans une chambre
voisine, joignit ses cris à ceux poussés par son mari et
l’agresseur pris la fuite eu se dirigeant vers l’Escaut, du
côté du jardin, dont la porte n’avait pas été fermée.
Nys n’a pas d’enfants et est généralement considéré
comme possédant chez lui quelque argent. Il a, nous dit-on,
reconnu sou agresseur dont on cite même le nom, mais
comme il lui est impossible de produire aucun témoin ocu-
laire, on comprendra que la circonspection nous impose le
devoir de n’en pas dire davantage, la justice ne pouvant,
du reste, tarder à découvrir le coupable, qui est, nous dit-
on, un nommé Laugouche dit Méyros, ex-cabaretier de
Pottes. (Courtier de l’Escaut.)
■— Les élections de Virton ont été signalées par un dé-
plorable accident. Un journalier de cette ville tirait des
coups de fusil à l’occasion de la réélection de M. bourgmes-
tre. Son arme ayant crevé, il a en la main gauche en partie
r emportée et la figure brûlée. La victime de cet accident
paraît, heureusement, hors de danger.
— Dans la nuit du 4 au 8 de ce mois, trois détenus à la
maison pénitentiaire de St-Hubert, dans le Luxembourg,
s’en sont évadés en fracturant la porte de leur cellule, et en
pmportant l’argent qui se trouvait dans le tronc, placé dans
le réfectoire, qu’ils ont également brisé.
Le signalement de ces trois malfaiteurs a été immédiate-
ment transmis aux autorités communales et judiciaires de
la province.
— On mande de Roozendaal qu’une partie du pont en
fer pour le passage du Mark est déjà arrivée à l’endroit de
sa destination. Les rails du chemin de fer sont à peu près
posés jusqu’à Zevenbergen, Le chemin sera probablement
ouvert jusqu’à cet endroit dans le commencement du mois
de février. L’administration a reçu l’approbation provisoire
du gouvernement pour la direction modifiée vers le Moer-
dyk.
ppwiMLJituRu^iipiyyt
— Un comité de la chambre des communes vient de se
prononcer de nouveau contre l’autorisation à donner aux
pays étrangers de faire coter les obligations de leurs dettes
intér eures à la Bourse de Londres.
— Lu vacher nommé Watson, demeurant à Londres, j
fabriquait depuis nombre d’années des feux d’artifices pour •
le jour anniversaire de la Conspiration des poudres. Dans j
la nuit de dimanche dernier, une explosion a eu lieu dans I
son atelier. Le malheureux a péri dans les flammes en vou- j
tant sauver ses trois enfants qui ont également succombé.
Sa femme et un autre de ses enfants sont morts de leurs
blessures. j
— Le 1er de ce mois, un acçident qui aurait pu avoir des
suites très-graves est arrivé dans la ménagerie de M. Kreuz-
bei’g, actuellement à Brunit. Pendant une représentation, 1
au moment où M. Kreuzberg allait partager, avec ie léopard
et les hyènes, le repas dit africain, le léopard s’élança sur
lui, le renversa de son siège et saisit dans sa gueule le
derrière de la tête.
Heureusement les gardiens, promptement accourus, ont
forcé l’animal à lâcher prise en lui assénant un vigoureux
coup sur le dos ; M. Kreuzberg, qui perdait beaucoup de
sang, a été reconduit en voiture à sa demeure, oü les mé-
decins ont déclaré la blessure très-légère.
— Le palais de l’Exposition de Munich est resté ouvert
depuis le 17 juillet jusqu’au 27 octobre, soit 90 jours. Il y a
eu 26 jours, les lundis et vendredis de chaque semaine, oü
l’entrée a coûté 30 kreutzers (1 fr. 07), et 67 jours où elle
a coûté 12 kreutzers (42 c.) Le nombre total des visiteurs
s’est élevé à 198,173. 174,684 ont visité l’Exposition aux
jours à 12 kreutzers, 20,519 aux jours à 30 kreutzers.
La recette totale des billets d’entrée payés à la caisse,
sans les cartes valables pour la saison entière, qui n’ont
donné que de faibles résultats, a été de 44,990 IL 18 kreut-
zer (94,922 fr.)
— Une des coryphées du bloomérisme, miss Antoinette
Brown, vient d’épouser, le 17 octobre, M. James Merrolt,
médecin de New-York. Qui défendra désormais les droits
de la femme en Amérique? peut-être aussi miss Brown
a-t-elle compris que le mariage était encore le meilleur
moyen de se les assurer.
— On annonce d’Australie une découverte intéressante.
Un des chartistes bannis d’Angleterre en 1848, et récem-
ment amnistiés, M. Williams, qui vivait en liberté dans la
colonie, a découvert par hasard sur sa propriété une cou-
che de cette espèce de charbon dit charbon jaune, qu’on
trouve aussi près de Torbane-Hill eu Ecosse. Ce charbon
renferme une quantité si extraordinaire d’huile de pétrole,
que dans cette dernière localité on en fabrique annuelle-
ment 500,000 gallons. M. Williams est ainsi devenu tout à
coup un homme fort riche. (Nouvelle Gazette de Prusse.)
Nécrologie.
M. Genie, consul général de Hollande, ex-directeur de la Société de
Commerce des Pays-Bas, ex-président de la chambre et |du (tribunal
de commerce d’Anvers avant la révolution de 1830, est mort la nuit
dernière à l’âge de 78 ans, à la suite d’une longue et douloureuse
maladie. ,
Pendant sa longue carrière, 51. Genie n’a cessé de captiver l’estime
et l’affection de ceux qui l’ont connu et sa perte sera vivement sentie.
Né à Anvers, M. Cenie s’était empressé de rentrer dans sa patrie à
la suite des événements qui ont amené la séparation des deux pays.
II fut nommé consul-général de Hollande en 1839.
Ri est, 8 nov. — Céréales : Peù dç variation âu marché de ce jour.
Froment n.fhect.fr.51 50 Orge n , l’hect... 17 40
Seigle nouv.... 23 10 ! Avoine......... 9 60
Sarrasin........ 18 60 Pomm. dctrrelesacs 9 30 à 10 23
Rouler», 7 nov.— Le marché a clôturé en baisse.
Iietlres, seiesices et arts.
EXPOSITION DES BEAUX-ARTS DE lfioi, A BRUXELLES.
Tirage de la loterie.
La commission directrice nous prie d’informer MM. les souscricp-
teurs que le tirage de la loterie des œuvres d’art acquises au salon de
1834, est irrévocablement fixé au 23 novembre prochain, à une heure
de relevée.
Cette opération, présidée par les membres de la commission, aura
lieu, en séance publique, dans la salle du Musée de peintures où sont
aujourd’hui exposées les œuvres, dont la répartition doit être décidée
par le sort.
Jusqu’au 24 novembre, à'midi, veille du tirage, on pourra se procurer,
au Musée, des actions de la loterie.
La commission directrice invite en même temps les personnes qui
ont reçu des listes de souscription à vouloir les renvoyer le plutôt
possible au secrétariat de L'exposition.
Uiiemin «Se ffes* «te ï’Eïïts"»-gan«Ssa'c et Meuse.
Situation des transports du mois d’octobre 1843.
10496 voyageurs...................fr. 13346 42
Bagages,'2Ó298 kilogr..............» 320 58
Finances...........................» 57 63
Bestiaux .... .... » 26 53
Marchandises, 26,493,864 kilogr . . » 78937 91
Produits divers....................» 3020 27
Totaux.
fr. 98109 38
Tableaux.
Que les amateurs des Beaux-Arts se réjouissent ! les Musées et les
Cabinets de Tableaux peuvent s’enrichir à la vente du 27 novembre,
salle des notaires Fossé-au-Loups à Bruxelles.- Le magnifique portrait
authentique du duc de Neubourg y figure en pied,grandeur naturelle,
c’est un des plus beaux tableaux existant encore en Belgique. Une
marche triomphale catholique de Rubens ; une Agar de Valider IVerf;
une dame de Melszer ; une odalisque de Rembrandt; une Madeleine
de Titien ; des haltes de (Vouwermans et A'Hugtenbourg ; coq et
poules A’HoiuUkoler ; un effet de lumière de G. lïow ; un beau Rer-
chem ; un intérieur de Cossiers ; départ de l’enfant prodigue AcJans-
sens ; une bataille navale, chef-d’œuvre, des fruits d’une peinture
parfaite, des paysages enchanteurs et d’autres originaux, hors du
commerce.
’fi’lséîitre rojaî.
Vendredi 7, (7 h.) Première représentation de la troupe alle-
mande, sous la direction de M. Boeder. — Martha, ou le Marché de
Richmond, opéra en 4 actes.
PARTIE COMMERCIALE.
Place il’Anvei'fi «Su 1Ö i»oveis»5»i*e.
CA FF S. — On a réalisé cnv. 250 balles Brésil par Mélanie-IsabcUe;
250 balles d° par Progrès, et 950 balles St-Domingue avarié par Jane
Erskine.
CEREALES.—Marché animé pour froment et seigle ; la demande
pour l’Angleterre continue, mais le peu de marchandise sur place
empêche les affaires d’acquérir une grande importance. On a fait du
froment Saloniquc de il. 14 3/4 à 13 eut.; d° indigène fl. 17 3/4 par 80 k.
En seigle une partie Archangel s’est traitée à fl. 15 eut. et pour indi-
gène on a ailoué 11. 12 à 12 1/4 par 70 kil.
Graines oléagineuses très fermes. On a fait cnv. 500 hcct. graine de
lin Bcrdianski à fl. 16 l/l ; 1000 hect. d» d°Taganrog à 11. 15 1,2 et une
partie Sicile, sous voiles, à 11. 15 3/4 par hect. Pour env. 500 hcct.
Graine de colza de Zélande on a payé fl. 17 5/4.
CORNES. — Nous avons à mentionner la vente d’env. 20,000 pièces
B.-A. et M.-V. bœufs et vaches à fr. 58 par 104 pièces.
CUIRS. — Il ne s’csl traité pendant la huitaine qu’env. 1300 secs et
salés BA et MV, à prix soutenus.
RESINE. — Il s’est traité U livrer environ 200 barils brune d’Amé-
rique.
SUCRE BRUT. — Reste en bonne position mais depuis notre bulle-
tin d’hier nous n’avons plus appris de nouvelles affaires.
SIROP. — Env. 13,000 kil. lllll! ont été traités on revente.
RIZ. — On a vendu env. 500 sacs Arracan pelé et 100 sacs d° brisé.
VENTES PUBLIQUES DU 10 NOVEMBRE.
BOIS DE CONSTRUCTION. — On a vendu publiquement 838 pou-
trelles de Norwége d’une longueur de 6-48 pieds, de 20 à 33 centimes
et 820 planches d« 2 1/2 X 7 d’une longueur de 5-25 pieds, de 15 à i9
1/2 centimes par pied courant d’Anvers.
MARCHES.
Briïxelle», 9 novembre. — Huiles : Le marché en ha ussc.
753/4 ---Huile de lin,compt.
73 1/2---
73 1/4---
75 1/4---
,compt.. fl.
Huile ( novembre .
de . décembre..
colza. Ijanv .. ,
\Huiiedec.f.
EAmvttiis. 10 novembre. — I.e marché par continuation bien
fourni, orge en baisse do 30 c., seigle en hausse de 30 c.
69---------
de chanvre . — -----------
Tourteaux de colza. 116-----—
» de lin .. 164-------------
Graine de colza n.. 8— 83/4
Frorn1, l’h.79k. fr.31.81 31 53 51.24
Seigle n. 75 » 22.43 22.26 21.98
Sarrasin. 70 » —.— 17.84 —.—
Avoine à f. 15 » 9.44 9.18 8.92
Id.hbrass.30 » —.— 10.15—.—
Orge . - 62 » —.— 13.14—.—
Graine de colza, i’hecl.. fr.50 25
» de trèfle........... .......
Huile de colza......... 101 00
» » épurée... i00 00
» de lin............ 92 77
Genièvre, le litre .......... 1 20
Fass'sses,8 nov. — Céréales: Approvisionnement en froment
plus abondant ; 1359 hect. ont été vendus rapidement pour la con-
sommation; le reste a été vendu pour la semence ; les transactions se
sont faites aux prix de jeudi dernier. Eeoulcmcht rapide en escour-
geon, la demande se soutient. Seigle, avoine et fèves sans variations
importantes.
Froment, l’hect .fr.26 16 B.O 18
Seigle...... ... 17 7.1 B 0 43
Escourgeon...... 12 69 B.O 17
Dinan s. 8 novembre.
Froment, 100 kil.,fr.39 00 ILO 00
Seigle... 94» 26 50 H.0 00
Epcautre,105 » 28 75 H.O 00
Avoine, '
Fèves .,
Colza ..
Escourg.
Orge....
’hcct.
.fr. 9 34 H.O 60
. 17 29 H.O 26
00 00 B 0 00
n., 100k.fr.25 30 ILO 00
... » 00 00 B.O 00
Avoine..... »
17 50 ILO 00
ifeynze, 8 nov. — Céréales : Notre marché aux grains de ce
jour était bien approvisionné ; lo prix du seigle a fléchi, tandis que
celui du froment est resté,sans variation.
Froment ld., l’b.,fr.28 30 B 0 00
Id. roux......- 28 00 B 0 00
Seigle........... 18 7.3 11 0 25
Sarrasin......... 13 50 H.O 30
Saint-Trond. 8 novembre.
Froment, l’hect. lr.29 62
Seigle........... 22 23
Avoine, l’hect .. fr. 9 50 11.1 25
Orge tardive .... 00 00 H.O 00
Grainegr.decolza 27 00 H.O 50
Pommes de terre. 9 50 11.0 00
èves,l’hect.4/2fr.2800»3Q 00
Pom.deterre100k. 9 00» 9 25
Huile^col ,lat.fl.61 00»00 00
» lin............ 58 00»00 00
Fr.‘b.v.l’h.l/2fr.00 OOàOO 00
Id.nouv..... 4100»4400
Id. roux____ 4t00»4200
Seigle..... 27 00»2800
Avoine...... 12 00»1500
R«;jtaix, 8 novembre. — Grains : Le marché était passablement
fourni. Le bon froment blanc s’est vendu, en moyenne, fr. 29 00,
B. 1.00, et le rouxfr. 29.00, H. 0 00, l’hect.; fèves à chevaux, 48.14,
H. 0 00 ; avoine, 11.79. H. 0 00, l’hect.
Toiles: Notre marché était tant soit peu plus fourni ; la vente a été
lente et le cours faible. Les 4/4 communs ont été bien vendus, au cours
ordinaire.
fils et lins : Les fils et les lins étaient aussi plus abondants; les
cours ont été un peu plus faibles.
SSecloo, 9 novembre.
Froment bl. l’h., fr.28 50 H.l 00
» roux.... 29 50 H. 1 00
Seigle............ 20 00 H. i 50
Sarrasin.......... 17 50 H.O 50
Avoine............ 40 50 B 1 50
Orge.............. 14 25 H.O 25
Fèves à chev. I’h.,fr.l8 00 H. l 00
Graine de colza.. 00 00 B 0 00
» de lin ...
Pommes de terre.
Beurre, le kil---
26 00 B i 00
8 50 B 0 00
1 50 H.O 00
Amsterdam, 9 novembre. — Tabac : En première main on a
fait 64 bouc. Sonborn.
Céréales : Le froment s’est vendu par parties : 150 Th Danemark f.
455 ; 124 8> Norden sur. f. 410 au Zaan. — Seigle 120 <8> Prusse f. 330
au détail. <
Rotterdam, 9 nov.— Tabac : II s’est vendu 50 bouc. Maryland.
Aiiac : On a fait 25 pipes, h prix secret.
Schiedam, 9 novembre. — Moutwyn f. 50 50.
Genièvre : f. 57 ; preuve d’Amsterdam f. 38 25.
CÈroningue, 7 nov. — Céréales : Les cultivateurs s’occupant
encore autant que possible des travaux des champs, notre marché est
moins approvisionné qu’on devait s’y attendre après une récolte
favorable. Le froment s’est vendu lentement aux prix antérieurs,
125 fb roux vieux f. 13 ; 123 b 127 % d° Ommel. nouv. f. 11 70 à
5 12.50; 123à 130Th Oldam nouv. f. 11 40 à 12 70; 125 Tb Ommel.
nouv. blanc f. 11.75 à 12. — Seigle aux prix précédents, avec passa-
blement d’affaires; 116 à 120 % indigène nouv. f. 9.50 à90.—Sarrasin,
comme précédemment et affaires restreintes ; 113 à 120 H Zand gris f.
6 70 à 7 50 ; 115 à 116 ® Zand noir f. 6 50 à 90 ; 113 à 116 % Veen f.
6 40 à 80, — On a offert assez d’orge, mais la demande était animée
et les prix se sont un peu élevés; 96 à 105 % hiver nouv. f. 5 83 à 90
à 6.30 ; 99 % d’été f. 6.10 ; 107 à 110 % Knobbe nouv. f. 6 35 à 65. —
Avoine, légèrement en baisse.
En graine de colza on a vendu quelques belles parties à f. 14 10, 20
à 40 et même un peu plus haut.
Huiles : De navets, très voulue et vendue par partie à f. 46. — Huile
de lin f. 40 30.
Tourteaux : De navets f. 95 ; de lin f. 14.50 à 15.
ïiangstpaat, 8, novembre. — Foin : La vente se fait par conti-
nuation couramment et la situation des eaux permet de nouveau do
satisfaire à beaucoup de demandes. La belle qualité Buitenveld ou
IVaarden se cote f. 10.50 à H les 1000/2 R ; les sortes moindres, éga-
lement recherchées , s’écoulent facilement def. 9 à 10. L’approvision-
nement pst encore très grand. Les délivraison totales sont évaluées à
env. 54 millions de liyres.
Bétail : Les affaires sont par continuation animées dans nos en
virons. Au marché tenu samedi à Capelle, on a payé de hauts prix, les
meilleures vaches laitières se sont vendues jusqu’à fl. 190. génisses
f. 110, jeune bétail a divers prix. Le bétail reste extraordinairement
cher ; dans le voisinage il a été délivré 3 bœufs à fl. 800.
Bussen (pays de Heusden), 8 nov. — Lin : Belle qualité f. 2 h
2 50 par pierre de 3 Tb, sortes moindres f. 1 50 à 2. Les provisions et
les délivraisons pour la France et la Belgique sont très importantes.
Simulées, 9 nov. — A cause de l’anniversaire de l’installation du
Iord-inaire, il n’y a pas eu de ventes publiques de denrées coloniales
et il s’est fait peu d’affaires par contrat privé.
Suif : Ferme ; fondu en ville 66 s. net compt.; St-Pétersb. YC sur
place 66 à 66 s. 6 d, vieux 65 s. 9 d. ; derniers trois mois 66 s., janvier
à mars 66 s. 5 d
FVtuiTS (Extrait de La circulaire de MM Witherby et Hanson) Corin-
thes : Le Tanlivy, venant de Céphalonie, avec 169butts, 45 carot. et
127 c/s de nouveau fruit, est arrivé le lr courant, ce qui est beaucoup
plus lard que nous étaient parvenus, en moyenne, depuis 10 ans, les
premiers arrivages du nouveau fruit. A Liverpool ou a reçu le 11 der-
nier, par deux steamers, environ 700 ton., dont partie a été expédiée
sur notre marché par chemin de fer, acquitté et en entrepôt. Les dé-
livraisons de Londres, en octobre, ont atteint à peu près le même
chiffre que pendant les derniers quatre mois, soit 370 pour la con-
sommation, contre 180 en o: lobro 1853; et en entrepôt 293 ton. dont
77 pour les colonies, 152 pour le continent et 66 ton. pour la côte;
total des délivraisons 665 ton. Le marché a été en dernier lieu inactif;
on n’a fait que des portions des derniers arrivages reçus à Liverpool,
qui ont obtenu ici 80 à 83 s. ou 5 à 7 s. au-dessus des prix d'ouverture.
Ce fruit est supérieur en qualité à la majeure partie de la récolté de
1833, mais inférieur à celle do Céphalonie de 1851. Le chargement par
Tanlivy n’est lias égal au fruit de Liverpool, mais on le tient à 80 s.
pour butts. Pour barils et caisses de fruit de Liverpool on demande
90 s. Le fruit de 1851 reste délaissé. Le décret du gouvernement fran-
çais qui prohibe la distillation de grains, a fait naître l’espoir que ce
pays aidera à débarrasser notre marché des basses qtés des fruits de
1852 et 1853; par suite les détenteurs se montrent en ce moment
moins désireux de réaliser, mais on n’a pas fait d'affaires de quelque
importance. Toutefois, les expéditions qui se font par continuation
pour les ports du nord, ont considérablement réduit les stocks de ces
descriptions
Raisins : Depuis le 7 du mois dernier, il est arrivé 10 cargaison rai-
sins nouveaux de Valence.Les importations jusqu’au? novemb. ontété:
En 1854 par 19 navires .
1853 » 29 » .
1852 » 46 » .
1851 » 53
demi-caisses, caisses. ton.
. 51014 27220 1600
. 74656 41543 2350
. 119151 63575 5750
80007 36764 2450
Les importations pendant la dernière saison jusqu’à la Noël, ayant
été de 3420 ton., il doit nous parvenir encore 1800 ton. ou 23 charge-
ments , pour atteindre le même chiffre. Douze chargements sont
seulement arrivés jusqu’ici à Liverpool, avec 1150 ton.et sept àBristol.
Lès arrivages en autres 'O-s-riplions ont été excessivement res-
treints, comparativement aux saisons antérieures. Les délivraisons
en octobre ontété de 780 tonn. pour la consommation
Les raisons nouveaux de Valence, malgré une demande limitée et
des prix en baisse dans les ports extérieurs, se sont soutenus au prix
d’ouverture, 45 s. Les quantités invendues ici et sous voile sont de
beaucoup au-dessous des exigences des bonnes affaires qui se font en
novembre. Les muscatels fins ont été vendus b de hauts prix et les
obtiendraient probablement encore ; Chcsme vieux sont délaissés.
Le décret du gouvernement français a provoqué quelques achats en
noirs de 15 à 17 s. pour l’exportation; les sortes les plus fines se
vendaient antérieurement à 22 s., mais on ne peut plus les obtenir à
ce prix. En général,! a demande pour raisins est extraordinairement
languissante, eu égard à l’époque avancée de l’année et il est à crain-
dre que la hausse sur les farines ne vienne encore restreindre la con-
sommation.
Figues : iLes provisions ayant été extrêmement faibles, les récents
arrivages ont obtenu des prix fort élevés, soit 65 à 90 s., selon colis et
qualité ; à Liverpool on a payé 100 s.
Amandes : Les fortes quantités dé Jourdain qui nous étaient par-
venues, ont presque toutes été écoulées k des prix bien au-dessous de
ceux de la précédente saison. H existe une lionne demande et si les
importations restent modérées, on peut prévoir de meilleurs prix ; les
prix des Mogador douces ont subi une forte hausse.
Sjlis'eppsFoB, 8 novembre. — Coton ■. Le marché a clos ferme ,
sans changement dans les prix, sauf en qualités communes d’Amé-
rique, qui sont un peu en hausse. On a vendu 10,000 halles, dont
1,000 pour l’exportation et 300 par spéculation. Lesx'entos compren-
nent 450 balles Pernambuco et Maranham de 5 3/4 k 6 14 d., 1,200
Egypte 5 5/8 k 10 1/2 d., 1,500 Surate 3 1/4 k 4 1/4 d.
Orge, l’hect..
Avoine............
13 00
8 75
üLËSIe, 8 nov.
Colza...............
OEillettebon goût....
Idem rousse.........
Lin........... ... .
Caméi.ne......... ■ -
Chanvre......... ...
Epurée..............
Huiles, l’hect.
114 — 115 —
114 — —
120
121 —
Graines, l’hcct.
22
28
27 —
30
ToURT.,100kil.
13 75
14 50
24 50
14 75
13 50
14 —
21 —
14 50
13 —
!*»«•»», 8 novembre. — Les arrivages en farines disponibles ont
été presque nuis aujourd’hui. Cependant les offres sont plus nombreu-
ses, et comme la boulangerie n’achètc qu’à mesure de ses besoins,
que lorsqu’elle a devant elle de quoi suffire k la huitaine ou k la quin-
zaine, elle attend, les cours ont encore fléchi de 2 fr. par sac depuis le
commencemen t de la semaine.
Ou peut-coter les premières marques de 83 à 86 fr. les 157 kil. ; les
bonnes sortes de 83 k 84 fr. ; les sortes ordinaires de 81 k 82 fr., et les
inférieures de 79 à 89 fr. Qn a cédé, dit-on, les farines du Nord k 79 fr.
et des Espagne k 80 fr.
Les farines k livrer sonl mieux tenues que les disponibles ; il y a
peu de vendeurs, et l’on trouverait, 6 mois de décembre, d’assez nom-
breux acheteurs dans les prix de 72 k 75 fr., suivant la marque et la
provenance.
Les déclarations des facteurs ne sont que de 161 sacs, dont 58 sacs
dans le cours officiel de 80 k 90 fr., prix moyen 82 78 les 157 kil.
(55 73 les 100 kil.
A livrer, 120 sacs de 80 k 83 fr.
Le restant sur place est de 7975 quintaux.
On a fait quelques parties de petites farines pour ia Lorraine.
Il serait difficile de-constater quelle a été aujourd’hui la position
vraie du marché en blés. Suivant les uns, on a constaté de 50 c. k i fr.
de baisse par hect. 1/2 ; selon d’autres, les prix sont restés sans varia-
tion ; le fait est qu’il s’est traité des affaires dans l’un et l’autre sens.
Au résumé, le ton du marché était très calme ; la meunerie n’achète
que pour ses besoins immédiats ; les offres de la culture étaient ordi-
naires. On a vendu (les 115 k 116 kil. naturels de 40 k 41 fr.; des 112
kil. de 59 k 40 fr.; des blés de 106 k 107 kil. réglés k 120 kil. de 40 à
41 fr.
Le commerce offrait peu. Il s’est fait des blés de Saumur mêlés,
bonne qualité, de il 50 k 42 fr. les 120 kil.; de Montereau de 42 k 45fr.
les 120 kil.; des Picardie k 42 fr. Des blés de Beauce étaient tenus de
43 50 à 44 fr. Nous n’avons pas appris qu’il se soit trouvé preneurs k
ces conditions. Les bas de la Loire étaient également tenus U 43 30 les
120 kil.
II n’y avait pas d’offres de blés k livrer ; il v aurait plutôt preneurs
que vendeurs.
Depuis huit jours les prix des seigles n’ont pas varié. Il y a peu
d’ollres. On a payé 23 k 26 IV. les 113 kil. aésez couramment.
RÉSUMÉ DES DERNIERS MARCHÉS FRANÇAIS. — Bl.ÉS : HaUSSC,
par hcct. — Bergues 46 c., Cou tances 1 IV / 30, Lavaur 50 c. k 1 fr.,
Metz 1 fr. les 100 kil., Redon 1 fr. 75, Vernon 50 c.
Baisse, par hect. — Caen 80 c., Gisors 1 fr. 60, Roye 25k 50 c., Sablé
(mercuriale), Saint-Florentin, Scnlis, Vcrneuil 30 c. k I fr.
nu 9. — Laines : Les affaires sont calmes; ii ne se fait aucun achat
de quelque importance. On croit entrevoir qu’aussitôt que sera termi-
née la grande question qui s’agite en Crimée, les produits fabriqués |