Full text |
IL© S*ré©aajpâerar
35 voix contre 27.
Art. 5. Matériel 43,000 fr. Adopté.
Art. 6. Service de la Moouaie, 7,200 fr. Adopté.
Art. 7. Multiplication des carrés et coussinets pour la fa-
brication des diverses monnaies et frais de comptage, 30,000
fr. Adopté.
Art S. Pertes et frais résultant de la refonte d’anciennes
monnaies 125,000 fr.
Une longue discussion s’élève snr cet article.
m. Devaux demande que ie vote soit ajourné jusqu’au mo-
ment où on aura voté le projet de toi présenté par le gouver-
aement.
g,Aprés un long débat, M. le ministre déelare qu'il n'insistera
pas, si on promet de discuter promptement ce projet de loi.
La séance est levée à 4 heures un quart. Demain séance à
une heure et demie.
ASVHHS, *4 DÉCEMBBE.
Celte nuit un affreux malheur est arrivé dans la de*
meure de M. Reussens, entrepreneur de travaux publics,
rue St-Esprit, près ie marché du Vendredi. Une fente
dans le mur des lieux d’aisance, nécessitant quelques
réparations, le sieur Dujardiu, coulre-mailre de M.
Reussens, descendit dans,le puits après qu’il eutété vidé
en partie.
Soit une trop grande précipitation,soit par manquede
précaution, ce malheureux fut suffoqué et tomba à la
renverse aufond dupuits.Le nommé Gallier, vidangeur,
en voulant secourir le contre-maître descendit dans les
lieux et sans pouvoir sauver Dujardin, périt victime
de son humanité.
Après ce second malheur le chef des vidangeurs se
lit descendre dans le puits, ayant toutefois pris la pré-
caution de se faire lier une corde aulcur du corps. A
peine arrivé au fond, les forces lui manquèrent, et on
n’eut que le temps de le retirer, pour le sauver d’une
mort certaine.
Les cadavres de Dujardin et Cahier ont été retirés du
puits au moyen de crochets et transportés à l’hôpital.
— Aujourd'hui a été exposé sur la place publique de
cette ville le nommé Henri Lambrechts, condamné dans
la dernière séance de la cour d’assises, pour vol, à 8 an-
nées de détention, à l’exposition publique et après avoir
subi sa peine à rester pendant 8 années sous la surveil-
lance de la police.
— La goélette belge Industriel, c. Deboo, dont nous
annonçons l’arrivée au bas de la rivière, a fait son
voyage d’aller et retour à Rio en cinq mois.
— Par arrêté royal en date du 23 uovembre 1839, le
sieur Etienne Ziziuia est nommé consul à Alexandrie
(Egypte).
Nouvelles importantes de la Hollande.
Nous recevons de la Hollande les nouvelles les plus
tristes, en ce sens que nous ne savons pas où cela s’ar-
rêtera.; Tout marche de mal en pis ! Aujourd'hui il
ne s’agit plus d’une majorilé de trente-neuf membres
contre douze ; ce sont CINQUANTE membres de la
seconde chambre des états-généraux qui ont repoussé
hier le budget des dépenses pour l’année 1840. La
séance a été des plus orageuses. UN SEUL membre a
parlé en faveur de ce budget et l’a appuyé. Le roi de
Hollande a été prié, pour ce projet comme pour le
précédent, à le prendre en considération ultérieure.
(Voir la rubrique Hollande.)
Les partis sont donc définitivement en présence, et,
à en juger par runauimilé qui s’est montrée contraire
à la nouvelle proposition du roi, les plus sages ont dû
se réunir aux plus exaltés. En présence de ce système
île tout contrecarrer, la position du roi n’est plus
tenable, et notre correspondant nous mande que les
bruits qu’il nous avait communiqués la veille pren-
nent aujourd’hui infiniment plus de consistance. Il est
plus que jamais question de l’abdication du roi Guil-
laume. Tous les princes absents sont rappelés. Tout
est dans la plus grande agitation.
DISCOURS DU ROI DES FRANÇAIS.
Nous recevons par voie extraordinaire le discours
du roi des Français , prononcé à la séance Royale
d'ouverture de la Chambre des Députés.
Voici ce discours:
Paris , 23 décembre.
Messieurs les pairs, messieurs les députés,
Depuis la fin de votre dernière session, le calme in-
térieur, que voire loyale assistance avait contribué à
raffermir, n’a pas été troublé.
J’ai recueilli, par un témoin qui m’est bien cher de
nouvelles marques de la confiance et de l’affection des
français. L’ainé de mes fils, en visitant cette année
une partie considérable du royaume, a trouvé partout
sur son passage le développement du travail, le progrès
de l’industrie, ie respect des institutions et obéissance
aux lois. Mon cœur vivement touché a vu dans l’adhé-
sion nationale qui a entouré mon fils, un engagement
deplus, pour ses frères et pour lui, de se dévouer
sans cesse et en tout lieu , pour le service de la patrie
et l’honneur de la France.
Mes rapports avec les puissances étrangères ont con-
servé ce caractère pacifique et bienveillant que prescrit
l’intérêt commun de l’Europe. Notre pavillon, de con-
cert avec celui de la Grande-Bretagne, et fidèle à l’es-
prit de cette unnion, toujours si avantageuse aux inté-
réts des deux pays a veillé sur l’independance et la
sûreté immédiate de l’empire ottoman. Notre politique
est toujours d’assurer la conservation de l’inlégrité de
cet empire, dont l’existence est si essentielle au maintien
de la paix générale. Nos efforts ont au moins réussi à
arrêter dans l’Orient les cours des hostilités que nous
avions voulu prévenir ; et quelles que soient les com-
plications qui résultent de la diversité des inlérêls, j’ai
l’espérance que l’accord des grandes puissances amè-
nera bientôt une solution équitable et pacifique.
Un grand changement a été opéré dans la situation
de l’Espagne, et si j’ai le regret de ne pouvoir pas en-
core vous annoncer que la guerre civile, qui a si long-
temps désolé ce royaume, soit entièrement éteinte, ce-
pendant cette guerre a perdu ie caractère de gravité qui
pouvait entretenir des alarmes sur la stabilité du trône
constitutionnel de la reine Isabelle II. La plus grande
Partie des provinces du nord estpacifiée, et tout permet
d espérer que celles de l’est ne tarderont pas à l’être éga-
lement. Cet important résultat est l’ouvrage de la sage
Politique du gouvernement de la reine rége.ite, et de la
'«leurpersévérante .de L’armée espagnole, soutenues
par l’appui que leur ont donné mon gouvernement et
celui de S. M. britannique, pour ia fidèle exécution des
traités de 1834.
WEn Amérique, le gouvernement mexicain remplit les
engagements du traité que j’ai conclu avec celte répu-
blique. Le biocus des ports de la république argentine
retient encore une de nos escadres. De nouvelles for-
ces ont été dirigées sur ce point éloigné, pourhàter
la satisfaction qui nous est due.
En Afrique, d’autres hostilités appellent une répres-
sion décisive. Nos braves soldats et nos!? cultivateurs
auxquels mon fils venait de porter, par sa présense, un
gage de ma sollicitude, ont été perfidement attaqués.
Le progrès de nos élablissements dans la provinse d’Al-
ger et dans celle de Constantine, est le véritable motif
d’une aggression insensée. Il faut que cette aggression
soit punie et que le retouren devienne impossible, afin
que rien n’arrête le développement de prospérité' que
la domination française garantit à une terre qu’elle ne
quittera plus. De nouvelles troupes sont déjà transpor-
tées en Afrique, et des moyens de tout genre se prépa-
rent pour abréger la durée de la(guerre en la poussant
avec vigueur, et pour que désormais les habitants de
l’Algérie et les tribus indigènes fidèles à la France
trouvent partout une protection efficace. La dépense
immédialement ordonnée dans ce but, sera présentée
au vote régulateur des chambres. J’ai la confiance
qu’elle obtiendra cet assentiment toujours assuré par-
mi vous, lorsqu'il s’agit de l’honneur de nos ermes et
des intérêlsjpermanents de la'France.
La situation de nos finances permet de suffire à ces
charges nouvelles. Laquestion des sucres, que les cham-
bres avaient laissée indécise dans la session dernière, a
dû recevoir en leur absence une solution provisoire. IJn
projet de loi vous sera présenté sur cette matière, dans
la vue de concilier l’intérêt public avec les | intérêts
privés.
Des mesures pour l’amélioration du sort des sous-of-
ficiers et soldats vous seront proposées.
Vous aurez à vous occuper de dispositions relatives à
l’organisation dueonseil-d’état, à ia propriété littérairo
et à l’instruction publique.
D’autres propositions auront pour objet: la fixation
d’un système sur les pensions civiles, l’exécution de
grandes lignes de chemins de fer, le perfectionnement
de nos voies de navigation, le régime des prisons, et
l’introduction du système pénitentiaire.
Dans nos divers travaux, votre patriotisme éclairé
cherchera toujours ce qui peut contribuera l’accroisse-
sement delà prospérité publique, et à l’affermissement
du principe conservateur de nosjinstilutions.Les main-
tenir dansles limites établies est le devoir demon règne.
Le bonheur de l’avoir accompli sera la plus douce ré-
compense de mon dévouement.
Déjà près de dix années se sont écoulées depuis le
grand acte qui m’a appelé au trône, et depuis que, pour
la première fois, vous m’avez entouré de ce concours et
de cet appui que je viens vous demander de nouveau.
C’est avec vous, c’est au milieu de vous que j’aîme à fé-
liciter la France de ses heureux progrès dans cette car-
rière de civilisation et de liberté légale que quelques
passions turbulentes et insatiables travaillent encore à
interrompre; grâce à Dieu et à votre loyale concours,
leurs efforts demeureront impuissants et ces derniers
vestiges des désordres passés disparaîtront devant la
raison publique et la volonté nationale.
La tranquillité publique n’a pas été troublée.
bourse de paris du 2-3 décembre___3 p. c. au compt. 80
45. — Id. fin cour. 80 50. —5 p. c. au compt. 112. —Id. fin
cour. 112 15.
M. le minisire des travaux publics a déposé hier
au commencement de la séance de la chambre des
représentants, les explications demandées par la sec-
tion centrale sur les canaux de Bossuyt et de l'Espier-
res.
La chambre a fixé la discussion du budget de l’inté-
rieur, après celle du budget des travaux publics qui
aura lieu jeudi prochain.
M. de lîrouckere a donné lecture d’une lettre de M.
de Fernelmont, en réponse aux allégations lancées dans
une précédente séance, contre la cour d’appel de
Bruxelles, par M. de Behr,
L’ordre du jour a appelé ensuite la discussion sur
les budjets de la justice etdes finances.
On a procédé au vote. La discussion a offert peu
d’intérêt.
Demain, continuation do la discussion du budget dc9
finances.
Le sénat a adopté aujourd’hui le projet de loi sur
l’entrée de l’orge, par 32 voix contre 2.
Il a nommé, au commencement de la séance, Candi-
dats à la cour de cassation : MM. van Laeken, conseiller
à la cour d'appel de Bruxelles, et Crossé, conseiller à
la cour de Liège.
On lit dans le Fanal i
Les journaux annoncent qu’il se fait de grandes expé-
dions d’argent et de lingots, de Bruxelles sur Paris.
La Belgique n’a déjà que trop peu de numéraire en
circulation : diminuer celte somme exigue, c’est prépa-
rer une crise.
Il n’y a pas long-temps que le pays a été préservé par
une mesure financière opposée.
On a fait venir beaucoup d’argent à l'époque des 24
arliclesjtout lemondese rappelle que pendant plusieurs
mois, les diligences ont plié sous le poids des tonneaux
de pièces de cinq francs.
Si les auteurs de cette mesure ont mérité la recon-
naissance de la nation,que doit-on penser des financiers
qui agissent différemment ?
On nous écrit de Boulogne-s|mer, le 21 de ce mois,
qu’on est occupé à embarquer le premier chargement
de fer du Boulonnais, consistant en 60 tonneaux de
gueusets de fonte douce,produits du haut-fourneau de
M. Pinard, et destinés pour Rouen.
L'Echo du Luxembourg a reçu et a publié, à l’occa-
sion de l’officier français reconduit d’Arlou en France,
la lettre suivante :
Arton, le 19 décembre 1839.
Monsieur le rédacteur, l'article Inséré dans l’Echo d'hier
surM. de B..., officier français, renferme des erreurs telle-
ment graves, qu'il importe de les relever dans l’iniérét de la
vérité.
Il est faux qu’il y ait eu arrestatiou arbitraire et extradition
Illégale; lorsque l’autorité militaire eut fait entrevoir â M.
de B..., les inconvénients auxquels il s’exposait en séjour-
nant à Arlon. sans autorisation d'absence à l’étranger, il dési-
ra retourner à son corps à Longwy, désir qu’il avait déjà ma-
nifesté, par écrit, à l’autorité militaire ; il demanda même
qu'un sous-olficier l’accompagnât jusqu’à ia frontière, pour se
soustraire aux nouveaux désagréments qu’il craignait de ren-
contrer en route.
Il est faux qu’il ait été livré aux gendarmes français.
Il est faux qu'il ait été conduit par deux sous-officiers qui
auraient chargé l’arme eu sa presence ; le seul sous-officier
qui l’a accompagné D’avait qu’un sabre pour toutearme.
Le régleilienl du service des garnisons et l’arrêté du 19
juillet 1814 tracent, d’une manière claire et formelle , tes
droits et les devoirs de l'autorité militaire à l’égard des mili-
taires étrangers ; si l'auteur de l’article en question avait con-
nu les faits tels qu’ils se sont passés.s’il avait consulté l'arrêté
du 19 juillet 1814, ainsi que le réglement des garnisons, il se
serait convaincu que l’autorité militaire n’a pas dépassé, dans
cette circonstance, les limites de son pouvoir.
Agréez, etc. P.-C. Hartmann, cap.
Nonobstant les dires de M. Hartmann, l'Echo du
Luxembourg persiste à soutenir que sa première rela-
tion est exacte, à deux exceptions près qui à notre avis
sont les plus importantes, c’est que M. de B.... n’a pas
été livré à la gendarmerie française, et que c’est bien
un sous-officier armé seulement de son briquet et qu’il
avait demande pour escorte, qui t’a reconduit à la fron-
tière.
COMMERCE.
IPSace aï’Aïivea’s, S 4 «ïécemiiîs*©.
CAFES. — Les transactions citées à la bourse de ce jour
consistent en 300 balles St-Domingue ord. et 1000 balles
Batavia, à des prix qu’on ne décline pas positivement. Nous
ne pouvons cependant bien garantir que cette dernière
vente soit définitivement consommée. L'Industriel, au bas
de la rivière, veuant de Rio-Janciro, importe 3200 balles.
COTON. — Nous avons a mentionner la réalisation de 57
ballots St.-Domingue, soit 3500 kilg. et 80 balles Mobile. Les
prix payés ne sont pas divulgués.
CUIRS. — Les 1397 cuirs Montevideo salés arrivés ces
jours derniers de Londres, ont déjà trouvé acheteur, mais sans
qu’on ai cité le prix payé. Le chargera, de 7285 Rio-G. secs
du navire Countcss of if oison, était également vendu à li-
vrer depuis long-temps. — Le navire Auguste , venant
du Havre, importe 1433cuirs secs et 40! salés. JOn a égale-
ment reçu 2117 cuirs secs par Pico , de Boston et 322 par
Léopold, de New-York.
RIZ. — Depuis les ventes Importantes que nous rappor-
tionshier, on n'a pluscité qu’une centaine de balles de Javo
et un petit lot Caroline aux cours du jour.
Marchés.
AM!TSHDAM,23 décembre.—Revue de lasemaine.—
Cafés : Il n’y a rien à mentionner dans cet article; la posi-
tion en reste insignifiante.
Sucre BBUTîDurant la huitaine écoulée,Il s’est réalisé quel-
ques parties Surinam, sans changement de prix. En Havana
blond les transactions se sont bornées à 343 caisses à f. 33. et
environ 300 caisses à f. 34 l|2. — On cote le Surinam def.
22 à 29; le Brésil blanc de f. 30 à 40; Havane blanc de f. 38 à
52, bon jaune de f 31 à 37, bon brun de f. 28 à 20; Java brun
de f. 23 à 29; le Manille blanc de f. 30 a 32, bon brun de f.
23 à 28.
Il y a eu une bonne demande pour les raffinés; et il s’est
vendu à livrer. — Sirop f. 19.
Potasse : En cet alcali il ne se fait pas d'affaires pour le
moment; la saison avancée en est ia cause; les qualités d'Amé-
rique sont pluscalmes, et peuvent s’obtenir de f. 16 1(4 à 16
entrepôt; Toscane à f. 15 3j4, et St.-Pétersbourg f. 15 con-
sommation.
Tné : Cette feuille se soutient ; quoique qu'avec moins
d'activité que précédemment,il se vend encore pour l’étranger.
Coton ; Ce lainage a également été calme; il n’y a pas de
disposition à réaliser; les détenteurs ne paraissent pas disposés
à céder à de plus bas prix.
HAVBE, 20 déc. *— Revue de la semaine. — Cafés :
On semble un peu plus disposé à faire quelques achats dans
cette fève; mais jusqu’à présent, la demande n'a pas encore
pris d'extension; les acheteurs voudraient amener les déten-
teurs à quelques nouvelles concessions. — Nous commençons
à recevoir quelques renforts. —En Haiti, on ne cite en re-
vente que ISO sacs bon ord. et ord., à fr. 62 1|2, E. F., pour
la consommation ; on ne prendrait plus hardiment que dans
le cours de fr. 60 à Cl 1(4. — En Rio, il s’est fait quelques
achats dans les dernières importations. Ceux qui sont arrivés
de la nouvelle récolte, par l’Actif, sont généralement de
bonne qualité. — Il s’est traité, de ce chargement, 267 sacs,
dont 188 sacs marchand, petite fève verte, à fr. 60 t|4; 54
sacs petit marchand, fr. 65; et 25 sacs bon ord , à fr. 61 1[4,
E. F., pour la consommation. En vente publique, 175 sacs
avariés, provenant de l’Avenir, ont été écoulés de fr. 107 à
J10, acquitté. — Quelques offres ont été faites aussi pour
d’assez forles parties en Rio. mais avec quelque réduction
dans les cours. — Les autres sortes sont demeurées sans affai-
res. — Il nous est arrivé de New-York, par l’Adolphe, 1364
sacs, en Rio, Haïti et Havane, qui ne sont pas encore visibles,
et rlntrépide-Cauaris, venu do Rio, introduit 907 sacs et 29
quarts.
Sucres : Cet article se maintient en bonne position sur
notre place ; mais les ventes ne peuvent plus être importan-
tes, maintenant que nos provisions sont réduites, et ne s’élè-
vent plus au-delà de 1500 barriques en premières mains. —
Les ventes,cette semaine, ont été de 350 barriques brut,écou-
lées, de fr. 56 à 58 50, sur la base ferme, pour la bonne 4«, en
magasin, de fr. 56. — A livrer, on a payé le cours de fr. 56
50 pour la bonne 4«, pour 100 barriques brut, attendues de
la Martinique par 1 e Duquesne. — Nos cours ne peuvent que
tendre à se bien tenir, actuellement que nous avons très peu
de chose sur place et que nous n'attendons que3 à 4 navires.
— En sucre Bourbon, il s’est fait, en revente, 150 sacs, en
fine 4e, a fr. 58 50. On attend pour le mois prebain deux pre-
mières cargaisons de cette colonie.
Cotons : Nous avons reçu pendant la semaino 8234 balles.
— Les ventes se sont élevées a 7424 balles.
Quelques affaires faites eu bloc, pendant les premiers jours,
ont de nouveau porté préjudice aux cours, en les fesant flé-
chir; mais vers la fin, les détenteurs ont montré un peu plus
de tenue, et la baisse n’a pas fait de nouveaux progrès. —
Nous avons néanmoins à constater une réduction nouvelle de
2 centimes dans nos prix, pour les sortes bon ord. et petit
courant de» Etats-Unis. — Une vente de Porto-Rico, faite
en bloc, présente une réduction de 5 centimes sur les anciens
prix payés pour cette sorte. — La demande reste nulle pour
les Brésil, parce qu’on ne veut les payer qu’à une forte baisse
sur nos cotes actuelles, et que les détenteurs n’ont pas encore
voulu y souscrire. — Notre stock, sur place, s’est un peu
augmenté, malgré les débouchés delà semaine, par les quan-
tités arrivées; nous l’évaluons aujourd'hui à 50,900 balles,
dont 45,000 des Etats-Unis.
Fanons de baleine : Le calme continue sur cet article,
dont on n’a pu écouler que 5 milliers à fr. 150 acq., pour un
lot de bonne marchandise. Aujourd'hui on ne fait pa9 d'offres
au-dessus de fr. 147 50.— Nous recevons par VAdolphe et
l’Edouard, venus de New-York, 390 paquets fauons.
Bois de teinture ; Le Jupiter vient d’arriver de Char-
leston, avec environ 600 milliers campêche coupe d’Espague,
formant primitivement la cargaison du Bon-Père, condamné
dans ce port. Cette cargaison vient d’être vendue, livrable
au débarquement, à fr. 12 25 acq. Ce prix présente une ré-
duction assez forte sur nos cours précédents. — On a aussi
traité, à livrer, environ 500 milliers campêhe coupe Haïti, at-
tendus par le Commerce, au prix de fr. 10 30 A.—Il ne s’est
rien fait en autres sortes.—Nous recevons de New-York 200
milliers bois jaune par l’Edouard, et 1 grenier bois de tein-
tutre par VAdolphe.
HiStsouBS, 90 décembre. —11 y a eu quelques achats
en froment, bonne qualité ; quelques parties Marksche et
Wabreneront trouvé preneursà 150 r. à livrer au printemps.
— Le seigle, l’orge et l’avoine se maintiennent avec peu d’af-
faires.
sxbttïbî, 16 décembre. — Le froment est de nouveau
mieux demandé ; on a offert pour une partie Mecklenbourg
127-128 liv. 64 r., divers lois ont été réalisés àlivrer au prin-
temps. — Pour le Seigle on ne peut obtenir que 30 r., mais
à livrer au printemps il s'est fait à 30 1(2, et plus tard à 31 r,
— L’orge est demandée à livrer au printemps.
ST—pétshsboïibg, 10 décembre. — Suif : 10,000
pouds suif jaune pour chandelles sesont vendus à 37 5(7, avec
2 6[7 r. arrhes, à livrer en août.
^^FXÏiTm MARITIME.”^
(EXTRAIT DES REGISTRES DU LLOYD-BELGE.)
Rf®aaveMes tSe Me**.
Depuis 48 heures il vente très fort de la partie du S.-O.
avec pluie et par raffalies; la nuit dernière a été très orageuse;
les navires sur rade ont bien tenu.
TEXEL, 22 décembre. VenL variable. — Arr. : Meinsina,
c. Kuiper, de Huit,
Départ : Elisabeth, c. Williams, p. Ipswich.
HELVOET. 22 déc. — Arr : Newport, c. Grass, de Rlo-
Janeiro et en dernier lieu de Cowes ; Charlotta-Carolina, c.
Schlutow, de New-York; Gesina, c. Oostra, de Tremblade ;
Zeepaard, c. Bakker, de Liverpool; Rotterdam-Paquet, c.
Daniels, d’Aberdeen.
CUXHAVEN, 18 déc. — Arr. : Auguste-Julie, c. Wallis,
de la Havane; Droning-Maria , c. Ditzel, de Palerme ; Caro-
line, c. Thiesson, de Lisbonne ; Henrick-Christ, c. Madsen,
de Bordeaux ; Haodelslust, c. Peters, de Gand ; Hoop, c.
Mooi. d’Amsterdam.
BREME, 18 déc. — Arr. : Joséphine, c. Ruiter, de Port*
au-Priuce; Ernst et Gustav, c. Beurman. de New-York; Em-
ma, c. Feckleoborg, id. ; Weser, c. Haeslop.de Philadelphie;
Virginie et Sophie, c. Havighorst, de Bordeaux; du 17, Go-
zina, c. Dohrman, de St.-Ubes.
Départ : du 17, Atlantic, c. Grane, p. Baltimore.
MEMEL, 10 décembre. — Arr. : Minerva, c. Boettcher, du
Havre. •
DUNKERQUE, 21 décembre. — Arr. : Courlis, c. Descor-
mier, de Bayonne, ch. de gr. de lin ; George, c. Toogood. de
Hull, ch. de fil ; Arit, c. Ltling, id., id. ; Calypso, c. Meriel,
de Caen, ch. de tourteaux ; Franc Breton, c. Lucina, de Lu-
çon, ch. de blé ; Caroline, c. Bansir, de Marins, ch. de gr. de
Un ; Papaline, Guegais, c. de id., ch. de blé.
MARSEILLE, 18 déc. — Navires expédiés : Fuma, c. Ver-
nan, p. Dunkerque ; Delphine, c. Noslen, p. Rouen.
En charge : Le Bienfaisant, c. Lescauff, p. Dunkerque,
dépari 15 janvier.
BORDEAUX, 19 déc. — Arr. : Isabelle, c. Levaiilant, de
Rotterdam; Martial, c. Jouve, de la Martinique.
BAYONNE, 18 déc, — Arr. : Wilhelmine, c. Stut, d’Am-
sterdam.
Dép. : Aimable-Irène, c.Mogne, p. Dunkerque.
TRIESTE. 4 déc. — Arr.: Le brick brêmoisDieFreunden,
c. Mayer, de Bergue.
GÊNES, du 3 au 9 décembre. — Départs : Mima, c. Dode-
ro,p Montevideo ; Anna,c. Quequich,p. la Vera-Cruz.
JPassage du Ssassd.
10 déc. Ludvig, c.Andrels, de Rostock à Liverpool, froment.
11 Océanus, c. Schivelbeiu. do Dantzig à Toulon, bois.
Swan, c. Carlstrom, d'Utnea à Marseille, bois.
12 Johanna-Maria, c.Christmas, deCopenh. à St.-Croix, cb.
13 Edla, c. Asander. de Stockholm à New-York, fer.
Vents : du 10S.-E., du 11 S.-E., du 12S.-E. etE., do 13
S.-E.,du 14N.-E.
Moïavemesst dis IPort ai Atravers.
ARRIVAGES DU 23 DÉCEMBRE.
La barque norwégienne Oscar, c.Jansens.de Marseille, ch,
de vin, huile et savon. „
Du 24 au malin. — Le bat. à vapeur belge Bruges, cap.
Darby, de Hull, ch. de charbons.
Le bat. à vap. belge Princess Victoria, c. Britton, de Lon-
dres, ch. de div. marchandises et ayant à bord 9 passagers.
Le si. fr. Auguste, c. Quesnel, du Havre, ch. de chanvre.
AU BAS DE LA RIVIÈRE
La goël. belge Industriel, c. Deboe, v. de Rio-Janeiro, a la
consign. de la Société de Commerce d’Anvers, ch. de 3,200
balles café. . , „_____
En vue de Flessingue- — Un pl. belge qu on suppose etre
la Belle Alliance ; un brick, une goélette, un koff et plusieurs
autres navires.
DÉPART DU 24 DÉCEMBRE.
Au matin. — La galiote hanovr. Jeannette, c. Borger, p.
le Hanovre, ch.
MARÉE DU 25 DÉCEMBRE.
Haute à 8 h. da malin. — Basse à 2 U2 b. do l’après-midi.
Chargements des navires déjà annoncés.
JEAN KEY (beige) de la Havane, 859 caisses sucre, 1 partie
bois de campêche, Jean Key, cons.; 99 balles café, D.
Grenier et c.; 90 d° d°, Cb. Pecher; 300 caisses sucre,
A. Ellerman; 72 d°d“, 10,200 eigarres, J. L. Lemmé et
c.; 2,000 d“, Van Staphorst Lantz et c.; 30,000 d°, 6
caisses anaoas confits, Jean Bapt. Donnet ; 2 caisses
cigarettes, JeanSchul; 454,000 eigarres, 49 sacs café, 6
caisses confitures, à ordre.
PICO (américain) de Boston, 508 caisses sucre, 50 bques d»,
62 fut. miel, 2117 cuirs secs en poils, 500 balles cacao,
20 d° crin,22 tonneaux bois jaune,16 d° d° de campêche,
17 d° d° de sapan, 60barils vin de Madère, Frères Not-
tebohni, cons.
LÉOPOLD (prussien) de New-York, 14 bques quercitron.
Société de Commerce d’Anvers; 30 barils potasse, 3 d°
pommes, 174 cuirs, 148 d°secs, Frères Nottebohm; 109
bouc, tabac.13 caisses sucre,G et C.Kreglinger; 4 caisses
eigarres, 2 d° march., 418 d° sucre, Cb. Loyaerts; 130
barils potasse, 12 d» perlasse, à ordre; 100 d° potasse,
pour Courtrai.
SOHO (anglais) de Londres,100 balles poivre, Michiels Loos;
50 d° d°,Van der Voordt et Coveliers; 19 d° coton, Jos.
Eisen; 1397 cuirs salés, G. et C. Kreglinger; 40 balles
colon, 50 d° march., V. Declercq et F. Vrancken; 36 d°
laine, 10 fut. march., Koch et c : t caisse d°, Paul Met-
tenius; t d»d», V.8F. Haine; I fut bière, LuningGogel
et c.; 20 balleslaine, 22 colis march., 7 fut. bière, 30
balles houblon, 129 colis bière, 127 sacs riz, à ordre.
PEACE (anglais) de Londres, à la cons. de M. J- Fenner,
110 quarters graine de lin à battre,V.8 F. Haine; 180
partie d» d», Reyniers Vrancken; 139 d» d° d°, Frères
Nottebohm; 177 sacs riz, Bisschop Basteyns et N. J.
Decock; 240 bottes acier, 10 barres fer, Van den Bergh
Aerts; 39 caisses march., 62 sacs riz, l partie bois de
teinture, à ordre.
CHARLOTTE (belge) de St.-Ubes. 1 ch. sel, p. Bruxelles.
WILHELMINA (kniphausien) de Riga. 415 barils gTaine de
lin à semer, 50 tonnes d° d° à battre, 446 d® d° en vrac,
32 balles lin, 44 d° plumes plumes, 375 nattes, à ordre. |