Full text |
f*r^ca»rsrur.
» La cour a rendu immédiatement un arrêt dans le sens de ces con-
clusions.
» On assure que M. Delerue a l’intention de se pouvoir en cassation.»
Dernières nouvelles «l’Angleterre.
Londres, 3 janvier.
Ce matin h midi les membres de la corporation de Londres, ayant en
tète le lord-maire accompagné de ses officiers, sont partis pour Wind-
sor pour présenter à la reine l’adresse votée récemment en assemblée
du common conncil, à l’effet de demander la libre admission des den-
rées alimentaires dans les ports du royaume. La députation se compo-
sait de près de f60 personnes.
— La plupart des membres du cabinet, se sont rendus aussi à Wind-
sor, après avoir eu une conférence à la résidence de sir liobert Peel.
— On parait attendre avec une certaine anxiété dans le public la ré
ponse de la reine aux adresses de la corporation de Londres et de celle
de Dublin, mais le Standard dit que la réponse royale ne sera pas de
nature a la satisfaire, elle sera bienveillante, mais c’est tout ce qu’on
peut attendre; il serait inconstitutionnel ‘lue la reine s'exprimât d'une;
mariière explicite sur les questions indiquées dans les adresses qui lu
sont présentées. «inoa. eainreji eob IttJoT
— La souscription au fonds de la ligue grossit tous les jours. Elle a
déjà atteint le chiffre de 73,000 liv. slerl. 11,873,000 fr.). c’est là dit le
Globe, tin autre de ces grands faits qui ont signalé la marche du mou-
vement en faveur de la liberté de commerce, et qui doiL donner à réflé-
chir aux partisans du monopole et de la taxe sur le pain.
— Lord John Russell, sera de retour à Londres le 15 de ce mois.
— Le nombre des capitaines de vaisseau qui ont accepté les condi-
tions, proposé parle gouvernement pour leur admission à la retraite
n’ayant pas atteinHe chiffre de 300 exigé pour rendre la mesure défi-
nitive, les lords commissaires de l’amirauté ont décidé que leur offre
était non avenue, et cette affaire est de nouveau mise en délibération.
— Dans la semaine qui a pris fin le G janvier il a élé exporté du port
de Londres 5.000 onces d'argent en barres pour Hambourg. 58 000 on-
ces d» d° pour Rotterdam et 1800 onces d’espèces d’argent pour ce der-
nier port.
— Les trois frégates à vapeur nouvellement construites le Terrible,
la Rétribution et le Gladiateur ne seront pas mises en commission im-
médiatement elles seront placées sur le pied de disponibillé.
— La Gazette de Londres, annonce officiellement que le port de New-
castle, dans la Nouvelle-Galles du Sud, a été constitué port libre d’en-
trepôt avec tous les privilèges attachés à ce titre dans les colonies an-
glaises.
— M. Cobden etM. Brightles zélés missionnaires de l’anti-corn law
league vont se remettre en campagne pour pousser aux souscriptions,
afin d’atteindre le plus tôt possible le chiffre de 250,000 £.; dont l’asso-
ciation a encore besoin paraît-il pour arriver à ses fins.Ils doivent com- |
meneer leur tournée dans les premiers jours de la semaine prochaine, i
par Leads, où aura lieu un meeting et un banquet de free traders.
— Hourse de Londres , «lu :i janvier. — Les fonds anglais se sont
maintenus aujourd’hui sans éprouver la moindre fluctuation. Les
affaires ont été d’ailleurs tout à fait insignifiantes comme c’est l’ordi-
naire le samedi jour où la plupart des spéculateurs et des courtiers eux-
mêmes, vont à la campagne. Les Consolidés ont fait 94 3/8 1/2 ; Bons de ;
l’échiquier 28 sh ; 3 p.c. rév. 94 7/8; 5 1/4 p.c. 97, 96 3/4; Banque 203 204.
Les fonds étrangers n’ont éprouvé non plus que des variations in-
signifiantes et n’ont donné lieu qu’à un petit nombre de transactions
peu importantes.
Cours de clôture. Holl 2 1/2. 60 1/4 ; do 4 p. c 94 ; Port. 4 p. c. 59-59 ;
Esp. acl. 29; d» 3 p. c. 39 1/2; Brés 82-82 1/2; Mex. 51 5/8
Chemins de fer Belges Namurà Liège 4; Sambre et Meuse 6 1/4; Flan-
dre occid. 5; les autres non portés à la cote officielle.
Dernières nouvelles «TAIIeums/ne.
On écrit de Berlin, le 50 décembre :
On assure que des personnes qui avaient reçu des faveurs marquées
de la part du gouvernement se trouvent compromises par l’instruction
du complot de Posen. - La question des droits du Sund va dit-on, rece-
voir sous peu une solution très satisfaisante pour leZollverein.Le bruit
répandu par quelques journaux que le gouvernement va prendre des
mesures contre les francs-maçons à cause de leur prétendue participa-
tion aux affaires politiques est sans aucune espèce de fondement.
(G. des p. de Francfort.)
— On écrit de Berlin à la Gazette d’Augsbourg que le gouvernement
prussien qui a le droit de nommer cette fois l’évêque protestant de Jé-
rusalem a fait choix pour occuper ce posle de M Belson missionnaire
et prédicateur de l’égliséanglicaine à Berlin. M. Belson est un juif con-
verti comme le défunt évêque Alexandre.
— On écrit de Venise le27 à la Gazette d'Augsbourg. L’empereur est
parti aujourd’hui dans l’après-midi pour Vienne. Hier l’empereur a
passé une grande revue sur la place St-Marc. L’archiduc Frédéric com-
mandait les troupes de marine.
Hanovre, 29 décembre. Le tribunal de première instance a rendu et
la cour d’appel a confirmé un jugement, qui déclare inhabiles à hériter
des enfants nés en Amérique d’un mariage mixte entre un juif et une
chrétienne. Ce jugement coïncide avec une décision du ministère, qui
a défendu un mariage entre un juif et une chrétienne, en refusant à
celle-ci le droit de se convertir au judaïsme, décision contraire aux
dispositions de la constitution, qui assurent à tous les habitants du
royaume la plus entière liberté religieuse sans aucune restriction,
aussi a-t-elle excité un étonnement général dans le pays
__________ (Gazette universelle allemande.)
Bourae de Francfort du S janvier.
Métalliques ... 5 112 1/8
* ... 4| 101 1/8
Banque...........11990
Hollandais int. . .] 60 3/8
Espagnol, 3 p. c. . 28 5/4
Variété.
Emploi d’un cliemin de fer pour transporter lea
navires de la Manche à la Méditerranée.
Dans ces derniers temps, les journaux anglais ont annoncé que M.
W. Harris, major des ingénieurs de Bombay, a conçu un nouveau
plan de communication entre la Méditerranée et la mer Rouge, au
moyen de bateaux à vapeur de 800 tonneaux qui seraient transportés
par des charriots à roues très basses sur un chemin de fer à travers
l’isthme de Suez. Nous trouvons aujourd’hui, dans la t<evne de l’archi-
tecture et des travaux publics, des détails intéressants sur l’emploi d’un
chemin de fer qui transporterait les navires de la Manche à la Méditer-
ranée. Voici comment M. Guillemon capitaine de génie, développe son
projet :
Si la France pouvait être affranchie du passage de Gibraltar; si tous
ses navires pouvaient être concenlrés.-dans l’espace de trois jours, par
une voie de terre soit sur la Manche, soit sur la Méditerranée, il est
hors de doute que la prépondérance maritime lui serait acquise. Or,
une telle voie peut être facilement créée.
L’on a cru que les chemins de fer nous seraient utiles pour les trans-
ports rapides de notre armée de terre ; ils nous seront, je crois, d’une
toute autre utilité, en fournissant ces transports à notre armée navale,
en donnant à nos navires une communication directe et rapide entre
Toulon, Brest et Cherbourg. Dire que, dans certaines circonstances
extraordinaires et décisives, l’on pourra conduire à travers la France
une escadre armée et équipée, c’est s’exposer, au premier abord à effa-
roucher les esprits faibles; mais, il y a trente-cinq ans, le bateau à va-
peur fut considéré comme un rêve. Il serait sans doute fort étonnant
de voir une armée navale voyager par les plaines de la France, et ce-
pendant la seule chose étonnante serait ce qui existe déjà, le chemin
de fer avec sa machine.
Dans un tel projet, il est quelques points qui appellent sur-le-champ
l'attention. D’abord le halage. c’est-à-dire l’opération par laquelle on
met un navire à terre. Le halage serait ici moindre que celui opéré
dans nos ports pour la réparation des navires, puisque le sommet des
cales de départ se trouverait très peu élevé au-dessus du niveau de la
mer. 11 suffirait de prolonger le chemin de fer sur une cale sous marine,
et les machines à vapeur du chemin feraient elles-mêmes le travail
Sî, pour né pas encombrer les ports, on ne voulait pas prolonger
beaucoup Ip paie sous-marine, on pourrait employer un système de ca-
bestans à empreinte, comme cela se pratique déjà, pour vaincre
la raideur de la cale; mais ceci ne serait sans doute pas nécessaire, car
la cale soiis mariné peut être construite aux dépens de la terre et sans
qu’on soitobligé d'encombrer le port 11 est bien entendu queje sup-
pose le navirç placé sur un berceau-chariot. Les Américains fout ainsi
pour leurs uàvires marchands, quand iis remplacent les écluses par
des plans inclinés,
Au départ.et àl/arrivée, le navire passerait du plan incliné delà cale
sur le plan à peu près horizontal du chemin par une surface courbe
d’une très faible courbure qui ménagerait la transition. Alors la semelle
longitudinale du berceau subirait une légère flexion verticale, et le na-
vire n’éprouverait aucune secousse ni aucune fatigue. On procéderait
ainsi à toutes (es reucoiilres de plans sur le chemin Ou pourrait, du
teste, rendre ces transitions aussi insensibles qu’on le voudrait : à l’ar-
t’ivée, le navire s’arrêterait peu à peu à une certaine distance de la
cale, puis il serait amarré à un bateau à vapeur qui le conduirait eu
rade.
Pendant la trajet, on tendrait à diminuer le plus possible la fatigue
des charpentes. Le seul poids du navire rendrait les ébranlements très
petits, et on les affaiblirait encore en roulant sur les deux voies du che-
min, c’est à-dire sur quatre rails à la fois, ce qui multiplierait les points
d’appui. A cette effet, l’on donnerait au berceau des semelles trans-
versales portant quatre poteaux et reliant les quatre semelles longitu-
dinales. J’ajoute que. pour diminuer les frottements le plus possible,
on peut multiplier les roues sous le berceau, roues petites et adaptées
aux semelles.
Le navire aura des tournants à parcourir sur le chemin. Pour cette
raison, on ménagerait aux semelles longitudinales du berceau des ar-
ticulations horizontales, dont les intervalles seraient déterminés par
la plus forte courbure à parcourir. Le vide compris entre les poteaux
du berceau et le navire, qui toujours se termine en quille, permettrait
la flexion du berceau, et le mouvement se continuerait sans secousse.
Ici la seule condition à laquelle le tracé du chemin doit satisfaire est
que le centre de gravité du navire tombe toujours sur la voie Or, ceci
n’est pas une condition bien gênante, puisque les plus grands navires
n’ont que 61 mètres de long sur une demi-largeur de 7 mètres 50.
Quant aux détails de construction du chemin lui-même, ce ne serait
qu’une affaire de maçonnerie, de déblai et de remblai, une affaire d’ar-
gent. Il est facile de calculer le poids que la voie aurait à supporter :
un navire de 120 canons pèse 2,700 tonneaux , c’est-à-dire 2,700,000
kilogrammes; avec son armement,etc., il pèserait trois fois ce tonnage.
Mais supposons que l’on doive traîner l’armement sur dès wagons à
part Ce même navire a 61 mètres de long, et par conséquent l’on peut
mettre à son berceau 240 roues, en roulant sur quatre rails.
Cela réduit le poids supporté par chaque point de la voie à 11.280
kilogrammes Or le rail ordinaire actuellement en usage, supposé de 2
mètres de long et posé sur ses deux bouts, porte à son milieu, sans
fléchir, un poids de 10,000 kilogrammes. En multipliant le nombre des
supports du rail, on peut multiplier autant qu’on le voudra sa résis-
tance à la flexion, et. dès qu’on n’a pas à craindre la flexion du rail,
on peut répartir indéfiniment le poids sur la voie; on peut le réduire
à 1.000 kilogrammes si l’on veut. Ceci montre qu’il ne serait pas même
nécessaire de désarmer le navire, et que l’on pourrait faire voyager
une flotte tout armée et équipée. Au reste, il suffirait de transporter
ainsi des frégates qui sont les véritables navires de bataille.
Qnelques ingénieurs m’ont fait l’objection des tunnels. Faites-les
donc assez grands, vos tunnels : le plus fort navire a 15 mètres de haut
haut sur 15 mètres de large Et puis, ne peut-on pas les éviter? Peul-
étre ne le peut-on pas en traversant le massif entre Toulon et Marseille;
mais on le pourrait sans doute de Marseille à Bordeaux, en suivant la
direction du canal des deux mers ; car si l’on considère la côte de Nau
rouse au-dessus du niveau de la mer et la projection horizontale des
pentes, l’inclinaison d’Adge à Naurouse n’est que de 3 millimètres par
mètre. De Bordeaux, le chemin se dirigerait vers Nantes, et de Nantes
vers Brest. Au reste, ceci serait l’objet d’une étude.
On pourrait adopter aussi une ligne sur la rive gauche du Rhône
jusqu’à Lyon ; de Lyon on irait vers la Loire en suivant la direction du
canal du Centre. Cette ligne coûterait peut-être plus cher, mais elle
serait, je crois, préférables pour d’autres raisons. Mais quand on devra
passer sur des ponts ? On les fera suffisamment solides ; une voûte bien
faite n’a d’autre limite à la résistance que celle de l’écrasement des
pierres. Mais quand une route rencontrera le chemin de fer ? On fera,
si cela est nécessaire, un pont tournant. Mais tout cela coûtera bien
cher ! Qu’en savez-vous ?
M le capitaine Guillemon examine ensuite sommairement la dépense
que l'établissement d’un pareil chemin de fer entraînerait. Cette dé-
pense ne s’élèverait pas selon lui à 100 millions, le quart de ce qu’ont
coûté les fortifications de Paris. Il voit dans la réalisation d’une œuvre
semblable, pour noire sécurité et notre grandeur nationales, desavan-
tages capables de compenser et au-delà les sacrifices qu’elle nécessi-
terait.
Nous nele suivrons pas dans cet ordre d’idées. Nous avons seulement
voulu appeler l’attention sur un projet grandiose digne d’exercer les
efforts de plus d’une intelligence.
Théâtre royal.
Mardi 6 janvier. — Les Demoiselles de Sl-Cyr , comédie en 5 actes.—
Fra Diavolo, opéra en 3actes.
SaAilTIE COÆÊMEISCI AEE.
Pince «l’Anvers «lu 5 janvier.
CAFÉ. - Il s’est traité 400 balles St-Domingue, à 22 cents consomma-
tion et quelques petits lots de Batavia à des prix plus fermes.
Rien de marquant à citer dans les autres articles.
Eta* général «iu Commerce «l'Amsterdam pendant
l’année 1945.
— PREMIÈRE PARTIE —
Café : Le Commerce en général a été plus étendu que l’année précé-
dente. A la fin de 1844, le café trouvait peu d’acheteurs à 21 c pour le
Java. Cette dépréciation dura jusqu’à ce que les ventes printannières
de la Société de Commerce furent annoncées. Elles étaient peu impor-
tantes et la Société fit connaître son intention de ne pas vendre au-
dessous de 22 c Aussitôt après cette annonce on n’obtint plus que dif-
ficilement au-dessous de ce prix Le résultat des ventes delà Société de
Commerce ne fut cependant pas très favorable, car des 330,000 balles
exposées, tant ici qu’à Rotterdam, 210.000 furent vendues ; les prix se
soutinrent néanmoins, par suite de la fermeté delà Société de Com-
merce. Dans le courant du mois de mai, elle fit la vente importante de
tous les cafés retenus, consistant en 330.000 balles à 1/2 c au-dessus du
prix auquel ils avaient été retenus. Par suite le marché s’améliora
sensiblement et l’on u’oblint plus rien au-dessous de 23 1/2 ; les de-
mandes augmentant toujours, le prix était de 27 c au mois d’août.
Dans les ventes d’automme, les prixéprouvèrent cependant une baisse
et les 370,000 balles furenL vendues de 5 à 4 c. au dessous du prix d’es-
timation.
Le prix pour Java ordinaire était alors de nouveau à 23 1/2. Insensi-
blement le marché a de nouveau fléchi et par suite du manque d’ache-
teurs et de la rareté des espèces, on ne pouvait plus dès le mois d’oc-
tobre obtenir les prix de vente. Au mois de décembre on ne pouvait
plus placer des parties importantes au cours de 21 à 21 12 c. quoique
l’on payait pour les besoins de la consommation de 22 à 22 1/2 c. Dans
les derniers jours de l’année le marché était un peu plus ferme.
Le Sumatra valait au commencement de l’année de 15 1/2 à 16 ; plus
tard il a monté de 16 à 17 taux auquel on a réalisé au mois de juin plu-
sieurs parties ; plus tard on a vendu de nouveau à 15 et même à 14.
De café Brésil et St.-üomingue il a été importé quelques chargements.
Au commencement de l’année on payait de 17 1/2 à 20 c. mais plus tard
on n’obtenait plus ces prix.
Le Surinam donnait au commencement également de bons prix et se
payait de 27 1/2 à 40 c., tandis que les deux chargements importés en
novembre n’ont produit que de 25 à 35 c. (Voir pour les importations,
etc. le Précurseur d’hier.)
Sucre rrut : Les affaires ont été très importantes.Les deux premiers
mois les prix ont peu varié ; à la première vente de la Société de Com-
merce consistant en 43.139 kranj.et can. 27,909 furent vendus à peine.
Au mois de mai il y eut une reprise de faveur; à la vente de Rotterdam
il y eut une hausse de f. 4 par 100 liv. ; l’ukase russe étant favorable à
nos raffinés les prix ont toujours été en augmentant jusqu’au mois de
septembre. Pendant le dernier trimestre les prix ont baissé. Les prix
réalisés à la dernière vente de la Société de Commerce présentent une
diminution de fl 4 1/2 par 100 liv. On attribuait cette baisse à la saison
trop avancée pour les expéditions vers Sl-Pétersbourg.
Dans les autres sortes que le Java les transactions ont eu le même
résultat. Les ventes en Havane brun et blond sont estimées à environ
10.000 caisses — En Brésil 400 caisses. — Pour l’exportation les achats
ont été très limités. - On estime les ventes pour compte particulier à
10.000 kranj. et can. Java, tant aux enchères que par contrat privé.
(Voir pour les importations, etc. les tableaux publiés dans le Précur-
seui d’hier.)
Sucre raffiné : Dans les premiers mois de l’année la demande était
limitée. En avril les demandes prirent un grand développement prin-
cipalement pour les expéditions vers Sl-Pétersbourg. Les achats était nt
tellement nombreux que les provisions furent bieniôt épuisées et que
l’on vendit à livrer à terme. Les prix s'en ressentirent favorablement.
Cette situation continua, malgré une nouvelle extension des raffineries,
jusqu’au mois d’août où les prix étaient les plus élevés et marquaient
une hausse de fl. 18. depuis le commencement de l’année. Dans le mois
de septembre lu demande diminua sensiblement; bientôt l'approvi-
sionnement fut considérable et la stagnation des affaires continuant
les raflineurs furent obligés d’exporter pour leur compte. L’article
reste luurd et les prix en baisse. Les prix suivants ne sont que
nominaux.
51 déc. 1844
Mélis 1» 11. 57
«Fin 2» 54
«Beau
• Bon
»Ord.
» Vap.
Lumps
31 déc. 1845.
à 45 11 45 à 48
59 à 41
37 à 58
35 à 56
541/2 à -
35 à 40
30 àôOlji
a oo
32 1/2 à 351/2
30 H2 à 52
301/4 —
31 l/2à 341/2
29 à 29 1/4
31 déc. 18-44. 31 déc. 1845
Lumps moyen291/2 à 50 fl. 51 à32
» Fins 30 1,2 à 31 521/2 à 34
Candi bl. 45 à 70 50 à 75
» Jaune 36 à 42 42 à 48
» br. 28 à 34 37 à 41
Batard. 21 à 50 25 à 35
Sirop. 171/2 à 18 29 —
L’exportation s’est'élevée à env.7 millions de plus qu’en 1844, savoir •
( par mer 37,400.000 kil.
Melis et lumps
Candi
Sucre Batard
rivières
par mer
par rivières
par mer
* rivières
1.800,000
382.000
243.000
1,910 000
7,000
I'
Total environ 41,750,000
Coton : Voici l’indication, des importations, ventes et approvision-
nements de 1845 :
Approv.au
Gjanv.1845.
Import. Ventes. Approv. au 31 déc.1843
' 1» main. 2» main.
Surinam,
Nickerie,
Fernambouc,
Maranham,
Amérique Septent.
Caraq. et Valent.
indes-Orienlales,
Smyrne,
1,592 b. 1,749
120 640
143 ...
300 132
9057 19,148
1754 ....
420 654
30 ....
2,380 761
668 92
.... 143
.... 452
23,566 4895
... 1754
650 248
193
5807
*1*40
30
13.196 22,323 27,264 8361 6170
Pendant les 3 années précédentes les importations ont élé de :
1844.............. 11.465 balles.
1843.............. 18.517 »
1842............. 17,901 «
On voit que les importations ont été en 1845 beaucoup plus impor-
tantes que les années précédentes. Plusieurs chargements d’Amérique
ont trouvé preneurs. Le prix de ces sortes ont éprouvé durant l’été
une hausse de 20 0/0. Plus tard les prix ont baissé et sont revenus au
point de départ. Les Surinam étaient peu demandés et les importa-
tions ont diminué.
MARCHÉS.
Louvain, 5 Janvier.
Froment.. fr. 00.00 00 00 00 00 Orge.... 14.22
Id.nouveau. 25 18 24.74 24 29 Huile de colza.. 76.87
Seigle....... 19.85 19.55 19 26 » delin.... 52 38
Sarrasin..... 17.48 16.89 16 50 » dechanv. 53 05
Avoine....... 8 28 7.31 6.74 Graine de colza. 00.00
Dè froment et le seigle sont en hausse de 30 centimes.
Anister «Inin, 3 janvier. — Revue hebdomadaire.
Café : Le marché est devenu très ferme aussitôt qu’on a connu l’in-
tention de la Société de Commerce de n’exposer aux enchères du prin-
temps que 200.000 balles. A la fin de la semaine, le Java ord. s'obtenait
difficilement à 22 1/2 c. et comme il se trouvait peu de vendeurs au
marché, les affaires ont élé restreintes.
Tabac : Reste faible.
Teintures: L’Indigo reste demandé. On a fait 15 c. Java pour l’ex-
portation, à des prix non variés.
Métaux : Sans affaires; l’étain Banca est en vente à f. 55.
Loinli-es. 2 janvier. — Revue hebdomadaire.
Sucre : Le Maurice a éprouvé quelque demande; le stock en seconde
main est restreint. Pour mardi prochain on annonce en vente publi-
que 5,150sacs et 267 b/ques de la nouvelle récolte. — Le Bengale a été
peu recherché, cependant les prix sont restés fermes ; pour la semaine
prochaine 9 000 sacs sont annoncés aux enchères. Les autres sortes
des Indes-orientales n’ont pas été demandées. Pour mardi prochain on
annonce en vente publique 600 sacs Madras; pour mercredi 3,800 sacs
d». et pour le 13 courant 1,843 canastres Java.
Quoique toutes les sortes étrangères soient en baisse il ne s’est fait
cependant que peu d’affaires; nous n'avons appris que la vente d'une
cargaison Bahia blanc à 25 s. 6 d. livrable à Trieste. — Le raffiné a
éprouvé un. bonne demande et les prix ont éprouvé quelque hausse.
Café: Les sortes des plantations britanniques sont fermes; le Jamaï-
que bonne quai, a trouvé preneurs à de bons prix. —Mocha calme, sans
cependant avoir de baisse à mentionner. - Le Ceylan a joui d’une
bonue demande; on a écoulé env. 1,000 b. de gré à gré à 49 s. pour bon
ord. et 50 s. pour beau ord. Dans les autres sortes il s’est fait peu d’af-
faires. mais les prix n’ont pas varié.
Thé : Durant cette huitaine l’aspect du marché a été ferme ; toutes
1 es sortes ont été plus demandées, cependant les prix sont restés sans
variation On s’attend avec raison à une demande animée, le stock en
mains des détaillants étant très restreint. Le prix payé en dernier lieu
pour Congo ord. est 9 1/2 d. — En Thunkay il s’est fait beaucoup d’af-
faires de 1 s. 1 1/2 d. à 1 s. 2 d. pour ord. et 1 s. 3 d. à 1 s. 4 d. pour
moyen. Jusqu’à ce jour rien n’est encore annoncé en vente publique.
Riz : Le marché est resté faible et on ne trouve preneurs qu’à des
prix rétrogrades. Les Bengale et Madras ont été peu demandés. En
riz pelé il s’est fait beaucoup d’affaires les détenteurs s’étant soumis à
une baisse de 5 s. à 6 s. Caroline a été payé 50 à 34 s. et Patna 18 à 24 s.
pour quai, ord à belle.
Poivre : Faible.
Coton : Lemarché est ferme. Dnrantla huitaine on a écoulé env. 900
b. Surate de 2 3/4 à 3 1/4 d
Indigo : Il ne s’est pas fait d’affaires cette semaine, en attendant la
vente trimestrielle qui est annoncée pour le 20 c.t; il est déjà déclaré
7112 caisses.
hivei-pool 2 janvier.
Coton : Le chiffre des ventes est évalué aujourd’hui de 5 à 6,000 b ,
toutes pour la consommation, et comprenant 700 Pernams et Maran-
hains, de 5 1/2 à 5 5 4 d , 200 Bahias, de 5 1/2 à 5 5/8 d., 500 Egypte, la
plupart de 5 1/4à 5 1/2 d . 60 Sea-Islands, de H à 16 d.,et le reste coton
d’Amérique sans variation. Le marché était ferme à la clôture pour
toutes les sortes de l’article. Le stock de la consommation est évalué à
140 ou 150.000 balles, le même chiffre à peu près que l'année dernière ,
la moyenne de la consommation hebdomadaire a été cette année (1845)
de 50.000 balles, environ 2 700 balies de plus que la moyenne hebdoma-
daire de l’année précédente,
Havre, 2 janvier.
Coton : Les demandes ont été fort actives ce matin dans le marché
aux cotons, et les Ventes se sont faites en hausse de fr. 1.
Les ventes de ce matin sont de 1678 balles.
fct-»‘,«*iier*l»oi«rs, 19 décembre.
Les affaires ont été peu importantes durant cette huitaine. — Le suif
jaune à chandelles à livrer en août s’est traité à 115 rs. avec arrhes et
a ce prix on peut encore facilement en obtenir, mais actuellement on
n’offre plus que 114 rs. - En potasse il y avait quelques vendeurs à 61
rs. le tout avance et à livrer en juillet; tandis qu’on n’offrait que 60 rs.
—Huile de chanvre, sans affaires : il y a vendeurs à 8 r. 40 kop. —Quoi-
que la position du chanvre reste calme ; on a cependant vainement
offert 83 r. avec arrhes pour le net à livrer en juillet ; VOutschol s’est
traité à 79 r. et demi-net est tenu à 75 r — La graine de lin Uelenkoffh
livrer en juillet s’est traitée à 27 r. avec 10 1/2 r. avance; Morcliansky
est tenue à 29 r. Dans l’intérieur on fait des achats à des prix élevés.
— Le seigle, est resté calme : à livrer en juin il y a vendeurs à 19 r. et
on offre 17 1/2 r. à livrer en juillet. — Froment à livrer eu juin est no-
minal de 27 à 28 r.
FAUTSE JS ASS M TI Æt E*
Ministres.
La goélette norwégienne Robert et Hanne, c. Knudsen, de Séville à
Anvers, est échoué près de Balh, et on devra le décharger pour le
remettre à flot.
— Le pleit belge Maria, cap Fertig. est rentré à Flessingue hier 4
janvier,avec perte de son gouvernail , des voiles et autres avaries
majeures.
— Le pleit belge Bell-Alliance, cap. Gaukema, est entré à Ostendeen
relâche forcée avec perte de voiles et cordages
LONDRES, Gjanv. — Le sloop Jeune-Emilie, c. Roudel, que tous les
journaux français ont fait périr corps et biens en vue des côtes de Ca-
lais, est arrivé 'ici en parfait étal.
DUNKERQUE, G janv. — Le Gustave-Edouard, c. Negret. du port de
Dunkerque, et parti le 20 juin du Havre pour Calcutta, avec échelle à
Bourbon, s’est perdu totalement le 8 octobre sur les côtes de file
Maurice.
Des lrois navires envoyés dans les Grandes-Indes par les amateurs
de Dunkerque, il n’eu reviendra aucun ! Louise-Lavoye, de 1841 ; l)u-
monl-d’ Urville. de 1842 ; et Gustave-Edouard, de 1840, y ont trouvé tous
trois leur tombeau.— La marine de notre port se sera trouvée décimée
eu 1843, sans grande compensation sous le rapport des navires nouvi-l-
lement construits. .
Puissent ces sinistres convaincre les assureurs que leurs prîmes d as-
surances ne compensent pas leschanees! Le commerce maritime n’est
pas moins intéressé dans cette question que les assureurs eux-mêmes.
FREDER1KHAVN, 22 déc. — Le navire Hercules, c. Thuroe, de Ny-
borg à Anvers, avec seigle, est entré en relâche hier en ce port, apres
avoir touché sur le Dwalegrunde.
Nouvelles «le Mer.
Le capitaine Eide, commandant la goélette Noysomhed, arrivé en ce
port de Droulheim, rapporte avoir rencontré le 27 décembre, par lat.
49» 10’ N., long. 6° 9’O. de Greenwich, un brick avec pavillon brêinoi»,
portant le numéro 28. |