Full text |
■w
Par Allah! et nous le répétons, par Allali! (c’est la plus
violente formule de serment qu'un musulman puisse faire)
vous n’étes que des chiens, votre massacre est un délicieux
triomphe, puisqu'il est tombé sur vous le sabre affilé de la
mort, entouré pour vous de tourments horribles, et puisque
vous Ôtes tombés de fait dans la privation de tout, vous ôtes
devenus comme des chiens galeux. .
Que la malédiction d'Allah retombe sur vous, sur votre
race et sur votre croix, parce que votre religion est une
religion de rien ; la religion de Mohamed_(qu Allah prie sur
lui et le salue !) est basée sur la vérité,; plus tard vous verrez
la vraie religion. Vous vous Ôtes adressés aux Français, et
vous êtes redevenus des pharaons. (Nom qui caractérise en
Orient l’orgueil insensé.)
Par Allah, les Français ne peuvent ni tenir devant nous,
ni nous combattre, attendu que nos sabres sont des faux et
nos lances des dards transperçants ; nos chevaux sont les
meilleurs coureurs, nos cavaliers géants sont des lions
farouches, notre poudre rôtirait des côtes humaines, nos
dèches font verser des larmes, nos razzias entraînent les
endormis. Malheur sur vous ! malheur sur vous !_ Dans le
combat, vous verrez ce que nous faisons ; il aura lieu cette
année, et il vous arrivera comme à ceux de Chain (Damas)
car nous n’avons pas peur même d'un lion, et nous ne tenons
compte de personne.
Votre sang, votre honneur de maris et vos biens sont à
nous ; vous avez franchi les limites et ceux qui franchis-
sent les limites perdront ces trois choses, et vous en êtes
vous-mêmes les auteurs, car Allah le très-haut a dit dans
son livre chéri : vous mangerez ce que vos mains auraient
cueilli, et Allah n’est pas injuste pour ses sujets.
Car Allah, et nous le répétons par Allah, sur la terre, il
ne restera que votre nom ; on dira qu’ily avait ici tels et tels ;
fnous n'avons plus à vous parler que pâr le sabre. Nous avons
ermé nos yeux une fois, deux fois et vous ôtes devenus des
pharaons superbes, et votre pharaônîsme amènera votre
mort et l’effusion de votre sang.
Vous prétendez qu’Ayss (Jésus), la paix tombe sur lui, est
parmi vous. Dieu l’en garde, il ne peut pointôtre content de
vous, vous êtes destinés aux feux et vous y trouverez le châ-
timent de ce que vous faites. Qu’Allah ne vous relève point
de cette chute, son livre chéri le dit.
To ute offense appelle la peine du talion.
[Correspondance Bullier.)
» Notre marine et nos troupes de terre, dont l’irrésistible
entrain sera doublé par le constant accord des officiers
généraux qui les commandent, se préparaient à une action
décisive, et pendant qu’en Europe on parle tant de rivalités
jalouses, Anglais et Français allaient lutter de bravoure et
d'ardeur pour la cause commune.pour la cause de la justice,
du commerce et, de la civilisation. »
AMÉRIQUE.
Queenstown, 13 septembre.
Le vapeur de la Compagnie de Liverpool, New-York et
Philadelphie, le Glasgow, capitaine Thompson, est arrivé de
New-York, le lr courant. Il signale l’arrivée du Fulton, ve-
nant de Southampton.
Les nouvelles de Honduras, du 16 août, annoncent que
l’on s'attendait de jour en jour à une attaque du président
contre Walker, àTruxrllo. Lesliabitans de cette ville l’aban-
donnaient parcrainte du dangerAValker avait arboré le dra-
peau de l’Amérique centrale fédérée, et projetait d’unir cinq
des Etats. L’excitation dans le Texas relative aux annexio-
nistes faisant des progrès. On disait que la ville de Mont-
Vernom avait été détruite parles incendiaires.
CHINE.
Le Moniteur Français publie la notice suivante
sdr le premier établissement des troupes françaises
en Chine.
« Le dernier courrier de Chine n’a pas encore apporté le
détail d’es premières opérations vers lesquelles l’impatiente
curiosité de l’Europe est en ce moment dirigée, mais les
correspondances officielles et privées contiennent sur les
contrées visitées par nos troupes de terre et de mer dans ces
parages lointains, des renseignements dont nous croyons
devoir donner ici un rapide aperçu :
»> C’est le 2 juillet que le général de Montaüban a quitté
Sanghaï pour aller dans legolfe de Pé-Tehé-Li, s’établir sur
la petite presqu’île de Tche-Fu, dont l’occupation par les
forces françaises avait été décidée de concert avec les géné-
raux et amiraux alliés.
» A une journée de navigation, la flottille française a
rencontré à la hauteur des îles Sadle (embouchure du Yang-
Tze-Kiang) le Weser qui, parti de Toulon le 25 mars, était
arrivé à Hong-Kongle 25juin. Le Calvados, l’Entreprenante,
chargés de chevaux venant du Japon, arrivaient aussi dans
ces mers après une heureuse traversée; enfin le Duperré,
apportant les détachements de chasseurs d’Afrique et de
spahis, est venu compléter les forces de notre expédition.
» Le camp français de Tche-Fu occupe une pointe de terre
de 600 mètres environ de longueur sur 300 mètres de lar-
geur. On y trouve de l’eau douce en abondance et tout ce qu i
est nécessaire à la bonne installation des troupes ; le climat
du pays est, en ce moment, dansles meilleures conditions
de salubrité ; la température actuelle est celle de la France
au printemps et la campagne est magnifique. Elle n’a pas
la monotonie de Shanghaï où l’œil n’est arrêté par aucun
accident de terrain. Aussi riche en cultures variées que
Shanghaï, Tche-Fu possède des montagnes couvertes de
bois : ki plaine s’y développe comme un vaste tapis de ver-
dure qui s’arrête à la mer bordée d’îles avec de petits ports
pour les bateaux pêcheurs. Pendant l’hiver, le froid y règne
avec une vivacité dont on ne peut se faire une idée par les
moyens qu’emploient les habitants pou* io oombanro , ; <
quand la belle saîser, ......r. . r forooo .il. rocs auront
A-anoui oretr du terrain, et le gouvernement chinois aura
probablement fait les frais de leurs quartiers d’hiver.
» Si l’on pénètre à quelques lieues dans ce pays si favorisé
on y trouve des villages d’une propreté ravissante ; les mai-
sons sont construites dans le genre de ce que nous appelons
en France murs cyclopéens, comme sont ceux des chemins
de fer ; nous avons sans doute en la vanité, en Europe, de
croire que nous avions inventé ce système de constructions
que les Chinois pratiquent depuis cinquante à soixante
siècles. Aucun villageois n'est armé ; tous nous accueillent
avec cordialité ; les pauvres viennent manger à la gamelle
que leur laissent nos soldats ; ce n’est assurément pas notre
petite armée française qui fera redouter aux Chinois les rap-
ports et le caractère européens.
» La ville près de laquelle campent les troupes françaises
s’appelle Yen-Taï ; sa population est de 10 à 12,000 âmes;
près de là se trouve la petite ville de Ki-sen-soo, entourée
d’une muraille en terre avec des portes en pierre de taille ;
elle est peu habitée, en ce moment, mais chaque jour les
habitants reviennent ; toutes les relations du camp francais
ont lieu avec Yen-Taï, et avec toutes les localités du voisi-
nage, jusqu’à la ville de Teng Tchou-Fu, chef-lieu de cette
partie de la province du Chang-Tang. Teng-Tchou-Fu est,
dit-on, une ville de premier ordre et qui fait un commerce
considérable. Elle est à 8 lieues de Tche-Fu, et déjà quel-
ques-uns de ses habitants, attirés par une confiante curio-
sité, sont venus jusqu’au camp français.
» Nos troupes ont les meilleures relations avec les habi-
tants, et, tous les jours, de cinq heures du matin à quatre
heures du soir, il existe à Tche-Fu un marché abondamment
pourvu de poules, œufs, porc frais, légumes verts, etc. Les
marchands s’entendent parfaitement avec nos soldats, bien
que, de part et d’autre, l’ignorance de la langue soit une
difficulté sérieuse ; mais tout se fait par signes, et l’intelli-
gence du soldat français, à laquelle n’est pas inférieure celle
du marchand chinois, supplée à ce que la parole ne peut pas
exprimer. Tout esta très-bon marché ; il faut que les habi-
tants possèdent des ressources incroyables pour pou, >
apporter au marché de telles quantités de volailles de toute
espèce. Les soldats del’Empereur ont dépassé le rêve du bon
Henri: la poule au pot est pour eux le régime de chaque
jour. Le poisson est également fort abondant.
» La bonne nourriture de nos troupes, assurée d’ailleurs
par J’active vigilance de l’administration militaire, contribue
puissamment à soutenir l’état sanitaire ; la situation d-
l’hôpitâl ne donnait, au 8 juillet, qu’un chiffre de 64 mala-
des, soit environ 1 p. c. de l’effectif.
» Tout est payé comptant aux habitants, aussi la confian-
ce en nos troupes est-elle parfaite, et l’administration a pu
traiter très-facilement pour toutes les denrées nécessaires
à l’alimentation des hommes et des chevaux. Dans toute la
ville de Yen-Taï les marchands chinois se sont fait faire des
écriteaux français pour indiquer leur genre .de commerce :
1 une de ces enseignes porte : change de monnaies.
» La police la plus sévère est exercée sur le marché de
Tche-Fu; quatre.sergents des divers corps sont désignés
chaque jour pour veiller au maintien de l’ordre; le comman-
dement de la place est confié à un chef de bataillon qui
reçoit toutes les réclamations des notables et du tao-taï
sorte de maire ou petit mandarin à bouton jaune de cuivre
",0n trouve dans ce pays des mulets de la plus belle
espèce ; les habitants en ont amené dès le premier jour une
cinquantaine ayant une taille que ne renierait pas le Poitou.
Lg général en chef en attendait un beaucoup plus grand
nombre destinés au transport des batteries de montagne •
on ne les paie que £50 fr. ’
» Le 11 juillet, le général de Montaüban a reçu à Tche-Fu
M. le général Grant, commandant en chef l’armée anglaise
en Chine, venu de Ta-Lien-Hwant, pour conférer sur les
intérêts communs aux forces alliées.Les honneurs militaires
dus à sa haute position ont été rendus à Son Excellence par
les troupes françaises, et, après avoir dîné avec tout son
état-major chez le général de Montaüban, elle a visité le
camp. Les musiques militaires saluaient le commandant
des troupes deS.M. la reine de la Grande-Bretagne, en jouant
1 arr national God save the Queen, lorsqu’il passait devant un
regrment. L’artillerie, attelée de chevaux japonais, a ma-
nœuvré devant Son Excellence ; ces chevaux, arrivés depuis
cinq jours seulement,ont exécuté tous les mouvements avec
P11® précision parfaite. Le général Grant a examiné avec
intérêt un pont de 80 mètres à laBirago, construit par nos
o°?x*zniiexrS’ ?? J11?1’ nos batteries peuvent passer ;
il a été très-satisfait de tout ce qu'il a vu, et l’a témoigné
,c®tt® £.°™e Srace et cette franche cordialité qui est
dans les habitudes de la vie militaire.. H
le général Grant a fait pro-
mettre au général de Montaüban de venir visiter son quar-
tier général et le quartier anglais ; une salve de onze coups
de canon a signalé le départ du commandant en chef des
troupes britanniques.
». L’heureducombatapprochaitquandeesrenseignements
nous ont été adressés ; les forces alliées avaient fixé l’ouver-
ture des hostilités contre les ouyrages qui défendent l’entrée
au Pei-Ho.
On écrit de Shanghaï, 16 juillet ;
« Il vient de se passer à une dizaine de lieues d’ici un fait
incroyable ; celui qui l’a commis devrait.être renié .par sa_.
nàirôn ; je vô’üs'donne ce fait sous toutes réserves, "et pour-
tant je suis pertinemment sûr de ce que je vais vous avancer.
>» Un petit vapeur américain au service du ta-ou-taï de
Shanghaï, a remonté dernièrement le Wham-poo, rivière
qui passe devant la ville, sous le prétexte d’aller à la re-
cherche des rebelles. Arrivé à une dizaine de lieues, il
trouve, en effet, quelques insurgés. Le capitaine, loin de
leur donner la chasse, quitte aussitôt son navire, se rend
au milieu des rebelles et s’annonce comme étant leur ami.
Après avoir pris le thé avec un des chefs, il l’engage à venir
à son bord avec deux ou trois autres chefs. Ils acceptent son
invitation, mais à peine ces malheureux étaient-ils sur le
steamer, qui chauffait, qu’ils furent emmenés à toute va,-
peur à Shanghaï et livrés au ta-ou-taï, qui leur a fait subir
les supplices les plus affreux. .
» Cet acte indigne a soulevé ici une profonde aversion.En
présence de faits semblables, un parlementaire européen
n’osera plus désormais se rendre à son poste sans avoir à
craindre des représailles. »>
NOUYiUlS DEL’IIV TERIE13R.
Chronique Anversoise cS» faits divers.
ÜÜmouvement du port.—Les arrivages de la semaine
ont été de 40 navires dont 3 de long cours, savoir :
1 de Charleston, 1 de Rio Grande et 1 de la Havane.
Les départs ont été de 41 navires, dont 5 pour le
long cours, savoir ; 1 pour Rio-Janeiro, 1 pour la
Havane, 1 pour Fernambouc, 1 pour Buenos-Ayres et
1 pour la Nouvelle-Orléans.
— Garde-Civique. — Messieurs les officiers, maré-
chaux des logis, brigadiers et gardes de la division
d’artillerie de la garde-civique d’Anvers qui désirent
s’exercer au tir à la cible pourront se rendre en tenue
bourgeoise au lieu du tir à la Tête de Flandre, dimanche
16 courant, de 8 heures du matiu à midi, jeudi 20 et
samedi 22 courant de 2 heures de l'après-dîner jusqu’à
6 heures du soir.
— Demain,dimanche,à six heures,du soir,il y aura
concert à la Société Royale d'Harmonie, par l’orches-
tre de la Société.
— La division de symphonie qui s’est formée depuis
peu dans le sein de la SociétéRoyale VEcho de l'Escaut
a tenu hier soir une répétition générale. Le nombre
des exécutants est déjà très-considérable,et la manière
dont les divers morceaux ont été exécutés, est de bon
augure pour le succès de cette heureuse innovation
qui est appelée à prêter un puissant concours aux
fêtes futures de ce cercle lyrique.
La direction nous prie d’annoncer qu'elle invite ce
soir les membres à une répétition générale du chœur
de son choix avec lequel la société se rendra au
concours de Liège.
— La société philanthropique, établie à la Cour des
Brasseurs, rue du Jardin, vient d’ouvrir une belle
exposition, au profit des pauvres houteux. Cinq pen-
dules et deux vases y sont mis en loterie. Les billets
se distribuent au local, au prix de 15 centimes.
— La société de chant Amphion de Berchem don-
nera demain dimanche uu concert suivi d’une fête
champêtre, au local le Robinet. Le bal commencera à
7 heures précises.
— La société de fanfares De Volksvrienden de Ber-
chem , donnera, également demain, une fête cham-
pêtre, au local Les trois Coins. La fête consistera
en concert et bal, et commencera à 5 heures de
l’après-midi. La salle et le jardin seront brillamment
décorés et illuminés.
Enfin la société àeSie-Cécile annonce aussi pour de-
main une grande fête de nuit dans son local la Garenne.
— La société de chant Mélml donnera le mardi 18
de ce mois un concert vocal au local YHofken-Meir. Le
concert commencera à 9 heures du soir.
— Dimanche 23 septembre prochain, 1 ' Antmerpscli
Kruidkundig Genootschap, se rendra à Bruxelles avec
tous ses membres pour visiter » .
lo i— 'o,Tj-v'-'ai-tioiA ouvoi te p&r Ici Société Royo-le Lin-
néuune, consistant enfi ucts, üeurs, plantes, légumes,
produits et instruments agricoles ; 2° l’établissement
géographique de M. Ph. Vau der Maelen ; 3° l’établis-
sement horticole de M. Fr. Van der Maelen ; 4° le
Musée d’objets antiques, etc.; 5° le Jardin Botanique.
Les personnes, non membres de la société, et qui
voudraient prendre part à cette excursion aussi utile
qu’agréable, peuvent encore se présenter dimanche 16
courant en se faisant inscrire chez le directeur M. J. J.
De Beucker.
— On annonce que l’agence commerciale russe va
être transférée de Bruxelles à Anvers, à dater du 20
de ce mois. ,
— Le débit du faro à prix réduit, prend une exten-
sion toujours croissante à Anvers. Au nombre des
établissements déjà cités dans notre journal, où cette
bière se vend à 15 centimes le verre, nous devons
ajouter celui du Renard, Grand’Place, qui vient de
placer dans sol local un magnifique billard nouveau
modèle sortant des ateliers de Smulders d’Anvers.
— Une jeune fille de la lr* section a disparu depuis
deux jours delà maison paternelle, sans que les recher-
ches des parents et de la police aient pu découvrir ses
traces.
— Deux ouvriers travaillant à une maison en con-
struction dans la 5e section étaient montés sur un
échafaudage qui s’est écroulé sous eux.L’un a eu, dit-o u,
une côte cassée ; l’autre s’est accroché à une fenêtre et
en a été quitte pour la peur.
— Deux enfauts qui jouaient sur des poutres im-
mergées dans les fossés des fortifications de la citadelle
sont tombés dans l’eau et ont été sauvés par des sol-
dats du 8«' de ligne.
— Un ouvrier est tombé ce matin dans la cale d’un
navire au déchargement duquel il travaillait. Il a été
transporté à son domicile dans un état très-alarment.
— La police a arrêté hier une femme native des
Flandres qui rôdait depuis quelques jours dans la ville
et qui n’a pas pu justifier de ses moyens d’existence.
— On nous écrit d’Ostende, le 14 septembre :
« Ce soir à 6 heures est arrivé en notre ville le grand
duc Michel de Russie, ainsi que sa famille et une suite
très-nombreuse.
» S. A. I. et sa suite sont descendues à l’hôtel Fon-
taine et s’embarqueront ce soir pour l’Angleterre, à
bord du bateau à vapeur anglais Prince Frédéric
Williame.
» L’arrivée du prince russe a été saluée de 21 coups
de canon tirés par le bastion n° 12, près de la station
du chemin de fer. Il y avait de la troupe à la station,
mais — notre garnison n’étant pas forte en ce moment
— le nombre n’en était pas grand. Toutefois la mu-
sique du 4* de ligne qui se trouve à Ostende, pour la
saison des bains seulement, était à la gare, et a
exécuté, au momeut de l’arrivée du prince impérial,
l’air national russe.
, » La musique du 4', par parenthèse, qui est sous la
direction de M. Zulch, est une des meilleures de l’ar-
mée belge.
» Depuis Bruxelles jusqu’à Ostende le grand-duc
Michel a été accompagné par S. E. le prince Orloff,
ministre plénipotentiaire de Russie en Belgique. »
— Le prince de Joinville, la princesse dona Françoise-
Caroline du. Brésil, sa femme, et leurs enfants sont arrivés
mei après-midi, à 3 heures et demie, à la station du chemin
de fer du Nord, faubourg de Cologne, avec le train-express
venant de l’Allemagne.
, Unofficier dordonnance du Roi, le capitaine F. Jolly, de
1 etat-major, est venu recevoir au débarcadère les augustes
personnages que les voitures de la cour ont conduits au
château de Laeken.
— Le Roi s’est rendu au palais de Bruxelles pour quel-
ques réceptions officielles. S. M. est retournée au château
de Laeken lors de l’arrivée du prince de Joinville et de sa
famille.
_ — Les équipages de la cour avec le corps de musique du
régiment des guides sont partis hier matin de Bruxelles
pour Courtrai.
— M. le ministre de la justice ne donnera pas audience les
17 septembre et lr octobre.
— Le comte de Flandre est parti hier pour la chasse
dans nos environs.
— La commission directrice du tir national vient d’arrê-
ter comme suit l’ordre dans lequel aura lieu, à partir du
dimanche 23 septembre, le tir des détachements d’infanterie
de la garde civique, inscrits avant le 5 septembre courant,
conformément à l’article 2 du règlement.
Dimanche 23, de midi'a 6 heures de relevée. — 1. Garni.
Lundi Zi, de 8 heures du matin a midi.—2. Dînant. 3.
Yerviers. 4. Tournai. 5. Ostende. 6. Bruges. 7. Namur.8.
Atli. 9. Alost. 10. Saint-Nicolas.
De 1 a 6 heures dç relevée. — 11. Anvers. 12. Malines. .
:JL,es dons suivants viennent encore d’être remis à la
■commission directrice : MM. les officiers de la garde civique
ide Molenbeek-Saint-Jean, une carabiné • M. E. Vandevelde,
Artiste peintre, un portrait peint à l’huile, grandeur natu-
relle, demi-corps^ le major, et quelques officiers du 1er ba-
taillon de la garde civique, de. Saiut-Josse-ten-Noode, une
montre d’or ; MM: Gérard et C*, de Liège, 100“ boîtes conte-
nant chacune 1/4 kil. de poudre.; un anonyme,deux couverts
d’argent ; M. Dubois, comme produit de souscriptions, deux
couverts d’argent ; la compagnie de garde civique d’Etter-
beek, une pendule sujet en bronze, représentant Schamy! ;
M. Quetin-Spinau, un tapis descente de lit ; la société royale
des Carabiniers de Roulers, un sabre d’officier; M. Melot,
sergent de la 2“ légion de Bruxelles, un tonneau de lambic.
— L’assemblée générale des délégués et des représentants
de l’horticulture belge qui aura lieu à Bruxelles le 24 sep-
tembre, sera suivie d’un banquet auquel peuvent prendre
place tous les amateurs, floriculteurs et pomologues du pays
et de l’étranger. Le prix de la souscription est de 10 francs
et l’on est prié de se faire inscrire, avant le 20 septembre,
chez M. L. de Cock, conseiller communal et provincial,
chaussée de Gand, 15, à Bruxelles, commissaire du banquet.
— On lit dans le Journal de Charleroi : « Le fret a remonté
à 10 fr. 50 c. en laissant au marinier le bénéfice des réduc-
tions de péage ; ce qui équivaut à peu de chose près, au prix
de 11 fr. A ce taux l’on a affrété, à notre connaissance, 27
bateaux. »
a C’est le 21 de ce mois que la Cour de cassation s’occupera
du pourvoi de Goetliaels et de Coeke. »
« A propos de cette affaire criminelle un bruit assez
étrange circule depuis quelques jours dans le public et quel-
qu'invraisemblable qu’il soit, il prend une telle consistance
que force est à la presse d'en parler. L’on rapporte que
d'après des révélations faites, Rosalie Gagnage, arrêtée pour
faux témoignage dans le procès criminel provoqué par l’as-
sassinat de la veuve Dubois, aurait pris avec son amant part
au crime, déguisée en homme.
» On ajoute ensuite que l’on serait sur les traces du mar-
chand de graisse. >»
« On se souvient du scandale provoqué il y a quelque
temps par la conduite d’un Petit-Frère de Châtelet, le nommé
Sammels, en religion frère Marie-Metiobe. La cour d’appel
de Bruxelles, chambre des mises en accusation, vient de le
renvoyer devant les assises du Hainaut sous prévention de
divers attentats à la pudeur sur des enfants qui étaient con-
fiés à sa surveillance. »
— On lit dans l'Organe de Namur \ « La justice s’est trans-
portée hier au village de Moignelée, pour constater la mort
d'un enfant âgé de 3 ans, qui paraît avoir été tué par sa mère
dans un accès de folie.
» Cette malheureuse, après avoir accompli le meurtre de
son enfant, s’est éventrée à l’aide d’un rasoir et B’est jetée
dans la Sambre, d’où son cadavre vient d’être retiré. »
— On nous rapporte, dit la Gazette de Mons, un incident
intéressant qui a signalé une des inspections passées par
M. le général Lefebvre, sur la plaine de Nimy.
Il y avait repos. Une vieille, courbée par l’âge et les in-
firmités, s’approche, après beaucoup d'efforts, du général :
« Monsieur, lui dit-elle, j’avais uu fils et jamais je n’avais eu
faim. Ce fils, la milice me l’a pris, et j'ai faim maintenant,
oh ! bien faim, monsieur le général. Je me suis plaint. On
m'a répondu que je devais travailler. Travailler ! En suis-je
capable ? Regardez donc. » En ce disant, la vieille relevait
les manches de sa jaquette et montrait deux bras noueux
d’une maigreur extrême.
Le général, tout ému, prit son chapeau et y jeta quelques
pièces de monnaie ; le chapeau fit le four du cercle des offi-
ciers présents et chacun y déposa son offrande.
« Tenez, dit le général à la vieille femme, en versant dans
son tablier le montant de la collecte, tenez, pour un temps
vous n’aurez plus faim, et pour le reste on song’era à votre
fils. »
On devine les bénédictions de la vieille, dont les yeux
étaient pleins de larmes : « Soye?-en sûr, M. le général, dit-
elle dans l’élan de sa reconnaissance, je prierai le bon Dieu
pour vous. — Mais n’oubliez pas surtout, répondit-il, le 12e
régiment dont les officiers vous sont venus en aide. »
—- En général, on n’a absolument aucune idée du nombre
infiniment minime des accidents qui surviennent au chemin
de fer, comparativement à la masse considérable des voya-
geurs transportés.
Nous trouvons, à ce sujet, dans le compte-rendu des opé-
rations de lSSQ.quelquespndications curieuses qui méritent
de fixer l’attention.
Dans le courant de 1859, on compte : Voyageurs tués par
le fait du service, 0 ; voyageurs tués par leur propre fait, 0 ;
voyageurs blessés par le fait du service, 6 ; voyageurs bles-
sés par leur propre fait, 0 ; agents de l’administration tués,
13 ; agents de l’administration blessés, 22 ; personnes circu-
lant sur la voie tuées, 15 ; personnes circulant sur la voie
blessées, 5 ; nombre des tués. 28 ; nombre des blessés, 33. —
Total, 61.
Ainsi, aucun voyageur n’a été tué par le fait du service ; et
sur 7 million» 140 mille 640 personnes transportées, il y en
a eu aix qui ont été blessées par le fait de l’exploitation, soir
un sur 1 million 190mille 107 voyageurs.
Depuis l’ouverture des premières lignes administrées par
le gouvernement belge, il y a, en tout, six voyageurs tués
et soixante quatorze voyageurs blessés par le fait du service.
Ces chiffres font ressortir la moyenne des voyageurs
tués à un sur 15 millions 576 mille 139 ; celle des voyageurs
blessés à un sur 1 million 262 mille 930 personnes trans-
portées.
Ces renseignements, on le voit, sont de nature à donner
aux voyageurs toutes les garanties désirables de sécurité.
— On se rappelle l’histoire des quarante-sept squelettes
du camp des Brots (Nièvre), dont la découverte a produit
dans le pays une si vive émotion. Un aubergiste, le nommé
François Guillot, avait été arrêté. L'instruction à laquelle
s’est livrée la justice, dit le Journal judiciaire du Cher, a été
provisoirement close par une ordonnance de non-lieu.
— On sait qu’il existe une association internationale pour
introduire dans toute l’Europe, et même dans le monde en-
tier, un système décimal uniforme de poids, de mesures et
de monnaies. Elle vient de s’adresser à l’Académie des
sciences de St-Pétersbourg, afin de lui demander son con-
cours pour l’accomplissement de la grande œuvre qu’elle
poursuit. La classe physico-mathématique de l’Académie a
adopté les conclusions suivantes : •
1“ L’Académie reconnaît comme éminemment utile le but
que s’est proposé l’association internationale et se féliciterait
de pouvoir coopérer, de son côté, à la réalisation de cette
belle entreprise, digne du siècle où les sciences ont tant fait
pour le rapprochement des peuples.
2° Pour arriver à une solution plus prochaine de ce grand
et important problème, l’Académie s’engage à faire auprès
du gouvernement toutes les démarches qui pourraient être
utiles. ; •
— Il est question d’un congrès de journalistes que tien-
draient à Francfort, le mois prochain, les rédacteurs des
journaux de l’Allemagne méridionale pour délibérer sur les
défauts que présente le système des transmissions télégra-
phiques.
— II y a quelque jours, on a fait àSebaffhausen lepremier
essai de cinq appareils galvaniques pour éclairer là chute du
Rhin. L’effet a été merveilleux. Les vagues du Rhin res-
semblaient à une mer de feu.
— Une correspondance de Madrid contient, sur la décou-
verte d’un crime mystérieux qui a excité une vive sensation
dans cette ville, les détails circonstanciés que voici : « Dans
la cour d’une des petites maisons qui se trouventàl’extrémité
de la rue de l’Oratoire (Humiltadero), laquelle est située sur
la pointe est de Madrid, existe un puits, qui a toujours été
destiné exclusivement à l’usage du portier delà maison; les
locataires allaient chercher de l’eau à une source vive du
jardin, dontils avaient la jouissance. Cependant le portier,
don Francisco Hercoëz, qui exerçait en même temps le
métier de rapiéceur d’habits, permettait aux domestiques de
prendre de l’eau à son puits, à la condition qu’ils lui donne-
raient leur pratique, ce qu’ils firent pour éviter d’aller jus-
qu’au jardin pour faire leurs provisions d’eau.
» Un beau matin, vers le milieu du mois d’août, les habi-
tants de la maison furent réveillés par un soudain bruit de
coups de marteau qui se succédaient avec la plus grande
vitesse; ils coururent aux fenêtres et ils virent le puits du
portier fermé hermétiquement au moyen de planches que
traversaient, en forme de croix, deux fortes barres de fer
recourbées sur la margelle du puits, où elles étaient fixées
par de grands et solides cadenas. Le portier disait qu’il avait
fermé le puits parce que l’eau qui s’y trouvait était devenue
fétide, etqu'il craignait qu'elle nuisît àla santé des personnes
qui pourraient s’en servir pour boisson.
» Aucune réclamation ne fut élevée contre cette mesure,
parce que le puits, comme nous l’avons dit, était destiné au
portier seul. Cependant, le 1er de ce mois, Francisco Hercoëz
donna congé au propriétaire, déménagea le jour même, et
alla se loger dans une rue voisine. Alors le propriétaire lui
demanda les clefs des cadenas du puits. L'ancien portier
refusa de les lui remettre, et s'offrit a payer un loyer men-
suel du puits pour le conserver à sa disposition. Le proprié-
taire rejeta cette proposition, et comme Francisco persista
dans son refus, le propriétaire appela des agents de police,
lesquels firent ouvrir en leur présence le puits. On y
trouva de l’eau bourbeuse, rougeâtre, exhalant une odeur
nauséabonde.
»» On y fit des recherches, et l’on découvrit d’abord un
pied humain chaussé d’un soulier en cuir jaune et d’un bas
rayé de différentes couleurs du genre de ceux que portent
les paysannes d’Andalousie. On trouva ensuite la tête, les
bras et le tronc du corps d’une jeune femme ; tous ces frag-
ments étaient en pleine putréfaction ; il était impossible de
se former une idée des traits et de la physionomie de la vic-
time.
» Un rapport en fut adressé sur-le-champ à l’alcade du
quartier, lequel ordonna l’arrestation de Francisco Hercoëz.
Celui-ci avait disparu de son nouveau domicile ; mais, la
nuit suivante, une patrouille le trouva dans un état complet
d'ivresse, rôdant dans la rued’Alcala. Elle le conduisit a .'a
prison du Saladero.
» Hercoëz a été interrogé ; mais, à toutes les questions du
juge d’instruction,il a répondupar un non sec. On sait main-
tenant que, dans les premiers jours d’août, il avait reçu de
fréquentes visites d une jeune fille Andalouse, sa compa-
triote, qui était venue à Madrid pour chercher condition, et
qui avait apporté une somme d’environ 80 piastres (425 ff);
que Francisco, qui était pauvre, avait toujours eu le projet
de quitter sa place de portier, et de monter une petite bou-
tique de tailleur, et que c’est précisément peu de Jemjis
après l’arrivée de sa compatriote qu’il réalisa ce projet. Ce
qui donne à supposer qu'il aurait tué cette femme pour s’ap-
proprier son petit avoirv* , jF*"'
» La justice continue ses recherches, et elle a donné ordre
d’en faire aussi en Andalousie pour découvrir la famille de
la jeune personne qui aurait été assassinée.
V Dette affaire, à cause des circonstances assez extraor-
dinaires qu’elle présente, a fait une grande sensation à
Madrid. »
Chronique Judiciaire.
Le tribunal de commerce de la Seine a décidé que la men-
tion au besoin sans frais, sur une lettre de change, n’oblige
pas le porteur à faire le protêt au domicile de la personne
indiquée. Elle ne l’oblige même pas à se présenter à ce
domicile.
DERNIERES NOUVELLES.
DÉPÊCHES TÉLÉGRAPHIQUES.
Turin, 14 septembre.
Les journaux reproduisent la proclamation du général de
Lamoricière relative à la mise en état de siège de Pérouse.
Cette proclamation porte la date du 7.
Le général y déclare, entre autres, que la simple rupture
des lignes télégraphiques sera punie de la peine de mort avec
confiscation préalable des biens ou une amende de 30 mille
écus.
Le cardinal Antonelli ayant refusé de consentir à la de-
mande du gouvernement de renvoyer les troupes étrangères,
le comte dellaMinerva, représentant de la Sardaigne à Rome
a quitté immédiatement son poste et est arrivé à Florence.
Bruxelles, 14 septembre. — CEREALES : Le marché
■était peu approvisionné, la vente s’est faite avec fermeté et
rapidement. On cote froment vieux fr. 12-70 à 13-83, nouv.
fr. 10-43 à 11-79 ; Seigle vieux et nouveau fr. 7-26 à 7-71,
la rasière ou 1/2 hect.
Prix moyens officiels : Froment, l’hect., fr. 23-96, haussé
fr. 1-30; seigle fr. 14-34, b. 31 c. ; avoine fr. 20-52, b. 96 c.
GRAINS .MARCHANDS. — En grains marchands il ne s’est
rien fait ; on cote froment vieux, les 80 kil., fr. 25-40 à
26-76 ; nouv. fr. 22-68 à 24-48. Seigle vieux, les 100 kil.,
fi. l8àl9; nouv. fr. 16 à 17. Orge vieille, ies 63 kil., fr.
12-70 à 14-51 ; nouv. fr. 13-15 à 14-51. Avoine vieille, les
100 kil., fr. 22 à 22-50 ; nouv. fr. 17 à 18.
GRAINE de colza est cotée fl. 15, par hectolitre.
FARINES de froment : Superfine fr. 45. à 44; id. n“ 1,
fr. 43 à 42 ; n° 2, fr. 41 à 40 ; u° 3, fr. 39 à 38, par 100 kil.
CUIRS FRAIS: Bœuf et vache, fr. 1.06 à 1.12, taureau
fr. 1.00 à 1.05 ; peaux de veau fr. 1.45 à 1.50.
HUILES : Marché plus ferme. De colza au comptant fl. 64,
s/septembre fl. 64, les 120 kil. — De lin au compt. fl. 51,
les 122 kil.
TOURTEAUX : De colza fl. 100 à 105. — De lin fl. 160 à
160, les 1215 kil.
DENREES ALIMENTAIRES : Au marché aux pommes
de terre en gros le prix moyen est resté fr. 7-53, les 100 kil.
— Beurre, le 1/2 kil., fr. 1-09, id. de la Campine fr. 0-80.
— Œufs les 25, fr. 1-62. — Viande de bœufs, le 1/2 kil.,
75 à 85 c. ; de pore, 80 à 90 c.
Gand 14septembre.—CEREALES.: Il n’y avait au mar-
ché de ce jour qu’un faible approvisionnement de froment ;
les blés nouveaux de bonne qualité étaient rares, et les prix
ont éprouvé une hausse d’env. 1 fr. à l’hect. Le seigle vieux
est rare, le seigle nouveau était voulu avec une légère aug-
mentation. L’orge est sans changement. L’avoine peu abon-
dante était recherchée avec une faveur d’un fr. au sac d'un
hect. et demi. — Voici les prix des grains nouveaux : Fro-
ment par hect. fr. 22-50 à 25 ; seigle d° 13 à 15 ; orge d»
fr. 12-50 à 13 ; avoine d» fr. 10 à 12-50.
Turin, 14 septembre.
Le général Cialdini a rejoint un corps ennemi sur la route
d’Ancône et l'a dispersé. Le général Cialdini est rentré à
Sinigaglia, emmenant avec lui 200 prisonniers allemands.
La Gazette officielle de Turin publie un Mémorandum que
le gouvernement du Roi a adressé, sous la date du 12 sep-
tembre, à ses représentants à l'étranger.
Ce mémorandum fait le tableau de la situation de l’Italie
après la paix de Villafranca et signale le refus opposé parla
cour de Rome àla demande du Piémont relativement au
renvoi des légions étrangères de l’armée pontificale.
Le Mémorandum explique ensuite comment, par des rai-
sons impérieuses commandées par sa propre sécurité, le
gouvernement sarde ne pouvait pas laisser le mouvement
national italien se perdre dans l’anarchie et le désordre. Il
donne de nouvelles assurances que les troupes royales res-
pecteront scrupuleusement la ville de Rome et son terri-
toire, et fait un nouvel appel au Pontife qui inspira, il y a
quelques années, le mouvement national.
Le Mémorandum termine en disant que lorsque le Pape
reconnaîtra que la régénération de l’Italie est dans les des-
seins de la Providence, il sera de nouveau le père des Italiens,
comme il n'a pas cessé d’être le père auguste et vénéré de
tous les fidèles.
Madrid, 13 septembre.
La Gazette publie des dispositions ayant pour objet de
faciliter la vente immédiate des biens de l’Eglise, autorisée
par le concordat conclu avec Rome.
Le télégraphe sous-marin des Baléares fonctionne.
JJTjg- Le meilleur chocolat est le chocolat PERRON. 74
-------------- ---------------------—----------
Rispai et Ce, de Bordeaux, offrent au commerce des
Cognacs pour l’exportation encaisses de 12 bouteilles à tous
prix suivant qualité. — S'adresser à M. RISPAL, 47, rue
de la Charrue, Anvers. 72
Froment l’h. 27 00 à 27 50
Seigle .... 16 50 » 00 00
Orge....... 15 00 » 15 50
Avoin.à four. 10 00 » 12 50
> à brass. 13 00 » 00 00
Bouquette n. 13 50 à 17 00
Fèvesàchev. 21 00 » 22 00
u pigeons 24 00 »> 00 00
P. de 1.100 k. 8 00 »> 10 00
Beurre,le kil. 2 10 » 2 30
En GRAINES OLEAGINEUSES et en HUILES les af-
faires sont languissantes ; les détenteurs désireux de ven-
dre devaient se résoudre à réaliser à des prix en baisse.
Rationnel Tooneei. — Zondag 16 september (7 u re)
opening van het tooneeljaer.— De Schoenlapper, volks drama
in 5 bedryven. — Eene Wandeling in de Keuken; vrolyk
blyspel in 1 bedryf.
Voorwaerden van het abonnement.
1° Het abonnement is persoonlyk en per maend,
2* Het abonnement begrypt 7 verlooningen.
3° Het abonnement voor logiën zal stechts worden toe-
gestaen op voorwaerde, dat al de plaetsen der logie bekleed
zyn.
4° Het bedrag van de abonnementen zal, ten huize der
abonnenten worden omgeliaeld.
5° De persoonen welke in de logiën of stals geabonneerd
'zyn en die zouden willen hun abonnement staken, zullen er
aen de control kennis van moeten geven voor de laetste ver-
tooning van iedere abonnements maend, zooniet zullen zy
aenschouwd worden als hun abonnement te behouden.
, <V> Mon zal zioh a eu de control. niet kunnen abonnersb ;
'het bureel van locatie zal, van heden af, alle dagen open zyn
van 10 ure ’s morgens tot 3 ure namiddag in het lokael der
;Variétés.
! 7° De bestuerder behoud zich het regt van tyd tot tyd eene
jvertooning te geven by opschorsing van abonnement.
Abonnements-prys — 7 vertooningen.
Eene logie, Ie rang, (4 plaetsen), fr. 30. — Eene logie, 2*
rang, (4 plaetsen), fr. 15.— Stal en Galerie, Ie rang (1 plaets),
fr. 9. — Parket, genummerde plaets. fr. 7. — Parket, fr. 5.
— Parterre, fr. 3. — Galerie, 2erang. (1 plaets), fr. 3.
Fryzen der plaetsen aen het bureel.
Eene logie, Ie rang, (4 plaetsen), fr. 10. — Eene logie, 2*
;rang, (4 plaetsen), fr. 5. —Stals, fr. 2-50. — Galerie Drang,
fr. 2-50.— Parket, fr. 1-50.—Parterre, fr. 1.— Tweede rang,
Lr. 1. — Derde rang, fr. 0-50. — Vierde rang, fr. 0-25.
Société royale d’Harmonie d’Anvers. — pro-
gramme DG CONCERT d’harmonie du 16 septembre. —
Première partie : 1. L’Archer du Roi, marche (A. Lemaire.)
— 2. Fantaisie sur Eürianthe de Weber (F. Dunkler.)_
3. Grand duo pour cornet-à-pistons et trombonne exécuté
par J. Selens et P. Van Laerbeeck (Schermers.) — 4. Fan-
taisie sur le Trouvère, de Verdi (A. Lemaire.)
Seconde partie : 1. Ouverture de Robin des Bois (C. M. dÀ
Weber.) — 2. Fantaisie, n» 4 (Ch. Hanssens.) — 3. Lè’é
Chants du Danube, valse (Strauss.) — 4. Les Champions,
grand air varié (F. Dunkler.) — 5. La Hongroise, polka.
Cercle artistique, littéraire et .scientifique.'— con-
cert donné le dimanche 16 septembre,à midi et demi, par
le corps de musique du 8™ régiment de ligne, sous la
direction de M. Van'Groningen.
PROGRAMME. —Première partie: 1. Ouveiture delà
‘Part du Diable (Auber.) — 2. Fantaisie sur l'Etoile du Nord/
arr. par Van Groningen (Meyerbeer.) —3. Lichtenstein,
| val se (Labitzky .)
; Seconde partie : 1. Fantaisie sur Raymond ou le Secret de
da Reine, arr. parMeissner (A. Thomas.)— 2. Pot-pourri de
;Si j’étais Roi, arr. par Van Groningen (Adam.) — 3. Emma,
jredowa (Coppens.)
1 En cas de mauvais temps le concert aura lieu dans lq
(grande salle.
PARTIE COMMERCIALE.
Place d'Anves'» do 15 Septembre.
CAFES. — Position très-ferme ; il y a acheteurs sans ven-J
deurs aux prix offerts. On a seulement cité une revente de
200 balles Brésil à 41 cents.
CEREALES. — Le marché est bien soutenu pour le fro*
ment. On a payé fl. 14 1/2 pour du Baltique ordinaire.
* Seigle et orge sans changement et affaires à peu prèa
'nulles. •>!
GRAINES OLEAGINEUSES. — On a traité un peu de.
! graine de lin de Taganrog dans les prix de 12 7,8 à 12 3/4. ï ;
Un pe.iit lot de graine de navette a été payé fl. 16.On peut,
dit-on, l’obtenir aujourd’hui de fl. 15 114 a 15 1/2.
Graine de colza fl. 16 à 16 1/2.
COTON. — On a cité la vente de 41 balles coton Louisiane,
par le navire Ohio. •
HOUBLON. — Même situation qu’hier, c'est-à-dire, ven-
dues àfr. 140, sans acheteurs. .1
Notre dépêche du marché d’Alost, arrivée en Bourse, cite:
un petit sac, nouvelle récolte à 250 fr. Récolte de 1859 fr.
120 à 140, selon la marque.
MIEL. — Cet article est recherché de nouveau. Nous con-
naissons la vente de 50 tierç. Havane, solde par Anversois, à
prix secret, plus 25 tierç. et 20 barils d° d» très belle qualité,
dans les prix de fl. 21 à 21 1/2,
RIZ. — A part quelques petits lots sans importance pour
la consommation courante, ce grain est calme.
SUCRE BRUT. — Prix bien tenus sans affaires.
SUCRE RAFFINE. — La vente dont nous avons parlé
hier consiste en 5,000 pains de 5 kil. EVL. On a fait de
plus 30,000 kil, pilés de diverses marques.
SUIF. —2,500 kil. suif de ville, ont été traités aux prix
du jour.
SUMAC. — 120 balles sumac de Sicile Alcamo, d’impor-
tation directe, via Hollande, ont été réalisées à fr. 21-50
par 50 kil.
TEREBENTHINE. — 50 barils essence de térébenthine,
ont trouvé preneurs, à livrer par Fortuna, à prix non cité.
Vente Publique.
FRUITS. — On a vendu publiquement 45/2 caisses, 30/4
dito prunes d’Ente et 27/2 dito dito de Bordeaux, de fr. 12 à
29, ainsi que 14/8 prunes de Bordeaux, de fr. 23 1/2 à 24. -sgjj
ÜAflCNëS.
Alost, 15 sept. — Par télégraphe. — HOUBLON :
Par sac de 1860 a été vendu à fr. 250 par 50 kilos,
Tourteaux, par 2 1/2 kil.:
Dé lin . . . sols 61/2 à 7 0/0
De colza. . » 4 3/4 » 0 0/0
De chanvre » 4 3/4 » 0 0/0
De navette » 0 0/0 »> 0 0/0
Grc de colza 27 50 à 28 50
» de lin. . 32 00 »» 24 00
» chanvre 00 00 » 00 00
Huilecolza fl. 53 1/4 » 00 0/0
>» de lin , 41 1/2 » 000/0
LIN : Le marché au lin était peu important. Il était pres-
qu’exciusivement composé de lins nouveaux ; les prix sont
très-fermes et ies demandes actives pour le pays. L'expor-
tation s’arrête devant les cours qui sont trop élevés.
TOILES : Marché insignifiant. On n’y comptait qu’une
cinquantaine de pièces.
Bruges, 13 sept. — PEAUX : Il a été présenté et vendu
1,290 kil. peaux au prix moyen de fr. 1-03, hausse 4 cent.
HUIF : 1,222 kil. présentés et vendus à fr. 0-83, b. 7 c.
Granuuout, 14 sept. — Correspondance particulière. —
Notre marché aux grains de ce jour était bien fourni.
From., 100 k. 27 00 b. 2 00
Méteil. »> 22 00 b. 0 00
Seigle. » 18 00 b. 0 00
Avoine » 18 00 b. 2 00
Fèves. »» 19 00 b. 0 00
Pom. de terre 9 00 h. 0 00
Gr.de col. l’h. 00 00 h. 0 00
» de lin .. 35 00 h. 1 00
Beurre,le kil. 2 00 h. O 00
Œufs, les 25. 1 45 h. 0 00
LIN brut : Fr.,1-20 par kilogramme.
Poperinghe, 14 sept.—Froment en baisse, seigle ferme.
From.,l’h. fr. 21 95 b. 2 00 I Avoine,Vh.fr. 9. 50 b. 1 50
Seigle .... 14 00 h. 0 75 | Pom. de terre 8 00 h. 1 50
v Le HOUBLON a été vendu fr. 225 à 00, les 50 kilogr.
Audcnaerdc, 13 sept. — CEREALES : Le marché était
faiblement approvisionné; le froment s’est vendu lentement
avec tendance a la hausse. Le prix du seigle a baissé de 50
La cote des pommes de terre varie peu.
o.
From. bl., l’h. 19 — à 26 25
» roux ,
Méteil ...
Seigle . .
Avoine. .
Fèves . .
19 — »
15 75 »>
13 — »
8 — »
26 50
17 —
15 —
10 16
Pois
Gr.decolza. .
>» lin. . .
P.det. 100 k.
Beurre le kil.
Œufs, par 25.
-----à
21 76 »>
16 — »
6 — »
1 90 »>
i
24 -
o “
2 29
1 57
Tirlemout, 14 sept. — Marché très peu fourni vente
rapide et prix en hausse pour froment et Seigle.
From.n. 100k. 30 16 h. 2 16
Seigle n. » 20 80 h. 1 30
Avoinen. » 18 60 b. 0 70
Orge » 22 00 b. 2 00
Sarrasin » 21 00 h. 0 00
SEMENCE de trèfle, le kil.,’
Colza p.. look. 38 10 b. 0 90
Popl. de t. n. 6 59 h. 0 75
Deurre, le kil. 1 60 b. 0 00
Œufs, les 26. 1 25 b. 0 00
Chanvre, kil. 1 00 b. 0 00
fr. 1-20, b. 0-00.
Hasselt, 14 sept. — Voici la cote officielle des grains
From.100k.fr. 26 70 h. 1 00
Seigle .... 17 00 h. 0 50 I
Orge ..... 21 50 îi. Ó 50 1
Verviers, 14 septembre. —
Froment étranger vieux,
» indigène nouv./
» Prusse vieux,
» » nouv.,
Seigle indigène vieux,
»» »» nouv..
SarrasinlOOk.
Avuir.s. .
l’h.
"tunie . .
Genièvre
00 00 b. 0 00
16 50 b. 2 20
84 00 b. 0 00
• Voici les prix du marché :
l’hect. (80 kil.) fr. 26 55
»» d »» 23 69
» » o 00 00
23 59
14 89
13 79
»» (70 kil), »
Arlon, 13 sept. — Marché bien fourni, vente facile.
From.lOOkil. 31 42 b. 2 13
Méteil » 29 93 b. 2 16
Seigle » 20 20 b. 1 55
Avoine » 16 00 h. 0 00
Orge 100 kil. 00 00 b. 0- 00
Pois » 00 00 h. 0 00
Féver. » 00 00 h. 0 00
P. de terre » 5 07 h. 0 08
Amsterdam, 14 sept. — SUCRES : Les 292 bqs Surinam
exposées hier aux enchères, se sont écoulées •oulamment de
fl. 29 à 311/2.
TABAC : De première main on a vendu 70 paq. Java, par
Amslel. marque Tanawangie Malang et ditoM.
CEREALES : Le froment maintient ses prix précédents,
130iî Pologne big. vendus à fl. 380. Seigle par parties sans
changement ; on a fait 125S? Prusse à fl. 213 ; 121<S Galatz
fl. 192 ; llQiïArchangel nouveau fl. 182 ; 115/1 lóffiSt-Péters-
bourg suranné fl. 174, 176, sur livraison un peu en baisse,
en octobre fl. 171, 172; mars fl. 177, 178; mai fl. 178. De
plus on a encore fait par parties 118ft Archangel à fl. 176 à
recevoir du bord. Orge sans variation dans les prix. 1128
Danemark ord. fl. 200.
GRAINE : De colza vendue en baisse; sur 9 futs'en sept.
.£70, oct. 71, nôv. 711/2. De lin même position qu’hier, 1058
Archangel vendus à fl. 285. En vente publique on a réalisé
102/1038 d* à fl. 9 3/8,
HUILES : De navets plus faible tant disp, qu’à livrer ;
on cote sur6 sem. fl. 42 1/2 ; disp. fl. 41 ; oct. fl. 40 1/2 à 40 ;
nov. fl. 41 1/4 à40 3/4; déc. fl. 411/2 à 1/4 ; mai, 1861, fl. 42.
De lin disp, aux prix antérieurs, à livrer vendue en baisse ;
sur 6 sem. fl. 31 1/4, disp. fl. 30 ; oct. fl. 30 1/4 à 30 ; mars,
aoûtet mai, 1861, fl. 31. — De chanvre sur 6 sem. fl. 39 3/4 ;
disp. fl. 38 1/2.
TOURTEAUX : De navets fl. 72 à 76; d» de lin fl. 11 à 14.
Rotterdam, 14 sept. — SUCRES bruts : On a traité 240
eranj. n» 9 par O Thyen à fl, 1/4 au-dessous, de juillet et 274
dito dito n° 11 à fl. 84 1/4.
ZINC : Aux enchères tenues aujourd'hui de 125 bques
zinc en feuilles de la marque Société de la Vieille Montagne,
plus ou moins avarié d’eau douce, le tout a été vendu da
fl. 19 à 24 1/2.
Schiedam. 14 septembre. — CEREALES 1 Seigle vendu
147/28 Libau fl. 204 a3 mois; 144/28 Courland’e fl. 191 à 1
mois. Orge vendue 130/28 Libau fl. 184 compt.
SPIRITUEUX: Moutwyn fl. 14-75 ; genièvre fl. 20-25;
preuve d’Amsterdam fl. 21-50.
Lille, 14 septembre. —
Colza du pays, dis.---à —
» épur. quinq.------ > —
Œillette rousse..-----» —
Lin du pays..... 86 50 • —
» étrangère...-------» —
Cameline .............» —
Chanvre...............» —
GRAINES :
De colza, l'hect.. . 27 — » 30 —
D’œillette...... 31 — » 34 —
HUILES, par hectolitre :
GRAINES :
De lin, l’hect.. 22 —
De cameline..... 18 —
TOURTEAUX :
De colza, par 100. 14 —
D’œillette....“ 13 —
De lin du pays ... 20 » 24 50
» étranger...-------» —
De cameline..... 13 50 » 14 —
De chanvre......13 — » 14 —
26 -
21 -
•15 -
■14 -
FARINES : Fr. 39-00, les 100 kil.
SPIRITUEUX (cours officiel): 3/6 fin de betterave fr.OO,
ü° mélasse fr. 96 à 00-00.
Partis, 14 sept. — FARINES : Les prix des farines du
commerce ont un peu plus de tenue ; mais les affaires sont
fort limitées. On a traité dans la matinée janvier et février »
55-25. Ce soit, les intermédiaires ont demandé le livrable
sur les 4 ou 6 mois novembre de 55-50 à 59 fr. En farine d#
consommation, affaires de plus en plus nulles ; il ne sera
pas possible de décider ia boulangerie à revenir aux achats
que lorsqu’elle sera édifiée sur le cours de taxe de la seconda
quinzaine de septembre ; les marques hors ligne sont no^1"
nales à 59, 58 fr.; les premières marques du rayon de 5b a
58 fr.; les farines de tous pays de 54 à 57 fr. le sac de io»
kilos, suivant !a qualité. Les dépêches particulières reçue»
sur place signalent de la baisse sur les blés à Mâcon et »
Besançon. Marseille est également en baisse. Les ventes par
facteurs s’élèvent à 18,450 qtx. Le cours moyen à la haïra
est de 36-58 le quintal. . ,
HUILES : Les huiles de colza assez calmes, disponible
et courant du mois 113, octobre 113-50 fr.; novembre et
décembre 113-50 fr.; 4 premiers mois 114. Le tout par
100 kil. en t. A1 ,
SPIRITUEUX : 3/6 du Nord en baisse, disponible 101 *
102 fr.; courant du mois 99 à 100 fr.; octobre98 à 9J *£•'
2 derniers mois 92 fr. nomin. ; 4 premiers 88 fr. nominaux.
Languedoc disponible 130 fr. l’hect. à 86 degrés.
Rouen, 14 septembre. — HUILES : De colza sans es
compte disp, en bqs fr. 110 affaire faite ; courant d11
110 affaire faite, 110-50 fr. tenu, mois prochain 112, 2 ‘
niers 114 fr., 4 premiers 114 fr.; de lin en bqs 92 a 93 •
D’arachide en g'ros fûts de la Côte-d’Afrique 128 fr-,
l'Inde 126.
» |