Full text |
cessives, faites sans le consentirent et à l’insu des
actionnaires de bonne foi, ont fait tomber les actions
de 80 à 35, etc. etc. » -
Te voudrais vous donner toute cette histoire dans
ses détails mais il faudrait trois colonnes. Et voilà
comment les compagnies sont administrées.
Jeudi le chemin de fer a été mis sous séquestre.
Victor Faider.
Fc
Un incident déplorable s’est passé dimanche dernier
au contrôle du Théâtre National. Un de nos confrères
flamands qui avait cru, comme nous, devoir se plaindre
de ce qu’on eût disposé de sa stalle sans son autorisa-
tion et qui avait laissé entendre qu'un employé du con-
trôle était coupable de cette inconvenance, a été de la
__-.-.J- smA nmnl Arr/i l’/vKl/vf /l’ilTIÛ ffl'AÛcihPO Ç» (Ti*É»SQl ATI
FRANCE.
(iCorrespondance particulière du Précurseur.)
Paris, 4 décembre. — Vous savez que Baudin a été
1,ué le 3 décembre 1851 par les soldats du coup d Etat.
Baudin est un martyr du droit. Baudin est mort hé-
roïquement pour la loi existanteet pour la République.
Point d’équivoque là-dessus. On a longuement glorifié
le médecin du département de l’Ain durant les deux
derniers procès qui ont été déférés à la police correc-
tionnelle. Mais un des accusés, un des journalistes qui
marquent le plus dans notre plate époque, M. Alphonse
Peyrat, rédacteur en chef de Y Avenir National, a sup-
flië les démocrates de ne pas faire de manifestations
e 3 décembre, anniversaire de la mort de l’ancien re-
présentant du peuple. _ _
Cette voix de M. Alphonse Peyrat a été écoutée sans
aucun doute par un grand nombre de patriotes sin-
cères et intelligents. Pourquoi ne peut-on pas employer
les mêmes paroles pour les plus jeunes et les incorri-
gibles du parti ? — Il est bien certain que l’intérêt de
la liberté voulait qu’on s’abstînt, ce jour-là. — On ne
l’a pas fait. — Entre nous, c’est un grand tort.
La police, prévenue de bonne heure, a occupe toutes
les issues qui mènent au boulevard Montmartre. A
deux heures de l’après-midi, on fermait les portes du
cimetière, et on ne laissait passer que les convois mor-
tuaires et les personnes qui les suivaient. Quant à ceux
des habitants de Paris qui allaient porter des couron-
nes sur la tombe de Baudin, on les rejetait dehors;
on en a arrêté quelques-uns. Une escouade de 150 ser-
gents de ville surveillait les événements.
Dans l’après-midi, un ressemblement de 300 à 400
personnes s’étant formé entre la barrière Blanche et la
barrière Clichv, les agents de la force/ publique l’ont
sommé de se dissiper. Le rassemblement n’en a rien
fait. Comment a agi alors le rassemblement ? — Il a
refusé. — Des arrestations ont alors été faites dans
une proportion considérable. , .
Le vent est du reste de plus en plus à la réaction.
Tout le long des départements, les procès de presse
continuent. — A Toulouse, un journal libéral a été
acquitté. — Un autre a été condamné, mais à l'amende
seulement et très-légèrement. Il est bien visible que
la magistrature française s’étonne de cette ferveur de
réaction et qu’elle se fractionne. — Le gouvernement
ne peut voir un tel tait de sang-froid. Une feuille clé-
ricale, intitulée le Français, avait dit que le président
du tribunal de Clermont-Ferrand (lequel a le premier
acquitté Y Indépendant du Centre) avait été appelé par
le garde-des-sceaux, lequel lui aurait adresse de vifs
reproches. — Un communiqué donne un démenti à
cette assertion. Cependant on sait, à n’en pouvoir
douter,que tous ces détails dépopularisent grandement
le gouvernement de l'Empereur. _
On écrit de Compïègne que Napoléon III a été fort
étonné en apprenant dans ses moindres détails le suc-
cès qu’a obtenu la souscription Baudin. — Suivant les
visiteurs de Compiègne et des Tuileries, le chef de
l’Etat croyait que ces faits historiques étaient tombés
dans l’oubli. — La maladresse du pouvoir les a rajeu-
nis. A présent, ils deviennent un élément de critique et
de discussion; la France s’en occupera de plus en plus.
L’exécution des deux italiens Monti et Togni devient,
décidément une grosse affaire. Voilà encore une fois le
gouvernement du Pape livré à l’exécration des peuples
et des philosophes. Deux condamnés, deux coupables,
si vous voulez, ont été exécutés, mais un an après le
fait qu’on leur reprochait. Ce sang était-il nécessaire?
Est-ce que le trône de Pie IX s’écroulait si l’on n’eût
pas appliqué la peine de mort ? On s’est rappelé les
vers de Victor Hugo sur le Pape à propos de Mentana.
— Bref, cette exécution a fait grand bruit au-delà des
Alpes.
On sait que le roi Victor-Emmanuel a voulu être clé-
ment, mais d'une autre manière que le souverain pon-
tife. Il a fait grâce pleine et entière à plusieurs con-
damnés à mort. D’un autre côté, le Parlement italien
prend mal la chose. Il veut donner et il donnera des
pensions aux veuves des deux hommes que la justice
inexorable du pape a fait exécuter. — Tenez la chose
pour fort grave.
Qu’y a-t-il, au fond, dans l’affaire des Principautés
danubiennes? M. J. Bratiano, renvoyé, c’est, dit-on,
la politique de l’Autriche et de la France qui l’emporte
sur la politique russe. -- Tout le monde sait de quelle
importance sont la Valachie et la Moldavie pour le
conquérant qui voudrait aller des rives du Pruth à
Constantinople. — Grâce à la nouvelle administration,
11 n’y a plus à Bucharest tant d’intelligences favora-
bles à la cause du czar.
M. Disraeli n’est plus ou ne doit plus être en ce
moment aux affaires. — Un ministère vhig va
donc succéder au ministère tory. — Je vous l’ai déjà
dit, ce revirement des choses*en Angleterre sera un
renfort pour les idées libérales en France. — La Bel-
gique est libérale, l’Italie est libérale, l’Espagne est
libérale, l’Angleterre est libérale, la Suisse est libérale,
la Prusse elle-même est libérale : La Prusse a beau
vouloir jouer au croquemitaine, c’est une puissance
libérale. — Comment la France ferait-elle désormais
pour être absolutiste ?
On n’est toujours pas d accord sur la date de la réou-
verture des Chambres* Suivant la Presse ce serait le
12 janvier; suivant la Liberté, ce serait le 4 du meme
mois. — Nous allons être fixés d’ici à quelques jours.
— Dans tous les cas, on sait que la session sera très
courte.
La cour est toujours à Compiègne, où, suivant les
récits des reporters officiels, on s’amuse toujours beau-
coup. — On a beaucoup applaudi les Tableaux vivants,
organisés à la résidence impériale par M. Olympe
Aguado. — Napoléon III et sa suite ne reviendront à
Paris que dans quinze jours, c’est-à-dire le 20 décembre
prochain.
Peu de chose en littérature. — Le Théâtre du Vau-
deville vient d’obtenir un très grand succès avec une
comédie nouvelle de MM. Nus et A. Bellot. — Mlle Far-
gueil y est très grande comédienne. — MUe Cellier v
est charmante. ZZZ. '
Contrairement aux assertions du Figaro, qui évalue les
arrestations opérées avant-hier à 300, il n’en a été fait que
02, dans lesquelles s ont compris des enfants,des collégiens
et des individus qui n’avaient pas payé leur consommation
chez des marchands de vins.
La plupart, des individus arrêtés seront relâchés.
part de cet employé l’objet d’une grossière agression.
tvt^„d opérions que la direction du théâtre,_ pour la-
tout la première le respect des droits est un
quelle ______ r-------- — , .
devoir, aurait pris une mesure immédiate qui accordât
à notre confrère pleine et entière satisfaction. La con-
duite de la direction nous semblait même si étroitement
tracée par les circonstances que, pour lui laisser le
bénéfice de la spontanéité, nous ne sommes pas inter-
venu. Nous avions, paraît-il, trop bonne opinion des
dispositions de la directjpn à l’égard de la presse. Elle
n’a pris aucune mesure. Cette abstention est déplo-
rable et nous l’engageons vivement à n’y point per-
sister. _________
Mouvement du port. — Les arrivages de la semaine
sont au nombre de 97, dont 21 du long cours, savoir :
5 de Buenos-Ayres, 4 de Montevideo, 3 de New-\ ork,
3 de Rio-Janeïro, 1 de Simonis Bay, 1 de Callao, 3 de
Philadelphie et 1 do Rio-Grande.
Les départs sont au nombre de 54, parmi lesquels 8
pour Je long cours, savoir : 2 pour New-àork, 1 pour
Callao, 1 pour les Indes occidentales, 1 pour Rio-Ja-
neiro, 1 pour Buenos-Ayres, 1 pour Boston et 1 pour la
Havane.
LIBERALE VlIÂMSCHE BOND.
Afdeeling A der 2“° wijk.
Dezen avond buitengewoone vergadering in het lo-
kaal de St-Jansbrug, St-Jansplaats, tot herkiezing van
het bestuur.
MEETING. — Le Liberale Vlaamsche Bond convoque
un meeting pour mardi prochain, 8 décembre, à 8 1/2
heures précises du soir, au local Schippershof, rue Large
des Bateliers. .
Ordre du jour: La situation financière de la ville
d'Anvers et les contributions.
Cercle Artistique.
Les tableaux suivants seront exposés, pour les mem-
bres de la Société, demain dimanche, 6 décembre, de
11 heures du matin à 3 heures de relevée :
1° Jeu d'enfants, par M, Portielje.
2° Waldjriede, par M. Raffel.
3° Vue de Oroltendorsch, par M. Heymans.
4° Pâturage, par le même.
Section de musique. — Samedi, 5 décembre, répé-
tition générale à huit heures du soir.
BELGIQUE.
ANA’ERS, 5 décembre.
Une des fêtes périodiques desgymnastes anversois a eu
lieu il va quelques jours à l'établissement de M. Happel,
place de Meir. Elle avait attiré un public nombreux,
et la salle coquettement disposée, ne péchait que par
le défaut de place, malgré ses dimensions relativement
considérables. Après que le groupe des travailleurs eût
pris position aux sons de l’orchestre, M. Happel, dans
un discours simple et clair, fit ressortir la nécessité
du travail scientifique corporel, et fit remarquer aux
parents que la fête de la soirée n’étant que la repré-
sentation fidèle des séances ordinaires, avait pour but
de leur prouver la simplicité des exercices et leur gra-
dation méthodique. C’est là certainement la base d’un
enseignement physique utile et général.
Les exercices d’ensemble, libres d’abord, puis exé-
cutés aux engins (échelles, perches, moutons, barres)
furent exécutés ensuite et suivis avec beaucoup d’inté-
rêt. La régularité, l’ensemble, l’ordre étaient parfaits.
On se trouvait au milieu d’un cercle où florissaient
évidemment la santé, la force et l’agilité.
à volonté, et l’on put admirer l’aisance et la sûreté
avec lesquelles un bon enseignement préparatoire
permet 1 exécution des mouvements les plus variés et
les plus difficiles aux divers engins (recs, cheval, an-
neaux, barres, etc.) En présence de cette manière de
travailler, toute idée de danger disparaît et l'on peut
applaudir avec autant de sécurité que de satisfaction.
Des assauts d’armes eurent lieu également ; il faut citer
surtout un assaut de pointe et deux assauts de rapière.
La séance se termina par des courses serpentantes
exécutées aux accents de la Rratofonne.L’air national
fut vivement acclamé.
Après la séance et le départ des familles invitées, les
gymnastes se réunirent en une fête intime où présida
la plus franche cordialité.
Cette intéressante soirée nous a prouvé que la Société
de gymnastique et d'armes d'Anvers poursuit utilement et
intelligemment son œuvre au milieu de notre popu-
lation.
On annonce que la société populaire (de Volkskring)
quelle s est adjointe, prépare une fête analogue qui
aura heu aujourd’hui.
La banque espagnole Elonano et la barque prus-
sienne Norma qui étaient parties d’Anvers, sont venus
en contact hier après-dîner dans l’Escaut, à la hauteur
de Valkenisse. Le choc fut très violent. Quand les
deux bâtiments furent détachés et qu’on eut inspecté
les avaries, le capitaine Anduizade YEloriano, fit héler
un remorqueur qui le ramena en notre port et le con-
duisit dans notre cale sèche pour se faire réparer. La
Norma n’a pas continué non plus son voyage, mais a
jeté l’ancre sur les lieux de l’accident. On croit qu’elle
retournera également à Anvers.
— Nous rappelons que demain à midi et demi aura
lieu la 2d<! matinée musicale de la Société royale d’IIar-
monie avec le concours de M,le Caroline Roost, pianiste
et M. Jules De Vigne, ténor, et dans laquelle on exécu-
tera le concerto pour piano de notre concitoyen, M.
Henne, professeur au conservatoire d’Anvers.
— Société de musique. — Samedi 5 courant, à huit
heures du soir, séance musicale dans la petite salle de
concert de l’Harmonie, entrée rue d’Aremberg.
Lundi 7 courant, PAS de répétition.
— La société royale De Dageraad donnera lundi
prochain 7 décembre, au Théâtre des Variétés, une
représentation composée du drame populaire De. Kin-
derroofsler et du vaudeville 99 beesten en één boer. _
— La société de chant De Gilde Barden convie ses
membres, pour demain dimanche, à un grand con-
cert qui aura lieu au local Ilo\ken Meir.
— On peut se procurer le portrait de Rossini chez
M. J. Corrieri, au coin des rues de l’Orgue et de St-
Martin, près du Théâtre royal. — Prix 25 centimes.
— On nous écrit de Gheél : “ Hier, vers midi, un in-
cendie a réduit en cendres, au hameau Straelen, un
bâtiment composé de corps de logis, étable et grange,
avec tout ce qu'ils contenaient. Les pertes sont éva-
luées à 6,000 francs. Le bâtiment était assuré parjla
compagnie d’assurances l'Escaut, »
FAITS DIVERS.
Nous apprenons que M. le conseiller Decuyper, de la
cour de cassation, est tombé dangereusement malade à la
suite d’un coup d’apoplexie.
— Jeudi dernier, l’audience do la I9 chambre (appels de
police correctionnelle) de la cour d’appel de Bruxelles, a dü
etre interrompue, par suite d’une indisposition subite de
M. l’avocat général Yerdussen.
— On nous prie d’annoncer que MM. les élèves de notre
Université viennent de retirer leur adhésion au Congrès
des Etudiants. (J. de Gand.)
— On assure que le jeune auteur du meurtre commis au
collège épiscopal d’Enghien vient d’être écroué à la prison
cellulaire de Mons.
— Nous avons recueilli de plus amplesdétails sur le nau-
frage du navire anglais John Dwyer, allant de Callao avec
une cargaison de guano à Anvers.
Le navire de guerre anglais Crocodile, commandant
Watson, quitta Portsmouth, le 26 novembre dernier, pour
Alexandrie, avec des troupes pour les Indes. Le 27, de
grand matin, à l’entrée de la Manche, environ 55 milles an-
glais de distance de Start Point, le Crocodile aborda le
trois-mâts-barque John Dwyer ; ce navire se trouvait tou-
tes voiles dehors, et courait vent arrière, sud-ouest avec
temps légèrement brumeux.
Les signaux de nuit du John Dioyer, aussi bien que ceux
du Crocodile, étaient allumés.
Le Crocodile aborda le John Dwyer,par tribord,à mi-bâ-
timent. En moins d’une demi-heure le navire abordé dis-
parut sous la mer.
Le capitaine du John Dwyer, M. Gilman, était décédé
pendant la traversée, à la hauteur du cap Horn ; le second
du navire, M. Francis Parr, avait le commandement. Qua-
tre hommes du John Dwyer furent noyés, l’officier, M. Parr,
et huit hommes de l’équipage turent sauvés par les canots
du Crocodile, qui les débarqua en petit steamer à Devon-
port, où les naufragés furent recueillis au K ai lors Home.
LeJohn Dwyer était parti de Callao le 28 juillet dernier,
avec environ 150 tonnes anglaises do guano, pour Anvers.
La collision de ces deux Dâtiments, qui a eu une issue
si fatale, est attribuée, dit le Schipping Gazette, à un dé-
faut de vigilance do la part de la vigie du navire Crocodile.
L’état-major et l'équipage du Crocodile se sont cotisés
et ont réuni une somme de 81 livres 2 shillings, qu’ils ont
envoyée au Boardof Tradepour les familles des noyés du
John Dioyer (Echo d'Ostende.)
— On assure que plusieurs maisons de librairie, parmi
les plus importantes de Paris, ont pris leurs mesures pour
faire imprimer leurs ouvrages en Hollande, si la grève des
typographes so prolonge.
— On annonce que la construction d’un nouvel Hôtel-
de-Ville, à Vienne (Autriche), en rapport avec les besoins
actuels de cette capitale ayant été décidée, le conseil mu-
nicipal de la ville a ouvert un concours auquel MM. les
architectes de tous les pays sont invités à envoyer des pro-
jets en se conformant à un programme général.
Désirant reconnaître aussi largement que possible les
travaux auxquels se livreront les concurrents, le conseil
institué douze (12) prix en trois séries de 2500 fr., 3000 fr.
et 10,000 fr., qui seront distribués aux plus méritants par
un jury spécial nommé par le conseil municipal, et com-
posé de cinq membres dudit conseil, de cinq architectes
du pays et de l’étranger ne prenant pas part au concours,
sous la présidence du bourgmestre.
— La police russe vient d’être informée de liens secrets
noués entre les étudiants de l’Université de Moscou et ceux
de l’Université de Kieff. Plusieurs étudiants accusés de mé-
diter des projets révolutionnaires ont été arrêtés ; on a
trouvé chez eux, dit le Journal de Paris, un grand nombre
de brochures socialistes de M. Alexandre Herzen, émigré
russe.
— Un incendie survenu dans une scierie de Philadelphie
a occastonné une bien singulière scène.
A côté de l’établissement et séparée seulement par une
cloison de planches, se trouvait une ménagerie composée
de singes et d’animaux féroces. ,
Aussitôt l’incendie connu, le propriétaire rassembla à la
bâte quelques hommes pour l’auler à transporter les cages.
Mais ce tr avail était fort difficile et plus dangereux encore;
La vue du feu, la chaleur, jetaient les animaux dans une
frayeur qu’exaspéraient encore les barreaux qui les rete-
naient. Ils bondissaient dans leurs cages, hurlaient et me-
naçaient de briser les cloisons.
Un tigre de Bengale et un tigre du Brésil parvinrent à
s’échapper et se jetèrent au milieu d’une foule immense
qui assistait à cette scène.
Mais le feu terrifiait encore plus ces animaux que ljur
présence n’épouvantait la foule. Ils la traversèrent sans
toucher personne. Le premier se réfugia dans une écurie
où il se tapit et se tint jusqu’à ce que ses gardiens vinssent
le chercher. Il se livra à eux sans présenter la moindre
résistance.
Le second,après savoir parcouru plusieurs rues.se trpuva
devant une grille qui est placée devaut la maison du doc-
teur Gebler. Quaiques femmes qui se trouvaient derrière
cette grille, en voyant cet animal courir dans leur direc-
tion, s’enfuirent dans la maison, mais il y lut avant elles.
Il franchit la grille, renversa une femme sans lui faire au-
cun mal, entra dans la maison et alla se tapir au fond de la
cuisine.
Un loup blanc de Floride s’échappa aussi et passa au mi-
lieu de la foule, la queue basse, les oreilles baissées. La
foule n’y prit point garde et crut que c’était un chien. Il
suivit un gentleman qui, le prenant aussi pour un chien, le
laissa pénétrer chez lui. Celui-ci ne reconnut sa méprise
que lorsqu'il se trouva dans le vestibule avec ce singulier
visiteur. Peu soucieux de le garder chez lui, il ouvrit la
porte de la rue. Mais l’animal refusa obstinément d’en pro-
fiter. Le gentleman ouvrit alors la porte d’un salon du rez-
de-chaussée. Le loup s’y précipita en glapissant. Le lende-
main, son maître ayant été prévenu, vint le chercher, et le
trouva endormi sur un tapis de Bruxelles. '
Tliéâti-e Royal.
L’âme souriante de Rossini planait-elle hier soir au-
dessus de la scène et disposait-elle à une bienveillante
satisfaction le public très nombreux accouru à la so-
lennité annoncée ? Une certaine animation sympathi-
que et générale nous le fait croire. La pensée domi-
nante était celle du tribut respectueux à payer à la
mémoire du grand maître. Nous imiterons l’exemple
du public; nous ne parlerons que des bonnes impres-
sions de cette soirée; mais, pour une autre fois,
nous faisons des réserves expresses sur la manière
dont MUe Naddi et M. Odezenne ont interprêté les
rôles de Rosine et de Basile. Nous n’adresserons
pas non plus de reproches à M. Fabre dont la voix
ne se prête pas à la musique du Barbier de Séville,
et qui en a tiré consciencieusement tout le parti possi-
ble. Puisque, aujourd'hui, nous n’analysons pas, disons
que le programme de la soirée, varié avec goût, a
excité l’intérêt général ; et, en se montrant satisfait,
le public a été juste envers la direction et envers les
artistes et les amateurs d’Anvers qui s’étaient réunis
pour donner à cette solennité le cachet de distinction
et de noblesse de souvenir que la circonstance compor-
tait. A la suite du Barbier dé Séville,où le nouveau ba-
ryton, M. Martin, a fait un très bon début, l’orchestre
a joué avecbeaucoup de sentiment et un ensemble très
correct, la belle ouverture de Guillaume-Tell. Un pro-
fond recueillement régnait dans la salle. Alors com-
mença la véritable manifestation. La toile se leva et,
au milieu de ce recueillement, M. Wicart vint déposer
une couronne d’immortelles sur la partition de Guil-
laume Tell, placée, enveloppée de crêpe, au dessus du
pupitre du chef d’orchestre. Après ce muet et expres-
sif hommage, les chanteurs entrèrent en scène et le
chœur du Serment de cette admirable partition pro-
duisit beaucoup d’effet et fut bissé avec enthousiasme.
Puis, aux sons de la marche funèbre de la Pie Voleuse,
tout le personnel exécutant, dames et messieurs,
vint se ranger des deux côtés du buste de Rossini,
dressé sur un piédestal et entouré de rameaux de lau-
rier. Le décor représentait un brillant intérieur de
palais.Au-dessus du buste s’étendait un dôme immense.
Les dames étaient en toilette blanche et portaient une
écharpe noire ; elles avaient à la main des couronnes
de laurier; les hommes, en grand deuil, tenaient des
rameaux de laurier.
L’air du Stabat (pro-peccatis) chanté fort sagement
et d’une voix belle et sympathique par M. Aug. Pot,
élève de l’Ecole de musique, fut fort apprécié. Nous
sommes enchanté de voir M. Pot entrer dans la car-
rière artistique avec ce respect de la bonne méthode,
et cette simplicité dans les moyens d’exécution. Alors,
la seule dame qui ne fût pas en deuil, Mrae Hennecart-
Dubarry, représentant la muse de lamusique, s’avança
et récita les vers suivants, dont le style imagé ré-
pond bien à la beauté de l’idée, et qui sont dus à M. G.
de Marteau :
LA MUSE.
Vous pensiez en ce jour me voir pâle, éplorée,
Et traînant des voiles de deuil,
Venir jci poser, plaintive et désolée
Une palme sur un cercueil.
Eh bien, non ! De l’espoir, qui soutient et console,
Arborant les fraîches couleurs,
Muse au front radieux, d'une seule parole,
Je viens dissiper vos douleurs.
Celui qui donna l’être à Mathilde, à Rosine,
assez élevé? Depuis combien de temps êtes-vous mariée ?
Femme Salvago. Depuis 12 ans et j'avais des enfants.
D. Quel homme était votre mari? Dites-nous franche-
ment ce que vous en pensez ?
. Il ne travaillait guère ; il n’apportait
Femme Salvago
Avant de procéderi
premier president ex
affaire l’a déterminé!
apporter le plus gran
puis, s’adressant au!
pas d’argent à la maison, et, de plus,“il me battait’quand
je lui reprochais de s’adonner à la boisson.
D. Votre mari est tombé malade ? — R, Sa maladie a bien
duré deux ans.
D. Et vous ennuyant de le soigner, la pensée vous est
venue de vous débarrasser de lui. — R. Voilà comme la
chose est arrivée : J’ai vu Fanny Lambert : je lui ai parlé
de mon chagrin et alprs elle a ‘fini par me dire qu’elle
pourrait me débarrasser de mon mari.
D. Et comment vous êtes-vous mise en relations avec
Fanny Lambert? — R.-Je l’avais fait appeler quand mon
enfant était malade, et parce qu’elle avait la réputation de
guérir les enfants.
D. Vous dites de guérir... enfin..., et que vous a-t-elle
dit? — R. Je lui ai expliqué que ma filLe souffrait à l’esto-
mac; alors elle a pris une ficelle, a mesuré la longueur de
l’estomac do mon enfant, a fait des signes de croix et m’a
dit ensuite que ma fille guérirait.
D. Et votre fille n’a pas guéri... Mais, après vous avoir
promis de guértr votre fille, Fanny Lambert vous a pro-
posé de vous débarrasser de votre mari et de vous procu-
rer dans ce but une certaine poudre blanche, et elle vous
en a procuré?
Femme salvago. Une seule fois; mais je l’ai adminis-
trée à demi-prise.
D. Vous saviez très-bien quelle était la vertu homicide
de cette poudre. Combien de temps votre mari a-t-il survécu
à l’administration de cette poudre?
Femme Salvago. Plus de 15 jours; car j’ai plus tard ap-
pelé des médecins.
D. Etrange contradiction, mais qui n’était qu’apparente ;
vous appelez des médecins, mais après avoir empoisonné
votre mari ; vous recourez à la science après avoir eu re-
cours à la Lambert. Quel est le salaire que vous lui avez
donné ?
Femme Salvago. Dix francs.
D. Votre mari est mort ; vous avez assisté à son exhu-
mation ot l’avez reconnu. Vous savez que dans son corps
on a retrouvé du poison, de l’arsenic, ce qui permet diffi-
cilement d’admettre que la dernière absorption du poison
ait précédé la mort de 20 jours.
En résumé, vous avez empoisonné votre mari parce qu’il
vous coûtait trop à nourrir.
le défenseur. Et qu’il était paresseux, ivrogne et bru-
tal.
(La suite à demain.)
BULLETIN TÉLÉGRAPHIQUE.
Londres, 4 décembre,
aura le portefeuille des
Chronique judiciaire.
Il a été procédé ce matin à l’audience publique du
tribunal de première instance d’Anvers, au tirage
au sort des jurés pour la session du premier trimestre
1869 des assises de la province d’Anvers qui s’ouvriront
le 4 janvier prochain, sous la présidence de M. Donnez
conseiller à la cour d’appel de Bruxelles.
JURÉS EFFECTIFS.
MM. F.-J. Stas, échevin, à Hemixem;
E. Verbruggen, notaire, à Gheel ;
P.-C. Bongaerts, conseiller communal, à Moll ;
F. -J.-B. Rom, commissionnaire, à Anvers;
E. -J -M. Dedecker, négociant, id. ;
G. Wauters, négociant, à Malines ;
J. Roest, conseiller communal, à Turnhout;
G.-C.-H.-G. Niemants, avocat, à Malines ;
L.-G. Caers, médecin, à Westerloo;
F. De Haen, rentier, à Borgerhout;
J.C. Peeters, échevin, àNiel;
Ch. Dessain, imprimeur,à Malines;
Baron E. Du Bois, rentier, à Brasschaet;
Hipp. H. Deehaffoy, notaire, à Turnhout ;
F. F. Cruysmans, conseiller communal, à Anvers:
•LA. Rypens, briquetier,à Boom ;
J. B. C. A. Van de Zanden, notaire, à Anvers;
J. G. A. Hannaert, rentier,à Malines;
P. J. F. de Terwagne, particulier, à Anvers;
C, Hendrickx, fabricant, à Turnhout ;
F. J. J. Nieberding, négociant, à Anvers;
P. J. De Beuckelaer, fabricant de tabac, id. ;
J. Pli. Cuylits, négociant, id. ;
J. J. De Winter, négociant, àConticli ;
E. Pecher, négociant, à Anvers;
J. A. Schuermans, notaire, à Duffel;
a. Stappaerts, conseiller communal, à Anvers;
L. Lauwers, négociant, id.;
L. F. A. Liebrechts, rentier, id.
G. C. E. Van Reeth, constructeur de navires, à Boom,
JURÉS SUPPLÉMENTAIRES.
H. J. Gevers, raffineur de sucres, à Anvers;
P. J. Bavais-Claessens, rentier, id.;
F. E. H. De Wael, négociant, id.:
S. F. L. Le Greffe, rentier, id.
Les débats entamés à la cour d’assises du Brabant dans
l’affaire De Vleesehouwer, accusé d’assassinat, ne pourront
guère se terminer que dans la nuit de samedi à dimanche.
L’audition des témoins n’est pas encore terminée.
COUR D’ASSISES DES BOUCHES-DU-RHONE.
Procès «les empoisonneuses «le Marseille.
Aix, 3 décembre.
La femme Gabriel est amenée à l’audience en chaise à
porteur et placée sur un lit près delà cour. Cette accusée
est réellement jolie, et le mal dontfelle souffre n’a pas assez
altéré ses traits pourqu’on ne reconnaisse encore labeauté
du teint et la vivacité des yeux.
L’italienne Alavena, femme Salvago, occupe la première
place sur le banc des accusés. Sans être aussi jolie que la
femme Gabriel, elle se fait remarquer par un profil assez
pur et un type italien assez accentué. Elle est de Vintimille.
Elle a de l’assurance, de l’audace même dans le regard et
supporte sans se troubler la curiosité du public.
Elle porte, ainsi que la femme Ville, le deuil, du moins
dans ses vêtements; toutes deux paraissent peu embarras-
sées de se voir sur le banc des assises, elles causent avec
les gendarmes qui répondent volontiers aux questions que
leur adressent ces veuves.
Vient ensuite la femme Lambert, la tireuse de cartes; on
le devinerait à l’expression de ruse qui caractérise sa phy0
sionomie. A côté d’ellb est Joie, une vrai figure de singe.’
l’interrogatoire des accusés, M. lo
jlique comment la gravité de cette
i la présider; il invite les reporters à
. soin dans la reproduction des débats;
__ . accusés, il leur donne le conseil de
revenir à une sincéitié absolue et de parler en toute fran-
chise, les assurant qiie c’était leur intérêt d’être sincères.
interrogatoire de la veuve salvago.
D. Vous étiez ce qu’on appelle en langage provençal
portereisse à Marseille, ce qui vous procurait un salaire
qui
Qui peignit l’Helvétie en pleurs,
Et sut faire, aux accords de sa lyre divine,
Gémir la mère des douleurs,
Rossini n’est point mort ; sous mon aile azurée,
Il dort, bercé de rêves d’or,
Jusques au jour heureux où la terre étonnée
Doit le voir reparaître encor’.
Caria mort n’est qu’un mot, et, dans ce cycle immense
Où s’agite l’humanité,
Tout meurt pour refleurir, tout tombe et recommence
Sa course pour l’Eternité.
La mort n’existe .point ; l’oiseau-roi d’Arabie
Renaît de sa tombe de feu
Et la foi, le travail, l’amour et le génie
Sont immortels ainsi que Dieu.
Enfin la Prière de Moïse commença, grave et solen-
nelle, et l’on vit apparaître un groupe montant lente-
ment au Ciel, figurant l’apothéose de Rossini, et éten-
dant, au milieu d’une éblouissante clarté, des couron-
nes vers le buste de l’immortel génie, tandis que dans
le fond on apercevait un monument funéraire.
C’est sous l’impression de cette dernière et belle
scène, qui fut redemandée une seconde fois, que la
représentation se termina. La manifestation a été
digne du théâtre d’Anvers; elle comptera parmi toutes
celles que les regrets laissés par le grand maestro ont
déjà provoquées et provoqueront encore.
C’est lord Clarendon
affaires étrangères.
Stuttgart, 4 décembre.
Le Roi a ouvert aujourd’hui la session des Chambres,
Dans son discours il a annoncé la présentation d’un
grand nombre de projets de loi libéraux parmi les-
quels il a cité un projet de réforme des impôts, un
projet tendant à écarter les difficultés politiques qui
entravent les mariages et enfin un projet tendant à
supprimer les privilèges du fisc.
Le discours royal se termine en ces termes :
« Je veux favoriser le libre mouvementde l’Etat et d’ac-
cord avec la nation, je protégerai l’autonomie et les inté-
rêts nationaux du Wurtemberg et je remplirai fidèlement
et patriotiquement mes devoirs envers la patrie alle-
mande. »
Pestii, 4 décembre.
Les deux délégations sont tombées d’accord sur le
budget de l’armée de terre.
Le budget entier est ainsi adopté.
Demain aura lieu la clôture des délégations.
L’archiduc Joseph deviendra commandant des Hon-
veds.
Rome, 3 décembre, soir.
L’armée pontificale a reçu aujourd’hui, par le navire
James, venant de Toulon, un nouvel envoi de fusils
transformés, de cartouches et de barils de poudre.
Lisbonne, 4 décembre.
Hier il y a eu de grandes démonstrations patrio-
tiques à l’occasion de l’anniversaire de la restauration
de 1640.
Constantinople, 3 décembre.
La Turquie annonce qu’un bateau, nolisé par l’Etat,
est parti des Dardanelles, avec des troupes à bord,
pour une destination inconnue. On croit que les arme-
ments ostensibles tolérés par le gouvernement hellé-
nique provoqueront des mesures rigoureuses de la
Porte.
DERNIÈRES NOUVELLES.
Bureau té
légra^l
BRUXELLES, 5 décembre.
(Cours d’ouverture).
Métalliques...... 491/2
Nouv. métalliques-------
Bons Amér. 1882.. 773/4
Lawrrand................
PARIS, 5 déc. (12h. 10 m.) -
VIENNE, 5 décembre.
(Cours d’ouverture).
Rente 30/0 à terme
Crédit mob. franç.
Crédit, mob. espag.
Emprunt Italien..
Consol. Turcs 5 0/0
Ch. de fer Autrich.
PARIS, 5 Déc. — (Cours d’ouverture).
71 55
295 -
57 90
39 30
648 —
Nouv. emp. autric.
Ch. de fer Lomb.. 415 —
60/0 Amér. 1882...------
3 0/0 Espag. intér. 301/4
3 0/0 » extér. 331/8
Nouv.empr.Russe--------
LONDRES, 5 Décembre. — (Cours d’ouverture).
Banque internationale de Crédit Agricole.
(LIMITED.)
25, RUE JOSEPH II, A BRUXELLES.
La Banque internationale de Crédit agricole reçoit
des DEPOTS DE FONDS à 4 POUR CENT. '
Les déposants peuvent retirer leurs fonds au moyen
de chèques dont les livrets leur seront délivrés gra-
tuitement par l’administration.
Les bureaux de la succursale d’Anvers sont établis
rue Rogier, n° 14, chez M. le chevalier Lejeune
directeur.
tLes funérailles de M. Jean-François-Joseph CATEAux
veuf de dame Julie-Sophie-Josèphe vïattel, officier de
l’ordre de Léopold, président du Tribunal de Commerce
d’Anvers, ancien président de la Chambro de Commerce
d’Anvers, ancien conseiller communal, etc., décédé à Anvers le
4 décembre, auront lieu lundi 7 de ce mois, à II heures, à l’église
paroissiale de St-Joseph.
Les amis et connaissances qui, par oubli, n’auraient pas reçu
de carte de faire part, sont priés de considérer le présent avis
comme en tenant lieu. 3185
liique Havas-HiiUier
enter.
• Londres, 5 décembre.
Le Times publie la liste provisoire du nouveau mi-
nistère. En voici la composition :
Lord Clarendon, affaires, étrangères.
MM. Carwell, guerre;
Lowe, finances;
Brigth, Indes;
Childers, amirauté ;
Sir Willam Page Wood, lord-chancelier ;
Chichester Fôrlescue, Irlande;
Sir Robert'Cullier, attorney général.
Coleridge, sollicitor général.
Lord John Russell fonctionnera comme ministre
sans portefeuille.
Le ministre du commerce n’est pas encore désigné.
Le choix du président du conseil est entre lord
Granville et le duc d’Àrgyle.
M. Gladstone présentera aujourd’hui la liste à laReine.
Florence, 5 décembre.
La commission d’enquête du cours forcé a décidé de
proposera la Chambre un ordre du jour invitant le
ministre à présenter dans le premier trimestre de
1869, un projet de cessation du cours forcé.
Le projet de réorganisation de l’arsenal de Venise
été adopté par 159 voix contre 61.
Le projet du code militaire a été adopté par 176voix
contre 44.
Madrid, 5 décembre.
L'Impartial dit que le conseil des ministres approu-
vera aujourd’hui le décret de convocation des Cortès.
Constantinople, 4 décembre.
M. Habbartest chargé par la Porte de conduireune
escadre en Crète. Il est muni de pleins pouvoirs.
Les consolidés turcs ont baissé de 43 à 41.
Dépêches télégraphiques.
Consolides angl.
N.emp.Brés. 1865.
5/20 b. Amér. 1882.
C.deferlllin.Act..
» Erie *
Consol.Turcs 5 0/0.
Domanial.........
8 0/0 Mexicains ...
5 0/0 Orées 1824®.
50/0 Orées Coup..
FRANCFORT,
Emprunt national.
Nouv. métalliques
Emp. Anglo-Autr.
Lots d’Autr. 1860..
921/2 à------
5 0/0 Russes 1862..
Espagnol, passive.
741/2 - 743/4 - nouv. 30/0
961/4 » 963/4 5 0/0 Italiens.
26 — » 261/2 Chemin defer :
391/4 » 393/8 Sambre et Meuse.
Rotterdam-Anvers
Namur-Liége.....
Luxembourg......
Lombards........
5 Déc. — (Cours d’ouverture).
— — * Lots d ’Autr. 1864..
511/2 gEmpr. Vénitien...
-----(Créa, mobil. Autr.
761/2_____65/20bonsAmér.l882
Bulletin des Bourses.
11/2 0/(
2 - 0/0
21/2 0/0
3 - 0/0
4 — 0/0
5 - 0/0
Lois <le Bruxelles ù fr. ÎOO de 188G.
ERRATUM. — Le n° 42765 est remboursable par 300 fr.,
au lieu du n° 38551 qui est remboursable par 200 fr.
La maison Boiesiei», confiseur a Paris, provisoire-
ment installée, 2, place du nouvel opéra, 2, informe sa clien-
tèle qu’elle expédiera dans les vingt-quatre heures toutes les
demandes qui lui seront adressées à l’occasion de NOËL et du
JOUR DE L’AN. 3161
THEATRES, CONCERTS, ETC.
INIationaal Tooneel van Antwerpen (Théâtre des
Variétés). — Bestuur van Eloy Lemaire. — Zondag 6 december
— De Arme en de Ryke, drama in 5 bedrijven en 6 tafereelen A
Koppen en Letteren, operette in 1 bedrijl. — Eene vrowb die
drinkt, blijspel met zang in 1 bedrijf.
Aan vang 7 ure.
Koninklijke maatschap;»! j De Dageraed —
Maandag 7 december, in het Théâtre des Variétés, buitenge
woone vertooning met de medewerking der artisten van Let
Nationaal Tooneel. — De Kinderroof ster, volksdrama in 8 tafe-
reelen. — Daarna : 99 Beesten en eenen Boer, blijspel met zan<r
in 1 bedrijf. “
Openingder bureelen ten 61/4 ure, aanvang ten 7 ure.
Société royale «l’harmonie «l’Anvers. — Di-
manche 6 décembre, à midi et demi précis, deuxième matinée
musicale, avec lo concours de MH» Roost, pianiste et M. Jules
De Vigne, ténor.
PROGRAMME: 1. Ouverture de Guillaume-Tell (Rossini.) —
2. Concerto pour piano op. 11 Allegro, exécuté par M11* Caroline
Roost. (M. Ilenno.) — 3. Air de Lucrèce Borgia, (d’un pur Amour'
chanté par M. De Vigne (Donizetti.) — 4. Stündchen (Sérénade)!
pour orchestre (Hàrtel.) — 5. Suite du Concerto pour piano
Adagio et Rondo, exécuté par Mi>« Caroline Roost (M. Henne.)
— 6. La Fille de l’Air, mélodie, chantée par M. De Vigne
(Meyerbeer.) — 7. La Farlane, air de danse de l’opéra Mignon
(A. Thomas.)
L’orchestre sera dirigé par M. Alph. Lemaire.
Cercle artistique, littéraire et scientifique.
— Lundi 7 décembre, à 7 heures du soir, grand concert, donné
par la Section de Musique, avec le concours de M1Ie J. Van Boom,
cantatrice à Bruxelles.
PROGRAMME : 1. Ouverture de 1a. Flûte Enchantée (Mozart )
— 2. Psaume dix-huitième (B. Marcello.) — 3. Première partie
du Messie (G. J. Haendel.) — 4. Scène, air et chœur d’Orphée et
Eurydice (Glilck.)
Cercle artlstltiue, rue Aremberg. — cosmorama. —
Exposition artistique de photographies sur verre. 2500 vues dans
65 appareils. — Ouvert tous les jours de 10 h. du matin à 10 h.
du soir. — Entrée 1 fr.;6 billets 4 fr.; abonnement personnel
pour un mois 5 fr. — Catalogues à 50 centimes.
2991 th. mets, de Cologne.
Café-concert «le la Sodalité. — Tous les soirs à 8
heures, représentation extraordinaire. — Airs, romances, duos,
chansonnettes, etc.
Prix des places : Premières, 1 fr.; secondes 50 centimes.
Conférence. — La conférence d’histoire naturelle de de-
main dimanche à onze heures et demie à la Société Zoologique
aura pour objet : La suite des Tangaras, les Coracines, Céplia-
loptères, Oiseaux-Cloches, etc.
1 mois de date.
3 » ** »
6 » » »
un an de date.
PABTIi COHMBftCIiU
Place d’Anvers «lu SS décembre.
CAFES. — Marché ferme mais sans grandes affaires de gré ô
gré aujourd’hui.
On a exposé en vente publique, cette après-midi, environ 1200
sacs café üonaïves, Cap Haïti et Port-au-Prince, plus ou moins
avarié. Les prix d’adjudication, ont roulé de fr. 561/2 â 611/2 par
50 kilossen consommation eu égard au mérite de la marchandise.
CEREALES. — Le marché a de nouveau été calme aujourd’hui
pour tous les grains et on a seulement vendu une petite partie
orge de Poldres au prix defr. 24 1/4 par 100 kilos.
CUIRS. — On a vendu aujourd’hui les quantités suivantes :
CUIRS SECS DE BUENOS-AYRES.
Du n° 461.. 250b/fs,15 k., p. Normanby, à fr. 108.
N°387 ..... 706 v/s, 10 k., par City of Brussels, à fr. 101.
CUIRS SALÉS SECS MARAGNAN.
N°439...... 331 cuirs, 121/2 k., p. Alster, à fr. 71 1/2.
CUIRS SAI.ÉS DE BUENOS-AYRES.
N°373...... 148b/fs,32/40 k., p. Alba,a fr. 63.
” 401..... 387 - Rivières, 25/32 \s.\).Itettiria,k fr.631/2.
CUIRS SALÉS DE MONTE-VIDEO.
Du n» 269.. 252 Urug., b/fs,32/40 k., p. Kronprinz Frie-
' ’ '. Wil' ' ■ - "
Du no 418.. 900
drich Wilhelm, à fr. 63.
25/32 k. p. Anne Christine,
à fr. 67.
v/s, 20/25k., p. dito, àfr. 66.
„ ... 15/20 k., par Valid, k fr. 57.
N°420 ...... 93 Urug., b/fs, av., 25/32 k.p.Anne Christine,
à fr. 63.
Du n° 423..
Du no
300 -
200
421
424
425
* 426..
laines.
v/s »
32/40 k., par dito, à fr. 61.
15/20 k., par dito,à fr. 55.
20/25 k., par dito,à fr. 62.
25/28 k. par dito,à fr. 65.
t Af\ Loi lac loin
Il s’est encore traité aujourd’hui 40 balles laines
en suint de la Plata.
PETROLE. — Le marché pour pétrole raffiné d’Amérique a de
npuveau été un peu moins ferme aujourd’hui et le blanc dispo-
nible ou »ar navires en débarquement s’est payé depuis fr. 521/2
jusque 53 1/2 par 100 kilos suivant qualité et quantité. Par parties
on cote ^encore ffr. 52 1/2. Sur livraison peu d’affaires ont été
conclues ; on cote sur courant de ce mois ainsi que sur janvier
û'-52 /t sur le» 3 premiers mois fr. 51 par 100 kilos.
RESINES. — Nous avons appris la vènte de 20,000 kilos brai
seg doit de France, aux prix antérieurs.
SUIF. — Marche sans grands changements. Nous avons ap-
o la «f ac/a ___________________. i.. nu*. r\L.
pris la vente 2/1 et 156/2/pipes suif de moutons de la Plata, en dé-
barquement par Kina Figari de Montevideo, ainsi que de 100/1
pipes suif de moutons, à livrerpar Teesdale, actuellement encore
Crédit mob. Autr. 239 60
Lots de 1860 ...... 88 —
Napoléon d’Or.... 9 56
Métalliques 1866..-------
Rente 71-57. — Faible et offert.
-----a -
33 - * 331/4
55 — • 551/2
7 — » 71/4
101/2 - 103/4
103/8 » 105/8
103/4 . 11
161/2 » 163/4
2383/4
79 -
DÉPÊCHES COKNERCIALES.
a Service de l’agence Havas-Bullier-Reuter.
PARIS, Sî déc.— FARINESmarq.(1.159 k.esc. 1/20/0).
Disponible et courant du mois... 62.25 62.—
Janvier................... —.— —.—
4 mois de novembre........ —
4 premiers mois........... 61 — 61.—
FARINES type-Paris (les 100 kil. nets.)
Disponible et courant du mois... —.— — .—
HUILE de colza les 100 kil. (esc. 10/0).
Disponible et courant du mois... 77.25 77.50
Janvier.................... 77.75 77.50
4 premiers mois........... 77.75 77.50
4 mois de mai............. 81.— 81.—
HUILE de lin (les 100 kil. Esc. 2 0/0.)
Disponible et courant du mois... 80.— 80.50
4 premiers mois de janvier. 81.50 81.50
ESPRIT c/6 Nord fin (l’hect. 90 degrés. Esc. 1 0/0.)
Disponible et courant du mois... 75.— 75.—
4 premiers mois........... 74.50 74.50
4 premiers mois chauds..... 74.75 74.50
SUCRES bruts (les 100 kil. bonne 49 n« 12). __
Disponible et courant du mois... 60.75 61.75
LIVERPOOL, » déc. — Cours d’ouvert. -COTONS :
Ventes probables 8,000 b. Marché faible.
8T-PETER8BOURG, 3 déc. — SUIF : Jaune
clair à chandelles, au cpt., 53 1/2 Rs vendeur ; dito s/août 53 K»
vendeur. ,
CEREALES : Seigle au cpt 8-25 Rs: s/mai 8 R. Marché calme.
Change à 3 mois : Sur Londres 3215/16 ; s/Hambourg 29 11, lt).
sur Amsterdam 163 3/4; sur Paris fr. 3-34 3/4.
Fonds publics : Lots russes de 1864,138; d° de 1865, 13a.
NEW-YORK, A décT^Par câble transatl. — {Soir.)
3.
Amsterdam, 4 décembre. — Les fonds hollandais, par suite
de ventes pour compte particulier, sont dépréciés.
Des fonds étrangers les Espagnols se sont quelque peu rétablis
de la baisse de hier, à la suite de quelque demande pour l’inté-
rieur. l.es Turcs sont en baisse de 1/20/0. Les Américains fermes
par suite d’ordres d’acliats pour l'intérieur.
taris, 4 décembre. — La Bourse n’a plus les hésitations des
dernières journées. Les idées de hausse triomphent de nouveau.
COTONS : Middling Upland.... 243/4
PETROLE : Raffiné......... 321/2
Changes : Sur Londres 30/j.. 1091/4
( Plus haut.... 1351/4
Cours de l’OR : Plus bas.... 135 —
‘ Cours de clôture 1351/8
Bons américains 5-20 (1882)... 1111/4
- » (1885)... 108 -
Chemin de fer Illinois...... 144 —
» » Erie............ 381/8
Le steamer China est arrivé.
Service particulier.
MANCHESTER, Ai déc. — TISSUS ET F1LES :
A.
243/4
323/4
1091/4
1353/4
1351/4
1353/8
1111/2
108 -
144 —
371/2
Le marché est lourd et les prix sont en tendance moins fer®.®1
On cote : Shirtings écrus 39 p. 8 1/4 ®, China 10s. 3d,; dito fair Vf-
~ ’ ......Qgs 39 p. 7® 0.111!-< gs OH • Ho fait* 8s. 3d. tissus
m®
Le3 0/0 qui avait débuté â 71-70, a atteint 71-85 et a clôturé à71-80.
Le4 1/2 0/C ' ............ ’ *------ ' ..............................
uè, ,
7 l/2d.; shirtings“39 p. 7® Cfiina 8s. 9d.; d° fair 8s. 3d. . .
32p., 58, 5s. 2 l/2d ; dito 6 S 6s. 3d.; d» 7 «, 7s. 3 l/2d.; Mexicain
7 ®, 8s. 3d. ; filés mule 40 fils, bonne qté 13 3/4d. ; fair 12 1,4a.,
filés water 30 fils 14 l/2d.
)/0 a haussé de 101-30 à 101-50. Le 5 0/0 Italien a débuté
à 57-95 et a clôturé à 58-95.
Londres 4 décembre. — Les fonds anglais restent soutenus
aux précédentes cotes. Les Consolidés font 92 1/2 à 5/8 ex-divid.
au comptant et 92 5/8 à 3/4 ex-div. sur terme. Les 3 p. c. réduit
et nouveau se cotent 92 1/2 à 5/8. Les fonds étrangers sont sou-
tenus ; Italiens 5 p. c. 56 3/4 à 57 1/4 ; Turcs 5 p. c. 40 5/8 à 40 3/4.
Société anonyme CÔANDIET KAS.
COMPTOIR D’ANVERS : Rue des Tanneurs, N° 9.
La Société ouvre des comptes de dépôts franco commission.
Elle paie à ses déposants :
'0 d’intérêts sur les fonds remboursables à 3 jours de vue.
* déc.-COTONS
-r,.-» - u™.-wu(«o . Le low-mMdUng
se paie dans la parité de fr. 124 par 50 kilog., rendu au navie,
middling fr. 127 dito.
SUCRES : Les terrés se cotent
8AVANNAH
la
ïdling fr. 127 dito.
IIAA'ANE, 3 déc. —
8 1/2 rx par arrobe le n» 12.
Change : Sur Londres 15 1/4 0/0 prime ; sur Pans — dito.
Frets : Pour le Canal, 40 sh. par tonneau.
THLKGRÂJÏMRS KTAVIS FARTICUXdïl’RS.
KHOSATAK, :I.
From.Thect.fr. 22 45
Seigle ...... 16 18
Sarrasin.....16 59
MAJLINES, K.
From , 100k.fr. 27 99
Seigle........21 67
Sarrasin..... 26 35
Avoine....... 23 20
Orge, l’hect.. 15 —
GRAINES :
De colza l’h. fr. 22 83
DUS».
fr. 23 21
„ 16 80
. 16 43
mrzH.
fr.29 19
» 22 07
. 26 26
. 23 81
. 15 -
» 22 67
ou ;; déc.
Avoine, l’ht. fr. 9 72
Beutre, le kil. 2 60
CEufe, les25... 2 3a
DU B tléc.
Gr. delin...fr. 23 33
HCILES ;
De colza,100 lit. 77 —
Delin........81 oO
TOURTEAUX :
De colza, 100 k.. 18 —
De lin.......27 —
DU*»-
fr- 9-fl
. 2 84
. 2 35
DU*»>
fr. 23 33
BETAIL (Marché tenu au hameau de Neckêrspoel, dépenda -
de Malines, le 4 déc.) : Race indigène, 54 tètes de fr. 150 a ow ,
race étrangère, 493 têtes de fr. 190 à 650.
BRUGES, S déc. —On cote les grain» comme suit^ __
Féverol.l’hect.fr. 20 — â 20 75 I Sarrasin, Th...fi*. 16 25 a
Escourgeon....... 14 37 ,n 1 ----------- " u --
Avoine,,......... 8 75,
13 12 Froment........... ÎÎka ^ 16 25
11 50 I Seigle.......... 14 50 - W |