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Décembre
A
Commerce de la Belgique en 1867.
ÿous reproduisons, d’après le Moniteur, le la-
eau général du commerce de la Belgique avec
s pays étrangers pendant l’année 1867.
ÎVotice analytique.
RÉSUMÉ GÉNÉRAL DU COMMERCE.
Lg résultats généraux du mouvement commercial entre
Belgique et les pays étrangers, pendant l’année 1867, ne
itèrent pas sensiblement de ceux qui ont été constatés
£r l’année 1866.
les importations et les exportations générales réunies
([t de deux milliards 775 millions 300 mille francs. Ce
[jjre surpasse do 25m5 ou 1 p. c. celui de l’année 1866,
lîe206ml ou 8 p. c. le chiffre do l’année 1865.
les marchandises arrivées en Belgique, c’est-à-dire les
bortations pour la consommation, pour le transit direct
(pour l’entrepôt, sont comprises dans le chiffre do deux
[jfliards 775m3 pour l,477r,15. C’est une augmentation de
Mou 4 p. c. sur le chiffre des importations de l’année
p, et de 112m6 ou 8 p. c. par rapport à l’année 1865.
de commerce général à l’exportation (marchandises
jelges et étrangères réunies) s’élève à l,297m8. C’est une
lifferenceen moins de 25m6 ou 2 p. c. comparativement à
p; par rapport à l’année 1865, il y a accroissement de
tj»5ou 8 p. c.
Les produits étrangers que la Belgique a reçus pour sa
propre consommation, et les produits provenant de son
1 et de son industrie qu’elle a envoyés à l’étranger pen-
jut l’année 1867, représentent une valeur de 1.372m5,
Et une diminution de 18ml ou 1 p. c. sur les résultats de
fumée 1866, et une augmentation de 14m4 ou 4 p. c. sur
peux de l’année 1865.
La valeur totale des marchandises étrangères mises en
Consommation estde 775m2. C’est 27m8 ou 4p. c. deplus
m’en 1866, et 18m8 ou 2 p. c. de plus qu’en 1865.
La valeur des produits belges exportés s’élève à 597m3,
chiffre inférieur de 45m9ou7p. c. aux résultats de 1866,
il de 4m4 à ceux de 1865.
RÉSUMÉ PAU MODE DE TRANSPORT.
Pour les importations et les exportations réunies, la va-
leur des marchandises transportées par terre et rivières
en 1SG7 n’excède que 0ml la valeur des marchandises en-
tées et sorties par les mêmes voies en 1866. Si l’on consi-
Jère séparément chacun de ces deux mouvements, on con-
state qu’il y a, par rapport à 1866, une très légère augmenta-
tion pour lès importations et une diminution correspondante
pour les exportations.
Les transports maritimes, pour les importations et les
aportation réunies, sont supérieurs de 24m4 ou 3 p. c. à
ceux de 1865. Si l’on envisage isolément les importations
dies exportations, on constàteune augmentation de9 p. c.
pour les premières, et une diminution de 6 p. c. pour les
secondes.
La part proportionnelle des transports par terre et ri-
vières, dans l’ensemble du mouvement commercial, est de
M.Sp.c., et celle des transports maritimes de 35.2 p. c.
En 1860, ces parts respectives étaient de 65.4 p. c. et de 34.6
p.c. La diminution de la quotité des transports parterre
et rivières, et l’augmentation de celle des transports par
mer, s’expriment donc par 0.6 p. c. Si l’on remonte à 1857,
on voit que les proportions étaient de 66.3 p. c. pour les
transports par terre et rivières, et de 33.7 p. c. pour les
transports maritimes. Depuis cette époque, les transports
parterre et rivières avaient pris plus d’extension que les
transports maritimes, circonstance qui doit être attribué?,
ai développement, des voies ferrées internationales. Mais
pour les années 1866 et 1867, on constate une augmenta-
lion du mouvement maritime.
MOUVEMENT DU COMMERCE PAR PAYS.
Pour le commerce spécial, les échanges avec les pays
l’Europe représentent 86.1 p. c. du mouvement desimpor-
hations et des exportations réunies; le reste (13.9 p. c.)
forme la part de nos relations avec l’Amérique, l’Afrique et
l’Asie. Les proportions correspondantes pour 1866 étaient
de 85.6 p. c. et de 14.4 p. c.
Ce mouvement se répartit de la manière suivante :
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peaux brutes (813,000 kil.), l’acier ouvré (304,000 kil.), les
machines et mécaniques (824,000 fr,), les sucres bruts
(1,106,000 kil.), les riz (2,164,000 kil.), etc. _
Des augmentations se remarquent sur les laines (4,275,000
kil.), les cuivre et nickel bruts, battus, étirés et laminés
(1,014,000 kit.), la houille (107,603 tonn.), ia fonte brute et
les vieux fers (19,440,000 kil.), les fils de lin et de chanvre
(262,000 kil.), le café (562,000 kil.), les grains de toute espè-
ce (1,450,000 kil.), etc.
Notre exportation vers l’Angleterre a diminué de 8m0
ou 6 p. c. comparativement à 1866.
Il y a notamment diminution sur les fils de laine (675,000
kil.), les tissus de laine (97,000 kil.), les papiers (1,827,000
kil.), les armes (1,872,000 fr.), les grains de toute espèce
(5,359,000 kil.), les verreries (1 million 323,000 fr.), les
bestiaux (35,705 têtes), les tourteaux (4,913,000 kil.), les
sucres raffinés (965,000 kil ).
Quelques articles ont augmenté : ce sont, entre autres, le
houblon (2,626,000 kil.), les fruits de toute espèce (4,348,000
fr.), les sucres bruts (4,988,000 kil.), les bougies (272,000
kil.), etc.
PAYS-RAS.
Les importations des Pays-Bas sont de 96‘'’7 et nos ex-
portations verscepays de68m». Les importations dépas-
sent donc les exportations de 28m7 ou 42 p. c.
Pour les importations, il y a augmentation de 8‘”4 ou 10
p. c. sur l’année 1866.
Elle porte principalement sur les grains de toute espèce
(3,736,000 kil.), sur les bestiaux (34,461 têtes), les poissons
(2,112,000fr.), le café (499,000 kilog.), les sucres bruts
(2,287,000 kil.), les graisses (663.000 kil.), le beurre frais et
salé (273,000 k.), les huiles non comestibles (562,000 k.),etc.
Il n’y a do diminution notable que sur deux articles : le
coton (71,000 kil.) et les cuivre et nickel bruts, battus, étirés
et laminés (238,000 kil.)
Les exportations de produits belges vers les Pays-Bas
ont diminué de 12™4 ou 15 p. c., comparativement à 1866.
Il y a diminution sur les tissus de coton (38,000 kil.), les
fers battus, étirés et laminés (12,392,000 kil.), les métaux,
minéraux et terres non spécialement dénommés (47,852,000
kil.), le zinc non ouvré (1,190,000 kil.), les voitures (1,698,000
fr.), les fils de lin et de chanvre (127,000 le.), les machines et
mécaniques (961,000 fr.), les bois do construction (3,896
mètres cubes), etc.
On constate des augmentations sur les graisses (1,241,000
kil.), et sur les peaux brutes (518,000 k.)
ASSOCIATION ALLEMANDE.
Les importations des Etats du Zollverein s’élèvent à 92m8,
et 1a, valeur des exportations de produits belges vers ces
Etats est de 78m6, soit une différence de I4m2 ou 18 p. c. en
faveur des importations.
Les importations ont augmenté de llm4 ou 11 p. c. par
rapport à 1866.
Les articles sur lesquels on constate les plus fortes aug-
mentations sont les grains de toute espèce (21,197,000 kil. J,
les minerais de fer (57,465,000 lui.), les peaux tannées en
croûte et autrement préparées ou apprêtées (80,653 le.),etc.
11 n’y a de diminution importante que sur les laines
(1,563.000 kil.)et les bestiaux (34,331 têtes.)
L’exportation des produits belges vers les territoires de
l’association allemande a augmenté de 9m5 ou 1-4 p. c,, par
comparaison avec l’année 1866.
On constate des augmentations sur les peaux brutes
(2,896,000 kil.), les fils de laine (584,000 kil.), les graisses
(2,028,000 kil.), le coke (90,867 tonn.), les graines de toute
espèce (4,007,000 kil.), etc.
11 y a réduction sur les fils de lin et de chanvre (173,000
kil.)', sur les huiles non comestibles (430,000 k.), etc.
r.AYS D’AMÉRIQUE.
Les importations des pays d’Amérique, considérées dans
leur ensemble, sont tombées de 167™8, chiffre de 1866, à
149m9, soit une diminution de 17®9, ou 11 p. c.
Nos exportations vers ces pays ont également lléchi : en
1866, elles ont été do 29m9, tandis qu’en 1867 elles no se sont
qu’élevées qu’à 28m6, soit une différence en moins de lm3,
OU 5 p C.
Les importations des Etats-Unis, qui étaient de 38m5 en
1866, sont de 36m5 en 1867 ; elles ont rlonc diminué de 2'11>>
ou 5 p. c. La réduction porte principalement sur les ré-
sines et bitumes (2,171,000 kil.). Mais il y a augmentation
sur les graisses (2,004,000 kil.), le café (478,000 kil.), les
laines (287,000 kil.), les tabacs non fabriqués (895,000 kil.),
etc.
Il y a également diminution sur les importations du
Mexique (71 p. c.); — du Chili et du Pérou (23 p. c.) ; — du
Rio de laPlata (22 p. c.) ; — des possessions anglaises en
Amérique (19 p. c.); — de Cuba et Portorico (11 p. c.) ; —
d’Haïti et Venezuela (10 p. c.).
Il n’y a qu’un seul pays d’Amérique dont les importations
aient augmenté: c’est le Brésil.L’accroissement est de 19 p.
c. et porte principalement sur le café. Mais, pour la pre-
mière fois, des relations importantes ont en lieu avec
l’Uruguay, dont l’importation s’est élevée à près de
15,000,000.
Nos exportations vers les Etats-Unis se sont réduites do
lm4 ou 13 p. c. par rapport à 1866. — Les principales dimi-
nutions portent, sur les tissus de laine (38,818 kil.) et sur le
zinc non ouvré (2,593,000 kil.) — Il y a augmentation sur les
armes (565,000 fr.), le plomb non ouvré (808,000 kilog.)et les
verreries (320,000 fr.)
Il y a aussi diminution de nos exportations vers les pays
suivants de l’Amérique : Mexique (82 p. c.) ; — Haïti et
Venezuela (39 p. c.) ; — Rio de la Plata (30 p. c.); — Cuba et
Porto-Rico (8 p. c.)
Mais il y a augmentation pour le Brésil (32 p. c.); — le
Chili et le Pérou (8 p. c.); — et les possessions anglaises en
Amérique (2 p. c.)
à voiles, dans le mouvement de la navigation générale
à la sortie, sont : pour le nombre de navires, 58 p. c.; pour
le tonnage, 51.3 p. c.; pour le chargement, 29.3 p. c.;
pour la force des équipages, 36.2 p. c.
Il a été déclaré àla sorties, 128 navires à voiles et à vapeur
d’une capacité totale de 1,348,373 tonneaux, dont 632,551 ton-
neaux de chargement ; ils étaient montés par 66,694 hom-
mes d’équipage. Par rapport à 1866, le nombre des navires
sortis a augmenté de 15 p. c. ; leur tonnage, de 51 p. c.; le
degré de chargement, de 16 p. c., et la force de leurs équi-
pages, de 15 p. c.
De ces 5,128 navires, 2,447 sont sortis avec chargement
et 2,681 sur lest. Il y a, pour les premiers, comparative-
ment à 1866, augmentation de 1 p. c. sur le nombre de na-
vires, de 17 p. c. sur le tonnage et de 15 0/o sur le degré de
chargement. Les navires sur lest ont augmenté de 30p.c.
et leur tonnage de 54 p. c.
Les quotités propres au pavillon belge, dans le mouve-
ment de la navigation àla sortie, sont’tombées, relative-
ment à l’année 1866, de 19,7 centièmes à 16.5 centièmes
pour le nombre de navires ; de 7.9 centièmes à 6.7 centiè-
mes pour le tonnage et de9.5 centièmes à 8.6 centièmes
pour le degré de chargement.
Le pavillon anglais entre dans l’ensemble pour les pro-
portions suivantes: nombre denavires, 44.7 p.c ; tonnage
56 9 p.c. ; chargement, 65p.c.
NAVIGATION A VAPECR.
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Voici le compte rendu des échanges effectués entre la
«algique et les quatre pays do l’Europe avec lesquels ses
Mations commerciales ont le plus d'importance,la France,
les Pays-Bas, l’Angleterre et le Zollverein, ainsi qu’entre la
Belgique et les pays d’Amérique.
FRANCE.
Les valeurs de l’exportation pour la France sont de 235m8
et celles de l’importation de ce pays en Belgique, de 195m8.
•Dsexportations excèdent donc les importations de 401”»
20 p. c.
La mise en consommation des produits importés de
'rance a diminué de 0ra8, comparativement à l’année 1866.
Les principales diminutions portent sur les grains de
toute espèce (45,229,000 kil.), les vins (35,981 hectol.), les
binerais de fer (33 millions 622,000 kil.), les bestiaux
'2,176 têtes), etc.
Mais il y a augmentation sur les métaux, minéraux et
torres non spécialement dénommés (17,422,000 kil.), les
Peaux brutes, tannées en croûte et autrement préparées
IL,146,000 kil.), les tourteaux (9,200,000 kil.), les tissus de
jj°ie (6,681 kil.), les laines (1,317,000 kil.), les fils de lin et
j1? chanvre (237,000 kil.), les pommes de terre (9,805,000
®L), les livres (1,162,000 kil.), les machines et mécaniques
«7,000 fr.), les écorces à tan (3,684,000 kil.), les fils de
“'Ue (153,000 kil.), le café (314.000 kil.), etc.
Lexportation des produits belges vers la France a dimi-
“Ue de 29“6 ou 11 p. c. comparativement à l’année 1866.
Les articles qui présentent les réductions les plus no-
™les, sont : filaments végétaux de toute espèce (1,035,000
l|L)t houille (376,296 tonn.), coke (121,035 tonn.), tissus do
etde chanvre ("4,074,000 fr.), fils de lin et de chanvre
W88,000 kil.), tissus de coton (85,000 kil.), sucres bruts
5,000 kil.), fils de laine (196,000 kil.), fils de coton
rMOO kil.), fers battus, étirés et laminés (4,920,000 kil.),
.‘«mlements (876,000 fr.), machines et mécaniques (850,000
'h houblon (272,000 kil.), peaux brutes (448,000 kil.), etc.
J-1.11 constate des augmentations sur les cuivre et
«wl bruts, étirés et laminés (1,844,000 kil.), le zinc non
kii\ i (A848,000 kil.), les grains de toute espèce (5,836,000
(..‘■Lies sirops et mélasses (1,936,000 kil,), les bestiaux
têtes), les chevaux,ët poulains (1.733 têtes), les ob-
tjl A art et de collection (854,000 fr.), les laines (280,000
les graines oléagineuses (1,493,000 kil.), les huiles
llres qu’alimentaires (488,000 kil ), etc.
ANGLETERRE.
valeur des produits importés d’Angleterre en Bel-
[D“e est de I31ml, et celle des marchandises belges expor-
Jonn iêrs eo Pays de 121m6. Les importations surpassent
uc les exportations de 9m5 ou 7 p. c.
j>esin. ,ortations d’Angleterre ont diminué de 9“9 ou 7
Il Pai’ rapport i l’année 1866.
jriiy ,a réduction sur les résines et les bitumes (13,611,000
iw’*®s fils de coton (44,000 kil.), les filaments végétaux
kil.), l’acier non ouvré (2,010,000 kil.), les en-
18 (6,648,000 kil.), les tissus de coton (56,000 kil.), les
AUTRES TAYS.
Comparativement à l’année 1866, il y a augmentation des
importations des pays ci-après : Autriche (553 p. c.); Gi-
braltar et Malte (476 p. c.); Guinée et Sénégambie (431 p.c.);
Turquie(113 p. c.); Russie (64 p. c.) ; Portugal (64 p. c.) ;
Espagne (36 p. o.); Villes hanséatiques (21 p. c.) ; Java et
Sumatra (8 p. c.); Egypte(5 p. c.); Grèce (4 p. c.) ; et Inde
anglaise, Singapore et Chine (2 p. c.)
Mais il y a diminution pour les îles Philippines (84 p. c.) ;
la Suisse (46 p. c.) ; le Danemark (41 p. c.) ; la Suède et la
Norvège (16 p. c.), et l’Italie (13 p. c.)
Le mouvement de nos exportations a fléchi, quant aux
pays de destination qui suivent : Guinée et Sénégambie
(99 p. c.) ; Océanie et Australie (96p. c.); Portugal (78 p. c.);
S te (58 p. c.); Danemark (53 p. c.) ; Espagne (50 p. c.);
.lenbourg-Schwérin (44 p. c.); Autriche 36 p. c.); Inde
anglaise, Singapore et Chine(35p. c.);Italie(28p.c.);Suisse
(19 p. c.) ; Suède et Norvège (6 p. c.).
On constate des augmentations pour Gibraltar et Malte
(126 p. c.); les îles Philippines (96 p. c.); la Russie (86 p.
c.) ; la Grèce (44 p. c.) ; la Turquie (40 p. c.) ; les Etats Ro-
mains (18 p. c.), et les Villes hanséatiques (1 p. c.).
MOUVEMENT DU TRANSIT.
Le transit s’est élevé de 680m2, chiffre de 1866, à 700m4,
soit une augmentation de 20m2 ou 3 p. c. par rapport aux
valeurs. Si l’on envisage le transitai! point de vue du poids
on constate, pour l’ensemble des principales marchandises
relevées en douane d’après cette base, une augmentation
de 58,615,000 kilogrammes ou 19 p. c. On n’a pu laire la
comparaison, quant au poids, des bestiaux, qui sont ren-
seignés en nombre de têtes; sous ce dernier rapport, on
constate une diminution de fil p. c., dans le transit du
bétail.
Les pays avec lesquels le transit a eu le plus d’impor-
tance sont, pour les provenances : le Zollverein, la France,
l’Angleterre, les Pays-Bas, le Rio de la Plata, la Russie,
le Brésil, la Turquie, la Suisse, les Etats-Unis ; et pour
les destinations : la France, le Zollverein, l’Angleterre,
les Pays-Bas, la Suisse, les Etats-Unis, la Russie, les Villes
hanséatiques, le Danemark et l’Autriche.
MOUVEMENT DES ENTREPOTS.
Les dépôts de marchandises étrangères dans les entre-
pôts ont augmenté de 20 p. c. comparativement à ceux de
1866. Les entrées en entrepôt représentent une valeur de
13§m8, tandis que les entrées constatées pendant l’année
précédente ne sont évaluées qu’à I16ra7.
Il y a augmentation de 60,946.000 kil. sur les grains,
farines, moutures et pâtes ; de 3,900,000 kil. sur le café ; de
516,000 kil. sur les fils de lin et de chanvre; de 2,126,000
kil. sur les tabacs non fabriqués, etc.
Mais il y a diminution de 1,553,000 kil. sur'les laines;
de 31,154 hect. sur les vins ; de 169,000 kil. sur les tissus de
coton ; de 4,835,000 kil. sur le riz ; de 1,^26,000 francs sur
les fruits de toute espèce, etc.
MOUVEMENT DE LA NAVIGATION.
Navigation à voiles et à vapeur
La navigation à voiles est comprise, dans le mouvement
général de la navigation à l’entrée, pour les parts pro-
portionnelles suivantes: nombre de navires, 57.9p. c.;
tonnage, 51 p-. c.; chargement 57-8 p. c.; force des équi-
pages, 35-6 p.c.
Les transports maritimes à l’entrée ont eu lieu par 5,105
navires à voiles et à vapeur, jaugeant ensemble 1,338,166
tonneaux, dont 1,153,062 occupes par des marchandises ; ils
étaient montés par 66,280 hommes d’équipage. Compara-
tivement à 1866, il y a augmentation de 12 p.c. quant au
nombre des navires entrés, de 25 p c. quant à leur ton-
nage, de 24 p. c. quant au degré de chargement, et de 12
p. c. quant à la force des équipages.
Parmi les 5,105 navires entrés, 4,292 étaient chargés et
813 sur lest (1). Il y a, en ce qui concerne les premiers, par
rapport à 1866, augmentation de 15 p. c. sur le nombre, de
26 p. c. sur le tonnage et de 24 p. c. sur le chargement. Le
nombre des navires sur lest a diminué de 4 p. c. et leur
tonnage a augmenté de 14 p. c.
La part du pavillon national dans le nombre des na-
vires entrés est descendue de 19.2 centièmes, chiffre de
1866, à 16.3 centièmes ; le tonnage de 8.1 centièmes à 6.1
centièmes; le chargement, de 7.8 centièmes à 5.9 cen-
tièmes.
La part du pavillon anglais est indiquée par les quo-
tités suivantes : nombre de navires, 44 p. c.; tonnage, 56 6
p. c.; chargement 52.2 p. c.
Les quotités proportionnelles afférentes à la navigation
Voici les proportions de la navigation à vapeur dans le
mouvement général de la navigation à l’entrée : nombre de
navires, 42.1 p. c.; tonnage, 49 p. c.; chargement 42.2 p. c;
force des équipages, 04 p.c. Pour 1866, les quotités cor-
respondantes étaient de 41.7, 44»7, 33.3 et 63.6 p. c.
En 1867, il est entré 2148 bâtiments à vapeur, jaugeant
ensemble 655,456 tonneaux et qui ont importé 486,635 ton-
neaux de marchandises ; ils étaient montés par 42.664
hommes d’équipage. Comparés aux résultats de 1800, ces
chiffres présentent les augmentations suivantes : sur le
nombre des navires. 12 p. c.; sur leur tonnage, 37 p.
c.; sur leur chargement, 37 p. c.; sur la force des équi-
pages, 14 p. c.
Des 2148 navires â vapeur entrés en 1867, 1388 étaient
chargés et 780 n’avaient aucun chargement de marchan-
dises. il y a pour les premiers, par rapporta 1866, aug-
mentation'de 25 p. ci sur le nombre, de 42 p. c. sur le ton-
nage et de 37 p. c. sur le chargement. Pour les navires sans
chargement ae marchandises, il y a diminution de 5 p. c.
quant au nombre et augmentation de 14 p. c. quant au ton-
nage.
La part du pavillon belge dans la navigation à vapeur à
l’eiltrée est comme il suit : nombre de navires 34.3 p. c.;
tonnage 8.7 p. c.; chargement 9 p. c. Comparativement à
1866, il y a diminution de 5.1 centièmes sur le nombre de
navires de 2.7 centièmes sur le tonnage et de 2.9 centièmes
sur le chargement.
Les parts proportionnelles suivantes sont afférentes à la
navigation à vapeur dans le mouvement général delà navi-
gation à la sortie; nombre de navires, 42p.e.; tonnage 48.7
p. c.; chargement, 70.7 p. c.; équipage, 63.8 p. e. Pour 1866
ces parts ont été respectivement de 42 7, 45.8, 63.8 et
64.7 p. c.
2,152 navires à vapeur ont été déclarés à la sortie en 1867;
ils jaugeaient ensemble 656,701 tonneaux, dont 447,804 ton-
neaux de chargement ; ils avaient à bord 42,552 hommes
d’équipage. Ces chiffres présentent sur ceux de 1866 les aug-
mentations suivantes : nombre de navires, 12 p. c.: ton-
nage, 39 p. c.; chargement, 27 p. c.; équipage 14 p. c.
De ces 2,152 navires, 1,388 sont sortis chargés et 784 sans
chargement de marchandises (1). Par rapport à l’année
précédente, on remarque les augmentations suivan-
tes : sur le nombre des navires chargés, 12 p. c.; sur
le tonnage, 29 p. c.; sur le chargement, 27 p. c. Pour les
navires sans chargement de marchandises, il y a augmen-
tation de 12 p. c. quant au nombre et de 146 p. c. quant au
tonnage.
Le pavillon belge entre dans le mouvement de la na-
vigation à vapeur à la sortiepourlespartsproportion-
nelles suivantes : nombre de navires, 34 5 p.c.; tonnage,
9 p. c.; chargement 9.6 p. c. Comparativement à 1866, on
constate une diminution de 4 centièmes sur le nombre de
navires, de 2.1 centièmes sur le tonnage et de 1.6 cen
tièmes sur le chargement.
En 1866, il y avait eu 14,395 passagers à l’entrée et 16,323
à la sortie.
DROITS PERÇUS.
Les droits de douane perçus se sont élevés :
Pour l’entrée en 1866, 15,264,524 fr. ; enl867, à 16,682,973fr
» la sortie » 36,917 » » 10,465
>■ la naviga011 » 16,805 » » 17,485
Ensemble... 15,318,246 16,710,920».*
Il y a, sur l’ensemble des recettes,augmentation de 9 p.c.
relativement à 1866. Les droits d’entrée, considérés isolé-
ment, présentent un accroissement dont la quotité est éga-
lement de 9 p.c. — Les droits de navigation ont aug-
menté de 4 p. c. — Quant aux droits de sortie, ils ne sont
plus applicables qu’à certaines catégories de chiffons ; leur
produit esttombe de72 p.c., par suite d’une exportation
moins considérable de ces articles.
EFFECTIF DE LA MARINE MARCHANDE BELGE.
En 1867, le nombre des navires de la marine marchande
nationale est tombé de 98, chiffre de 1866, à 90, soit une di-
minution de 8p. c., et l’ensemble du tonnage, qui était de
37,925 tonneaux, est descendu à37,555, soitlp. c. de moins
qu’en 1866.
Voici quelle a été la consistance delà marine marchande
à la fin de chacune des années indiquées ci-après :
Nombre de navires Tonnage ries nav. T.moyenp''nav
à à à à à à
voiles, vap. Total.voiles.vapeur.Total.voiles.vapeur
Importation (commerce général), 589m8. Le chiffre de
1866 était de 546m5 ; il y .a donc augmentation de 43m3 ou
8 p. c.
Exportation (commerce spécial) : 218m3, soit une dimi-
nution de 0m9 sur le chiffre de 1866.
Transit général à la, sortie : 128m7, soit une augmenta-
tion de 5m6 ou 5 p. c. sur le mouvement de 1866. Le transit
direct, qui était de 103m9 en 1866, est descendu à 101“6,
soit une réduction de 2IU3 ou 2 p. c. Le transit par entre-
pôt est monté de 19m2, chiffre de 1866, à 27ml, soit une aug-
mentation de 7m9 ou 41 p. c.
Considéré sous le rapport des quantités, le mouvement
commercial des principales marchandises se présente
comme il suit, pour 1866 :
Importation {commerce généraT) : 1,209,629,500 kilogr.
Âgmentation de 329,573,000 kil., ou 37 p. c., par rapport
aux quantités constatées pour 1866.— Les principales aug-
mentations portent sur les articles suivants : grains, fa-
rines, moutures et pâtes (130,704,500 kilos); houille et coke
(128,903,000 kil.) ; fonte brute et vieux fers (30,657,000 kil.);
bois de construction (23,276,000 kil.) : métaux, minéraux et
terres non spécialement tarifés (21,090,600 kil.) ; graines
Oléagineuses (8,681,500 kil.) ; café (5,141,400 kil.; graisses
(4,766,300 kil.) : colon (4,612.600 kil,) : cendres (2,677,500 k.);
teintures et couleurs (2,528,800 k.); peaux brutes (1,800,400
kil.); sel brutes (1,809,400 kil.) ; sel brut (2,682,700 kil.) ;
tabacs non fabriqués (1,614,400 kil.) ; pierres brutes, tail-
lées et sciées (1,174,500 kil.); pommes de terre (1,167,900 k.);
cuivre et nickel bruts (1,145,100 kil.). — Il y a diminution
sur les engrais (28,041,400 kil.) ; les résines et bitumes
(16,239,200 kil.) ; les riz (5,862,200 kil.) ; les récoltes et four-
rages (2,940,500 kil.); les vins (2,247,100 kilos); acier
non ouvré (1,160,900 kil.) ; les drogueries (2,031,700 kilog.);
les légumes autres que les pommes de terre (1,852,400 kilo-
grammes, etc.
Exportation {commercespécial)-. 327,551,500 kilog. Aug-
mentation de 35.478,200 kilogr., ou 12 p. c., comparative-
ment à 1866. — Les articles sur lesquels on constate les
1837.
1842 .
1847 .
1852 .
1857.
1859.
1860.
1861.
1862.
1863 .
1864.
1865.
1866.
1867.
151
145
140
155
142
131
108
103
96
91
99
104
91
81
4
21,620
22,957
25,458
33,700
40,397
35,632
28,857
27,252
25,663
24,533
30,902
35,509
33,239
31,198
Les 90 navires sxistant au 31 décembre 1867 se répartis-
sent ainsi entre les différentes localités suivantes :
Anvers......... 56, jaugeant 29,054 tonneaux.
3
155
152
143
160
147
135
116
111
103
97
107
112
98
90
1,477
4,904
1,718
1,312
2,050
1,559
4,254
4,484
3,284
2,714
4,075
4,220
4,686
6,357
23,097
27,861
27,176
35,012
42,442
37,191
33,111
31,736
28.947
27,247
34,977
39,729
37,925
37,555
143
158
182
217
284
272
267
265
267
270
312
341
365
385
369
701
573
262
410
390
532
560
469
452
509
527
R69
706
Ostende...... 23,
Bruges___
Gand.....
Bruxelles
Louvain...
Nieuport..
4,
4,
1,
1,
U
6,065
885
783
595
111
62
1836.. ..
1846.. ..
1856.. ..
1860.. ..
1861....
1862....
1863.. ..
1864.. ..
1865.. ..
1866.. ..
Nombre
de bateaux.
.. 181
.. 210
.. 214
.. 248
.. 261
.. 277
.. 275
.. 274
.. 26§
.. 262 .
Tonnage.
4,774
5,958
6,258
7,611
7,974
8,785
9,579
9,360
10,158
8,918
Nombre
d’homœM d’équip.
1,043
1,251
1,293
1,528
1,586
1,804
1,717
1,657
1,646
1,589
Des 262 bateaux existant en 1866,
11 d’une cap. tôt. de 753 txapp‘au part d’Anvers.
151 6,040 >•
8 » 415 »
48 » 942 -
25 » 505 «
19 * 263 ’>
(1) Dans le nombre des navires sur lest, sont compris les
bateaux à vapeur et malles, qui n’avaient, aucun charge-
ment. de marchandises.
d’Ostende.
de Nieuport,
de Blankenberghe.
d’Heyst.
de la' Panne (Adin-
kerke).
MOUVEMENT DE LA DOUANE D’ANVERS.
Le tableau du mouvement de la douane d’Anvers ne com-
prend que les chiffres résultant des décàrations faites aux
bureaux de cette ville, c’est-à-dire à l’exelusion des qualités
de marchandises sorties par Anvers avsc des documents
délivrés à d’autres bureaux.
La comparaison du mouvement de 18*7 avec celui des
quatre années antérieures est faite à deax points de vue
différents: sous le rapport des valeurs applicables à l’en-
semble des marchandises que comprend ce mouvement, et,
sous celui des quantités, mais seulement.pour les princi-
pales marchandises indiquées aux pages 196, 197 et 198.
Voici les résultats constatés pour 1867, en ce qui con-
cerne les valeurs totales :
PECHE MARITIME.
Le nombre d’armements pour la pêche de la morue, qui
n’était que de 93 en 1838, s’est accru successivement jusqu’à,
209 en 1863, pour retomber à 181 en 1866. Quant aux pro-
duits de cette pêche, ils ont varié de 1,504,000 kilogrammes
(1838) à 3,142,000 kilogrammes (1S56) ; en 1865. ils ont été de
2,101,429 kilogrammes, et de 2,685,907 kilogram.en 1866.
Il n’y a pas eu d’armements pour la grande pêche du ha-
hareng pendant les années 1857àl860; îlyaeuunseularme-
ment en 1861,3 en 1862 vt 1 en 1863; depuis 1863_, il n’y a plus
eu d’armement. Le produit de cette pêche, qui avait été de
120,000 kilog. en 1836 et qui s’était élevé à 349,000 kilogr. en
1849, était tombé à 18,000 kil. en 1856 ; il a été de 47,850 kil.
en 1862, et de 2,150 kilog. seulement en 1863.
Pour 1866, le produit de la petite pêche du hareng, faite
par 21 chaloupes, est d'une valeur de 45,256 francs ; en 1865,
il avait été de 83,154 francs. Le produit de 1866 est le plus
élevé qui ait été atteint.
267 chaloupes ont été armées pour la pêche de marée en
1866 et ont rapporté pour une valeur de 1,339,782 francs de
poisson. En 1865, le produit de cette pêche a été de 1,324,077
francs. Il n’v a donc pas de différence notable entre les
résultats de ces deux années.
La consistance des bateaux de pê">he a été comme il suit,
aux époques ci-après :
accroissements les plus notables sont : fers battus, étirés et
laminés (23,983,700 kil.); fonte brute et vieux fers (5,323,700
kilog.),■ sucres bruts (4,265,400 kil.; graisses (4,088,300 kil );
métaux, minéraux et terres non spécialement dénommés
(1,706,800 kil.) verre de vitrage (1,260,4ÖQ kilog); bougies
(1,329,400 kil.); filaments végétaux (1,007.000 kil.). — Mais
on constate des réductions sur les grains de toute es-
pèce (12,234,900 kilogr.): la houille et le coke (7,768,000
kil.); les ouvrages de fer et de fokte (2,979,800 kil./, les
sucres raffinés (2,696,600 kil.); les teintures et couleurs
(1,404,500 kil.); les bois de construction (1,141,600 kil.)
le zinc non ouvré (1,028,700 kilogr.) ; les graines autres
qu’oléagineuses (1,028,400 kil.'), etc.
Transit général à la sortie : 152,256,400 kilogr., savoir
86,523,900 kilogr. par transit direct, et 65,75 ,500 kilogr
par sortie d’entrepôt. Ces chiffres présentent,\ur ceux de
1866 , les augmentations suivantes : transit général.
42,416,000 kil. ou 39 p. c. ; transit direct, 30,150,300 kilogr.
ou 53 p. c.; transit par entrepôt, 12,265,700 kil., on 25 p. c
— Les articles dont le transit s’est le plus notablehient ac-
cru sont les suivants : grains, farines, moutures et pâtes
(33,432,900 kil.) ; fonte brute et vieux fers (3,985,800 kil.) ;
laines (2,595,200 kil.) ; café (1,443,500 kil.); bois de con-
struction (1,263,200 kil. — On ne remarque guère de dimi
nutions sensibles, sauf en ce qui concerne les tabacs non
fabriqués (1,114,800 kil.).
MARCHANDISES SOUMISES A L’ACCISE.
Les tableaux spéciaux nos 27 à'31 comprennent le relevé
par année, de l’importation, de la fabrication, de l'expor-
tation et de la consommation des marchandises soumises
à des droits d’accise, de-1831 à 1867
Dans la notice analytique du tableau de commerce de
1863, on a fait ressortir les différences entre chaque pé*
riode décennale, qui accusent un mouvement ascensionnel
dans la consommation de ces marchandises. Ce mouve-
ment continue, sauf en ce qui concerne les bières et vi-
naigres.
Bières et vinaigres.
La consommation moyenne* des bières et vinaigres
s’est élevée, pendant la période de 1851-1860, à"5?941,728
hectolitres, et nonobstantl’augmentation de l’accise décré-
tée par la loi du 18 juillet 1860. cette moyenne a été dépas-
sée, savoir : de 9 p. c. environ en 1861 et en 1862, de plus
de 16 p. c. en 1863, de près de 22 p. c. en 1864 et de plus de
27 p. c. en 1865. Sous l’influence des circonstances calami-
teuses qui ont marqué les années 1866 et 1867, cette pro-
gression ne s’est pas maintenue ; l’augmentation constatée
n’est, que de 23 p. c. pour 1866 et de 17 p. c. pour 1867.
La consommation des bières ei vinaigres étrangers con-
tinue de s’accroître. Toutefois subissant, quoique à un
moindre degré, les mêmes influences que la production
indigène, la progression de l’importation s’est ralentie en
1866 et en 1867. Les quantités introduites de 1863 à 1S67 sont
respectivement de 17,488; ritmens, de 28,887, de 29,636 et
de 31,636 hectolitres.
Eaux-de-vie.
La consommation des eaux-de-vie qui, en 1865, dépassait,
déjà de 33 p e. la consommation moyenne des années 1851
à 1860. s’est élevée en 1866 à 411,825 hect, soit 45 p. c. de
plus que la moyenne décennale. En 1867, elle a un peu
fléchi ; elle a été de 407,278, soit 44 p. c. de plus que la
moyenne décennale précitée.
Sel.
La consommation du sel a atteint, en 1867, le chiffre de
53,935,277 kil. Comparée à la consommation moyenne de
la période décennale de 1851 à 1860, ce chiffre présente une
augmentation de 32 1/2 p. c.
. Sucres.
Les importations et les exportations, ainsi que la pro-
duction, ont un peu diminué. Cependant, comparativement
a la moyenne des années 1851 à 1860, l’année 1867 présente
les augmentations suivantes : Le mouvement des importa-
tions et des exportations réunies, tant en sucre brut, qu’en
sucre raffiné, a monté de 43,513,466 kilogr. à 59,218,997,
soit 36p. c. en plus. De 12,543,726kilogrammes,la produc-
tion du sucre de betterave s’est élevée- â 39,329,433 kilogr.
Quant à la consommation légale, qui était de 15,644,338
lui. (sirops exportés non déduits) (1), elle a été, en 1867, de
20,316,970 kil.
Vins étrangers.
La consommation des vins, qui n’avait fait que s’accroî-
tre depuis 1861, pour arriveren 1866 au chiffre de 185,588
hectolitres, est tombée à 149,871 hectolitres en 1867.
Ce chiffre, comparé à la moyenne décennale de 1851 à
1860, fait encore ressortir une augmentation de 45,650 hec-
tolitres, soit 44 p. o.
(1) Il importe de remarquer que, depuis 1860, on a sup-
primé la décharge à l’exportation des sirops. Dès lors, de-
puis cette époque, tout lu sirop fabriqué est compris dans
le chiffre de la consommation légale. Pour comparer utile-
ment la consommation des années 1862 à 1865 à la consom-
mation des années antérieures, il convient donc d’ajouter
à celle-ci les quantités de sirop exportées qui figurent dans
la 20* colonne du tableau n° 30.
ÜEVUE DU SS/lÂlS.eHE S’ÀWVEHS.
DU 27 NOVEMBRE AU 4 DÉCEMBRE.
Dois die construction. — Quelques affaires ont en-
core été traitées cette semaine, notamment en 3 X 9 et
2 1/2 X7, tant par spéculation que pour la consommation.
Les prix de toutes les catégories de bois sont bien soute-
nus. — Arrivages : de Dantzig un chargement planches;
de Riga, un chargement planches ; de la Suède 3 charge-
ments madriers et planches et delà Finlande, un charge-
ment planches.
Dois d’ébénisterle. — Les affaires de premières
mains dans ces diverses sortes de bois, ont de nouveau
été complètement nulles depuis huit jours et les prix res-
tent maintenus nominalement sans variations .De secondes
mains, quelques blocs bois d’acajou sont sortis du mar-
ché par voie d’application directe, aux environs des prix
antérieurs. — Nous avons reçu cette semaine 106 blocs
acajou et 50 blocs palissandre du Havre, ainsi que 46 blocs
ébène de l’Angleterre.
Bois <le teintures. — Le campêche St-Domingue,
a été l’objet d’une demande passablement active pendant
le courant de la huitaine sous revue et il s’en est ainsi
traité environ 100,000 kilos de la cave, en diverses par-
ties, dans les prix de fl. 3 1/2 à 3 5/8 par 50 kilos pour
parties et jusque 11. 3 3/4 en détail: ces prix restent encore
demandés en ce moment. Le campêche Laguna, a été à peu
près complètement négligé cette semaine et ce bois est
encore toujours offert en vente au prix de fl. 6 par 50 kil.;
par parties il serait peut-être même possible d’obtenir à
une fraction en-dessous. Les campêebes Tabasco et Ja-
maïque, font encore toujours défaut sur notre place, et
rien n’est attendu en ces sortes.
Les bois jaunes ont été calmes depuis huit jours et nous
n’y avons pas eu connaissance d’une seule affaire; les
prix restent maintenus nominalement sans variations. —
il été importé 5000 kilos viâ Havre.
En bois rouges, nous n’avons eu connaissance que de la
vint» de 5000 kilos Lima, au prix antérieur de fl. 9 7/8 par
5C kilos. — Il a été introduit 6000 kilos de l'Angleterre.
Cacaos. — Nous n’avons de nouveau aucune affaire
difne de mention à renseigner aujourd’hui, sur place, en
cet article. La demande est généralement calme et ne dé-
passe toujours pas les plus stricts besoins de la consom-
ma.ion, aux environs des prix de la cote d’autre part. —
Nous ayons reçu 45 balles viâ Hambourg.
Cafés. — Nous venons de finir une semaine complète-
ment, dénuée de transactions en premières mains en cette
fève par suite de la réduction progressive de notre stock,
prinjipalement en provenance de Haïti et ensuite à cause
ae 1e. fermeté des détenteurs qui ont encore refusé, cette
semaine, toutes les offres qui leur ont été faites. — La se-
conds main, de son coté, a assez bien écoulé à la consom-
mation, à des prix pleinement soutenus, et plusieurs cen-
taines de balles, en diverses qualités et parties, sont ainsi .
sorties du marché dans la parité des prix renseignés dans
la cote d’autre part. On offrira en vente publique, â la fin
de cette semaine, 1200 sacs café avarié de Port-au-Prince,
Cap et Gonaïves, provenant de diverses importations en
droiture,
On cote en entrepôt :
Rio fin vert et blanc 28 3/4 â 29 3/4 ets; dito régulier vert
et blanc 28 1/4 à 28 3/4 ets ; dito régulier verdâtre et blan-
châtre 27 1/4 â 27 3/4cts ; dito bon ordinaire blanchâtre et
verdâtre 2a 1/4 à 26 1/4 ets ; dito bas ordinaire à ordinaire
22 3/4 à 24 1/4 ets ; Santos 24 3/4 à 31 3/4 cts ; Bahia 19 3/4
26 3/4 cts; Saint-Domingue régulier 29 3/4 à 30 3/4 cts,
dito ordinaire à bon ordinaire 28 1/4 à 29 1/4 dito bas or-
dinaire 27 â 271/4 cts ; out par 1/2 kilo.
Nous avons reçu cetteîî maine, 3500 sacs par Cabrai de
Rio Janeiro.; 3000 sacs par J an en Antoon de la même
provenance ; 1656 sacs du Havre: 655 sacs de Hambourg'-
1441 sacs et 38 bques de l’Angleterre et 367 sacs de la HoL
lande par l inténeur.
céréales. — Nous pouvons encore toujours rensei-
gner le meme calme antérieur sur notre' marché aux
grains et les prix de nos divers articles sont faibles et en
quelque sorte nominaux ; les transactions ont été insi-
gnifiantes.
Les ventes de la semaine se composent de :
HECT. QUALITÉS. FRANCS
PAR 100 KILOS.
1200 From. roux indigène ............... 29 -7281/4
22XX ” ” de la Baltique......... 281/2* 273/4
vJU « h dft Lorraine......... 28 — » 97^,4
800 ” blanc indigène......... 29 —■ 9» 1/9
1200 Seigle indigène...............'ë.'.'.'.' 221/4 » 211/2
1800 " de France (en entr.)......... 211/2 *_______
700 Orge des Polders........ 24 f/2 * .__.
500 * de Frise..............24 — _____
Æ ” Ie îîon&J'ie sum qté.........221/2 * 211/2
1200 » du Danube....... oi i/o , m /_
Nous avons reçu cette semaine':........ ~
„ 20 0O1 hect. froment, dont 19,846 de Hambourg et 158 de
1 Angleterre ;
6,i65 hect. orge de Soulina :
150 hect. maïs de Bayonne.
Farines. — La demande pour ia farine de froment
indigène ne se réveille toujours pas sur notre plac^ct
en dehors de quelques petites applications directes à la
consommation, nous n avons rien de bien intéressant à
et^ nmîvent faiblement soutenus
et peuvent se coter aujourd’hui fr. 36 à 37 pour la nre-
miere sorte ; fr, 34 à h pour la seconde sorteP et. fie 32 â
33 pour la troisième sorte par sac de 100 kilos.
Ln larme de froment française, nous possédons Quel-
raSnïi f1' Pla°e’ pour lesquelles on demande
„ ^ 34 par 100 kilos, suivant qualité. La farine de fro-
ment de Hambourg, fait encore toujours complètement
déiaut sur notre place. La farine de fromehf tf Améi iqne
est encore toujours négligée et nominalement offerte en
vente au prix de fr 311/2 par baril : toutefois les déten
teui s écoutei aient volontiers des offres qui seraient faites
en dessous de cette cote.
La iaiine de seigle française na donné lieu à aucune
affaire /«puis huit jours et se cote en baisse d’un franc
sur les derniers prix, soit fr. 30 à 31 par 100 kilos.
0,ê«Sînfuses. _ Depuis la publication de
revue, la demande pour les graines de lin
a battre, est restée régulière,mais nos détenteurs ont du
tn!iaUmevuar? une l’éauctwn de 25 à 50 centimes par 100
kilos. — Malgré la baisse sur les huiles de colza, les grai-
nés de colza, ainsi que celles de navette ont pleinement
maintenu leurs prix, ce qu'on doit attribuer à la rareté de
tourfeaujf8 ^ a a forte demande qui existe pour les
a *‘Q à semer de Riga, ont j'oui d’une bonne
demande pour la consommation et nous pouvons stenater
une nouvelle hausse de 50 centimes â 1 fr. par haril fur les
semaine dernière : nous clôturons aujourd’hui
en tendance tres ferme.
On a vendu pendant la semaine écoulée ï
HECT.
QUALITES.
FRANCS
PAR I0O KILOS.
à------
37 -
36 -
32 -
50 -
» 461/2
2000 Gr"* de lin de Bessarabie... us__
3000 * » d’Azoff.............. 37 1 ?
16 0 » * de Memei......35 —
2000 * « de Königsberg... ....... 9s__
700 «P., de colza de Holstein......" " oq_
500 » navette de la Baltique.... ss______
loOO * « du Danube.......34 —
*1200 bar. gr. de lin à semer de Riga puik.et.
ooi/i -a -AX^’a ..............Par baril 47 - -
9*°iU--wV3 reçu- ceW.e s(-?naine les quantités suivantes'
^o.lo9 hect. graine de Jm à battre dont 12(^8 dA Ta-
f?ambonr|20 ^ Pernau ? 10Königsberg ; et 92 de
907^KonîgsKgnedelinàSemer’rtOnt 7310 de Ri«aet
note* place6 fan aétV'^^
notie place. —Il a été importé cette semaine 51 balles
Chanvre de Livourne et 100 balles dito de l'Angleterre. *
.U*— Sans affaires depuis huit jours et prix nomi-
^irpr410?8’ n°hs possédons aujourd'hui
d?A Æ . à ,d,e Haiti> 3000 kilos cire-
I tl! '-0S CUf® de Mogador.— Cette semaine
h na plus rien été importe.
+„,o?tons' ~transactions en ce lainage sont encore
toujours complètement nulles faute de provisions sur no-
tiepla.ee. Il a été importé 2208 balles de l’Angleterre.
T.W r V.e.xcestve modicité de notre approvisionne-
ment en cet article a de nouveau été cause qu’aucune af-
laire n a pu se conclure depuis huit jours sur notre place-
les prix rest donc maintenus avec beaucoup de fermeté —
Nous avons reçu i balies par Besset de B.-A. ’ ‘
cuirs H a encore régné une bonne demande régu-
liere. cette semaine, pour cet article, à des prix sans
changements. Il s est ainsi traité .-
50/4 cuirs secs de Buenos-Ayres ;
1986 » salés de Buenos-Ayres ;
4568 » >• de Montevideo ;
2517 » i- de Rio-Grande ;
713 " » de Fernàmhouc;
14853 pièces ensemble.
Voici la récapitulation des ventes de la semaine :
CUIRS SECS DE BUENOS-AYRES.
, “ ‘/-S! V4 9/10 k- P Hertha, à fr. 129.
i'bOb/fs.ia 3/4 k., par Ortelius, à fr. 104.
311 v s, 9 2/3 k., par Artemesia Gianelln.
à fr. 102.
696 b/fs, mat., 13 4/5 k.. p. Ommelanden et st.
».A , La Plata, expédiés.
400 v/s, mat., 109/10 k., p. City of Brussels,
à fr. 121.
gara., 10 k. p. Normanby, à fr.
Du n» 426..
n» 344: :::::
Du n° 289..
Du n° 384..
N“339..
N “386.".
495b/fs 13 1/3 k., p. Lionne, ’a fr. 104
230 v/s, Rosario, 10 “ '
1/3 k., p. Gehon,à fr. 101.
. Ur 1(M
Ayres,
111 h/fs, 13 2/5 k. p. City óf Brussels, kir. 104.
,15 k.,p. City of Buenos-Ay
399 •> mal
â fi\ 130.
CUIRS SALÉS DE BUENOS-AYRES.
n° 183- • 300 b/fs riv., 25/32 k., p. Electric, à fr. 64 1/2.
Du u» 306.. 800 v/s, riv., 15/20 k., par City of Brussels
k fr. 55 1/2.
400b/fs, riv., 32/40 k., par Rettina, à fr. 61.
20/25 k., par Alla, a fr. 67 1/2.
av., 20/25 kil., par dito, a fr. 62.
Riv., 20/25 k.,p. Rettina, à fr. 64
25/32k., p. Aîba, â fr. 661/2.
Riv., 32/40 k.,p. Rettina, àfr. 61.
CUIRS SALÉS DE MONTE-VIDEO.
400 b/fs, Riv., 25/32 k., p. Rettina, à fr. 631/2.
20 » - av., 25/32 k., par dito, à fr. 59.
10 » .. 20/25 k.,p. dito, àfr. 59.
■f ” ” „ ” 25/32 k.,par dito,à fr. 58 1/2.
18 » av., 2o/32 k. p. Amico, à fr. 58.
604 Urug., b/fs, av., 25/32 kil., par Peppino.
„ â fr. 62 1/2.
190b/fs,20/25 k., par Giacomo, à fr. 67
500 » 25/32 kil., par dito, à fr. 67. '
9A/0e; lr va.* ». .4;*^ .
100
42
344
500
229
N°219.....
431 v/s, 20/25 k., par dito,
22 » 25/28 k., par dito,
S'., v/s. 20/25 k.. n.
àfr. 66.
^“274...... 51 Urug., v/s, 20r25k., p. Kronprins Frie-
drich Wilhelm, a fr. 62.
14 » « 25/28 k., par dito, â fr. 65.
300 v/s, mat. 20/25 k., p. Cosmos, à fr. 58
62 Urug., v/s, 15/20 k., p. Valid, â fr. 53.
198 - -> 20/25 k.. par dito à fr. 59.
JS .» « 25/28 k., par dito, à fr. 61.
1100 « - 20/25 k., par Anne Christine.
à fr. 66.
317 « » 25/28 k., par dito, à fr. 69.
103 v/s, 25/28 k., par Valitl, k fr. 66.
135b/fs, 20/25k., p. Amico, k fr. 65.
CUIRS SALÉS DÉ RIO-GRANDE.
- 275.....
Du n“ 266.
N°213.....
Du n“ 294..
Solde n“ 82.
Waling, à fr. 63.
400 v/s, 25/25 k.,i „
1577h/fs, rouges, 25/32 k., p. Alicia, à fr. 57.
— ....... 5406/13,32,40 k., p. Josepha, a fr. 61.
CUIRS SALES DE FERNAMBOUC.
N° 60...... 713 b/fs et v/s, 20 15 k., p. Antilope, à fr. 58.
Nous avons reçu cette semaine ies quantités suivantes -
1500 cuirs secs et 1483 cuirs salés par Bessel de Buenos!
Ayres ; 11,028 salés; 304 chevaux secs et 1000 chevaux salés
par Nina Figari de Monte-Video ; 9113 salés par Amilcare
de M.-V.; 5135 salés par Martin de M.-V.: 6500 salés par
Elisabeth, de Rio-Grande : 824 salés de Hambourg et 135
secs de l’Angleterre.
Rognures de e,uli-s. — De nouveau sans affaires
depuis huit jours, faute de provisions. — Nous avons reçu
36 Dalles par Bessel de B.-A.; 14 balles par Nina Figari
de M.-V.; 11 balles par Mart n de M.-V. et 7 balles, plus
24,000kilos par Amilcare de M.-V.
Cornes. — Le marché pour cet article reste ferme
ment soutenu aux précédentes cotes et la demande con
timie passablement régulière. On a vendu cette semaine
4828 vaches B.-A. 34 1/2 à 35 1/2 kilos par Orion, à fr 16 •
6968 Uruguay, 51 à 52 kilos par Anne Christine, à fr. 22
et 22,210 Uruguay, 60 à 62 kilos, par Garrow à fr. 28 1/2 ;
le tout par 104 pièces. — Nous avons reçu 4000 cornes, par
Bessel de B.-A ; 3000 pièces par Nina Figari de M.-V.;
8000pièces par Amilcare de M.-V. et 9100pièces par Mar-
tin de M.-V.
Droguarlea. — Les affaires en ees divers article*
n’ont de nouveau pas eu une bien grande importance
pendant tout le courant de la semaine sous revue et on a
seulement appliqué à la consommation quelques petites
parties baies de genièvre, galipot, écorces d'oranges et
jus de réglisse, le tout aux environs des prix de la cote
d’autre part. — Nous avons reçu cette semaine 224 bques
pierre ponce ; 1154 balles baies de genièvre et 20 balle?
écorces d’oranges de Livourne ; 93 barils galipot de
Bayonne et 30 colis gomme de l'Angleterre.
Epice». — En dehors de quelques petites applications
directes àla consommation en poivre,piment et cannelle de
Chine, aux environs des prix de la cote d’autre part, nous
. n’avons rien de bien particulier à renseigner aujourd’hui.
— Nous avons reçu 15 sacs poivre et 15 caisses thé de
l’Angleterre.
Essence de téi-ebentliine. — Lé marché pour cet
article a de nouveau été calme depuis huit jours sur notre
place. En essence de France, il a été importé 207 pièces
de Bayonne, dont partie passe directement â la consom-
mation ; quelques petites ventes de détail, ont en outre
été faites, sur eet arrivage, au prix de fl. 17 1/2 par 50
kilos. L’essence d'Amérique fait encore toujours complète-
ment défaut sur notre place : pour marchandise à livrer
par le navire William Frothïngham, de New-York, qui
remonte en ce moment notre fleuve, il y a vendeurs à fl.
17 3/4 par 50 kilos, mais pas d’acheteurs.
Fi-ult». — Oranges : De nouveaux renforts nous sont
parvenus cette semaine en oranges de Séville; ils com-
prennent 1108 caisses par le navire Carolina Beeson et
954 caisses par Touch not\ par voie de Londres, nous
avons également reçu 305caisse*.La demande pour la con-
B
i : |