Full text |
INTRO DUCTION. TA
vre sa lecon de ces mots: « S seul ». La mention « S » tout court,
sans l'addition «seul », veut dire que ce manuscrit s accorde avec
un autre, ou avec plusieurs. Dans les discours pour lesquels les
variantes du Laurentianus ont été publiées”, nous mettons la
même différence entre «8 et L » seuls, et « S et L » tout court.
Cependant nous n'avons pas tenu compte des corrections intro-
duites dans ces deux manuscrits par des mains récentes, ni de
petits détails d'orthographe tels qu'accents, esprits, élisions. Des
variantes comme yéyvouu et yivoux, y et édy, out etoïouu, même
nrot et uôroù ou éauro®, et d’autres du même genre, sont généra-
lement passées sous silence. À l'exemple de quelques-uns des
derniers éditeurs, nous élidons les voyelles finales qui ne se pro-
noncaient pas, et dont la conservation produit l'apparence d'un
biatus entre deux mots non séparés par un repos de voix sensible.
Toutefois nous avons mieux aimé être inconséquent que de cho-
quer les yeux (à moins de pouvoir nous autoriser d’un manu-
scrit) par des élisions peu usitées (yoïér”, ruvrodar’), ou par des
crases qu'on n'est pas habitué à voir dans le texte des prosateurs
es ue \
(oUYU, oÙtL06, YUUELS, etc.).
M. Édouard Tournier a bien voulu m'aider à lire les épreu-
ves aussi longtemps que l’état de sa santé le lui a permis. Je dois
à son amitié et à sa compétence, non-seulement une plus grande
correction du texte, mais aussi plusieurs conjectures que l’on
trouvera dans les Notes critiques.
1. Ce sont, dans le présent volume, lippique, collationnées, la dernière par
a deuxième Philippique, la harangue F. Schultz, les deux premières par
sur la Chersonès:, et la troisième Phi- C. Rehdantz.
2
is
? |