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LE MONDE SAURA!
Quoi qu'il en soit, le monde saura, le monde doit savoir les
crimes ne par la Gestapo, contre des citoyens belges, à
Breendoncl
ue ces crimes rejaillissent sur l'armée allemande, le peuple
allemand, l'Allemagne toute Si cela ne nous regarde
s. Ce n'est pas de notre faute tout de même, si
M. von une a « ignore > ».
sa e tr emblera, à ce moment, de la
les hommes, en Belgique,
qu'on leur a imposés à Red
ui le monde saura car, par des voies différentes , nous
irons dec jprnah arrive régulièrement à Londres. Or
Londres parle au mo:
To: Fe s les . prises par la Gestapo pour s'assurer
le silence de ses crimes ne serviront donc à rien. « La Voi
des Belges » parle : le monde saura.
LES CAPTIEFS,
Et d'abord quel crime fallait-il avoir commis pour être
interné à Breendonck? Quelle juridiction avait à es une
sentence? En vertu de quel pie aviez-vous à purger,
dans c fer, ce)
apart nir où d'avoir ue
La Depot L'arbitraire de la Gestapo.
ment? Aucun jugement. Encore l'arbitraire de la
P
Est-ce exact, les hommes de Breendonck, oui ou non?
L'ACCUEIL.
_ Arrêté chez soi où dans la rue, le communiste, le juif, le
atriote, l'otage amené à Breendonck, assitôt descendu du
ï du fort — car B
se mettre au garde à vous, mnel. Alors deux,
trois durs coups de poing dans la nuque, afin que la face du
« criminel » puisse bien se rendre compte deux ou trois fois
de la solidité du mur.
€ ce du mur — introduction à la civilisation nou-
velle telle qu'on lensigne à Berlin et à Breendonck (Breen-
donck officiellement penone par Gestapo « cam
redressement mora “ie e supplice ur est d'ailleurs très
apprécié par les net de service qui ne l'appliquent
que trop volontiers.
LE REGIME.
ever à 5 heures, RRreE à 4 heures. Guru
ne :l ues mi-
nu S pour faire sa toilette
Er ce qui Se un bon Detit re du mu
quelques coups de
Déjeuner : 80 s de pain
et un peu d'eau brunâtre
baptisée « café »; vous HE bien, 80 grammes de pain et un
peu d'eau ch !
vail : pousser
des wagonnets de deux tonnes, à huit
ra
hommes. Tant pis pour celui qui tombe. $ les coups de bottes
et de gourdins ne su! uffi se is
po à sa Rene osi
re nouveau » a d'autres
le « soupe » brül re — es
à ingurgiter e minutes
finition de la tâche imposée. Si l'on a fini à
mieux; plus tard, quelle que 2 l'heure, cela
idemment aucune espèce
camp n'a évi
d'importance,
Après le travail: 80 grammes de pain
Qu'il pleuve ou non, les internés Aoù qu'une tenu
vieille tenue de soldat belge.
de inuit ou une heure du matin. Bruits de
be coups . de
Bien entendu: pas de cols, s, pas de visites, aucun contact
dehors. Un seul mot d'ordre pour les gardiens du
camp : faire crever des innocents! C'est beau, la civilisation
LES SUPPELICES”
Les moindres : à ceux qui tombent pee _ travail: cas-
des bri -c une lourde
masse sur un morceau de rail.
We Heu e: pousser une brouette sans roue (imposé notam-
men! He dont, par suite de coups de crosse de fusil, un
œil A exorbité
supplic du mur, celui de la soif. N'a-t-on pas vu des
us lécher les murs de leur casemate!!
se. Un cas précis sue ne
naissons d'au
Il est vrai jee quand SE An tellement, la mort elle-
même doit être une déliv:
Nous ne AUCOUP ur à ce sujet l'avis des
internés Men auxquels nous faisions spa au
début de cet article.
MORTALITE.
Le cimetière de Willebroeck nous apprendra beaucoup à ce
sujet, après la guerre.
Ses statistiques devront d'ailleurs Re ro avec les
ee lesquelles sont implacablement dressé
moyenne, sur une population de 2.000
deu morts per jour sortaient du camp,
pas vrai, Monsieur le Bourgmestre V.N.V. de Ne
TE qui étiez l'ami intime du commandant du camp
EST-CE FINI?
Voilà ce qui s'est passé en Pauiade, à Breendonck, pen-
dant plus d'un an, de 1940 à 1941.
Est-ce fini? Nous n’en savons rie:
Je ame du camp était amélioré
rifiero:
our LR e cas es cela ne serait ea nous ne ponts qu'exi-
ger de nos a u dehors une chose ; des représailles.
ertes nous savons qu ‘il sera ni de la part de ces amis,
‘ordonner des mesures aussi inhumaines.
ne environ,
n. On nous a annoncé aie
: nous l'espérons. Nous
isque la Cape mène la guerre sans pitié : faites-le,
amis, égale
Contre eux, dès lors, ce re splus la loi du Talion qui
c'est une oi oi violente : e dent, deux dt ue
un œil, la
Ainsi, on finiront-ils par comprendre!
Il est des cas où la violence doit appeler la violence ue
aurons, nous, soon chonneue se nous dire : e n'est
nous qui av Si ommencé, ous l'avons ch c'était Doi
mettre un terme à l'eff ee barbarie dont nos compatriotes
étaient les innocentes victimes |
PTE PSS
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