Full text |
IÆ JPttECtrHSEUR , Vendredi 7 Janvier 1S4S
de cet établissement, au moyen duquel il pourra se livrer toute l’année
à son exercice favori.
L’intérieur du bâtiment au milieu duquel se trouvera une espèce de
lac glacé artificiel, représentera une vue des Alpes avec plusieurs mon-
tagnes et précipices. Au centre se trouvera la glacière qui aura, dit-on.
plus de200 pieds de largeur sur 250 de longueur.
— U* rêve. — M. Balzac, le grand écrivain, a publié dernièrement à
Paris un roman intitulé Ursule Mirouet. qui a pour but de défendre le
magnétisme et d’établir qu’une communication morale peut s'établir à
distance entre certaines personnes par le moyen de la seconde vue. et
même des apparitions d’outre-lombe. On raconte,à la Nouvelle-Orléans,
un fait récent qui, s’il était prouvé, viendrait à l’appui de la théorie du
romancier français. Voici ce fuit :
M. de C ... marchand de la rue Bourbon, à la Nouvelle-Orléans, se
trouvait à Paris pour ses achats, lorsque, dans la nuit du 25 septembre,
vers deux heures du mutin, il vit en rêve son (ils qui lui disait d’une
voix agonisante : « Mon père, je me meurs. » En même tempsune main
glacée saisit la sienne.
M de C.. se réveilla en sursaut et conserva une telle impression de
ce rêve, qu’il hâta son départ, et s’embarqua pour la Nouvelle-Orléans.
En arrivant, sa première question fut de s’informer de son fils, et il ap-
prit qu’il était mort. Sa première douleur passée, il raconta à ses amis le
rêve qu’il avait en, et ceux qui avaient assisté aux derniers moments
du mourant confirmèrent, avec une sorte de stupeur, l’étrange pressen-
timent du malheureux père en lui apprenant qu’en effel son (ils était
mort, le 25 septembre, à deux heures du m itin, et que ses dernières pa-
roles avaient été : « Mon père,je me meurs.» (Courrierdes Etats-Unis.)
Le prix de la journée de travail a été fixé comme suit parles dépu-
tations permanentes des conseils provinciaux :
Envers, Anvers, l fr. SU; Matines, I fr. 25; Lierre, I fr.; Turnhout, 1
fr.;communes rurales, 80 c. — Brabant, Bruxelles et Louvain, 1 fr.; les
autres communes de la province, 70 c. — Flandre occidentale, toute la
province, 1 fr. 10. — Flandre orientale, toute la province, 1 fr. 10. —
tlainaut, toute la province. 1 fr. - Libye, toute la province. 1 fr. —
Limbourg, toute la province. 80 c. — Luxembourg, toute la province, 75
c. — Namur, Namur, 1 fr.; les autres communes de la province, 80 c.
JLa ÏS&îSwmîe et Eu liberté Commiereiaie.
Nous trouvons les lignes suivantes dans une correspondance particu-
lière adressée de La Haye,5 janvier, à un journal ganto s:
«i Vous aurez pu voir parles journaux que dans ce pays-ci on discute
sérieusement la question de savoir si la position géographique et les vé-
ritables intérêts commerciaux de la Hollande ne devraient pas faire pré-
férer un commerce entièrement libre aux liens et eulruves résultant des
traités de commerce conclus on à conclure avec les pays étrangers. Hans
ce moment, où plus que jamais les nations s’efforcent à se rapprocher
et à se réunir quant aux intérêts matériels, celle question peut avoir
quelque chose d étrange; mais il n’en est pas moins vrai que des hom-
mes en Hollande qui passent pour avoir profondément étudié les be-
soins réels de leur pays, ont émis l’opinion que nous ne pouvons com-
mercialement prospérer que lorsqu’il n’y aura plus de traités de com-
merceavee personne.ou plutôt que n’en ayant avec personne nous pour-
rons être censés en avoir avec tout le monde. Ceux qui parlent ainsi re-
portent complaisamment leurs souvenirs vers l’époque où la Hollande,
commerçante plus que ne l’était aucun autre pays, al lirait dans ses ports
les vaisseaux du monde entier par la libéralité deses lois commerciales,
par l’absence de toute entrave à la navigation, et surtout par l’absence
des traités commerciaux qui auraient pu gêner son propre essor.
» C'est surtout le LJandeisblad, lequel passe à raison pour l'organe du
haut commerce hollandais, qui est entré le plus avant dans cette ques-
tion et qui, dans plusieurs articles fort bien écrits.s’est efforcé de prou-
ver que les traités de commerce ne peuvent être que nuisibles à la Hol-
lande, et yaapporté des arguments dont personne ne peut méconnaître
legrand poids.On sait que notre minislredes finances lui-même professe
absolument la même doctrine commerciale, du moins qu’il la piofessait
dans un temps où il ne pouvait encore songer à une place dans le cabi-
net. Peut-êtreqne depui, lors et surtout depuis qu il a élé employédans
la négociation de plusieurs traités de commerce, nommément avec l’u-
nion douanière allemande et avec la France, ses opinions ont un peu
varié, et si cela est vrai, le Handelsblad doit lui avoir rendu un mauvais
service, lorsque, il y a deux ou trois jours, ce journal déterra quelques
vieux rapports que M. Rochussen avaitanciennemenl faits en sa qualilé
de secrétaire de la chambre de commerce d Amsterdam et même une
vieille brochure de ce ministre, où se trouve également énoncée et dé-
fendue la doctrine que la Hollande ne peut être commercialement heu-
reuse que lorsqu’elle sera délivrée de tous traités de commerce quel-
conques' »
L Alleiua^iie et iilierté coaiuiereiale.
On lit dans la Gazelle d’Eiberfeld. du 2 janvier :
Lors de la discussion qui a eu lieu à la chambre de commerce d’El-
berfeld et de Bannen, an sujet du traité commercial à conclure avec la
Belgique, un membre de cette assemblée a fait la motion suivante :
« Liberté de commerce sur tout te continent!
» Puissent ces paroles retentir bientôt en Allemagne comme marques
d’un fait accompli.
» La liberté du commerce peut seule empêcher une production outre-
mesure. et des crises commerciales périodiques, telles que celles que
nous voyons en Angleterre.
» A la vérité, la liberté du commerce ne rétablira pas les mœurs pa-
trio rcii'a les. mais elle peut réveiller l’esprit patriarchal du désintéresse-
ment que nous ne connaissons plus que comme une des plus belles ver-
tus mercantilles de nos aïeux.
» La liberté du commerce est le moyen de répartir sur toutes les
classes les trésors de l’industrie, et par conséquent de répandre une
satisfaction générale. Ce n’est donc qu’elle qui peut faire disparaître
l'épouvantail des états civilisés, c'est-à-dire cette agglomération de ri-
chesses dans quelques mains, agglomération qui produit une niasse in-
nombrable de prolétaires.
» Avançons! disent les hommes éminents de notre époque; et l’on
construit des chemins de fer, mais comment peut-on avancer rapide-
ment, lorsque des barrières entravent la course?
» Les chemins de fer sans la liberté du commerce n’ont aucune si-
gnification.
» La Belgique nous a proposé un traité de commerce; nous ne devons
ni ne pouvons le repousser, sans mettre en péril la future existence
commerciale de notre pays.
» Je vote pour un traité de commerce avec la Belgique, laissant au
ministère le soin de le conclure de la manière la plus convenable. »
Il est à regretter que la Gazette d’Elbérfeld ne nous fasse pas connaître
ce qui a élé décidé par la chambre de commerce.
ativièi’Pig et cannux.
Nous avons annoncé la conclusion d’un arrangement entre la Bel-
gique et la France pour la concordance du chômage annuel sur les ri-
vières et 1rs canaux dont la navigation intéresse à la fois les deux pays.
Cette nouvelle est confirmée officiellement.
Par actes officiels signés à Bruxelles, le 9 et le 10 décembre 1841, les
gouvernements belgeet français sont convenus défaire concorder, en
Belgique et en France, les époques de chômage annuel sur les rivières
et les canaux dont la navigation intéresse à la fois les deux pays; à cet
effet, le réglement suivante été arrêté de commun accord entre les deux
gouvernements :
Art. 1 v. Ne pourront commencer avant le premier août, ni se pro-
longer au-delà du premier octobre suivant, les chômages ordinaires et
annels, reconnus nécessaires pour l’entretien et la réparation des ri-
vières et canaux français et belges dont l’indication suit :
Rivières et canaux français.
1“ L’Escaut, depuis la frontière belge jusqu'à Cambrai ;
2° Les rivières et canaux navigables du département du Nord, qui
appartiennent aux bassins de l’Escaut et de l’Aa, ce qui comprend la
Lys, la Scarpe et les canaux qui dépendent de ces rivières;
5» Le canal de St.-Quentin, depuis sa jonction avec l’Escaut, à Cam-
brai, jusqu’à sa jonction avec l’Oise, à Channy;
4» La Sambre canalisée depuis ta frontière belge jusqu’à Landrecies;
5° Le canal de jonction de la Sambre à l'Oise, depuis Landrecies jus-
qu’à Chauny.
Rivières et canaux belges.
I» Le canal de Mons à Condé;
2» Le canal de Pommerceil à Antoing;
3» Le canal de Charleroy à Bruxelles;
4u La Sambre canalisée dans tout son cours, jusqu’à Namur;
5» L'Escaut et la Lys, depuis la frontière française, jusqu’à Gand;
6° La ligne des canaux de Gand vers Dunkerque.
Ce qui comprend le canal de Gand à Bruges, le canal de Bruges à Os-
tende. et le canal de Plasschenduele par Nieuport et Fûmes vers Dun-
kerque.
Arf. 2. Un arrêté spécial pour chaque canal et rivière dont la naviga-
tion devra être interrompue, sera pris chaque année par l’autorité ad-
ministrative des deux royaumes, sur le rapport des ingénieurs, à l’ef-
fet de déterminer le commencement et la durée de l'interruption de la
navigation, qui sera réduite au nombre de joursindispensabtes à l'exé-
cution des travaux , et de manière à ce que le chômage soit toujours
compris dans les limites fixées par l’art l«.
Art. ô. Les cas imprévus et de force majeure exceptés , lorsque les
travaux extraordinaires exigeront sur une rivière . ou un canal, un
chômage de plus de deux mois , l’arrêté spécial et motivé, qui sera pris
à ce sujet, fixera le commencement de ce chômage, de manière à ce
qu’il soit toujours terminé le !<•>■ octobre. Cet arrêté devra précéder de
deux mois au moins, le commencement du chomâge.
Arl. 4. Dans le cas où l’abondance des eaux ferait craindre pour l’a-
griculture des dégâts et des perles , le préfet ou le gouverneur aura la
faculté de faire baisser immédiatement les canaux et les rivières . sauf
à en informer le plus tôt possible , le public et l’administration du dé-
partement ou de la province limitrophe.
Art. 5. Les arrêtés qui seront pris par l’un des deux gouvernements
en vertu des articles qui précèdent .seront transmis aussitôt à l'auto-
rité administrative de l’autre pays, pour lui donner toute lu publi-
cité possible.
Les arrêtés relatifs aux chornâges seront pris avant le 15 juin de
chaque année.
GalvHniftation «8e t«sns £es misétsassx
I.ES UNS PAR LES AUTRES.
Pendant que la population entière de Paris, je pourrais dire de toute
la France, va. vient, galope,dans tous les sens, sous i impression d’une
seule pensée, une découverte importante se propage, et promet avant
peu d’opérer une véritable révolution , — révolution utile et bienfai-
sante , dans les arls, dans le commerce, dans l'industrie.
Il s’agit d’un art nouveau , de la plus haute importance. et qui tend
à rendre générales les jouissances du luxe le mieux raisonné,qui vient,
sinon de nain e en France , du moins d’y recevoir des développements
inattendus : c’est l’art d’appliquer à volonté les métaux les plus résis-
tants ou les plus beaux, en couches minces comme celles d’un vernis ou
en couches plus épaisses à volonté, surdesobjets façonnés avecd’autres
métaux moins chers et plus tenaces que ceux ci.
Ainsi, des objets en fer, en acier, c’est-à-dire tenaces, durs ou tran-
chants, mais oxydables à l’air, peuvent, tout en conservant leur an-
ciennes propriétés, devenir inaltérables au moyen d’un vernis d'or, de
platine ou d’argeui, vernis si léger, si mince que leur prix s'eu ressent
à peine.
Des ustensiles en cuivre, laiton ou étain, qui seraient dangereux ou
désagréables, peuvent recevoir la même préparation en couches plus
épaisses et eu devenir inaltérables à l’air, inodores et d’un emploi salu-
bre. Et comme l'agent qui opère de tels effets possède une puissance
sans limites,il faut ajouter que ce n’est pas seulement l’or, la plaline et
l’urgent que l'on peut appliquer sur quelques métaux, mais le cuivre,
le plomb, le zinc, le nickel, le cobalt, etc., qui, uns à contribution, sui-
vant les circonstances, viennent à leur tour changer l’aspect des objets
sur lesquels ou les force à se déposer ou bien leur communiquer des
propriétés utiles et nouvelles.
L’agent qui détermine ces précipitations métalliques n’est autrechose
que la pile, appliquée à des solutions d'une nature convenable et dont
jusqu’ici la nécessité n’avait point été comprise pour ces sortes de réac-
tions.
Get art nouveau aura pour effet presque certain de détruire tous les
ateliers si dangereux de dorure en mercure. Il transportera jusque dans
la plus humble chaumière l’usage agréable el salubre de l’argenterie; il
permellra d’appliquer le vermeil à une fouled’usagescommuns, de pla-
tiner toute matière métallique, à toute épaisseur, sans altérer eu rien
ses formes les pins délicates. Avec l’objet, il permet de refaire ie moule,
tout comme avec le moule il donne le moyen de reproduire l'objetienün
avec lui. les produits s’obtiennent sans bruit, sans appareil, sans dé-
pense première, sans main-d'œuvre, et le moindre emplacement suffit
pour une exploitation étendue.
L'homme auquel nous devons ces découvertes est M. de Ruolz. Il a
pris un brevet d'invention et se met en mesure d’appliquer son admi-
rable et utile procédé à une foule d’usages.
C’est toute une révolution qu’il va opérer, car, d’après ce que nous
avons dit, on comprendra aisément les conditions nouvelles dans les-
quelles va se trouver le commerce et le maniement des métaux pré-
cieux en présence d’un arl qui permet de dorer, d'argenter, de plaliner
toute matière métallique, à toute épaisseur, sans altérer en rien ses
formes les plus délicates.
L’Académie des sciences s’est vivement préoccupée de cette décou-
verte et elle a hautement déclaré qu’elle verrait avec le plus vif intérêt
une industrie destinée à se répandre sous toutes les formes dans le
monde, mettre à profit la pile de Voila qui n’a été jusqu’ici appliquée
industriellement qu'aux travaux métallurgiques et aux procédés gai-
vano-plastiques.
Cfcroaticjue iitiiustridie ei commerciale.
Pendant l’année 1841, il est entré au port de Gand 197 navires de mer-
d’un tonnage de 20.277 tonneaux; pendant l’année 1840, i! n’en était
entré que 191 d’un tonnage de 18,097 tonneaux. Le tonnage de 1841 est
supérieur de 8,18;l tonneaux de mer.
Des 197 navires de mer entrés au port de Gand, 9 sont venus direc-
tement de la Havane et d’autres lieux éloignés, chargés de sucre brut,
coton et riz ; ils se divisent comme suit:
5 américains, 2 anglais, 1 espagnol, 1 brémois. 1 danois et 1 Inbeckois.
Plus : 141 navires divers, d’un tonnage de 10,194 tonneaux , qui, venus
de la Hollande par les eaux intérieures, ont opéré leurs déchargements
en ce port.
Départs : 05 navires de mer, de la capacité de 4,558 tonneaux de mer,
sont partis avec chargements complets; ils se divisent comme suit :
Anglais.......................I Belges........................7
Danois........................5 Français.....................2
Hanovriens..................55 Néerlandais. ...... 15
Oldenbourgeois..............I Suédois ........ 1
Total, 65
De ces 65 navires, 46 ont exporté 4,102,223 kilogrammes de sucre
raffiné. Plus : 27 navires divers, d'un tonnage de 1,348 tonneaux, allant
en Hollande par les eaux intérieures, avec chargements complets de
marchandises manufacturées et autres.
D’après un relevé publié par le Rotterdamsche Courant, il y a eu,
pendant l’année passée, pour la Meuse et Goerée, 1948 arrivages et
2041 appareillages, et ainsi un mouvement total de navigation de 3989
bords, sans compter les flibots de la pêche et les navires qui ont pris
par les eaux deZélande pour arriver à Rotterdam, Dordrecht, Schie-
dam, etc., et eu appareiller, ainsi que la navigation entre Hambourg et
Brême par les passes intérieures. Il résulte de ce relevé, qu’il y a eu
pour la navigation dont il s agit, 20 arrivages et 13 appareillages de
moins qu’en 1840.
A Dordrecht, il y a eu en 1841,565 arrivages maritimes et 468 appa-
reillages, ce qui fait lui mouvement total de navigation de 851 bords.
A Schiedam, il y a eu 212 arrivages, parmi lesquels 128 chargés de
grains, de la Baltique.
A Maassluis. 448 appareillages pour la mer et 5 arrivages de commer-
ce, total 451 bords sans compter les embarcations de la pèche.
Hiireau «les Postes ü’Aiivers. — Avis au Publie.
Le percepteur des postes soussigné, a l’honneur d’informer le com-
merce de celte ville. que le passage de l’Escaut devant la ville étant
rendu difficile par les glaçons que la rivière charrie.le courrier pour les
Flandres. l’Angleterre et le département du Nord de la France, qui s’ex-
pédiait par malle à 6 heures du soir, devra être expédié aujourd’hui à
4 heures 45 minutes.
Les lettres seront retirées de la boite et celles à affranchir, reçues au
bureau jusqu’à 4 heures 50 minutes.
Jusqu’au rétablissement du passage régulier de l’Escaut, un avis jour-
nalier yidiquant l’heure du départ sera affiché à la porte de 1 hôtel des
postes.
Le percepteur des postes, DEHOUWER.
Tüséàtre Royal «l'Anvers.
Aujourd’hui vendredi, 7 janvier: L’Eclair, opéra comique en 3 actes.
— Cicilyou le Lion Amoureux, vaudeville en 2 actes.
Mardi prochain, 11 janvier: La favorite, grand opéra en 4 actes,
musique de Donizetti.
COMfôEBCE.
PBnce d'Aniera «Su 3 «Sunvier.
CUIRS. — 11 s’est traité pendant ces derniers jours env. 5500 cuirs
secs et 1000 salés à divers prix suivant poids et qualités.
RIZ : On nous a cité à la tin de la bourse de ce jour la vente de 1,289
balies Java formant le solde du Fespasian. — Le prix ne nous est pas
positivement indiqué.
Le marché reste d’ailleurs calme pour les articles principaux.
TETAT COÎNLVIEKCIAL
De S sa jpîace d'Anntteriiaiu pentlant f S41.
(5' partie).
Coton : Le mouvement en ce lainage était assez notable air-début de
l’année, essentiellement à la réouverture de la navigation; diverses
ventes se contractèrent à la spéculation, et les prix s’améliorèrent con-
sidérablement. — Au mois de mars, l’altitude du marché changea et les
cours rétrogradèrent insensiblement, jusqu’à ce que en juin le marché
reprit de la faveur. — Dans la première quinzaine du mois suivant
(juillet), les prix.principalement ceux des qualités ordinaires, se tinrent
élevés; mais cet état de choses ne pouvait pas êlre de longue durée. Le
marché devint de nouveau languissant, et depuis cette période, les prix
ont généralement décliné. -
Les importations d’Amérique ont été beaucoup moins considérables
que l'année dernière à la même époque; elles se sont bornées 5 5.446
paq., lesquels ont trouvé acheteurs à l’arrivée. — Les prix les plus éle-
vés onl élé de 38 à 40 c. pour bon el sec. sup.;de 35 à 57 c. pour trois et
ord 2<,'\ — Actuellement on ferait à peine 52 à 55 c. des premiers, et 27
à 28 c. des derniers, et cependant le marché est peu pourvu de marchan-
dise disponible.
Les arrivages en Surinam et Nickerie onl également été moins impor-
tants; mais purconlre ces sortes ont joui d'une recherche active. — En
Indes-Orientales, les affaires ont présenté peu d'intérêt.
Voici un état des prix du jour comparés à ceux des deux années pré-
cédentes.
Surinam . . .
Amérique. . .
Indes-Orientales.
Smyrne. . . .
Valence. . . .
Brésil ....
Carlhagène . .
Laguayra. . .
St-üomingue
l'fjanv. 1840.
. 42 à 51 c.
. 36 >. 44
. 28 » 56
. 58 » 56
. 40 » 48
. 55 » 60
. 30 » 40
. 35 » 45
. 34 » 48
l^janv. 1841.
40 à 45 c.
27 . 35
23 » 50
26 » 30
33 » 57
58 » 46
25 » 34
52 » 40
28 » 42
1" janv. 1842.
35 à 44 c.
26 » 55
22 » 29
25 » 29
53 » 57
36 » 45
25 » 54
52 » 56
28 » 37
Notre stock actuel, comparé à celui de l’année dernière, consiste en :
Surinam ......
Amérique..............
Indes-Orientales . . .
Smyrne............. .
Valence. ......
Brésil................
Laguayra .............
Total. . .
1840 1841
1000 1000 balles.
110U0 6500
500 550
mo 100
750 1400
143 143
200 190
15693 9883 balles.
Ceirs : Les arrivages en diverses qualités de cuirs pendant 1841, se
sont élevés à: •
B. Ayres, Montevideo, Rio-Grande, Indes-Occidentales. 75.538
Java et buffles........................................50,047
Bengale, Afrique, Calcutta et diverses sortes..........31,000
Avoir au 1« janvier 1841
154.355 pièces.
47,156
Dont expédié en transit :
B.-Ayres, Montevideo, Indes-Orientales
181,511 pièces.
. 10,368
Total.....................171,143 pièces.
Le stock au 1*» janvier 1842, consiste en :
Buénos-Ayres el Montevideo (secs)................. 39,165 pièces.
» » (salés)..................1,050
Rio-Grande et Port Allegro (secs).......................6,500
» » (salés)...................... 500
Indes-Orientales, Bengale, Afrique, Calcutta, etc.. . . 5,700
50,913 pièce*.
Les importations des cinq dernières années sont de :
1837. . 67,166 pièces 1840. . 142.451
1838. . 93,962 . 1841. . 154,355
1839. . 60,931
Existence au 1" janvier 1837. . . 32048 pièces.
1858. . . 23592 »
1859. . . 2705 »
1840. . . 47156 »
1841. . . 50913 »
KEASSCMÉS.
S4t.-A’ico!as, 5 janvier.
Grains et graines: Froment blanc, par sac de Waes, fl. 14 à 13 15,
id. rouge 14 à 12 i5 ; seigle 7 10 à 7 ; orge 6 5 à 6 ; sarrasin 9 10 à 9 5 ;
avoine5 15 à 5 7 6; fèves 9 à 8 15. Graine de lin !3à 11.
EjaSiercsa, 5 janvier.
Ghaiss et graines: Froment blanc, par sac de Flandre, fl. 15 15 à 13,
id. ronge 15 15 à 15 1 ; seigle 7 8 à 7 ; orge 7 à 6 12; sarrasin 9 8 à 9 ;
avoine 6 8 à 6 2. Graine de uèle, par 1|2 kil. 0 S 3 à 0 7 6. Huile de colza
par aime, 95, id. de lin 05. id. de chanvre 67. Graine de lin, par heet. 15.
Tourteaux de colza, p. 200 livres de Gand, 8 2(5, id. de lin 10 1(2, id. de
chanvre 8 114.
ISoït«?i‘«3as2B, S janvier.
Tabac : Approvisionnement en première main :
Maryland. Virginie. Kentucky. Côtes.
1" janvier 1841. 4364 bouc. 302 bouc. — bouc. 598 boue.
Importât, en 1841, 10382 » 5029 » 158 » 1796 »
14746 bouc. 3331 bouc.
Vendu et expédié, 11169 » 2072 »
158 bouc. 3194 bouc.
20 » 1915 »
Au 1"janvier 1842, 5577 bouc. 1259 bouc. 158 bouc. 279 bouc.
iÇâarseHSe, 1er janvier. — Revue de la semainel
Hmi.ES d’oeive a fabrique : La livraison en nature d'une partie des
huiles vendues fin courantet les arrivages de Provence ont fait subir au
disponible une baisse assez sensible. Il s’est fait des huiles de traité à fr.
120 70 l’hect. et les Provence n’ont eu preneurs que de fr. 119 50à 120 50.
Cependant.versla fin de la boursed'hier.qn paraissait un peu mieuxtenu.
— Les à livrer continuent à élredemandés à fr. 117 20 les trois premiers
mois; de 114 85 à 115 67 toute l’année et fr. 114 05 d'avril en décembre.
Hlilk d’olive comestibles: La posilion de cet article n’a paschangé
depuis nos derniers avis. Les huiles surfines des Bouches-du-Rhône
jouissent d’une bonne demande, et la récolte étant à peu près terminée
dans ce département, les arrivages se sont ralentis depuis quelques
jours. — La spéculation a fait encore des achats considérables dansles
campagnes au prix pratiques la semaine dernière. — Les huiles nou-
velles de la rivière et du Var qui arrivent journellement ne trouvent
emploi que pour la fabrication. — Nous n’avons point reçu encore
d’huiles fines de la rivière, les cours de ce pays étant plus élevés que
ceux de notre place. — Il est attendu quelques arrivages pour le mois
prochain.
Lampantes d’olive : Diverses parties en belles qualités du Levant,
d’Espagne et autres ont été traitées dans les prix de fr. 129 70à 13025 ;
Nous avons eu quelques arrivages de Corse; ces qualités ont trouvé des
acheteurs à fr. 125 l’hect.
Ken -York, 15 décembre.
Coton : Ce lainage a élé obtenu avec quelque réduction. — Le fair
Louisiane et Mobile vaut de 9 1|2à20cents; leGeorgiede8 5[4à9cents.
CSeas'Heston, 11 décembre.
Coton : La dernière semaine s’est ouverte avec une bonne demande
sur les colons, et le lundi, 2,400 balles ont changé de mains à des prix
pleins, soit 8 5|8 à 8 3[4 pour middling fair, 9 pour fair, strictly fair, 9
1|2 à 9 5(4, yood fair, 10 cents. Toutefois, en dernier lieu, la raideur des
détenteurs a éloigné les acheteurs du marché. Lesurcroit deferinetéde
la part des vendeure était causé par la faiblesse des arrivages. On se
plaint de la rareté du fair.
Sont expédiés : Warsaw. Olympe etDiadem, avec 4,358 balles.
Restent eu charge : Byron, Arab, France, Industriel, Louise; plu»
deux nouveaux navires" Saxony et Marengo, s’annoncent en charge.
La Joséphine a été retirée.
Fret, 7|8.
On s’accorde généralement à une récolte d’environ 1,750 à 1,800
mille halles.
On croit entrevoir des prix plus bas sur les divers marchés du Sud,
qui du reste pourraient bien être compensés plus tard par des frets et
changes plus élevés.
Wavnnuaii , 9 décembre.
Coton : Marché fort calme : 8 cents middling fair, 8 3|4 fair.
NSmltiSe, 3 décembre.
Coton : Marché faible. Le rery good middling s’obtient à 8 1[4 ; mldg
fair, 8 1|2 à 8 5|4; fair, 9 1(2; les qualilés au-dessus manquent.
Pendant la semaine, les arrivages sont devenus plus importants. —
Stock : 26 000 balles.
Change sur New-York, 6 1]2 0|o de prime, à 60jours; 8 1|2 Olo à vus.
JKouvwSïe-Drlésiiï», 2 décembre.
Coton : Les affaires ont été actives pendant les trois derniers jours ;
les ventes se sont élevées à 6,000 B. Les prix roulent comme suit : ordi;
nary à midg,8 à 8 l|2; inidg fair,9; fair,93(4 à 10; goodfair, 10 3t4 à 111(4- |