Full text |
Conseil communal d’Anvers,
Séance du 27 décembre.
PRÉSIDENCE DE M. LÉOPOLD DE WAEL, BOURGAIESTRE.
La séance s’ouvre à 7 1/2 heures du soir par la lecture et
l’approbation du procès-verbal de la séance précédente.
Le conseil passe immédiatement à son ordre du jour, v,
1. Hospices. — Budget de 1872. — Rapport.
La balance de ce budget dûment établie et. justifiée ac-
cuse un déficit à combler de fr. 91,300.
Le rapport est approuvé.
2. Fabrique de VEglise St-Paul. — Budget 1872. —
Transport.
Remis à une prochaine séance à défaut d’explications
que le collège a demandées et qui ne lui sont pas encore
parvenues.
i. Budget de la ville pour 1873. Continuation . (Voir la
première partie St notre compte-rendu de la séance du
24 décembre.)
TITRE II. DÉPENSES.
Chapitre i. — Administration communale.
Articles 1 et 2. Traitements de MM. les bourgmestre et.
échevins : ensemble fr. 13,968.35.
van' der tallen, échevin-rapporteur. Messieurs, ie
décembre 1871, û l’occasion de la discussion du budget de
1872, il a été proposé, en Conseil communal, d’augmenter
les traitements de MM, les Bourgmestre et échevins. Après
un échange d’explications, dit le procès-verbal de la
séance, l’examen de cette questiomest différé d’une année,
dans l’attente d’une notable amélioration de la situation
financière.
in des membres de notre Commission ayant proposé la
révision pour 1873 des deux premiers articles, M. ITCcbe-
vin-Président a déclaré, au nom du Collège, que celui-c:
refuse toute augmentation, et il a été passé conséquem
ment à l’ordre du .jour sur cette proposition.
m. kreglinger. Je demande la parole. Messieurs, au nom
de quatorze de mes collègues, j’ai l’honneur de proposer au
Conseil :
1° De majorer de la sommede fr. 13,650.79 l’article lr du
chapitre lr des dépenses ordinaires fixant, le traitement du
bourgmestre à la somme de fr. 6,349.21, afin que désormais
ce traitement soit porté à fr. 20,000.
2° De majorer de la somme de fr. 20,380.96 l’article 2 du
même chapitre, fixant à la somme de fr. 1,904.76 le traite-
ment de chaque échevin, afin que désormais ces traitements
soient, élevés à la somme de fr. 7,000.
3° D’inscrire aux frais généraux de l’administration,
art. 7 du môme chapitre budgétaire, une somme de 10,000
francs pour l'organisation du cabinet du bourgmestre, à
l’instar de ce quiexisteà Bruxelles.
Signé H. kreglinger, Reyniers-Vrancken, Jean Nauts,
F. Segers, L. De Winter, J. Fçois Markelbach.
F. Bex, L. Elskamp, Ed. Van Ptborgh, J.Segèrs-
Raée, J. Josson, Ad. Nyssens, Arthur Vau denNest,
Geo Gits, Emile Van Delft.
m. le président. Je ferai observer à l’honorable membre
que l’art. 71 de la loi communale ne permet pas la discus-
sion en séance publique relative aux traitements, ces
questions devant être traitées à huis-clos.
ai. kreglinger. Il y a un précédent. A Bruxelles, le
même incident s'est produit, récemment à propos d’une pro-
position identique introduite par M. Le conseiller Cattoir.
Je me trouve dans le même cas.
m. le président. Je répondrai qu’un précédent ne’ lient
pas être mis au-dessus de la loi.
m. nyssens. La loi dit bien que la publicité des séances
du Conseil est obligatoire lorsque les délibérations ont pour
objet les budgets à ^exception du chapitre des traitements,
mais il me semble que ce dernier point de publicité peut
être aussi facultatif si tel est l’avis du Conseil délibérant.
m. ci ylits, échevin. La publicité obligatoire n’est pas
facultative. Én me référant strictement à l'esprit de l’art.
71, je ne pense pas que, pour des questions de traite-
ment, la discussion puisse jamais être publique. L’honora-
ble M. Kreglinger distingue entre le fait de la discussion
et celui de l’exposé et estime que le développement de la
proposition peut être tait en séance publique. Je ne crois
pas cela admissible tout d’abord parce que la proposition
provoquera évidemment ladiscussion. Ensuite il n’est pas
possible d’isoler la discussion de l’exposé. Je répète donc
que la question doit, être traitée à huis-clos.
m. kreglinger. A Bruxelles la même proposition a été
introduite et développée en séance publique. Je demande
qu’on me laisse également introduire et développer ma
proposition en séance publique, quitte à la voir discuter
après à buis-clos.
m. clylits, échevin. Cependant la proposition de l’hono-
rable membre, ayant trait à une question de personnes...
plusieurs membres. Non, non, c'est une question de
-iT-ineipe.
m. r.uvLiTs, échevin. Le Conseil décidera.- -
m. dewinter-devos. Dans la proposition do l’honorable
M. Kreglinger, il y a deux questions distinctes : celle du
principe et celle des chiffres. La première, selon moi,
peut très-bien être développée en séance publique. J’aime
ijue l’on sache publiquement les motifs pour lesquels mes
honorables collègues,dont M.Kreglinger se fait l’interprète,
désirent saisir le conseil de la proposition en question.
Quant à la question des chiffres, celle-là peut être discu-
tée à huis-clos, je n’y vois aucun empêchement.
de toutes parts. Aux voix ! aux voix !
Le conseil consulté, décide à une grande majorité que
M. Kreglinger développera sa proposition séance tenante.
ai. kreglinger. Messieurs, les motifs à l’appui de notre
proposition sont basés sur l’intérêt d’une bonne admi-
nistration, et partant sur l’intérêt bieû entendu des con-
tribuables. Ils sont basés sur un sentiment d’équité, de
délicatesse, et j’ajouterai même de dignité, que notre
bonne population saisirait d’instinct.
Mais tout d’abord qu’il me soit permis d’appuyer notre
proposition sur le texte même de nos lois. Le paragraphe
5 de l’article 131 delà loi communale du 30 mars 1836 met à
la charge des communes les traitements des bourgmestres
et des échevins. L’art. 10‘ide la même loi antorise les con-
seils communaux à modifier ces.traitements.
Or, il paraîtra sans doute surprenant, Messieurs, que
ces deux articles de la loi communale de 1833 n’aient point,
jusqu’à présent, fait l’objet d’une délibération du Conseil
communal d’Anvers.
Le traitement du bourgmestre et celui deséchevins de la
ville d’Anvers est encore celui qui a été fixé par l’arrêté
royal du 6 août 1824.
Le demi-siècle bientôt écoulé depuis cette date, nous a
cependant apporté bien des changements, bien des exi-
gences nouvelles, tant dans l’ordre matériel que dans
Fordre moral. Il serait injuste, illogique de n’en pas tenir
compte.
Messieurs,la Constitution et nos lois ont parfaitement
répondu aux sentiments démocratiques de la nation en
n’imposant aux Belges aucune condition d’éligibilité pour
servir leur pays dans toutes les fonctions, où les appelle
la volonté du corps électoral.
La nation ne bénéficierait pas de ce sage principe si tous
ceux qui ont les aptitudes, le mérite, le dévouement né-
cessaires pour servir les intérêts publics devraient eneore
àces avantages ajouter celui de la fortune. Non-seulement
le public a intérêt à être servi par les plus capables, mais
encore il lui incombe d’assurer l'indépendance parfaite de
ceux qui ont la charge des intérêts des contribuables.
Il nefaut point absolument qu’une nombreuse catégorie
de nos concitoyens soit écartée de la gesiion des affaires
publiques, parce que des considérations d’ordre matériel,
d’impérieuses nécessités envers eux-mêmes ou envers leur
famille les mettent dans l’impossibilité de consacrer gra-
tuitement leur temps, leur zèle et leurs services à la dé-
(ense des intérêt s publics.
Veuillez aussi remarquer, messieurs, que la portée dé-
inoci’cit'quc de nos lois a encore été accentuée par l’abais-
sement du cens électoral à fr. 10 pour la commune. Le corps
électoral est toujours enclin à élire les citoyens qui sont,
comme condition sociale, la représentation ‘la plus en rap-
port avec son niveau. Donc de plus en plus, par la volonté
même du corps électoral les privilégiés delà fortune de-
a i muent plus rares dansles conseils communaux, et cepen-
dant les nouveaux élus doivent former les colléges des
bourgmestre et échevins.
Il ne faut donc pas, en un mot, que l’acceptation des hon-
neurs d’un mandat électoral soit en quelque sorte réservée
à l’homme seul qui possède de la fortune.
Cette thèse essentiellement démocratique a été défendue
au sein du Congrès national parles parlementaires les plus
iminents, parmi lesquels MM. Van Meeiion, Devaux,- For-
eur, Henri de Brouckere, Destrivaux, Rogier, de Theux,
ï’allon, Liedts, Lebeau, Surlet de Cbokier.
En parlant du représentant, M. DéVaux disait :
»< Pour servir son pays il abandonne peut-être une pro-
•> fession libérale, une carrière industrielle.il faut l’indem-
- niser convenablement du tort qu’il se fait en renonçant
- à son état. 11 n’y a pas d’avocat un peu renommé dans
- une ville un petit considérable qui ne se fasse un revenu
- de fr. 15.000; si vous voulez qu’il renonce à cetétat offrez-
» lui autre chose qu’une indemnité dérisoire.
M. Lebeau envisageait .la question d’un point de vue
non moins élevé.
•< Messieurs, s’éeriait-i\ nous sommes travaillés par la
» fièvve du désintéressement. Je voudrais qu’elle lût du-
•» rabie, muisje ne voudrais pas y faire reposer une des
» meilleures garanties d’independance nationale. En un
» mot, messieurs, et pour en finir, je dirai, ajoutait M. Le-
•> beau, que le traitement ne déshonore pas le fonctionnaire
- public ; il ne déshonorera pas non plus Le député qui
- remplira ses fonctions avec honneur et probité. »
Messieurs, cette théorie vraie développée par les hom-
mes les plus éminents de 1831 est restée vraie en 1872.
Ajoutons encore qu’elle reste applicable au représentant
comme au magistrat communal.
Il y aurait ingratitude, absence d’équité et de dignité
d’imposer à celui qui sert la chose publique des sacrifices
au-dessus de ses forces. Tout, au contraire, le devoir et
l'intérêt, commandent de lui donner les moyens de vivre
honorablement en repos,
publique de bons travailleurs, aussi indépendants que pro-
bes et capables ; de tels hommes ont droit à un dédomma-
gement, pour la carrière qu’ils abandonnent.
Los bourgmestre et échevins d’Anvers ne sont donc point
dotés d’un traitement en accord avec les articles 131 et 103
de la loi connnunalo de 1836. Los sommes qui leur ont été
allouées par arrêté royal du 24 août 1824 ne constituent
qu’une, indemnité dérisoire.
Aujourd’hui lus intérêts de la ville ont acquis une telle
importance, les questions soumises à l'éiu/le du Collège
sontsi nombreuses, si ardues, si compliquées que le bourg-
mes re et les échevins doivent y consacrer la majeure par-
tie de îçyr temps.
. Cés nécessités nouvelles sont sans rapport aucun avec
làrsituation de 1824. Que de progrès accomplis depuis !
Quel mouvement immense dans lé monde entier, mouve-
ment auquel, nous sommes heureux de le dire, notre ville
natale n’a pas été la dernière Vi participer.
Messieurs, en 1824, i! y a près de cinquante ans, lorsque
le Roi Guillaume a fixé à la somma de 3000 florins, le t: ai-
tementdu bourgmestre d’Anvers et à celle de 1000 florins
celui des échevins, notre ville n’avait, relativement à ce
qu’elle est, uevenue depuis, qu’une importance bien se-
condaire.
En 1824, la population d’Anvers était de 55,000 habitants.
En 1872 elle est de 140,000 âmes.
En 1824 681 navires jaugeant 100,000 tonneaux environ
visitaient le port d'Anvers, tandis qu’en 1871, 5434 navires,
jaugeant 1,827,746 tonneaux ont déchargé dans nos bassins.
En 1824,Jes recettes ordinaires tlo la ville se bornaient
à 584,994 florins , tandis qu’aujourd’hui elles s’élèvent à
francs 4,707,647.22.
En 1824 les dépenses générales sont portées dans le bud-
get deuiettëannée à florins 790,924.22 ; elles sont indiquées
au budget:do 1873 pour 10,113,534 fr. et68 c.
Messieurs, ces chiffres sont éloquents; ils prouvent que
l’administration communale d’Anvers, alors que le déve-
loppement de la fortune publique était restreint, alors que
l’élite dis la société, par la fortune, était seule appelée à la
vie publique, ho représentait ni les responsabilités, ni les
difficultés, ni les travaux qui existent aujourd’hui
Un Seul item du budget de 1824 est resté invariable,
c’est celui des traitements du bourgmestre et des échevins.
Nous vous demandons de le mettre en harmonie avec, les
nécessitésdu temps. Nous voulons, sous ce rapport, comme
sous les autres, être de notre époque
La dépréciation considérable survenue dans la valeur
de l’argent et comme conséquence le renchérissement de
tons les besoins de la vie, nous autorisent à penser qu’un
traitement de fr. 20,000 pour le bourgmestre et de fr. 7,000
pour les échevins est à peine proportionné aux exigences
de la situation de 1872. Aussi avons-nous la conviction que
l’opinion publiqueratiliera sans critique notre proposition,
Quant à l’organisation du cabinet du bourgmestre, il nous
suffira de rappeler que l’examen des questions soumises à
nos délibérations exigent une étude approfondie. Do nom-
breuses recherches sont labase première de ses études.EUes
ne peuvent toutes être faites par le chef de la commune,
dont le temps est absorbé par l’exécution des mesures
administratives. Il est bien des travaux, qui caractérisent
une administration forte et active, qui doivent se faire sons
l’œil et par l’inspiration du chef delà commune en vue des
rapports présentés par l'administration, soit au conseil
lui-même, soit aux autorités, soit dans maintes, circons
tances qui mettent le premier magistrat de la ville en rap-
port avec lo public.
Dans notre pensée le cabinet du bourgmestre se compo
serait d’un secrétaire parflculier et de deux commis. Mais
le vote seul de la somme defr. 10,000 nous importe et nous
réserverions volontiers à l’appréciation de M. le bourg
mestre lui-même d’organiser son cabinet ainsi qu’il le
jugerait le plus conforme aux intérêts publies et à ses
convenances personnelles.
Je me résume, messieurs ! Nous vous convions à poser
un acte de justice et de bonne administration. D’aifieur
d’autres, avant nous, ont eu la même pensée que les Irai
tements du bourgmestre et des échevins de la ville d’Anvers
étaient insuffisants et ne sont plus en rapport avec ces fonc-
tions, qui exigent de la part de ceux qui les acceptent tan1
de travail et d’abnégation.
Dès 1864 nos prédécesseurs se sont occupés de la même
question dans la commission des finances. Alors déjà le
principe de nos idées paraissait juste**
Nous savons que l’administration sv
la même opinion.
Enfin en 1871, le conseil communal a été formellement
saisi d’une proposition.
Aujourd’hui nous demandons courageusement l’adoption
d’un principe équitable sans nous soucier de savoir à qui
l’application en serafaite. Nous la voulons dans l’intérêt
de l’administration, sans nous enquérir si l’administration
est aux mains d’amis ou d’adversaires politiques. Nous la
voulons pour répondre à un besoin de notre temps et de
nos iibertésconstitutionnelles, qui appellent sans cens d’é
ai. veders appuie également la proposition.
al vas DF.n taelen, éclievin-rapporteur. Je tiens à faire
emarquer que la dépense s’augmenterait ainsi de 6500 fr.,
attendu que la traduction réciproque des débats de nos
séances nécessitera une besogne double à rémunérer, car
à moins d’une augmentation de traitement ou bien d’
supérieure entretenait
s au principe et je maintiens
Les art. 8,9 et 10 passent sans observations. (ambachtschoolI) doit la principe est loin d’'être mauvais
Art, il. Regie dos vidanges, frais d'administration et puisqu’il amène les-enfants au travail en même temps cm’H
d exploitation ; lr 232,000. les garde à l’école. Quant aux craintes de phthisie on dim-
M.GEOi}bBGiTO.Çetartictorenfemantégalement la ferme pêcliomont de développement physique, manifestées nar
dns boues, je me ferai un devoir de constater que la ville M. Gits, elles sont chimériques ; le métier de dentellière
, . . . , , . , d Anvers estime des plus malpropres qnoje connaisse. Il y n’est pas plus contraire à k santé qu’un autre Onu’il.v
adjonction de redacteurs, les employés actuels ne doivent beaucoup â faire pour améliorer cet état de choses. Il faut aurait à empêcher peut-être comme nuisible- Xôi-** Al
pas etro tenus a faire gratuitement ce surcroît de besogne, une réorganisation complète dans le service do la" ferme l’abus du travail Je reviens ’ ’
m. Georges «sts. On se plaint généralement du peu de des boues et immondices Jout d’abord R matériel est dans ...........
lecteurs qu’a-'le Bulletin communal. Eh, messieurs, la ..................
faute en est aii mélange des deux idiomes comme vient de
le constater M. Raghenq. Lorsqu’on se sera décidé à faire
imprimer le Bulletin en français et en flamand, je suis
convaincu qije beaucoup d’établissements publies de la
ville trouveront utile de s'y abonner. Do cette façon vous
rentrerez déjà dans une partie des frais.
ai, .kreglinger appuie à son tour la proposition. L'hono-
rable meiiibÀî croit savoir qu’il est d’usage que les di-
estdans qu'il estfbon.Ce sera au Collége de voir comment il est suivi
travail dans rétablissement, subsidié par la ville. Jusqu’ici le Col-
un état déplorable, surtout en ce qui concerne le _ .... _____________________M M B
des pompes qui se fait encore tou jours à la main ; pourquoi lége’n’âptm encore eu' ïe "temps de la visiter à cet effet
no pas employer une machine? J appelle sur ce point mais il le fera, if en a le droit. En attendant, toute mesure
1 attention du College. , ... . , , de suppression serait imprudente, car le subside en nues-
AI. LE PRESIDENT. Le College s est «lejaoîcupedala ques- tion est indispensable. Nous ne pouvons pas ainsi au nied
tion. Nous avons récemment organisé un service fie nuit, levé le rayer du budget et crnpecher dans leur métier deux
Je reconnais que 1 état de malpropreté est flagrant, mais cents jeunes filles.
veuillez remarquer, messieurs, que nous venons de traver- ,i. { ander taelen, échevin-rapporteur. Je ferai enrore
- une saison extrêmement pluvieuse. Cependant, je suis remarquer à l'honorable M. Gits qui renseignement donné
verses administrations communales s envoient leurs d accord avec 1 honorable M. Gits,il y a beaucoup à faire.Le uaus ies ecoies nenteuieres est te meme mie celui oui se
Bulletins en échangé. Ici qu il est publie maintenant, le Colleges en est occupe et s’en occupe toujours activement, donne dans nos écoles primaires communalesé/rnJemei-
" inutile dans les provinces wal- Nous avons déjà acheté des chevaux à cet effet et bieren- .... 1 ■ ••• • ■ •• ^
. , ts qui 17
dans les écoles dentellières est te nr
don ' '
dirigées par des institutrices normalistes.
à ne point accepter une majoration de notre irai •
nous trouvons notre satisfaction et notre iv .-om-
et moi,
tement
pense en faisant notre devoir avec patriotisme et courage.
{De vifs applaudissements éclatent dans l'enceinte réser-
vée au public).
Quant à ce qui concerne l’organisation du cabinet du
bourgmestre, je m’empresse do déclarer au conseil que le
service, tel qu'il est actuellement organisé, marche très
bien. MM.les échevins m’aident efficacement et se dé-
vouent èn tous points. J’y ajouterai également M. le secré-
taire • communal auquel je tiens à rendre publiquement
'hommage pour le zèle, 1 activité et l’intelligence qu’il ap-
porte en tous ses travaux. (Applaudissements.)
Je me bornerai, messieurs, à cette réponse préliminaire,
me réservant, comme je viens d’avoir l’honneur do vous
le dire, de discuter plus avant la question en séance se-
crète.
ai. jean nauts. Messieurs, je crois être l’organe du
Conseil communal en félicitant et remerciant M. Kreglinger
de l’initiative qu’il a prise. La proposition de notre hono-
rable collègue était depuis longtemps dans l’esprit de tous.
Les développements dans lesquels il est entré me dispen-
sent d’en dire davantage.
La proposition qui nous est faite est en tout point ex-
cellente et je suis heureux en cette circonstance de faire
partie de l’administration communale pour pouvoir y
nonner un vote favorable. Dans cette question, comme
dans les autres, nous prouverons que nous savons mettre
en pratique les principes vraiment démocratiques.
La mesure qui nous est proposée permettra à l’avenir à
tout homme capable,dans quelque position sociale qu’il se
trouve, de rendre sa part de services à la chose publique.
La loi, on matière d'élection, nous est un appui en cette
circonstance. En effet, tous les habitants de la Belgique,
réunissant les conditions d’éligibilité, sont admis à repré-
senter leurs • oncitoyens tant à la commune qu’à la tribune
nationale, même sans payer le cens électoral, c’est-à-dire
que le pauvre comme le riche pont être appelé à la car-
rière publique. Le discours deM. Kreglinger nous a prouvé
que-Je Collége des bourgmestre et échevins d’une ville
Comme Anvers doit tout son temps et son dévouement à
l’administration. Ne pas rétribuer ces fonctions ou les
rétribuer d’ijno façon ridicule, c’est laisser les fonctions
communales en privilège exclusif à la fortune, à l'exclu-
sion quelquefois au mérite réel. Nous ne voulons pas que
cela soit.
Soyons tous favorables au projet et nous rendrons ainsi
un grand service à la ville d’Anvers.
J’espère qu’en cette circonstance le Collège voudra nous
soutenir. J'avoue que sa position est difficile et délieate,
mais nous espérons qu’il saura faire disparaître la ques-
tion de personnes pour ne songer qu'à celle des principes
et à l’avenir de notre ville.
J’appuie la proposition de M. Kreglinger.
ai. kreglinger. Ma proposition,Messieurs, est faite pour
l’avenir. N’importe quel parti gérera plus tard les affaires
d’Anvers, lo principe de la proposition est devenu, dès au-
jourd’hui, une nécessité. Je suis convaincu que nos ad-
versaires politiques eux-mêmes seront les premiers à
applaudir à l’initiative^
La discussion se termfnepar le renvoi à hnis-clos.
Le Conseil décide également que tous les articles concer-
nant les traitements d'employés auservice de la ville seront
passés pour être examinées a huis-clos.
La revue du budget continue.
§6 de l’art. 7. Bulletin communal ; frais d’impression
fr. 5,500.
ai. ragheno propose l’augmentation de ce chiffre aux
fins d’imprimer le Bulletin communal en flamand et en
français. Tel qu’il est publié maintenant, c’est un mélange
des deux langues où l’on se perd. Les frais d’une impression
en double ne seront pas si grands vu que déjà les rapports
distribués pour les séances sont imprimés dansles deux
langues, ce qui serait de la besogne faite pour le Bulletin.
si. le président. Cette proposition a déjà été faite. Seu-
lementje crois pouvoir faire observerà l’honorable membre
que les frais occasionneront au moins le double de la
dépense portée actuellement au budget.
ai. george gits. Il s’agit ici d’une question de principe
qu’on ne doit pas écarter pour une raison de majorat ion do
frais. I! est positif que la partie flamande de la population
anversoise ne peut pas lire le Bulletin de la façon dont il
est actuellement publié. J’appelle de tous mes vœux la
vulgarisation du Bulletin communal rendu compréhen-
nôtre est parfaitement mutile (taris lus provinces wal- Nous avons déjà achef
lones.Il importe donc qu’on prenne des mesures pour faire core nous étions en négociation pour en acheter d’autres. ai. ai.i.ew vert, échevin On bourrait voter la
cesser cet inconvénient itu mélange do deux langues dans | Neuillez croire, messieurs, que nous ne négligeons rien tion, mais d'abord, est-elle ou a-t-elle&té mmivéeV
un même fascicule. . I pour remédier au pitoyable état de nos voies publiques. Personne ne répondant la nronoiition est coiisid
AI. veders.'Quant, a trouver de quoi compenser les frais, m. veders appuie les observations do M. Gits. Le service comme non appuyée et le Conseil côiitinue l’examen
je crois que ;la nouvelle taxe sur la fréquentation de la est mal fait ; il so passe parfois une dizaine, voire même articles suivants' "
Bourse nousdoiuiera desfonds qui pourront être employés une quinzaine de-jours avant que certaines rues soient Les art. 8,9 et 10 passent sans observations. •
m. le président. Dès qu’un fait pareil seraitporté à notre Chapitre VII. — Culte.
connnaissance, nous prendrions immédiatement des me-
sures pour faire cesser cette négligence.
ligibjlitiLtmis les eitoyeiis â.niûim,eur,etÀlaies.(ionsa.liiiitô,
de gérer les affdires publiques. ( Vifs applaudissemen ts).
m. le président. J’ai l’honneur dedéclarorau Conseil que
la proposition de l’honorable M. Kreglinger prend le Col-
lège au dépourvu. Je m’empresserai cependant de vous dire
que dans son discours il est plusieurs points auxquels je me
ralliecomplétement.notammentceluioùl’honorablemembre
constate qu’aujourd’hui les administrations communales se
composent pour ia plupart d’une façon vraiment démocra-
tique. J’applaudis do tout cœur à cette vérité. Toutefois,
messieurs, il m’est impossible de répondre en détail à l'en-
semble du discours que vous venez d’entendre. Je me ré-
serve de le faire en séance à hnis-clos. Laissez-moi toute-
fois vous déclarer, à mon tour, que le Collège est, pour
une grande partie des points de lu proposition introduite,
diamétralement opposé aux idées deM. Kreglinger. Nous
au- coût de l’fioa pression du Bulletin.
ai. van niîii taelen, échevin-rapporteur. Du moment que :
le Conseil uccepte laproposition de M. Ragheno, ce sera à
lui de „avoir-oti il trouvera l’argent nécessaire pour cou-
vrir les frais de cette double impression. -
ai. cuvLiTS, échevin, croit que tous ceux qui lisent ac-
tuellement le Bulletin, connaissent la langue française;
selon l'honorable échevin, ce sera là nno dépense qui ne
créera pas an lecteur de plus.
m. ragiieSo. Ma proposition, messieurs, est une question
de justice, d'équité. Nous voulons égaliser les deux lan-
gues et en . imprimant le Bulletin dans le sens que j’ai
l’honneur de vous communiquer, nous réalisons eo but.
C’est là, du reste, le seul motif pourquoi plusieurs de mes mentation de 55,600 fr. proposée* pour 1873'estie résultat de
collèges et moi, lo demandons. J’ajouterai que je partage diverses majorations et diminutions de crédits sur l’impor-
aussi l’idée de M. Gits en eequi concerne l’abonnement tant budget particulier de ce service. Fr. 40,000 d’augmen-
qui prendra certaine proportion quand le Bulletin aura 1 tation se trouvent déjà expliqués par nous, à propos de
une rédaction uniforme d’une part comme de l’autre. Souf- l’art. 25 du chap. 2 des recettes. Fr. 6,400 sont proposés
frez, messieurs, qne je vous répète une autre fois que votre pour l’amélioration du service d'arrosage dos promenades
acceptation de la proposition sera un vote d’équite qui fera 1 '
plaisir aux Anversois eu général. (Applaudissements).
La proposition de M. Ragheno est mise aux voix et
adoptée à l’unanimité.
Par conséquent, la somme fixée au budget est majorée
dé 5,000 francs, ce qui la porte à 11,000.
Les art. 8, 9,10, 11, 12 et 13 passent sans observations.
§2 de l’art. 11. Fêtes nationales et locales. Dépenses re-
latives à là fête communale ; fr. 17,690.
ai. Georges gits trouve ce crédit insuffisant. Dans la
prévision de fêtes extraordinaires à donner comme, par
exemple, «lie qui aura lieu lors du déplacement de lastatue
du Roi, il propose de le porter à 25,000 francs.
si. LEi-ÉfRE, échevin» Je n’en vois pas la nécessité pour
le moment. Quand nous nous trouverons en faee d’une fête
exceptionnelle, nous pourrons alors voter un erédit excep-
tionnel. ,
m. Georges gits. Il existe en notre ville un grand nombre
ai. kreglinger constate l’état déplorable de laChau3sée
de Malines et de la rue ie la Pépinière. L’honorable con-
seiller voit avec satisfaction que la commission des
finances a augmenté le chiffre inscrit an budget pour la
régie dos vidanges, boues et immondices. Il s’agira de
veiller à l’amélioration du service. A Bruxelles, à Paris, à
Londes, ce service est très-bien organisé. Pourquoi ne
pourrait-il pas en être de même à Anvers ? ‘
ai. v ander TA been, éclievin-rapporteur. Messieurs, l’aug-
<» — s Pr
publiques, achat de 2 nouvelles pompes et de charrettes en
bois. Au-delà de fr. 12,000 pour 1 augmentation du nombre
Tous les articles passent sans observations. ; .
Arrive au Chapitre VU (Instruction publique,)
Ai. le président propose de lever la seance et de la
i eprouure dans la soiree de demain comme il a été annoncé.
Adopte. „ '
l^n^conséquence, la séance publique est levée à aft»
Demain, séance publique à 7 1/2 heures du soir.
PARTIE COM
UK ROI À LE
,u^nr!'i|S' ®:î 7~ HUILES d’olives : Gaili$oli disp.
34 60 D, surhvrawon éloignée 37.20 D ; Gioja90 I); sunlivraison
ékiig iée 98.50 D.
'fi ïtSESTrE, «»5 déc — CAFES : On a vrrulntaon
fr. 8,000 de Rrndofl. «lja.àffl et 65 fardes Moka à fl. 60. ‘‘
Il i' u .(*..1....... . »•» ............. - -
r-tde quelques salaires d’ouvriers. Par.eontr
diminution, par suite de la baisse sur le
etc. etc........................
Vous remarquerez, qu’indépen
fait l’objet du présent article, nous
du chap. 13, un .crédit supplémentaire de fi. 18,000 pour
combler l’insuffisance do celui alloué au budget de 1872; et
au chap. 14 art. 12, un autre crédit de fr. 48J300 pour ,
l’agrandissement du local de la rue des Prédicateurs, la : PHILADELPHIE. 13 dôc — Avis .lo MW-Pn-rr»
construction d’une nouvelle écurie et l'augmentation du . Wright a (X — PETROLE raffiné : Depu' : -
de l’an- marché a été très calme, les parties intéress
;ur le prix des fourrages HUILES d’olives : On a vendu 60 barils Corfou, sur fcivier et
.................. février,»tl. 26;20barils dito, prima, sur janvier à flA27et 194
lamment du crédit, qui . barils Durazzo disp, â fl. 2s. a
3 avons encore à l’art. P ___ ,,, __ t
Nouvelles d’Àméripe.
matériel, à l’effet de mieux organiser lo
tretien de la propreté de la voirie publique.
Vous voyez, messieurs, c’est un commencement. Nous
ferons tout, notre possible pour arriver à une solution qui
satisfasse tous les intéressés.
kreglinger se fait encore l'écho des plaintes des ha-
re de dfcis l _
pari îes intéressées attendant,maiate-
r>. , -;r---eeting tenu entre rafflneursat produc-
D après les bruits qui ont transpiré il aurait ùtl proposé
Association des raffineurs garantipfiit m» ,i„ 1 — CK3Ó I>âp
" " tt#
de SiH-if-t. s .11, ■k-iu-iiidi-nt des subsides et. ces Su.-i--t.-s bitant.s du quartier St-André.
méritent qu’on fasse quelque chose pour chacuns d’elles. ai. van der taelen, éclievin-rapporteur. Mais tous le.
que 1 Association des rafflneurs garantirait un achat de
d- pétrole brut par jour aux producteurs, en payant pour' c'-t
quantité un prix minimum do s 4 par bar.. <-e qa’on croit être
équivalant â 2b cts pourle pétrole raffiné et pnurenaquement nue
l.-s rail lueurs obtiendraient an delà de26ctsP ils Fengag^ratentà
. , .. . . . ..... ___________ ________ payer une avance correspondante de 25c. par bar. simâprixdu
Or, avec une somme de 17,690 francs vous ne pouvez guère quartiers, sauf quelques-uns peut-être, sont aujourd’hui ; parole ornt. Nonobstant l inaction complète dans laquelle se
aller loin. . dans un état déplorable. i nH^^Le^?':l'ta^u/s-’,IaCombiuaisuI1 maintient fermement
AI. LE président. En d’autres années, ce crédit notait ai. georgesgits..Il existe, me revient-il, un règlement ! *ërles ir;ix (en i;j,,.'v'ailicu qu’ime coueession
passi grand. J’ai entendu l’honorable M. Gits parler de la qui défend aux ménagères de jeter les ordures et déchets 1 mande pour l’Europe On cote • s‘!léc m î’in^(13lsJa dc*
prévision d une fête extraordinaire à 1 occasion du depla- dans la rue. Je ferai remarquer, messieurs, que les tombe- ! tuel dansles magasins 18138 bar et'en chanre îsfin w*71 ,
cernent de la statue'du Roi. Je ferai observera ce sujet reaux chargés de ramasser les ordures, ne circulent pac j soînble lt®88 bar. Le pétrole raffinés ciissës participe â lâiourl
que cette fête ne pourra être considérée comme une teto avec la régularité voulue. 11 serait donc inhumain d’appli- ! deun generale du marché et des contrats seraient actuellement
communale. quer ce r-{dement aux personnes en défaut. Celles-ci, en > , Le naphte est^également très calmeltontefois
1 absence des tombereaux, ne peuvent cependant pas tenir i 7 Vé'V-Htu h>-in'-iarî°ïï?„ ii V c-ts pour 65 4 70 degrés,
dans leur demeure les déchets et les ordures. Que l'on j 'rafihn rri XL ,n -I^teuw^ intérêts des
veille d’abord à la- ponctualité du service des tombereaux, j régions oléifères a été un peu plus frrtee et qu^MU
aiors, oui, le règlement pourra etre appliqué a la lettre. j soit pour aiusi dire nuiie. des producteurs ^parfissentdisposés!
AI. MAX stiREAtONf. Ce règlement date de 1856 et est au- -, se tenir sur la réserve, jusqu’à ce qu’un plan d’action ait été dé-
jourd’hui tombé en désuétude. Je me rallie à l’observation ; nmtivement: adopté. Si la mesure proposée par la Combinaison
r™ .n considération. j ■SJB» C
l/2c. et en barils
il»«. “ i a.^gné quejqns demandé■!
pr
ible tant pour les Flamands que pourles Wallons résidant
L’intérêt bien entendu des contribuables est qu’ils aient ■ à Anvers. C’est pourquoi j’appuie la proposition demon
partout et toujours comme administrateurs de la fortune j honorable collègue M Ragheno,
ai. van der taelen', échevin rapporteur, fait remarquer
également que c’est la première fois que le crédit sera
porté à 17,'I90 francs.
Pour clore la discussion, M. le président demande si la
proposition de M. Gits, de majorer le crédit en question,
est appuyée.
Personne ne répondant en faveur de la motion, le. Con-
seil passe l’incident et continue l’examen des articles
suivants. .
Art. 15. Assurances contre incendie de bâtiments com-
munaux. Primes ; fr. 16,000.
ai. Lcor. claevs. Les assurances se font-elles par l’en-
tremise de plusieurs courtiers ?
si. v ANDER taelen, éclievin-rapporteur. Jusqu’ici, depuis
notre avènement, la ville n’a pas encore fait des assu-
rances pour son compte.
ai. kréglinger demande à ce qu’on divise le plus possi-
ble les Bisques. Il y insiste par mesure de prudence et cite
des villas où des sociétés d’assurances, atteintes par de
grands /sinistres, so sont trouvées dans l'impassibilité de
satisfaigp à leurs engagements.
"“T*rts Vit cônsltlérîtthwr.**’* ~
CHÂP. II. — StJRETÉ ET SALUBRITÉ.
ai. sLAE-rs.Messieurs.je désirerais appeler l’attention du
Collège sur un objet qui,à diveises reprises et à juste titre,
a préoccupé l'opinion. Je veux parler de l’organisation
d’un service sanitaire aux environs des bassina. Je dis,
MM., organisation d’un service sanitaire, car celui qui
existe actuellement est une véritable dérision.
Inutile, MM , d’invoquer tmis les motifs qui militent en
faveur de cette proposition. Vous savez mieux que moi
que les ouvriers de notre port sont exposés à un grand
nombre de dangers. Aussi les accidents sont ils fréquents
et le plus souvent sont-ils excessivement graves. La vio
d’un blessé dépend souvent des premiers soins qu’on lui
proili gr e.Dans ces cas faire vite et bien et surtout avec con-
naissance de cause, c’est sauver un homme, c’est préser-
ver parfois toute une famille de la ruine, de la misère.
Car de la vie d’un blessé dépend souvent le bien-être do
toute une famille.
Moralement nous sommes obligés de sauvegarder les
intérêts delà classe ouvrière. La société est obligée tou-
jours et toujours de venir en aide à la classe ouvrière
honnête it surtout souffrante.
C’est pour cela, Messieurs, que j’appelle toute votre
attention sur nos blessés du port. Ii faut qu’en cas d’acci-
dents on trouve vite tout ce qui peut y porter remède. Et
le grand remède c'est une organisation solide et sérieus
CHAPITRE III. — TRAVAUX COMMUNAUX.
Art. 1. Personnel ordinaire. Littera F. Agrandissement ' taaeipme nous cotons la marchandise en vrac 12 l/2c. et
do la Ville. i U-U1 «ts-durant cette semaine il a régné quelque demande pour
--------------t----------- . ........'■ 1 exportation et unoudeuxehcrgements ont été placés à desi '
lervice sanitaire affecté uniquement aux besoins des bornes, bancs, kiosque île la Pépinière, corbeilles et maca-
ouvriers des bassins. - dam, et embellissements, fr. 5,000.
Je demande donc que le Collége prenne au plus tôt, les - ---------- ----------------* ■*,*-,--• • ■
mesures que nécessite cet état de choses
ai. le président. M. Slæts ne pourrait-il pas évaluer ap-
proximativement la somme qui devrait être affectée à l’en-
tretien du service qu’il propose d’établir ? •
al sL isys. Approximativement, je crois que 2500 ou 3000
fr. suffiraient. Toutefois ce n’est là de ma part qu’une éva-
luation toute superficielle. Je laisserai ce point à l’appré-
ciation du Collège. Tout ce que je désire pour le moment,
c’est appeler l’attention du College sur la question que je
viens de développer rapidement.
Pris pour notification.
“Les art. 1, 2 et 3 passent sans observation.
Art. 4. Eclairage public, fr. 87,700.
al nyssens, ayant vu que l’administration précédente
avait entamé des négociations avec la Compagnie du gaz
pour en arriver à une économie sur le budget, désire sa-
voir si ces négociations continuent et au cas échéant où
elles en sont. -
si. le président. Le Collége s’en occupe constamment.
Nous avons eu déjà trois ou quatre conférences avec les
agents et, fait des propositions qui, il est vrai, n’ont nas en-
eore abouti, mais tout nous fait espérer
Georges gits trouve ce crédit bien minime. Au chapi-
tre 14 du présent budgeten majorantie crédit porté à l’art.
19, on pourrait donner plus de soin à l’entretien des voies.
Le macadam au Parc surtout est dans un état déplorable.
Pris pour notification.
L’art, il passe sans observation.
CHAPITRE IV. — COMMERCE ET NAVIGATION.
Les art. 1, 2, 3, 4, 5 et 6 passent sans observation.
Art. 7. Ci-devant Entrepôt d’octroi.
m. georges gits désira savoir ce qui est advenu do cet
entrepôt.
ai. van der taelen, échevin-rapporteur. Il est loué au
prolit de la ville.
L’art. 8 passe sans observation.
CHAP. V. — CASERNEMENT ET LOGEMENTS MILITAIRES.
Art. 1. Casernes et autres bâtiments. Entretien fr. 11,500.
ai. vanden nest. Le gouvernement n’a-t-il pas présenté
une loi pour prendre cet entretien à sa charge?
ai. van der taelen, échevin-rapporteur. Oui, mais la loi
se divise en trois parties, réglant l’intervention en paie
AiNDOLX
ictuels s
lADdered 8 3/8
si. georges gits. Je remarque à ce paragraphe un cer-
in nombre d’employés, alors que les travaux d’agrandis- ; gasins sur pla,-<> 6300 bar
sement sont finis. II me semble que le maintien de ces eai- barils; ensemble 10,618 barils
ployés n’est plus nécessaire.
m. Lefèvre. Ces employés sont aujourd’hui occupés au
service du nivellement général des égouts, ce qui est un
travail qui demande des -soins sérieux. En second lieu,
ces employés s’occupent également du règlement des
-comptes dr'-fiiiTritiA-qiti'nc sent pas encore terminés. Je puis
déclarer que le maintien de ces employés sera au moins
nécessaire encore pour la durée de cet exercice-ci.
si. gits retire son observation.
Les art. 2, 3, 4, 5 et 6 passent sans observation.
Art. 7. Indicateurs des rues.
si. aîax suremont demande que les indications aux coins
des rues soient également portées sur les réverbères. Ce
serait d’une grande utilité pour les étrangers arrivant le
soir en ville.
La demande est prise en considération et, s'il y a lieu de
l’admettre, elle fera l’objet d’un erédit spécial.
L’art. 8 passe sans observation.
Art. 9. Chemins vicinaux.
ai. georges gits recommande au Collège la section du
Kiel, traités, dit l'honorable membre, en paria. Les che-
mins n’y sont pas praticables.
m. le président. Le Collège prend bonne| note de l’ob-
servation de l’honorable membre et veillera bien à ce
qu’aucune section de la ville ne soit traitée en déshéritée.
Art. 10 Promenades publiques.
ai. léop. claeys, demandé qu’il soit place au Parc des
» inodores » ainsi que le long des nouveaux Boulevards,
depuis le nouveau Palais-ue-Justice jusqu’aux Bassins.
On pourrait y élever des urinoirs-candélabres.
m. kreglinger. Qu’on offre cette entreprise en conces-
sion, comme à Paris.
Pris en considération.
Même article. § 6. — Elagâge et entretien des plantations
•azoine 1318 barils, ea charge 3000
affaires pouf l’exportation, bien que les
ss bas. On cote : Western stoom « t a », .
et refined 83/4 cts par H.
RESINE : Peu recherchée pour l'exportation par suite des avis
défavorables d Europe, On cote : strained à good strained ê 3 87 PJ
ir/â'STsX*---- 1 * 4'15 4 4-30‘? Pâle â extra pâle*
ESSENCE do térébenthine ; Quelque peu recherchée par spé-
cuiation et quelques ordres pour l'exportation seraient exécu-
6Jfr>'l(Ulctsaral'0tédet0mUge' N0US cotorll? pour l'exportation
QUERC1TRON : Les détenteurs demandent $ 35, toutefois
ac»‘?ieat lm Ppix\ln peu plus bas pour pouvoir vendre.
1 ? eampècbe : Sans changement : primo Jamaïque s 18 à
19 or et St-Domingue s 18 à 19 currency.
Frets ; Calmes. On cote: pétrole pour Anvers 5s. 9J. à 6s. 6d.;
............ , Rotterdam 6s. 3d!
Cork â ordres pourle Continent 8s.6d
è 6s. 6d. ö
Changes : EnTflusse ultérieure. On cote :
Traites de Banque à S)jours sur Londres..
» commercial. 60 » » »
« Je Banque 60 » » Paris...
» commercial. 60 « • Anvers "*
» de Banque 60 » » Amsterdam
1.083/4 à 1. OS 7/8
1.07 7/S - l.Osfl
5.321/20» 5.281/2
5.311/4 S 5.261/4
3) 3/4 » 403/4
Nouvelles de la ïïata.
(Par steam. anglo. Cordillera, arrivé à Pauillac.)
M<»SÎTEpyïï>KO. SB novembre. — Par suite des
nouvelles défavorables apportées d’Europe par le paquebot
Gambie, on annonce <le la baisse sur, quelques produits du Rie
de la Plata. et particuliérement sur les laines. Les acheteurs dt
notre place se sont retirés du marché, ayant refusé de faire de;
achats sur cet article. Le même calme <s’est produit dans le:
affaires et 1 opinion générale est que les prix resteront les même
“"'"I tes vendeurs et acheteurs, tant que les nouvelles d’Europ-
ne seront pas plus favorables.
Les opérations que nous venons de connaître sont deux affaire
importantes contractées l’une sur la nouvelle tonte et l'autre su
tes cuirs. MM. MauaetC'ont acheté â un fabricant de Sacr;
/0,0000 cuirs salés de bœufs, vpaux et vaches, à 84 réaux)es7
livres mis â bord. On a vendu 10,000 arrobes laine fine de 1
Floride, a 42 réaux.
MM. Garbino, de Buenos-Ayrés, ont acheté dernièrement ni
partie de cuirs de bœufs salés pour leur établissement de Quah
guayehn, à 57 réaux, mis à bord. Au même marché, on a vendu
y a quelques jour», un chargement de près de lO.OOOcuirsde veau
pAnr S»nta-I<Uena, â 56réaux fis, mis a bord.
CUIRS secs : On a expédié 1000 cuirs secs à 81 rx. >
Cuirs de chevaux : On a expédié 7000 cuirs salés de l’un di
departements du litoral oriental a 2 s 70 la pesée, mis à bord
dro ts payés. - :
Changé ; Sur Paris et Anver.s. fi s’est fait 1,200 00 fr à 5 fr f
5 fr. 6uet5 fr. 65; sur Londres, 170,0001, à 52 18 et 51 7/Sd. '
..... . ffuô n°us aurons ment du gouvernement. En inscrivant le chiffre en ques-
l'a vüteUÜOn a b f ClS al 6t dUllS Un SeUS economique poul* tion, nous nous sommes réglés d’après la loi que vous
ai. v ander taelen, échevin-rapporteur. Je ferai même
observer que la somme portée actuellement a été prévue
en nous basant sur la boane réussite des négociations.c’est-
à-dire que, confiants en celles-ci, nous avons ainsi anticipé
la solution.
Les art. 5 et. 6 passent sans observation.
Art. 7. Bassin de natation. Entretien de ses écluses et
dépenses diverses.
ai. ruLiNT.Kx voudrait qu’on augmentât le nombre des
aides â co bassin de cinq à huit à cause de la fréquence des
accidents.
si. léop. claeys appuie cette demande et rappelle à co
sujet l’accidcnt, de la saison dernière, la mort de M. Martin,
qui s’est noyé dan§ le bassin de natation en présence d’
l après la loi que
ns observations.
CE PUBLIQUE.
invoquez.
Tous les autres articles passent i
CHAPITRE VI. — BlENFAIS
Les articles I, 2, 3, 4, 5 et 6 passent, sans observations.
Art. 7. Ecole modèle pour ia fabrication de la dentelle.
Subside defr. 3000.
m. george gits pronose de supprimer co subside. Il con-
damne le maintien do c >s sortes d’établissements. Ce sont
dus nids do phthisie ; le développement physique y-est em-
pêché par le genre de travail auquel on s’y livre. D’ailleurs
ces établissements ne sont pas des écoles. C'est un nom
usurpé. •
si. kreglinger. Je ne suis pas pour la suppression de
ce subside. Qu’on fasse une inspection minutieuse; il est
on trouvera moyen d’y rémédier à des incon-
ceux-ci existent.
grand nombr»dapersonnes. L’orateur fait remarquer que possible qu
le capitaine on chef de cet établissement s’occupe plutôt vénients si ... .
de la location de ses caleçons de bain et de ses essuie-mains m. y ander taelen, échevin-rapporteur. Messieurs, au
que do son devoir de (lirecteur de la surveillance. Presque début, nous voulions rayer -cette somme du budget,
jamais non plus les aides ne sé trouvent prêts dans la bar- Mais d’abord nous nous sommes enquis de ce qui se
passait dans celte école. Nous y avons vu que lo travail
qui s’y fait et l’enseignement qui s’y donne sont soumis au
contrôle de l’administration communale. Si cet enseigne-
ment y avait été confié à des religieuses, cela n’eût pas
cadré avec nos idées et nous aurions supprimé le subside.
Nouvelles des Indes-Orientales.r
M/WIÏAL.E. 1ÎS nov. - Avis do MM. S. Bakr et C.<\
Notre dernière circulaire était datée du 2 courant. Nous avo
' reçu le 6 novembre par Mindoro, de. Singapore la malle l'ra
çaisedu 27 septembre. Les derniers télégrammes publiés d.-o
de Londres, l novembre, nous sont parvenus 1e 12de ce mois i
vapeur Said. de Hong-Kong.
SUCRES: Les vendeurs restent très fermes, et comme on •
peu di=posé à allouer» les prix qu’ils exigent, la quinzaines/
revue n a donné lieu qn'à une seule transaction, de 10.000pis
supér. current, â 1.93 3,1.De faibles lots de Moscovades Taal p,
vent être cotés As ‘3.121/2 le pL H n’y a plus de suc
ni n tloilo. ni â Oebu.
CHANVRE courant : Parfaitement maintenu de:
Sorsogon s S.87 112 à 9; Bulusan s 9 à 9.25.
CAFE : Les faibles parties, qui existent, sont tenues à $18
INDIGO : Sans affaires.
NACRE ; Il y a sur le marché 30 à 40 pis qui sont encore i.
vendus.
GOMME Almaciga: 200 pic. qualité Balamianes ont été payés
$5 et env. 200 pis do Sibuyan à $ 3.
RIZ : Panerasinan courant sans existences ; Saigon car
$2.12 1 2 à s 2. le pic. esp.
CORDAGE ; Assortiment de 1 à 5 pouces, $ 15 le picol.
BOIS de sapan : Bûches droites s 2 à 2.12.1/2 1e picol.
CIÖARES : La demande est toujours bien faible. Voici le
sulfat de la vente publique du 13 courant :
quette de Sauvetage. Il faudrait, comme cela se pratique à
Ostende, que l’un ou l’autre des aides fût constamment en
circulation dans une embarcation.
Ensuite l’honorable membre demande qu’un homme de
l’art soit préposé au bassin, ou à défaut, qu’on envoie le ____ . ....
capitaine prendre des notions soit â l’hôpital, soit ailleurs. Mais renseignement y est donné par treize institutrices
afin qu’en cas d’accidents celui-ci soit du moins apte à don- diplômées. En administrateurs prudents nous avons voulu
disponi
.50. à 8.
ner les premiers secours. Ilrecommande la question àtoute
l'attention du Collège.
si. le président. La demande dô l’honorable M. Pulinckx
est-elle appuyée ? •
VOIX NO.AfBRF.USES : Oui, oui.
m. le président. Ne pensez-vous pas, M. Pulinckx, que
plus il y aura des aides, moins ils feront de la besogne?
M’est avis qu'en cette, occurrence il faut ici prendre la qua-
lité avant la quantité.
m. y ander taelen, échevin-rapporteur. Pour ma part,
messieurs, j’ai constaté ente les aides au bassin de natation
ne remplissent pas consciencieusement leurs fonctions. L’un
s’occupe de ceci, l’autre de cela, en général peu en rapport
avec la charge qui leur incombe. Ce que nous .avons à faire
d’abord, me semble-t-il, c’est de veiller à coque les aides
restent dans k urs aiti ibutions, ainsi que pour ce qui re-
garde Je capitaine. Quand tous dans, cet établissement
feront leur devoir comme il iaut, la fréquence des acci-
dents cessera.
Personftene demandant plus la parole, la proposition de
M. Pulinckx est renvoyée au Collège pour être prise en
considération.
..rider lo fait avant d’accorder le subside. Maintenant,
quant à ce qui se passedans l’établissement au point de
vue du travail, votre commission de l’instruction vousfera
son rapport dans un bref délai. Je suis donc d’avis qu’avant
d’avoir des renseignements précis et exacts,la suppression
du subside serait uno faute.
t». josson. Combien d'élèves y a-t-il dans cet établisse-
ment? t _ .
m. v ander taelen, échevin-rapporteur. Environ doux
cents. * ., .
al josson. Et où va le produit du trat-aii ?
aï. v.ander taelen, échevin-rapporteur, lit une lettre
du conseil d'administration de cette écolo qui constate que
le produit du travail est réparti entre les élèves.
m. georges gits. Il n’en est pas moins vrai qu’en tenant
cet établissement on soustrait deux cents jeûnes filles à
l’enseignement qui se donne dans nos écoles primaires où
nous avons toute surveillance. Je persiste donc dans ma
proposition pour la suppression.
ai. allewaerï, échevin. Je ne partage pas dit tout les
idées de l’honorable M. Gits à ce sujet. L’établissement
dont s’agit est bien une éeoie, une école de métier
130 m/ divers............. s —.
100 ». 1» Habano Bilibid... ». 20.
200 •• 1» ». Arroceros. « 20.
200 » 1» •> Fortin____ » 20.-
3000 » 2-> >• Malabon.. 10.ï
500 »» 3” » Arroceros. » 9.
4* » »
5 m/
à -
50
500 » :
3C00 - i
300 »» S
900 - :
3000 »
500 »
aw »
3000 »
15830 m/
» CortadoMalabon.
vu Habano Bilibid.
» »- Fortin.
» « Cavité.
»» Cortado »» .
»» »» Malabon
>» 6.50
» 20.—
»» 10 50
» 9.—
»» 12.50
»» 1230
». 12.50
». 12.50
». 12.50
405 »
400 »
195 »
»» 12.50 » -4
-» 12.50 »• lî
- 12.60 ». K
Frets : La barque ospag. Alejamlra mis en charge pour L
(1res, demande Z 3 pour sucre et £ 5 pour chanvre, parxu cwts.
vapeur Said prendra pour Londres nn plein chargement
chanvre sous charte partie conclue à Hongkong.
Change : Londres a 6 mois de vue. Banque 41/3/1.; Particuli
4s. 1/2/L, Hongkong à 30 jours de vue5 0/0 de prime.
NoilYeUes de l’île Maurice.
IBOStrT-ïJoaJIS, 8 3 déc. — SUCRES : Très reeherci
On coté : le n« 12. s 6.04 à 6.10; $ 5.15 les sucres de sirop p. n
Changes : Sur Paris. 1 1/2 0/0 esc.; sur Londres, an pair.
Fret : Français, fr. 45 a 50, suivant destination et nominal; j
l'Angleterre, sh. 30.
" 10.50 »» — |