Full text |
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Diinauche 28 Juin.
1891. — Cinquante-sixième année. — \c 179.
Dimanche 28 Juin.
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et 2» cl.. 10.36 E.. ".SBE., 6.47.
ALOST, 26 juin. De notre correspondant M. D. C.
HOUBLONS : La chaleur persistante me per.i et de confirmer la
position favorable de nos plantations houblonnières sous le rapport
de la croissance, dont le retard s'effacera bientôt devant le présent
climat bienfaisant.
Jusqu’ici ia plante se maintient saine, et la mouche et la
vermine dont l’existence était annoncée au marché de Bruxelles
disparaissent à l’ardeur du soleil.
Les affaires sont calmes, la brasserie tant en Angleterre qu’ici,
n’achetant que par quantité la plus réduite possible à mesure d’un
pressant besoin. ’
Le 1890 d’Alost est par continuation traité en qualité loyale et
marchande de fr. 90 à 115 suivant marque et qualité.
AMSTERDAM, 26 juin. — CEREALES: Froment à livrer, juin
fl. —.—, nov. fl. 246. Seigle A livrer, juin fl. — à —, oct. fl.
183 à 180.
HUILES : De colza; disp. fl. 33li à 32 V* î sept. fl.-à —-,
24*/< à 24‘/8, août fl. 243/s à 24V«, sept.-oct. fl.-à-, sept.'
déc. fl. 235/s à-, janv.-mai 1892 fl. 231/* A 23s/s.
TOURTEAUX: De colza fl. 60— à85. De lin fl. 9— à 12—.
AMSTERDAM, 26 juin. — CAFES : Java disp. 603/i c.
s/juin 60—, s/juillet 59—, août 58—, sept. 5778, s/oot. 547u s/nov.
527/8, s/dée. 52—, s/janvier 52—,s/févr. 52—, s/mars 513/4, s/avril 513/<,
s/mai, 513/4. Santos s/juin 491/3» s/juillet 497s, août 437s, sept. 477'4,
oct. 4474, nov. 42s/8. déc. 413/8, janv. 413/8, févr. 413/s, mars 4178,
s/ami 4178, «/mai 4U/8. A terme on fait 4500 balles et en disp.
— balles Santos et 420 balles Java. Marché soutenu.
SUCRES. Bruts de betteraves, dispon. fl. — — à--------, à-----, juin
16— à------, juillet fl. 16—, à------, juillet-août fl. 1678, fl.---,
à—-,oct. fl.------,oct.-déc.fl. 14u/i6 à---. Marché ferme.
PETROLE RAFFINE : Amérique dispon. fl. 7.45 à —, juin
fl.----à-------.juillet fl.-----à-------, août fl. --- à -----, sept.-
déc. fl. 7.65 à----, entr. De Russie marque Nobel dispon. fl.-------,
juin fl.-----entr. Marché un peu plus calme.
COTONS : On cote: A. N. base middiing : juin 24.40, juin-
juillet 24.50, juillet-août 24.70, août-sept. 24.90, sept.-oct. 25.10,
oct.-nov. 25.30, nov.-déc. 25.60, déc.-janv. 25.90, janv.-févr. 26.—,
février 26 10. Marché calme.
ETAIN : Banca disp. fl. 557/s, juin 553/4, juillet fl. 553/4, août
' ------------------- ‘ * 55»/*, ' ‘ *
fl. 557*, sept. fl. 553/s, oct. fl. 553/s, nov. 553/s. Billiton (disp. fl. 55 -,
juin fl. 55—. juill. 547/8, août fl. 543/4. sept. fl. 543/4, oct. fl. 545/s,
nov. 5472. Marché ferme. Disponible calme.
ROTTERDAM, 26 juin. — CAFES. — Java disp. 603/4 c.
juin 595/8, juillet 5974, août 587*, sept. 575/s, octobre 5572. novembre
533/8 décembre 515/s, s/janvier 515/s, s/fôvr. 51s/8, s/mars 5174, s/avril
5174, s/mai 5174. Santos juin 493/s, juillet 49—, août 4874 ; sept. 473/8,
octobre 44—, nov. 427*. déc. 417s, janvier 4174, s/février 4174, s/mars
417s, avril 417s, mai 4D/8. A terme on a fait 4500 balles, et en
disp. — balles Afrique. Marché ferme.
SUCRES : Bruts de betteraves, juin fl.----à -----, juillet fl.
jgi/g à---, juillet-août fl. 167* à-, oct.-déc. 143/4 à-.
Marché calme.
PETROLE RAFFINE : Disp. fl. 7.50 à-----------, juin fl.----,
juillet fl. —, sept.-déo. fl. 7.60 à 7.6272. Marché calme.
ETAIN : Banca disp. fl.---.juin fl. 553/4, juillet 557/s, août 553/4,
sept. 557*, octobre 553/8, nov. 553/s, déc.-. Billiton disp. fl.-,
juin 547/8, juillet 547/s, août 543/s, sept. 543/4, oct. 547*, nov. 543,8, déc.
----. Marché très calme, dispon ble faible.
HULL, 26 juin. — HUILES de coton raffinée disp. 18 s. 7V* d.;
brute 17 s. 6— d. Delin disp. 20 s. 9— d., juin-août 20 s. 9 - d.,
sept.-déc. 20 s. 107* d.
GLASGOW, 26 juin.— (Cours de clôture).
Fontes : Warrants 47 s. 174 d. Middlesbro 42 s. 5— d. West Cum-
berland Hâmatit 51 «. 7 d.
HAMBOURG, 26 juin. —Dépêches particulières.
SUCRES BRUTS DE BETTERAVES.
Ouverture. 3 L
6.30 h.
Juin. . .
Août. . .
Octobre .
Décembre
13.35
13.477*
12.427*
12.327*
Soutenu
13.40
13.477*
12.40
12.30
Calme
13.377*
13.477*
12.42V2
12.327*
Calme
Juillet.........
Septembre . . .
Décembre . . .
Mars...........
773/4
68*/4
68—
Calme
803/4
7874
69-
68-
Calme
80’/4
7874
6i —
Calme
HAMBOURG, 26 juin. — 7.00 heures. — Dépêche de MM. Ed.
Prkoe A C°.
SUCRES bruts de betteraves: juin 13 32 Rm.,juillet 13.37 Rm.,
août 13.45 Rm.. sept. 13.10 Rm., 00t. 12.37 Rm., nov. 12.15 Rm.,
déc. 12.27 Rm., janv.—.— Rm. févr.—.— Rm. mars —.— Rm.
CAFES : Juillet 80.75, sept. 78.25, déc. 69.25, Mars 68.—Rm.
HAMBOURG, 26 juin. — Clôture. — HUILE : De colza
calme, 62—Rm.
ALCOOL: Faible, jumjuill. 33— Rm. pap., juillet-août 337‘ Rm.
pap., août-sept. 343/4 Rm , sept.-00t. 35— Rm. pap.
PETROLE RAFFINE : (.aime, dispon. 6.45 Rm. vendeur, —
Rm acheteur, août-dée. 6.65 Rm vendeur,------Rm acheteur.
MAGDEBOURG, 26 Juin. — SUCRES : Bruts de betteravegjuin
13.37— Rm. payé, —.-----Rm. arg. 13.40— R n. pap., juillet 13.37,
Rm. payé, —.— Rm. arg.. —.---------Rm. pap. août 13.42 Rm.
payé.—.-----Rm. arg., 13 45— Rm. pap. oct. —.— Rm. payé,
12.35 Rm. arg., 12 40 Rm. pap. Marché plus faible.
BREME, 26juin. — COTONS: Marché ferme. Upland middl.
disponible 417*, 0-ito base midil. pas en, dessous de low middl.
juin 41—, juillet 41—, août 417*, sept. 42— oct. 427* Rm, nov. 43—
Rm.
PETROLBRAFFINE; calme, disp. 6.25 Rm.
«ATNDOTir • WilnoT Hi«p. 327* Arroour disp. 3274.
LEIPZIG. 26 juin. — LAINES à peigne : Ventes 60.000 kilos.
Juillet 4.321/*, Août---, Septembre 4.35—, Octobre-----.
Novembre 4.40—•, Déc.---, Janvier 4 377*» Fév. 4-377*. Marché
calme.
SCHIEDAM, 26 juin. SPIRITUEUX: Moutwyn fl. 11—; geniè-
vre fl. 15— ; preuve d’Amsterdam fl. 167*.
PARIS, 26 juin. — (Cours officiels).
SUCRES bruts.
Ouverture Clôture
35.37
35.37
35.37
34.37
35 —
Juin.......... 35 50
Juillet .... 35.50
Juillet-Août. . 35.50
4 mois d’oct. . 34.37
Roux disp. . . 35.—
ESPRIT 3/6 fin Nord.
Ouverture Clôture
Juin .... 42.25 42.—
Juillet .... 41.75
Juillet-août. . 41 75
4 dern. mois. . 38.75
BLÉS.
41.50
41.50
38.50
Juin ....
Juillet . . .
Juillt t-août.
4 dern. mois
28.75
27.90
27.65
27.45
28.75
27.90
27.65
27.50
HUILE DE COLZA.
Ouverture Clôture
Juin........... 71.50 71.25
Juillet........71.50
Juillet-août. . . 71.75
4 dern. mois. . 73 50
71.50
71.50
73.25
FARINES : 12 marques.
Juin. .
Juillet. .... 62.40
Juillet-août . . 62.40
4 dern. mois. . 62.40
Ouverture Clôture
. 62.50
62.20
62.40
62.30
SEIGLE.
Juin ....
Juillet . . .
Juillet-août.
4 dern. mois
19.—
18.35
17.50
17.75
19.—
18.35
17.50
17.75
TOURCOING, 26 juin. — Dépêche du syndicat des courtiers,
communiquée par M. J. J. Mïi.ges. —■ LAINES : Contr. 1. Oet.
Ir». 5.62V*. Ventes 115000 k»>. Marché calme.
HAVRE, 26 juin. — (Clôture) COTONS : Marché ferme, juin
523/s, juillet---, août----, sept. 53s/s, octobre 543/4, déc. 557/s.
LAINES : Prima Buenos-Ayres bonne courante Jff0/o : juin 159*/*;
août 161—.
LONDRES, 26 juin. — Dépêches de MM. André Mrndbl A C°,
«présentés à Anvers par MM. Ibbexkn A P»lughaüpt.
Cafés Rio
Septembre.
Octobre. .
Décembre.
Mars. . . .
Clôt. préc. 11.-
2.00 h. 6.— h.
67 s. 0 d.
63 s. 6 d.
62 s. 6 d.
61 s. 3 d.
Calme
67 s. 6 d.
64 s. 3 d.
63 b. 0 d.
62 s. 0 d.
Calme
68 s. 0 d.
64 s. 9 d.
63 s. 0 d.
62 s. 3 d.
Soutenu
6$ s. 0 d.
63 s. 6 d.
62 s. 6 d.
61 s. 3d.
Soutenu
LONDRES, 26 juin. —Clôture. — METAUX : Cuivre Chili bon
ordin. en barres compt. 3t 55.15 à 3 mois £ 56.5 ; meilleur choix
£60.10 Etain Détroit compt. £92— à 3 mois £91.17.6 angl.£ 96.—.
Plomb anglais £ 12.17.6 d’Espagne £12.12.6.Zine, marques ordim £
23 12.6, marques spéciales £ 23.17.6.Fontes d’Ecosse Warrants 47 s,
0— d., à 1 mois 47 s. 3—. ____ ,, .
HUILES de lin disponible 21 s. 9— d. ; juin-aout. 22 s.l1/* d.
sept-déc. 21s. 7'/*d.; de colza raffinée disp. 30 s. 0 d.; sept.-déc. 29s. 0
d - de coton raffinée dispon. 21 s. 3 d., sur juin-août. 21 s. 6 d.
ESSENCE DE TEREBENTHINE : d’Amérique disp. 28 s. 9— d.
SUCRES bruts de betteraves : Marché ferme, juin 13 s. 51/< d.»
août 13 s. 6— d.
CAFES : Marché ferme, Rio juin 74 s. 9 d., Santos juin 7 9 s. 0 d.
RIZ : Calmes.
THÉS : Soutenus.
SUIFS : Prix en baisse de 3 d., ventes 355 barriques.
LAINES : Enchères. Tendance active, prix très fermes, la clôture
est annoncée pour le 7 juillet prochain.
CEREALES : Marché très calme, froment et maïs faible. Avoine de
Russie soutenue.
LIVERPOOL, 26 juin, — Clôture. — COTONS : Ventes du
jour 14000 balles dont 12400 balles Amérique. Recettes 2295 balles.
On cote- Amérique middl., juin-juillet 4.28, juillet-août 4.28 ; août
4.34, août-sept. 4 34, sept. 4 33, sept.-oct. 4 38, oet.-nov. 4.42,
nov.-déc. 4.41, déc -janv. 4 46, janv.-fév.--------, févr.-mars 4.50.
HUILÉS : De lin calme, brute 23— s„ raffinée 241/* ». De ooton
calme, raffinée disp.,201/* s., jaune américaine 22— s.
BERLIN, 26 juin. — CEREALES : Froment, juin 230.------------;
juin-juillet 230.—, juillet-août 210.50, sept-oct. 205 —. Seigle juin
203.25, juinjuillet 202.—, juillet-août 194.—, sept-oot. 189.—.
Avoine juin 166.—, juin-juillet 166.—, sept.-oct. 146.50.
HUILE: De colsa disp 58.20, juin 58.90; sept- oct. 58 60, oct.-
nov. 58.80.
ALCOOL 70 °/a disp. 48.90 : luin-iuiltst 47.40; juillet-août 47.40;
août-sept 47.60, sept.-oct. 45.70.
VIENNE, 26 juin. — CEREALES. — Froment juin fl. 9.70
Rm. arg. fl. 9.80 pap., automne 9.51 fl. arg., 9.54 fl. pap.
Seigle juin 8.05 fl. arg. 8.15 fl. pap. automne fl. 8.20
arg,.. fl. 8 23 pap. Maïs juin fl. 6.40 arg., fl. 6.43 pap., aout-
sept. fl. 6.42 arg., fl. 6.45 pap. Avoine juin fl, 6.30 arg., fl.
6.40 pap. automne fl. 6.04 arg. fl. 6.07 papier.
GRAINE : De colza août-sept. fl. 16.10 à 16.20.
PESTH. 26 juin. — CÉRÉALES : Froment dispon. plus ferme,
juin fl. 9.85 arg., fl. 9.95 pap., automne fl. 9.20 arg., fl. 9.22
pap. Avoine automne fl. 5.64 arg., 5.66 pap. Mau sur juin il.
5.93 arg. fl. 5.95 papier, juillet-août ü. 5.93 arg., 5.95 pap.
GRAINE: De colza août-sept. fl. 16.25 à 16.35.
PRAGUE, 26 juin. — SUCRES bruts de betterave», titrage 88°/#
rendus 4 Aussig, dispon. fl.---à —.—, juin 16.55 à 16.60, oct.-
déc. 15.— à —. Marché ferme.
SAINT-PÉTERSBOURG, 26 juin. — SUIF : Jaune clair i
chand. au compt, 46.— Rs.
CEREALES : Froment disp. 11.60 Rs.Seigle disp.9.70 R». Avoine
disp. 4.60 Rs.
CHANVRE: Disp. 46.- Rs.
GRAINE : De lin disp. 12.75 Rs.
ODESSA, 26 juin. •
très sec.
■ CEREALES : Marché sans affaires. Temps
NBW-YORK, 26 juin — Dépêohe particulière. — SAINDOUX:
Le Wilcox disp, se oote 8 6.71 fr. 4 b. 4 New-York.
NEW-YORK, 26 juin.
ÖERTIFIC. Juin 668/s 4 —
(Cour* d’ouverture). — PIPE LINE
. Faible.
NEW-YORK, 26 juin.
25 26
SUCRES moseovade 3------3—
> centrifuge 33/s — 33/s
FRETS des grains pour Liverpool 2---2—
1 » 1 1 Londres 2— — 2
1 1 » » Anvers 2—— 2 —
> > cotons > Liverpool 3/32— 3/32
FONDS PUBLICS
LONDRES, 26 juin. — (Cours de clôture.
Consolid. angi. 953/s. Rente Turque 183/s, 5% Italien 927/s. Egypte
unifiée 963/8. Egypte 3l/*°/o 913/i. Banque Ottomane 133/s. Mexicain
g 0/0---1 Mexicain intôr. 3 °/o 321/*. Hongrie 4 ®/o or 915/s, Rio
Tinto 23u/i«- Lombards 9>/* Russe 1889 4 °/o II s. 933/4. De Beers
----, Cédules A 191/*, D 171/* arg., 18V* pap., I 12—, P 9— arg.,
10 pap., Argentin 5°/o 67l/2. Argentin 41/* °/« extór. 361/*. Cordo-
va 25-, Brésil 1839 4 °/o 75-. Uruguay 6°/o 54'/*. Allem. 3 °/o
83—, Espagne extér. 74—. Portugais 457/s. Suez--.
Versé à la Banque £ —. —. Retiré de la Banque £ —,
Escompte privé l1/*.
LONDRES, 26 juin, - L'argent en barres a-clôturé A 453/i d.
Cour* pour 100 Roubles papier : Moi.
BERLIN, 26 juin
234.50. Fr. —.
FRANCFORT, 26 juin. — (Bourse du sotr.)
Crédit mobilier autrichien 2591/* Chemin de fer autrichien 2557/s,
Lombards 95— ; Hmgria 4°/o rente or 91 40. Portugais 5°/o 45.50.
Banque ottomane 114.20. Alleman! 3 °/o nouv. —.—. Italien 5°/o
92.20. Egypte 4®/o 97.70. Russe 1880 4»/o 98.60,
ouivuiu ica uiuico revu», toute» ico rucTîjiaanues
militaires fabriquent des quantités de pains supplé-
mentaires. On travaille la nuit.
La corporation des p<itissicrs, réunie au nombre
de 800 adhérents, à la Bourse du Travail, le 20 jtiin
1801, a décidé de soutenir la grève des bo dangers
par tous les moyens en son pouvoir, s’engageant, en
outre, à suivre les décisions du comité central de
l'alimentation, si la grève générale est votée.
Huit cents ouvriers de la Cie des Tramways du
Sud ont décidé la grève générale.
Mgr Lavigerie, dans une lettre à un de ses fidèles,
■ ■ > de 1;: e fran ;:ü v è p • >;> s
i m general de la conférence de Bruxelles
menace de destruction une œuvre dont la première
nitiative est venue de la France.
Le clossïei* Gieter.
On nous écrit de Bruxelles, 27 juin :
Le rapport du procureur général Van Schoor a
enfin paru. IL est long et touffu, ce qui n’a rien
d’étonnant puisqu’il expose des faits qui vont du 15
juillet 1889, date de la publication de l'article signé
Ch. de Maurtel dans la Nouvelle Revue, jusqu’au
31 juillet 1890, date de la clôture de l’instruction
judiciaire. J’ajoute qu’il est très clair, mais comme il
prendrait à peu près tout un numéro du Précurseur,
; h ' ■ . . . ■
L’iioüôrable procureur général' affirme que parmi
les doeumnents volés à l’intérieur et aux affaires
étrangères, le rapport du duc d’Ursel, 27 novembre
jourcrnui, il y a une semaine que ie patriote
en a parlé en long et on large, avec une abon-
dance de détails qui témoignait qu’il en avait
eu au moins une copie entre lés mains.
Dans l’affaire Nieter, il a été question de
documents... égarés. Il serait peut-être bon
d’expliquer comment celui-ci, qui n’était pas
destiné à la.publicité, a pu se promener de la
sorte dans les bureaux d’un journal minis-
tériel • .
On ne dira pas cette fois que c'est Nieter
qui a fait le coup, puisque, paraît-il, le rap-
l . lui si ,1 favorable. Mais qui alors? Nous
n accusons pas le 'Patriote qui, ayant eu Toc-
casion d’arriver premier, en a profité. Mais
on ne peut admettre que des actes judiciaires
PAYS DE WABS. -
î.tio. 1.25 r* ét ‘M ci., 5.' 42
9.93 £. !" êt-'2° cl., 10.59,
- D’A .Wang (Sud) gour Bobokea, Wilryck Vieax-Diou,
soir. ;
DTÀNyBS.3 i)0.ir taal 6,02, 7.12,3 £';,,J.15
,0.39,3.17 ’t. pn-ïi’* Gjui t. - :)• ; i'>,>
1.01 E , 2.22, 4.13 B. J» nt. 1- 5.25, T&
Annonces ordinaires, la petite ligne.,
» financières, » „
Réclames (fin du journal/ la ligne__
Faits-divers, la ligne.
19.55, 12.50
!, 7. iô, 3 £.
S. 1« et 2= cl.,
if Va vers 5.
'9 12.
SOCIETE ANONYME DE NAVIGATION ESC A ÜT et RVPBL à T4MTSE - Service
été. - D’axvehs pour Tamise 7 ot 10 b. mat., 3 et 6 h. soin. - De t4hi»e pour An vert»6 3)
; 19 h. mat., 1 et 6 h. soir. - Les dimanches et jours dejète : D'Anvers pour Tamise T 10h
iat., 1, 3«t 6 h. soir. — De Tamise pour Anvers 6 3 J et 10 h. mat, 1, 3 et 6ï sôlr ’ '
Rubrique Anvers, la ligne..
o* " ,!r'^6/7a'ligna.
Fr. 0.30
» 0.59
» 1.50
. 2.99
Réparation judiciaire,
Les annonces sont mesurées au Ucno~
métré. — Les titres se paient d’après l'espace
qu ils occupent. On ne peut garantir les dates
lues, avant même que le
édige.y ait mis la dernière
an Schoor a fait une longue
nquête sur L’affaire Nieter,
tre pas mauvais qu’il en
les pérégrinations que son
il supérieur de l'iudus-
du commerce.
d’avoir à constater que
s, un sénateur anvorsois,
protectionnistes à un écra-
:ite par la 4e section était
tarif douanier dans un sens
3 tarif ne se justifiant plus
tés fiscales.
y avait qu’à voter contre si
ectionnisme.
, lt proposé par la 2e sec-
lemerrt par une conclusion
irauss avaient déjà résolu
le protectionnisme,
assurée aux libre-échan-
hef du parti protection-
ipérieur, le sentait, aussi
. gagner quelque chose du
nda d’ajouter les mots « en
un esprit de conciliation a
sine la proposition comme
Sur le poids effectif, aux deux tarifs. Le Gog- ’
vernement propose 60 fr. sans surtaxe au tarif
général.
M. Raynal, représentant le port de Bor-
deaux combat la surtaxe sur les sucres colo-
niaux étrangers. Il rappelle que, depuis dix
ans, toutes les Chambres- l’ont constamment
repoussée. La première Chambre a fait comme
ses devancières, il y a un an. Elle a considéré
que la surtaxe de 7 fr. Sür les èttérès d’origine
européenne était justifiée,jjai-ce que, fabriqués
presque àux portes de la France, ils viennent
airé une concurrence facile aüx sucres indi
genes, et aussi parce qu’elle était la véritable
“ dé
compensation dos avantages accordés par les
autres pays à l’exportation du sucre. Mais,
loni
i tarif douanier dans un
ssihle lihre-échangiste, en
nécessités du travail na-
quelle illusion, comme le
frosfiis, de vouloir «onci-
travail national, objectait
c’est la suppression des
i discussion ; il avait été
la dernière séance ; l’es-
a donc prévalu et aréuni :
îs conciliateurs ;
iion syndicale, société-qui
•ieux: maximum des droits
æ et 10 0/0 sur les produits
is honteux.
-"^'ührfvéehansistes in-
gistes se sont abstenus
osition de M. Van Put ne
te de netteté, de franchise,
c’est à un sénateur d’An-
ctionnistes doivent Me ne
léroute définitive, un écra-
’ieur de l’agriculture ne
de ce. résultat pour pour-
en faveur des droits sur
la 4e section tout é tait fini ;
Van Put on peut dire que
e un instant une protection
,ue pour l’industrie, on ne
% l’agriculture. Ôn ne veut
itivateurs des droite sur
intiendrait des droits sur
îo l’agriculture doit ache-
pousse le protectionnisme
our le commerce (surtaxes
mde industrie et le com-
ît aussi pour eux-mêmes,
dntiendrait-on pour quel-
les?
pour les. sucres coloniaux étrangers, il n en
va pas de même : ils n’empêchent pas les su-
cres coloniaux français d’arriver en France.
Ceux-ci, dont la production s’élève à 82,000
tonnes, sont consommés en totalité par la
raffinerie des ports français, et, comme ils ne
suffisent pas pour l’alimenter, il lui faut, en
outre, un certain tonnage de sucres coloniaux
étrangers, et même une quantité appréciable
de sucre indigène français. La surtaxe propo-
sée porterait donc une atteinte mortelle à la
raffinerie des ports. Objectera-t-on que, obligée
de renoncer aux sucrés coloniaux étrangers,
cette industrie peut trouver une compensa-
tion dans les sucres indigènes ? Mais les frais
que lui imposerait l'éloignement des lieux de
production la mettraient à l’égard de la raffi-
nerie parisienne, si riche et si puissante, clans
un état d’infériorité qui lui rendrait la lutte
impossible.
M. Leroy (de la Réunion) défend la surtaxe.
Lors de l’établissement de cette surtaxe, M.
Rouvier tenait Je même langage que M. Ray-
nal aujourd’hui, et l’évènement lui donne tort.
Le prix du sucre a continué à diminuer et la
raffinerie a réalisé des bénéfices considérables.
M. Leroy rappelle qu’au tarif minimum, la
surtaxe n’est pas de 5 fr., mais de 3 fr. C’est
là un chiffre très modéré et qui ne saurait
menacer l’industrie de la raffinerie. Les béné-
fices nets de la raffinerie s’élèvent à environ
8 ou 9 fr. par 100 kilogr de sucre raffiné. On
serait le mal si on lui enlevait une partie de
ce bénéfice ? M. Leroy termine en affirmant
I.) a près Iç Courrier de Bruxelles, la section
centrale chargée d’examiner le projet de M. le
ministre de la justicë, 'én vue dôTorganisation
au service hosmtalier. des communes, La re-
jete a 1 unanimité de ses membres : MM. A.
Visart, Julien Warnant, De Sadeleer, de Mo-
reau, Woeste, De Lantsheere.
Ce projet àvait pour but de compléte!’ le
projet sur 1 assistance publique actuellement
soumis à 1 examen des Chambres.
Le rôle de l’Etat.
Voici un excellent article de M. Jules Simon
dans le Temps :
Un auteur dont je ne pourrai jamais dire assez
de bien, a defini le rôle de l’Etat de là façoà
suivante : v
doit foira tout le bien que l’initiative pri-
vée n’est pas encore capable de faire ; et il doit tra-
vaiffer a se rendre de plus en plus inutile, en faisant
[éducation de lmitiativeprivée.
Il résulte de cette définition que, quand l’Etat se
charge de faire lui-même ce que l’initiative pri-
vée pourrait faire, il va directement contre son
Il est tout simple que l’Etat veille aux intérêts
de 1 enfant parce que l'enfant est incapable â’y
veilla-; mais, s’il prenait le même souci désintérêts
de 1 homme fait, il aurait le double tort de se char-
ger d une besogne inutile et d’exercer une autorité
tyrannique.
Le tyran, qui n’est pas nécessairement un roi, ie
vous en avertis, peu t se servir de l’autorité qu’il
usurpe, ou pour me rendre heureux, ou pour me
rendre malheureux, rhumanité tout entière se sôü-
lève contre hii ; mais me rend heureux en
m opprimant, il ne manque pas d'approbateurs. Le
principe monarchique n-’est pas autre chose ; il con-
siste a imposer aux hommes les conditions de leur
bonheur. Je comprends cette théorie sans l’approu-
va- elle a l’avantage d'être conséquente avéc elle-
ineme. Je comprends moins lés ennemis dé toute
royauté qui sont en même temps les ennemis de
toute liberté.
D’abord, je ne veux pas renoncer à la liberté. Je
1 aime pour elle-même. Je la regarde comme un des
principaux ingrédients dont le bonheur est fhit. Ce
n est pas assez dire ; tous les biens de là terre, sans
la liberté, me paraîtraient insipides, tandis qu’au
«Pin mrtmn nn In rmc/irr» «v» ^«**4: *-- •_____i * • ,
ce ueiieiice i iu. Leroy termine en amrmant sein même de là misère jfeàOTlirafetm àbre nlaisirà
que les sucres coloniaux etrangers sont avant mè savoir maître de moi. " ^
tout un instrument de spéculation. Le. droit
de 3 fr. ne peut que profiter à l’industrie su-
crière sans nuire ni au consommateur, ni aux
raffineries,
M. Peytral appuie l’amendement. Selon lui,
aifi-
Iftinçaïsés ne suffit pas à+alifàcrite.r lés'
neries des ports qui doivent, par rnnséanent
*■" itt'IÉÉÉMÉÉrtir
conserver la faculté dé se procurer des sucres
provenant des çolonies étrangères.
M. Graux, rapporteur, répond. Il explique
que la surtaxe proposée par la commission a
pour objet de protéger les colonies françaises
contre la prime_aecordée à l’exportation des
sucées par les Etats-Unis et iè Brésil. R in-
siste sur le rôle jöiïé par la spéculation dans
l’importation des sucres coloniaux étranger^.
La Çharpbré, dit en terminant M. Graux,choi-
sir a entée l’intérêt de la spéculation et celui
des colonies.
M. Jules Roclie, ministre du commerce,
répond et combat la surtaxe. Pourquoi parler
des primes des Etats-Unis et du Brésil, alors
que pas un morceau de sucre n’est importé de
ces pays en France. 11 s’agit des sucres de
Java., où i! n’y a pas de prime. On ne peut in-
voquer la question de la sucratêr'ie, puisqu'il
’ bas u< "
tarifs des douanes
France.
jtle ce mois, la Chambre
te les droits sur les graines
• les sucres.
de betteraves). La com-
3 fr. aux deux tarifs. Le
it .rentrer dans la caté-
enseméneer, 3 fr. lès Ï00
demande un droit de 80
Il ne faut pas, dit-il, que
i soit tributaire de l’ëtran-
isidère le droit dé 50 fr.
fl demande qu’il soit réduit
néral et à 2Ô fr. au tarif
are les tarifs français à
voisines; aucune n’a de
Le droit de 20 fr. repré-
U de là valeur actuelle du
(naître que la commission
feé à 40 fr. ses propositions,
issé par 246 voix contre
n’y à pas de sucratme pour les sucres colo
niaux. Il y a une raison décisive, c’est l’inté-
rêt des raffineries des ports qui ne peuvent
raffiner que le sucre 'colonial, tandis que la
raffinerie parisienne a pour matière première
le sucre de betterave.
Le droit de 60 fr. est adopté,mais la surtaxe
de 3 fr. est rejetée.
N° 9l suite. (Sucres étrangers en poudre
dont le rendement présumé au raffinage est
de plus de 98 0/|o) : les lQO kil. nets,poids effec-
tif, 27 fr. au tarif general et 60 fr. au tarif
minimum. Adopté.
(Sucrés étrangers, raffinés,' candis) : les 100
kil. nets, poids effectif, 90 fr. au tarif général
et 85 fr. au tarif minimum. Adopté.
En outre, si j’étais condamné à avoir un maître
je crois que j’aimerais ndieux un maître connu qu’un
maître anonyme. Avec un maître connu, on a des
traditions, des institutions séculaires, une charte. À
défaut ce tout cela, on a l’intérêt du maître, qui
gagne beaucoup à être un bon maître.On est sous la
de sa responsabilité. Le
martre inconnu, qui exerce un pouvoir sans passé et
fantnisréMUiïK^ Suittl1.1 f.ÇG JJrtlfiPUe sa passion, sa
c’est renoncer à la qualité d’homme, je neveux à
aucun prix être un sujet ; mais il vaut mieux être un
sujet qu’un esclave.
Je n’écoute pas l’ouvrier, quand il dit à l’Etat :
« De grâce, mettez-moi la corde au cou. Décidez que
je ne travaillerai pas plus de huit heures par jour.
Quand même je travaillerais à mon compte comme
petit patron, il ne faut pas me laisser travailler plus
dé huit heures ; cola serait Contraire à ma dignité.
Décidez que mon salaire sera déterminé en dehors de
irioi par des prix de série. Chargez-vous aussi d’èta-
bfir un tarif pour les produits de inafabrication que
je mettrai en vente. Si l’on m’offre pour mon travail
un prix plus élevé, je refuserai cette aubaine-, si l’on
veut le payer moins cher, je le garderai en maga-
sih jnsqu’à ce qu’il soit défrâîchi et hors de service.
Le commerce marchem parfaitement dans ces con-
ditions, et les ateliers adssi. Décidez qu’on fera ie
cémmerce sans commercants, et qn’on fabriquera
sans fabricants. Débarrassez-moi dé ma «ïisôi-e et
des inquiétudes qu’rilê mé cause en me débamis-
sâirt totalement de ma liberté. «
Je connais ce régime-là depuis longtemps. C’est
celui des couvents de strrcte ooservance.
Mais, mon cher âmi, les moines n’einbrassent
point ce genre de rte pour être heureux dès à pré-
sent. Ils se condamnent àsoutfririci-bas pour gagner
le ciel. ïls savent ce qu’ils font ; mate vous, votis ne
savez pas ce que vous fàites.
L’accident du mont Pilate.
Les chemins de for à crémaillère pour l’as-
cension des montagnes se multiplient en
Suisse avec une fièvre qui pourrait bien faire
perdre parfois de vue, dans l’exploitation, les
précautions nécessaires.
Il est donc utile de stimuler le zèle des
administrations intéressées en signalant les
accidents qui se produisent. A Ce titre nous
empruntons à L Indépendance l’article sui-
vant :
ernande un droit de 35 fr.
jpte que l’amendement lui
hambre passe ensuite aux
s.
)s colonies et possessions
re, y compris les poudres
sur rendement présumé âu
logr.nets, de sucre raffiné) :
Cal. Adopté.
nies et possessions fran-
res que candis) : les 100 kil.
J, 60 fr. au tarif général.
Adopte.
(Sucres des colonies et possessions fran-
çaises, raffinés, candis) : les 100 kilogr. nets,
poids effectif, fr. 64.20 au tarif général.
Adopté.
N° 91. (Sucres étrangers en poudre, dont le
rendement présumé au raffinage est de 98 0/0,
ou moins, d'origine européenne ou importés
des entrepôts d’Europe) : les 100 kilogr. nets,
de sucre raffiné, au tarif général et au tarif
minimum, 60 fr., plus 7 fr. les 100 kilogr. nets
sur le poids effectif. Adopté.
(Sucres étrangers en poudre dont le rende-
ment présumé au raffinage est de 98,0/0 ou
meina vl’nriô-inA AYt.rn-Arirnné.ftnnft) : nfl’r 100
moins, d’origine extra-européenne) : par 100
kilogr. nets de sucre raffiné, 60 fr. plus 3 fr
Un de nos amis qui voyage en Suisse nous conte, de
Lucerne, un accident survenu ces jours-ci au chemin
dé fer à crémaillère qui a mis le mont Pilate en état
dé livrer une concurrence redoutable à son rival d’en
lace, le Righi.
A la descente du train, àîa hauteur du 1400 mètres a
non prés, le coup de tampon Régulier de la machine
cessa brusquement, et hn choc violen tse produisit à la
’süite duquel le convoi s’arrêta, incapable de poursuivre
sa marche. Après la réparation d’uno roue, le train se
remit en marche ; mais-quelques minutes plus tard, il
était de nouveau frappé de paralysie et cette fois au
milieu d’un tunnel. Le tunnel n’était.nullement éclairé i
les voitures pas davantage. Ad lièü de banquettes fixes
certains compartiments’ ne Contenaient que des
chaises, dont un des occupants, tombé à la renverse,
sŸvanouit. A vingt mètres, dorrière, suivait la deu-
xième voiture-locomotive qui menaçait de tamponner
et, écraser la première, quand sur les instances qes
voyageurs le garde-frein a fait foutionner à plusieurs
reprises le sifflet d’alarme. , ,
En fin de compte, touUs’est terminé sans catastrophe,
et les touristes en ont été quittes pour avoir effectué on
2 heures et quelques minutes une desceutc qui doit
régulièrement s’opérer en moins d’une heure. Il
_________________________________ Is n’ont
pas réussir à obtenir une explicatioiylécisive du dan-
ger qu’ils avaient couru. Autant de fonctionnaires du
chemin de fer, autant de versions et d’hvpothèses diffé-
rentes. Notre correspondant se fhit l’écho-dé témoin n
quelque peu indignée de ses compagnons de voyage et
dbmande pourquoi, sür une ligne de chemin de fer aussi
périlleuse, les voitures des trains ne sont pas éclairées
pour le passage des tunnels ; pourquoi les comparti-
ments ne sont pas munis des deux cotés de portières de
sortie, au lieu de rien avoir qü une seule — et du coté
du précipice encore ! — pourquoi le mobilier des com-
partiments n’est |ias fixe ; ét
pourquoi un ingéniée
©accompagne pas les trains à chaque voyage, ou au
Une auréole perdue.
Le Figaro, l’orthodoxe Figaro, raconte
comment l'ermite de Notre-Dame de Grâce,
qui vient d’être -assassiné, n'était qu’un vul-
gaire Harpagon. Nous extrayons les passages
■
suivants d’üiiê longue dépêche que lui envoie
de St-Etienne un dé ses co'rrèsbbndânts, qui
avait encore, Tannée dernière, fait une visite
au-saint homme.
Un type bien étrange que Jacques Brunei. Depuis
plus d’un demi-siècle, il avait établi sa thébaïde sur le
ïdamelon de Notre-Dame-de-Grâce, coquettement planté
sur les bords de la Loire et d’ou l’œil embrasse toute la
vaste plaine du Forez.
— Va sur la montagne qui porte mon nom, lui avait
dit tin jour la Vierge, c'est là où Dieu t’appelle.
Et il y étai t allé
Fils de médecin, Jacques Brunei avait vu le jour
Solcymieux, à quelques kilomètres de son ermitage,
................ ' ’ ’ a de
13 floréal de l’an VII. Frère de la. Congrégation de la
Croix jusqu’à l’àge de quarante cinq ans, il senti
dain s'éveiller chez lui la vocation d’anachorète
et il
s’èxila en dépit des remontrances des siens, des inees-
...........Ita.. ’ ’— * ’ ' ' ' ’’
santés sollicitations de son ibère alors desservant d’une
importante’ paroisse du diocèse dé Lyon.
Quand, sous son bizarre accoutrement , la besace sur
le dos, ceint d’un gigantesque chapelet, il allait, un fort
bâton à la main, qtiëmander trois ou quatre fois par
semaine dans les commîmes voisines, sa brusque appa-
rition au détour d’une route cm d’un sentier produisait
de i
ufie indéfinissable sensation. Un vi-ai type de croque-
rai taine pour les enfants, et Dieu sait cependant s’il
l’était peu !
En quelques aimées, il avait acquis à quinze lieues à
la ronde une invraisemblable notoriété. Sa Thébaïde
était le point de mire des touristes, voire même do
quantité de naïfs qui lé croyaient iàvorisé de dons sur-
naturels et, dimanches et 'fêtes il était assailli dé visir
tours. Avec sa petite voix ftûtée, ii narrait sans trêve
ni repos ses visions mystiques, ses entrevues avec la
Vierge, ses entretiens avec Saint-Pierre d’Alcantara,
un saint pour lequel il avait une vénération toute spé-
ciale; car une nuit qu’il s’était égaré, le bienheureux
était descendu du ciel et avait pris l’ermite par la main
pour le reconduire chez lui.
Malgrésonrigorismopour son humble personne,—
il restait parfois deux jours sans toucher à la nourri-
ture, — Jacques Brunei n’était pas inaccessible à ce
qu’on appellerait les tentations monétaires. Un visiteur
tirait-il de sa poche une piécette blanche on dorée,
l’Oeil du vieillard s’illuminait soudain ot le regard pre-
nait une étrange fixité. L’anachorète était doublé d’un
Harpagon. C’est ce qui a fait son malheur.
Quelle somme a emportée l’assassin ? On ne le saura
jaimais. Mais ce que l’ôn n’ignore plus maintenant, c’est
que les vieilles marmites, les vieux pots, tes souliers
éculés qui encombraient son domicile, renfermaient
entre eux tous un tort joli pécule. Un char a emmené
moins ne visite-t-il pas les voitures ét le matériel au au parquet près de 100 kilgr. de monnaie de hülon.Les
départ ou à l'arrivée, afin de s’assurer que tout est en 1 âmes chantables sont tombées de leur haut ; feu reoie
âmes charitables sont t
qùi entourait le front de l’ermite,la légendequi Ai dût
m
u
La Belgique
Tout abonnement jse poursuit )usqu:à reîus
'ormoL |