Full text |
LI- PltECWRSEtJR, Emuli 3 .lamfer
5j«s »v«&ss«îr8 des Ksij^isses.
Il existe en France des établissements qui demandent une snrveil-
Il.utce incessante. l,à le crime nourri, chauffé, éclairé et vêtu aux dépens
[ te la société qu'il a volée, incendiée et assassinée , ourdit chaque jour
les trames nouvelles pour rompre ses chaînes et porter encore, en de-
ors des murs de la piison, lu désolation et le ravage. Il s’agit des ba-
ies. de ces sinistres lieux qui devraient être les oubliettes des crimi-
nels, tandisque le plus souvent ils leur servent d’arsenal dans lequel ils
ouvent des armes terribles contre ceux qui les ont punis.
U n ouvrage curieux, publié récemment, contient dans le cita pitre des
rasions, des détails que nous reproduisons :
« La saison la plus favorable aux évasions est celle de i’été , époque à
quelle la nature offre à l'homme fugitif des fruits, pour le nourrir et
abri des champs de blé pour échapper aux recherchés des gendarmes;
lussi les forçats attendent-ils bien long temps à l’avance les mois de
iiin et de juillet. La chaleur qui règne alors leur permet également de
e mettre à la nage partout où le besoin l’exige.
» Mais sous quel costume retrouvera-t-on le galérien? De quels pa-
liers sera-t-il porteur? Car dans l’arsenal, avec de l’argent, on peut
corrompre un misérable qui livrera des vêtements. Sans cela même, à
’aide de fausses clés que les condamnés, à force de patience eL de tra-
ail, parviennent à se confectionner, ils peuvent s’introduire dans un
Magasin ou dans un atelier, et là, s’emparer de vêtements neufs ou
vieux.Quant aux papiers, il s'en fabrique dans tous les bagnes : à Roche-
fort, notamment, nous citerons le détenu Clément, dont le pinceau
exercé à ce genre d’industrie, saisit, à s’y méprendre, la ressemblance
d’un passeport qui serait délivré par la mairie, quelquefois on en a con-
fronté, et l’œil indécis ne pouvait plus établir de différence.
» Cependant, trois coups de canon ont annoncé au loin dans les cam-
pagnes l’évasion du forçat; une prime est donnée qui le saisira : 25 fr.
dans le port; en ville, 5Ó fr.; hors des murs, lOOIr. Cette prime et la ter-
reur qu inspire la fuite du galérien mettent sur le qui-vive la popula-
tion intérieure et extérieure; on s’arme, on bat la coni rée, on veilleaux
propriétés;le signalement dujdéserteuiqest envoyé sur-ie-ehampàla pré-
lecture maritime, puis au major-général, à la gendarmerie maritime,à
celle du département, au commissaire de police, à l’inspecteurdes doua-
nes et aux préfets des huit départements circonvoisins.
« Si le forçat est pris, après avoir rompu son ban, il est condamné :
1° à trois années de prolongation pour le galérien àterme; et 2" àtrois
années de double chaîne pour ceux à vie.
» Aussitôt l’arrestation, on en donne avis aux autorités ci-dessus afin
d’arrêter les recherches.
Suivons maintenant quelques-unes de ces évasions étonnantes qui,
hors de nos bagnes, empruntent des couleurs fabuleuses.
„ — Le fameux Maurice, une des célébrités des galères, exécute une
évasion des plus extraordinaires; retenu aux doubles chaînes, il parvient
à se procurer une fausse clé ouvrant la porte de sa salle ; ses fers sciés,
il se dirige vers la grille, non loin de la sentinelle qui veille; sans faire
sonner la cloche du bagne, il monle par la corde, défonce le toit, enve-
loppe de linge le battant, puis revient trouver huit de ses camarades, li-
bres de leurs fers; l’audacieux forçat les conduit sous la cloche, leur
montre le passage ouvert, et, lui neuvième, s’élance sur la toiture.
» Boucher, originaire d’Espagne, est aussi un des condamnés dont
l’audace et la réussite ont quelque chose de particulier.Jusqu’ici.on n’a
pu se rendrecompte des moyens d’évasion qu’il emploie; toujours est-il
qu'avant de prendre la fuite, il prévient, il indique le Jour. Malgré cet
avertissement, malgré la surveillance dont il est l’objet. Boucher dispa-
raît. Sur sept évasions par lui commises, six fois il est parvenu à se ren-
dre en Espagne; la septième seulement, il a été pris hors des portes de
ia ville.
» — Mais est-il désertion mieux combinée que celle de Victor des
Bois,attaché au bagne de Brest? Il se fabrique,en papier velouté peint,
une tenue bourgeoise d’adjudant; quelques instants après que ce chef
des chiourmes est entré dans sa saile, où il passe une revue ordinaire,
le forçatse présente à la grille, et du geste demandeà sortir; la ressem-
blance est si frappante que la sentinelle ne conçoit aucune défiance,ou-
vre, et Victor des Bois a recouvré sa liberté.
n Enfin, nous terminerons par le récit de l’évasion singulière de trois
galériens de Toulon, exécutée en 1835, le même jour et à la même heure.
Ces condamnés, tous trois écrivains, s’évadèrent l’un avec les effets de
l’agent comptable; l’autre avec ceux de l’adjudant des compagnies; le
troisième avec le costume d’un maître des forges. - Un dernier mot à
l’occasion d’une évasion très remarquable.
» Le 5 novembre 1856. à huit heures du soir, neuf condamnés de la
salle des doubles chaînes à Rochefort. après avoir scié leurs fers, prati-
quèrent un trou au plancher de la toiture, sortirent par ce passage, et
se laissant tomber du haut de l'édifice dans un enclos contigu, recou-
vrèrent un moment de liberté. Ce coup fut exécuté avec tant de pré-
voyance, d’adresse, de silence et de promptitude, qu’il a été impossible
de se rendre compte plus tard des moyens qui avaient été mis en œuvre.
" Peu d’instants après.l’adjudant de garde vint compter ses hommes,
et constatant neuf manquants donna desuite l’éveil. Aussitôt un contre-
appel se fit dans toutes les salles, et amena la découverte d’une autre
évasion à la brigadedu MartineDhuit condamnés de cette salle s’étaient
également enfuis parun trou pratiqué au plancher de la toiture, et à
l’aide d’un pilier qui les avait favorisés, en les dérobant à la clarté des
réverbères et à la vue des gardiens.Ces dix-sept déserteurs furentrepris,
un certain nombre le soir même, le reste daDS la journée du lende-
main.
«Mais ce qui est inexplicable.c’est comme l’intelligence a pu s'établir
entre les forçats de la brigade du Martinet et ceux des Doubles Chaînes,
ces deux salles se trouvant à une distance considérable l’une del’autre,
et une surveillance continuelle étant exercée dans ces deux endroits,
où nid ne pénètre; l’évasion pourtant a eu lieu le même jour, à la même
minute et par les mêmes moyens.»
Le PRECURSEUR de ce jour est accompagné de la 93° feuille
de Tablettes , contenant la fin de la quatrième partie des
Mystères de Paris, de Eugène Sue, ainsi que les morceaux
suivants: 1° Une anecdote russe, 2° les fumeurs d'opium en
Chine,et 5° les étoiles et les fusées (poésie.)
COMMERCE.
Vïstce «l'Anvers du 2 janvier.
CAFE. — On a cité la vente de 150 balles St-Domingue, à prix in-
connu .
COTON. — On a signalé une opération de 50,000 kil. St-Domingue,
dont les prix alloués n’ont également pas transpiré.
CUIRS. — Environ 9,000 cuirs secs de Buénos-Ayres et Montevideo
ont trouvé leur application à divers prix, samedi dernier et ce jour.
Keviae Commerciale «l’Anvers, du 24 au 3 a déremb.
Bois d'Ebénistene. Les transactions que nous avons recuillies depuis
notre dernière revue se bornent à 6000 kil. palissandre et.env. 50 billes bois
de lettre, à des prix qu’on n’a point indiqués. Aucune affaire n’a transpiré en
acajou et autres espèces.
Bois de Teinture. Contrairement à la semaine précédente, les derniers
huit jours se sont écoulés sans offrir d'intérêt pour cet article; du moins il
ne nous a été signalé aucune affaire qui mérite attention. Point d’arrivage à
citer.
Provision de cc jour, env. 450 ni/ kil campèclie coupe d’Espagne. 350
m/kil. dito coupe St.-Domingue, 400 m, kil. bois jaune de Cuba, 500 ni/ kil.
Savanille et Tampico et 160 m/ kil. diverses espèces.
Cacao. Point de changement depuis nos derniers avis; on n’écoule tou-
jours que pour les besoins du moment, à des prix au reste sans variation.
Importations de celle année, 2221 balles, contre 7153 en 1841. Provision
de ce jour env. 1800 balles, contre 2800 balles au 31 déc. 1841.
Café. Le mouvement en café a été bien peu conséquent pendant ces der-
niers jours; quelques arrivages du Brésil sont venus augmenter nos pro-
visions, sans cependant que nous puissions par là signaler une influence
défavorable sur les cours.On a réalisé en tout env.450 balles Brésil, 350 d°
St.-Domingue et 400 balles Batavia et Chéribon dans les prix cotés.
Nous avons reçu dans la huitaine :
3073 bail, par navire Fénelon,..venu de Rio-Janeiro.
3700 a a < Curlis,....... « « dito.
1660 tnt A dolphusYates, « « dito.
530 « a « divers,........ « a Londres.
Les importations pendant l’année finissant ce jour, s’élèvent à 264884
halles dont voici le détail :02854 balles venues de St.-Domingue, 122520 dito
de Rio-Janeiro, 8223 dito de Batavia et Singapore, 4716 dito des Etats-Unis,
23020 dilo d’Angleterre, 11236 dito du Hâvro et 315 dito de Hambourg ; donc
228513 bail, de provenances directes et 36571 d°de Ports d’Europe.
Comparaison.
1842 1841 1840
lmp. par mer 12mois
Idem de la Hollande
264884 bal. 139783 bal. 191026 bal.
105000 a 10J497 a 119857 a
Totaux... 569884 bal. 241280 bal. 310885 bal.
Notre provision comporte env :
19800 bail.Java............ contre
2200 » Sumatra etc...... a
31800 » St.-Domingue... «
49300 > Brésil................ a
800 » divers et triages. «
même date 1841.
.... 15000 bail.
.... 2500 a
____ 14200 a
.... 15000 a
____ 800 a
103900 bail................ contre .... 47500 bail.
CÉRÉAtESiNos marchés dans l’intérieur ont été bien approvisionnés en fro-
ment et seigle et les prix ont un peu baissé. Urge et avoine calmes. On a
fait 21 lasts froment roux du pays 82 kil. à 11. 11 5|4, 13 lasts dito blanc 77
.kil. à 11. 11 1|4 , 18 lasts seigle 73 kil. à 11. 7 1|2, 19 lasts dito vieux 70 kil.
à fi. 6 7|8 et 23 lasts orge des polders 6i kii. à 11. 6 1[4.
Le froment étranger a donné lieu à quelques affaires soit 48 lasts Ancona
par 80 kil.à H. 9 lj4, 47 lasts dePologneSO kil. à fl. 9 et 24 lasts d’Egypte 71
kil. à 0. 6 1)2. Par suite de la libre entrée du seigle, on a fait quelques
affaires en qualités de France, soit 43 lasts en consommation par 70 kil. à
fl. 6 7|8. L’orge a été assez recherchée, mais avec une légère baisse ; on a
réalisé 163 lasts vieille de Danemarck de 60 à 64 kil. de tl 3 1[2 a 4 1)4
suivant qualité et 144 lasts nouvelle de Danemarck et Pommeranie de 64 à
68 kil. de 11.5 5|8 à 5 5|8. ô'oine peu offerte et 1res calme ; 19 last de Frise
ont été payés fr.14 5|4 par 100 kil. Il s’est traité 16 lasts fèves d'Egypte à 0.
6 1|4. Les affaires ont été restreintes en graines oléagineuses: elles consistent
en 17 lasts colza de Danemarck à fl. 14 1|2, 28 lasts graine de navette de
Trieste à prix inconnu, 18 lasts graine de-lin Morjansky à fl. 111 [8, 22 lasts
dito de Riga à fl. 10 5|4,19 lasts graine de chanvre de Riga à Û. 8. La graine
de lin à semer est assez voulue , vu nos bas prix ; 640 barils se sont écoulés
de fl. 20 lj2 à 21.
Cuirs. Sans avoir atteint un chiffre aussi élevé que la semaine précé-
dente, les transactions ont encore été assez suivies pendant ces derniers
jours. Il s’est traité, en somme, env. 8000 cuirs secs de Buénos-Ayres et Mon-
tevidéo, de divers poids et qualité, à différents prix suivant assortiment,
L’article n’offre d’ailleurs pas de variation.
Ii s’est en outre vendu publiquement env. 2500 secs de Buén.-Ayres et
Montevideo plus ou moins avariés ou moisis de 50 à 80 centimes par 1[2 kil,
suivant qualité.
Nous avons reçu depuis samedi dernier :
3791 salés et 7115 secs par nav Aeroe, venu de Montevid.
1383 j ............ i » fVilberf., ven. de Londres
3300 ................ i t Curlis, v de Rio-Janeiro.
ce qui porte les importations de l’année 1842 à 466661 pièces, qui se dé-
taillent comme suit : 306979 secs et 87493 salés de Buénos-Ayres et Monte-
vidéo, 9146 Rio, 4688 Maragnon etc., 11284 du Chili, du Mexique et St.-Do-
mingue, 47071 vachettes et buffles.
Résumé.
Total des Importations de 1842......... 466661 pièces.
Existences au 51 Déc. 1841 ........... 150228 »
Ventes sur place en 1842.. 497590 pièces.
En passage ...
50547
616889 pièces.
548157 >
Existences au 31 Décembre 1842 ...... 68752 pièces.
donl38238 secs et 17796 salés de Buénos-Ayres et Montevideo,4853 Rio secs,
7764 vachettes.
Cotons. Notre marché n’a présenté cette semaine que fort peu d’intérêt
sous le rapport des transactions; elles sont tellement minimes que nous
croyons ne pas devoir les rapporter. Nous n’avons toutefois à signaler
aucune variation dans les cours de la semaine dernière.
Au moment de mettre sous presse, on nous fait savoir qu'il a été traité,
du Crondstad , 400 balles Géorgie, mais on ne décline pas le prix. Le reste
est au marché.
Le Pékin de Charleston, vient d’importer 827 bal. Nous avons en outre
reçu 126 balles par Mercator de New-York, 244 par Camille du Hâvre, et 93
balles de Londres.
Importations de l’année 1842 : 9561 balles de Charleston, 7528 de la Nou-
velle-Orléans, 6211 de New-York, 328 d’autres ports des Etats-Unis, 1441
de St.-Domingue, 550 de Maragnan, 6604 de Londres, 1111 de Liverpool et
362 balles du Hâvre, total 33696 balles, contre 40916 en 1841 et 53044 balles
en 1840
Existences au 51 Décembre 1842 :
9147 balles en lr'main.
11334 » en 2”“ »
20481 balles des Etats-Unis.
1394 » diverses sortes, soit 220 Egypte, 111 Maragnan, 20 Fernam-
bouc, 105 Smirne, 221 Surate, 14 Bengale, 20 Manille et 685
St.-Do-mingue.
21875 balles, contre 24925 au 31 Décembre 184f et 20090 au 51 Décembre
1840-
Voici le résumé de nos débouchés pendant 1842 :
53304 balles en ventes sur place.
7984 » en passage.
41288 balles, contre 45648 en 1841 et 36954 bal. en 1840.
Houblon. Point d’affaire à rapporter dans cet article. Le Mercator vient
d’en importer 115 balles de New-York.
Huile de Baleine. La situation de notre marché reste calme, malgré que
notre provision ne soit estimée qu’à env. 2500 hect. huile du Sud. Quelques
faibles lots seulement se placent à la consommation. Le Mercator, de New-
Yorck, a importé 130 fut. qui étaient vendues à livrer.
Les importations de celte année se sont bornées à 3554 fut, soit env.
17700 hect. — Amsterdam, qui présente pour 1842 une augmentation de
20000 hect., a reçu la plus grande partiede noire manquant.
Huiles diverses. La dernière huitaine a été stérile en affaires; sauf
quelques pipes d’huile d’ouvE a fabrique appliquées à ia consommation,nous
n’avons pas eu d’opération à noter. Nos cours sont toutefois sans variation.
10 fut. huile de coco ont été reçues de Londres.
Indigo Cette teinture restesans mouvement sur notre marché, mais aussi
nos existences sont fort minimes.
Comparaison.
1842 1841 1840
lmp. par mer.. 723 c*. SI sur. 416 cs. 19 sur. 578 c\ 99 sur.
d° de la Holl.. 551 t — i 745 t 2 t 554 « 30 «
Totaux... 1274c!. 61sur.ll61 c*. 2i sur. 932 cs. 129 sur.
I.aines. Depuis nos derniers avis, cet article n’a rien offert de remar-
quable, soit en affaires soit en arrivages. La vente publique du 27 courant a
élé nulle en résultat.
Comparaison.
1842 1841 1840
Importations par mer..
d" de la Hollande.
15080 bal.
2647 »
9785 bal. 6300 bal.
5081 i 1034 »
Totaux... 17727 bal. 12866 bal. 7554bal.
Métaux. Marché momentanément calme pour les métaux eu général,
mais sans variation apparente.
Nous avons encore reçu cette semaine 3341 pièces cuivre de Londres, en
grande partie pour l’intérieur et 072 saumons plomb de New-Yorck, par
Mercator.
Biment. Depuis quelque temps nos débouchés sont assez restreints et les
affaires ne présentent ainsi qu’un intérêt très secondaire. 45 sacs ont été
introduits de Londres. Nous avons pour provision environ 400 sacs.
boivre. Notre marché est demeuré fort calme pour cette épice, qui
néanmoins se raisonne sans variation. On vendra publiquement le 7 Janvier
1005 balles plusou moins avarié.
Les 23944 sacs importés cette année se repartissent ainsi : 17204 sacs
venus de Singapore, 1059 d° de Batavia, 700 d° de Boston, 4556 d“ de Londres
et 425 d° de Liverpool. Provision au 31 déc. 1842 , env. 10000 sacs, contre
2400 sacs à la même époque 1841.
JPotasses. Noire marché est demeuré complètement stationnaire de-
puis nos avis de la semaine précédente; l’article est resté offert, mais sans
affaire saillante, à la dernière cote. Le Mercator, de New-York, a importé 294
barils.
importations de l'annce 1842 : 11850 barils venus de N w-York. 875
barils de Montréal, 663 bques de St.-Pétersbourg, 107 bques. d’Odessa et 1715
barils et bques. de divers Ports; total 14358 barils d’Amérique et 852 fut.
du Nord, vrovision de ce jour.env. 3500 barils d’Amérique, 200 barils Per-
lasse et 200 bques. Potasse de Russie, contre 1250 barils et 250 bques, au 31
décembre 1841.
QuERciTRoN.On a réalisé dans la huitaine une 60"« de boucauts de Phila-
delphie à prix non cité.
Résiné d’Amérique. Les importateurs restent dépourvus de cet article ;
en revanche la 2me main possède encore des provisions fort importantes et
ne trouve aujourd’hui qu’uu débouché peu étendu.
Riz. La dernière huitaine a été de nouveau fort calme pour ce grain ;
les besoins de la consommation ont seuls donné lieu à quelques faibles
affaires, soit env. 100 tierçons Caroline et 300 sacs divers à la cote. Nos
cours sont au reste sans variation. On n’a importé cette semaine que 1322
sacs de Londres.
Importations de l'année 1842 : 7285 fut. de Charleston, 984 fut (le New-
Yorck, 89 fuldu Hâvre, 81 fut et 13894 sacs d’Angleterre, 10052 sacs de Ba-
tavia el Singapore, 150 coudés d’Alexandrie et 74sacs de Rio.
.Provision au 51 Déc. : 1050 fut et 4500 sacs , contre 350 fut et 11500 sacs
à la même date 1841.
Sucre Brut. Les opérations ont été languissantes cette semaine,les prin-
cipaux détenteurs se montrant peu disposés h vendre aux cours du joui* êt, pâi*
contre, les acheteurs ne manifestant pas de grands besoins. On a cité seule-
ment ia vente d’un petit lot de Havane blond à fl.i4 pavillon étranger et 155
caiss. Bahia blond et moseovadesà prix inconnu. La semaine s’est passée sans
arrivage.
La total des importations de l’année 1842, SB répartit comme suit:
Hav.cs. Brés. es. sacs et n. can.
Imp. directes. 42796 1363 5563 1571
Id. indirectes. 9064 1079 8059 3899
Totaux... 51860 2442 17622 5470
Ajoutant à ces chiffres nos existences à la fin de l’année dernière, et dé-
duisant. par contre, notre stock actuel dont plus loin le détail, nous trou-
vons pour
Hav. es. Brés. cs. saCs et n.
Débouchés de 1842.. 63810 2742 8722
Id. de 1841.. 51697 2462 26000
Id. de 1840.. 71984 1330 26629
Provision de ce jour , env.
7800 caisses Havane blond..
150 t Brésil bl. et mosc...
can. fûts.
5470 1789
6707 842
4459 919
31 Déc- 1841.
contre 20700 caisses.
550
400 can. et kranjans Java... » 1400 canast.
8000 nattes Manille.......,..... » 18500 nattes.
300 sacs etnattes divers........ » 800 s. et h.
Sucres Raffinés.Les Mélis ont trouvé une demandeun peu moins inactivé
pour l’exportation ; on a cité quelques affaires, tant en lumps qu’en pains
en papier et sans papier,soit env. 70000 kil, à divers prix en rapport avec la
cote.
Les candis ont été, en revanche, plus calmes, mais sans variation. Le Mé-
lasse se raisonne de 35 à 56 escalins.
Suif.Notre marché offre peu d’intérêt dans ce moment pour cette graisse,
malgré que nous possédions quelques parties en diverses qualités étran-
gères. Il nous est arrivé 15 fut. suif et 910 colis sain doux par Mercator,
de New-York.
Tabac. La semaine qui vient, de finir a été peu importante sôus le rapport
des opérations, néanmoins l’article s’est maintenu en bonne position. Les
Ventes qui ont eu lieu consistent en 104 boucauts Virginie et 44 boucauts
Maryland. Nous avons reçu, par contre, 26 bouc par Mercator, de New-Yorck
cl iàl bouc, de Londres.
Importations par nier de l'année 1842: 5992 houe, de la Nouvelle Orléans.
1895 d» de Rièbmnnd , 7Ö4 d° de Virginie (;G9 d° Citi-Poinl. 979 d» de Balti
more. 804d° de NewYork, 1727 de Londres. 78 d" d’Amsterdam et 21 d" de la
Havane: total 12800 boucauts. Provision au 31 déc. en 1™ main : 1021 bouc.
Kentucky, 706d“ Virginie et341 d” Maryland. L’an dernier à la même date,
notre avoir comportait 739 bouc Virginie, et 1053 bouc. Maryland.
Thé. Marché par continuation fort calme et sanB autres affaires que pour
les faibles besoins de la consommation.
Les 2768 caisses qui ont été importées celte année se subdivisent comme
ci-après : 618 caisses de Singapore et Manille, 215 dito de New-York, 1722
dito de Londres, 193 de la Hollande, 11 du Hâvre et 9 de Bordeaux. Pro-
vision de ce jour, env. 600 caiss., contre 550 au 31 décembre 1841.
1HAACHËS.
Iiiverpool, 30 décembre.
Coton : La demande a élé régulière et les affaires actives pendant la
dernière huitaine. — Les prix des qualités d’Amérique se sontpleine-
ment supportés. — Les Surate, sans variation. — Les opérationsde la
semaine se composent de 36,060 balles. — Aujourd’hui on a coté 6.000
balles de différentes sortes. — Il a été importé cette semaine 36,781
balles.
Odesan, S décembre.
1300 schetwerts graine de lin, qualité inférieure, ont été vendus à r.
25 1|2.
Le change pour Trieste est à 158 5[8, pour Vienne à 155 4Q64 et pour
Livourne à 476 1(2.
PARTIE MARITSME.
Sinistres.
OSTENDE, 1 janvier.—Entré en relâche forcée : le 3 mâts âm. Kono-
hasset.c. Foster, ven. de Newcastle avec des charbons.—Ce navire après
avoir touché sur le Smalbanck, a essuyé des avaries à son gouvernail,
et éprouvé une voie d’eau, qui nécessitera probablement la mise à terre
du chargement.
AMSTERDAM, 1 janv. — On est toujours sans nouvelles de la barque
hollandaise Emma, c. Smit, attendue de Batavia, — On a offert inutile-
lement 40 et 50 Oio de prime sur la bonne arrivée de ce navire.
Note de la rédaction. — Ce navire a appartenu autrefois au port d’An-
vers, où il a été construit sous le nom de Bellone pour la Maison De Bal
frères. ,
WHITBY, 29 déc.—L’Hostelina, c. Le Cheminant, venant d’Anvers,
est entré en ce port, avec perte de beaupré, etc. et diverses autres ava-
ries. parsuite de s’êtreabordé hieravecle brickPearl, à quelques milles
de distance au nord de notre port.
HAVRE, 30 déc. — Les 1800 balles colon que contenait le navire nau-
fragé le Peruvian, sont à terre. — La perle sur les marchandises se ré-
duira à environ 10 p. 100. — Le navire ne s’en est pas aussi bien tiré.
Divers lots, et la vergure entre autres,ont trouvé d’assez bons prix.La
coque, y compris les bas mâts et mâts d’hune, a été vendue 12,600 frs.,
et les acquéreurs se proposent d’essayer de l’emmener dans le port, où
ils espèrent pouvoir le réparer.
Nouvelles «le mer.
Le courrier allemand est en retard.
OSTENDE, D janv. — Arr. du 31 déc. : le steamer anglais de Douvres
avec la malle et 1 passager; Earl of Liverpool (st.), c. Lomax. de Lon-
dres, avec 16 passagers; du U janv., le koff belge Bienvenu, c.Moryson,
ne Londres, eh. de sucre.
Dep- : du 30déc. : Sir Edward Bank (st.),c,Robinson,p.Londres, avec
21 passagers; du 31, le stea mer anglais p.Douvres, avec la malle et 1 pas-
sager; du 1r, le steamer anglais p. Douvres avec la malle et 5 passag.
TEXEL. 31 déc. — Arr.: Heppens, c. Swart, de Surinam.
LONDRES, 31 déc.—Arr. : Ontario, c. Bradish, de New-York; Elisa-
beth, c. Cook, de la Jamaïque; Heten, c. Currie, de Mogadore.
En charge : Propitious,c. Barker,et Nelson, c.Rylatt.p.Anvers;Eclipse,
c. Muyllaert, p. Gand; Mayflower, c. Rowbotton, p. Ostende.
Sortis des Bassins: Python, c.Bunnemeyer, pour Anvers; Bien-Venu,
c. Moryson, p. Gand.
GRAVESEND, 31 déc.— Dép. du 29 : Emerald, c. Petersen, p. Ceylan;
du 30, Rachel, c. Scott, p. Sydney; B. Gordon, c. Ritchie, p. Tobago.
DEAL. 30 déc.—Arr. et continué p. la Tamise : Mary et Ann, c.Black-
stone, de Valparaiso; Lady Harvey, c. Read, de Montevideo.
DARTMOUTH, 29 déc. — Dép.: Alfred, c. Walker, pour Anvers.
LIVERPOOL, 31 déc. — Arr. : Garrow, de Charleston; RussellGloyer,
c. Howes, de la Nouvelle-Orléans ; Brunswick, c. Menus, de Mobile;
Yirginian. c. Allen, de New-York.
BRISTOL, 30 déc.—Arr.:Champlain, c. Miller, de la Nouvelle-Orléans.
COVE OF CORK. 28déc. — Arr. : Robert Watt, c. Johnson, d’Alexan-
drie. (E. N.) p. ordres, et a continué sa route p. Londres.
PORTLAND ROADS. 30 déc. — En relâche : Olivebranch, c. Scanble-
bury, de Rotterdam p, Plymouth.
DUNKERQUE, 51 déc.—Arr. qDorade, cap.Mayton,deSaint-Bneux et
Paimpol.ch. de miel etbeurre. .
HAVRE.30 déc.—Arr.: Lorena,c.Urquhart,de Mobile; Uranie, c.Tolle-
mer, de Terre-Neuve.
Dép : Rubicon,c.Thompson, p.la Nouv.-Orléans; Marengo, c.Gray,p.
Mobile. _
MARSEILLE,26 déc.—Dép. :Hendrika-Gentina,c.Slreik,p. Amsterdam
MOUVEMENT I)U PORT D’ANVERS.
Arrivage».
Du 2, après-midi. — Le steamer belge Antwerpen, c. Jackson, de
Londres, 30 passagers chargé de diverses marchandises.
A Terneuse (pour Gand.)
Le pleyt belge Le Jeune Pierre, c.De Potter, de Londres, ch.desucre.
V. N. — Moirées du 3 : Haute 6 h. du soir. — Basse à midi.
A’avlrea Mortis dn port d’Anvers pendant le mot» de décembre
ISlt.
rAVll.I.ONS.
Anglais.........
Américains. . . .
Autrichiens. . . .
Belges..........
Brémois........
Danois..........
Espagnols ....
Français........
HanoVriens. . . .
Hambourgeois. .
Hollandais ....
I
10
1
17
3
’ 5
3
1
17
PAVILLONS.
Kniphausiens . . .
Lubeckois........
Mecklenbourgeois.
Napolitains......
Norwégiens . . . .
Oldenbourgeois . .
Portugais........
Prussiens. , . . . .
Russes...........
Sardes ..........
Suédois..........
Totaux ..........
CHARGE S LEST
45
1
1
5
~59
CHARGE |