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poste (franco de port), pour
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La Belgique... » semestre.
1890. — Cinqnante cinqüièrae année. — f 25.
Samedi 25 Janvier.
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Tout abonnement se poursuit jusqu’à refus
formel.
PAYEMENT PAR ANTICIPATION.
ON S’ABONNE : A paris, à l’Agence Havas,
Place de la Bourse ; A LONDRES, chez MM. ravies
& G" b Finch Lanè, Oornhill, et A STRASBOURG,
chez M. ALG. AMMEL, libraire, 5, rue Brulé.
Prix du numéro : 20 centimes,
(Les manuscrits ne sont pas rendus).
Journal Politique, Commercial, Maritime, Littéraire et Artistique.
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Æ’Les sont mesurées au ligno-
tl„,vs se paient d’après l’espace
0,1 w p!Mi garantir les dates
résumé politique.
La Chambre des députés de Madrid a adopte hier
par 143 voix contre 31 l’article lredu projet de. loi
établissant le suffrage universel. I eiidant que M.
Sagasta obtenait ce premier succes a-la Chambre,
son collègue, le ministre de la guerre, faisait au Sé-
nat une déclaration des plus importantes et qui con-
stitue une des conséquences inéluctables du suffrage
universel ; le ministre s’est dit partisan du service
obligatoire, ajoutant que le gouvernement devait
choisir le moment opportun pour 1 établir et qu on
devait poursuivre comme • idéal la réduction des
charges de l’armée. Dans lamême séance, le ministre
des finances s’est ralliéâ la poli t ique économique des
cabinets précédents. Il espère de prompts résultats
de la commission nommée pour les réformes doua-
nières. Le nouveau ministre n’est pas partisan de
rirnp0tsurlarente.il discutera avec ses collègues
les économies à réaliser sur le budget de la nuerreet
de la marine.
Le prince de Bismarck est arrivé hier à Berlin et
a assisté à un conseil des ministres, sous la prési-
dence df> l’FrnmMWW Ko rendra-t.-iI AniOlird’hlli on
subsides. Il s’agit de faire plaisir aux chers
Frères et aux chères Sœurs. Dès lors il n’y a
plus de Constitution qui tienne.
Une écple devient adoptable en se soumet-
tant à rinspection de l’Etat, formalité sans
valeur Sous le gouvernement actuel . Dès qu’il
sera question de subsides, les chers Frères et
les chères Sœurs solliciteront l’inspection à
qui mieux mieux et tomberont sur l’Etat
comme la pauvreté sur le monde.
Finalement, l’enseignement congréganiste
sera subsidié tout entier. Il n’a jamais de-
mandé autre chose. Mais pour le flamand,
point d’affaires. Il juge que le flamand est
contraire à ses intérêts, et M. Woeste, pre-
nant son fausset le plus aigu, défend victo-
rieusement sa cause au Parlement, et envoie
promener M. Coreinans avec sa motion, l’un
portant l’autre.
Une erreur (le M. De Bruyn.
Nous lisons dans le Journal de Bruxelles
Dans un pays d’égalité comme le nôtre
pourquoi, s’il fait venir du charbon de l’étran-
ger, ne se contente-t-il pas de décharger
comme les autres intéressés, et pourquoi con-
damne-t-il ce§: derniers à une gràïidè perte de
temps et d’argent uniquement pour garder
des. bonnes places exclusivement a la disposi-
tion de ceux de ses navires qui « pour-
raient arriver » ?
Il n’existe aucune solidarité entre les an-
nonces d’un journal et le journal lui-même :
c’est ce qu’a toujours compris et admis le
public et c’est ce que vient de confirmer le tri-
bunal de commerce de Bruxelles par un juge-
ment que nous avons fait connaître, et dont
nous reproduisons encore ci-après les princi-
paux considérants.
Rappelons d’abord la cause.
L’agence Havas et la maison Lebègue & Cie
attaquaient la « Banque générale belge *, qui
avait traité avec elles pour les annonces de la
Société des mines d’Ario dans cent soixante-
du moins n’y a-t-il point passé inaperçu. Il y prit sou-
vînt la parole. Son langage, qui se ressentait de la rhé-
torique des anciens barreaux de province, n’évitait ni
la déclamation ni la préciosité, mais le fond valait
mieux que la forme qui d’ailleurs n’était pas du,premier
venu. Chose curieuse les défauts de l’orateur disparais-
saient complètement dans les entretiens intimes, oùM.
Lambert se montrait caüséur instruit et aimable sans
aucune afféterie. Homme de talent et d’une loyauté po-
litique incontestable, M. Lambert eût sans' doute .joué
un rôle plus important si un acte de violence inquali-
fiable n’avait brisé sa carrière parlementaire
Relevé des marchandises importées par las eaux
I intérieures des Pays-Bas du 1* janv. au 31 Dde. 1S89.
Kil.
Bois ili’ teintures...
Cfit-ao brut .......
(.Vau préparé ......
Calé................
Miel................
Froment.............
Seigle..............
Avoine... r.........
Gruau, orge perlée.
Fèves, pois.........
913813
46461
1880
1949216
22711
8269457
22813
7454300
1453947
268981
3905002
33950
( hanvre...........
Grainesoléagineuses.
Epiceries, poivre
Huiles végétales ali-
mentaires..........
Huiles autres......
17154
1136
80-1842
6318
30639
12762L
3776
MOUVEMENT DU PORT D’ANVERS
Entrés du long-cours et dn grand cabotage.
Janvier.
16 St. allem. Geiserieh, c. Detlefsen, rie Suiina.
1T St. esp. Goya, c. Bareaistegui, de Séville,via Londres,
— St. esp. Bravo, e. Morales, ae Séville, vtà Londres.
— St. angl. Moorish Prince, e. Lawson, de sulina.
18 St. angl Yeoman, c. Goorlram.de l’Australie.
— St. angl. Rosohili, c, Taylor, de Suiina.
— St. angl, Brltannia, c. Rule, d’Ergasteria,
— St. angl. I.epanto. c. Wiso, de Baltimore, via Londres.
— Sr, franc. Marseille, c. Gazengel, de New-Orleans, vià
le Havre,
— St. allem. Kaiser Wilhelm II, c. Stormen, de Sydney.
— St. angl: Orplilgton, c. Bodlington, d’Ergasteria.
— Barque angl. M nid en City, c. Montgomery, d’iquique.
l'.t St. angl. Wastwater, flan, do Melbourne.
— St. helge Noordland, c. Nicltels.de New-York.
— St. ital. Snlferino, c. Pattaloga, île Buenos-Ayres.
20 St. angl. Banville, c. Petersen, de Béne.
— St. belge Tyeho Bralie, e. M’Millan, de Rio-Janciro.
-- St. angl. Giilfol Martaban. e. Swan. de Melbourne.
21 St. belge Switzerland, c. Uherwog. de Philadelphie.
— St. araér. Illinois, c. Spencer, de New-York.
— St. angl. Science, c. Sloelter,deBatoum.
— St. angl. Chicago, c. Morgan, ne Baltimore.
24 St. angl. Daylight. c. Morgan, d’Odessa.
— Sr. belge Hermann, c. Mever, de Bo.-lon et New-York.
— St. belge Heveüus, e. Brown, de laPlata.
— Bai’que angl. Lillian Morris, c, Davies, d’Iquiqüe.
Sortis pour le long-cours et le grand cabotage.
Janvier,’
17 St. allem. Sommerfeld, cap. Bannau, pour Adélaïde,
Melbourne et Sydney.
... pour Bvionos-Ayros.
18 St.
— St.
19 St.
iiigioy, pour New-York.
. Nissen, pour Maraeaïbo
, pour New-York,
pour le Chili,
i, pour Londres et Bora-
Bay.
atteiîtlus à. Anvers
D’ADELAÏDE.
Etherfald (s], e. Sass, parti le 5 décembre. De Colombo le
24 d-. Du Port-Saïd le 10 janvier.
Elbe (s), c. Tlialenhorst, parti le 8 janvier.
DE SYDNEY.
Essen (s), c. Schade, parti le 11 décembre. De Port-Saïd
le 19 janvier.
Metapedia (s), parti de Colombo le. 9 janvier. Passé Pénm
le 20 d».
Barmen (s), c. Orgel.
DE MELBOURNE.
Erlangen (s!, c. Ohnsorg, parti le 10 janvier.
Liddesdalé (s), parti le 17 janvier.
Ilahsburg (s), c. Thumann.
Mira, barque,-1000 tonneaux.
City ol'Agra, 1075 tonneaux.
Triton, barque alluma mie, 736 tonneaux.
Helios, barque norwégienne, 967 tdnneaux.
DE SHANGHAI.
Preussen fs), e. Pohle, parti de Port-Saïd le 13 janvier.
Passé Gibraltar le 21 d».
DE HONGKONG.
Bayern (s), c. Mergell.
Braunsehweig (s;, e. Meier.
DE MADRAS.
Palmyra (s).
DE KURHACHEE
Maple Branoh (s), parti le 20 décembre. De Port Tewflk le
lSfanvier.
Lveia (s), e. Fletcher, avec graines grasses et froment.
Passé Tarifa le 20 janvier.
DE CALCUTTA,
Malabar (s), avec un plein chargement graine de colza,
DE BOMBAY.
Condor (s),
28 d». Passé St-V
Cruz le 17 d».
DE JUO-4ANEIRÖ.
Topsor, parti le 22 décembre. Di
(Cap-Vert) le 10 janvi
! Bahia le
De Santa-
ICronprinz Friedri
le 13 janvier.
DE BAHIA.
: Wilhelm (s),
. Von der Decken, parti
: le 25
British India (su avec
Idabo (s;. avec4lversi
Knigiit of St-John (s;
Knight Templar (s), c
, parti le 18
1 janvier. 1
avec 500 tonnes froment. Parti do
irrivéà Londres io 21 d-.
'ee,diverses marchandises, Parti de
hissé «narras le 21 d-,
parti le 14 janvier,
li verses marchandises,
s marchandises,
e. liens, avec coton.
. Sbieli, avec diverses marchandises.
E IHSSOil lll.
,'t-Saïd le 9 janvier.Passé
DE SAN-FRANCiSCO.
Turkistan, e. Scott, parti le 23 novembre, avec froment.
Faits ofDee, anglais, parti le30 décembre.
Petcrborougb, parti le5 janvier.
Bahani, e. Passifull. (En Manche).
Silveroy, en. charge, avec froment.
DE NEW-ORLEANS.
Bordeaux (s), c.- Gandillon.parti le.lS janvier via le Havre.
DE SAVANNAH.
Gna, parti le 23 décembre, avec essence de térébenthine.
DE PENSACOLA.
Emilie Postel, e. Bauvart, parti le 7 décembre. (Gand).
DE WILMINGTON.
Taritta, brick norvégien, avec essence do térébenthine.
DE B ALTIMORE,
Glengoil, 1934 tonneaux, avec diverses marchandises.
DE PHILADELPHIE.
Stella, c. Hogemann, parti le 2 Janvier, avec 7500 barils
pétrole raffiné. (En Manche).
Nederiaud (s), c. Beuce.
DE NEW-YORK.
Weste.rnlanil (s), c. Jamison, parti le 15 janvier.
La Flandre (s), c. Ninnes. parti le 16 janvier, avec 18,5C0
barils pétrole raffiné en vrai-.
Brnbaïit. e. Voss, parti le 19 janvier. .
De Ruyter (s . e. Arfsten., parti le 19 janvier.
Navires affrétés pour Anver.- :
Hainaut, c. De Vries,avec 17,500 barils pétrolo raffiné on
oie raffiné <
vrac.
Atrato s', c. Gordon, par
Sagros lo 21 d^.
D'IQUIQCE.
Casablanca, parti lo 20 décémBÏ-e. (Gand).
Casüéhead, c. Dickson. (En Mam-liej.
DE ROSARiO.
Scutolo, parti le 25 novembre, avec 628,619kilos maïs.
DE RECONQl ISTA. '
Elba. ■
DE B AHI A BLANCA.
Gandal, c. Svendson, parti le 7 septembre.
DE BUENOS-AYRES.
Raphaël (s), c. Bennett, parti le 16 décembre. Do Monte-
video le 3 janvier.
Karlsruhe (s), c. Kessler, parti le 30 décembre. Passé
St-V il ice nt (Cap-Verl! le 18 janvier.
Berlin
Bellanoi li (s:, expédié le 13
Kal v s', devant partir le 17
Ki lii (s), c. Bôdcker, parti 1
Ne
i le i Ij
anyier.
-Janeiro le 4 janvii
parti le 27 décembre
De l’ei nàmbouc le 10 ib>.
Aurotta (s), parti lo 31 décembre.
licllarden (s;, parti ic 2 janvier. De St-Vincent (Cap-Vert)
le 20 d°. -
Dante (s), parti le3 janvier.
Ariosto (s), parti le 21 janvier.
’ DE SANTOS.
Hpîstoin (s), c. Clausscn, parti le 13 janvier.
Dariel (s), avec 24,000 barils-pét
DE SULINA.
Rossend Castle (si, parti le 7 janvier. De Malte le 12 d“
Passé Tarifa le 18 d».
D’ODESSA.
Isleworth (s), parti le 15 janvier. Arrivé à Malte le 21 d».
A. N. Hansen (s;, c. Thidomann, expédié de Constanti-
nople le 12 janvier.
DE LA MER NOIRE.
Trcdegar (si. passé Constantinople lo 11 janvier. De Malte
le 16 d». Arrivé à Gibraltar le22 <1“.
DE GIRGENTI.
Irene Morris (si, c. Halliburton, parti le 26 décembre. D«
Lieata le 31 di.De Païenne'le 11 janvier.
DE CF.MIALOXSE.
Congo (s), c, Nielscn.
DE CAGLIAUI.
Eagle (si, c. Nassaden, parti le 16 janvier. Arrivé à Gi-
braltar le 19 il0.
DE BENI S AF.
Elpis (s), parti le 21 janvier.
D’ALGER.
Echo (s), parti le 16 janvier.
DE SÉVILLE.
Juan Cunningham (s), c. Asqucta. Arrivé à Gibraltar le 21
janvier.
" ' ’ m (s), expédié le 17 j—’ —
laldei
sta (s), c. Zarâj
, parti de Lisbonne le 19 janvier.
Norbert; Vergui t, imprimeur-éditeur.
Le zèle des nouyellistes.
Il est probable que le roi d’Espagne, à moins d’ètre
d’une extraordinaire précocité, ne sait pas lire. C’est
doublage. Il se serait amusé, pendant les longues
heures de la convalescence, à parcourir les diverses
oraisons funèbres qui lui ont été consacrées et la
prose des journalistes qui, fidèles aux saines tradi-
tions du reportage, font wpbaumé et enseveli un
peu étourdiment, afin d’arriver bons premiers. Dans
beaucoup de salles de rédaction, on ne pardonnera
pas à S. M. Alphonse XIII d’avoir démenti d’une
évue tant dé prévisions doctement,
voir rendu inutiles de si belles con-
a fragilité des trônes,
avaient poussé le scrupule jusqu’à
vantes recherches, dans le diction-
sse, sur la loi salique, et sur cette
delàsuccessiond’Espagne.si redou-
dats et par les examinateurs. Ceux
lotions de médecine ont énuméré,
errifiante, les désastreux effets du
que. Quelques politiques voyaient
•lents l’occasion, de fonder, avec le
l’Italie et du Portugal, dont ils ne
les Etats-Unis delà race latine. Un
a paru, portant en grosses lettres
i à faire sensation : « Derniers îho-
'Espagae ». Suivait la traduction
tturellemet chiffrée, envoyée de Ma-
fondant évidemment particulier. Cé
îuait.avec grand mystère, « qu’une
re adressée, par un ami fidèle, à don
sait par cette péroraison : « L’hé-
XII aura suivi de près, dans la
n lui a laissé, avec le trône chan-
? le germe des maladies auxquelles
t pas. .. Un chroniqueur du boule-
issait l’Espagne pour, avoir yu les
aux de la rue Pergolèse, parlait du
la majorité des hommes trouvait
goguenard et dédaigneux. Ikiccla-
cctfe agonie du petit roi, au milieu
de médecins en habit noir, man-
oeaie. Il eût voulu des cérémonies,
rquoipas des chœurs et des ballets ?
n cas d’une Majesté qui ne pofte
de-chausses « moyen âge, » et qui
à vue,-comme aux Bouffes, par un
le rapières et de hallebardes. La
éconeertait, par sa simplicité, cet
tion fastueuse. Il l’accusait de ne
manière assez décorative. « Qu’at-
l’une reine qui porte sur la tête,
inné d’or, une capote de quelques
nort est ressuscité • le malade est
ager que l’agence Havas ne s’oc-
î lui. Toute cette prose, sans comp-
tons presse, est perdue. Les gens,
Hait pleine de sous-entendus et de
plus illusionà personne. Lesbour-
nt sur la baisse ont vu s’écrouler
Espagne. Les gens pressés qui ont
et qui se sont livrés à des comrnen-
s se croiront obligés, si jamais ils
;es, de mettre des .manteaux cou-
uur dépister les alguazils de Sa
3. En vérité, ce petit roi ne manque
gardera certainement pas rancune
vivement porté en terre et qu’il
L s’il est philosophe, aussi amu-
5ns et les nains des rois, ses pré-
ins doute un plaisir bizarre que de
3 compte, lorsqu’on est bien por-
aécrologies.
marine, finances, etc,
unique d’Anvers de ce jour, an-
Itats financiers de la Caisse de li-
ville pour Tannée 1889 sont à peu
3 ceux pour 1888,1e dividende sera
C’est là un très beau résultat,
ent compte, comme le disait le
r a quinze jours, que la Caisse de
rs ne s’occupe que des affaires qui
imerciale, elle n’enregist-re pas,
sements similaires de, l’étranger,
font exclusivement basées sur le
rimes, etc., et qui entraînent les
fin. .
et journalistes, ilassister, au pare dn Cinquantenaire,
dans le Hall des machines, à des expériences dé-gonfle-
: ment de cet aérostat. Le département de la guerre s’était
fait représenter par le capitaine .Van Doren, de la com-
(pàgnie des aêrostatiers d’Anvers, et par le capitaine
Waffelaers et le lieutenant Fraikin, de* la compagnie
des télégraphistes.
Tout ce monde étant assemblé, M.Godafd a commencé:
ses expériences. A 2 heures lû, on a allumé un grand
réchaud alimenté de paille, et il n’a pas fallu plus de 25
minutes pour que le nouveau ballon, qui est dune capa-
cité de 1,400 mètres cubes, fût complètement gonflé-.
C’est un résultat, M. Godard destinant dans sa pensée*
ce nouveau ballon au service d’exploration des armées
en campagne, il fallait parvenir à le faire gonfler en peu
de temps.
D’après les constatations du capitaine Van Doren, le
ballon ôtait, après ee gonflement, d’une force ascension-
nelle de 105 kilos, en sus du poids de l’enveloppe du
ballon et des appareils qui était de 200 kilos. Le ballon
était donc à même en ce moment d’emporter deux
hommes. Mais 15 minutes suffisent ensuite pour dimi-
nuer la force ascensionnelle à 30 kilos, de façon à pro-
duire un atterrissement insensible.
Ces premières expériences seront bientôt suiviés
d’autres expériences, aussitôt que le ballon aura subi
certains perfectionnements. Ainsi, M. Godard se pro-'
pose de rendre imperméable 1 enveloppe de l’aérostat.
Ces premières expériences ont cependant suffi pour
faire constater combien ce nouveau ballon rendrait de
services aux armées en campagne pour le service des
explorations.
A IST V ÜLiS, iJo Janvier.
Aujourd’hui a été célébré, dans notre ville le ma-
riage de.M1!e Milly Best, fille de M. John P. Best,
avec M. Alphonse Montigny.
Les témoins de la mariée étaient ses beaux frères
MM.Ed. Van der Straeten et G.Keunen ; et ceux du
marié, son frère M. Frédéric Montigny et son cousin
M. Th. Wahis, major aux Grenadiers.
Société de Symphonie. — Nous apprenons que
le prochain concert aura lieu lundi 10 lévrier avec
le concours du célèbre violoncelliste Alwin Schrodér
de Leipzig qui jouera le concerto pour violoncelle et
orchestré de Robert Volkmann. L’œuvre principale
pour l’orchestre sera la quatrième symphonie de
Beethoven.
tlfinS^n dkna?1HaCG 2 'Tils essence de térében-
imne ue 200 kil. chacun; il ne s’agit donc nas du
colis qu’on prend sous lebras, ü fallmt nSarretm
que deux hommes auront eu de la peinai™!
io a semaines on a volé au préjudice de
la meme maison deux sacs graines de trèile de ioo
sacs SœUunoqStes j0^s aPrts rte nouveau deux
sacs, ceci au n° 4 entre midi et 2 heures de relevée.
Nouveau perfectionnement dans le service
direct de luxe entre Bruxelles et ie Midi —
Nous sommes heureux de pouvoir annoncer à nos
lecteurs, qu a partir du premier février, les vova-
r™&mt Bruxelies ]iar le train rapide du soir,
(6 h. 38) a destination de Nice-Cannes-Monaco etc
pourront faire enregistrer directement leurs bagages
usqu à destination:, et n’auront donc aucune forma-
N“:‘l!™Plir n F;}ris’ pour' y reprendre le train de
luxe Mediterranée Express, qui, trois fois par se-
maine (les mardis, jeudis et samedis) se trouve en
correspondance immédiate avec l’express de Bel-
° Ainsi se trouve complétée, à la satisfaction du
public, 1 organisation du service international de la
Compagnie des Wagons-iits.
U DEUTSCHE EVANGELISCHE GEDEINDE
Sonntags, 12 Ulir in der Norwegischeil Kirclie (Boule-
vard du Commerce). pastor meyeu.
CULTE PROTESTANT A ANVERS
r église protestante : Bcatscher Predigt-Gottekiensl
b^Winkelsti'aat. 5. Sonntag vorm. il 1/4. — Flairer
V quand l’abolîtlou des droits de feux et
fanaux sur l’Eseaut 43
-RANCE.
de M. Martineau.
que les boulangistes, dans une
transformée en guet-apens, ont
on à M. Martineau, en lui mettant
orge. M. Martineku avait eu le
vec éclat du “ Comité national »,
Heur de la Coearde :
Castelin, Cocarde, Paris.
49 22/1 9 32 sr. — Dans le cas où
le'cdrriger le traitre Martineau,
ne séconde correction à ce drôle
1 nom à l’inepte calomnie qu’il a
Prière publier.
GÉNÉRAL BOULANGER.
déclaré à M. Floquet qu’il ne
imission qui lui avait été imposée
1 guet-apens.
épondu que si la démission de
t été adressée par d’autres que
m tiendrait aucun compte,
firme dans les couloirs qu’il va
1 à Boulanger.
I5LGIQÜE
Bruxelles, 24 janvier.
k> souffert ces jours-ci d’une re-
Majesté s'ostlevée vendredi après
re et le lit pendant quatre jours
fier pour la première fois depuis
ion indisposition.
Godard, qui vient d’inventer un
tir dilaté, avait invité vendredi
lersonnes aéronautes, militaires
Le jus d'oranges et l’« influenza ». — Le doc-
teur C. DeLacv Evans, ci-devant une des notabilités
chirurgicales de la Côte d’or de l’Afrique, écrit de
l’hôpital Lady Sandhurst Marylebone road, à Lon-
dres, ce qui suit :
D’après mes observations sur le Continent et à
Londres, l’épidémie actuelle, qui prend des propor-
tions si inquiétantes, ne me parait pas présenter le
caractère de la véritable influenza.
En étudiant quelques cas des plus graves, j’ai cru
reconnaître une maladie que j’ai rencontrée il y a
quelques années parmi les indigènes des marécages
du Niger (Afrique) et qui y dégénère souvent en
inflammation mortelle des poumons.
Indépendamment des désinfectan ts et des aspira-
tions if y a un moyen simple, efficace et instantané
detcombattre et même de prévenir le mal : c'est le jus
d’oranges consommé en quantité considérable,
par douzaines a la fois.
Ce remède si simple chasse promptement les pre-
miers symptômes désagréables et l’acide de citrate
de potasse que contient le jus, réduit les matières
fibrines du sang à de si minimes proportions que
tout développement ultérieur de pneumonie est
.empêché.
Des maladies de cette espèce viennent ordinaire-
ment à la suite d’un surcroît d’humidité accompagné
d’unë réduction considérable de l’électricité de l’at-
mosphère.
Dans un avenir rapproché, lorsque l’emploi de
l’électricité seseragéneralisécommeforce lumineuse,
motrice ou autre, la science aura à s’occuper d’une
nouvelle nomenclature et d’un nouveau traitement
des maladies étrangères qui tendent à s’implanter
parmi nous.
L’English club. — Cette société anglaise de notre
ville donnera lè jeudi 6 février prochain, au Théâtre
des Variétés, une représentation dont le produit sera
partagé entre les œuvres de la Bourse du travail
et de l'Hospitalité de nuit.
Au programme se trouvent un gai vaudeville en
un acte : Good for nothtng, de John Buckstone.
et là célèbre comédie de J. W. Robertson, intitulée
Caste, en trois actes, dénommés Courtship, matri-
mony et 1 oidowhood.
Scala. — Ce soir et jours suivants les Fontaines
lumineuses qui ont obtenu un immense succès à la
soirée de gala de mercredi. Débuts du cirque migna-
ture.
Les traversées de l'Atlantique. — Le steamer
Rhynland de la Red Star Line, dont nous avons
annoncé l’entrée à Halitax après un long voyage,
pour prendre une nouvelle provision de charbons, sa
première étant épuisée, a eu 5 canots brises dans les
tempêtes qu’il a traversées.
Navigation.— Nous apprenons par dépêche que
le steamer Westernland, de la Red Star Line, a
passé Lizard à 7 h. 30 ce matin ; il est attendu à
Anvers demain dimanche matin de bonne heure et
le steamer Nederland, de la même ligne, a quitté
Philadelphie jeudi passé poux’ Anvers.
Incendies. — Nous avons signalé dans notre édi
tion du matin les deux petits incendies de la nuit. Il
nous suffira d’ajouter que chez M. E. Van Hdnsë-
brouek, courtier de navires, canal de l’Ancre, 80, ce
sont les rideaux du lit qui ont pris feu à la flamme
d’une bougie placée trop près, et qui l’ont commu-
niqué aux rideaux de fenêtre. Les pompiers ont été
prévenus par téléphone, mais les habitants avaient
déjà éteint l’incendie à leur arrivée. Les dégâts sont
évalués à 300 francs.
— Quant au commencement d’incendie dans la
cave de la maison n° 5, rue du Nord, cette maison
est occupée par M. Jean Stoffel, commis. Des copeaux
avaient pris feu dans la cave, et les pompiers ont
mis 10 minutes àmaiti’iser complètement l’incendie
en germe.
Accident de travail. — Ce matin, à 4 1/2
heures, l’ouvrier Alphonse Verhoeven, âgé de 29
ans, demeurant rue du Couvent, est tombe dans un
bateau à charbons et a été transporté à l’hôpital
avec épaule démise.
Noyade et sauvetage. — Hier soir à 7 1 2 h
une femme nommée Jeanne Schol, âgé de 54 ans, est
tombée dans l’Escaut au Quai St-Michel. Heureuse-
ment elle a pu être promptement tirée de sa position
critique.
Arrestations. — Voici la continuation de la
série journalière.
Arrêté au quai Van Dyck un garçon de 15 ans»
pour vol de charbons, et aux bassins trois individus
dont deux pour vol de même article. Les charbons,
par le temps de cherté qüe le combustible traverse,
continuent de tenter particulièrement les voleurs.
Le dernier rôdeur arrêté au bassin s’était
approprié 80 kilos de froment.
Les vols. — La nuit dernière^ au quai n° 2, Mai-
son Hanséa tique, on a volé au préjudice d’une maison
Clironîijuo théâtrale.
THÉÂTRE ROYAL. — II y avait une bonne salle
hiér pour le bénéfice de Mmu Pélisson, notre excel-
lente duègne, et de M. Augier-Diany, notre sympa-
thique seconde basse. On jouait le Voyage en Chine,
avec un grand intermède musical où la plupart des
artistes de la troupe se sont fait applaudir.
Les bénéficiaires ont reçu chacun une couronne et
un joli cadeau.
Vendredi, au bénéfice de M. Fabre, dont le talent
est si apprécié, Philêmon et Baucis, opéra en trois
actes de Gounod. Peu de personnes à Anvers con-
naissent cet ouvrage, où il y a des choses char-
mantes et même des morceaux célèbres, tels que le
duo du ténor et de la chanteuse et l’air si original de
Vulcain. M. Fabre remplira ce dernier rôle. Ce sera
la première fois que l’on entendra notre basse noble
dàils un opéra comique. M. Gauthier, second ténor,
remplira le rôle de Philêmon, écrit dans un registre
élevé. Il parait que ce sera une révolution.
Faut-il recommander le spectacle de demain di-
manehe ? Le Od et Mirtelle ! Un vrai « Balthazar»,
comme disent les habitués du dimanche. On peut
prévoir une salle bondée.
FAITS IHVFUS
L’Empereur d’Allemagne Frédéric IH prenait jour-
nellement, sur la recommandation de ses médecins, la
Peptone de viande du dr Kochs, préparée au chocolat.
404
La tempête de vendredi. — Un cheval attelé à une
voi ture de maraîcher, qui stationnait à la Chasse Royale,
a été tué par la chute d’un arbre renversé par le vent.
Rue Oormeyck, la toiture d’une nouvelle bâtisse a été
emportée et projetée au loin.
A Gand, les réseaux du téléphone et du télégraphe
ont eu énormément à souffrir.
L’ouragan, à Liège, a failli produire un malheur : vers
midiet demi, un enterrement se rendait au cimetière
de Robermont, suivi des amis et parents du défunt : il
allait arriver prés du Vieux-Thier de Robermont, quand
un violent coup de vent renversa un gros arbre qui vint
s’abattre avec tracas à la tête des chevaux du convoi
funèbre. Sans la rapidité du cocher, les chevaux auraient
été écrasés.
Cet arbre encombrant la chaussée, le cortège a été
forcé de rebrousser chemin jusqu’au bas de Cornillon et
de repi’endre l’ancien chemin.
Des gens qui ont eu beaucoup à souffrir de la grève,
ce sont lçs bateliers; pendant un mois les bateaux vides
sont restés amarrés au meme rivage.
La grève cesse, mais voici un autre contre-temps : la
crue clés eaux; la navigation est interrompue.
En même temps qu’elle cause des préjuaiees aux ba-
telière, l’interruption de la navigation contrarie beau-
coup la reprise des affaires industrielles.
On écrit de Courcelles-Gosselies, 24 janvier :
L’ouragan qui a sévi hier avec tant de violence a fait
une victime ici.
A Forrières, un jeune homme de 16 ans, Jules Del-
becque, areçu .sur la tête, vers 7 heures du soir, plu-
sieurs tuiles qui l’étendirent , sur le pavé.
Ce n’èst que vers huit heures que des ouvriers les
trouvèrent inanimé sur le sol.On le transporta en toute
hâte dans une maison voisine où des soins lui furent
prodigués. Le docteur Carnières, appelé en toute liàte,
déclara son état grave.
A Huy, le vent a causé de grands dégâts, notam-
ment aux toitures, dont bon nombre ont eu leurs tuiles,
ardoises et cheminées emportées. Certains parcs, jar-
dins d’agrément et vergers ont subi également les fu-
rieuses atteintes delà tempête.
La quantité d’eau tombée transformables campagnes
en terrain plat en véritables lacs et a eu pour consé-
quence une crue subite et très fbrte de la Meuse et des
rivières aftluentes. Depuis hier à midi jusqu’à ce matin,
les eaux du fleuve ont monté 1 mètre 30 cent . Les
quais sont entièrement inondés et les parties basses
de la ville menacent d’ètre submergées; les quais do
déchargement, les premiers, ont subi le sort fatal,
i , Cette circonstance cause à nos nombreuses usines de
grands frais, car, déjà éprouvées par l’arrivaae tardif
des charbohs, elles se voient à présent dans l'impossi-
I bilité de décharger. On ne prévoit pas de baisse avant
; lundi prochain.
On écrit d’Ath, le 24 janvier :
Il y a eu un moment d’émotion, pendant la tempête,
rue aux Gades : une toiture en zinc se soulevait sous
l’effort du vent et il a fàllu, au milieu de là tempête,
aller la fixer. C’était justement au moment de la sortie
des fabriques. Heureusement, on est parvenu àompè
! cher sa chute.
D’Ostënde, on signale que îe bateau-phare le Ruylin-
gen, qui se trouve a mi-ehemin d’Ostende à Douvres, a
été emporté par la tourmente.
On écrit de Mons, le 24 janvier :
A Flénu, la croix et le coq qui surmontent le clocher
de l’église ont été abattus et, dans leur chiite, ont crevé
la toiture et le plafbnd du temple. Ce qui faisait dire à
un vieux socialiste, en montrant l’église : « Bah ! maite-
nant, on n’a pu b’suin de nos, el bon Diou les fait croùler
li-mème! »
Les correspondances télégraphiques et téléphoniques
ont subi certaines perturbations, mais la vigilance du
personnel est parvenue à assurer quand même un ser-
vice régulier.
Grâce aux avis émanant de l’Observatoire et annon-
çant la tempête, aucun accident de charbonnage n’est à
déplorer.
Aussi les directions de charbonnages ont tenu bonne
note de. cet avis et ont ordonné que les Ventilateurs
marchassent à la vitessé maximum, afin de rejeter au
jour les gaz délétères qui se dégâgaient en quantité au
fond des mines, par suite de cette énorme dépression
barométrique.
Qn écrit de Luxembourg, le 23 janvier :
Depuis trois jours, une softe d'ounqjftO violent, avec
mÊÊBBmÊÊt |