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Samedi 25 Janvier.
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Anvers........ par trimestre, Fr. 13.50
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ON S’ABONNE : A paris, à l’Agence Havas,
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&cfl Finch lriic, Cornhill, et a Strasbourg,
chez M. aug. ammel, libraire, 5, rue Brulé.
Prix du numéro : 20 centime
(Les manuscrits ne sont pas rendus).
18110. — Cinquante-cinquième année. — f 25.
Samedi 25 Janvier.
CHEMINS DE FER DE L’ÉTAT. — Pour Bruxelles 3.17 E. 1™* 2e et 3« cl. corr. Londres via
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10.18 A. — Landen 5.00, 9.56, 12.31, 4.25, 5.0ÓA., ^.45, 6 ‘A ” ~
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7.03,10.04,11.35, 4,18,7.07, 8,16,- feetdtirj 4.48, Oo, 7.55,10.39, 2.â?4.i, 7.28. - D’Auvots
Journal Politique, Commercial, Maritime, Littéraire et Artistique.
P. A. B1LA MONTAGNE
directeur-gérant.
, «v » v fj o.oo, ‘t. CO, O.w Hj., O.ou, 0.4-1 Ü..
.31, 4.2o, K.45. 6.44 E. — Pour Spa 5.00, 9:10, 9.56,
ifr §i°°î5-S8 6.27,9.10,9.56,12.31, 4.25, 5.00 A., 10.lé
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. „ . , .M - Retour: 4.48, 6.15, 7.55,10.39, 2.31, 4.33,7.28. - D’Anvers
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Faits-divers, là ligne” ... ll^ne.... »
Rubrique Anvers, la li^ne ........... J
Réparationjudiciaire,la ligné”::”::: " 3 -
Ce tarif n’est pas applicable aux mnm'M
d’émission et de souscription. 'es
nSh^a1— rZn?,ce3 sont mesurées au ligno-
mdiht'nerunMt tînfe® sa Paient d'après l’espace
ttïiseriïon? *' ° W peM garantir les dates
RÉSUMÉ POLITIQUE.
La Chambre des députés de Madrid a adopté hier
par 143 voix contre 31 l’article l»du projet de loi
établissant le suffrage universel. Pendant que M.
Sae-asta obtenait ce premier succès a la Chambre,
son collègue, le ministre do la guerre, faisait au Sé-
nat une déclaration des plus importantes et qui con-
sti tue une des conséquences inéluctables du sulirage
universel :1e ministre s’est dit partisan du service
obligatoire, ajoutant que le gouvernement devait
choisir le moment opportun pour l’établir et qu on
devait poursuivre comme • idéal la réduction des
charges de l’armée. Dans la môme séance, le ministre
des finances s’est raïliéâ la poli tique économique des
cabinets précédents. Il espere de prompts résultats
de la commission nommée pour les réformes doua-
nières. Le nouveau ministre n’est pas partisan de
rimp0tsurlarente.il discutera avec ses collègues
les économies à réaliser sur le budget de la nuerre et
de la marine.
Le prince de Bismarck est arrivé hier à Berlin et
a assisté à un conseil des ministres, sous la prési-
dence lifll’Kmnoamr Ko rondra-t.-il ailioUrd’hui on
subsides. Il s’agit de faire plaisir aux chers
Frères et aux cnères Sœurs. Dès lors il n’y a
plus de Constitution qui tienne.
Une école devient adoptable en se soumet-
tant à l’inspection de l’Etat, formalité sans
valeur sous le gouvernement actuel. Dès qu’il
sera question de subsides, les chers Frères et
les chères Sœurs solliciteront l’inspection à
qui mieux mieux'et tomberont sur l’Etat
comme la pauvreté sur le monde. .
Finalement, l’enseignement congréganiste
sera subsidié tout entier. Il n’a jamais de-
mandé autre chose. Mais pour le flamand,
point d’affaires. Il juge que le flamand est
contraire à ses intérêts, et M. Woeste, pre-
nant son fausset le plus aigu, défend victo-
rieusement sa cause au Parlement, et envoie
promener M. Coremans avec sa motion, l’un
portant l’autre.
Une erreur de M. De Bruyn.
Nous lisons dans le Journal de Bruxelles
Dans un pays d’égalité Comme le nôtre
pourquoi,s’il fait venir du charbon de l’étran-
ger, ne se contente-t-il pas de décharger
comme les autres intéressés, et pourquoi con-
damne-t-il ceb derniers à une grande perte de
temps et d’argent uniquement pour garder
îles bonnes places exclusivement a la disposi-
tion de ceux de ses navires qui « pour-
raient arriver « ?
Il n’existe aucune solidarité entre les an-
nonces d’un journal et le journal lui-même :
c’est ce qu’a toujours compris et admis le
public et c’est ce que vient de confirmer le tri-
bunal de commerce de Bruxelles par un juge-
ment que nous avons fait connaître, et dont
nous reproduisons encore ci-après les princi-
paux considérants.
Rappelons d’abord la cause.
L’agence Havas et là maison Lebèguô & Cie
attaquaient la « Banque générale belge », qui
avait traité avec elles pour les annonces de la
Société des mines d’Ario dans cent soixante-
.irai
BU lil SAWWim. 18110
ÉCURSEIR
(M. EPIIOB>î.;CTïO^ INTERDITE)
imis bTbémstehie. — Smis nfbiires Gppms Iniil tours.
I X ms siviius reçu 1065 blocs rù lin île Now-Orleiiiis mr
tiirscille.i ii noyer ilo PliiMelyhii» parStoitserlriiirt; 172 p.
lire, 2J ^ il iyer do Nuw-Yorh. par Illinois ot 23 p.ècvs
■ «ois bp. TKiNTi ne. - Par suite fin manq'iafit' niîii’rlum-
■sa rliaymihlr, liw tiffiiroij ilaiiÿ Ivh divarivs narlun ilu Hgih
■’ ti'intoi'ü iv.-rnir intvômonr nuHi». Il y it rt« K.twmiuda
■mr ir ramp vin: JiimaïniiM «Ki hoiiiiu pitiwimuce a livivî' a
B i pur ï!l liilng, ù preailro au (Iwni'qimmuJit.
:■ févo osf lissez régitllèro
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■umiiis. - !.:i flrraanaé pour
■ rsu-lc Hr ipirlipios iirhnls tlo
■nii iil Mirionf on Oonÿiiqiiil ot Miniahii.
■ Nous avons reçu l"; sacs do l’Atigiotérre
■ chts. - Nous voiioiis onool-u do Iravofsol’ une semaine.
Bnisgran i ohangomoiit dans la position réo.llo do o.ot ar-
lolr. Le* traüsao.rions sont assez régnlièroaet les détentoors
■estent très fermes dans leurs prétentions. Pourla marrhan-
disponible il faut toujours payer dus prix supérieurs
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eênts, d"
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5' 100 :
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lu Danube, Bu
ièno........................ j-l LU " 46 —
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Oui ,)rge do le.ssa...................... liJU'4 • Ll/t
8'ülO « du i’nimbe suivmu .pinlUO.... Jdl/ï » -
4'm Avuttié do Uussiv, suivant iitmlilé... 16 - » W 1/4
Nous avons voeu les quantités wiuanh» :
vu),4*tl i.viet, lïiiuijMits. dopt 9,M)f de la Plata, 3UG2Ü dw
F.f^s-L'nis, 2no la Turquie,, lut,931 du Dnaube, et
S'5|3.M6 i i ts • t.m<i1ii a-l osrB( ion t, 7.921 dos Etats-Unis, ),0Ô) de ta
Turquie et 4, 57 de la mer Noire :
3 ‘,2 i! Iieet. nravs, rlmit. île la Turquie, 19,132 du
Danube el 3,250de la uier N '
par
b/s de Rio
5 b/s mélange, do B.-A., piif llcclhts-, ô b/s mélange,
ll.-A., par Mashelyne et 4 b/s mé'.aiigo, de B.-A ,
dito: le tu it à fr. u.92 1/2 par L2 kilo.
Deimimie rttttnv, Pris li'l'meiii
Jour ; Kt),S0ü e.iUrp,
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par
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i ooraportont Gapuis huit Joui a les parties
lot) cuira arda' «je nu'er.ns-Ayres |
lls-t
«
;s. — Nous n'avons aue.un changement à eonstater
prix ni dans la position des farines depuis notre
revue. Celles de froment continuent à être deman-
né liate, tandis que la vente
Blés île Bueliua-Ayri'S |
« de Villa-Colon ;
» de Moeoreta ;
« de Oualeg'uayeliU ;
i de seigle est toujours lente et
K.V1UNK
i divulgué.
-Cayes, plus ou moins avarié, d’impnr-
vià Havre, én vente pubUipn;,
■s prix de fr. 9dt/S a M 1.2 les
seigle est toi
ijourd’hul bu
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Nous avons reçu 8,3.31 sacs farines, dont 6,567 dos Etats-
L’nis, 2,(ni du Danubp et UXIdp Hambourg,
FK«:i i.es nn eo.MMKS nu TERtiK. — Prix sans ebange-
moiit sur ceux de la semailio dernière, mais bien soutenus.
Mlis. I.o marché pour les maïs mixe 1 d'Amérique a
é'é ire. mouvementé, cette sem iiue : les arrivages très suivis
, permis des alfa.l'es très importâmes, la plupart potté
is u des rix qui d.uiptenr. plutôt de a l'ai-
Voici la récapitulai Ion do» ver
ia.'Iiiô 81403 DE nu
Du il" 3S _____ 100 bœufs, m:
SU dispo-
■ Km Santos good a'
■"laine 26,2.10
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ood average a terme on a traité pendant la
sites, enregistrés à la Caisse de liquidation;,
la parité dosjirix de tuoote ot!ioiellçsuiv;iutlc rai
Lo matin à 11 heures. — .L'après-midi à‘2 h. frf).
17 jauv.
ISjànv
rexpoviation. n:
blesse, èiauMl-nué Ier ofiivs
à des prix en li esse. L is aucr, .
nihles que livrables, sont délaissées ave - dnmau I ___
Ireinto et limitée aux slriets besoins. Tendance a prix plus
on cote les lOOkil. par j
Mo- de la Plata suivant quaiiié etàliv- ...fr. 10
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. „ - à expédier et suivant les
époques do livraison...................... 11 - 103 4
Noos „vous reçu 131.«'Ci heer. maïs, de,il 5.192 rie la
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1021/2.
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: tia.M i srr
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Indes-orientales nous constatons un peu plus de demande
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21 jauv. 22 jauv. i 23 janv.
1033/1 1051)2 103D2 101 - 1041/2 1033/4
1031/4 1')3 - 103 - 103 1 2 llli - 10 11/4
lu; - 102 3/4 1021 2 10) - 103 ,2 J03 -
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1/4 loi -- lit).).. I llli 1/4 'ju-'1/4 lui 12
1,2 1 OU 1C3 - 1011/2 Uni 1/2 101 -
reprit : Sautas superior 51 1,2.à
1/2 à 51 — ceins, giiod average
•âge JS 1 2 à 49 — ets ; ordinary
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Engraines de êolza
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attendues, néanmoins les prix se sou-
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par lui) kilos.
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llkKI „ ’> Druianade Liban dispon 23 - „2(1/4
5*4)0 - deeolzadib lndesdisp.iità expéd. 321/2 „30 1/2
1500 •• arachides Bombay à expédier ... 27 — ----
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35 - •• 20/25 kil., à fr 44.
40 „ „ 15.20 km, à fr. 43.
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11/2 à 51 —
perler 51 - à
rirst, 49 - à.
mry il -- î.
a. 481/2 ets;
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clé importé 1124 saesde Rio-.laneiro par TijrJmBrohc;
=«> ‘le New-York par Nourdla.nl ; 131 s/s de Hambourg
s i de l’Angleterre.
He mouvement de l'article au Brésil du 1>-juillet au
lï janvierdes aimées ci-apiés :
1887,88. 18.8,4/89. 1889 93
-■■•■''âges dans lés ports..... 1.082.1»» 2,726,000 l,256.tX»
ai'èhimus pour l'Eurepe .. 225,000 83(,IK» 352,01»
is iHmr les E.-l'uis. 66.M.WJ l.U'-'.IKW Ht JW
.................................. 251,001) 361,U00 177,000
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trope... U),000 i ,11)7,000 989,000
E.-Unis. 170,001) 209.000 363, OUI)
......... 286,'JOO 290,000' 197.UU0
6S«k\i,ks _ Ces derniers .jours le marché pour les
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peu offerts.
i.tivwiiES et, actes. — Nous avons reçu 138 balles
chanvre de Gènes; 171 balles dito de l’Angleterre.
cires. — Nous avons reçu 50 e/s de Hambourg ci 26 e/s
37 bar. de l’Angleterre.
cotons. — Marché en hausse depuis huit jours, avec
affaires régulières. On a cité la vente à livrer île diverses
parties, ensemble 21» balles Amérique et de (T.() balles
Surate. Pour les cotons à terme les cotations s'établissent,
en clôture, comme suit : coton d’Amérkpie sur janvier
fr. 68, février fr. 68, .
N"1048 ......
lui n» lOeO...
N" 1043 .....
T:®::-
N" 1088......
N"lUl9.......
„ 1083 ..... 4
. cents s.u.ks de yiu.a-coi.on.
Du 11" loos .. £00 bœufs, 20/25 kil.. à fr. 55.
Du n" 11)09... 230 •• 25/32 kil., a fr. 65.
CUIRS SALÉS. DS MOCOItKTA.
— ....... 300 bœufs, 25/32 kil., u. Marie Spats
fr. 64.
av.,32/10 kil., p. dito, à fr. 5S
32/40 kil., p. dito, a fr.fi».
2023 kil., p. ilito, à fr. 54.
Du 11" 1072... Î.00 '•> 25/32 kil., a fr. 64. g
ClilKS SALÉS DE GljALEGUAVCIUI.
Du n° 1034 .. 150 bœufs, 20,23 kil., à fr. 58.
CUIRS SALES DE MONTEVIDEO.
— ....... 116 bceuô, mat., Pant<\ 23/37 kil., par
’ Uogarlh, à fr. ;>7.
— ......... 122 „ - „ Papt-;, 32/49 kil., p. dito,
— ......... 282 •• 32/40 kil., p. helloca, par appl.
CUIRS SALÉS D’EXTRE-IIIOS.
— ....... 679 bœufs, mat., 20/25 kil., p. Mcsladgne;
à fr. 44.
— ......... 130 „ „ av.,25,32 k.,p. d".à fr.45.
63 bœufs, „
r.’oo ” -
5* o vaches, „
KH) - 21/2) Il
57 „ „ 25/2-r i,
523 „ „ 14/20 k
33 „ „ 25/28 k
.du moins n’y a-t-il point passé inaperçu. Il y prit sou-
wnt la parole. Son langage, qui se ressentait de la rhé-
WîTque des anciens barreaux de province, n’évitait ni
la déclamation ni la préciosité, mais le fond valait
mieux que la forme qui d’ailleurs n’ètait pas dapremw
venu. Chose curieuse les défauts de l’oratenr disparais-
saient complètement dans les entretiens intimes, où M.
Lambert se montrait causeur instruit et aimable sans
aucune afféterie. Homme de talent et d’une loyauté po-.
litique incontestable, M. Lambert eût sans doute joué'
un rôle plus important si un acte de violence inquali-
fiable n’avait brisé sa carrière parlementaire
Le zèle des nouYellistes.
Il est probable que le roi d’Espagne, à moins d’être
d’une extraordinaire précocité, ne sait pas lire. C’est
donpnage. Il se serait amusé, pendant les longues
heures de la convalescence, à parcourir les diverses
oraisons funèbres qui lui ont été consacrées et la
prose des journalistes qui, fidèles aux saines tradi-
tions du reportage, l’ont embaumé et enseveli un
peu étourdiment, afin d’arriver bons premiers. Dans
beaucoup de salles de rédaction, on ne pardonnera
pas à S. M, Alphonse XIII d’avoir démenti d’une
svue tant de prévisions doctement
voir rendu inutiles de si belles con-
a fragilité des trônes.
Avaient poussé le scrupule jusqu’à
vantes recherches, dans le diction-
sse, sur la loi salique, et sur cette
de la succession d’Espagne,si redou-
datsetparles examinateurs. Ceux
lotions de médecine ont éniiméré,
errifiante, les désastreux effets du
que. Quelques politiques voyaient
îcnts l’occasion de fonder, avec le
l’Italie et du Portugal, dont ils ne
les Etats-Unis delà race latine. Un
a paru, portant en grosses lettres
: à faire sensation : » Derniers mo-
'Espagne „. Suivait la traduction
ftuiellemet chiffrée, envoyée de Ma-
ipondant évidemment particulier. Ce
mai t,avec grand mystère, « qu’une
•re adressée, par un ami fidèle, à don
sait par cette péroraison ; « L’hé-
XII aura suivi de près* dans la
fi lui a laissé, avec le trône chan-
, le germe des maladies auxquelles
t pas. » Un chroniqueur du boule-
issait l’Espagne pour avoir vu les
aux de la rue Pergolèse, pariait du
la majorité des hommes trouvait
goguenard et dédaigneux. ILdécla-
cettè agonie du petit roi, au milieu
de médecins en habit noir, man-
ocaie. Il eût voulu des cérémonies,
"quoi pas des chœurs et des ballets ?
n cas d’une Majesté qui ne porte
de-chausses “ moyen âge, » et qui
à vue,-comme aux Bouffes, par un
le rapières et de hallebardes. La
éconcertait, par sa simplicité, cet
tion fastueuse. Il l’accusait de ne
manière assez décorative. « Qu’at-
l’ime reine qui porte sur la tète,
mne d’or, une capote de quelques
nort est ressuscité • le malade est
iger que l’agence Havas ne s’oc-
i lui. Toute cette prose, sans comp-
;ous presse, est perdue. Les gens,
Hait pleine de sous-entendus et de
plus illusionà personne. Les bour-
nt sur la baisse ont vu s’écrouler
Espagne. Les gens pressés qui ont
et qui se sont livrés à des commen-
;s se croiront obligés, si jamais ils
ies, de mettre des .manteaux cou-
'our dépister les alguazils de Sa
î. En vérité, ce petit roi ne manque
gardera cer tainement pas rancune
vivement porté en terre et qu’il
, s’il est philosophe, aussi amu-
Dns et les nains des rois, ses pré-
ms doute un plaisir bizarre que de
3 compte, lorsqu’on est bien por-
îécrologies.
marine, finances, etc.
unique d’Anvers de ce jour, an-
Itats financiers de la Caisse de li-
vide pour l’année 1889 sont à peu
3 ceux pour 1888,1e dividende sera
C’est là im très beau résultat,
ent compte, comme le disait le
i a quinze jours, que la Caisse de
fs ne s’occupe que des affaires qui
tmerciale, elle n’enregistre pas,
sements similaires de. l’étranger,
jont exclusivement basées sur le
rimes, etc., et qui entraînent les
dn. .
et journalistes, à assister, au pare du Cinquantenaire,
dans le Hall des machines, à des-expériences dé gonfle-
i ment de cet aérostat. Le département de la guerre s’était
fiiit représenter par le capitaine .Van Doren, de la com-
: pagine des aêrostatiers d’Anvers, et par le capitaine
Waffelaers et le lieutenant Fraikin, divla compagnie
des télégraphistes.
Tout ce monde étant assemblé, M. Godard a commencé'
ses expériences. A ^heures 10, on a allumé un grand
réchaud alimenté do paille, et il n’a pas fallu plus de 25
minutes pour que le nouveau ballon, qui est d’une capa-
cité de 1,400 mètres cubes, fût complètement gonflé.
C’est un résultat, M. Godard destinant dans sa pensée
ce nouveau ballon au service d’exploration des armées
en campagne, il fallait parvenir à le faire gonfler en peu
de temps.
D’après les constatations du capitaine Van Doren, le
ballon ôtait, après ce gonflement, d’une force ascension-
nelle de 165 kilos; en sus du poids de l’enveloppe du
ballon et des appareils qui était de 200 kilos. Leballon
était donc à. même en ce moment d’emporter deux
hommes. Mais 15 minutes suffisent ensuite pour dimi-
nuer la force ascensionnelle à 30 kilos, de façon à pro-
duire un atterrissement insensible.
Ces prémières expériences seront bientôt suivies
d’autres expériences, aussitôt que le ballon aura subi
certains perfectionnements. Ainsi, M. Godard se pro-
pose de rendre imperméable 1 enveloppe de l’aérostat.
Ces premières expériences ont cependant suffi pour
faire constater combien ce nouveau ballon rendrait de
services aux armées en campagne pour le service des
&
IV. 3 )
' 1/2, :
Knrçaiîboo I
.. 1758 - 171/2
.. Kl 1/2 „ 193/8
.. 18 - - 18 1/4
IV. 68, février IV. 68, .mars fr. 68 1/4. — Cuti
Dliollenili sur janvier [r. B, février fr.S>,
Ooinrn siu* janvier IV. oilf% lévrier lr. ail/
'°ïf a été imnorfcô 188 balles rte Baltimore, par Lepanio;
loi halles lie Xe\v-(hioans, par Mars,al/r; 48) balles île
New-York n-r Naardland; 770 balles île No»-York, liai'
JIcnnnaa : 800 balles rte New-York, par Jllariis • 300 ballei
rte Phila lelpliie, par Sieltseï laad; 223 balles rte BalUmore,
par Chicago et 23: 0 balles rte l Angleterre. — Partie rte Ces
renforts liasse .1 iree.temout soit a la consommation du pays,
N" 1026...... 807 bœuls, mat., 20/25 kil.. à fr. 42.
CUIRS SALÉS d’aruoyo-négro.
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CUIRS SALÉS DK GffALEGUAY.
N» 1018 .. .. 61 bœufs, 20/25 kil., à fr. 48.
Nous avons reçu par Erllura 15 0 e. secs, 1 X» e. salés de
II - 11» e. sers.’ 84 iS e. salés de M.-Y.; par IIe>nlhis334 r.
sers et lu.:»! r. salés île II.-A ; 1701e. sers deN.-Y. par Illi-
nois et 550 c. salés du Havre.
rognures de n tus de la Plata. — On a vendu, eetto
semaine, n" 7, 1 halle queues vides à fr. 11 : ir 101, 1 b/e dito
rtito a fr. 11: rtu u" 109, 1 h/e écliarnnres chaulées à fr. 14 :
ir> 186, 6 lï - pattins rte bœufs à fr. 21 ; rtu n" 197, 17 h/s g • ' -
ras mélangés a fr. 16; du n" 208, 1 b/e dito dito a lr. !"■; du
-RANCE.
de M. Martineau.
que les boulangistes, dans une
transformée en guet-apens, ont
>nà M. Martineau, en lui mettant
)rge. M. Martineàu avait eu le
vec éclat du - Comité national »,
Heur de la Cocarde :
Castelin, Cocarde, Paris.
49 22/1 9 32 sr. — Dans le cas oû
le corriger le traitre Martineau,
i Seconde correction à ce drôle
i nom à l’inepte
qu’il a
GÉNÉRAL BOULANGER.
déclaré à M. Floquot qu’il ne
îmission qui lui avait été imposée
i guet-apens.
épondu que si la démission de
t été adressée par d’autres que
m tiendrait aucun compte,
firme dans les couloirs qu’il va
: à Boulanger.
ELGIQUE
Bruxelles, 24 janvier.
lp souffert ces jours-ci d'une re-
Majesté s’est levée vendredi après
re et le lit pendant quatre jours
lier pour la première fois depuis
ion indisposition.
Godard, qui vient d’inventer un
tir dilaté, avait invité vendredi
lersonnes aéronautes, militaires
A-IST V^-EIÜS, J auvier.
Aujourd’hui a été célébré dans notre ville le ma-
riage de MI1C Milly Best, fille de M. John P. Best,
avec M. Alphonse Montigny.
Les témoins de la mariee étaient ses beaux frères
MM.Ed. Y’an der Straeten et Cr.Kcunen ; et ceux du
marié, son frère M. Frédéric Montigny et son cousin
M. Th. Wahis, major aux Grenadiers.
Société de Symphonie. — Nous apprenons que
le prochain concert aura fieu lundi lü février avec
le concours du célèbre violoncelliste Alwin Schrüdér
de Leipzig qui jouera le concerto pour violoncelle et
orchestré de Robert Volkmann. L’œuvre principale
pour l’orchestre sera la quatrième symphonie de
Beethoven.
Le jus d'oranges et 1- influenza — Le doc-
teur C. De Laey Evans, ci-devant une des notabilités
chirurgicales ae la Côte d’or de l’Afrique, écrit de
l’hôpital Lady Sandhurst Marylebone road, à Lon-
dres, ce qui suit :
D’après mes observations sur le Continent et à
Londres, l’épidémie actuelle, qui prend des propor-
tions si inquiétantes, ne me paraît pas présenter le
caractère de la véritable influenza.
En étudiant quelques cas des plus graves, j’ai cru
reconnaître une maladie que j’ai rencontrée il y a
quelques années parmi les indigènes des marécages
du Niger (Afrique) et qui y dégénère souvent en
inflammation mortelle des poumons.
Indépendamment des désinfectants et des aspira-
tions il y a im moyen simple, efficace et instantané
deleombattre et même de prévenir le mal : c'est le jus
d!oranges consommé en quantité considérable,
par douzaines a la fois.
Ce remède si simple chasse promptement les pre-
miers symptômes desagréables et 1 acide de citrate
de potasse que contient le jus, réduit les matières
fibrilles du sang à de si minimes proportions que
tout développement ultérieur de pneumonie est
empêché.
Des maladies de cette espèce viennent ordinaire-
ment à la suite d’un surcroît d’humidité accompagné
d’une réduction considérable de l’électricité de l’at-
mosphère.
Dans un avenir rapproché, lorsque l’emploi de
l’élec tricité se sera généralisé comme force lumineuse,
motrice ou autre, la science aura à s’occuper d’une
nouvelle nomenclature et d’un nouveau traitement
des maladies étrangères qui tendent à s’implanter
parmi nous.
L’English club. — Cette société anglaise de notre
ville donnera le jeudi 6 février prochain, au Théâtre
des Variétés, une représentation dont le produit sera
partagé entre les œuvres de la Bourse du travail
et de l’Hospitalité de nuit.
Au programme se trouvent un gai vaudeville en
un acte : Good for nothing, de John Buckstone,
et la célèbre comédie de J. W. Robertson, intitulée
Caste, en trois actes, dénommés Courtship, matri-
momj et loidowhood.
Scala. — Ce soir et jours suivants les Fontaines
lumineuses qui ont obtenu un immense succès à la
soirée de gala de mercredi. Débuts du cirque migna-
ture.
Les traversées de l'Atlantique. — Le steamer
Ithynland de la Red Star Line, dont nous avons
annoncé l’entrée à Halifax après un long voyage,
pour prendre une nouvelle provision de charbons, sa
première étant épuisée, a eu 5 canots brises dans les
tempêtes qu’il a traversées.
Navigation. — Nous apprenons par dépêche que
le steamer Westernlaml, de la Red Star Line, a
passé Lizard à 7 h. 30 ce matin ; il est attendu à
Anvers demain dimanche matin de bonne heure et
le steamer Nederland, de la même ligne, a quitté
Philadelphie jeudi passé pour Anvers.
Incendies. — Nous avons signalé dans notre édi-
tion du matin les deux petits incendies de la nuit. Il
nous suffira d’ajouter que chez M. E. Van Hônse-
brouck, courtier de navires, canal de l’Ancre, 80, ci
sont les rideaux du fit qui oht pris fëu à la flamme
d’une bougie placée trop près, et qui l’ont commu-
niqué aux rideaux de fenêtre. Les pompiers oht été
prévenus par téléphone, mais les habitants avaient
déjà éteint l’incendie à leur arrivée. Les dégâts sont
évalués à 300 francs.
— Quant au commencement d’incendie dans la
cave de la maison n° 5, rue du Nord, cette maison
est occupée par M. Jean Stoffel, commis. Des copeaux
avaient pris feu dans la cave, et les pompiers ont
mis 10 minutes à maîtriser complètement l’incendie
en germe.
Accident de travail. — Ce matin, à 4 1/2
heures, l’ouvrier Alphonse Verhoeven^ âgé de 29
ans, demeurant rue du Couvent, est tombé dans un
bateau à charbons et a été transporté à l’hôpital
avec épaule démise.
Noyade et sauvetage. — Hier soir à 7 1/2 h.
une femme nommée Jeanne Schol, âgé de 54 ans, est
tombée dans l’Escaut au Quai St-Michel. Heureuse-
ment elle a pu être promptement tirée de sa position
critique.
Arrestations. — Voici la continuation de la
série journalière.
Arrêté au quai Van Dyck un garçon de 15 ans»
pour vol de charbons, et aux bassins trois individus
dont deux pour vol de même art icle. Les charbons,
parle temps de cherté que le combustible traverse,
continuent de tentet particulièrement les voleurs.
Le dernier rôdeur arrêté au bassin s’était
approprié 80 kilos de froment.
Les vols. — La nuit dernière^au quai n° 2, Mai-
son Hanséatique, on a volé au préjudice d’une maison
ul chacune! quelques jour! aprèlde nSiu deux
sacs, ceci au n” 4 entre midi et 2 héüreTcte relevée
HîSperfectionnement dans le service
direct de luxe entre Bruxelles et le Midi —
%reuic de Pouvoir annoncer à nos
lecteurs, qu a partir du premier février,- les vova-
^ ftilttant Bruxéifes parle train rapide du soir,
fnnr‘,^1 tmftl0P/e ^lce-Cannes-Monaco etc.
pourront faire enregistrer directement leurs bavures
usqu a destination, et n’auront donc aucune forma-
k™1tóSra P^I)0uf y reprendre le train de
Express, qui, trois fois par se-
maine (les mardis, jeudis et samedis) se trouve en
correspondance immédiate avec l’express de Bel-
gique.
,JhmSivSe twuv?- cor,nPlétôe, à la satisfaction du
Pnm ?o’i^rgaaniN^tl0n du,sorvico international de la
Compagnie des Wagons-lits.
PK.AJSS.A.SJE EVANGELISCHE GEMEINDE
CULTE PROTESTANT A ANVERS
Eglise protestante : DeuischerPrediot-Gottesdiensf
D. Winkelstraat. 5. Somitag vorm. u l/4 _ p"r
A. quand l’nbolïtîon des droits de feux et
fanaux sur l’Escaut 48
Chronique théâtrale.
THÉÂTRE ROYAL. — II y avait une bonne salle
hier pour le bénéfice de Mme Pélisson, notre excel-
lente duègne, et de M. Augier-Diany, notre sympa-
thique seconde basse. On jouait le Voyage en Chine,
avec un grand intermède musical où la plupart des
artistes de la troupe se sont fait applaudir.
Les bénéficiaires ont reçu chacun une couronne et
un joli cadeau.
Vendredi, au bénéficè de M. Fabre, dont le talent
est si apprécié, Philémon et Baucls, opéra en trois
actes de Gounod. Peu de personnes à Anvers con-
naissent cet ouvrage, où il y a des choses char-
mantes et même des morceaux célèbres, tels que le
duo du ténor et de la chanteuse et l’air si original de
Vulcain. M. Fabre remplira ce dernier rôle. Ce sera
la première fois que Ton entendra notre basse noble
dans lin opéra comique. M. Gauthier, Second ténor,
remplira le rôle de Philémon, écrit dans un registre
élevé. Il paraît que ce sera une révolution.
Faut-il reconimander le spectacle de demain dî-
mâhche? Le Cid et Mirielle ! Un vrai “ Balthazar »,
comme disent les habitués du dimanche. On peut
prévoir une salle bondée.
FAITS mVFItS
L’Empereur d’Allemagne Frédéric III prenait jour-
nellement, sur la recommandation de ses médecins la
Peptone de viande du dr Kochs, préparée au chocolat.
404
La tempête de vendredi. — Un cheval attelé à une
voi cure de maraîcher, qui stationnait à la Citasse Royale
a été tué par la chute d’un arbre renversé par le vent!
Rue Oormeyek, la toiture d’une nouvelle bâtisse a été
emportée et projetée au loin.
A Gand, les réseaux du téléphone et du télégraphe
ont eu énormément à souffrir.
L’ouragan, à Liège, a failli produire un malheur • vers
midi et demi, un enterrement se rendait au cimetière
de Robermont, suivi des amis et parents du défunt; il
allait arriver près du Vieux-Tliier de Robermont, quand
un violent coup de vent renversa un gros arbre qui vint
s’abattre avec fracas à la tête des chevaux du convoi
funèbre. Sans la rapidité du cocher, les chevaux auraient
été écrasés.
Cet arbre encombrant la chaussée, le cortège a été
forcé de rebrousser chemin jusqu’au bas de Cornillon et
de reprendre l’ancien chemin.
Des gens qui ont eu beaucoup à souffrir de k grève,
ce sont lçs bateliers; pendant un mois les bateaux vides
sont restés amarrés au même rivage.
Là grève cessé, mais voiei un autre con tre-temps : la
crue dés eaux; la navigation est interrompue.
En même temps qu’elle cause des préjudices aux ba-
teliers, l’interruption de là navigation contrarie beau-
coup la reprise des affaires industrielles.
On écrit de Courcelles-Gossefies, 24 janvier :
sévi hier avec tant de violence a fait
L’ouragan qui a e
A Forrières, un jeune homme de 16 ans, Jules Del-
becque, a reçu sur la tète, vers 7 heures, du soir, plu-
sieurs ^uiies qui l’étendirent sur le pavé.
Ce n’est que vers huit heures que des ouvriers iq
trouvèrent inanimé sur lè sol.On le transporta en toute
hâte dans une maison voisine où des soins lui furent
prodigués. Le docteur Carniôres, appelé en toute hâte,
déclara son état grave.
A Huy, le vent a causé de grands dégâts, notam-
ment aùX toitures, dont bon nombre ont eu leurs tuiles,
ardoises et cheminées emportées. Certains parcs, jar-
dins d’agrément et vergers ont subi également les fu-
rieuses latteintes de la tempête.
La quantité d’eau tombée transformables campagne»
-i terrain plat en véritables lacs et a eu pour eônsé-
................................ ' la Meuse et des
une crue subite et très forte de
' intes. Depuis hier à n
fleuve ont monté l
rivières affluentes. Depuis hier â midi
les eaux du fleuvi
ce matin.
Les
B6W.
quais sont entièrement inondés et les part
de la ville menacent d’être submergées ; les
déchargement, les premiers, ont subi le sort ;_
. Cette circonstance cause à nos nombreuses usfiies de
grands frais, car, déjà éprouvées par l’arrivage tardif
des charbons, elles se voient à présent dans l’impossi-
bilité de décharger. On ne prévoit pas de baisse avant
lundi prochain.
On écrit d’Ath, le 24 janvier :
Il y a eu un moment d’émotion, pendant la tempête,
rue aux Gades : une toiture en zinc se soulevait sous
l’effort du vent et il a fallu, au milieu dé la tempête,
aller la Axer. C'était justement au moment de la sortie
des fabriques. Heureusement, on est parvenu à empê
cher sa chute.
D’Ostènde, on signale que le bateau-phare le Ruylin-
gen, qui se trouve a mi-chemin d’Ostende à Douvres, a
été emporté par la tourmente.
On écrit de Mons, le 24 janvier :
A Fléau, la croix et le coq qui srumontent le clocher
de l'église ont été abattus et, dans leur chute, ont crevé
la toiture et le plafond du temple. Ce qui faisait dire à
un vieux socialiste, en montrant l’église : « Bah! maite-
nant, on n’a pub’suin de nos. el bonDiou les flut croùler
Les correspondances télégraphiques et téléphoniques
ont subi certaines perturbations, mais la vigilance du
personnel est parvenue à assurer quand même un ser-
vice régulier.
Grâce aux avis émanant de l’Observatoire et annon-
çant la tempête, aucun accident de charbonnage n’est à
déplorer.
Aussi les directions de charbonnages ont tenu bonne
note de, cet avis et Ont ordonné que les Ventilateurs
marchassent à la vitesse maximum, afin do rejeter au
jour les gaz délétères qui se dôgagaient en quantité au
fond des mines, par suite de cette énorme dépression
barométrique.
On écrit de Luxembourg, le 23 janvier :
Depuis trois jours, une sorte d'ouitban violent, avec
20 jauv
V IN
Diane rte Bombay..
ReJwiuter uoa certifié |